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mercredi, 10 février 2021

La politique à l'aune de la Covid-19

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On a tendance en général à dénigrer les sondages. On n’a pas tout à fait tort quand il s’agit de sonder la cote des politiques aux différentes élections. Et ce pour la bonne raison que les Français n’ont pas toujours des opinions tranchées. Un ami, bon connaisseur du monde politique, me disait qu’en matière d’élection, il suffisait qu’un chien lui pisse sur les godasses en se rendant aux urnes pour que l’électeur change d’opinion. Et passer ainsi du PCF au Front national. Reste qu’en ce qui concerne les sondages, pour se faire une idée de l’humeur des Français et respirer l’air du temps, ceux-ci s’avèrent être un bon baromètre. François-Xavier et Chloé Morin, dans Le Figaro du 10/02 nous en apportent la preuve. Et la question centrale demeure : au sortir de la covid, quelle sera l’humeur des Français qui refusent aujourd’hui le duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

A lire ICI

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mardi, 09 février 2021

Si Léonidas revenait, que dirait-il de tout cela ?

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Jérémy Silvares Jéronimo

Vous aimez imaginer des situations improbables ou même carrément fantaisistes ? Pas moi, je suis très peu imaginatif, très cartésien et même si j’adore lire des livres sur les différentes mythologies ou voir des films tels la fameuse trilogie Le Seigneur des Anneaux, je n’ai jamais eu, même petit, une très grande imagination fantaisiste. Pourtant, cette fois-ci je vais essayer, et je vous demande de m’accompagner et de laisser votre imagination divaguer un tout petit peu.

Imaginons que des archéologues retrouvent les restes du très grand roi spartiate Léonidas, celui qui avec 300 de ses spartiates a réussi à tenir tête durant quelques jours à des dizaines de milliers de perses. Les historiens contemporains s’accordent sur au moins 50 000 à 100 000 perses, quant aux historiens de l’époque ils les chiffraient bien au-delà de ces chiffres…

Et maintenant imaginons que des scientifiques français (noblesse oblige !) arrivent à travers l’ADN, à le cloner, et qu’il sorte déjà adulte d’une machine (c’est de la science-fiction, dans le film Star Wars on entend bien des bruits d´explosion dans l’espace !). Mieux encore, il en sort adulte et avec sa mémoire intacte… Voilà notre Léonidas en chair et en os. Et on lui narre l’histoire de l’Europe de sa mort jusqu’à aujourd’hui…

Quel choc ce serait pour lui ! Que dirait-il s’il voyait l’état de l’Europe, de tout l’Occident, cet Occident qui n’existe tel quel que grâce à la Civilisation Classique Grecque dont il fut un si grand défenseur ?

Continuons à imaginer Léonidas en train de lire le journal le matin et de voir cette nouvelle : « Le Ministre Darmanin demande la dissolution de Génération Identitaire ».

Deux minutes après il lit dans Le Figaro cette autre nouvelle : « Qui est Utopia56, cette association qui défie l’État Français ? »

Ne comprenant pas de quoi il s’agit, il nous demande des explications…

« Pourquoi Génération Identitaire est-elle dissoute ? », demande Léonidas.

« Parce qu’ils ont défendu les frontières françaises et essayent d’empêcher tant bien que mal le passage de clandestins », lui répond-on…

« Et cette association, Utopia 56 qui a emmené plus de 200 clandestins dans un bâtiment public, que leur est-il arrivé ? » demande Léonidas qui commence à bouillir…

« Rien Sire, la mairie de Paris a trouvé à loger les clandestins dans un gymnase, quant aux membres d’Utopia même si ce qu’ils font est illégal, ils sont applaudis par les élites ».

Maintenant mettons-nous à la place de Léonidas. Que dirait-il ce grand roi ? Et qui dit Léonidas dit Charles Martel, Charlemagne, Saint Louis, ou Juan d’Autriche (et la liste est fort longue). Que diraient toutes ces grandes figures de cette Haute Civilisation qu’est la Civilisation Occidentale si elles revenaient ? Croyez-vous qu’ils trouveraient normal que des associations qui enfreignent des lois nationales soient défendues par tout ce que notre pays contient de média, sans parler du monde du showbiz et des élites politiques ? Et qu’une association, Génération Identitaire, qui n’a rien fait d’illégal, soit dissoute ?

