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lundi, 14 septembre 2020

Lignes de démarcation sanitaires

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Georges Feltin-Tracol

Qui a dit que l’histoire ne se répétait pas ? Il y a quatre-vingts ans et deux mois, après avoir subi la plus grande défaite militaire de son histoire en raison de l’incurie criminelle des gouvernements chancelants d’une IIIe République alignée sur la diplomatie anglo-saxonne, la France se retrouvait partagée en deux principales zones. Les deux tiers de son territoire passaient en « Zone occupée » tandis que le Sud-Est prenait le statut de « Zone libre ». Une frontière hermétique et surveillée, la « ligne de démarcation », rendait cette division tangible.

Huit décennies plus tard, « zones libres » et « zones occupées » resurgissent dans l’Hexagone. Le prétexte d’une seconde vague de covid-19 ou d’un rebond de la première permet aux autorités déficientes d’imposer le port du masque dans les rues et les espaces ouverts. À Toulouse comme à Nice, municipalités régies par une mixture sarko-macronienne, son port y est systématique. À Paris, jusqu’à la dernière fin de semaine du mois d’août coexistaient des espaces « masqués » et d’autres non masqués. Cette subtilité géographique et sanitaire qui donnait aux cartes de la capitale de nombreuses taches de léopard n’existe plus. Ailleurs, l’usage de la muselière hygiéniste ne concerne que l’hyper-centre.

Jamais en retard dans l’énoncé d’une sottise, le Rassemblement dit national réclame depuis le premier jour du déconfinement l’emploi de ce bâillon partout en France, y compris en pleine forêt, en haut des sommets montagneux ou dans des campagnes dépeuplées. Ce parti décati entend peut-être profiter électoralement de l’actuelle psychose sécuritaire entretenue par les médiats centraux d’occupation mentale. Ce sentiment de grande insécurité sanitaire obsède toute une classe politicarde, y compris ses nervis antifas, et entraîne déjà des aberrations. Les bars et les restaurants des Bouches-du-Rhône doivent fermer à 23 h, mais pas en Île-de-France. Des préfets interdisent à la population d’y danser. Des maires avaient bien proscrit le rire et l’humour en empêchant les spectacles du truculent Dieudonné. Le soir de la finale PSG – Bayern de Munich, le 29 août dernier, alors que les rues environnantes des Champs-Élysées s’ensauvageaient, les CRS matraquèrent les clients d’un établissement oublieux des gestes-barrières…

Il est paradoxal de noter que la société « ouverte » qui travaille à l’abolition des frontières étatiques et naturelles se pare dans le réel de frontières intérieures représentées par des digicodes, des cartes d’accès et des codes d’entrée. Le gouvernement recommande de ne plus serrer de main pour se saluer. Il y a moins d’un an, ne pas serrer la main d’une femme aurait valu à son auteur une réputation de sexiste, de machiste, voire de misogyne, ainsi qu’un rappel à l’ordre disciplinaire… Le masque entraîne plus que jamais la prolifération d’une multitudes de lignes de démarcation visuelles. Haro à celui qui ne viendrait pas masqué ! Il manquerait d’« esprit citoyen ». Dans le même temps, les frontières françaises ne se ferment pas et les « migrants » clandestins ne cessent d’affluer. L’individualisme total prime dorénavant l’impératif national.

L’établissement de « zones occupées », pardon, de « zones masquées » relève d’une vaste expérience de dressage social sans précédent. Il s’agit de faire accepter leur sort à des populations hébétées et ainsi éviter qu’elles renouent avec l’activisme virulent des Forconi italiens ou des « Gilets jaunes ». Pour l’instant, policiers et gendarmes sanctionnent directement tous ceux qui contestent les ordresofficiels. Rien n’empêche cependant de supposer qu’à très court terme, la vidéo-surveillance promue par des édiles incapables de restaurer l’ordre public se couplera aux logiciels de reconnaissance faciale, puis aux drones. Comme les caméras le font dorénavant avec les conducteurs, elles verbaliseront aussitôt tout contrevenant pris le visage découvert. Le masque obligatoire préfigure ainsi une tyrannie de la transparence générale.

Avec la raréfaction de l’argent liquide, services étatiques et établissements bancaires sauront tout de leurs administrés et clients. Ils recouperont leurs informations avec les données collectées sur Internet et les réseaux sociaux. Les algorithmes dresseront ensuite une variété de profils-types, du sujet respectueux des règles les plus aberrantes au réfractaire qu’il conviendra d’expédier au plus viteen asile psychiatrique. Phantasmes dystopiques ? La police de l’État fédéré de Victoria en Australie a désormais le droit de violer les propriétés privées sans mandat de perquisition pour vérifier si les membres du foyer suivent correctement les consignes gouvernementales locales.

Certains milieux soi-disant « écologistes » réclament l’interdiction de manger de la viande un jour parsemaine. Si cette demande devient une loi, les restaurants et les cantines s’y plieront assez facilement. Mais chez les particuliers ou pour ceux qui apporteront leur déjeuner ? La police débarquera-t-elle chez eux à 12 h 30 pour voir s’ils n’ont pas mangé une belle pièce de veau ? Y aura-t-il des contrôles pour ausculter un sandwich sans viande ni poisson ? Incapable de juguler l’explosion du trafic de drogue et des violences envers les personnes, la justice montrera-t-elle le même laxisme à l’égard d’un mangeur de viande pris en flagrant délit ?

Nous assistons bien à la mise en place d’un despotisme sociétal tout à fait nouveau. Il faut le combattre dès à présent en montrant à chaque instant un sens aigu de l’incivisme.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°181 mise en ligne sur TVLibertés, le 8 septembre 2020.

Europe Maxima cliquez ici

NDLR SN :

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Le Parti de la France a réuni samedi son Bureau politique à Paris

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Communiqué du Parti de la France :

Le Bureau politique du Parti de la France s'est réuni ce samedi 12 septembre à Paris.

Le Président du PdF, Thomas Joly est tout d'abord revenu sur les raisons qui nous ont obligé à reporter notre meeting qui aurait dû se tenir ce même jour. L'hystérie sanitaire et les mesures de distanciations obligatoires imposées par un gouvernement en marche vers le totalitarisme en portent la responsabilité pleine et entière. Ce n'est que partie remise: dès que possible cette réunion publique aura lieu, dans la même salle et avec les orateurs initialement prévus.

Thomas Joly a ensuite abordé les questions électorales en précisant, sans exclure une participation aux échéances locales qui auront lieu dans six mois, que l'objectif du PdF était une forte présence de nos candidats - renforcée éventuellement dans le cadre de coalitions à créer - aux prochaines Législatives, quel que soit le mode de scrutin, majoritaire ou proportionnel.

Jean-François Touzé, Délégué général a ensuite présenté le projet du parti, édité dans un document de grande qualité et intitulé "L’État national REVITALISERA la France - Les 9 Idées-forces du Parti de la la France".

Il revenait à Bruno Hirout, en tant que Secrétaire général, de présenter les nouveaux documents de propagande - autocollants qui seront suivis d'affiches - et d'annoncer la reprise des actions de collages et des réunions dans les provinces.

La dernière partie de ce BP fut consacrée aux questions administratives mais aussi de communication avec le lancement dans les prochaines semaines d'une émission vidéo mensuelle ou peut être même bimensuelle qui sera présentée par notre amie Charlène.

Le prochain Conseil national statutaire se tiendra fin novembre à Paris.

