vendredi, 31 mars 2017
Bistro Libertés reçoit Jean-Pax Meffret
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31 mars 1994 : mort de Léon Degrelle
Léon Degrelle raconte : double CD cliquez ici
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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jeudi, 30 mars 2017
Alban d'Arguin, auteur d'"Eoliennes un scandale d'Etat", sur TV Libertés
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Avez-vous pensé à commander le nouveau numéro (n°45 - printemps 2017) de Synthèse nationale ?
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Le préfet qui a violemment réprimé la Manif pour tous va être jugé pour fraude fiscale
Source Contre-info cliquez ici
Il n’a pas payé ses impôts, ni même déclaré ses revenus, pendant des années. L’ancien préfet de la région Ile-de-France Jean Daubigny, et ex-directeur de cabinet de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur, sera jugé prochainement pour fraude fiscale, a-t-on appris ce mardi de source judiciaire, confirmant des informations de Mediapart et Europe 1.
Jean Daubigny est cité à comparaître, avec son épouse, le 28 avril devant le tribunal correctionnel de Paris, a-t-on précisé de même source. Il est soupçonné de ne pas avoir déclaré ses revenus entre 2011 et 2014, pour un montant d’impôts impayés de 190.000 euros. Selon Mediapart, son comportement remonterait à plus loin encore, mais les faits sont désormais prescrits. En garde à vue, Daubigny s’est dit « dépassé ». Le couple avait été placé en garde à vue en novembre dernier, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en août par le parquet de Paris. Il s’était notamment dit « dépassé » par la gestion de ses impôts, affirmant qu’il n’était alors pas en capacité de s’en occuper, relate Mediapart. Quant à son épouse, elle ne s’occupe pas de ces affaires-là, avait-elle justifié en garde à vue selon Le Monde. Jean Daubigny, ancien élève de l’ENA, a été préfet de La Réunion, puis des régions Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées, Bretagne ou encore Pays de la Loire. Il avait été nommé en mai 2012 directeur de cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, avant de devenir préfet de Paris et de l’Ile-de-France en décembre 2012 jusqu’à sa retraite en avril 2015.
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REVUE DE PRESSE Guyane. « La population compare ce mouvement aux Bonnets rouges »
Cayenne (Breizh-Info.com) – La grève générale a été déclenchée en Guyane depuis lundi 27 mars 2017. Cela fait suite à de nombreuses semaines de mouvements de protestation divers, aux revendications principalement économiques, sociales, sécuritaires, mais aussi éducatives et sanitaires. Bernard Cazeneuve, le Premier ministre, a annoncé lundi l’envoi d’une délégation interministérielle avec un préalable : que des garanties soient données pour obtenir le « respect de l’ordre républicain ».
Pas de quoi convaincre les acteurs de la contestation – qui n’entendent pas se laisser intimider par le Gouvernement et qui veulent que leurs revendications soient entendues, et appliquées. Une grande marche a eu lieu, ce mardi 28 mars 2017, dans les deux plus grandes villes de Guyane.
Une coordination des collectifs a rendu publique, lundi, une synthèse des revendications encore provisoire :
- Création d’une cité judiciaire ; mise en place d’un préfet de police ; éradication des squats.
- Construction de cinq lycées, dix collèges et cinq cents classes de primaire – pour faire face à la croissance démographique.
- Recrutement de quatre cents intervenants en langues maternelles, des assistants des enseignants du primaire qui permettent de commencer la scolarisation des enfants dans leur langue maternelle, puis de passer au français
- En matière de santé, ils demandent la transformation du centre médico-chirurgical privé de Kourou en hôpital public, et un soutien exceptionnel pour l’hôpital de Cayenne.
- Les collectifs proposent aussi une zone franche sociale et fiscale sur dix ans, la construction d’une route pour désenclaver l’intérieur et un réseau téléphonique sur tout le territoire.
- D’autres revendications concernent l’énergie, l’accès au foncier et la reconnaissance des droits des peuples autochtones.
Pour faire le point sur la situation, pas toujours très bien comprise ou analysée par la presse métropolitaine, nous avons contacté Mathilde Romagnan, journaliste pour Radio Péyi, première radio privée généralisation d’information de Guyane, en pointe dans la couverture de la contestation populaire.
Breizh-info.com : Que se passe-t-il en Guyane concrètement ?
Mathilde Romagnan : Depuis jeudi 23 mars, il y a un blocage de plusieurs points stratégiques dans plusieurs villes de Guyane ( 4 ronds points bloqués sur Cayenne et son agglomération avec des barrages filtrants qui laissent passer les véhicules prioritaires). Sur les autres communes, ce sont les ronds points d’entrée de ville qui sont bloqués.
Breizh-info.com : Il y a donc une paralysie générale ?
Mathilde Romagnan : Oui, mais cela a commencé le jeudi d’avant, au moment de la venue de Ségolène Royal. Au début, ce n’était que les syndicats socio-professionnels (Medef, transporteurs…) qui avaient décidé de bloquer des endroits stratégiques durant sa visite pour l’interpeller. Le mouvement a pris de l’ampleur.
Lundi dernier (le 21) on est allé plus loin avec le blocage du port maritime, puis le blocage des routes dans la foulée (fermeture des écoles ordonnée par le recteur). La grève générale est appliquée depuis lundi, et ce mardi 28 mars, une grande marche est organisée à Cayenne (et une autre à Saint-Laurent du Maroni, à la frontière avec le Surinam. C’est un événement ici , il y a du monde, c’est rare de voir une mobilisation de cette ampleur (plusieurs milliers de personnes) en Guyane. Pour ici, c’est énorme.
Breizh-info.com : Quelles sont les revendications principales ?
Mathilde Romagnan : C’est une agglomération de plusieurs revendications ; ce sont plusieurs collectifs sur des domaines précis qui se sont associés pour généraliser le blocage. Cela avait commencé avec des revendications économiques , et aussi des revendications sur l’insécurité émanant du collectif des 500 frères contre la délinquance. Certains blocages ont commencé pour interpeller Ségolène Royal.
Mais il y a également l’éducation et la santé en matière de revendication.
Pour l’économie, les entreprises demandent un plan Marshall pour la Guyane (taxes spécifiques pour les entreprises, aides pour les créations d’entreprise car il y a 22% de chômage). Des mesures qui permettraient aux entreprises de se développer, de créer de l’emploi, sur un territoire où c’est difficile. Les entreprises réclament aussi la relance de la commande publique (marché du bâtiment), d’attribuer plus de marchés aux entreprises guyannaises d’abord.
Pour l’insécurité, les demandes sont : plus de moyens pour les forces de l’ordre mais aussi une meilleure gestion de l’immigration.
Breizh-info.com : Par rapport à l’immigration du Surinam et du Brésil ?
Mathilde Romagnan : Les médias nationaux ne retiennent que cette immigration en provenance des pays voisins. Mais 75% des demandes d’asile ainsi que la principale immigration proviennent d’Haïti et de République dominicaine. Les Brésiliens et les Surinamais, ce sont les premières vagues migratoires qui datent d’une vingtaine d’années. La problématique depuis ces deux dernières années, c’est l’afflux de ces demandeurs d’asile.
En septembre 2016, le bureau de la Préfecture chargé de recueillir les demandes d’asile a dû fermer car il y avait trop de demandes. Ces immigrés viennent par le Surinam pour la plupart.
Par ailleurs, dans le seul centre pénitentiaire de Guyane, ce dernier est composé à plus de 50% de détenus de nationalité étrangère. Une des revendications principales du collectif des 500 frères est qu’ils purgent leur peine dans leur pays. Ce sont des criminels liés au trafic de drogue, à l’orpaillage illégal …
Breizh-info.com : Pouvez vous nous en dire plus sur ce mouvement des 500 frères ? Est-il suivi, reconnu ?
Mathilde Romagnan : Il n’est pas perçu de la même manière qu’en Europe…
Breizh-info.com : Oui. Si il avait été le même type de mouvement en Bretagne, la presse l’aurait sans doute qualifié de milice d’extrême droite…
Mathilde Romagnan : Ici, en Guyane, la population compare ce mouvement aux Bonnets rouges. Ils mènent des actions chocs, pour qu’on parle d’eux. Ils sont perçus positivement par les Guyanais car ce sont des gens qui agissent. L’un des portes-parole est un ancien policier.
L’idée de départ, c’était de dire qu’ils étaient les frères des victimes dans les quartiers. Et pour faire prendre conscience que l’insécurité et la violence peuvent toucher tout le monde, y compris votre famille.
Breizh-info.com : Quelle relation ont-t-ils avec les autres mouvements de contestation ? Sont-ils craints ?
Mathilde Romagnan : Non, ils ne sont pas craints. Ils se baladent cagoulés, mais ici, la plupart des gens savent qui ils sont. Ici ils sont considérés comme des personnes qui essaient de faire bouger les choses. Ils sont des interlocuteurs comme les autres.
Au sein des collectifs, entre eux, je ne sais pas comment ils fonctionnent , il y en a une trentaine, plus une trentaine de syndicats.
Au départ, ils avaient été assimilés à une milice, mais ils insistent beaucoup pour dire qu’ils sont pacifistes. Ils sont dans la démonstration de force, pas dans la violence.
Breizh-info.com : Y a t-il un aspect autonomiste, régionaliste dans cette contestation ?
Mathilde Romagnan : Non. Pas officiellement en tout cas. On voit assez peu les autonomistes sur ce mouvement. Ce n’est pas la revendication première. Cela a presque été plus abordé par les médias nationaux que par la population locale.
Breizh-info.com : Quel regard portez vous sur le traitement médiatique qui est fait en métropole ?
Mathilde Romagnan : Il est très métropolitain (rires). Ils ont commencé à s’affoler lorsqu’on a parlé de grève générale. Sauf que le mouvement durait déja depuis 9 jours. Et le blocage avait commencé jeudi, et c’est là que tout a vraiment commencé.