« Est-ce pour cela que mes 300 Spartiates sont morts ? », dirait Léonidas…

Ils sont morts pour faire respecter les lois de la Cité, et pourtant, de nos jours ceux et celles qui protègent la Cité et ses lois sont vilipendés. Triste époque pour les héros.

Source EuroLibertés cliquez ici

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Trappes, « ville perdue »

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Franck Delétraz

Avec sa population à une écrasante majorité musulmane et ses 70 nationalités, ses mosquées salafistes et ses rues envahies de commerces mahométans, ses quelque 80 départs de djihadistes pour la Syrie et son maire qui ne cache pas ses sympathies pour les « barbus », la réputation de la ville de Trappes (Yvelines), surnommé le « Trappistan » par nos services de renseignements, n’est plus vraiment à faire. Emblématique de ces innombrables enclaves étrangères islamistes qui se constituent sur notre sol depuis des années grâce à l’incroyable lâcheté de nos gouvernements de droite comme de gauche, cette « Molenbeek française » nous donne cependant aujourd’hui, au travers du cauchemar que subit depuis des mois le professeur Didier Lemaire, un avant-goût de plus de ce que sera bientôt notre pays tout entier si les autorités continuent de fermer lâchement les yeux.

Depuis novembre 2020, en effet, cet enseignant en philosophie, dont il faut saluer ici le courage, ne peut quasiment plus sortir de chez lui, et, lorsqu’il y est contraint, ne peut le faire que sous escorte policière ! Son « crime » ? Avoir osé publier, à la suite de l’égorgement de Samuel Paty par un djihadiste tchétchène, une lettre ouverte pour dénoncer « la menace islamiste dans sa ville » et la responsabilité accablante du gouvernement dans cette très grave et inquiétante dérive. Il faut dire que, après une vingtaine d’années passées dans un lycée ethnique de Trappes, Didier Lemaire sait largement de quoi il parle : témoin privilégié de l’islamisation à marche forcée de sa ville, il a même déjà tenté d’alerter le président en 2018 en lui adressant, avec Jean-Pierre Obin, une lettre pour l’exhorter à agir enfin « pour protéger la jeunesse de l’influence des islamistes ». Et depuis ? Depuis, rien n’a été fait. Au point que, comme le confie aujourd’hui Didier Lemaire, « je considère Trappes comme une ville définitivement perdue. [...] On n’a plus beaucoup de temps avant que cela ne dégénère. Nombre de ces enfants sont élevés dans la haine de la France. Nous ne sommes pas loin d’un scénario à l’algérienne et nous ne sommes plus dans un état de paix. Il nous faut des lois d’exception qui visent l’ennemi et ne s’appliquent qu’à l’ennemi ».

Un discours de vérité qui lui vaut non seulement d’innombrables menaces de mort, mais aussi de faire l’objet d’une ignoble cabale orchestrée par le maire lui-même, Ali Rabeh, dont l’élection vient d’être annulée par la justice et qui a été condamné à un an d’inéligibilité. En effet, a témoigné l’enseignant, « le maire colporte dans la ville des accusations mensongères et haineuses qui me désignent en tant que cible potentielle ». Or, « c’est un procédé dégueulasse, après ce qui est arrivé à Samuel Paty. Il me jette en pâture et me met en danger ». Et pourtant les autorités ne semblent pas s’inquiéter plus que cela de cette situation.

En tout cas, il y en a un que l’islamisation de Trappes ne dérange pas et rend même plutôt « enthousiaste » : c’est le père Etienne Guillet, prêtre du diocèse de Versailles depuis 2006, qui expliquait encore récemment avoir « bâti avec les musulmans » de la commune « une belle relation de confiance » et se vantait de tutoyer le maire aux sympathies salafistes pourtant à peine déguisées.

Source : Présent 9/02/2021

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Derrière la cancel culture, le racisme «anti-Blancs» ?

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Lydia Guirous

La récente décision de la plateforme Disney+ de rendre inaccessibles aux « profils enfants » certains dessins animés, en raison de leurs stéréotypes, relève selon Lydia Guirous d'une cancel culture ciblant l'« l’homme blanc » et son supposé « privilège ».

La plateforme Disney+ a cédé aux nouveaux censeurs de la cancel culture. Ces gens haïssent l’humanité au point de vouloir effacer ses génies, ses chefs-d’œuvres, ses grands hommes, ceux qui ont fait sa grandeur, sa beauté et plus largement qui ont contribué au progrès de notre humanité.