Reportage photos cliquez ici

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dimanche, 13 septembre 2020

Une fausse reprise économique en K qui finira très mal en 2021

ROUSSET PIERRE.jpgMarc Rousset

Le repli des grandes valeurs technologiques américaines a fait chuter, vendredi, de plus de 4 % l’indice NASDAQ, qui a enregistré sa plus lourde chute hebdomadaire depuis fin mars. Entre le vendredi 4 septembre et le mardi 8, le NASDAQ 100 avait déjà dégringolé de plus de 10 %. La correction à Wall Street n’est pas terminée ; le doute s’est désormais installé et la volatilité est de retour. Les investisseurs se demandent si le secteur de la tech peut continuer à monter jusqu’au ciel pour soutenir l’ensemble du marché. Les 5 entreprises GAFAM représentent un quart de la valeur du S&P 500 et plus de la moitié de celle du NASDAQ 100. Le fabricant de camions électriques et à hydrogène Nikola, dans lequel General Motors vient de prendre une participation, a plongé, le jeudi 10 septembre, de 11,3 %, suite à des accusations de « fraude ».

Tesla est le symbole de la « bulle » financière à Wall Street. Avec une capitalisation boursière de 400 milliards de dollars, les marchés apprécient à plus de 800.000 dollars pièce chaque Tesla vendue, contre 16.500 dollars pour une Toyota et 1.840 dollars pour une Renault. Tesla, qui va affronter une concurrence mondiale, affiche toujours une hausse de plus de 300 % depuis début 2020, mais a plongé de 33 % depuis le 1er septembre. En cas de krach, la Fed achètera cette fois-ci des actions, ce qui représentera la dernière folle mesure, avant l’explosion et l’effondrement monétaire, pour sauver la Bourse et le marché obligataire. Des mesures de soutien direct aux populations avec l’argent que la Fed n’a pas (monnaie hélicoptère) seront aussi adressés aux Américains en cas de chômage important.

La dette publique et l’endettement global des États-Unis augmentent à une vitesse vertigineuse pour atteindre, aujourd’hui, respectivement 27.000 milliards de dollars et 80.000 milliards de dollars. Pour l’année fiscale 2020, le déficit public américain dépassera les 3.500 milliards de dollars, soit pratiquement le PIB annuel de l’Allemagne. Les actifs du bilan de la Fed qui s’élevaient à 2.000 milliards de dollars en 2009, après avoir doublé par rapport à 2008, ont de nouveau presque doublé en dix ans pour atteindre 3.800 milliards de dollars en 2019, et auront de nouveau pratiquement doublé pendant la seule année 2020, pour atteindre plus de 7.000 milliards de dollars. Mais tandis que le bilan de la Fed augmente, la vitesse de circulation de la monnaie a diminué de moitié puisqu’elle est passée de 1,96, en 2008, à 1, en 2020. Le PIB américain, lui, progresse à la vitesse de l’escargot pour atteindre péniblement les 20.000 milliards de dollars.

On aura tout vu puisque c’est maintenant la Fed, et non plus seulement Trump, qui encourage le Congrès à dépenser plus. Il y a une fusion de la Fed et du Trésor américain pour pratiquer la fuite en avant, du jamais-vu depuis la création de la Fed. Le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin, face à la gravité de la situation, envisage même des annulations de remboursements de prêts aux petites entreprises. De plus, la Fed est dans l’incapacité de relever les taux pour soutenir le dollar car elle mettrait en danger mortel la reprise économique. Les risques d’inflation aux États-Unis peuvent devenir un jour très sérieux. La réalité, c’est que les États-Unis, comme l’Europe, sont en train de devenir un nouveau Japon. Nixon, en annulant la convertibilité de l’or en 1971, n’avait pas réalisé que cela conduirait, à terme, à la désindustrialisation des États-Unis.

La reprise économique artificielle a, en fait, la forme d’un K dont la barre ascendante représente le luxe en France, les GAFAM aux États-Unis ainsi que les bulles immobilières et boursières, tandis que la barre descendante représente le chômage et les secteurs en régression. Christine Lagarde doute même de la reprise en 2021 « car très dépendante de l’évolution de la pandémie ». Quant au président faucon de la Bundesbank Jens Weidmann, il enjoint les dirigeants européens de mettre fin au soutien budgétaire de l’économie afin d’éviter « une sorte d’illusion de la dette ».

Seule l’intervention des banques centrales empêche le krach dans l’immédiat, mais chaque jour qui passe, la perte de confiance dans les monnaies actuellement thésaurisées augmente, et gare au jour où plus personne ne voudra de la monnaie ou du papier financier, ce qui conduira à l’effondrement monétaire, économique et probablement politique du Système.

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La "fachophobie" dénoncée, avec brio, par Julien Rochedy

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00:45 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 12 septembre 2020

Eric Zemmour : “Le crime originel, c’est le regroupement familial. Nous subissons une colonisation. La France est en danger de mort face au Grand remplacement”

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En avril 2011, Synthèse nationale organisait à Paris un colloque sur le regroupement familial cliquez ici

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Ouverture prochaine d'une librairie non-conformiste à Nancy

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14:05 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Auprès de mon arbre

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Par Vincent Trémolet de Villers

Auprès de nos arbres, nous vivions heureux. La Terre ne s’appelait pas encore la planète, on disait nature plutôt que biodiversité et si la vie n’était pas toujours facile, elle offrait, au rythme des saisons, de joyeuses consolations : le Tour de France l’été, le sapin de Noël de l’hiver. Puis vint le temps des villes inclusives et résilientes. Après Paris qui, depuis des années, repeignait en vert son monde imaginaire, Bordeaux, Lyon, Marseille, Grenoble encore une fois... ont choisi des maires prétendument écologistes. Quel rapport, en effet, entre l’indispensable soin du monde et l’écriture inclusive imposée aux Lyonnais, les cours d’école dégenrées promues à Grenoble, les remontrances aux supporteurs des Girondins à Bordeaux ? Quel impératif climatique oblige Grégory Doucet, le maire de Lyon, à refuser, au nom des principes de la laïcité, d’assister à la cérémonie multiséculaire du Vœu des échevins dans la basilique de Fourvière avant de poser solennellement, le lendemain, la première pierre de la mosquée de Gerland ?

Aucun. La difficulté ? Quand ils s’occupent d’écologie, c’est encore pire. Ce sont des élus qui disent non, non, non. Non à la 5G, qui sert à regarder du porno sur son téléphone dans un ascenseur ! proclame Eric Piolle. Non aux avions de la Patrouille de France, aux voitures des Lyonnais et, désormais aux vélos des coureurs ! affirme Grégory Doucet. Non aux sapins de Noël, au nom de la « charte du droit des arbres » ! annonce Pierre Hurmic le maire de Bordeaux. Ce sont certainement ces urgences qui empêchent ces maires de contenir la montée de l’insécurité jusque dans leurs centres-villes. On pourrait en rire si cette surréalité délirante ne se déployait dans un pays traumatisé par une crise économique, sociale, sécuritaire, sanitaire, environnementale.

Comment qualifier ces pseudo-écologistes ? Ils méprisent le passé, se défient du présent (qu’ils veulent remodeler) et craignent l’avenir. On attendait des amoureux de la vie : voici une nouvelle expression du nihilisme contemporain.  

Source : Le Figaro 12/09/2020

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Journal du chaos

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vendredi, 11 septembre 2020

Les Verts et le Tour de France : pourquoi tant de haine ?

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Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez là

Allez comprendre, ces élus verts qui mettent tout en œuvre pour rendre la bicyclette laïque, gratuite et surtout obligatoire déploient la même énergie à faire la guerre au Tour de France. Hormis celui qu’ils paraissent avoir dans la tête, il y aurait donc vélo et vélo.

Ainsi, Grégory Doucet, maire de Lyon, vient-il d’annoncer, à l’occasion d’un entretien accordé au Progrès, ce 9 septembre dernier : « Le Tour de France continue à véhiculer une image machiste du sport. […] Quand on défend les valeurs du sport, on défend l’égalité femmes-hommes. Il devrait y avoir un Tour de France féminin depuis longtemps. »

Fort bien. Mais comment faire ? Au tennis, les hommes jouent cinq sets, contre seulement trois pour les femmes, ce qui est tout de même très interpellant au niveau de la parité. Les coureuses devront-elles, alors, se contenter d’un Tour au rabais ? Un demi-Tour, par exemple ? Ou, piste à creuser pour les étapes de montagne, ne descendre que les côtes et se dispenser de les monter ?