Breizh-info.com : Quelles sont les conséquences économiques immédiates ? Des pénuries ?
Mathilde Romagnan : Le port est bloqué, donc il n y a pas de bateau qui arrivent. Les magasins, lorsqu’ils sont ouverts, sont bondés. Ce n’est pas la panique, mais il faut faire ses courses tôt. Je pense que les gérants de magasin rationnent pour ne pas tout perdre d’un coup. Il est toutefois difficile d’avoir un bilan global car pas d’interlocuteur unique pour les supermarchés.
Breizh-info.com : Et pour l’essence ?
Mathilde Romagnan : Il y a une raffinerie sur place. Dimanche, les collectifs ont accepté d’ouvrir les barrages pour laisser passer les camions de ravitaillement des stations. Mais du coup, elles ouvrent à certaines heures, et ne veulent pas être prises d’assaut.
Breizh-info.com : Quelles sont les réponses gouvernementales face à ces revendications ? Comment pourrait-t-il céder, notamment sur la revendication de vider les prisons des délinquants étrangers, sachant qu’il serait dans ce cas obligé de le faire partout en France – ce qui est la revendication, notamment du Front national ?
Mathilde Romagnan : Cette question n’a pas été soulevée pour ce qui est de vider les prisons. Ils étaient plutôt partis sur des accords bilatéraux avec les pays voisins. Pour l’instant, samedi, il y a eu une délégation interministérielle – pas composée de ministre comme son nom ne l’indique pas – composée de hauts fonctionnaires (ancien Préfet de Guyane).
Pour l’instant, les seules mesures qui ont été prises concernent la sécurité et la santé.
Sur la Santé, l’un des gros points noirs, est le problème du CMCK (Centre médico-chirurgical de Kourou), géré par la Croix Rouge, mais qu’elle envisage de céder à un groupe privé. Cela a fait hurler ici car il est possible que les services ferment et que des emplois soient supprimés. Le problème de Kourou, c’est que vous êtes à 1h de Cayenne et 2H de Saint-Laurent où il y a des centres hospitaliers. Pour la population locale, cela leur parait inconcevable de ne plus avoir de centre pour pouvoir être soigné sur place.
L’hôpital de Cayenne est par ailleurs en déficit monstre, en cessation de paiement. La ministre de la Santé, venue l’année dernière, avait déjà renfloué une partie des caisses, mais pas assez. Un rapport ministériel sur l’état de l’hôpital concluait qu’en gros il fallait en reconstruire un autre tellement il était insalubre, pas sécurisé , endetté…
Dans les mesures annoncées, il y a notamment un renflouement de plusieurs dizaines de millions d’euros de l’hôpital de Cayenne (bien plus que l’annonce faite l’année dernière). C’est la seule mesure concrète annoncée jusqu’à présent.
Pour les mesures par rapport à la sécurité, ce sont des choses qui ont déjà été annoncées avant, donc qui ne sont pas nouvelles. Construction d’un nouveau commissariat à Cayenne, trouver un terrain pour construire une deuxième prison, mise en place d’un scanner corporel à l’aéroport pour détecter les mules qui avalent des ovules de drogue…
Pas des mesures chocs, et rien de nouveau pour la sécurité.
Les membres de la mission doivent travailler sur les dossiers encore, mais n’ont pas évoqué les mesures à prendre sur l’éducation et l’économie.
Breizh-info.com : Donc cette grève s’annonce encore longue ?
Mathilde Romagnan : Tout à fait. D’autant plus que les collectifs ont annoncé qu’ils ne voulaient parler qu’avec des ministres, pas avec la délégation.
Breizh-info.com : En terme d’insécurité, est-ce que le portrait qui est fait de la Guyane en Métropole est réel ?
Mathilde Romagnan : C’est le département où il y a le plus d’homicide en France 23 pour 10 0000 (42 homicides l’an passé). La Guadeloupe, deuxième département dans cette catégorie, en a 14 pour 10 0000 habitants . La Guyane est championne des atteintes aux personnes (vol à l’arrachée, à main armée, cambriolages …). Quand vous vous faites braquer, vous ne regardez plus les choses de la même manière ensuite…
Propos recueillis par téléphone par Yann Vallerie
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mercredi, 29 mars 2017
JEUDI 30 MARS, L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS AVEC PHILIPPE CHESNAY
RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI
Philippe Chesnay fut directeur commercial d'Air France au Chili, de 1981 à 1986. Son activité le conduisit à parcourir le pays du nord au sud et à rencontrer des hommes et des femmes de toutes conditions.
Constatant le décalage considérable entre ce qu'on disait alors du Chili en France et la réalité qu'il apprenait sur place des témoins de ce temps, et de ce qu'il vivait au quotidien, il avait décidé qu'un jour il en témoignerait. Il consulta – librement – les archives locales, rencontra certains des protagonistes de l'époque, s'informa dans les milieux populaires et confronta ses connaissances à celles qui étaient diffusées en France.
Ce livre est son témoignage. Déshonorant pour l'intelligentsia française.
Pinochet, l'autre vérité, Philippe Chesnay, Editions Jean Picolec, 2005, 242 pages.
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Sortie du nouveau numéro d'Eléments
Au sommaire du N°165 d'Eléments
Entretien exclusif avec l'auteur de La France périphérique
Christophe Guilluy : « La diabolisation du FN est un révélateur de classe sociale »
Dossier : Le parti des médias en accusation
• La chute de l’empire médiatique
• Entretien avec Ingrid Riocreux : le journalisme décodé
• Toute la vérité sur la « post-vérité »
• Le nouvel Index : du Decodex à Desintox
• Travail, famille, paillettes
• Rencontre avec Robert Ménard
• Entretien avec Claude Chollet
• Nos chers, très chers médias
Et aussi...
• Les catholiques face à la question identitaire, par Alain de Benoist
• Présence de Dominique de Roux : les souvenirs de Jacqueline de Roux
• Les Mémoires de Michel Marmin
• La tentation populiste
• Antigone, la tragédie des tragédies
• David Bowie, le caméléon de la pop
• Houellebecq, le Père Ubu à l’hypermarché
• Walter Benjamin, révolutionnaire conservateur, etc.
Chez votre marchand de journaux, 6,90 €
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Le numéro 45 de Synthèse nationale est sorti
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Dimanche 14 mai, la Dissidence française fêtera Jeanne d'Arc
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mardi, 28 mars 2017
Le tiers inclus nord-irlandais
Georges Feltin-Tracol
Le 2 mars dernier, les électeurs de l’Irlande du Nord (ou Ulster pour les loyalistes britanniques) élisaient leur Parlement régional d’une manière anticipée. Née en 1921 au lendemain de la signature du traité anglo-irlandais qui fondait l’État libre irlandais (Eire) afin de satisfaire la minorité protestante unioniste orangiste alors dominante dans les six comtés du Nord-Est de l’île, l’Irlande du Nord connut une vraie guerre civile de 1969 à 1998 entre les républicains catholiques, les orangistes protestants et leurs alliés, les forces britanniques qui se comportèrent en véritable troupe d’occupation.
L’abandon progressif de la lutte armée et des attentats par l’IRA permit la conclusion des Accord du Vendredi Saint en 1998 et le début d’une période d’apaisement. Le régime d’autonomie régionale favorisa même en 2007 l’impensable, à savoir une coalition gouvernementale entre les anciens ennemis les plus farouches : les unionistes radicaux du pasteur Ian Paisley, nouveau Premier ministre, et le Sinn Fein de Martin Mc Guiness, un ancien chef de l’IRA désigné comme vice-Premier ministre ! Cette entente s’est brisée en décembre 2016. Malade, Mc Guiness démissionna pour protester contre le détournement de subventions publiques au profit des héritiers politiques de Paisley (NDLR SN : il est décédé la semaine dernière).
Hostile au « Brexit » à 55,8 %, l’Irlande du Nord voit avec inquiétude le retour probable d’une frontière terrestre avec l’autre Irlande. Or la population catholique en Ulster sera bientôt majoritaire. L’éventualité d’une réunification de l’île s’éloigne cependant surtout si l’Écosse n’obtient pas son indépendance. Il faut toutefois prendre en compte une nouvelle donnée démographique qui modifie le face-à-face habituel en faveur d’un tiers inclus surprenant. L’Irlande du Nord enfin pacifiée a bénéficié à la fois du dynamisme économique du « Tigre celtique » et des nombreuses aides régionales de l’Union pseudo-européenne. L’Ulster a donc non seulement attiré des Polonais, des Baltes et des Roumains, mais aussi des masses allochtones extra-européennes, en particulier une importante communauté musulmane indo-pakistanaise.
Si les premiers immigrés allogènes se faisaient discrets, leurs enfants se montrent, eux, plus revendicatifs et, comme à Londres, à Édimbourg ou à Cardiff, soutiennent un multiculturalisme dément et l’instauration progressive de la charia. Leurs exigences irritent autant les républicains que les orangistes qui découvrent avec surprise et effroi qu’un troisième larron vient d’entrer en scène…
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 26, diffusée sur Radio-Libertés, le 24 mars 2017.
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lundi, 27 mars 2017
QUAND CERTAINS CANARDS LA BAISSENT D'UN TON….
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Il n’y a pas que ces pauvres palmipèdes du Sud-Ouest de la France qui vont mal. La presse écrite elle aussi, ce n’est pas un scoop, va mal. La concurrence d’Internet, celle des chaines TV en continu, la montée en puissances des web-radio et des sites d’information ou de réinformation qui aèrent les cervelles en sont, partiellement, l’explication. Il y a aussi le fait que les gens, particulièrement les jeunes, lisent moins la presse papier malgré sa matérialité. (Pourtant, on peut s’y reporter plus aisément, voire conserver une info et une photo en découpant un article). Mais, si un certain « Canard….déchainé » se porte bien par ses croustillantes révélations hebdomadaires (1), nombre de ses confrères sont dans le rouge, plongeant leurs rédactions dans l’incertitude du lendemain, pour tout dire dans l’angoisse. Soyons honnêtes, s’agissant de certains titres particulièrement offensifs contre la Droite nationale, ce n’est pas pour nous déplaire !