Au nom d’une pseudo-vertu, d'une morale et d'une justice pour les minorités oppressées jadis, ils déboulonnent, effacent, censurent, boycottent, tirent un trait à l'encre rouge, annulent le talent et l’œuvre de l'homme. Ils refusent qu’en chaque homme sommeille une part d’obscurité et plus simplement de son époque.

Fini Woody Allen, fini Colbert, fini Gauguin, fini, exit, on efface. Ils veulent de l’irréprochable, du propre... Avec une intransigeance terrifiante, ils excluent, rejettent au nom des minorités, au nom de faits historiques que chacun condamne aujourd’hui. Ils créent des problèmes, des polémiques, là où l’Histoire et le progrès humain ont apporté une condamnation sans faille. L’esclavagisme ? Le code noir ? Le colonialisme ? Qui ne condamne pas ? C’est l’Histoire et ça restera notre Histoire.

Effacer, censurer, ajouter un avertissement moralisateur et infantilisant à chaque plaque de rue, chaque statue, chaque œuvre de peintre, musicien, auteur, réalisateur... n’effacera pas la réalité de notre histoire. Ce n’est pas parce que l’on censure Autant en emporte le vent que l’esclavagisme n’aura pas existé !... ou sans doute faudrait-il accepter une seule et unique lecture et représentation de l’Histoire pour satisfaire ces nouveaux tyrans du bien ?

Ces gens ne sont que dans la lutte des « races » et ne voient plus des hommes mais des couleurs, des ethnies et des religions. Les fous de la « race » sont dans la revanche ethnique et c’est une évolution dramatique. Un drame pour les démocraties occidentales dont les fleurons de la soft culture baissent pavillon et cèdent aux dingues made in USA qui essaiment de plus en plus chez nous.

Désormais vos enfants auront donc droit à leur part de cancel culture. Interdit donc de se détendre, de rêver et de rire devant les classiques de Disney Peter Pan, Dumbo, Les Aristochats, La Belle et le Clochard et Le livre de la jungle en utilisant un « profil enfant ». Ils comporteraient des représentations trop stéréotypées et dommageables pour les minorités. J’imagine que la Belle au bois dormant, la Belle et la Bête, Blanche Neige et les sept nains et Cendrillon sont les prochains sur la liste. Avis aux néo-féministes : voici un combat bobo-déconnecté qui pourrait occuper de l’espace médiatique pour pas cher !

Pour les adultes, Disney nous offre un infantilisant et ridicule carton d’avertissement afin de prévenir que le film contient des représentations datées ou négatives de minorités et de cultures. Sous couvert de bonnes intentions, pour nous éduquer, les tenants de la cancel culture nient l’Histoire. Ils voient l’homme uniquement comme une menace pour l’Homme. Ils l’infantilisent, en niant sa capacité de recul, d’esprit critique, d’évolution et de bienveillance. Ils ne croient pas en l’intelligence. Ils sont dans une démarche de vengeance contre « l’homme blanc » et son fameux « privilège ».

Face à eux et la puissance de nuisance des réseaux sociaux qui peuvent détruire une image de marque, Disney se couche... comme d'autres marques de la mode se sont couchées face au potentiel marché de la mode islamique. Derrière cette pseudo-morale culpabilisatrice, le dieu argent – et un signe de plus de l’effritement de la civilisation occidentale.

Source : site RT France

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jeudi, 04 février 2021

Quand l'homme Blanc est pris pour cible

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Ecrivain et philosophe, Pascal Bruckner qui vient de publier Un coupable presque parfait, la construction du bouc émissaire blanc (Grasset) analyse ici pour Valeurs Actuelles les soubassements de la pensée décoloniale et son succès auprès d’une partie de l’intelligentsia française.

A lire ICI

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mercredi, 03 février 2021

La préservation de la biodiversité est essentielle à notre survie

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L’écologie est loin de se résumer à la bande de zozos politiques qui ont instrumentalisé ce domaine en le détournant de ses véritables objectifs qui ne sont ni de droite ni de gauche. L’un des premiers à s’être penché sur le sujet n'est autre que Charles Maurras. Bruno David, président du muséum d’Histoire naturelle, paléontologue et biologiste de formation nous rappelle dans un ouvrage pertinent – A l’aube de la 6ème extinction (Grasset) que l’homme fait naturellement corps avec la nature dans son rapport au monde animal. Et de nous rappeler que la préservation de la biodiversité est essentielle à notre propre survie. Comme il l'écrit : « L’échelle de temps humaine n’est rien par rapport à celle de l’évolution. La biodiversité a mis des centaines de millions d’années à se mettre en place et à évoluer. Quand on «tripote» la biodiversité, on intervient sur un processus qui a mis très, très longtemps à s’installer. On dérègle des processus qui ont pris parfois des millions d’années à se réguler (…) La biodiversité est notre assurance vie, et notre assurance santé. Nous, humains, faisons partie intégrante de la nature, nous ne la dominons pas. »