En matière de petite reine, les forces de progrès ont déjà remporté une victoire significative avec la fin de ces jolies miss podium qui, à chaque étape, claquaient le bisou aux champions du jour tout en leur offrant un bouquet de fleurs. Ces temps obscurantistes sont heureusement derrière nous, chaque miss podium étant désormais flanquée d’un mister podium. Sûr que le cycliste ayant, la journée durant, sué sang et eau sur ses pédales sera ravi de se faire embrasser à l’arrivée par un grand moustachu brandissant une gerbe de roses.

À propos de femme, il y en a au moins une qui ne trouve pas la farce à son goût : Béatrice Houchard, ancienne rédactrice en chef adjointe du service politique du Figaro et auteur d’un ouvrage faisant autorité en la matière, Le Tour de France et la France du Tour. Dans une tribune publiée, le 16 août, dans le même quotidien, voilà en quels termes elle commente le refus de Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes, sous pression de ses alliés verts, d’accueillir le départ de la Grande Boucle : « Les élus écologistes ne connaissent rien au Tour de France ! »

L’argument économique, tout d’abord, brandi par Grégory Doucet qui prétend : « Le Tour coûte à la ville 600.000 euros, l’ardoise n’est pas anodine. » À ce détail près que, rappelle Béatrice Houchard, « la quasi-totalité des élus qui ont accueilli le Tour sont intarissables sur les retombées économiques et touristiques d’une épreuve retransmise dans 190 pays : entre 1,50 et 4 euros pour 1 euro investi. »

Puis l’argument écologique. Pour ce maire, lui aussi intarissable sur le sujet : « Combien de véhicules à moteur thermique circulent pour faire courir ces coureurs à vélo ? Combien de déchets engendrés ? » Là encore, le maire de Lyon a dû s’embrouiller dans ses fiches, à en croire notre spécialiste : « Cette année, 100.000 sacs-poubelle en matière 100 % recyclée seront distribués sur les routes ; au moins 50 % des déchets seront recyclés ; 63 zones de collecte de déchets réservés aux coureurs seront installées. […] Les 29 véhicules de l’organisations seront hybrides et des voitures 100 % électriques circuleront également. »

La raison d’une telle haine ? Pour Béatrice Houchard, les écologistes « gomment la dimension festive et rassembleuse de l’épreuve. Il suffit d’avoir suivi une seule étape pour le constater : le Tour donne du bonheur et de l’insouciance dans une époque qui en offre si peu. Il rassemble toutes les classes sociales. »

Et la même de poursuivre : « C’est du sport, bien sûr, de la compétition, de l’admiration, mais aussi de l’épopée, de l’histoire, de la géographie, des paysages et des souvenirs. Ce n’est pas pour rien que l’historien Pierre Nora l’a inclus dans ses Lieux de mémoire. »

Le Tour de France ? C’est une fille qui en parle encore le mieux. Qui l’eût cru ? Certainement pas Grégory Doucet et ses amis.

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Une "Casa Pound" à Angers ?

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Décidément, il s'en passe des choses en Anjou... Outre la présence d'un candidat authentiquement national et identitaire, Jean-Eudes Gannat cliquez ici, à l'élection partielle qui doit se dérouler à Saumur le 21 septembre, l'occupation par les patriotes d'un local à Angers, dans la pure tradition de Casa Pound à Rome, suscite bien des commentaires.

S. N.

Communiqué de l'Alvarium (Angers) :

Depuis Novembre 2018, nous avons pris le contrôle de l’immeuble situé au 17 rue Thiers à Angers. Durant 2 ans, nous avons effectué des travaux (l’intérieur était plus qu’insalubre) et utilisé celui-ci pour loger des SDF, des personnes en attente de relogement et des jeunes précaires. Nous avons également pu organiser des activités sociales comme le Noël des malchanceux, ou héberger des gens de passage. Discrètement, à notre échelle, nous avons agi dans la continuité de notre mission de service auprès des français les plus démunis. Et nous continuerons à agir tant que nous serons dans cet immeuble.

Aujourd’hui nous sommes contraints de rendre publique notre action suite au passage d’un huissier venu nous signaler notre obligation de partir. Alors qu’on vient de nous couper l’eau, notre immeuble est menacé de destruction dans le mois qui vient. La mairie a entamé dans le quartiers d’immenses travaux visant à construire un mélange d’appartements classiques et de logements sociaux dont chacun sait que les attributions font l’objet d’une véritable préférence étrangère. Nous refusons ce double mouvement inquiétant de gentrification et d’africanisation de notre ville. Nous ne voulons pas qu’Angers devienne une mégapole envahie et hors de prix comme Nantes ou Bordeaux. Ni spéculation immobilière, ni clientélisme ; nous réclamons la fin de ce projet mené par Abraham Immobilier à la demande de la municipalité. D’une manière plus générale, nous réclamons la mise en place d’un prêt social sans intérêt pour les couples mariés primo-accédants à la propriété, la préférence européenne dans l’attribution des logements sociaux, la fin de l’usure permanente dans notre société et l’encadrement des loyers et du Airbnb à Angers pour bloquer la spéculation immobilière. Mesures défendues également par notre porte-parole Jean-Eudes Gannat comme candidat à la députation dans la 3ème circonscription du Maine-et-Loire.
 
Avant que médias et politiques ne poussent leurs traditionnels cris d’orfraie, nous tenons à clarifier certaines choses. Depuis 2 ans les squats de l’extrême-gauche angevine font l’objet d’une clémence médiatique et juridique totale, malgré un trafic de drogue connu des autorités, et l’hébergement de clandestins présents illégalement sur notre territoire. Les plaintes du voisinage sont même tues par les journaux locaux dont certains journalistes fréquentent le squat. Pour notre part, nous n’avons causé aucun débordement ni aucune dégradation, et nous avons rendu les lieux plus propres et rénovés que lors de notre arrivée. Dans ces conditions, une répression brutale de notre initiative ne ferait que confirmer -en plus du soutien financier de la mairie à l’Etincelle- le parti-pris du Système pour l’anarchie, la drogue et l’immigration illégale.
 
En savoir plus cliquez ici

10:42 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

11 septembre : anniversaires...

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L'avis de Jean-François Touzé
 
La date du 11 septembre est bien sûr marquée par les évènements que l'on sait - dans les conditions que l'on ne sait pas - de 2001, suivis de l'engagement américain, voulu et coordonné par les néo-conservateurs, dans une offensive aberrante contre l'Irak, opération aux conséquences catastrophiques en termes de déstabilisation régionale créant une onde de choc planétaire.
 
Mais c'est aussi l'occasion de nous souvenir de la libération du Chili par ses forces armées (1). Libération de la dictature marxiste dite d'Unité populaire de Salvador Allende, libération d'un régime qui menait le pays à la ruine et libération de la surenchère de l'activisme gauchiste.
 
Cet événement marqua toute une génération de militants nationaux français. Le fait que la CIA y fut pour quelque chose et que l'école ultra-libérale de Chicago s'empara dans la foulée des rênes économiques du pays nous importait peu. Heureux temps où tout était simple et où un golpe anticommuniste suffisait à notre bonheur.
 
Quoiqu'il en fût : honneur au général Pinochet.
 
(1) 11 septembre 1973.
 
Fondation Augusto Pinochet cliquez ici

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Sénatoriales : une liste du PdF dans le Calvados

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Bruno Hirout, Secrétaire général du Parti de la France : « Je suis officiellement candidat à l'élection sénatoriale du 27 septembre dans le Calvados. Merci à mes colistiers pour la confiance qu'ils accordent à notre projet de redressement de la France avec le PdF, la vraie droite nationale ! »

10:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 10 septembre 2020

Le Journal de bord de rentrée de Jean-Marie Le Pen

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Alexis Cossette : La crise d’Octobre 2.0

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"Des décisions difficiles" disent-ils...

