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vendredi, 11 novembre 2022

COMMENT PEUT ON ETRE AUSSI ABJECTE

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Patrick Jardin

Je m’apprête à subir l’anniversaire le plus horrible de l’année :celui de l’assassinat de ma fille au Bataclan le 13/11/2015 quand ce matin je reçois un message d’une autre victime du Bataclan, une amie Madame Caroline Christa Bernard qui me mets en copie un Tweet d’un personnage qui me révulse :Georges Salines ou ce triste personnage s’offusque que quelqu’un qu’il décrit comme d’extrême droite sans aucune preuve mais pour ce genre de personnage si nous ne sommes ni de gauche ni Macroniste on est d’extrême droite ait publié une photo de la scène d’horreur de cette salle de spectacle après que des étrons islamistes aient commis le pire charnier que la France ait eu à subir depuis la dernière guerre…..Certes on ne peut pas dire que cela soit d’un grand raffinement mais cela a au moins le mérite de montrer aux Français ce dont sont capables certains musulmans avec la complicité des politiques de l’époque que sont Hollande, Valls, Le Drian, Cazeneuve et le Général Bruno Leray pour lequel l’armée n’a pas pour fonction de « se mettre en danger pour sauver des civils »vous voyez une belle bande de pourritures !

Qui est Georges Salines ? C’est un médecin qui a officié dans une fondation inutile, chargée d’analyser l’air de Paris... et qui n’a jamais pris aucun risque préférant la sécurité de l’emploi et une vie de rond de cuir plutôt que de s’installer comme médecin. Ce médecin a eu le grand malheur de perdre sa fille au Bataclan le même jour que moi je perdais Nathalie c’est la seule chose qui nous réunit et qui m’inspire en tant que victime le respect nécessaire envers toutes les victimes ! Après le charnier qu’ont fait les islamistes je pensais créer une association pour défendre toutes ces victimes mais ce Monsieur m’a devancé et je pensais au début que cela était très bien j’ai donc pris rendez vous avec lui et je l’ai rencontré en Février 2016 je pense et là le soufflet est très vite retombé après avoir discuté avec ce personnage ,celui-ci durant ½ heure m’a fait l’apologie de la mère d’un autre étron :Mohamed Mérah …c’en était trop j’ai fini par prendre congé sans oublier de lui dire « que nous n’avions qu’un seul point commun la mort de notre fille »et je rentrais chez moi écœuré m’interrogeant sur la volonté de ce personnage de défendre réellement les victimes… dans le même temps je quittais cette association dont je pensais sincèrement qu’elle ne servait qu’à se rendre dans des ministères pour manger des petits fours et boire du champagne avec les ministres afin qu’un jour ils puissent revendiquer une quelconque légion d’honneur tout à fait imméritée dont sont souvent très friand ces ronds de cuir quel que soit leurs « faits d’armes »

Depuis le procès auquel j’ai assisté mon point de vue a changé car selon les témoignages de certaines victimes ils disent qu’elle leur a été d’un certain secours et pour moi tout ce qui a pu « alléger »leur peine est bénéfique et cela ne me coûte rien que de le reconnaître… même si pour moi ils ne m’ont jamais été d’aucun secours comme m’a dit le nouveau président de cette association lors de mon audition le 26 Octobre 2021 au Tribunal : « Nous n’avons pas le même point de vue mais je vous félicite pour votre engagement » tout aurait pu s’arrêter là si Salines n’avait pas commis la pire des traitrises d’une part envers sa propre fille mais aussi envers la totalité des victimes en écrivant un livre avec le père de Samy Animour l’ordure qui s’est fait exploser dans le Bataclan oui vous avez bien lu… un modèle du syndrome de Stockholm dirait-on et aujourd’hui dans un tweet ce salopard ose reprocher à un twittos qu’il qualifie bien entendu d’extrême droite d’avoir fait paraître la photo du Bataclan ensanglanté par ces petits copains musulmans !

Moi cela ne me gêne absolument pas qu’on fasse paraître ce genre de photos bien au contraire comme cela les Français peuvent voir ce que ces étrons ont commis et de quoi ils sont capables mais vu les positions de Salines je peux comprendre qu’il cherche plus à cacher ce que les musulmans ont réalisé ce soir-là… ayez au moins une fois dans votre vie un peu de courage Monsieur Salines et osez regarder la vérité en face !Admettez que ce qu’on fait vos amis musulmans est un modèle de pourriture dont malheureusement beaucoup se rendent responsables ce n’est pas moi qui le dit mais les faits que chaque jour les Français ont à déplorer le tout corroborer par la nature de la population carcérale !

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Le retour de la question allemande

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En excellent observateur qu’il est, et plus encore en bon historien, Claude Lellouche revient avec justesse sur ce que l’on a toujours appelé l’axe franco-allemand et sa soi-disant entente cordiale nécessaire à l’équilibre européen alors que celui-ci n’a jamais été autre chose qu’un cache-misère. Quand nos gouvernements vont-ils enfin comprendre que les Allemands, pas plus que les Américains d’ailleurs, ne sont nos « amis ». Angela Merkel nous a enflé, Olaf Schulz est en train de faire de même. Il serait temps d’ouvrir les yeux.

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Source : Marianne, 10/11/2022

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jeudi, 03 novembre 2022

Immigration : cafouillage organisé

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Yves Thréard

Sur le thème de l’immigration, les variations du pouvoir exécutif obligent à un effort surhumain de compréhension. On est presque à en appeler Nicolas Boileau au secours, lui pour qui « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement ».

Si Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ne font aucun lien existentiel entre immigration et délinquance, ils reconnaissent qu’à Paris ou Marseille, par exemple, un acte de délinquance sur deux est commis par un étranger. On cherche donc la cohérence du discours. En vain... Mais ce n’est pas tout. Le président et son ministre de l’Intérieur assurent aussi vouloir être intraitables avec les clandestins qui refusent de quitter le territoire. Louable intention, qui ne sera pourtant suivie d’aucun effet puisque le gouvernement veut, dans le même temps, régulariser ceux qui pourraient travailler dans les secteurs touchés par des pénuries de main-d’œuvre. Résultat, la confusion est totale. On croyait renouer avec la fermeté d’un Charles Pasqua, et ce sont les mânes de François Mitterrand qui reviennent, au galop, hanter le paysage politique !

Sur le front de la délinquance, n’en déplaise aux beaux esprits drapés dans leurs indécrottables tabous, la démonstration n’est plus à faire. Les statistiques suffisent à prouver le fameux lien. Sur celui de l’emploi, les chiffres montrent, cette fois, que la France n’a nullement besoin de renforts. Contrairement à l’Allemagne, elle connaît un chômage important et accueille, chaque année, 70 000 actifs supplémentaires, quand nos voisins germaniques en perdent, en moyenne, 100 000. Si l’immigration est une chance pour la France, comme il est de bon ton de le chanter, c’est très loin d’être flagrant pour la sécurité, et aujourd’hui pour le travail.
Alors pourquoi l’exécutif brouille-t-il ainsi son message ? Sans doute Emmanuel Macron pense-t-il qu’au sein du gouvernement – notamment entre Élisabeth Borne et Gérald Darmanin – comme de la majorité toutes les sensibilités doivent être ménagées. Ce cafouillage organisé est pourtant une grossière erreur qui ne contentera personne... et surtout pas l’électeur.

Source : Le Figaro 3/11/2022

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lundi, 31 octobre 2022

Callac : les vrais Bretons accepteront-ils le Grand Remplacement ?

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Cyrano Riposte laïque cliquez là

Ce samedi 5  novembre, aura lieu le deuxième rassemblement organisé à Callac, avec les moyens du bord, par des militants qui veulent que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne, et que la France reste la France.

Ce que ne souhaitent pas, manifestement, Marie-France Cohen, riche veuve qui vit dans les quartiers aisés à Paris, ni ses enfants, artistes d’Etat du show-biz, ni la gauche immigrationniste, qui multiplie les rassemblements provocateurs près des initiatives des opposants, ni bien sûr Emmanuel Macron, qui a clairement affiché l’objectif : la transition démographique. Autrement dit, la présence de Bretons dans les villages n’est qu’une parenthèse qui doit se refermer au plus vite.

Il est donc intéressant d’observer, à travers ce dossier de Callac, la convergence entre la finance, le show-biz, la gauche, ses élus et ses milices, et le pouvoir mondialiste incarné par Macron. Ils ont tous les moyens à leur disposition : l’argent, les médias, la justice. En face, nous ne sommes que de petites organisations, associations, particuliers, qui n’ont que l’amour de leur région et de leur pays à opposer. C’est le pot de terre contre le pot de fer.

Mais la réponse appartiendra aux Callacois, aux Bretons et aux Français. Le maire refuse d’organiser un référendum ? Nous faisons alors confiance aux habitants de Callac, et à leurs amis, pour lui rendre la vie impossible, et empêcher, par tous les moyens possibles, ce viol de la démocratie que constituerait l’installation forcée, contre l’avis de la population, de soixante-dix familles immigrées.

Les Bretons sont souvent accusés, et à juste titre, de voter pour la gauche immigrationniste, pour Macron, et d’être la région française la plus vaccinée. Mais il faut nous intéresser aussi à la résistance patriotique qui existe dans cette région. L’épisode des Bonnets rouges, ainsi que la forte mobilisation contre la dictature sanitaire, en ont été d’excellents exemples. S’il vient mille Bretons à Callac, nul doute que, malgré les provocations gauchistes, cela changera considérablement le rapport de force local. Par contre, s’il n’en vient que deux cents, les Callacois sont foutus !

Mais cette lutte ne s’arrêtera pas à Callac. Macron veut faire voter une loi imposant les migrants africains, souvent musulmans, dans nos campagnes, après qu’ils aient pourri des villes comme Nantes, Rennes, Brest, et de nombreux autres quartiers de bourgades bretonnes. Le projet Horizon est prêt à se reproduire dans des dizaines de villes de France. D’autres associations, comme Viltaïs, financées par nos impôts, sont prêtes à profiter d’un marché extrêmement juteux.

Cécile Schaffen, jeune femme de 23 ans, viendra expliquer aux habitants de Callac la réalité de Nantes, où elle vit, depuis que Johanna Rolland en a fait une terre d’immigration. A présent, plutôt que de remettre en cause la politique qu’elle a soutenue, elle veut imposer à Callac et aux autres communes rurales une immigration qu’elle n’est plus capable de gérer.

