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dimanche, 14 juillet 2019

14 juillet, homard pour tous !

Le billet de Patrick Parment

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Chaque 14 juillet me fait rigoler un peu plus tant cette guignolade qu’est le défilé militaire ne reflète que le vide dans lequel se mire tout le cirque républicain. L’armée française, parlons-en ! Elle est dans un état lamentable, si lamentable que de nombreux généraux ont tiré la sonnette d’alarme, à commencer par le général de Villiers, ex-chef d’état-major des armées.

Ce ne sont pas les hommes que je mets en cause évidemment mais les conditions que cette République bananière leur réserve. On les trimbale dans des lieux d’opération improbables, notamment avec les Américains comme ce fut le cas en Irak et en Syrie, ou encore en Afrique avec le sacrifice de nos soldats d’élite pour deux homosexuels en goguette qui se croyaient dans l’Afrique de Tintin. Cette Afrique où l’on cherche les djihadistes... désespérément !

Ô certes, nous avons un tout beau et tout nouveau sous-marin nucléaire quand les soldats du génie  doivent bricoler deux camions pour en faire fonctionner un seul. On n’est pas loin du ceinturon pour deux !  Je ne parle pas non plus des munitions pour les flingues divers et variés et dont notre pays n’assure plus la production. Bref, ce matériel qu’on fait défiler et qu’on donne à voir en ce 14 juillet est ce qui tient encore debout ou que l’on a rafistolé pour l’occasion. Sans compter le matériel qui n’est opérationnel que le 14 juillet.

Et puis que représente désormais le 14 juillet dans une France démembrée entre des Gaulois Gilets jaunes que les élites républicaines méprisent et massacrent et les hordes franco-algériennes qui brandissent dans nos villes le drapeau du FLN à la suite d’une victoire de l’équipe de foot algérienne. Quand ils ne conchient pas l’hymne national dans les stades. Quel symbole représente donc cette fête qui n’a de national que le nom et dont plus personne ne se réfère, et c’est heureux, à cette absurdité que fut la Révolution française qui n’a initié qu’un ramassis d’escrocs ! Relisez Hippolyte Taine, il y a urgence.

Heureusement que pour lier et égayer tout ce brouet républicain, il y a un joli feu d’artifice et le bal des pompiers.

12:07 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

À L'INITIATIVE DE L'INSTITUT ILIADE : UNE EXPOSITION D'ARTISTES NON CONFORMISTES À PARIS FIN SEPTEMBRE

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Du 20 au 25 septembre 2019 de 10 heures à 19 heures, à la Galerie Espaces 54, 54 rue Mazarine 75006 Paris

Comment les artistes contemporains réinterprètent ce qui existe déjà, ce qui relève de la Tradition ? Échappe-t-on vraiment à l’illusion moderne de croire que la création soit coupée de ses racines et de son identité profonde ? Comment un artiste européen peut-il œuvrer pour une création enracinée, qui n’attend que de naître ou renaître ?

Autant de questions auxquelles une vingtaine d’artistes de l’Institut Iliade tenteront de répondre au travers d’une exposition exceptionnelle. En marge des courants artistiques contemporains, cette « carte blanche » a pour ambition de poser un regard nouveau sur le thème de la Renaissance européenne et la création enracinée.

Pour cette première édition, un choix diversifié d’œuvres – peinture, sculpture, œuvres graphiques, textiles et littéraires – sera dévoilé au public, du 20 au 25 septembre 2019 de 10 heures à 19 heures, à la Galerie Espaces 54, en plein cœur du 6e arrondissement de Paris.

Par cette initiative inédite, en rupture avec le nihilisme promu par les artistes officiels, l’Institut Iliade soutient la création de jeunes artistes engagés pour la renaissance d’un art européen figuratif.

Entrée Gratuite. Nocturne exceptionnelle jusqu’à 21h00 le mercredi 25 septembre. Vernissage le samedi 21 septembre à 19h00.

Institut Iliade cliquez ici

12:02 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France de Michel Audiard

Arnaud-Folch.pngEntretien avec Arnaud Folch (en médaillon) qui a dirigé le hors-série d’été de Valeurs actuelles à « La France de Michel Audiard ». Propos recueillis par Nicolas Gauthier, publié sur le site Boulevard Voltaire et sur EuroLibertés.