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L'avis de Jean-François Touzé
 
La crise économique et sociale qui vient s'annonce majeure. Ses conséquences en termes de chômage, d'effondrement du pouvoir d'achat, de désintégration des services publiques et de dislocation nationale seront cruelles.
 
La gestion aberrante de la vague épidémique de l'hiver dernier qui fut celle de l'exécutif en est à la fois la cause et l'effet, l'arbre sanitaire servant à cacher la forêt de l'échec du Système.
 
Dans le même temps, la France toute entière est devenue un coupe-gorges où meurtres, agressions, viols, cambriolages, actes de barbarie et terrorisme islamique sont devenus le quotidien de nos compatriotes  tandis que menace l'explosion générale de la poudrière des cités occupées par des populations venues d'ailleurs.
 
Le mal concerne toute l'Europe. La France est en première ligne qui est le maillon premier de la décomposition identitaire et morale du continent qui inventa jadis la civilisation.
 
Dès lors, le pouvoir, craignant pour sa survie sait que, face à ces menaces mais aussi face à la colère croissante des Français certes encore rentrée mais frémissante, il n'a d'autre choix que celui de la fuite en avant dans le totalitarisme de la radicalité régimiste redessinée à la mode sanitaire  par l'encadrement sévère de la vie de chacun et l'exigence d'un alignement populaire par contrôle absolu de tous les actes du quotidien.
 
Les "décisions difficiles" dont il est désormais question pour enrayer la fantasmagorique montée en puissance d'un virus banal doivent se lire à cet éclairage.
 
Macron et les siens n'hésiteront pas, même au prix d'une aggravation de la situation économique - les grandes sociétés financiarisées choyées par le Système seront peu touchées contrairement aux commerces et aux petites entreprises dont le sort importe peu à ceux qui se croient puissants - à faire couler sur les libertés publiques une chape de plomb qui n'empêchera certes pas l'ensauvagement allogène mais la dissimulera un peu pour un temps, et surtout donnera au gouvernement les moyens d'étouffer dans l'oeuf la colère des braves gens.
 
Qu'ils prennent garde cependant. Les Français sont lents dans leurs réactions. Leur capacité d'inertie, de passivité, de panurgisme et d'acceptation de ce qu'on leur impose est grande. Jusqu'au jour où... Les exemples sont multiples dans notre histoire qui montrent que l'obéissance trouve un jour d'embrasement général ses limites temporelles.
 
Caevant Consules... Que les consuls craignent alors la colère du peuple.

13:09 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SOS Chrétiens d'Orient attaqué par Mediapart

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L'association SOS Chrétiens d'Orient est attaquée par Mediapart. Son président, Benjamin Blanchard, vient de rédiger un communiqué pour répondre au site d'Edwy Plenel. C'est bien volontiers que nous publions.

« Affreux, sales et méchants » … C’est le titre que pourront donner à leur article les pigistes de Mediapart qui s’apprêtent à publier un sujet sur SOS Chrétiens d’Orient.

Je me permets de vous adresser ce petit message pour vous prévenir et vous inviter à rester vigilants et éventuellement prêts à nous aider en cas de besoin. L’approche de cet article est claire : il ne s’agit pas de s’intéresser au travail d’humanitaires français en zone de guerre, de chrétiens partis aider les plus démunis au Proche-Orient ni même des malheureuses victimes chrétiennes sur place. Il faut dézinguer, salir, diffamer.

Les auteurs sont au moins trois, tous marqués à l’extrême gauche. Nous vous donnerons leur biographie sommaire sous ce message. Il s’agit de pigistes non officiellement rattachés à Mediapart. Leurs questions nous ont été envoyées ainsi qu’à plusieurs de nos collaborateurs ou partenaires comme un interrogatoire de police de mauvaise série noire. Il ne manquait que le projecteur dans les yeux et les claques dans la figure : « Pourquoi soutenez-vous des criminels de guerre ? », « Où est passé l’argent ? », « Aimez-vous les dictateurs ? » « Vous n’avez pas honte ? » On exagère à peine…

Un exemple : les pigistes de Mediapart considèrent que, dans le village de Mhardeh, en Syrie, les chrétiens qui ont résisté durant plusieurs années, par leurs propres moyens, aux attaques du Front al-Nosra (Al Qaida en Syrie) sont des « criminels de guerre ».  Sur ce sujet, les pigistes ont demandé à l’un des membres de notre conseil d’administration s'il était « au courant que cette milice [qui] combat en coordination avec le régime syrien est accusée de multiples crimes de guerre ? » (sans que l’on sache par qui évidemment) et si « en tant que membre du conseil d'administration de SOS Chrétiens d'Orient », il approuvait « les agissements de l'association », voire s'il maintenait ses « responsabilités au sein de ce conseil d'administration ? » On croit rêver ! 

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YouTube censure une vidéo de Didier Raoult sur la Covid-19

Qui meurt du COVID ?

Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !

Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection

Pr Laurence Camoin, Professeur d'hématologie, spécialisée dans les troubles de la coagulation.

La dernière vidéo de l’IHU Marseille censurée et supprimée par YouTube ! La France pays de la liberté d’expression ?

Après les vidéos des médecins américains Simone Gold, c’est au tour de la vidéo hebdomadaire de de l’IHU du Professeur Raoult et de la Professeur Camoin qui vient d’être censurée.

Cette vidéo parlait de la mutation du virus ainsi que des études favorables à l’Hydroxychloroquine, mettant ainsi en avant une carte du monde ou les pays utilisant l’hydroxychloroquine ou la bithérapie en vert.

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Du racisme anti-Blancs

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Par Pierre-André  Taguieff

Philosophe, politiste et historien des idées, Pierre-André Taguieff analyse les fondements idéologiques du décolonialisme et l’avènement de ce que l’on appelle le « pseudo anti-racisme ». Il s’est entretenu avec Bastien Lejeune dans Valeurs Actuelles.

A lire ICI

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La torture au XXIe siècle : le port obligatoire du masque

resized-panneau-a4-masque-obligatoire-plan-de-travail-1.jpgBernard Plouvier

La Covid-mania de l’An 2020 aura permis de faire croire en l’utilité des avis des géniaux « experts » de l’OMS (l’Organisation Mondiale de la santé, dont les dirigeants ne sont que des politiciens aux ordres des super-politiciens), d’éviter de stigmatiser la Chine pour la médiocrité extrême de l’hygiène publique de ses populations rurales et urbaines pauvres (70% de la population) et surtout de transformer nos minables dirigeants en dictateurs au petit pied.

Il est idiot de continuer d’évoquer un complot dans l’origine de cette pandémie. La déforestation sauvage en Chine a provoqué l’invasion de vastes zones urbaines surpeuplées par des nuées de chauves-souris, réservoir naturel du virus. L’absurde étroitesse des relations entre Chinois et animaux de toutes espèces et leurs curieuses habitudes alimentaires ont créé un foyer épidémique local, transformé en pandémie par les transports de l’ère mondialiste. 

Le gouvernement chinois a exigé de l’OMS que l’on impose à l’hémisphère Nord, puis au Sud, un isolement grotesque – qui ne serait adapté que face à une maladie aussi puissamment mortelle que la peste ou le choléra. On a ainsi empêché l’immunisation naturelle des populations, comme celle que l’on observe à chaque pandémie de grippe et qui permet de classer l’affaire au moins pour une génération.

Avec les stupides recommandations de l’OMS, on va pouvoir jouer « Covid-19 le retour », à chaque nouvelle saison froide et humide ! Sauf si les vaccins qu’on nous promet de diverses sources s’avèrent efficaces, car une réponse sérologique n’implique pas obligatoirement une efficacité médicale : l’exemple de l’hépatite C est bien connu.

En attendant - et bien que la mortalité rapportée au nombre de cas dépistés soit neuf fois plus forte en France qu’en Suède, où l’on n’a pas décidé de confinement -, l’on persiste à fermer des écoles « dès qu’il y a plus de trois cas nouveaux recensés » et à imposer à tous le port d’un masque… qui n’est pas sans risque.