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mardi, 02 février 2021

Liberté ou santé ? Quand la pandémie divise les libéraux

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Eugénie Bastié

Ah que le monde d’avant la pandémie était simple! Le clivage entre «mondialistes» et «populistes» tournait à plein régime. Les «ouverts» affrontaient les «fermés», les «progressistes» bataillaient contre les «conservateurs». Et puis le Covid est arrivé, rebattant les cartes idéologiques. On a vu un président pro-européen se mettre à parler de souveraineté nationale, le même, adepte du libre-échange, fermer les frontières, des libertariens communier avec les «gilets jaunes», des conservateurs batailler contre l’ordre sanitaire. C’est sans doute dans le camp du libéralisme que la division est la plus forte. En effet, jadis uni contre la tutelle de l’État et pour la réforme de ce dernier, les libéraux sont désormais divisés entre ceux qui dénoncent une atteinte intolérable aux libertés et les partisans de l’expertise qui justifient les mesures exceptionnelles au nom de l’intérêt général.

«La fragilité de la santé humaine peut fournir à l’État une justification permanente pour un état d’exception permanent », alertait dans Le Figaro le libéral conservateur Pierre Manent dès mars dernier. « Le Covid fait basculer le monde dans l’état d’urgence sanitaire permanent », renchérit le philosophe Gaspard Koenig dans une chronique remarquée, où il problématise le dilemme entre « vies prolongées » et «vies gâchées». L’essayiste Mathieu Laine redéploie à l’occasion de la crise le discours libéral classique contre « l’État nounou» tandis que le philosophe antitotalitaire Bernard-Henri Lévy s’inquiète d’un «virus qui rend fou ».

Mais d’autres libéraux comme l’économiste Nicolas Bouzou privilégient le réalisme économique aux principes, et affirment que les restrictions sont nécessaires pour retrouver le chemin de la croissance. Le libéral kantien Luc Ferry, dans sa dernière chronique dans nos colonnes, « La liberté plus que la vie ? », cite Rousseau pour rappeler que « la liberté ne consiste pas à faire n’importe quoi, à s’affranchir de toute contrainte, mais à “obéir à la loi qu’on s’est prescrite”». La philosophe Barbara Stiegler fait, elle, remarquer que l’attestation dérogatoire de déplacement est un exemple de nudge, cette technique qui consiste à influencer les comportements par de micro- incitations, et relèverait donc davantage du paternalisme néolibéral que de la bureaucratie administrative (elle aurait d’ailleurs été suggérée au gouvernement par un cabinet de conseil).

Faut-il voir dans l’affrontement qui se joue une bataille entre néolibéraux (qui ont troqué l’idée d’un homo économicus rationnel pour une défiance envers l’individu qu’il faut guider vers les bons choix) et libéraux classiques ? Jeff Bezos contre François Sureau ? À vrai dire, ce débat est consubstantiel au libéralisme lui-même. Foucault a bien montré que l’avènement de la biopolitique, c’est- à-dire l’intrusion de la politique dans la gestion des corps (santé, longévité, hygiène, etc.) est concomitant à celle du libéralisme comme cadre politique au XVIIIe siècle. Dès le départ, le libéralisme est traversé par cette contradiction.

Un bon exemple est le débat autour des Contagious Diseases Acts au Royaume- Uni, lois votées en 1864 qui donnaientles prostituées à des contrôles réguliers pour vérifier si elles étaient porteuses de maladies vénériennes qui pourraient affecter les membres de l’armée . Une femme infectée était alors obligée de se confiner dans un hôpital fermé. Ces lois liberticides prises au nom de l’intérêt général occasionnèrent un débat sur le rôle de l’État comme intendant moral et sanitaire. John Stuart Mill dit fermement son opposition : il comprenait bien l’objectif louable de la loi, à savoir la réduction des épidémies, mais affirmait que le moyen utilisé était trop attentatoire aux libertés. Il prit à cette occasion ses distances avec son « harm principle » (principe de nuisance) énoncé dans son livre De la liberté (1859) qui affirmait : « Les hommes ne [sont] autorisés, individuellement ou collectivement, à entraver la liberté d’action de quiconque que pour assurer leur propre protection». Cette prise de position acta l’évolution de Mill depuis un utilitarisme hédoniste hérité de Bentham, qui veut la maximisation du bonheur du plus grand nombre, vers un libéralisme plus individualiste.