Les très nombreux articles de ce numéro, notamment ceux sur le cinéma, ont été rédigés par Nicolas Gauthier, sociétaire de l’émission « Bistrot Libertés » sur TVLibertés et qui était jeudi dernier l'invité de l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés cliquez ici.

Vous consacrez votre hors-série d’été de Valeurs actuelles à « La France de Michel Audiard ». À vous lire, grande est l’impression que cette France manque désormais de plus en plus aux Français… On se fait des idées ?

Les Français, en tout cas une large part que je crois (encore) majoritaire, se sentent orphelins de la France telle qu’ils l’ont connue ou telle qu’ils l’ont apprise, ailleurs que dans les livres scolaires ! Ce que nous avons appelé « La France d’Audiard » est un morceau de cette nostalgie française : la France des années 1950-1960 (Les Tontons flingueurs sont sortis en 1963) était une France identitaire, encore très marquée par la foi, la ruralité et les traditions. Même Paris, avec ses vieux métiers et ses petits bistrots, avait conservé en de multiples endroits un « esprit village ». On y parlait un français riche, les élèves se montraient respectueux de leurs « maîtres », on s’habillait correctement. Imagine-t-on un « truand » d’Audiard autrement vêtu qu’en costume-cravate ?

En quoi Audiard lui-même, l’homme, se montre-t-il un « transmetteur » de cette « France d’avant » que vous évoquez ?

Vouant une véritable vénération à Céline, ami de Brassens, de René Fallet, d’ADG… – auxquels nous consacrons de longs portraits –, anticommuniste, antigaulliste, pourfendeur du « résistantialisme » dans des termes qui lui vaudraient d’être aujourd’hui cloué au pilori (mais que nous publions !), Michel Audiard est indissociable de son œuvre. Son personnage, comme les dialogues de ses films, sont irrigués d’une même qualité extrêmement française, aujourd’hui en voie d’extinction sous le feu de tous les conformismes : l’insolence ! Laurent Dandrieu l’a parfaitement résumé dans l’interview qu’il nous a accordée : « Dans cette France de 2019 où la moindre parole un peu forte vous vaut une accusation de dérapage », écrit-il, « où la société n’est plus qu’une juxtaposition de communautés qui ne cherchent dans la parole des autres que des occasions de se sentir offensées, où l’on somme en permanence le mâle blanc de s’excuser d’exister, la parole cavalière, insolente et terriblement fière d’Audiard a des vertus éminemment consolatrice, et même libératrices. »

Aujourd’hui, c’est devenu un cliché : « Coluche nous manque », « Desproges nous manque », « Audiard nous manque », mais ce sont les mêmes à s’offusquer du moindre écart de langage, réel ou supposé. Notre époque serait-elle devenue schizophrène ?

Sur ce point comme sur tant d’autres, il y a un fossé entre le pays légal et le pays réel. Le premier s’amuse à citer Audiard ou Desproges, mais dans leurs citations les plus « acceptables » : « Un con, ça ose tout… », etc. Le pays réel, lui, souffre dans sa chair de la disparition de la liberté d’expression à la Audiard : « On ne peut plus rien dire ! » est sans doute, aujourd’hui, l’expression qui fédère le plus de monde. Ça me fait penser à l’attitude de nos « élites » vis-à-vis du général de Gaulle : tous, ou presque, se revendiquent « gaullistes » ou « gaulliens » mais interdisent, dans le même temp , aux Français de citer sa « fameuse » formule sur la France, « peuple européen de race blanche et de culture grecque et latine […] » Voilà pourquoi notre hors-série est un extraordinaire succès : plus de 50 000 exemplaires déjà attendus !
Nous y référençons, pour se distraire, toutes les répliques culte d’Audiard, évoquons longuement ses films et dressons les portraits, nourris d’anecdotes inédites, de ses acteurs fétiches – Gabin, Ventura, Blier -, ses immenses seconds rôles, etc. Mais nous consacrons aussi une large part de nos 132 pages à l’homme Audiard, nettement plus sombre qu’on le croit, ses « maîtres » incorrects dont j’ai parlé, et son époque. Les trois se voulant un gigantesque bras d’honneur à la bien-pensance castratrice d’aujourd’hui !

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Hors-série Valeurs actuelles numéro 19 : La France d’Audiard, 9,90 euros. En vente en kiosque et sur boutique.valeursactuelles.com

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Occupation du Panthéon : la réaction de Pierre Cassen (Riposte laïque)

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