Respirer en circuit très peu ouvert (ce qui est le cas du masque) expose à une élévation du taux de gaz carbonique (CO²) dans le sang. C’est une source de maux de tête chez les migraineux et surtout cela peut provoquer la décompensation de leur état chez les insuffisants respiratoires chroniques… et il est infiniment plus important de savoir cela que d’être informé de la grogne de notre distingué Président-Dictateur-Général, incommodé, pauvre chéri, par son masque.

Après tout, il nous ennuie (pour rester poli) avec ce « machin » mal adapté à la maladie ; il est normal, voire « démocratique », que sa Hautesse en supporte, elle aussi, les désagréments.

Seules les cibles bien connues et désignées par tous les médecins compétents – on a vu ce printemps que cela excluait un nombre phénoménal de clowns professoraux des facultés de médecine – devraient être concernées par les mesures d’isolement et de protection rapprochée. 

Non ! Le Covid-19 n’est pas une pandémie gravissime comme le furent en leur temps les pandémies de peste, de choléra, ou de grippe maligne. Le « masque obligatoire pour tous » est une stupidité épidémiologique : il empêche l’immunisation naturelle. Reste à savoir si le vaccin commercialisé en Russie poutinienne tiendra ses promesses.

En tout état de cause, la gestion de cette triste affaire aura été un fiasco planétaire presque complet, mais bien plus dramatique en France que dans de nombreux autres pays.

Le ratio morts/cas répertoriés, dans les deux hémisphères, semble être de 3,25% en ce début du mois de septembre 2020, soit presque un an après le début probable de l’infection - les Chinois semblent avoir menti d’1 ou 2 mois sur le début réel de l’histoire ! Aux USA, pays le plus touché, le ratio est de 3% (190 000 morts sur 6,33 millions de cas dépistés) ; en France, le ratio est de 8% (30 770 morts sur 374 000 cas) ; en Suède, où il n’y a pas de Macron et où il n’y eut pas de confinement, le ratio est inférieur à 1% (0,69%).

Plutôt que de nous ennuyer avec le masque, Super-Président Macron et son invraisemblable bande « d’experts » feraient mieux de s’interroger sur le manque de lits et de médecins spécialistes en réanimation respiratoire : hôpitaux publics et privés des USA et de Suède sont fort bien pourvus, à la différence des hôpitaux français.

Plutôt que de nous importuner avec ses humeurs et de jouer au maître du Liban ou d’ailleurs, il serait souhaitable que notre Hyper-Super-Génial PDG, grand gourou d’hygiène publique, s’occupe un peu des vrais problèmes français : une immigration violente de plus en plus dangereuse (meurtrière, vandale et incendiaire), un sous-équipement dramatique de la France non-parisienne, un chômage de masse et une paupérisation des Français de souche européenne, les seuls qui soient en adéquation avec la situation géographique de la France… toutes choses qui dépassent le Grand Homme ou ne l’intéressent guère.          

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Un superbe anniversaire sous l’enseigne d’ « Occitans Lives Matter » avec près de 400 participants

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Communiqué de la Ligue du Midi :

Une fête sur deux jours. Un pari risqué, mais un pari gagné. Du samedi après-midi au dimanche soir nous avons vécu des moments chaleureux amicaux et patriotes. Cette fête de la Ligue avait fait le pari risqué de se dérouler sur deux jours.

Comme l’a dit Richard Roudier : « Quelle figure aurions-nous si nous avions réuni une trentaine de personnes le samedi et une centaine le dimanche ? Et bien ce pari fut gagné !

Pour la table-ronde dans un restaurant des bords de l’étang de l’Or, Richard Roudier attendait 90 personnes c’est plus de 150 qui sont venues, quant au dimanche, les organisateurs ont dénombré 350 participants.

Les intervenants du samedi au nombre de sept ont fait le constat de la situation de notre société à travers leurs diverses actions militantes : constat de la crise sociale et économique prélude à une guerre civile raciale ; ce constat implique la recherche de solutions pour échapper à la disparition. L’affaiblissement de nos concitoyens, leur soumission et parfois leur lâcheté semblent la cause première de la décadence de notre civilisation. François Jay dans son intervention rapprocha la baisse de la testostérone chez les hommes européens avec la disparition de la virilité et du courage.

Les patriotes, nationalistes, Identitaires ou quel que soit le nom qu’ils se donnent ne peuvent comme nos ancêtres gaulois rester divisés en chapelle et partis. La ligue est ouverte à tous les volontaires

Les armes sont spirituelles et concrètes. Le projet du mondialisme n’est pas gagné. Nous devons faire renaitre une communauté, créer des liens sociaux réels et pas seulement virtuels, le virtuel n’est pas suffisant et même peut être dangereux pour les patriotes. Redonnons à nos peuples le gout de vivre.

Une fête c’est justement l’occasion de créer des liens et des rencontres. L’endroit choisi est bien le symbole de notre enracinement : une propriété agricole traditionnelle.

Des cours de danse traditionnelle avaient été organisés. Ce furent des moments d’élégance et de joie, sans oublier un buffet improvisé et un bar chaleureux et attractif.

Le dimanche matin, après une très courte nuit pour certains, après café et boisson : visite des stands par l’équipe de direction de la Ligue, celui de la Ligue en particulier, où l’on trouvait livres, T-shirts dont le collector « OCCITAN LIVES MATTER », (nous aussi avons le droit de vivre…) l’ouvrage de Patrick Jardin père de la jeune éclairagiste assassinée par les islamistes au Bataclan. Le Stand des « Braves » de Marseille, des Identitaires de Bordeaux, de Civitas, du Rucher Patriote, du jeu de société Noir sur Noir, des Brigandes qui présentaient leur dixième album, commencèrent les travaux et conférences.

Celles-ci allaient se montrer riches et enthousiasmantes. Nous retiendrons la diversité des intervenants, étudiants, militants, économistes, essayistes, chefs d’entreprise, tous ont apporté leurs expériences et leurs espérances. Truculents ou sévères, plein d’humour ou de volonté tous nous ont transmis leur militantisme et leur énergie.

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mercredi, 09 septembre 2020

Le grand remplacement : Tout noir et tout bronzé...

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Par Alain Sanders

Vous avez sans doute vu l’affiche du film récent d’Anne Fontaine, Police, une pochade qui fait rigoler dans tous les commissariats de France et de Navarre. Mais là n’est pas la question. Ce qui l’est, en revanche, c’est la lourde symbolique – et, comme ils croient avoir désormais tous les droits, elle n’est même plus subliminale comme naguère – dont elle est chargée : un grand Black (Omar Sy, pote des Traoré, contempteur de la police française, résident californien) et une petite blondinette un peu potelée (Virginie Efira). On y ajoutera un flic leucoderme, mais il n’est pas sur l’affiche : un Blanc fatigué et ventripotent...

Ce choix de faire de la blackitude un must absolu est devenu si prégnant que ça en devient gênant. Dans les pubs, au cinéma, à la télé, pour vendre du chocolat, des hamburgers, du coca-cola, des voitures, des meubles, des assurances, etc., la règle – la consigne ? – est de mettre en avant des Noirs généralement couplés avec des Blanches.

Je ne voudrais pas vous accabler d’exemples que vous connaissez sans doute déjà, mais quelques-uns quand même. Ils montrent que, consciemment ou inconsciemment (mais c’est tellement systématique, au sens fort du terme, que ça ne relève plus du subconscient), le but est de nous « acclimater » au Grand Remplacement. Pendant le confinement et au-delà, France Télévisions a ainsi proposé, quotidiennement sur France 3 et France 5, hebdomadairement sur France 2, un programme intitulé « Restez en forme », à suivre et à imiter depuis son salon, et animé par deux coachs. Une blonde, Lucile Woodward, et un Noir, Amadou N’Diaye (ancien de la boxe thaï, aujourd’hui recyclé dans le coaching). Vous me direz que ça s’est fait comme ça et que ces deux-là font le job. Mouais...