Le maire de Callac, Jean-Yves Rolland, a expliqué, apparemment tout fier, que sa ville était un laboratoire. La résistance de Callac doit être aussi un laboratoire, en refusant des diktats venus d’en haut, sans que le peuple n’ait son mot à dire. Dans d’autres villes, comme à Saint-Brevin-les-Pins ou à Saint-Lys (qui enverront des messages de soutien), la résistance s’organise également. L’axe choisi par les militants de Callac, exigeant un référendum, paraît une arme efficace, qui met les maires collabos, souvent de gauche, face à leurs contradictions et à leur isolement.

Voici les personnes qui interviendront à Callac. Il est important qu’un Gilbert Collard, militant reconnu et apprécié, avec le verbe qui est le sien, soit présent, malgré la distance, et vienne apporter son soutien. Vous y remarquerez quelques vieilles connaissances de Riposte Laïque, preuve que notre journal, qui soutient le combat depuis le début, est autre chose qu’un simple journal, mais aussi un outil militant tourné vers l’action. Mais cela, vous le saviez déjà. Et nous pouvons vous annoncer en dernière minute que Patrick Jardin a pu se libérer et sera également présent à Callac, au milieu de nous.

Eric Zemmour ne sera pas parmi nous, mais il fera lire un message de soutien à notre initiative. Nous espérons que Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot, eux aussi sollicités, feront de même.

Hauts les cœurs, et tous à Callac, la mère de toutes les batailles, ce samedi 5 novembre, à 14 h 30.

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09:13 Publié dans Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 29 octobre 2022

Sur C-news, dans son émission Midi News du 27 octobre, Sonia Mabrouk recevait Yves Jobic

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François Floc'h

Yves Jobic, c'est l'ancien patron de la BRI, le service Anti-gang du 36 du Quai des Orfèvres. Un "grand flic" respecté par ses pairs et peu par les juges ! Il vient d'écrire un livre-souvenir, Les secrets de l’antigang, flics, indics et coups tordus (chez Plon).

Interrogé par Sonia Mabrouk sur la situation actuelle de notre France, il répond sans langue de bois ! Voici la transcription d'une partie de ce  dialogue. Sans citer le nom de Callac, il ose dire son opposition à tous les  projets "Horizon"de dispersion des migrants… A méditer !

L'émission de Sonia Mabrouk peut être visualisée dans son intégralité. Vous y découvrirez une belle collection de scandales ! Dont la future réforme de la PJ menée par Gérald Darmanin, le si néfaste ministre de l'Intérieur.

Voir l'émission cliquez ici

La séquence "Callac" commence par une banalité habituelle d'Emmanuel Macron, extraite de France 2  : "Nous avons une société qui est plus violente. Elle l'est sur les réseaux sociaux, elle l'est dans la rue, de plus en plus dans les manifestations et elle l'est au quoditien…" Constation très partielle car sans jamais évoquer l'immigration, bien sûr !

Puis Sonia Mabrouk reprend le débat, à la minute [1:23:30] On parle d'une violence gratuite… […] Mais, c'est finalement ce qu'on appelle une sorte d'ensauvagement. […] Il n'y a pas de village sanctuarisé. Il n'y a plus d'endroits tranquilles. Est-ce que l'on peut le dire ainsi ?

Yves Jobic : Oui, cet ensauvagement se développe. D'autant plus que ces individus savent qu'il n'y aura pas de réponse pénale à la clé. Oui, il y a le rappel à la loi… Mais, la peine sera symbolique… Ces gens-là ne sont pas dissuadés d'interrompre leurs activités… 

[1:25:02] Yves Jobic. Ceux que nous arrêtions à Paris, 90 % étaient incarcérés. Donc, il y avait vraiment une réponse pénale immédiate. Et les étrangers que nous arrêtions pour des infractions étaient expulsés immédiatement. La machine fonctionnait vraiment très bien.

La société a évolué. De nouvelles populations sont arrivées aussi sur notre territoire avec des mœurs différentes…

Sonia Mabrouk : Vous faites un lien entre immigration et délinquance ? 

Yves Jobic :   Oui, je fais le lien. Oui !

Sonia Mabrouk : Et vous comprenez que …les politiques… certains politiques ne fassent pas ce lien.

Yves Jobic : Je suis surpris que … mais en même temps, j'ai compris que le président Macron disait qu'il y avait un certain lien… [Grand rire des intervenants sur le plateau de l'émission !]

Puis Sonia Mabrouk reprend le débat, à la  minute [1:26:17] . […] Il y a un débat sur ces sujets. Finalement, il n'y a plus de villes, de villages sanctuarisés. Il n'y a plus d'endroits tranquilles. Est-ce que l'on peut le dire ainsi ? 

Yves Jobic : [1:26:15] Oui, mais ce qui m'inquiète c'est que l'on veut déplacer dans les campagnes… Je connais beaucoup de gens dans les campagnes qui vivent très mal l'annonce que l'on va envoyer dans les campagnes des populations immigrées. C'est à dire que l'on a déjà en France des zones urbaines qui sont très touchées par ces phénomènes, qui sont à mon avis enpartie perdues, et l'on va disséminer  sur des zones où il n'y a pas de difficultés, on va amener des problèmes. J'ai du mal à comprendre !

10:59 Publié dans François Floc'h, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 26 octobre 2022

La guerre pour l’Ukraine ou le vertige de la soumission

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Dans la crise ukrainienne, la faiblesse de l’Europe réside en son incapacité à penser ce que veut réellement Washington, explique la géopolitologue et présidente de Geopragma pôle français de géopolitique réaliste, Caroline Galactéros.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles, 20/10/2022

08:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 25 octobre 2022

Touche pas à ma bagnole !

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Jacques-Olivier Martin

 Touche pas à ma bagnole! La voiture peut vite devenir un sujet éruptif chez nos concitoyens. Après tout, est-ce bien surprenant? L’auto, c’est la liberté! Celle de circuler pour travailler, voyager, s’évader... Les Français y tiennent, comme à toutes les libertés, du reste. Nos dirigeants seraient bien inspirés de ne pas l’oublier alors qu’ils ne cessent de planter des sens interdits sur nos chemins de vie, comme des ronds-points sur nos routes : chasse aux voitures dans les centres-villes, restriction de circulation dans certaines agglomérations selon l’âge et la motorisation du véhicule, et bientôt interdiction de vendre en Europe des voitures essence et Diesel neuves... Bien sûr, nos fonctionnaires ou élus de Bruxelles et de Navarre ne jurent agir que pour notre protection, notre santé, notre bien-être. Il en est ainsi de l’interdiction de commercialiser des moteurs thermiques en 2035, adoptée pour réduire les émissions de CO2, qui étouffent notre planète. Nul ne conteste la nécessité de répondre à l’urgence climatique : mais fallait-il agir de la sorte?

Plutôt que d’autoriser le seul moteur électrique, n’aurait-il pas été plus constructif de fixer des objectifs d’émissions et de laisser les industriels inventer des solutions pour répondre aux normes environnementales quelle que soit la motorisation ? Autrement dit, parier sur l’innovation plutôt que sur des bannissements qui empoisonnent la vie des conducteurs et ne sont même pas entièrement fondés écologiquement. La dette carbone d’un gros SUV est remboursée après seulement 100 000 kilomètres selon l’Ademe, l’agence pour la transition éco- logique... Sans même parler des conséquences économiques et sociales cataclysmiques de cette décision que ni l’Amérique ni l’Asie ne se sont imposée. Non seulement la fin des bons vieux moteurs thermiques menace plus de 100000 emplois en France (beaucoup plus en Europe), mais elle ouvre grand la porte aux voitures électriques chinoises.

Il faut se rendre à l’évidence, cette politique conduit à notre affaiblissement industriel. Et tôt ou tard à la colère. La France des « bonnets rouges» et des «gilets jaunes» n’est jamais très loin des rocades et des ronds-points!

Source Le Figaro 25/10/2022

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lundi, 24 octobre 2022

France-Allemagne : la dérive des continents

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Philippe Gélie

Les relations glaciales au sein du «couple» franco-allemand commencent à faire jaser dans le village européen. Pour faire taire les cancaniers, Emmanuel Macron recevra Olaf Scholz ce mercredi à l’Élysée : les deux hommes feront assaut d’amabilités et de promesses de coopération pour surmonter des divergences d’analyses ou d’intérêts qu’ils s’emploieront à minimiser. Mais qui sera dupe ? Ce qui est à l’œuvre aujourd’hui relève d’un basculement géostratégique profond, une dérive des continents amorcée de longue date et promise à transformer pour longtemps le visage de l’Europe.

On mesure parfois mal, en France, l’ampleur du choc provoqué outre-Rhin par la guerre en Ukraine. L’agression russe y suscite tout à la fois une remise en cause du modèle économique, une prise de conscience des défis sécuritaires et un sentiment de culpabilité envers des voisins en première ligne au nord et à l’est. L’Allemagne redevient brutalement un acteur géopolitique, et ce n’est pas pour faire de la figuration : 100 milliards d’euros sur la table destinés à bâtir la première armée conventionnelle du continent, à prendre la tête du pilier européen de l’Otan (en sonnant au passage le glas d’une défense européenne autonome), à acheter des matériels américains (aux dépens, en particulier, des projets franco-allemands), à créer un bouclier anti-aérien aux dimensions de l’ancienne ligue hanséatique (c’est-à-dire sans nous)...

Dans cette tectonique des plaques, ce n’est pas l’Allemagne qui risque «l’isolement», comme s’en inquiète Emmanuel Macron, mais la France, qui disparaît du projet européen du chancelier. Décomplexé, Berlin se voit comme le centre d’une Europe considérablement élargie à l’est, de l’Ukraine aux Balkans. Paris s’en trouverait relégué à la tête du « Club Med » - Italie, Espagne, Grèce...-, sympathiques destinations de vacances aux économies fragiles et à la puissance déclinante. À nous de redéfinir sans tarder nos priorités, de réinventer notre politique européenne, d’assainir nos comptes publics au lieu de mendier l’aide de Bruxelles, de développer nos capacités industrielles et militaires, pour mériter de poursuivre un dialogue d’égal à égal avec l’Allemagne, essentiel au maintien de la cohésion de l’Europe.

Source : Le Figaro 24/10/2022

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jeudi, 20 octobre 2022

Le meurtre de Lola révèle la disparition de tous les acquis civilisationnels

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Ancienne élue locale, Céline Pina est journaliste à Causeur, essayiste et militante. Elle est aussi la fondatrice du mouvement Viv(r)e la République et publié plusieurs ouvrages. Elle voit, à juste titre, dans le meurtre de la petite Lola en plein Paris et en plein jour, le signe d’une déshumanisation de la société où l’autre est né. Loin d’être un simple fait divers, ce crime est un fait de société.