«Revue de presse »
Charles Mansel titrait son papier paru dans Présent du 17 juin 2015, « presse écrite, un tsunami sur le monde ancien » et détaillait les grandes manœuvres entamées pour la restructuration des groupes de presse, manœuvres qui n’ont pas cessé. C’est ainsi que Bernard Arnault, président du groupe de luxe LVMH, « mécène » de la République, agrégeait aux Echos qu’il possédait déjà, le célèbre quotidien national Le Parisien et ses éditions régionales d’Aujourd’hui la France. Patrick Drahi, une grosse fortune « israélo-franco-marocaine », on ne sait plus, s’emparait quant à lui du groupe Express (« Lire », « L’Express » etc…) et du sulfureux quotidien Libération. Avec ses autres pépites, Altice média group (AMG), le PDG de SFR et de NUMERICABLE, se constituait un beau trésor, toutefois fragile pour certains titres, comme nous le verrons plus loin. Que peut-il bien y avoir de commun, me direz-vous, entre les chantiers navals CMN et Valeurs Actuelles, l’hebdo de droite qui voit ses ventes, lui, contrairement à certains autres de ses confrères, augmenter ?, C’est leur propriétaire commun, Mr Iskander Safa, qui aurait été jadis un ancien membre des Gardiens du Cèdre, une active milice chrétienne libanaise. Etienne Mougeotte, l’homme de la télé, présiderait Privinvest médias la branche info de sa holding en expansion. La consolidation de la presse régionale - certains titres se portent mieux que les quotidiens nationaux - s’est également poursuivie avec des regroupements, des ventes et des achats. Le radical de gauche Jean-Michel Baylet de La Dépêche du Midi possède également, partiellement, Le Midi Libre et L’Indépendant de Perpignan, (49 000 ex. période 2015/2016, avec un effritement constant de 4 % par an), cédés par Sud-Ouest, tandis que le groupe Hersant est sorti du marché métropolitain. Le groupe belge Rossel propriétaire du « Soir » de Bruxelles et de La Voix du Nord, ce dernier titre en légère difficulté avec une réduction d’effectifs d’un quart sur deux ans, a pris le contrôle des quotidiens limitrophes de sa sphère d’influence originelle, avec comme « prises de guerre » L’Union (de Reims), L’Est-Eclair et L’Ardennais. Le paysage de ce que l’on appelle la PQR est modifié : le premier groupe, pour l’instant, reste celui détenu par le Crédit mutuel, éditeur du Progrès (de Lyon), du Dauphiné libéré (Grenoble), des Dernières nouvelles d’Alsace et de l’Est Républicain, devant le groupe Ouest-France avec des titres comme Ouest-France, premier quotidien français par ses ventes, Le Courrier de l’Ouest et Presse Océan. Des rapprochements « hybrides » pour rationaliser les coûts de fonctionnement, ont été effectués dans le groupe Lagardère Active, (Elle, Paris-Match), entre un hebdomadaire de presse écrite, comme Le Journal du Dimanche et une radio, « Europe 1 » avec en perspective le partage du même siège ! Nice Matin n’est pas au mieux de sa forme. Comme l’écrit toujours Charles Mancel cette fois dans un papier du 8 février dernier, « D’ici fin 2018, voire juin 2019, les effectifs des quotidiens Nice-Matin et Var Matin ainsi que ceux de la régie Eurosud, actuellement de 650 salariés environ, fondront d’une centaine d’unités ». Là aussi, l’idée d’une mutualisation de l’impression entre le quotidien niçois et le marseillais La Provence dont le belge Nethys détient 20 %, est dans les tuyaux tout comme une synergie de leurs régies publicitaires respectives. Au plan national, sans vraiment briller, des quotidiens comme Le Monde (Pierre Bergé) ou Le Figaro (Serge Dassault), se maintiennent, grosso modo, à flot, tout en diversifiant leurs éditions et en faisant appel à Internet, indispensable fenêtre vers les jeunes lecteurs.
Des « Newsmagazines » aux résultats variables
Malgré sa reprise en mains par Yves de Chaisemartin, l’hebdomadaire de gauche Marianne fondé par Jean-François Kahn, a vu ses ventes chuter de 14 % pour la période 2015/2016. L’Obs, Le Nouvel Observateur d’hier, repris en 2015 par un nouvel actionnaire, Le Monde - on reste dans l’entre soi ! – avait réalisé un net coup de barre à gauche sous l’influence de son ancienne numéro deux de la rédaction, Aude Lancelin, une des égéries de « Nuit debout », virée depuis. Résultats des courses pour un hebdo qui a vu sa diffusion chuter de 15 %, 38 rédacteurs quittent le navire au premier trimestre de cette année. L’omniprésent Christophe Barbier qui arbore son écharpe rouge sur les plateaux de télévision, n’a pas réussi à remonter les ventes de L’Express où il n’a conservé que la page éditoriale. Son (efficace ?) bavardage l’a conduit à officier sur BFM-TV propriété de l’actionnaire de SFR qui roule, apparemment, pour Macron, et à continuer d’être invité à l’émission « C dans l’air » diffusée sur « La Cinq ». Le Point, au grand dam de son actionnaire François Henri Pinault par l’intermédiaire d’Artémis, est ….au point mort ! Tel un vulgaire sondage minorant François Fillon, ses ventes s’affaissent et ne remontent pas : 40 000 exemplaires vendus en kiosque chaque semaine en septembre 2016 par exemple, contre 65 000 auparavant. Dans ce contexte morose, l’hebdomadaire résolument à droite Valeurs Actuelles, fondé par le très droitier Raymond Bourgine, semble tirer son épingle du jeu et, campagne électorale oblige, voit ses ventes augmenter alors que tous ses concurrents stagnent ou fléchissent.
« Libération » et « L’Humanité » sont dans le…rouge !
Le quotidien issu de l’extrêmes-gauche maoïste de Serge July, passé entre les mains de Patrick Drahi déjà cité, n’est pas dans une grande forme. Des restructurations ont été opérées et la purge a coûté leur poste à une centaine de salariés. (10 millions d’Euros de frais d’indemnités de départ pris dans les poches des actionnaires). Le journal qui héberge la rédaction de Charlie Hebdo, double, comme ses confrères et concurrents, sa production « papier » d’une version sur le web. Etant désormais dans le même groupe que L’Express, une certaine synergie va s’appliquer à la logistique pour aboutir à une baisse des charges : régie publicitaire, petites annonces, finances, informatique, direction du personnel etc…Mais les lecteurs seront-ils toujours au rendez-vous ? Diffusion moyenne, plus ou moins 100 000 exemplaires AVANT l’exercice 2015/2016, contre actuellement 50 000 en moyenne par jour sur l’ensemble de l’hexagone. (Chiffre auquel, il est vrai, il faut ajouter 25 000 numéros vendus en parallèle par exemple aux compagnies aériennes ou à la SNCF). Son directeur, Laurent Joffrin , qui pérore dans les « étranges lucarnes », ferait mieux d’avoir un profil plus modeste. Un autre quotidien « historique » où s’illustrait jadis une grande plume, Jean Jaurès, va mal : L’Humanité, « L’Huma » des camarades cocos. Journal quasiment officiel du Parti communiste « français », il a accompagné la grandeur et la décadence de ce parti. Il n’est plus, aujourd’hui, que l’ombre de lui-même. Et s’il ne bénéficiait pas des achats « institutionnels » quasi obligatoires de quelques entreprises publiques et de grands groupes semi-publics (Air France), ainsi que ceux des syndicats (CGT) et autres mairies encore étiquetées « PCF », il aurait coulé. Mais l’Etat, avec ses subventions légales à toute la presse (nos impôts), 6 898 645 euros de subvention en 2013, et l’effacement d’une dette sociale votée par les députés, est un prince généreux !
Quelles (bonnes !) lectures pour la Droite nationale ?
Alors que les recettes publicitaires diminuent – concurrence du web , des radios et de la télévision - et que le périmètre des abonnés rétrécit, les subventions de l’Etat mettent les grands titres de la presse écrite sous perfusion, faisant perdre à cette dernière tout ou partie de son indépendance, car c’est bien connu, « qui paye commande ». Comme l’écrit Arnaud Raffard de Brienne à propos de l’Humanité dans notre quotidien de référence Présent, « Hormis peut-être la Chine et la Corée du Nord, la France demeure sans doute le dernier pays au monde à subventionner aussi grassement un journal de stricte obédience communiste. Mais on pourrait aussi y ajouter les autres titres détenus par des milliardaires qui donnent à la presse à part quelques (rares) titres, cette étrange et lamentable uniformité de ton, pour ne pas parler de la presse radiophonique et télévisuelle, ce qui nous incite plus que jamais à regarder et écouter « TV Libertés » et « Radio Libertés ». Alors, pour l’honnête homme « de droite », que lire dans nos rangs ? Un quotidien, bien sûr, me vient tout de suite à l’esprit, Présent que j’ai largement cité dans ce papier. On pourrait, prudemment et avec de grandes précautions, y ajouter Le Figaro compensant mal la lointaine disparition de L’Aurore. Mais des hebdos aussi : Rivarol, Minute, Valeurs Actuelles, des mensuels ou des trimestriels, Monde et Vie, Synthèse nationale, ou encore Politique magazine ou des revues spécialisées comme la NRH, pardon pour les titres que j’oublie dans cette trop courte énumération. La grande diversité des « unes » qui accrochent le regard à la devanture des librairies et des kiosques à journaux, ne doit pas faire illusion : trop de ces médias sont d’une triste conformité, à la botte de la doxa contemporaine. Bonne(s) lecture(s) quand même !