Vous n’avez sans doute pas échappé, aussi, aux pubs du site de rencontre Meetic, d’Allianz, du Super Loto, de LCL (pour son offre Campus), des assurances habitation Luko, du groupe immobilier Laforêt, des déodorants Narta, de la chaîne d’hôtels Ibis, des chaussures Weston (un Noir, Omar Sy, encore lui, et une Blanche, Alexia Giordano), d’Ikea, de Monabanq, etc.

Quand on n’a pas la doublette « un Noir-une Blanche », un Noir plutôt dominateur, une Blanche plutôt colombe soumise, on a quand même l’utilisation de Blacks (seuls ou en famille). C’est le cas, par exemple, de la Macif, une mutuelle qui a passé de pleines pages de pub dans Le Parisien, montrant tantôt une jeune femme noire en solo, tantôt un père black et son fiston. Mais c’est aussi le cas du Tour de France qui, « solidaire » du Secours populaire, de Qhu-beka et d’Emmaüs, nous appelle à donner nos « vélos délaissés », en illustrant ledit appel avec une photo de deux jeunes cyclistes noirs (pour les jeunes cyclistes blancs, circulez, y’a rien à voir...). Le cas aussi de Just Eat (ex-Allo Resto, livraisons de repas à domicile, avec son Black bling-bling façon proxo, ce qu’on appelle un pimp aux USA).

C’est encore le cas de la pub d’Orange Cyberdefense qui nous assure qu’« Issa est un super héros » (et un Noir super souriant). C’est encore le cas de l’ADEME, l’agence de transition écolo- gique, qui nous invite à demander, comme la jeune femme noire de sa pub, « MaPrimeRénov ».

Récemment, le très officiel site impots.gouv mettait en scène, pour nous parler des déclarations de revenus, un Noir et une Blanche. Et les biscuits Bjorg, fourrés au chocolat noir (ce qui, à mon sens, est limite), nous incitent à acheter leur produit en montrant un Black s’en régalant sur fond de Born To Be Alive. Nous pourrions continuer ainsi quasiment ad libitum. En ajoutant à cet inventaire les innombrables clips de rap où l’on voit des bimbos blondes très court vêtues se trémousser langoureusement autour de rappeurs nettement mélanodermes dont le machisme affiché et provocateur ne gêne apparemment pas Schiappa...

Naguère déjà, alors que tout le monde chantait, des trémolos dans la voix, le los du film Les Intouchables, nous avions été à peu près les seuls à souligner les sous-jacences de cette histoire : un vieux Blanc, riche, cultivé, grincheux, handicapé, « régénéré » par un Noir (oui, Omar Sy, toujours lui) pétant de santé, sympathique, faisant sauter le carcan de cette vieille France en fauteuil roulant...

On le voit par ces quelques exemples, ceux qui osent parler d’une France « raciste » devraient être invités à fermer leur clapet haineux. Nous avons désormais à faire face à une double offensive. Celle des racialistes qui finiront, si on ne les arrête pas, par déclencher une guerre raciale, et celle de ces Blancs honteux, de ces ethno-masochistes, imbéciles ou complices, qui, par idéologie, ont mis un genou à terre en attendant de se faire passer dessus. A l’heure où le racisme anti-Blancs tue, à l’heure où l’on peut chanter « Pendez les Blancs ! » sans être inquiété, à l’heure où Macron persiste dans ses fantasmes de « sang-mêlé » et autres cocktails plus ou moins exotiques, il est – à peine – encore temps de réagir.

Présent 9/9/2020

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Turquie : l’Europe face à un nouveau Munich

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Par Benoît Busonier*

Aujourd’hui, l’Europe est face à un second Munich. Dans le rôle d’Hitler, Recep Tayyip Erdogan. Rêvant publiquement de restaurer l’Empire ottoman, il a radicalisé sa population et fait disparaître les laïcs. Placé devant une situation économique compliquée, il se lance dans une fuite en avant guerrière. Comme toujours, c’est la Grèce qui est en première ligne. Les bâtiments turcs et leurs avions de combat violent régulièrement l’espace maritime et aérien grec. Recep Tayyip Erdogan a assumé ses propos : il dit vouloir tirer dans la tête d’un aviateur grec pour provoquer un incident et déclencher une guerre. D’un même mouvement, ses soldats attaquent avec des armes non létales les gardes hellènes qui protègent la frontière des migrants hostiles amenés en car par le gouvernement turc.

Le Charles de Gaulle a appareillé de Toulon avec son escorte. C’est notre flotte de bataille qui cingle vers la mer Egée pour défendre l’Europe. Certes, le modèle civilisationnel que défend Emmanuel Macron n’est pas celui des lecteurs de Présent : mais face à l’ennemi islamiste ottoman, il faut être fier que la France se tienne aux côtés des Grecs. Seule.

L’Allemagne, du fait de l’immense diaspora turque importée par Angela Merkel pour fournir des ouvriers à vil prix à l’industrie allemande, reste stoïque pour éviter les désordres intérieurs. Une trahison si les Turcs passent à l’attaque. Le comportement à venir des Américains reste une énigme : soit ils soutiennent la Turquie pour verrouiller le flanc sud de la Russie occidentale, soit ils soutiennent l’Europe pour éviter qu’elle ne sombre dans le chaos, ce qui leur fera perdre leur seul allié dans un monde où chaque sub-continent (indien, chinois, sud-américain) devient leur ennemi.

L’OTAN, plus que jamais, est une mascarade grotesque qui paralyse stratégiquement ses membres. Théoriquement au bénéfice des Américains, mais c’est de moins en moins vrai, tant les discrédits incessants finissent par leur porter préjudice.

Un élément clef dans l’engrenage diplomatique est la Russie. Là encore, impossible de connaître les intentions de Moscou, mais il est probable que Vladimir Poutine attendra la réaction des Américains pour agir. Si Joe Biden est élu, il est tout à fait inenvisageable que les Américains et les Russes se battent dans le même camp. Si Trump est reconduit aux affaires, en revanche, cela devient improbable.

La situation en mer Egée est gravissime. Peut-être est-ce la plus grave tension de- puis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La France est seule avec la Grèce face au demi-million de soldats néo-ottomans. Le baril de poudre est en place, il ne reste plus qu’une étincelle.

(*) Extrait d’un article publié dans le quotidien Présent du 9/9/2020

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Nouvelle provocation de l'OTAN en Europe avec la complicité de Macron.

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L'avis de Jean-François Touzé
 
Sous le nom de code "Partenaire noble" - ce qui signifie en langage washingtonien "supplétif obéissant" - les manœuvres militaires de l'OTAN américano-centrée qui ont débuté ce lundi en Géorgie constituent une nouvelle provocation contre la Russie considérée avec constance par l'administration US comme l'ennemi prioritaire bien avant la Chine. Autre élément déterminant de ce déploiement dans la république caucasienne, la volonté bien affirmée de diviser, d'affaiblir et donc de soumettre un peu plus l'Europe à l'emprise de l'empire étoilé puisque plusieurs forces armées des nations européens ont été sommées de s'y associer. Aux côtés de la Géorgie, de la Grande Bretagne et de la Pologne, la France de Macron participe malheureusement à ces exercices de grande ampleur, creusant encore le fossé entre la Russie et nous, selon le vœu américain.
 
Le départ de la France de l'Alliance atlantique sera pour l'Etat national une priorité aussi forte que doit l'être la fin totale de l'immigration puis son inversion, et la construction d'une autre Europe. Trois conditions majeures sans lesquelles la revitalisation française ne se fera pas.