Lire la suit ICI

Source : Figaro 20/10/2022

12:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le couple franco-allemand au bord de la crise de nerf *

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Philippe Gélie

Au milieu de ses déconvenues militaires en Ukraine, Vladimir Poutine trouvera une consolation dans le sommet européen convoqué ce jeudi soir à Bruxelles : le poison qu’il a injecté aux Européens en jouant avec le robinet du gaz produit ses effets. Inquiets et fébriles, les Vingt-Sept se divisent sur la réponse collective à apporter d’ici au printemps prochain, lorsqu’il faudra remplir les réserves en prévision de l’hiver 2024. La France et une quinzaine d’États membres veulent s’inspirer de la péninsule Ibérique pour plafonner les prix du gaz et, par effet mécanique, de l’électricité ; l’Allemagne et quelques-uns des plus riches y rechignent, craignant qu’une limitation artificielle des prix augmente la demande et menace la sécurité des approvisionnements.

Cette divergence politique finira peut-être par être surmontée, après des mois de négociations picrocholines à Bruxelles débouchant sur des montages d’une indéchiffrable complexité. Mais elle ne constitue que la partie émergée d’un iceberg de plus en plus massif : celui du cavalier seul de Berlin, de moins en moins intéressé par son fameux « tandem » avec la France. Ce «Soloreiter» allemand a en fait  toujours été la norme, consubstantiel à une puissance industrielle reposant sur les importations de gaz russe et les exportations en Chine. On l’a vu à l’œuvre à chaque crise récente : en 2015, lorsque Angela Merkel a ouvert les frontières de l’UE aux réfugiés syriens, aux premiers symptômes du Covid, lorsqu’elle s’est lancée dans une course solitaire aux masques et aux vaccins, comme le mois dernier, lorsque Olaf Scholz a mis 200 milliards d’euros sur la table pour protéger les entreprises allemandes, sans concertation et au risque d’une distorsion de concurrence fatale pour le marché unique.

Dans son discours de Prague du 30 août, consacré à sa «vision européenne», le chancelier a à peine mentionné le partenaire français, dessinant une Europe à trente-six États à la fin du siècle, dont le centre de gravité naturel serait l’Allemagne. Un projet qui se matérialise lorsque Berlin invite quatorze pays du Nord et de l’Est sous un bouclier antiaérien commun, en excluant la France. Paris semble avoir pris note de ce mépris ; il lui reste à se rebeller.

(*) Le titre est de la rédaction

Source Le Figaro 20/10/2022

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mardi, 18 octobre 2022

Boucs émissaires

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Gaëtan de Capèle

« Superprofits », « superdividendes », « superriches ». Tout est super dans la France en crise de 2022 lorsqu’il s’agit de trouver des boucs émissaires face à la grogne générale. Abrités derrière un écologisme de façade, des militants anticapitalistes vandalisent tout signe extérieur de richesse. À l’Assemblée nationale, où se nouent d’improbables intrigues, on dénonce chaque jour, comme au bon vieux temps, les profiteurs de guerre, à qui il est urgent de faire rendre gorge. Haro sur TotalEnergies! On y parle surtout d’augmenter les prélèvements - quelle imagination ! - sur tout et tout le monde : les bénéfices, les plus-values, les dividendes, l’épargne, les gros salaires, les départs à l’étranger, les avions d’affaires. Taxer, taxer, taxer : chez nous, tout commence et tout finit la main dans la poche du contribuable. Face à l’offensive, la résistance du gouvernement ne tient qu’à un fil.

Son unique menu consistant à « manger du riche », on pensait la seule Nupes affectée du réflexe pavlovien de l’impôt. Au hasard des séances de nuit, on découvre que la macronie, le MoDem et même Les Républicains ont été contaminés. La droite, lancée dans la chasse aux nantis, n’est pas près de retrouver ses électeurs. Et encore moins sa crédibilité.

Au cours des dernières décennies, la France a appris à ses dépens à quel point une politique fondée sur la lutte des classes avait pu saper sa compétitivité. Surfiscalité, défiance à l’égard de la réussite et de la fortune, obsession de l’égalitarisme, rejet du travail ont contribué à son déclassement économique. Depuis quelques années, on la croyait débarrassée de ses vieux démons. À la première crise, le naturel revient au galop. Les actionnaires et les investisseurs, que l’on cherchait désespérément à attirer vers nos entreprises, sont cloués au pilori. Les grands groupes du CAC 40, fers de lance de notre industrie et de nos services, sont voués aux gémonies. Les entrepreneurs, qui créent de la richesse et des emplois, redeviennent suspects. Nous rêvions de « superprofits », symboles d’une prospérité retrouvée. Il n’est plus question que de les confisquer. Le piège se referme à nouveau.

Source :Le Figaro 18/10/2022

 

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lundi, 17 octobre 2022

Parution du nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°93)

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En savoir plus cliquez là

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Terre & peuple était présent au Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale dimanche 16 octobre à Rungis

vendredi, 14 octobre 2022

Géopsychiatrie de l’Europe

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Selon Emmanuel Todd, nos dirigeants disent Poutine suicidaire. Mais nous devons aussi envisager la possibilité qu’ils soient suicidaires et lancés dans une fuite en avant. Après tout, ils nous suicident.

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Source : Marianne 13/10/2022

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jeudi, 13 octobre 2022

Immigration erreur économique

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Dans notre précédente chronique nous nous sommes attachés à rappeler que "l'indigénisme", le "wokisme", et l'islamo-gauchisme procèdent tous de l'inversion totale des faits. Ils supposent une manière d'ignorance organisée de l'histoire dès lors qu'ils transforment, en quelque sorte, les immigrés en envahisseurs "légitimes".

Or, une question essentielle demeure : "Qui les a fait venir ?", d'autant plus que ce processus ne relève pas des mystères oubliés du passé mais de leur prolongation en tant que réalité du présent. Certes l'étude des grandes invasions d'autrefois démontre qu'en général elles ont été précédées de phénomènes migratoires, du mercenariat militaire sous l'Empire romain, et du déclin démographique inhérent aux peuples civilisés.

Une hypocrisie récurrente et à courte vue nous serine à l'envi, depuis 50 ans, que "les immigrés exécutent les travaux que les Français ne veulent pas faire".

Ce raisonnement faux et sommaire tire aussi ses arguments de tous les constats superficiels sur les "manques de main-d’œuvre". On les déplore ainsi actuellement dans certains secteurs comme l'agroalimentaire, l'hôtellerie-restauration, le transport voire l'ingénierie. Merci au "quoiqu'il en coûte" de Macron en 2020. Merci aussi à la retraite à 60 ans inventée par Mitterrand en 1981 dans l'espoir de réduire le chômage. Merci aux 35 heures des lois Aubry de l'an 2000. Merci aussi, dans l'artisanat, à la pseudo-réforme Fillon de 2003. Tout cela vient donc de loin. L'une des raisons invoquées se polarise certes aujourd'hui sur une indemnisation du chômage jugée trop généreuse. Et un tel argument, qui n'est pas entièrement faux, braque le débat sur la réforme de l'assurance chômage voulue par le gouvernement et combattue par la gauche

Mais on doit retenir surtout deux failles imparables de cette rhétorique :

1° l'évolution du recrutement des éboueurs parisiens a prouvé, à partir des années 1990, qu'à partir d'un certain niveau de rémunération, d'une amélioration de leurs conditions de travail et d'un meilleur respect envers les tâches manuelles, les Français acceptent précisément ces emplois, que l'école républicaine laïque et obligatoire, relayée par le cinéma, dénigre dès l'enfance.

2° quant aux immigrés eux-mêmes, pas plus bêtes que les Français leurs raisonnements se révèlent largement parallèles. Croire le contraire caractériserait précisément le "racisme". Si les allocations sont supérieures aux salaires, ils choisissent l'assistanat. Si l'accès à la protection sociale ne nécessite pas d'effort contributif, ils se dispensent volontiers d'y cotiser. Il est vrai qu'une partie d'entre eux réalise dans le secteur de la délinquance ordinaire ou du trafic de drogue des performances très supérieures à celles de la moyenne nationale…

On en arrive enfin à la nouvelle formulation du précédent discours et l'on entend dire désormais : "les immigrés illégaux font le travail que les immigrés réguliers ne veulent plus faire". Oui la boucle de l'immigrationnisme est bouclée.

Néanmoins certains cercles continuent de croire qu'en subventionnant la CGT, on "achète la paix sociale" et que l'immigration constitue effectivement une "armée de réserve" au service du capitalisme.

Ce préjugé marxiste existait déjà en 1864. La Première Internationale se réunissait à Londres et Karl Marx y développait ses thèses dans sa fameuse adresse inaugurale. Le prophète du British Museum croyait alors pouvoir démontrer que les conditions de vie de la classe ouvrière ne pourraient aller qu'en se dégradant. Et, surtout, la première revendication formulée alors par l'Association naissante fut de s'opposer à l'immigration de main-d’œuvre qui conduisait des ouvriers belges à travailler en Grande Bretagne.

Toute l'Histoire économique réelle tend à démontrer le contraire des postulats marxistes. Ce n'est certainement pas la traite négrière qui a permis la révolution industrielle. Celle-ci ne s'est pas accomplie dans le monde islamique, la plus esclavagiste de toutes les sociétés humaines avant même le communisme, ni d'ailleurs dans les plantations antillaises de canne à sucre, encore moins au Sierre Leone et au Bénin fournisseurs du malheureux "bois d'ébène". Si elle s’est développée en Angleterre au XVIIIe siècle c'est précisément, en grande partie, parce que les salaires y étaient alors les plus élevés d'Europe.

Il est vrai que Marx n'a retenu des premiers économistes, ceux qu'on appelle les classiques, Adam Smith et Ricardo, que leur approximation erronée de la "valeur travail". Mais c'est sur la base de la théorie de la plus-value et de l'accumulation, qui en découle, que technocrates et autres immigrationnistes ont bâti leurs modèles purement quantitatifs.