(1) Sans prendre parti, bien sûr, pour le candidat de la « droite molle » qui a eu, semble-t-il, la main « un peu lourde » dans le pot de miel, force est de constater que nous avons assisté à un véritable « golpe » antidémocratique par la conjonction de l’action d’une certaine presse à sensation et du zèle soudain d’une justice parfois bien lente. Quand un candidat du système qu’il prétend combattre « déraille », il est « crucifié » sans ménagement par sa propre oligarchie !
17:13 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vie et mort d'un parti...
Camille Galic, Fondation Polémia cliquez ici
Pendant près de trois décennies, le Mouvement social italien (MSI) fut le phare des partis qu’on ne disait pas encore populistes. Même s’il était exclu de l’« arc constitutionnel » à la suite du « compromis historique » conclu entre le PCI et la démocratie chrétienne, son ancrage dans la population et ses nombreux élus –communaux, nationaux (29 députés et 9 sénateurs dès 1953) – faisaient rêver ses homologues européens.
Il disposait de son propre quotidien, l’influent Il Secolo d’Italia, d’une presse très diversifiée, de l’hebdo grand public Il Borghese aux revues théoriques, de son mouvement de jeunesse (Avanguardia Nazionale), de relais à l’Université comme dans la haute aristocratie (tel le marquis Pignatelli, prince de Cerchiara) et d’un puissant syndicat, la CISNAL.
C’est ce glorieux passé que fait revivre, en suivant l’ordre chronologique, le journaliste Massimo Magliaro, ancien rédacteur en chef d’Il Secolo, dans un livre tout récemment paru, depuis la naissance du précurseur Fronte dell’Italiano en septembre 1946, suivie en novembre par la fondation du Mouvement italien d’Unité sociale par Giorgio Almirante et quelques amis, rescapés de la République sociale italienne.
Vite rejointe par des éléments aussi différents que le Parti national italien, l’Union syndicale des cheminots italiens, les Groupes nationalistes lombards, l’Organisation pour le travail aux chômeurs associés, etc., cette structure fut la matrice du MSI, créé le 26 décembre 1946.
Rançon de sa popularité, le nouveau parti connaît rapidement ses « années de plomb ». En mars 1947 à Milan, le directeur du Meridiano d’Italia est assassiné par des terroristes communistes, qui dévasteront les bureaux du journal quelques mois plus tard. A Milan encore, à Bari, à Florence, à Rome et autres lieux, les sièges du MSI sont pris d’assaut, ses meetings attaqués. En 1953, alors que le dictateur communiste yougoslave Josip Broz, dit Tito, exige la restitution de Trieste et que les nationalistes italiens refusent ce Diktat, ils sont chargés à plusieurs reprises par la police militaire britannique qui, assurant l’ordre pour le compte de l’ONU, tire à balles réelles, faisant en tout six morts et plus de 120 blessés.
Malgré ces bains de sang, les militants résistent et leurs chefs, Giorgio Almirante, Augusto De Marsanich et Pino Romualdi en tête, persévèrent dans le quadrillage du territoire et l’opposition résolue au « système ». Tant d’efforts et de sacrifices seront couronnés de succès : en 1993, quarante ans après l’hécatombe de Trieste –enfin revenue en novembre 1954 à l’Italie, son arrière-pays ou Istrie étant dévolu à la Yougoslavie –, le MSI comptera 8451 sections réparties dans toute la péninsule et 202.000 adhérents à jour de cotisation.
Ce seront ses derniers jours de gloire. En 1988 s’est éteint Giorgio Almirante, « l’archi-Italien » que certains se souviennent d’avoir aperçu aux BBR frontistes, et son dauphin Gianfranco Fini lui a succédé.
Mais, battu de très peu en 1993 à la mairie de Rome, Fini se persuade que cet échec relatif est dû à son attachement au Duce. Dès lors, il n’a de cesse de rejoindre l’Establishment. Il en découlera le sabordage du parti qui deviendra, le 22 janvier 1994, l’Alliance nationale, afin d’intégrer plus aisément la coalition menée par Silvio Berlusconi qui fait de l’ancien protégé d’Almirante son ministre des Affaires étrangères, vice-président du Conseil.
Parvenu en 2008 au fauteuil de président de la Chambre des députés, Fini devra l’abandonner cinq ans plus tard, ayant été sèchement battu aux législatives en dépit – ou à cause – de ses positions en rupture totale avec le programme du MSI. Celui qui proclamait vingt ans plus tôt son admiration pour le Ventunnio fasciste et qualifiait Mussolini de « plus grand homme d’Etat du XXe siècle […] vaincu par les armes mais non pas par l’histoire », s’est en effet converti au libéralisme, à l’atlantisme, à l’européisme, à l’assouplissement des règles d’accueil des immigrés et même à la dépénalisation du haschich !
Entre-temps, comme la nature a horreur du vide, la Ligue du Nord puis le Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo auront prospéré sur les ruines du MSI – qui, maintenu par des fidèles, n’est toutefois plus qu’un groupuscule. « Alors que partout en Europe les peuples se réveillent et que des mouvements nationaux se développent, paradoxalement, l’Italie est l’un des rares pays où la droite nationale est privée d’une véritable représentativité… A force de déraciner l’arbre, celui-ci ne donne plus de fruits », conclut tristement Massimo Magliaro qui estime que « ce qui s’est passé en Italie doit être lu, étudié et compris par tous les militants nationalistes d’Europe ». Difficile de lui donner tort.
Massimo Magliaro, Le MSI, Cahiers d’histoire du nationalisme, Editions Synthèse Nationale, n°11, 25/02/2017.
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samedi, 25 mars 2017
Samedi 8 avril : Jean-Marie Le Pen à Lyon
16:25 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
SORTIE EN DÉBUT DE SEMAINE PROCHAINE DU N°45 (PRINTEMPS 2017) DE LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE
Sommaire
N°45 Printemps 2017
P 2 : Editorial Roland Hélie
P 7 : La démocratie manipulée Patrick Parment
P 12 : Macron, à éliminer sans état d’âme P. Parment
P 15 : Fillon, une carrière en dent de scie P. Parment
P 22 : Voter Marine Le Pen ? Pierre Vial
P 27 : Trump Un homme imprévisible Patrick Parment
P 41 : Entretien Europe Pacifique Fernando Saiech
P 47 : Comprendre le populisme Bernard Plouvier
P 51 : Éoliennes Un scandale d’État Alban d’Arguin
P 55 : Les pages de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
P 58 : Affaire Weidmann Aristide Leucate
P 61 : Entretien sur Joseph Darnand Francis Bergeron
P 64 : Hommage à Michel Déon Patrick Parment
P 69 : Les livres au crible Georges Feltin-Tracol
P 95 : Actualité de l’association Synthèse nationale
Les chroniques et les articles de Jean-Claude Rolinat, Pieter Kerstens, Daniel Cologne, Arnaud Raffard de Brienne, Charles-Henri d’Elloy...
102 pages, 12 €
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16:15 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Gaston Couté : un poète qui n’a pas si mal tourné que ça !
« Mises en musique, ses chansons ont fait l’objet de plus d’une centaine d’enregistrements dont certains très récents et des "diseurs" et chanteurs continuent de monter des spectacles sur ses textes »
Entretien avec Alain Renault, auteur de Gaston Couté – Compléments d’enquête (éditions Dualpha). Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).
Gaston Couté est-il actuel ?
Le poète Gaston Couté, auteur de La chanson d’un gâs qu’a mal tourné, mort en 1911 à 31 ans, n’est jamais tombé dans l’oubli et n’a pas manqué d’être apprécié jusqu’à nos jours. Mises en musique, ses chansons ont fait l’objet de plus d’une centaine d’enregistrements dont certains très récents et des « diseurs » et chanteurs continuent de monter des spectacles sur ses textes. Il reste donc très vivant même si un Musée lui est consacré à Meung-sur-Loire… Dans cette ville des « journées Gaston Couté » se tiennent chaque année en septembre avec de nouveaux artistes et un public toujours intéressé.
Mais a-t-il fait l’objet d’études ?
D’abord ses principaux textes sont régulièrement republiés en de nombreuses anthologies. Au moins deux biographies et une étude universitaire lui ont été consacrées et plusieurs sites internet poursuivent la tâche. Il y a quelques décennies, une édition en cinq volumes avait vocation à offrir ses « œuvres complètes », travail sans fin…
Qu’apporte donc votre ouvrage ?
Comme son titre l’indique, il offre des « compléments ». Il n’a pas vocation à reprendre ce qui a déjà été fait, ni à initier le néophyte. Il s’adresse à ceux qui ont déjà une connaissance au moins élémentaire des œuvres et de la vie de Gaston Couté.
On découvre ou redécouvre régulièrement de nouveaux poèmes. Mon ouvrage comporte ainsi certains de ses textes perdus et inédits dont on ne connaissait que le titre et d’autres parfaitement inconnus jusqu’à ce jour. S’y ajoutent des textes retrouvés pour avoir déjà été publiés dans des revues de son époque, mais qui avaient échappé aux recensions et éditions ultérieures.
Sa biographie est complétée par quelques épisodes pittoresques de son existence négligés ou erronés dans des ouvrages déjà parus, et des portraits de ses interprètes dans les années 20, époque où est popularisé son plus célèbre morceau, Va danser, même s’il n’est pas le plus représentatif de son œuvre. On trouvera aussi un prolongement à notre précédente discographie et quelques autres éléments autour du souvenir de Couté.
Gaston Couté – Compléments d’enquête d’Alain Renault, 160 pages, 15 euros, éditions Dualpha, collection « Patrimoine du spectacle », dirigée par Philippe Randa
Source EuroLibertés
16:11 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 24 mars 2017
NOUN, LE NOUVEAU CD DE JEAN-PAX MEFRET POUR LES CHRÉTIENS D'ORIENT : MAGNIFIQUE ET ÉMOUVANT...
Le nouveau CD de Jean-Pax vient de sortir : un événement à ne surtout pas manquer....