01:57 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 19 septembre, en Savoie : conférence de Bruno Gollnisch et Jean-Michel Vernochet

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mardi, 08 septembre 2020

"C'est une fausse épidémie !" déclare le professeur Christian Perronne sur RMC

Le 31 août 2020, au Grand Oral des Grandes Gueules de RMC, le professeur Christian Perronne a dénoncé la propagande gouvernementale. Entre autres accusations, il a émis l'hypothèse que l'obligation du port du masque en extérieur est peut-être une manœuvre politique permettant de réprimer toute manifestation. Il rappelle aussi que de nombreuse études prouvent désormais l'efficacité du traitement hydroxychloroquine-azithromycine, et que la kabbale contre cette solution simple et peu coûteuse est organisée par la mafia big pharma afin pouvoir vendre un vaccin à tous les pays. En définitive il dénonce une corruption généralisée et mondialisée.

L'interview intégrale : ICI

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Les raisons du déclin selon Jacques Julliard

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Pour l’historien et essayiste, Jacques Julliard, le morcellement de la société française en groupes dissociés les uns des autres s’explique par le déclin concomitant de trois forces puissantes qui, quoique antagonistes, défendaient chacune une vision de l’universel : la foi catholique, l’esprit républicain et l’espérance socialiste.

Source : Le Figaro 07/09/2020

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lundi, 07 septembre 2020

La Fête bretonne du Parti de la France a remporté un franc succès...

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Plus de 150 personnes ont participé, dans une ambiance unitaire et détendue, dimanche 6 septembre à la traditionnelle Fête du cochon organisée par la Fédération bretonne du Parti de la France.

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, était l'invité d'honneur. En début d'après-midi, il a pris la parole pour dénoncer la politique hasardeuse du gouvernement mondialiste et appelé à la mobilisation permanente des forces nationales et identitaires pour défendre la France française dans une Europe européenne.

Au début de son intervention Roland Hélie a demandé à l'assistance de se lever pour observer une minute de silence en mémoire de Pierre Sidos, fondateur de l'Œuvre française, décédé vendredi dernier, et de Roger Holeindre, président du Cercle national des combattants, qui nous a quitté au début de l'année. Laura Lussaud, déléguée du Parti nationaliste en Bretagne, a ensuite évoqué avec émotion et talent la vie et le combat de Pierre Sidos.

Notons la présence de notre ami Philippe Randa, venu en presque voisin, ainsi que celle de nombreux anciens responsables du FN. Félicitations à Jean-Louis Lebraud, délégué régional du PdF, et à sa sympathique équipe pour cette belle réunion amicale.

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Le corporatisme du XXIe siècle

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Bastien Valorgues. Europe Maxima cliquez ici

Quelques semaines après la fin du confinement en France est sorti un ouvrage collectif prévu à l’origine pour paraître au début du mois d’avril. Intitulé Réflexions pour un nouveau corporatisme, ce livre explore sous la houlette du rédacteur en chef d’Europe Maxima, Georges Feltin-Tracol et de sept contributeurs, les différentes facettes, historiques et contemporaines, de cette idée politique, sociale et économique.

Le corporatisme n’est-il pas pour autant une idée obsolète ? Au sortir de 1945, l’Europe récuse de manière explicite le concept, le mot et les théories qu’il recouvre. C’est si vrai qu’attaché au corporatisme d’association, la majorité des représentants du catholicisme social préfère employer l’expression plus neutre d’« organisation professionnelle » qui n’implique pas un système précis. Les auteurs démontrent tout le contraire.

Ancien bras droit de Giorgio Almirante, le chef du MSI dans les années 1970 – 1980, et co-fondateur d’un Institut d’études corporatistes à Rome, Massimo Magliaro oppose volontiers l’idéologie (systèmede pensée fermé et utopique) à la doctrine (système ouvert de valeurs s’incarnant dans une communauté qui fait sens). Ainsi considère-t-il le corporatisme comme une doctrine bi-millénaire dont les origines remontent aux collèges (de métier) de la Rome républicaine de l’Antiquité. Gabriele Adinolfi rappelle à propos du corporatisme que « la propagande de gauche l’a toujours utilisé pour indiquer l’égoïsme de catégorie qui rendrait la lutte collective impossible (p. 99) ». Il insiste en particulier sur l’expérience corporatiste du Ventennio mussolinien. Il explique qu’au plus fort de la grande crise de 1929, l’Italie fasciste bénéficie de « l’économie dans le monde qui a eu le moins de catastrophes de cette crise et qui a le plus protégé les groupes sociaux les plus faibles (p. 101) »… On comprend mieux pourquoi l’exemple italien a tant intéressé les économistes les moins conformistes.

C’est ce qu’avancent Jean-Gilles Malliarakis et Franck Buleux. « Se réclamer de la Corporation, note Jean-Gilles Malliarakis, suppose un regard critique de la Révolution française qui les a abolies (p. 29). » Le corporatisme de 2020 sait s’appuier sur un large ensemble théorique et pratique. Franck Buleux y voit donc le retour fécond de « l’homme-métier (p. 117) ». « Conservatisme contre libéralisme, corporatisme contre individualisme est le débat qui vient, celui qui définit le rôle du politique face à l’économique. Dans ce débat, le social, c’est-à-dire la défense de l’individu doit se joindre au politique. Le corporatisme c’est l’inclusion définitive de l’individu au sein de la société : même retraité, l’homme-métier doit rester partie prenante de la communauté dont il est issu, ne serait-ce que dans un souci de transmission (p. 125) ». Il poursuit que « la révolution corporatiste, celle qui remet le métier au milieu de la nation et l’homme (et la femme) au cœur des préoccupations sociales, doit représenter une nouvelle ère politique (idem) », d’où une « politique corporative » envisagée par Georges Feltin-Tracol.

Le corporatisme relève-t-il de la fameuse « troisième voie » ? Oui, estime Bernard Plouvier. Il inscrit même le « corporatisme tercériste » dans la veine plus générale du « populisme ». Dans un second texte, Bernard Plouvier en anti-libéral conséquent soutient avec raison que « l’État corporatiste a pour unique but de gérer le Bien commun aussi correctement que possible (p. 73) » Lecteur avisé de Carl Schmitt et de Charles Maurras (et de Karl Marx ?), Aristide Leucate observe que « le corporatisme comme troisième voie économique connaît un regain d’intérêt, voire d’actualité. L’articulation de la question des corps intermédiaires (piliers du corporatisme) avec la problématique globale de la démocratie, interroge sur la liberté, en général et donc sur la philosophie libérale ayant présidé à l’édification du modèle politique, économique et social français, depuis 1789. Plus précisément, il confronte ce modèle au miroir de ses propres contradictions (pp. 83 – 84) ». Sur la troisième voie et ses implications corporatistes, Daniel Cologne recense Pour la troisième voie solidariste. Un autre regard sur la question sociale de Georges Feltin-Tracol. Cet ouvrage ne se limite pas aux seuls aspects socio-économiques. « Ouvrant la voie à une Europe organique unissant ses nations et ses régions tout en respectant leur diversité, le solidarisme est la “ révolution nécessaire ” telle que l’ont pensée dans les années 1930 les non-conformistes Robert Aron et Arnaud Dandieu (p. 71). »

En introduction, Georges Feltin-Tracol traite longuement de « L’invention corporatiste à l’ère des individus massifiés ». Dans une analyse théorique fulgurante, il relie le corporatisme au créditisme, au distributisme, à la participation ouvrière, à l’association Capital – Travail, à l’intéressement des salariés aux fruits de leur entreprise, à la décroissance et même aux thèses d’économie biophysique… La démonstration y est percutante, mais bien moins que dans « Politique corporative ». Il y encourage le renouveau de l’homo hierarchicus dans une société holistique et par « un État d’ordres communautaires concrets (p. 131) ».

De plus en plus méfiant à l’égard du suffrage universel et très réticent envers les procédures référendaires, Georges Feltin-Tracol préconise un suffrage plus corporatiste tel qu’il s’applique à Caracas au moment de l’élection de l’Assemblée nationale constituante en 2017 ou de la City de Londres où le Lord-maire émane du choix indirect de cent-dix guildes ou « corporations ». On découvre ainsi la persistance du vote corporatif en 2020 !