Michel Debré résume leur programme et leur paradigme. Nommé par Jean Moulin parmi les experts pour contribuer au programme planiste de la Résistance, il devint sous la quatrième république l'un des plus redoutables opposants au parlementarisme. Enfin principal rédacteur de la constitution de 1958, il sera nommé en 1959 premier chef du gouvernement de la cinquième république. Michel Debré père de la constitution de 1958. Il théorisait que "si nous étions 100 millions de Français" nous serions une grande puissance et que par conséquent, si nous ne pouvons y parvenir par la natalité, nous devons recourir à l'immigration.

Si ma tante en avait quatre, observe avec bon sens un proverbe américain – moins grossier que sa version française, – elle serait un autobus.

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mercredi, 12 octobre 2022

BERNARD GERMAIN, AUTEUR DES LIVRES "MÉTHANISATION, LA NOUVELLE ESCROQUERIE ÉCOLOGISTE" ET "DÉCONSTRUIRE LA WOKE IDÉOLOGIE" RÉPOND AUX QUESTIONS DE PIERRE CASSEN POUR RIPOSTE LAÏQUE

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Riposte Laïque : En quelques mois, vous venez de publier vos deux premiers ouvrages, aux Éditions Synthèse nationale. Vous avez commencé par publier « Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste ». Pouvez-vous expliquer rapidement ce que c’est, la méthanisation, et pourquoi vous vous êtes intéressé à cette question, sachant que nos lecteurs pourront découvrir l’entretien que vous avez accordé à Rivarol sur cette question ?

Bernard Germain : Il y a 3 ans, je ne savais pas ce qu’était la méthanisation. J’ai appris parce qu’une structure de méthanisation tente de s’implanter, près de mon domicile. Pour la combattre, je n’ai pas eu d’autre choix que d’apprendre.

Ce que j’ai découvert m’a scandalisé et depuis, je combats cette escroquerie écologiste qui est le triomphe de l’intérêt individuel (le méthaniseur) sur l’intérêt général (la population et l’environnement). Mais comme la façade est peinte en vert, les ignorants et les complices en font la promotion.

En quelques mots, la méthanisation consiste à mélanger dans une grande cuve des déjections animales, des déchets d’abattoirs, des œufs pourris… etc. auxquels on ajoute 25 % de carbone (végétaux). La cuve est en milieu anaérobie (sans oxygène). Sous l’action de micro-organismes une fermentation va avoir lieu et produire du méthane.

Le méthane est ensuite débarrassé du gaz carbonique (il doit être pur à 95 %) et injecté dans les conduites de GRDF.

Autre possibilité, on brûle ce méthane dans une turbine qui produit de l’électricité et celle-ci est vendue à EDF et passe dans son réseau.

A l’origine, on parlait de «méthanisation « à la ferme », c’est à dire au niveau d’une exploitation agricole, en recyclant ses propres déchets. Sur le principe ce n’était pas idiot, d’autant que ça donnait un coup de pouce aux agriculteurs qui se battent pour survivre (1 à 2 suicides par jour d’agriculteurs, selon une étude du Sénat) en faisant baisser leur facture de gaz ou d’électricité.

Mais des petits malins ont très vite compris qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner, d’autant qu’il y a des subventions qui tombent de partout et des contrats à prix garantis sur 15 à 20 ans par EDF et GRDF. Donc des méthanisations « à la ferme », il n’y en a quasiment pas. Par contre les méthaniseurs deviennent de plus en plus gros. Le plus imposant est en construction à Corcoué les Lognes (près de Nantes). Il recyclera 500.000 tonnes de déchets par an, soit 1400 tonnes par jour.
La méthanisation « à la ferme » n’est plus qu’un lointain souvenir …

Quant aux problèmes et nuisances que crée la méthanisation, ils sont légion. Je vous renvoie à l’article publié par Riposte Laïque (reproduisant celui que j’avais donné à Rivarol) et surtout à mon livre « Méthanisation, la nouvelle escroquerie écologiste » disponible chez « Synthèse éditions ».

Quand on prend conscience des nuisances et des dangers de la méthanisation on ne peut qu’être scandalisé qu’une telle activité puisse être promue par nos dirigeants et hommes politiques.

L’incroyable danger que représente le wokisme

Riposte Laïque : Dans la foulée, vous nous proposez un livre plus dense, intitulé « Déconstruire la woke idéologie ». 275 pages, 15 chapitres, vous avez décortiqué les différents angles d’attaque des adeptes du wokisme. Qu’est-ce qui vous a inspiré à entreprendre ce si nécessaire travail ?

Bernard Germain : Ce qui m’a conduit à faire ce travail c’est l’incroyable danger que représente le wokisme. La société qu’ils nous préparent, c’est un authentique totalitarisme. Un monde orwellien. D’ailleurs ceux qui ont lu le livre  « 1984 » ne peuvent qu’être frappés par la similitude. Tout y est, depuis la « novlangue » en passant par les « trous de mémoire » dans lesquels disparaissent ceux qui ne sont pas conformes à la norme, ou encore la réécriture a posteriori de la presse pour qu’elle corresponde à la doxa (la cancel culture aujourd’hui) et enfin l’utilisation des oxymores « la guerre, c’est la paix » … dont on a un bel exemple avec l’anti-racisme. Cela donne aujourd’hui : « l’anti-racisme, c’est le racisme » (anti-blancs).

Le fait que des gens qui se disent de « gauche » ainsi que les « progressistes », les macronistes et même des hommes politiques se réclamant de la « droite républicaine », puissent soutenir ces thèses – à l’évidence en complète rupture avec les valeurs « démocratiques » qu’ils prétendent défendre – c’est juste hallucinant.

Si on les laisse faire, notre société sera rapidement un enfer totalitaire dans lequel le terme « démocratie » ne sera plus qu’un gros mot.

Face à cela, si nous voulons sauver notre société, que pouvons-nous faire à part nous lever et combattre ce courant mortifère. C’est d’une urgence absolue. C’est d’autant plus vrai que les wokistes ont déjà obtenu des succès significatifs. Un exemple l’illustrera parfaitement : les problèmes de sexualité.

Dans la population, 95 % sont hétéro-sexuels et 5 % sont membres des minorités (LGBTQIA+).

Pour le wokisme, le simple fait de dire qu’il y a une majorité et une minorité, c’est une discrimination. Ils réclament que tout le monde soit traité de la même manière sans tenir compte de l’existence d’une majorité. Et ils ont gagné !

Il y a eu le PACS, puis le « mariage pour tous ». La question d’avoir des enfants s’est trouvée posée. Donc il y a eu la PMA « pour toutes ». Et au nom de l’égalité homme-femme, comme deux hommes ne peuvent avoir d’enfant, il y aura bientôt la GPA. C’est à dire la marchandisation des corps. Et tout cela culminera sans doute dans l’eugénisme sur lequel travaillent déjà de nombreux laboratoires dans le monde, notamment aux USA.

Ce faisant, nous avons accepter le viol de principes éthiques que nous pensions inamovibles.

Pour résumer, on a mis cul par dessus tête des Lois – le droit de la filiation – qui étaient en vigueur depuis des lustres, en fonction de la norme majoritaire de notre société, afin de prendre en compte les revendications de moins de 5 % de la population. Donc 95 % ont accepté de changer la norme pour prendre en compte les exigences de 5 % de la population.

C’est là qu’on mesure le danger du wokisme. Il refuse d’accepter l’idée qu’une majorité puisse décider du fonctionnement de la société et impose la dictature des minorités sur la majorité.
Le wokisme est une authentique dictature.

Une tragique erreur serait de rire de tout cela ou de ne pas prendre ce courant au sérieux.
Il est déjà omniprésent dans les universités d’où sortent nos DRH et dirigeants d’entreprises de demain.
C’est la même chose à Sciences-po, à Normale-sup… etc. d’où sortiront les dirigeants politiques des années à venir.
Si nous n’y prenons garde, les élites de demain seront converties au wokisme et mèneront, du haut des postes qu’elles occuperont, des actions qui imposeront à toutes les entreprises et au pays entier des bouleversements dont notre société démocratique ne se relèvera pas.

Ceux qui en doutent n’ont qu’à voir la situation des USA aujourd’hui sur ce plan. C’est clairement ce qui nous menace à relativement brève échéance.

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jeudi, 06 octobre 2022

Projet Horizon à Callac (22). Pris à partie sur le marché, le maire refuse un référendum « car les Callacois voteraient à 80% contre le projet »

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Source Breizh-info cliquez ici

De la tension durant plusieurs heures ce mercredi 5 octobre au matin, sur le marché de Callac, toujours en raison du spectre du Projet Horizon et de l’accueil forcé de plusieurs familles de migrants possiblement à venir dans les prochains mois et les prochaines années, dans cette petite commune de 2200 habitants.

Alors que le collectif « Les Amis de Callac » diffusait une pétition réclamant la tenue d’un référendum sur le projet – pétition que l’on peut retrouver dans de nombreux commerces de la commune – Jean-Yves Rolland s’est présenté avec deux de ses adjoints… et les gendarmes, pour avertir les militants pro référendum qu’il venait de prendre un arrêté municipal… interdisant la diffusion de cette pétition sur le marché de Callac.

Il n’en fallait pas plus pour provoquer la colère et la tension sur le marché : durant plusieurs heures, M. Rolland s’est ainsi retrouvé confronté à une partie de sa population en colère. Quelques noms d’oiseaux ont fusé. Et le maire de faire un aveu rapporté par plusieurs habitants de la commune, qui réclamaient pour la plupart un référendum : « Si j’organise un référendum, 80% des habitants de Callac voteront contre moi » aurait indiqué l’édile, comme un aveu énorme du fait que ce projet Horizon est en train de se bâtir envers et contre les habitants de la commune et du canton.

Voici le communiqué adressé suite à cet épisode par Les Amis de Callac :

L’association Les amis de Callac et ses environs, présente tôt ce matin sur le marché de Callac afin de proposer à la signature des Callacois la pétition demandant un referendum sur le projet Horizon, a noté une accélération très forte des demandes de signatures de la part des habitants. Tant mieux, celà prouve que les Callacois commencent à prendre conscience de la gravité de la situation. Dans la matinée, le maire Jean -Yves Rolland est arrivé, entouré de deux adjoints et suivi de la gendarmerie. Il a immédiatement été assailli de questions par une bonne trentaine d’habitants dont beaucoup lui ont dit vertement leur façon de penser. Les Callacois arrivés en nombre  se sont relayés pour faire passer le même message  » nous voulons être consultés ».