De retour en studio d'enregistrement, Jean-Pax chante NOUN pour les oubliés de la communauté internationale, ses frères chrétiens d’Orient. LA FORCE, son second titre, est un hommage au Christ. Puis un texte lu, où l’on retrouve son timbre si particulier et ses talents de conteur, nous rappelle qu'en cette période de Pâques, au son des clochers de nos églises répondent encore les cloches des églises d'Orient.
Le commander à l'éditeur cliquez ici
16:31 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : Amiens, samedi 25 mars, Thomas Joly reçoit Jean-Marie Le Pen
15:55 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 8 avril : Georges Feltin-Tracol en conférence à Redon (35), invité par le GUD Bretagne
15:49 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
ANORMAUX ? FOUS ? DESEQUILIBRES ?…MAIS BARBUS !
Pieter Kerstens
Ceux qui gouvernent les pays d’Europe et les médias à leurs ordres tentent depuis des années de nous convaincre que les émules de Kaled Kelkal, de Mohammed Merah ou Medhi Nemmouche n’ont pas tout leur esprit et seraient des « dérangés mentaux ». Ceci évidemment pour esquiver l’origine des problèmes et réfuter ce que tout le monde a bien compris depuis belle lurette.
Ces erreurs de diagnostic de la part des ministres et responsables de la sécurité de nos concitoyens ont conduit à des centaines de morts et des milliers de blessés, victimes d’agressions et d’attentats barbares ; responsables qui se sont réfugiés derrière la société citoyenne, le « Padamalgam », le « Vivre ensemble » et le « Cépalislam ».
Déjà dans un précédent article du 3/10/2014, intitulé « Djihadistes calibre 2014, version brigadistes 1936 », analysant les conséquences des révolutions de « jasmin » et l’intervention européenne en Irak et en Syrie, je concluais de la manière suivante :
« Maintenant, il est légitime de s’inquiéter en conséquence de ce qui pourrait se produire à l’avenir dans nos banlieues. Ces 751 Zones Urbaines Sensibles et ces 64 Zones de Sécurité Prioritaires, en France, où des dizaines de milliards d’euros ont été déversés depuis 20 ans, au nom de la « Politique de la Ville » ou du « Vivre Ensemble » par des ministres imbéciles qui, de Bernard Tapie à Najat Vallaud-Belkacem, pensaient acheter la paix sociale dans les quartiers…Mais qu’en sera-t-il, lorsque quelques « têtes brûlées » décideront d’imiter Merah ou Nemmouche, pour la plus grande gloire d’Allah ?
Quand on n’est pas capable chez nous, de maintenir l’ordre dans les quartiers, on ne va pas là-bas, bombarder les barbus, chez eux !
Et pour ceux (ou celles) qui croient encore aux étrennes apportées par Saint-Nicolas ou par le Père Noël, voici un message de paix, d’amour et de tolérance en provenance directe des islamistes :
« La meilleure chose que vous puissiez faire est de vous efforcer de tuer tout infidèle, qu’il soit Français, Américain ou d’un de leurs pays alliés », a déclaré Abou Mohamed al-Adnani, dans un message audio, diffusé le lundi 22 septembre 2014.
« Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif, ou de munitions, alors isolez l’Américain infidèle, le Français infidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Ecrasez-lui la tête à coup de pierre, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le » poursuit-il.
C’est pourquoi et dès aujourd’hui, vous regarderez 3 fois avant de traverser la rue ! »
Depuis, les évènements se sont enchaînés : tuerie de « Charlie hebdo », fusillades du vendredi « noir » 13 novembre 2015 à Paris, attentats à Bruxelles en mars 2016, carnage à Nice, tuerie avec un camion à Berlin, etc. jusqu’à ces derniers jours avec l’agression à Orly, ensuite à Londres et hier à Anvers où là aussi, un « ivrogne illuminé » a essayé d’écraser des piétons avec sa voiture.
Les faits sont incontestables et cela fait des années que nos politicards s’obstinent à ignorer une évidence qui crève les yeux :
Tous les immigrés ne sont pas musulmans.
Tous les musulmans ne sont pas des terroristes.
Mais tous les terroristes sont musulmans.
Ces attaques répétitives sont commises par des fanatiques religieux au nom d’Allah le Tout Puissant et Très Miséricordieux. Ces guerriers du Djihad doivent être éliminés par tous les moyens et il serait opportun que les responsables politiques et ceux en charge de la Loi et l’Ordre prennent des mesures radicales pour faire face à ce constat irréfutable : l’Islam est incompatible avec notre civilisation européenne, comme en témoigne l’Histoire tout au long des siècles !
13:46 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
11:02 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Non ars, sed fex !
Aristide Leucate
Un robuste menu que celui proposé par le mensuel de « la joie de vivre », La Décroissance, en ce mois de mars quasi finissant. La « une » titre sobrement « L’art libéral », accompagné d’un peintre à tête de mort ayant dessiné le symbole € de la monnaie unique européenne. L’art libéral serait-il donc synonyme d’art létal ? Et, en même temps, d’art vénal ? Tout est dit, ou presque dans cette couverture accrocheuse qui donne envie d’aller voir ce qui s’y trouve à l’intérieur.
L’on n’est pas déçu puisque y est présenté, sous forme d’entretien avec leurs deux auteurs, Alain Troyas et Valérie Arrault, leur dernier essai, intitulé Du narcissisme de l’art contemporain (L’Échappée, 2017). « Dans une perspective freudo-marxiste, les deux auteurs expliquent comment le capitalisme postmoderne a érigé le vide, le banal, l’absurde, le déchet, le scatologique, le pornographique et le morbide en valeurs artistiques de notre société. »
Troyas et Arrault, respectivement maître de conférences en philosophie à l’université de Montpellier et professeur d’art plastique dans cette même université – dans une ville où sévit déjà un certain Jean-Claude Michéa –, n’y vont pas par quatre chemins quand ils affirment que « le goût actuel pour la merde surgit au moment historique d’une civilisation qui semble en voie de décomposition ». Et de poursuivre, en expliquant de manière plutôt convaincante, qu’« avant l’ère du libéralisme libertaire, il n’y eut aucun désastre écologique de l’ampleur actuelle, et, par conséquent, aucune raison d’élever le déchet au rang d’œuvre d’art ».
Jadis, sous des régimes à tendance totalitaire, l’on parlait « d’art dégénéré ». À bien regarder l’art contemporain actuel, l’on serait volontiers tenté d’user d’un champ lexical analogue, n’aurait été la charge polémique d’un syntagme idéologiquement connoté. Et pourtant, telle serait la définition de ce pseudo-art sublimant le laid, l’ignoble, l’étron et l’obscène qui évolue au-deçà de tout genre d’appartenance si ce n’est au néant sidéral du matérialisme le plus nihiliste. Car, c’est précisément de cela qu’il s’agit : à quoi peut donc bien se rattacher une expression présentée comme artistique, là où elle témoigne, avec constance, de son intention délibérée de rompre avec un passé glorieux et souvent lointain qui, avec le temps, avait fini par la dompter en lui fournissant un corpus canonique de règles et principes techniques et esthétiques ?
Dans son pamphlet, L’Imposture de l’Art contemporain, une utopie financière (Éditions Eyrolles, 2016), Aude de Kerros a bien montré ce schisme par lequel « l’artiste » autoproclamé s’émancipe de toute forme préexistante, moins pour en créer de nouvelles que pour renverser l’ordre et les représentations du monde ancien au nom d’une absolutisation de la liberté artistique. Le « néo-artiste », cet imposteur des temps modernes, « se fonde, souligne Aude de Kerros, sur la célèbre formule de Marcel Duchamp : ‘‘Est de l’art ce que l’artiste déclare tel’’ ».
Alain Troyas et Valérie Arrault vont encore plus loin dans leur radio-encéphalographie de l’art contemporain. D’abord, ils notent que « les valeurs psychologiques archaïques, c’est-à-dire, l’irrationnel, la permissivité, le laisser-faire, la jouissance-reine, la haine des limites sont partout et simultanément diffusées. Le but est de réduire tout individu à l’état infantile, âge connu de tous où rien n’est interdit. […] Dans l’art contemporain, précisent nos deux essayistes, l’effet de cet infantilisme se voit clairement par la prolifération des gribouillis, des absurdités, de l’exhibitionnisme, du sadisme, etc. – autrement dit tout ce qui est regardé avec condescendance chez l’enfant ».
On le voit, le diagnostic est à la fois féroce, jubilatoire, et sans appel. La régression infantile décrite par les deux chercheurs rejoint d’une certaine façon, le narcissisme pathologique que Christopher Lasch imputait à l’impossibilité d’advenir psycho-socialement à l’âge adulte. D’ailleurs, Troyas et Arrault ne s’y trompent guère lorsqu’ils convoquent la psychiatrie dans leur dissection de l’art contemporain. Ainsi, avouent-ils, « la mélancolie, les comportements maniaques, obsessionnels, l’hystérie, la schizophrénie, le sadomasochisme, la coprophilie, l’exhibitionnisme, la paranoïa, la confusion mentale sont autant de catégories psychiatriques qui nous ont aidé à dresser le tableau clinique de l’art contemporain ».
En d’autres termes, les épigones de Jeff Koons et ses ballons gonflables kitch dans les galeries du château de Versailles, d’Anish Kapoor et son « vagin de la reine » dans les jardins d’icelui ou de Paul McCarthy et son « plug anal » Place Vendôme, sont bons pour la camisole de force et l’internement d’office.
Il ressort de cet entretien, d’une part, que nos deux essayistes ne seront nullement les prochains invités de Laurent Ruquier (et il y a fort à parier que peu leur chaut), d’autre part et plus sérieusement, que leur critique radicale de l’art contemporain s’inscrit dans une perspective écologique, non moins radicale, Jacques Ellul en tête. On comprend alors que l’art contemporain illustre le dégout foncier de l’homme pour lui-même, une dilection suprême pour l’autodestruction.