Deux annexes, l’une de Firmin Bacconnier et l’autre de Louis Baudin, complètent l’étude non exhaustive de cette idée d’avenir. L’essai collectif, Réflexions pour un nouveau corporatisme, constitue par conséquent un excellent manuel de révolution socio-économique non marxiste et anti-libéral.

Réflexions pour un nouveau corporatismeGeorges Feltin-Tracol (sous la direction de), Synthèse nationale, coll. « Idées », 2020, 198 p., 20 €

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Chômage et déflation, puis effondrement et hyperinflation

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Marc Rousset

Alors que le FMI annonçait une croissance de 3,3 % en 2020, le monde connaîtra en fait une récession de 4,9 % et un possible rebond en 2021. La seule chose certaine, c’est que la production mondiale s’effondrera de 7,6 % en 2020. Tous les pays sont en récession. Le paradoxe, selon une enquête du Pew Research Center, c’est que les Européens du Nord, dont la situation économique est plutôt bonne, sont très préoccupés par l’année 2021.

Il y a 20 ans, le CAC 40 était à 7.000. Aujourd’hui, il est à 5.000, après avoir été à 2.401, le 12 mars 2003, pour remonter à 6.200, en 2007, et pour redégringoler à 2.519, le 9 mars 2009. Entre le 21 février et le 18 mars 2020, le CAC 40 a chuté de 40 %, en passant de 6.100 à 3.600. Le CAC 40 comme le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P 500 devraient être beaucoup plus bas et ne sont maintenus aux niveaux actuels que par la création monétaire et un hyperendettement tous azimuts, tous agents économiques, la plupart des États souverains inclus.

Les entreprises du luxe représentent 30 % du CAC 40, soit plus de 500 milliards d’euros, et les valeurs technologiques des GAFAM, aux États-Unis, sont l’unique raison de l’envolée de Wall Street. Mais les arbres ne montent pas jusqu’au ciel et, pour la première fois, cette semaine, les grandes valeurs technologiques ont baissé, ce qui a pesé sur l’indice NASDAQ. Certains économistes ont évoqué le « moment Minsky », du nom d’un économiste américain d’origine russe, qui correspond, en fait, au moment où le prix des actifs est au bord d’un effondrement brutal. Mais le Système étant le dos au mur, prêt à tout, il est à peu près certain que la Fed et la BCE déverseront encore plus de liquidités pour éviter l’explosion de la bulle boursière.

Il reste à récupérer, pour les États-Unis, 10 à 20 % d’activité pour retrouver leur niveau d’avant crise. Sur les 20 millions d’emplois perdus suite au coronavirus, 41 % de ces postes seulement ont été recréés, selon le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin. Pour éviter un désastre social, Trump a mis fin aux expulsions de locataires jusqu’à fin 2020. Le résultat, c’est que ce seront les propriétaires de biens immobiliers qui seront en faillite, avec saisie par les banques, suite à leur impossibilité de rembourser leurs crédits bancaires. À moins d’une nouvelle injection d’argent gratuit par la Fed ou par le gouvernement américain pour indemniser les propriétaires, avec encore davantage de dettes…

En France, les déclarations officielles de faillite vont commencer à partir du 7 octobre, suite à la législation en vigueur. 3.500 milliards d’euros d’épargne liquide sont thésaurisés par les Français soucieux de l’évolution en cours. La pression à la baisse sur les salaires a commencé. L’industrie ne croit pas à un retour rapide à la normale ; le commerce s’attend à une consommation timide ; le bâtiment reste fragile ; le tourisme, l’aérien et la restauration ne voient pas le bout du tunnel.

Le spectre de la déflation avec une chute des prix hante l’Europe. Le taux de chômage va commencer à s’envoler. Si l’inflation disparaît complètement, la BCE n’aura plus d’autre choix que de créer davantage de monnaie et de rendre encore plus négatifs des taux d’intérêt déjà négatifs, ce qui ne s’est encore jamais produit dans l’histoire économique du monde…

Des Bourses qui augmentent aujourd’hui dans une ambiance pareille, c’est de la folie furieuse, de la bulle spéculative qui repose sur du sable. La seule possibilité, pour les banques centrales et les gouvernements, c’est donc de continuer la fuite en avant par la création monétaire, les taux négatifs et l’endettement. Goldman Sachs prévoit que la Fed n’augmentera pas ses taux avant 2025. Et soit les agents économiques prennent peur dès maintenant et on est dans le schéma « Minsky », soit l’immobilier, l’or et les actions continuent de grimper mais, à terme, seul l’or continuera de monter, en même temps que les monnaies devises perdront leur pouvoir d’achat, tandis que les actions, les obligations s’effondreront et que l’immobilier, bien réel, qui préserve habituellement de l’inflation, baissera lui aussi, mais dans une moindre mesure, si les locataires et les commerces sont de plus en plus dans l’impossibilité de payer leurs loyers.

00:48 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 05 septembre 2020

Pierre SIDOS, combattant historique de la cause nationaliste, est décédé

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Pierre Sidos en juin 2010 lors d'un banquet organisé par Synthèse nationale à Paris.

A la fin des années 1940, Pierre Sidos fut (avec ses frères François, Jacques et Henri) l'un des premiers à relever l'étendard du camp nationaliste en créant le mouvement Jeune nation. Celui-ci fut dissous, alors qu'il était à la pointe du combat pour l'Algérie française, à la fin des années 1950. Pierre Sidos participa alors au lancement du Mouvement Occident puis, en avril 1968, il créa l'Œuvre française qu'il présida jusqu'en 2010, année au cours de laquelle il en confia la direction à Yvan Benedetti. Fidèle à sa ligne nationaliste et catholique, il défendit toute sa vie les idées de sa jeunesse ainsi que la mémoire de sa famille qui a beaucoup donné pour la France. 

Un an jour pour jour après son frère François cliquez ici, il est décédé vendredi muni des sacrements de l'Eglise et entouré de sa famille.

A plusieurs reprises, il participa à nos réunions de Synthèse nationale et il m'invita aussi à certaines qu'il avait organisées.

Sa disparition suscite beaucoup d'émotions au sein du camp national. Qu'il repose en Paix.

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Parmi les premières réactions :

Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front national : La mort de Pierre Sidos concerne cette grande famille nationale et patriote que nous avons servie et guidée, à notre façon souvent différente. Et pourtant… Je salue sa mémoire.
 
Yvan Benedetti, successeur de Pierre Sidos à la présidence de l'Œuvre française : Pierre Sidos nous a quitté ce 4 septembre. La France perd un de ses meilleurs enfants et le nationalisme un de ses meilleurs soldats ! Tout au long de sa vie, son Honneur s'est appelé Fidélité : Fidélité à son nom et Fidélité à un idéal frappé de la Croix celtique ! Pierre Sidos ? Présent !
 
Thomas Joly, président du PdF : Pierre Sidos, figure historique du nationalisme français, a rejoint le ciel. Au nom du Parti de la France, je salue la mémoire de cet infatigable défenseur de la France éternelle. Paix à son âme.

Jean-François Touzé, délégué général du Parti de la France : Je suis loin d'avoir toujours partagé, tout au long de ma vie militante, l'ensemble des options de Pierre Sidos. Mais c'est une très grande figure du mouvement national qui vient de partir. Jusqu'au bout de ses forces il fut un combattant infatigable de la France française. Aujourd'hui tous les nationalistes portent le deuil.

Christian Bouchet, directeur des éditions Art magna : Décès de Pierre Sidos. Je l'ai énormément critiqué (je le regrette maintenant) puis j'ai fini par le respecter. Que le seigneur accueille son âme.

Maître Elie Hatem, l'Action française : Pierre Sidos n'était pas d'Action Française mais partageait avec elle un amour inconditionnel pour la Patrie. Le monde nationaliste perd un grand ami. Nous l'avions reçu à plusieurs banquets d'AF... dans un esprit d'amitié et de compromis nationaliste. Pierre Sidos ? Présent !

 

16:40 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |