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jeudi, 04 février 2016

Le rassemblement patriotique de samedi prochain à Montpellier aura bien lieu...

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Montpellier (Lengadoc Info) – Le rassemblement « Sauvons notre pays » aura bien lieu ce samedi 6 février à 15 h à Montpellier devant la préfecture. Des rassemblements similaires ont été interdit à Calais et à Saint-Brieuc mais à Montpellier, la manifestation a été autorisée. Interviewé par Pierre Cassen, le président de la Ligue du Midi et organisateur de la manifestation, Richard Roudier, revient sur les motivations d’un tel rassemblement deux mois et demi après les attentats de Paris et alors que la situation migratoire en Europe est désormais au cœur des débats politiques.

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Richard Roudier - Rencontre Charles Martel (Poitiers - juin 2015)

La Ligue du Midi, que tu présides, a immédiatement relayé l’appel de Pegida et de Tommy Robinson, et proposé un rassemblement à Montpellier, le 6 février, sur le thème « Sauvons notre pays ». Pourquoi ?

Richard Roudier : Le combat que nous menons est local, français, et européen. La question de l’Islam ne se poserait pas s’il n’ y avait pas eu l’immigration. Immigration dont on n’aurait jamais parlé s’il n’y avait pas eu à partir des années 70 des hommes politiques particulièrement veules et corrompus pour offrir au grand patronat une main d’œuvre peu exigeante en matière de conditions de travail et de salaire. En corollaire, à compter de cette date, le peuple français a dû subir des campagnes de culpabilisation d’un niveau jamais atteint pour lui faire baisser la garde devant cette invasion, alors que dans le même temps des « lanceurs d’alerte » tels Jean Raspail et Dominique Venner tiraient des sonnettes d’alarme que bien peu voulaient entendre. Le deuxième tome du « Camp des saints » est en train de s’écrire sous nos yeux avec des migrants dont les voyages sont payés par les multinationales et leurs stipendiés (faussement humanitaires), avec pour objectif ultime la création d’un gouvernement mondial « hors-sol » menant au fouet des populations grisâtres, sans identité, dont la seule liberté sera de pousser des caddies à l’intérieur des rayons d’hypermarchés.

Aujourd’hui, la machine infernale s’emballe et nombre de nos citoyens sont confrontés dans leur quotidien aux périls qui vouent notre pays à la disparition : le flot migratoire ininterrompu, les violences faites aux femmes qui ont retenti comme une véritable déclaration de guerre, le triomphe de l’islamisme dans la sphère publique, la menace terroriste que l’on ne sait ni prévenir ni endiguer, le chômage et la pauvreté qui touchent la plupart des familles, notre patrimoine industriel et commercial qu’on abandonne à la finance internationale et aux monarchies du golfe et par dessus tout, cette impression angoissante de ne plus être chez nous.

Vous avez multiplié, ces derniers temps, beaucoup d’initiatives, dont un courageux rassemblement à Lunel, fief des salafistes locaux. Penses-tu que cette fois, ce rassemblement dépassera en nombre ceux que vous organisez d’habitude ?

Le rassemblement de Lunel aura été un marqueur dans le développement de la ligue du Midi. En moins de 48 heures, trois jours après les attentats du « Bataclan » et dans un souci de sécurité pour les gens qui nous font confiance, nous avons pris la décision de ne pas appeler la population à manifester, mais d’organiser un rassemblement militant. C’était un pari risqué puisque nous aurions pu n’être qu’une poignée, mais la mobilisation a joué et nous fûmes une centaine, au même moment, avec trois lieux de rassemblement à Lunel, Nîmes et Alès.

J’ai à cœur de souligner l’attitude de la police municipale et de la gendarmerie (Lunel est en zone gendarmerie), puisque dans un contexte particulièrement tendu, la manifestation des identitaires a été très vite encadrée au pied levé par des gendarmes en gilets pare-balles armés de fusils d’assaut…mais pour une fois, pas pour nous chasser… Ce fut une expérience intéressante d’un point de vue militant puisque nous avons pu tester la discipline et la cohésion du groupe.

Pour en revenir à la mobilisation pour ce rassemblement, la seule comparaison que nous pouvons avancer, c’est par rapport au 18 janvier 2015 où nous avions relayé l’appel de Pegida et avions rassemblé en quelques jours près de 100 personnes devant la préfecture de Montpellier. Nous tablons sur 200 à 300 personnes pour le rassemblement du samedi 6 février, chiffre que nous avons d’ailleurs communiqué aux autorités. Je peux vous confirmer de source sûre que le rassemblement sera autorisé.

Comment les choses doivent-elles se dérouler ?

Il s’agit d’un rassemblement statique classique avec diverses prises de parole, sept au total, plus un message de Maurice Vidal qui sera lu par un camarade. Nous aurons Olivier Roudier de la Ligue du Midi, Jean Théron de Résistance républicaine-Provence, Michèle Bros Ligue du Midi-Alès porte-parole du Collectif des Femmes en Colère, le Docteur-vétérinaire Alain De Peretti de Vigilance Halal, Ester Gallego Présidente de « Som Catalans » , Pierre Vial, Président de « Terre et peuple » et moi même qui mènerai les débats et tirerai les conclusions de cette journée.

Nous avons tenu à ce que la campagne d’information soit la plus étirée possible et nous avons réalisé le premier envoi le 4 janvier afin de nous permettre d’atteindre en tirs croisés le maximum de nos compatriotes.

Une vingtaine d’appel de personnalités locales ou nationales ont été lancés depuis le 20 janvier à raison de une ou deux par jour. Merci à Renaud Camus et à tous les autres pour leur collaboration. Des milliers de tracts ont été diffusés de Perpignan à Beaucaire et plusieurs réunions militantes se sont tenues sur ce thème à Alès, Nîmes et Montpellier.

Crains-tu des provocations gauchistes, ou bien une interdiction des autorités ?

La Ligue du Midi est là pour gagner le combat des idées, remporter des victoires politiques, et non pas pour distribuer des horions. Mais cependant, nos adversaires le savent, nous avons une culture de la défense bien ancrée. Dans le cadre de ce type de manifestation, la police nationale assure l’ordre en dehors du rassemblement, ce qu’elle fait très bien la plupart du temps, et notre service de sécurité, lui, est chargé de faire respecter les consignes à l’intérieur du rassemblement et d’évacuer des perturbateurs ou d’éventuels provocateurs. Les seuls emblèmes autorisés sont le drapeau national, les bannières de région et les banderoles des organisateurs.

Nous avons choisi le marché aux fleurs pour son côté poétique, mais aussi parce qu’il est piétonnier et qu’il est contigu à la préfecture… et qu’il n’y a pas, a priori de lieu plus facile à sécuriser par les forces de l’ordre que la propre demeure du préfet…

Je précise que pour ce type de manifestation, il s’agit de remplir une simple déclaration et le préfet ne peut interdire qu’en cas de risque sérieux de troubles à l’ordre public qui ne pourraient d’ailleurs être fomentés que par des individus extérieurs au rassemblement. En outre, je souligne que le rassemblement du 18 janvier 2015 n’avait donné lieu à aucun incident notable et qu’il en sera de même samedi prochain.

Comment vois-tu la suite de la mobilisation, au lendemain des 6 et 7 février ?

Attendez, je sors ma boule de cristal ! En attendant commençons par le commencement, réussissons ce week-end des 6 et 7 février, puis nous verrons. Bonne chance à tous… Comme sait le dire Pierre Vial : la rue appartient à celui qui y descend !

Propos recueillis par Pierre Cassen

09:38 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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