Les débats, extrêmement houleux, ont duré près de deux heures, durant lesquelles le maire nous a montré son vrai visage en nous avisant sans ménagement qu’il venait, comme par hasard, d’édicter un arrêté municipal interdisant toute pétition sur le marché. In fine le maire a mis définitivement bas le masque  en nous disant « je n’organise pas de referendum car je sais bien que 80% des Callacois seront contre le projet. » Ces propos signent de façon évidente que le maire se moque bien de l’avis des Callacois. M. Rolland continue à faire régner à Callac la  » chappe de plomb » qui a étouffé la ville durant les décennies de ses prédécesseurs communistes et veut imposer par la force et la ruse le projet Horizon aux Callacois.

Quant au « climat délétère »dont se plaint le maire il n’est généré que par lui-même et ses méthodes non démocratiques.

L’association Les amis de Callac et ses environs appelle la population à signer en masse les pétitions exigeant un referendum sur le projet Horizon, avant de pouvoir s’exprimer d’une autre façon au sein d’une grande manifestation à venir.

Enfin l’Association convie toute la presse à une conférence de presse  41 Bd de Kerlossouarn à Callac demain jeudi 6 octobre à 15heures.

Catherine Blein et Danielle Le Men, présidente et vice-présidente des Amis de Callac et ses environs.

À noter que des rumeurs dans la commune – à confirmer rapidement toutefois – font état du possible rachat, cette fois-ci par une association non affiliée à la municipalité, d’un autre bâtiment de la commune toujours dans le but d’y loger des migrants.

Pour un autre projet au service des Callacois ?

Afin de ne pas être que force de contestation, certains Callacois et habitants du secteur envisageraient de proposer un autre projet pour la commune, une fois que le montant de l’argent public prévu pour le Projet Horizon aura été dévoilé (s’il l’est un jour) : « Il faut faire une grande maison pour les assistantes maternelles, mais aussi pour les associations sportives, pour redonner du dynamisme à la commune » nous confie une habitante en train de travailler sur cet alter projet. « Nous recensons par ailleurs actuellement plusieurs maisons, plusieurs logements qui sont à rénover dans le bourg, occupés par des Callacois, qui n’ont pas les possibilités financières ici de faire l’isolation, là les traitements anti humidité, ou encore la rénovation des façades. Si les pouvoirs publics veulent dépenser de l’argent, il y a de quoi faire dans la commune, et pas pour les migrants, mais pour les locaux ».

Le fait que le maire de la commune persiste à vouloir passer en force tout en avouant mener un projet pas partagé par une majorité de Callacois et d’habitants du secteur n’est bien évidemment pas fait pour apaiser les tensions, d’autant plus que l’arrêté municipal interdisant la diffusion, sur le marché, d’une pétition, pourrait lui aussi valoir quelques batailles juridiques à venir, l’aspect légal et constitutionnel de cet arrêté pouvant être potentiellement contesté juridiquement. Quoi qu’il en soit, la pétition aurait été signée par plus de 10% des habitants de Callac en vue d’un référendum. N’est-ce pas cela la Démocratie et l’écoute, l’ouverture, la tolérance vis à vis de sa propre population ?

15:19 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro de la revue Eléments est sorti

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mercredi, 05 octobre 2022

Racaille Football Club, le nouveau visage de la France

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Equipe de France en 1939

 

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Equipe de France aujourdhui

François Bousquet*

Vue de l’étranger, la France se résume à une poignée de clichés touristiques. La tour Eiffel, le château de Versailles, le bicorne de Napoléon, le Moulin rouge, les sacs Louis Vuitton – et l’équipe nationale de football. Impossible d’y échapper. Plus d’un milliard de téléspectateurs lors de la finale de la Coupe du monde 2018 entre la France et la Croatie. Le football a tout d’une pandémie mondiale. C’est le retour du Circus Maximus projeté sur la scène du monde, tant on se croirait revenu à Rome et à ses jeux du cirque, lorsque les poètes Martial et Juvénal s’indignaient que tel conducteur de char gagne autant que cent juristes ou que tel gladiateur rafle en une heure quinze bourses d’or. Que ne diraient-ils aujourd’hui des kilotonnes d’or déversés sur les divas du ballon rond. Chez nous, les divas sont noires. Quand elles ne font pas du rap, elles tapent dans un ballon.

Qu’on le veuille ou non, le foot est la vitrine de la France à l’étranger. Or, la vitrine ressemble à la devanture d’une boutique afro dans le 18e arrondissement parisien ou à des revendeurs à la sauvette au métro Stalingrad. C’est la Françafrique transplantée en bord de Seine. C’est elle qui fournit les effectifs des équipes de foot professionnel. Black-black-black, comme s’en affligeait naguère un de nos meilleurs académiciens.

Minorité visible, majorité invisible

Le football est un miroir grossissant. Il dit avec vingt ou trente ans d’avance ce que sera la France de demain. Une société multiculturelle, exotique et violente placée sous le signe du croissant vert. Langue officielle : le verlan mélangé de mots arabes, les « wesh » et les « wallah » des caïds de barre d’immeuble. Le 56e pays de la Confédération africaine dont la capitale gastronomique sera le KFC du coin.

En 2011, Mediapart, officine de délation, selon la taxinomie consacrée, osa parler de « quotas discriminatoires officieux » au cœur de la Direction technique nationale du football français au prétexte que le sélectionneur national, le si mal nommé Laurent Blanc, s’était dit accablé par la surreprésentation de « grands noirs costauds qui sautent haut », de « rebeus techniques » et de binationaux ingrats qui s’empressent de rejoindre la sélection de leur pays d’origine. Si discriminations il y a, n’en déplaise à Edwy Plenel, c’est à l’encontre des joueurs blancs qu’elle s’exerce.

Le foot a longtemps été l’ascenseur social le plus rapide pour les enfants des classes populaires. Il y a un siècle ou deux, ils entraient au petit séminaire. C’est l’histoire de Julien Sorel. Mais il n’y a plus de séminaire. Le héros de Stendhal en est réduit à frapper à la porte des centres de formation, qui reste obstinément fermée. Zéro Blanc, sinon pour se faire découper les jambes. La composition ethnique monochrome desdits centres de formation ne laisse planer aucun doute sur le sujet.

En 2010, un doctorant s’était amusé à calculer la proportion de joueurs noirs parmi les effectifs des clubs professionnels français : ils constituaient environ 45 % de l’ensemble. Et 65 % en équipe de France A. En dix ans, la proportion s’est nettement accrue. Lors du dernier match de la France contre le Danemark, le 25 septembre dernier, le « onze » titulaire comportait plus de 70 % de joueurs de couleur ; et plus de 80 % à la fin du match. C’est la norme désormais. Les minorités visibles sont majoritaires, pendant que la majorité historique est invisibilisée.

Sociologie de la racaille

La vérité, c’est que le foot français est quasi intégralement grand-remplacé. Il préfigure notre destin démographique – et notre destin tout court. C’est le Racaille Football Club, titre d’un livre au vitriol de Daniel Riolo. Nous étions en 2013. Le souvenir de la grève des joueurs à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud était encore dans toutes les têtes. Alors que Nelson Mandela et Frederik de Klerk venaient d’abolir l’apartheid, Franck Ribéry – Bilal, Yousouf, Mohammed, de son état civil islamique complet – se préparait à le restaurer dans le vestiaire de l’équipe de France en persécutant le si falot Yoann Gourcuff, un « jambon-beurre » breton sans saveur, j’en conviens, mais un « jambon-beurre » tout de même.

Ribéry n’a certes pas été le dernier Blanc sélectionné en équipe de France, mais il appartient indiscutablement à la famille des Homo racaillus. Il en a même inauguré le modèle halal : la charia de la caillera, entre une partie de jambes en l’air avec Zahia et un pèlerinage à La Mecque. Depuis, on n’a pas fait mieux. Il faut dire qu’on ne retrouvera pas de sitôt une pareille dentition chevaline, le Fernandel du Nord, l’humour en moins, la bêtise en plus, affligé d’une balafre de pirate qui fait de lui le clone déglingué de Tony Montana, dit Scarface, le balafré. Ribéry, c’est une réplique de Jacquouille la Fripouille acheté en soldes dans une braderie islamique du Pas-de-Calais. Joueur de l’équipe de France, mais supporter avec sa femme, Wahiba Ribéry, de l’équipe d’Algérie.

Qu’est-ce qu’une racaille ? Le dictionnaire souffre de graves imprécisions. Il s’en tient à une définition a minima qui en ignore la pluralité de sens. La racaille a remplacé la canaille. La canaille était indigène, la racaille est allogène. Une racaille digne de ce nom porte une capuche, même quand il fait 50°C, ou bien arbore une casquette Lacoste criarde mal vissée sur la tête. Aux pieds, des tennis de marque fluorescents ; un sac banane saugrenu accroché à l’épaule. Flanqué de son maillot du Racaille Football Club, il marche en roulant des épaules et en dodelinant la tête comme une poule d’eau. Quand il n’alpague pas des « meufs » dans le métro, il cherche des embrouilles. Pour lui, le monde se divise en « frérots » et en « blaireaux ». Le blaireau, c’est pourtant lui avec son QI de crevette.

Typologie de la racaille

Quatre affaires récentes viennent nous rappeler l’omniprésence footballistique d’Homo racaillus. Elles s’ajoutent à des dizaines d’autres : arbitres molestés dans les divisions inférieures, hidjabeuses vindicatives, douches prises en caleçon pour ne pas offenser la pudeur islamique, etc.

La première de ces quatre affaires, étonnamment sous-médiatisée, en France du moins, pas en Pologne, concerne les Bleuets, réservoir de la grande équipe de France. Le 25 septembre, à Limoges, les Bleuets – près de 90 % de joueurs issus de la « diversité » – perdaient lamentablement contre la Pologne après l’arrêt du match sur décision de l’arbitre suite à la quatrième exclusion d’un joueur français, qui, après avoir sauvagement cisaillé un joueur polonais, a cru devoir terminer le travail en apothéose en lui assénant un coup de boule. Les Bleuets, c’est l’entrée de gamme de la racaille et son armée de réserve.

La seconde affaire est aussi symptomatique. Elle met en scène des BBC – je laisse à chacun le soin d’aller voir la signification de l’acronyme sur Internet – et des « Wags », en bon français les épouses ou les petites amies de joueurs professionnels qui ont la fesse un peu légère. Je ne sais si les sept jeunes filles que Benjamin Mendy, champion du monde 2018 qui évolue à Manchester City, a – ou aurait – violées appartiennent à cette catégorie. Lui, c’est la racaille en mode serial violeur.