D’évidence, l’art contemporain apparaît comme une des multiples métastases du capitalisme marchand. Il participe de sa logique froide et implacable d’accumulation infinie et d’arraisonnement du monde. En cela, il est d’une essence totalitaire analogue, la preuve étant que l’on peine désormais à dissocier l’urinoir de Duchamp précité de n’importe quels gogues de stations autoroutières.
Addenda :
« ‘‘L’art contemporain reste un investissement particulièrement performant sur le long terme’’, estime le rapport d’Artprice. Le secteur a assuré un rendement annuel de 4,9 % depuis 2000 dans un marché mondial où le nombre d’œuvres vendues a quadruplé. Un rendement qui grimpe à 9 % si le prix d’achat est supérieur à 20 000 dollars (17 800 euros). L’art contemporain qui représente 12 % des recettes mondiales des ventes aux enchères d’art (contre 9 % pour l’exercice précédent) reste ‘‘la locomotive du marché de l’art’’, conclut Thierry Erhmann [PDG d’Artprice] » (La Croix, 2 octobre 2016).
Chronique sur Radio Libertés du 23 mars 2017
Source EuroLibertés cliquez ici
09:32 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Qui veut la peau de Fillon ?
Y aurait-il deux campagnes électorales ? Celle de candidats et de leur programme d’un côté, celle qui consiste à faire la peau du candidat François Fillon, de l’autre, et la seule qui intéresse vraiment les médias ? Un gros dossier a semble-il été constitué par un homme ou une équipe, chargé d’entacher la réputation du candidat Fillon. Le dernier coup en date, sacrifier un ministre, Bruno Leroux, sur l’autel de la moralité publique, au motif qu’il a fait turbiner ses filles de 15 et 16 ans comme attachées parlementaires. Le ministre démissionne, à Fillon d’en faire autant s’empresse de titrer la « bonne » presse.
Si après ça, vous n’êtes pas persuadé qu’une énorme et peu démocratique machination a été montée contre Fillon, il est temps pour vous d’aller à la pêche.
Un lobby, quel qu’il soit, ne veut pas de François Fillon parce qu’il a toutes les chances de battre Marine Le Pen au second tour. Ce même lobby qui a fabriqué l’ectoplasmique Emmanuel Macron et mis les médias et autres instituts de sonsages à son service. Un Macron qui est une valve de sécurité d’un ex-parti socialiste en déroute et largement décrédibilisé dans l’opinion. Raison pour laquelle tant de socialistes se précipitent dans cette brèche afin de sauver leur peau d’élu et se refaire une virginité.
Et vous pensez que les Français sont dupes ? Macron n’est rien, n’a ni passé ni avenir, ni programme si ce n’est celui de ce capitalisme en place qui veut que rien ne bouge pour continuer de bénéficier des bienfaits de cette mondialisation qui engraisse les uns au détriment de l'immense majorité des autres. D’autres sondages ne racontent pas la même histoire. Le match se joue toujours entre Fillon et Marine Le Pen. Les Français choisiront… par élimination comme d’habitude. De toute manière, comme le dit Sarko, dans six mois, tout le monde est dans la rue.
Courage Fillon !
09:31 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La démocratie comme conflit
Philosophe belge qui enseigne à l’université londonienne de Westminster, Chantal Mouffe vient de publier un essai magistral, indéniable pavé lancé dans la mare du conformisme idéologique ambiant. L’illusion du consensus (Albin Michel, 2016, 197 p., 17,50 €) est la traduction française d’un ouvrage rédigé en 2005 !
Chantal Mouffe entend dénoncer la conception dominante de la démocratie, à savoir l’avènement d’une unanimité formelle. « Les conflits partisans sont choses du passé, écrit-elle en introduction; on peut à présent atteindre un consensus à travers le dialogue. La mondialisation et l’universalisation de la démocratie libérale donnent tout lieu de croire en un futur cosmopolitique qui apportera paix et prospérité et permettra de faire respecter les droits de l’homme partout dans le monde (pp. 7 – 8). » Cette croyance accentue en réalité la défiance démocratique.
En lectrice avisée de Carl Schmitt, elle déplore la réduction du politique par l’économique, la morale et l’éthique. Démocrate radicale et inspiratrice du mouvement espagnol Podemos, Chantal Mouffe encourage l’apparition d’un populisme de gauche. Elle entend ainsi « reconnaître l’impossibilité d’éradiquer la dimension conflictuelle de la vie sociale, loin de saper le projet démocratique, permet précisément de relever les défis auxquels la politique démocratique est aujourd’hui confrontée (p. 11) ». Elle s’attaque par conséquent aux thèses sociales-démocrates réformistes d’Ulrich Beck et d’Anthony Giddens avant d’affirmer que « tout ordre est politique et fondé sur une certaine forme d’exclusion (p. 31) ».
Le quatrième et dernier chapitre concerne les relations internationales. Réservée à l’égard des théories cosmopolitiques pour lesquelles « tout est subordonné au domaine économique et à la souveraineté du marché (p. 137) », Chantal Mouffe qui démonte avec brio les analyses post-gauchistes sur la « multitude » de Michael Hardt et d’Antonio Negri, préfère en bonne schmittienne de gauche favoriser « un véritable multilatéralisme [qui] exige l’existence d’une pluralité de centres de décision et une certaine forme d’équilibre – même si elle n’est que relative – entre les différentes puissances (pp. 174 – 175) ». Une rupture flagrante et appréciable dans le consensus mortifère actuel !
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 25, diffusée sur Radio-Libertés, le 17 mars 2017.
09:10 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi 23 mars : Catherine Rouvier invitée de l'émission Synthèse sur Radio Libertés
Ecouter Radio Libertés cliquez ici
Les émissions Synthèse cliquez là
Rediffusions : ce vendredi 9 h/10 h et 14 h/15 h
01:24 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ils ont osé demander 6 mois de prison avec sursis et 21.000 euros contre Pierre Cassen
Christine Tasin Riposte laïque cliquez ici
Ce fut un procès, une fois de plus, surréaliste, celui qui s’est déroulé hier au Palais de Justice de Paris.
Suite à un signalement de la Stasi française (traduisez la Dilcra) deux articles de Maxime Lépante publiés sur Riposte laïque en juillet dernier, après la boucherie de Nice et une attaque à la mâchette en Allemagne, étaient dans l’oeil de Moscou. Maxime Lépante n’ayant pu être identifié, c’était le directeur de publication qui devait répondre de ces textes.
Or le site RL étant géré par une association suisse, Riposte laïque suisse, et son directeur de publication au moment des faits étant américain, il avait paru aux policiers et juges chargés de l’enquête préalable qu’il était plus simple et plus sûr de convoquer Pierre Cassen, fondateur du site accusé d’être le « vrai » directeur de publication, pour en faire une victime expiatoire, tant tous les Tubiana, Jakubowicz-Goldman et Sopo de France et de Navarre réclamaient du sang, le sang d’un islamophobe, pour se laver du traumatisme généré par Maxime Lépante.
Chez ces gens-là, ni Nice, ni l’attaque au couteau en Allemagne ne suscite de traumatisme ni d’envie de se venger.
Chez ces gens-là, on souffre d’une maladie orpheline, on ne ressent de compassion que pour l’islam et les musulmans.
Ce fut un procès haut en couleurs, un combat homérique, une bataille qui dura près de 5 heures… Entrés au tribunal à 13 heures, nous en sortîmes à 21. Ouf !
Les bons ? Notre avocat, maître Pichon qui, à son habitude, démontra avec brio les vices de procédure, les abus de procédure, le vide et le ridicule des arguments des Ligues de Vertu ; Pierre, qui, serein, avec fermeté et courtoisie, répondit à toutes les questions, expliquant, démontrant l’absurdité de l’accusation.
Les méchants ? Le Procureur, une caricature ambulante qui a passé son temps à se ronger les ongles (doit pas être bien heureuse de ce qu’elle fait, cette femme) et les représentants des associations anti-racistes, au nombre de… 6 (à tout seigneur tout honneur, cher Pierre, les charognards veulent faire la peau aux lanceurs d’alerte sur l’islam et ils ne pouvaient pas manquer l’occasion !). Précisons que ces dernières s’étaient signalées au dernier moment.
Au centre, les juges, avec le Président, qui a mené avec patience, courtoisie et intelligence le questionnement et les débats. On ne sait pas de quel bord est Fabienne Siredey-Garnier, on ne sait pas si, au final, elle votera pour ou contre la relaxe de Pierre, mais il faut saluer son professionnalisme et son (au moins apparente) objectivité. Elle avait dû travailler des heures à préparer ce procès et cela se voyait (contrairement à l’ignoble avocate de la Licra qui a avoué arriver pour remplacer une collègue et ne pas connaître le dit dossier…). Au centre encore, une salle remplie par les nôtres, venus soutenir Pierre et voir de leurs yeux l’effarant fonctionnement de la justice française, à l’heure même où un attentat musulman se déroulait à Londres… Les nôtres frémissaient, j’entendais des exclamations chuchotées en écoutant les basses attaques des méchants, j’en ai vu les larmes aux yeux plusieurs fois quand Pierre parlait et notamment lors de sa fabuleuse prise de parole finale.
Après une querelle de juristes sur ce qui, selon Frédéric Pichon, rendait ce procès nul et non avenu, la sortie des juges pour délibérer et leur retour, avec l’annonce que les problèmes juridiques seraient examinés avec le reste, la bataille pouvait commencer.
Pierre raconta la saga de RL, sa fondation, son évolution, le travail considérable que l’association qui ne cessait de grandir, demandait, son développement avec la partie édition et sa lassitude de porter sur ses seules épaules la gestion du site, les éditions, leur gestion administrative… et son soulagement devant, en 2012, la proposition d’amis suisses, de prendre le relais.
Ce furent ensuite des arguties, l’étude des pièces comptables et administratives produites (le dossier était si dense que Frédéric Pichon, débordé, avait même oublié d’apporter le compte-rendu de la création de RL Suisse )… Certes c’est bien RL Suisse qui paie chaque mois pour la maintenance du site, pièces à l’appui, mais Pierre, comme une vingtaine de contributeurs, a accès libre au site pour y proposer des articles ou y travailler sur les titres ou illustrations, mais quand c’est le fondateur de RL c’est que, forcément, il est le big boss. Impossible a priori de faire comprendre aux avocats, au procureur et même à la Présidente du Tribunal que lorsque l’on a une adresse courriel orange, on a droit à 5 autres adresses gratuites et que Pierre, ayant ouvert la première adresse du site, l’avait laissée à ses successeurs, pour ne pas dérouter les lecteurs et n’avait jamais rien payé pour elle… Bref, beaucoup de bruit pour pas grand-chose…
Les charognards étaient 4 présents, et l’un d’entre eux ne représentait pas moins de 4 associations à lui tout seul (Mrap, SOS racisme, J’accuse, UEJF) ! Facile pour les crapauds de se faire aussi gros qu’un boeuf… Il y a avait en sus une représentante de la LICRA et un de la LDH, un bébé Tubiana avec 100 kilos de moins.
L’un des 4 avocats présents écrasé (de honte ?) dans les travées des avocats n’a pas pris la parole… Etait-elle représentée par son collègue du Mrap ? L’histoire ne le dit pas.
L’auguste représentant de J’accuse, Maître Lilti, qui remplaçait l’avocat du Mrap Lagarde a commencé avec un beau lapsus… voulu à mon sens. Au lieu de parler de Riposte laïque il a parlé de Egalité et Réconciliation (le site d’Alain Soral) établissant ainsi de façon particulièrement pernicieuse un parallèle entre Pierre et Soral. Les spectateurs étaient scandalisés, mais trop bien élevés pour lui ficher le poing dans la gueule qu’il méritait. Le reste de son intervention fut du même tabac, un vide sidéral montrant, en sus, qu’il n’avait pas vraiment travaillé le dossier (n’est pas Fabienne Siredey-Garnier qui veut), mélangeant tout et toutes les pièces du dossier. Bref une bouillie incompréhensible et inaudible… sauf quand il a craché sa valda. Selon lui, Pierre lutterait pour une France blanche et d’origine chrétienne et n’assumerait pas cette conviction. Peu importe si dans les textes incriminés il n’était nullement question de couleur de peau ni de christianisme, peu importe si, par ailleurs vouloir une France blanche et d’origine chrétienne n’est pas un délit mais une opinion à débattre, pour lui c’est le repoussoir absolu. Il était venu faire sa propagande, qui rejoint celle de Marwann Muhammad, aspirer à une France très colorée et musulmane, avec des propos de fou furieux, accusant Pierre de vouloir déplacer une population et donc faire un crime contre l’humanité. Les yeux hors de la tête, il a même parlé de la « folie violente » du fondateur de Riposte laïque… Homérique, vous dis-je, avec toute la démesure que les Dieux grecs prêtent à ceux qu’ils veulent déconsidérer. Mais finalement, il ne demanda que 1 euro de dommages et intérêts pour chaque association, et qu’on retire les deux articles sacrilèges.
Son successeur à la barre était la représentante de la Licra, elle mérite un traitement à part, traitement que je lui réserve dans un prochain article. Mais elle fit monter la barre, demandant de passer à la caisse pour trois raisons différentes, ce qui se chiffrait quand même à 5.000 euros, si j’ai bien entendu et compris, les différents avocats des parties civiles ne prenant pas la peine de parler au micro…
Ensuite Bébé Tubiana, qui paraissait en vouloir beaucoup à Pierre, qui avait refusé de répondre à quatre de ses questions, qu’il avait jugées hors sujet. Fort au fait de l’islam apparemment, puisqu’il parla de la « takkiya » de Pierre, il était lui aussi inspiré apparemment par Ubris, la démesure, aidée par Eris, la déesse de la discorde. Ce ne furent qu’épithètes hyperboliques, qualificatifs qui, en d’autres lieux, auraient pu l’amener à une plainte pour diffamation de Pierre ou injures. Mouvance haineuse, lâcheté, pensée haineuse et détestable, crime contre l’humanité (il est allé un peu plus loin que son compère du Mrap, parlant carrément de déportation… dont rêverait Pierre), parallèle avec Dreyfus et l’antisémitisme de l’époque, perversion de la laïcité... tout y est passé. Et hop 14.000 euros demandés, pour fermer définitivement la bouche au supposé responsable de RL ! Il assuma, en demandant de telles sommes, que c’était nécessaire pour nous faire taire. Les juges se laisseront-ils convaincre par de simples anathèmes montrant que c’est Pierre et son combat anti-islam qui dérange Bébé Tubiana, et non les deux textes présentés ?
Le Procureur prit la suite avec enthousiasme, elle aussi apparemment n’avait pas beaucoup travaillé son dossier auquel elle n’avait pas compris grand-chose, mélangeant tout. Mais cela ne semblait pas la déranger… Elle avait une intime conviction, Pierre Cassen ne pouvait être que le dirigeant de RL puisque c’est son bébé. Ça c’est de l’argumentation, ma cocotte. Elle dit quand même le fond de sa pensée, il faut empêcher les Pierre Cassen de France et de Navarre de dire du mal de l’islam parce que, (on le voit bien dans tous les faits divers quotidiens), à cause d’eux chacun aurait envie de massacrer et d’égorger son voisin de palier musulman. Fallait être gonflé pour porter ce genre d’accusation le jour de l’attentat de Londres mais passons. Et, pour justifier ce qu’elle allait demander, elle expliqua qu’il fallait nous donner un dernier avertissement ! Et quel avertissement : 6 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende requis… Ben voyons, où il y a de la gêne il n’ y a pas de plaisir.
Le discours de Frédéric Pichon fut excellentissime. Il dénonça avec virulence la connivence du parquet des associations qui, écoutez bien, se sont présentées, toutes, au dernier moment, le matin même de l’audience, pour se porter partie civile, sans connaître le dossier, quand pas une association musulmane ne s’est portée partie civile… (Ah la jouissance de la curée que l’on flaire…). Il démontra que Pierre assume toujours ses actes et rappela que Pierre et moi étions considérés comme des ennemis à abattre pour les terroristes. Il dénonça le scandale des poursuites judiciaires que nous subissons. En pleine période d’attentats islamiques, ce sont des Français pacifiques comme nous qui se retrouvent au tribunal ! On veut nous faire taire car nous sommes les plus en vue de ceux qui dénoncent les méfaits de l’islam. Il se fit un plaisir ensuite de montrer au tribunal ses incohérences qui a condamné Alain Jean-Mairet comme responsable du site RL et voudrait à présent condamner Pierre pour la même responsabilité. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Qui est condamné ? Qui est responsable ? Et il termina en reprenant les éléments factuels prouvant l’innocence de Pierre dans le dossier.
Pierre, enfin, comme c’est la coutume, eut licence de prendre librement la parole, et ce fut un feu d’artifice.
Contre Procureur et charognards incapables de comprendre la marche du temps et l’évolution des personnes et des sites, considérant que lorsque l’on est président un jour, on est président toujours.
Aux procureur et aux charognards qui, il y a 5 ans l’avaient condamné ainsi que Pascal Hilout et qui avaient prononcé les mêmes mots, les mêmes accusations… il a rappelé que, depuis, il y a eu Charlie Hebdo, le Bataclan, Nice, Hervé Cornara, le prêtre décapité, les policiers de Magnanville… Il a rappelé les récentes enquêtes de l’Institut Montaigne et du CNRS montrant le très inquiétant pourcentage de musulmans qui mettent la charia avant les lois de la République.
Il les a clairement, avec des mots forts, accusés de vouloir faire taire les lanceurs d’alerte et leur a donné une claque magistrale en évoquant deux affaires emblématiques. Vous parlez d’antisémitisme ? On ne vous a pas entendus quand, en 2015, à Vaulx-en-Velin, un adjoint socialiste avait reproché à l’un de ses collègues de travailler avec « un enculé de juif ». Terrorisme et liberté d’expression ? Quand, il y a quelques années, un imam intégriste avait tenu des propos antisémites, la LDH s’était opposée à son expulsion au nom de la liberté d’expression…
Il a rappelé que deux des associations présentes étaient subventionnées par Soros et a ciblé leur lâcheté à tous, leur proposant un débat public et dénonçant les lois liberticides qui sclérosent toute une société. Il a également rendu hommage au discours sur la liberté d’expression de Malika Sorel.
Enfin, il a terminé par un magnifique couplet sur son indignation. Comment un procureur peut-il requérir de la prison contre un Pierre Cassen qui n’a jamais usé de violence, qui n’a jamais agressé qui que ce soit ? Quelle disproportion, INFAMANTE et inacceptable… Ainsi, après Zemmour, Ménard, Rioufol, Bensoussan il était traîné au tribunal, sali.
Une dernière pique à l’égard du Parquet indigne d’avoir fait appel après la relaxe de Bensoussan et, dans un élan grandiose, avec toute l’indignation et la révolte dont Pierre est capable, il leur a parlé de l’Aveu, et a ajouté cette condamnation sans équivoque au camp des anti-France : beaucoup d’entre vous auraient fait ce sale boulot avec délectation.
Un silence de plomb a accueilli ses dernières paroles, charognards et procureur, scotchés à leur siège sous l’outrage ; pendant que l’on entendait un silencieux chant d’allégresse monter des ventres de nos partisans, éblouis, émus et pressés de pouvoir témoigner à Pierre leur reconnaissance de leur avoir fait vivre ce grand moment.
Réponse du tribunal le 3 mai…
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jeudi, 23 mars 2017
Jusqu'où peut conduire le déni de réalité...
09:28 Publié dans Débat sur l'identité | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 22 mars 2017
Un grand entretien entre Carl Lang, Président du Parti de la France, et Pierre Cassen, Président de Riposte laïque
Entretien de Carl Lang avec Pierre Cassen de Riposte Laïque. Si le président du Parti de la France ne se présente pas à cette élection, ça ne signifie pas qu’il n’en pense rien…
Riposte Laïque : Comment le président du Parti de la France juge-t-il l’élection présidentielle française, ses multiples rebondissements, à six semaines du premier tour ?