La troisième affaire est une variante françafricaine du crêpage de chignons. Le 4 novembre dernier, la joueuse du PSG, Kheira Hamraoui, internationale française, comme son nom ne l’indique pas, était victime d’une violente agression à coups de barre de fer par deux hommes cagoulés. La commanditaire présumée serait Aminata Diallo, l’une de ses coéquipières et rivales au PSG et en équipe de France, sur fond de jalousie et de diablerie anti-Blancs. L’agent de Diallo disant vouloir « découper » les « racailles de Babtous » que compte l’encadrement du PSG. Elle, c’est la racaille en souillon hargneuse.

Nos invasions barbares

La quatrième, c’est l’inénarrable feuilleton à rebondissements des frères Pogba, Paul le vaudou et Mathias le voyou, tous deux convertis à l’islam. Le second, aujourd’hui en détention provisoire, accuse le premier d’avoir payé un sorcier pour marabouter Kylian Mbappé. Un chantage fort peu fraternel à plusieurs millions d’euros. Eux, c’est le modèle familial de la racaille.

Les mauvaises langues feront valoir qu’on n’a dénombré dans ces affaires aucun mort, à la différence du drame survenu dans un stade indonésien. C’est vrai. Mais ce n’est pas moins vrai que c’est un autre drame qui se joue chez nous : celui des invasions barbares, prélude à la chute de l’empire européen d’Occident. Le foot en est l’avant-garde.

(*) François Bousquet est le rédacteur en chef de la revue Eléments.

Source : radio Courtoisie

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L’Occident fatigué

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Gaëtan de Capèle

C’est une lame de fond que personne n’avait vue venir. Longtemps obsédé par la lutte contre le chômage, ce cancer social qui détruit les individus, les familles, parfois des territoires entiers, l’Occident affronte désormais son double négatif : la remise en question du travail. En France, en Europe, aux États-Unis, les jeunes générations, mais aussi celles déjà installées dans la vie, refusent de faire de leur activité professionnelle le centre de leur existence. Au diable l’ambition, le besoin d’émancipation, la soif de reconnaissance, le désir d’enrichissement. Autrefois prioritaire, le travail devient un accessoire au service de préoccupations aux contours nouveaux : accomplissement personnel, préservation de la vie familiale, quête de sens, défense de l’environnement. Les offres d’emplois ne trouvent plus preneur, les démissions deviennent monnaie courante, les candidats dictent leurs exigences aux recruteurs, l’engagement au service de son entreprise se réduit au strict minimum (le fameux « quiet quitting »). Entre crise environnementale et crise sanitaire, on connaît les moteurs de cette révolution silencieuse. Pourquoi produire et consommer toujours davantage si la planète se consume ? Pourquoi retourner au bureau quand tout a à peu près fonctionné des mois durant en télé-travail ? Pourquoi se ruer sur le premier emploi quand, chez nous plus que partout ailleurs, l’intervention massive de l’État a démontré la possibilité de vivre de subsides publics en cas d’arrêt de l’activité ? La valeur travail, que Macron et la droite veulent réhabiliter, n’a plus la cote. Elle la retrouvera d’autant moins que gauche et syndicats réunis, qui la défendaient bec et ongles, y sont désormais quasiment tous foncièrement hostiles, lui préférant le droit à la paresse. Il faut tout le confort de notre société d’abondance et de notre modèle social sans équivalent pour s’autoriser cette prise de distance avec l’effort et les contraintes professionnelles. Mais la France et l’Occident ne sont pas seuls au monde. Ailleurs, d’autres n’ont pas ce luxe. Sans états d’âme, ils accélèrent et nous défient. Il faudra bien se réveiller avant qu’il soit trop tard.

Source : Figaro 4/10/2022

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lundi, 03 octobre 2022

Hommage à Paul Veyne

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On ne le répétera jamais assez, la lecture des Anciens demeure le socle d’une anthropologie sociale européenne. Le philosophe Jean-Michel Delacomptée rend ici hommage à Paul Veyne récemment décédé et qui fut pour les Romains ce que fut Jacqueline de Romilly pour les Grecs. Il nous démontre une fois de plus que les errements actuels, notamment au sujet de la remise en cause du patriarcat et de la montée du féminisme militant collé à toutes les sauces ne visent qu’à remettre en question les fondements même de notre culture. L’optimisme dans cette affaire est que ces stupides combats répondent de cet adage « les chiens aboient la caravane passe ».

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Source : Le Figaro 3/10/2022

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dimanche, 02 octobre 2022

Vouloir renverser Poutine : une logique particulièrement dangereuse

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Pierre Lellouche, ancien président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan s’inquiète d’une « escalade imprécatoire » qui, selon lui, a transformé un conflit territorial et géopolitique en guerre de civilisation, ruinant tout espoir de négociation et de sortie de crise.

 Lire la suite ICI

Source, Le Figaro, 1er octobre 2022

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samedi, 01 octobre 2022

La fausse conscience de l’Occident

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Emmanuel Todd*

Si l'on me demandait quel concept caractérise le mieux l'Occident actuel, je répondrais sans hésiter : la «fausse conscience ». Nous ne savons plus ce que nous sommes, ce que sont les autres et ce qu'ils pensent de nous. Nous avons laissé détruire nos industries et nos classes ouvrières. Les inégalités s'envolent et notre niveau de vie baisse. Aux États-Unis, l'espérance de vie des pauvres diminue. La puissance du capital financier y a transformé le système politique en joujou des riches. Partout en Occident, la nouvelle stratification éducative a fabriqué des mondes séparés pour les éduqués supérieurs et les demi-citoyens de l'éducation secondaire. Si les transformations économiques et culturelles ont laissé subsister les institutions de la démocratie, elles en ont détruit les mœurs.

Les démocraties occidentales ont muté, elles sont devenues, sans s’en rendre compte, « autre chose ». Une nation occidentale sans « fausse conscience » se penserait oligarchie libérale plutôt que démocratie libérale. Mais nous croyons toujours être libéraux et démocratiques, et continuons d'affirmer notre supériorité et l’universalité de nos valeurs. Et c’est au nom de ces valeurs que nous affrontons la Russie pour aider l'Ukraine à préserver son indépendance et son territoire.

Ajoutant l'amnésie à la « fausse conscience », nous avons préféré les sanctions économiques à l'envoi de soldats, sans nous souvenir que cet instrument de guerre n’est pas de basse intensité. La sanction est un élément classique de la guerre totale. Nicholas Mulder, brillant chercheur néerlandais travaillant à l’université Cornell, aux États-Unis, nous rappelle, dans The Economic Weapon (Yale, 2022), que les sanctions de la Société des Nations s'inspiraient du blocus allié de 1914-1918, responsable de 300 000 morts dans les empires centraux et de 500 000 dans l'Empire ottoman. Les sanctions économiques contre le régime de Saddam Hussein, quant à elles, ont fait 300 000 morts.

Les sanctions ont pour objectif la déstabilisation de la société adverse et la destruction de son régime - en commençant par la mort de ses vieux et de ses enfants.

Nous avons voulu détruire l'économie russe et faire tomber Poutine. Dans ces conditions, n'était-ce pas forcer les Russes à répondre par une escalade économique en nous privant de gaz pour déstabiliser nos sociétés et nos régimes ? « Fausse conscience », encore et toujours. Et ce n’est pas tout. Par les sanctions, nous avons rendu nécessaire une guerre planétaire. Comme le note Mulder, les sanctions, pour bien étouffer l'ennemi, doivent faire disparaître les « neutres ». C'est cette logique qui conduit l'Occident à exiger de tous les peuples qu'ils participent aux sanctions contre la Russie. C’est un instrument inconscient de cette logique qu'Emmanuel Macron a sommé, aux Nations unies, les neutres de prendre parti. Notre vision exagérée de nous- mêmes est supposée légitimer cet ultimatum.

Mais acceptons un instant, comme une expérience spirituelle, l’existence de l’autre. Comment le « reste du monde » nous voit-il ? L’anthropologie nous dit qu'il est à 75 % porteur de valeurs familiales patrilinéaires et non individualistes, peu féministes et le plus souvent homophobes. Nos valeurs ultra-individualistes, féministes et LGBT ne lui plaisent pas.  Dans ce champ anthropologique, la Russie est d’ailleurs une bizarrerie, patrilinéaire et non individualiste, homophobe, mais avec un statut élevé des femmes.

Soyons moins techniques, plus historiques : le Royaume-Uni, la France, les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne, le Japon furent les puissances coloniales féroces de ces pays neutres dont nous exigeons l'allégeance. Les États-Unis, longtemps « gendarmes » de l'Amérique latine, ont quant à eux sublimé par étapes l'ensemble des pouvoirs coloniaux dans une globalisation dominatrice, édictant règles et punitions, s'efforçant de tenir la planète par leurs instruments financiers et par l'Internet, sans oublier leur armée. Mais l'Inde veut-elle à nouveau se prosterner devant le roi d'Angleterre ? L'Afrique de l'Ouest veut-elle obéir au président français, l'Indonésie aux Pays- Bas, l'Amérique latine et les Arabes aux États-Unis, la Chine aux Européens et aux Japonais ? Le reste du monde se méfie de nous. Il n’adhère pas à nos valeurs anthropologiques et politiques. Il ne voit pas en nous des démocraties libérales mais des oligarchies qui méprisent leurs pauvres. Il sent surtout un tempérament colonial résurgent. La cruelle vérité est que le reste du monde ne nous aime pas. S'il est sommé de choisir entre l'Occident et les Russes, il risque de choisir les Russes.

(*) Emmanuel Todd est anthropologue, historien et essayiste à qui l’on doit quelques essais retentissants comme Après l’empire sur la décomposition du système américain (2002). Il a publié de nombreux ouvrages d’anthropologie sociale, la plupart de ses analyses portant sur la famille dans une approche holiste. Dans des ouvrages qui l’amènent à étendre son champ d’analyse, on dira qu’à défaut d’avoir toujours raison, il n’a pas toujours tort.

Source : Marianne 29/9/2022

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mardi, 27 septembre 2022

La victoire des droites en Italie quesionne les droites françaises

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La victoire de Giorgina Meloni en Italie ne manque pas de faire couler beaucoup d’encre. Avec la victoire des nationalistes en Suède et le clan des « populistes » - Pologne et Hongrie – une opposition à Bruxelles se dessine, non dans la forme mais dans le fond. Les peuples européens sont excédés par le pouvoir sans contrôle de la Commission qui n’a aucune légitimité démocratique, puisque ses membres ne sont pas élus. Mais ce n’est pas le seul et unique sujet. On ne peut s’empêcher de comparer la situation italienne avec la France. En Italie, Giorgina Meloni a réussi à faire l’union des droites. La question est donc de savoir si, en France, une telle union est possible dans un pays qui se droite de plus en plus ? Alexandre Devecchio, du Figaro, tente de répondre à cette épineuse question.