Carl Lang : En premier lieu, je tiens à vous remercier de me permettre d’exprimer mon point de vue dans vos colonnes et à vous apporter mon soutien pour votre engagement persévérant et courageux de résistance à l’islamisation de la France.
Concernant cette campagne présidentielle un peu folle, elle est la résultante de plusieurs surprises. Tout d’abord, à droite, le schéma initial et programmé par la nomenklatura médiatique appuyée par les instituts de sondages était la candidature d’Alain Juppé. Il se trouve que malgré une participation active d’une partie de la gauche en faveur d’Alain Juppé, les électeurs de la primaire de la droite et du centre ont déjoué tous les pronostics et assuré la victoire surprise de François Fillon. Voilà ce qui peut se passer lorsqu’on laisse la parole au peuple : il arrive que le pays réel se rebelle contre la caste médiatique et le pays virtuel. Ce résultat fut une très mauvaise surprise pour les maîtres et gourous de la république « d’en haut », celle qui méprise et déteste la France « d’en bas ». Juppé était en effet, au centre droit de l’échiquier, l’homme choisi par les réseaux mondialistes.
A gauche, la surprise est venue de la non candidature à sa réélection de François Hollande qui a ainsi laissé une partie de la gauche gouvernementale en état de choc. Par ailleurs, malgré sa morgue habituelle et son ambition frénétique, le calamiteux bilan gouvernemental n’a pas permis à l’ancien Premier ministre Manuel Valls de s’imposer à la primaire de la gauche. Résultat : il n’y a plus personne pour défendre le bilan du quinquennat socialiste et le PS se divise entre le frondeur Hamon et le lâcheur Macron, eux-mêmes concurrencés par l’agitateur agité, Mélenchon.
Dans cette bataille à gauche la nomenklatura médiatique et les réseaux qui la contrôlent ont fait clairement le choix d’Emmanuel Macron. Il incarne parfaitement leur rêve de nouvelle société philosophiquement et économiquement ultra-libérale, mondialiste, cosmopolite et antinationale.
Pour résumer, la caste dominante avait au départ deux cordes à son arc ; une de centre droit avec Juppé et une de centre gauche avec Macron. Il ne reste plus dans la course que Macron. L’étape suivante du scénario consiste donc à assurer son élection en éliminant le concurrent qui est pour lui le plus dangereux au deuxième tour de l’élection présidentielle, c’est-à-dire François Fillon.
L’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy qui a fourni lui-même un certain nombre de bâtons pour se faire battre avec le contrat de son épouse a de surcroît fait une déclaration qui le condamne au lynchage politico- médiatico- judiciaire : il a déclaré qu’il était « gaulliste et chrétien ». Nous avons tous bien compris que ce n’était pas son gaullisme qui posait problème… Par ailleurs, il se trouve qu’il n’est pas un ennemi de Poutine. Cela fait beaucoup et fait de lui l’homme politique à abattre.
Fillon est donc devenu, pour des raisons politiques, géopolitiques et tactiques la principale cible de ceux qui veulent la victoire de Macron. Il me parait clair que l’Elysée est directement à la manœuvre dans cette affaire. Comment expliquer autrement toutes les fuites et l’extraordinaire célérité du parquet financier qui, 48 heures après l’article du Canard enchaîné auditionnait les premiers témoins. Quelle remarquable efficacité !
Grâce à cette stratégie, la gauche social-libérale espère réussir le tour de force de rester au pouvoir et ce malgré le renoncement du président sortant et son fiasco gouvernemental. Ce serait ainsi leur divine surprise.
Pour le reste, nous assistons à une surenchère dans la démagogie électoraliste comme si la situation économique, démographique, financière et sociale de la France était celle de 1960. Je trouve cette démagogie lamentable et honteuse car, au bout du compte, ce sont toujours les Français qui en font les frais. Quant aux enjeux de civilisation et au processus révolutionnaire et politique d’islamisation de la France, c’est un sujet tabou. Afin de rester médiatiquement compatibles, tous ces gens répètent à l’envi que l’islam est compatible avec la République et que l’islamisme n’a, bien sûr, rien à voir avec l’islam. L’internationale révolutionnaire islamique n’a donc rien à craindre de la campagne présidentielle française. Les candidats et candidates sont tous islamiquement corrects et islamiquement compatibles.
Riposte Laïque : Contrairement à d’autres petits candidats, comme le Général Tauzin, Jacques Nikonoff, Renaud Camus et quelques autres, vous n’avez jamais affirmé vouloir postuler à cette présidentielle, pour faire parler de vous, quitte à renoncer au dernier moment. Pourquoi ?
Carl Lang : Afin d’avoir une chance d’obtenir les 500 parrainages nécessaires à une candidature présidentielle, il aurait fallu engager quelques centaines de milliers d’euros, somme, dont ne dispose pas le Parti de la France. Nous avons donc décidé d’utiliser les moyens financiers du Parti de la France dans le cadre des élections législatives de Juin. Je rappelle que le Parti de la France ne bénéficie pas de financement public et que nous menons campagne grâce aux soutiens financiers de nos adhérents et de nos donateurs.
Je préside une organisation politique de résistance nationale qui se doit « d’être et durer ». Sans organisation il n’y a pas de résistance possible. La participation électorale n’est pour nous qu’un moyen d’action, un instant au service d’un engagement politique plus large qui doit impérativement s’inscrire dans la durée. Nous n’engageons dans les batailles électorales que les moyens dont nous disposons.
Riposte Laïque : Le Parti de la France, que vous présidez, a la réputation d’avoir la dent très dure contre l’évolution du Front national, et sa présidente. Pourtant, à ce jour, le FN est en tête dans les sondages. Pensez-vous, comme d’autres composantes de la mouvance patriotiques, qu’il y a une chance historique, et qu’il faut, le temps de cette présidentielle, ne pas la gâcher par des critiques qui seraient contre-productives ?
Carl Lang : Il n’est un secret pour personne que je suis en désaccord politique et stratégique avec ce que je considère être une dérive du Front national. L’exclusion de Jean-Marie Le Pen par sa fille a par ailleurs été une ignominie humaine et une infamie politique. Elle a offert au système la tête de Jean-Marie Le Pen en gage d’allégeance afin de marquer publiquement sa rupture avec ce que fut le Front national.
Au-delà du parricide politique et du reniement de 40 années de combat politique des militants du FN historique, la quête effrénée de normalisation médiatique de Madame Le Pen, ses reculades idéologiques et la soi-disant dédiabolisation ne servent qu’à donner raison à ceux qui ont toujours combattu le courant national.
Lorsqu’on abandonne ses principes et ses convictions, les victoires électorales elles même deviennent des défaites politiques. La victoire aux Etats-Unis de Donald Trump est le contre-exemple parfait de la stratégie de Marine Le Pen.
Il n’y aura pas de candidat incarnant la droite nationale à cette élection présidentielle et madame Le Pen n’aura ainsi aucune concurrence émanant du courant national. Elle est donc en parfaite situation de monopole pour mener sa campagne électorale. Par ailleurs elle bénéficie, comme nous l’avons vu, d’un contexte politique exceptionnellement favorable pour elle. On peut même considérer objectivement que les conditions historiques que nous connaissons ont un caractère unique. Ainsi, elle ne pourra pas dire que la droite nationale et le Parti de la France lui mettent des bâtons dans les roues. Elle est seule en course. Par ailleurs, ni de près ni de loin, elle ne réclame ni ne souhaite notre soutien pas plus que celui de son père.
Riposte Laïque : Quel est votre regard sur la candidature Fillon ? Votre parti donnera-t-il des consignes aux électeurs, pour le premier tour ?
Carl Lang : Au moment où nous réalisons cet entretien la candidature Fillon se réduit à un lynchage médiatique. Avec l’affaire de ses costumes et du paiement du mariage de sa fille nous sommes arrivés au degré zéro du débat politique. A ce stade la principale qualité de François Fillon a été de nous débarrasser d’Alain Juppé.
Concernant le premier tour, les valeurs de la droite nationale n’étant pas représentées, le Parti de la France ne donne aucune consigne et laissera ainsi une totale liberté de vote à ses militants.
Riposte Laïque : Une victoire de Macron vous paraît-elle possible, et vous inquiète-t-elle ?
Carl Lang : L’élection de Macron est dans le contexte politique et médiatique actuel devenue possible. Sa candidature est une sorte de mélange de gauche social-démocrate et social-libérale, de cosmopolitisme et d’affairisme mondialiste.
Ses déclarations sur le fait que la présence française en Algérie ait été « un crime contre l’humanité », résume bien le positionnement idéologique du personnage. Je trouve par ailleurs que son côté gourou illuminé qui apparaît parfois est assez inquiétant.
Au deuxième tour de l’élection et dans tous les cas de figures, j’appellerai à faire barrage à Macron comme à tout autre candidat de gauche si un tel scénario se présente. C’est la stratégie électorale habituelle du Parti de la France. Je n’ai jamais été un adepte de la politique du pire et je considère que rien n’est pire pour la France que l’idéologie antinationale de la gauche.
Riposte Laïque : Quelle sera votre attitude pour les élections législatives ? Avec qui ferez-vous alliance, et combien présenterez-vous de candidats ?
Carl Lang : Dans le cadre des élections législatives de juin prochain, nous avons établi un partenariat politique et électoral avec les Comités Jeanne présidés par Jean-Marie Le Pen et Civitas. Le Parti de la France présentera 80 à 100 candidats et avec nos partenaires nous serons présents, je l’espère, dans plus de 200 circonscriptions.
Le Parti de la France mènera campagne à cette occasion pour la défense de l’identité française et de nos valeurs européennes de civilisation et contre la colonisation migratoire et l’islamisation de la France. La France n’est pas terre d’islam !
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Lettre à France revue par Caroline Christa Bernard
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