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Source, Le Figaro, 27/9/2022

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De Stockholm à Rome

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

En moins de 15 jours, au nord comme au sud du Vieux Continent, deux peuples européens ont marqué, de la même manière, leur rupture avec l'idéologie dominante. Les Suédois le 11 septembre, suivis des Italiens le 25, ont donc mal voté, en faveur des alliances formées entre les partis nationaux, conservateurs et libéraux.

Personne ne saurait remettre en cause, dans les deux cas, la régularité du choix opéré par le suffrage universel;

Aucun des partis vainqueurs, ni les "Démocrates de Suède", ni bien entendu les conservateurs, les chrétiens-démocrates et les libéraux scandinaves, pas plus que Fratelli d'Italia, la Lega ou Forza Italia ne remettent en cause les institutions des deux pays, ni même ne prétendent déchirer les traités européens, comme le promettaient déjà en 1957 les gaullistes... qui s'empressèrent  de les ratifier, après le retour au pouvoir du général De Gaulle en 1958...

On a d'ailleurs sur-interprété les propos maladroits de la présidente de la Commission rappelant que si une voie "difficile" apparaissait il existait des moyens de pression. La victoire d'une majorité solide en Italie, pays actuellement surendettée, à concurrence de 150 % ne s'apprête pas à déstabiliser la zone euro, mais au contraire à mettre de l'ordre dans les finances publiques : de ce point de vue, le budget que Mme Borne, et MM. Macron et Le Maire se proposent de faire voter créera une situation beaucoup plus "difficile". Comportant 5 % de déficit public, portant la dette française à plus de 3 000 milliards, supportant 51 milliards de charge d'emprunt, il devra être négocié devant une Assemblée nationale où n'existe pas de majorité...

Ce 26 septembre dès le matin, on apprenait la déroute, sans précédent depuis 1946, des partis traditionnels italiens de la gauche, de l'extrême gauche et du centre-gauche. Recul également du conglomérat "dégagiste" Cinq étoiles. Comme prévu les sirènes antifascistes rouillées ont immédiatement répété à l'identique leurs vieilles antiennes, inventées en 1935 par le VIIe congrès du Komintern, jamais renouvelées, semble-t-il, depuis la mort de Dimitrov et de son maître Joseph Staline.

Rien ne ressemble moins, pourtant, à la marche sur Rome de 1922, 100 ans plus tard, que ces élections de 2022, assurément démocratiques. Elles ont été marquées seulement par un taux d'abstention considéré comme préoccupant à hauteur de 36 %, – alors que les élections législatives françaises du 19 juin ont enregistré 52,5 % au premier tour et 53,8 % au second... Où donc se situe la crise de la démocratie ?

Rien n'est plus éloigné, non plus, de la Doctrine du fascisme publiée par Mussolini, de son socialisme autoritaire, des affiches de la guerre d'Ethiopie le portraiturant en cavalier de l'islam et de sa préoccupation de l'émigration de sa "nation prolétaire" en quête d'empire  – que la résistance identitaire inverse, opposée à l'immigration incontrôlée et à l'islamisation de l'Europe, de moins en moins rampante, de plus en plus conquérante.

Le monde a totalement changé : la seule chose qui ne changera jamais c'est la bêtise humaine à laquelle une certaine gauche sacrifie.

Soulignons que la victoire de Giorgia Meloni est d'abord celle d'une coalition des droites, rejetant les excès de la gauche, et notamment la faiblesse face à l'insécurité. Idem en Suède, pays autrefois présenté comme la vitrine de la sociale démocratie.

Fratelli d’Italia obtient un pourcentage record de 26 % des voix. L'ensemble recueille en tout 44 %. Ses principaux alliés la Ligue de Matteo Salvini, et Forza Italia de Silvio Berlusconi obtiennent respectivement 9 % et 8 %, le reste, soit environ 3 %, se reporte sur des petites formations de centre droit. On ne connaît pas encore la répartition exacte des députés et sénateurs élus au scrutin uninominal qui composeront 37 % des assemblées. La complexité de cette loi électorale hybride, voulu par les majorités sortantes, n'ont pas permis que l'on nous dise dès maintenant son résultat global. Mais l'on sait déjà que les droites se présentaient unies dans chacune des circonscriptions, alors que leurs adversaires demeuraient divisés, ce qui conduira sans doute à une majorité encore plus forte.

L'Italie, pays où la dénatalité atteint des records, a besoin d'un gouvernement réhabilitant la famille, que cela plaise ou non à Mme Borne. L'Europe de demain aura besoin d'une Italie forte, bienvenue par conséquent au nouveau gouvernement de Rome.

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dimanche, 25 septembre 2022

C’est la faute à Poutine

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« La diabolisation de Poutine n’est pas une politique, c’est l’alibi pour ne pas en avoir une », a dit Henry Kissinger. Gérard Conio, professeur émérite de l’Université Nancy-2, qui a dirigé la fabuleuse collection « Classiques slaves » à l’Âge d’Homme, nous explique les conséquences en cascade de cette attitude. Jusqu’à l’escalade 

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Source : site de la revue d'Eléments

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vendredi, 23 septembre 2022

Le désastre éolien !

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Le projet de loi destiné à « accélérer les énergies renouvelables » entend supprimer les rares verrous législatifs qui ralentissent encore la multiplication des éoliennes, dont la nocivité est pourtant avérée ,tant pour les riverains que pour les animaux et les paysages. L’inspecteur général des finances honoraires, Patrice Cahart, auteur de La Pest éolienne, revient sur le sujet. On pourra aussi se référer à l’excellent ouvrage d’Alban d’Arguin, publiée aux éditions Synthèse, Eoliennes, un scandale d’Etat. L’aveuglement d’Emmanuel Macron et de ses sbires, au mépris de l’avis des populations concernées, est inquiétant.

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Source : Le Figaro 23/9/2022

10:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Défense : les Allemands sont-ils vraiment nos amis ?

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Le chancelier allemand, dans un récent discours exposant sa doctrine en matière de défense, a opposé une fin de non-recevoir aux propositions réitérées d’Emmanuel Macron. La France doit en prendre acte et en tirer les conséquences. Il faut conserver les moyens de notre autonomie militaire et protéger nos savoir-faire industriels, souligne le vice-président de la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée, Jean-Louis Thiériot, par ailleurs membre des Républicains.  

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Source : Le Figaro 22/09/2022

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mercredi, 21 septembre 2022

Lettre à Périco Légasse, qui veut installer des migrants dans nos campagnes

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Jean-Paul Pelras,*

Monsieur

Début 2023, Emmanuel Macron entend proposer un projet de loi « relatif à l'asile, donc à l'immigration dans la République ». Et le premier d'entre nous de préciser (donc de reconnaître…) : « Notre politique aujourd'hui est absurde car elle consiste à mettre des femmes et des hommes qui arrivent, qui sont dans la plus grande misère, dans les quartiers les plus pauvres. » Avant de plaider « pour une meilleure répartition des étrangers accueillis sur le territoire, dans les espaces ruraux, qui eux sont en train de perdre de la population ».

Si j'étais de gauche, j'applaudirais des deux mains en approuvant cette généreuse initiative décidée, de surcroît, par celui qui sait si bien différencier « ceux qui ne sont rien » de ceux qui le valent bien. Oui, j'applaudirais des deux mains et je m'empresserais d'accueillir dans ma chambre d'amis ou dans ma petite résidence secondaire (gauche bobo) celles et ceux à qui il faudra forcément fournir la table et le logis.

Si j'étais de droite, je trouverais bien entendu l'idée inacceptable et j'évoquerais, in petto, les risques liés à l'insécurité, à la soudaine usurpation des emplois locaux, à l'impossible intégration de ces étrangers parmi les ruraux.

Étant (tout simplement) de la campagne depuis bientôt 59 ans, je préfère analyser cette hypothèse avec le regard de ceux qui sont rompus aux subtilités champêtres. Car, en évoquant « les espaces ruraux qui sont en train de perdre de la population » le président de la République a implicitement reconnu l'abandon de ces territoires isolés où plus personne ne veut venir soigner, investir, enseigner, commercer ou tout simplement s'établir et se reposer car il n'y a pas une seule barre pour téléphoner, pas de réseau pour se connecter, plus de clinique pour accoucher, plus de spécialiste pour diagnostiquer, plus de paysans, d'artisans ou d'industriels pour embaucher et depuis que, confinement oblige, un certain gouvernement les a poussés à plier boutique, plus de bistrot pour se désaltérer, plus de resto pour se sustenter. La liste est longue des causes et conséquences ayant précipité la déprise champêtre. Et lorsque je vous entends, monsieur Périco Légasse, décréter ces jours-ci, depuis un studio d'enregistrement parisien : « C'est une formidable idée, on peut allouer un lopin de terre et en faire des paysans. C'est l'avenir de notre ruralité », je me demande ce que vous entendez par « lopin de terre » et j'en viens à me poser quelques questions sur votre capacité à pouvoir évoquer, comme vous le faites régulièrement, le métier d'agriculteur.

Cette propension à vouloir s'occuper des affaires des autres, à savoir forcément ce qui est bien pour eux et à vouloir « faire des paysans » à tout bout de champ commence à devenir pénible. Que savez-vous, monsieur, du quotidien d'un agriculteur ? Ce quotidien que vous idéalisez, cet espace que vous « estimez », sans savoir ce qu'il en coûte de tenir l'outil, non pas pendant quelques secondes devant les caméras, mais durant toute une vie. Que savez-vous de ces prêts qu'il faut rembourser, même quand les éléments s'en mêlent, même quand les mercuriales s'effondrent, même quand le sort s'acharne sur ces récoltes qui n'arrivent jamais. Que savez-vous, messieurs Légasse et Macron du vertige qui envahit au moment de déposer le bilan, que savez-vous de la détresse qui gagne quand la grêle, le gel, la sécheresse ou la pluie détruisent les cultures en quelques instants ? Que savez-vous de cette concurrence déloyale qui contraint le paysan français, accablé par les normes environnementales, à abdiquer, car il ne parvient plus à garder sa place sur le marché ?

Et vous venez proposer à ces pauvres gens, comme au Moyen Âge au temps des seigneurs et des hobereaux, un lopin de terre ou des « espaces ruraux » afin de les occuper, afin de les éloigner de ces centres urbains et de ces banlieues où vous ne savez plus comment juguler la misère et calmer l'impétrant.

C'est manquer de respect à la fois à ceux qui pourraient arriver et à ceux qui pourraient les accueillir. Car le monde rural, et a fortiori son agriculture, n'est plus en capacité de fournir ni l'emploi ni les structures appropriées à ceux qui ont dû fuir leur pays.

Non, monsieur Légasse, nos campagnes ne doivent pas devenir ce tapis où l'on va dissimuler la misère du monde car elle sera devenue moins visible qu'à Paris.

(*) Jean-Paul Pelras est écrivain, ancien syndicaliste agricole et journaliste. Rédacteur en chef du journal L'Agri des Pyrénées-Orientales et de l'Aude, il est l'auteur d'une vingtaine d'essais, de nouvelles et de romans, lauréat du prix Méditerranée Roussillon pour Un meurtre pour mémoire et du prix Alfred-Sauvy pour Le Vieux Garçon. Son dernier ouvrage, Le Journaliste et le Paysan, est paru aux éditions Talaia en novembre 2018.

 Source :Le Point

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mardi, 20 septembre 2022

Immigration : La nation n’est pas un agrégat d’individus que rien ne relie

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Stéphane Buffetaut

Monsieur Macron vient d’annoncer un projet de loi « relatif à l’asile et donc à l’immigration dans la République ». La réalité est que le sujet n’a jamais été réellement traité par les gouvernements successifs de droite et de gauche, paralysés par l’activisme d’associations militantes et la crainte de se faire accuser de racisme. La réalité, c'est aussi que les lois et les décisions administratives et de justice sont rarement exécutées, notamment en matière d’obligation de quitter le territoire français (selon le rapport du Sénat sur la loi de finances pour 2022, le nombre d’obligations de quitter le territoire effectives n’a cessé de diminuer depuis 2012 pour atteindre seulement 5,6 % en 2021).

Il est intéressant de s’arrêter sur les termes employés par le Président : « l’immigration dans la République ». Celle-ci n’est même pas qualifiée de française. On répondra que cela va de soi. En fait, l’omission n’est nullement anodine. La république est d’abord un système constitutionnel, ensuite, pour certains, un concept idéologique plus ou moins fantasmé. Nous sommes là dans le domaine juridique ou idéologique. Donc sans référence historique ou culturelle donnée. La France, c’est autre chose : une nation fruit d’une histoire, porteuse d’une culture, appartenant à une civilisation et vivante grâce à un peuple particulier. Ce n’est pas un agrégat d’individus sans liens spécifiques.

On peut enregistrer des individus en errance dans un système juridique et idéologique désincarné en espérant qu’ils deviendront des « citoyens » (mais de quoi ?). Il en va autrement lorsqu’il s’agit de créer un sentiment d’appartenance à une communauté qui « possède en commun un riche legs de souvenirs » et manifeste un « consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis », ce qui était pour Renan le propre d’une nation (conférence à la Sorbonne en 1882). Nous sommes là aux antipodes de certains jeunes gens de banlieues qui se déclarent eux-mêmes « Français de papiers ».

À travers les mots transparaît l’idéologie présidentielle : un mondialisme où le pseudo-« citoyen du monde » est un individu interchangeable que l’on déplace ou gré des politiques économiques ou des nécessités d’aménagement technocratique du territoire. Dans cette logique, le Président propose d’envoyer les migrants s’installer dans nos campagnes.

Cette proposition émane à l’évidence d’un personnage qui n’a jamais été un élu rural et qui regarde la ruralité au travers des lunettes déformantes de la technocratie. Dans les campagnes et les petites villes, les élus se battent pour lutter contre la désertification médicale, la disparition des services de proximité, commerces comme services publics, le manque d’emplois attractifs pour les jeunes, notamment d’emplois qualifiés ou de services, le maintien de classes d’école, des transports scolaires efficaces pour rejoindre les établissements scolaires du second degré…

La solution inventée par Emmanuel Macron consiste à ajouter aux difficultés de territoires délaissés les difficultés de l’accueil et de l’intégration de populations étrangères, ne pratiquant pas nécessairement notre langue, ne partageant pas toujours nos us et coutumes ni nos valeurs de civilisation ! Selon le ministère de l’Intérieur, le taux de chômage des immigrés est proche du double de celui des personnes non immigrées.

Or, dans certaines régions rurales, la question du manque d’emplois est une des causes de la désertification. Serait-il raisonnable d’envisager un apport de populations qui ont des problèmes particuliers d’accès à l’emploi ? Comme de prétendre prévenir la fermeture de classes rurales en important les difficultés scolaires liées au multiculturalisme ?

La réalité, c’est que la question de la mauvaise intégration et, a fortiori, la non assimilation de certaines immigrations, est le grand échec de la Vème république. Dans la doxa de gauche, la fameuse école de la république devait résoudre tous les problèmes liés à la « diversité » or, avec cinquante ans de recul, c’est un formidable échec. Tous les jeunes qui troublent les quartiers « de reconquête républicaine » sont passés par les bancs de cette école. La raison première du fiasco est que la rhétorique de l’antiracisme a occulté le fait que les difficultés ne sont pas principalement d’ordre ethnique mais d’abord culturel et civilisationnel et que les immigrations sont diverses et ne posent pas toutes les mêmes difficultés. Il eut été raisonnable de choisir l’immigration et non de la subir, notamment pour se donner le temps et les moyens d’intégrer les populations qui peinent à s’adapter à notre société.

Il eut fallu avoir le courage d’affirmer que l’acquisition de la nationalité ne doit plus résulter du hasard du lieu de naissance mais de la volonté clairement manifesté de devenir Français et d’en assumer les devoirs. Au lieu de cela, Emmanuel Macron propose d’installer les immigrants à la campagne comme Alphonse Allais voulait y installer les villes parce que l’air y est plus sain ! Saperlipopette, comme dirait quelqu’un, tout cela n’est guère sérieux mais bien dangereux.

Source : Boulevard Voltaire

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lundi, 19 septembre 2022

Pas de majorité pas de réformes

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Jean-Gilles Malliarakis

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Si vous avez aimé les contorsions politiciennes qui caractérisaient déjà le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, apprêtez-vous à adorer celles de son second mandat.

Avec l'annonce d'une transformation du régime des retraites et celle d'une nouvelle loi sur la fin de vie, le gouvernement Borne aborde une phrases cruciale de ses velléités centristes du "en même temps". D'un côté, pour faire voter l'allongement de la durée du travail, le gouvernement aura besoin d'un soutien à droite. Et de l'autre, pour faire bonne mesure, on prépare une législation de l'euthanasie permettant légalement au corps médical d'accomplir ce que le serment d'Hippocrate lui interdit, mais qu'une partie de la gauche est prête à approuver.

Un tel mécanisme, faussement subtil, s'était développé sous Giscard d'Estaing sous le nom de "majorité d'idées".

Commençons ici par le détournement du mot "Majorité". Il s'agit d'un abus de langage : précisément, ni le scrutin présidentiel d'avril, ni le résultat des législatives de juin ne font rien apparaître de tel. Le mot fut utilisé dans ce sens dévié à partir des années qui suivirent la difficile réélection du général De Gaulle en décembre 1965. Il s'agit là en effet d'un épisode fondateur du régime qui, depuis, n'a certes cessé d'évoluer mais, hélas, toujours vers le bas.

Le président sortant inaugurait alors le nouvel article 7 de la constitution de 1958, révise sur ce point en 1962. On organisait désormais l'élection du chef de l'État au suffrage universel. Ce fut un échec, dans la mesure où l'intéressé imaginait être réélu dès le premier tour. Or, il fut mis en ballottage le 5 décembre et ne l'emporta le 19 qu'assez médiocrement : 55,2 % des voix contre 44,8 % à François Mitterrand, alors plus ou moins radical-socialiste soutenu par le parti communiste. Les opposants de droite, le démocrate-chrétien Lecanuet, le national-libéral Tixier-Vignancour et le conservateur Marcilhacy avaient obtenu respectivement 15,6 %, et 5,2% et 1,7 %. Soit une total, certes non négligeable mais profondément divisé, de 22,5 % des voix.

Dès janvier 1966, ulcéré par ce désaveu "le général" avait alors déclaré au conseil des ministres qu'il "irait plus loin que leur front populaire". C'est à cette époque que s'évanouirent les projets de restauration d'une monarchie constitutionnelle, rêve auquel s'accrochèrent longtemps les maurrassiens devenus "gaullistes de gauche" (1). Et "en même temps", déjà, il conservait comme Premier ministre Georges Pompidou, considéré comme particulièrement rassurant pour les milieux économiques.

Pas question donc d'employer face à la gauche, le concept de "droite" : on parla, à partir de cette date de "majorité". Le communicateur en chef de cette démarche fut incontestablement alors Michel Bongrand créateur de la société de conseil "Services et Méthodes" qui, sans doute le premier sut utiliser en France, sur le modèle de Kennedy observé aux États-Unis l'irruption de la télévision dans les campagnes électorales, aujourd'hui techniquement dépassée par les réseaux sociaux. On notera que conseiller de la campagne Lecanuet, il avait fait passer celui-ci de 4 % dans les sondages initiaux à 15 % dans les urnes. Recruté par Pompidou il parvint aux législatives de 1967, à faire en sorte que la prétendue "majorité" se sauve de justesse au parlement en détachant "des oppositions", réputées plurielles, les députés parisiens de droite Bernard Lafay et Frédéric-Dupont.

On s'achemine donc, subrepticement mais assez clairement, vers une tentative du même ordre.

Seulement voilà. Si "l'histoire recommence toujours", elle ne se répète jamais à l'identique. Le hic peut se résumer à ceci : Macron n'est pas De Gaulle, Mme Borne n'est pas Pompidou, son gouvernement a besoin de plus de 2 "ralliés"au sein de l'Assemblée nationale, et la "réforme des retraites" a très peu de chance d'être votée.

(1) On se souviendra ainsi que le philosophe Pierre Boutang (1916-1998) qui influença toute une génération d'intellectuels de droite marqua cette évolution. Après avoir publié de 1955 à 1967, l'hebdomadaire La Nation française, ouvertement royaliste, il se rallia à la Cinquième république, en accord avec le comte de Paris. 

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