La contestation du libéralisme en Occident ne date pas de 2020. La crise de 2008, les déséquilibres provoqués par la mondialisation, la montée du populisme ont puissamment contribué à son krach idéologique, le Covid-19 n’ayant été que le coup de grâce. Mais aussi peut-être l’occasion de se réinventer. Après la crise de 1929, qui avait marqué l’échec de la main invisible du marché sans règles, le colloque Lippmann en 1938 avait jeté les bases du néolibéralisme. À l’heure où se multiplient les lois liberticides, le libéralisme saura-t-il faire entendre une voix renouvelée?

Source : Figaro 02/02/2021

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mercredi, 27 janvier 2021

Etre ou ne plus être

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Cet article en forme de testament publié par Pierre-Antoine Cousteau dans Rivarol le 2 octobre 1958, deux mois seulement avant sa mort, est prophétique à l’heure où l’immigration nous submerge et où le phénomène de Grand Remplacement prend des proportions absolument inouïes. Pas une ligne ou presque n’est à changer dans cet article visionnaire.

A lire ICI

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mardi, 26 janvier 2021

Le Capitole : symbole de la magouille et de la corruption

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Source Breizh-info.com

Quelle a été votre réaction face à l’invasion du Capitole par des manifestants pro-Trump ?

Alain de Benoist : Une surprise amusée. Elle s’est transformée en franche hilarité lorsque j’ai vu tout ce que la scène publique compte de représentants de l’idéologie dominante se déclarer, comme des vierges effarouchées, horrifiés de la « profanation » de ce « symbole sacré de la démocratie ». S’il faut voir dans le Capitole un « symbole », ce serait plutôt celui de la magouille et de la corruption. Je sais bien que les Etats-Unis se sont de tous temps présentés comme les vaillants défenseurs de la démocratie et de la liberté, mais franchement, qui peut encore sérieusement croire que ce pays est une démocratie, alors qu’il est dirigé par la plus malfaisante des oligarchies financières ? Les manifestants qui ont envahi le Capitole le savaient bien : leur geste n’était pas dirigé contre la démocratie, mais témoignait au contraire de leur désir de la voir enfin respectée dans ce qu’elle a de plus essentiel : la souveraineté populaire.

C’est d’ailleurs pour cela que certains étaient déguisés en « sauvages » : les Européens l’ont oublié, mais lors de la célèbre Boston Tea Party de décembre 1773, événement marquant qui précédé la guerre d’indépendance américaine, les rebelles s’étaient eux aussi déguisés en Indiens (de la tribu des Agniers).

En France, la presse mainstream a unanimement salué la victoire de Biden et dénoncé la « tentative de coup d’Etat » de Donald Trump. Que faut-il en conclure ?

Alain de Benoist : Que les mots n’ont plus de sens aujourd’hui, parce que ceux qui les emploient sont incultes. Parler de « coup d’Etat » est absolument grotesque. Un coup d’Etat implique un plan préparé, une tactique, des consignes, des mots d’ordre. Rien de tout cela ici. Ce n’est pas à un remake de l’incendie du Reichstag, de la marche sur Rome ou de la prise du Palais d’hiver que l’on a assisté, mais seulement un mouvement de foule spontané qui n’a duré que quelques heures, et que l’on pourrait très bien comparer à la tentative des Gilets jaunes de se rendre à l’Elysée (où l’on avait prévu l’exfiltration de Macron !) il y a quelques mois.

Ce qui est intéressant, en revanche, c’est que la vaste majorité des électeurs de Trump ont approuvé ce mouvement de colère, ce qui en dit long sur la profondeur de la fracture qui divise désormais les Américains. Cette fracture n’est pas près de se résorber. Le sénile Joe Binden l’a finalement emporté, mais le fait important est qu’en 2020, Trump a recueilli 12 milllions de suffrages supplémentaires par rapport à 2016 : 74 milllions de voix contre 62 milllions quatre ans plus tôt. Cela montre, même si le parti démocrate – qui n’est plus aujourd’hui le parti des travailleurs, mais celui des minorités – se retrouve en position de force au Congrès, que le phénomène trumpiste est toujours là.

La vague de répression et de censure qui s’est opérée depuis (réseaux sociaux, comptes supprimés ou bloqués) doit-elle nous inquiéter ?

Alain de Benoist : J’y vois surtout une confirmation. On peut bien sûr trouver cette censure scandaleuse, et elle l’est assurément. Mais il y a de l’ingénuité dans cette réaction. S’il y a un enseignement à tirer du spectacle de la répression orchestrée par les GAFA, c’est bien qu’elle révèle la naïveté de tous ceux qui, depuis des années, célèbrent les réseaux sociaux comme des « espaces de liberté ». Malgré ses avantages, Internet n’est pas un espace de liberté, mais un espace de flicage, d’ordures verbales et de tout à l’égo. Je trouve désolant que tant de gens se livrent eux-mêmes à l’autoflicage en racontant leur vie sur les réseaux sociaux. Au lieu de se plaindre, qu’ils les quittent ! J’ai choisi pour ma part, depuis le début, de ne jamais m’exprimer sur les réseaux sociaux. Je m’en félicite tous les jours. Donald Trump, qui n’était pas un homme d’Etat, a cru aux réseaux sociaux. Il a vécu de Tweeter, Tweeter l’a tué.

Vous avez souvent, dans vos écrits, mis en garde les Européens contre une trop grande préoccupation, en négatif comme en positif, vis-à-vis des Américains. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Alain de Benoist : Cela fait des décennies en effet que je répète que les Européens doivent se sentir solidaires de la puissance continentale de la Terre, et non de la puissance maritime de la Mer. En clair, qu’ils doivent se tourner vers l’Est et non vers l’Ouest, vers les pays du soleil levant et non vers ceux du Couchant. Je ne suis certes pas le seul à l’avoir dit, mais le tropisme « atlantiste » reste puissant. Il me semble néanmoins que les choses pourraient évoluer dans les années qui viennent. La période de transition dans laquelle nous vivons est aussi celle d’un effacement progressif du monde unipolaire ou bipolaire du temps de la guerre froide. Lors de son investiture, entre la Bible et Lady Gaga, dans une capitale fédérale en état de siège, gardée par plus de soldats qu’il n’y en a aujourd’hui en Syrie, en Irak et en Afghanistan, Joe Biden n’a pas manqué de réaffirmer la volonté de l’Amérique de « mener le monde ». Elle en aura de moins en moins les moyens. Plus personne ne croit que les Etats-Unis sont encore la « nation indispensable », et que leur présence nous dispense de chercher par nos propres moyens à devenir une puissance autonome.

Depuis 1945, les Etats-Unis n’ont eu de cesse de mener des campagnes d’influence idéologiques, en Europe notamment. Comment les Européens peuvent-ils s’en prémunir, alors que de Macdonald à Netflix, tout est fait aujourd’hui pour conditionner la jeunesse ?

Alain de Benoist :Il n’y a évidemment pas de recette magique. Les Américains continueront à récolter les bénéfices de leur « soft power » aussi longtemps que les Européens n’opposeront à ce dernier aucune alternative crédible. Mais il faut aussi compter avec l’évolution de l’image de l’Amérique. Les Etats-Unis se sont toujours flattés d’être un free country, un pays libre. Aujourd’hui, on voit de plus en plus clairement qu’ils répandent dans le monde la guerre civile et le chaos, et qu’ils exportent vers nos sociétés des formes nouvelles de censure, des comportements d’un néo-puritanisme hystérique, des nouveaux interdits, des débats sur le sexe, le « genre » et les « races » qui ne correspondent pas à notre culture, toutes choses qui ne séduisent vraiment que le milieu LGBT et les adeptes de la « cancel culture », qui sont parfois aussi des stipendiés. Je peux évidemment me tromper, mais j’ai l’impression que l’attirance qu’a pu susciter l’Amérique va progressivement se tarir.

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dimanche, 24 janvier 2021

Thaïs d’Escufon chez Hanouna : Lynchage médiatique d’une jeune femme « au nom de la République » [L’Agora]

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Julien Dir 

Il faut absolument voir et faire voir l’émission de Cyril Hanouna « Balance ton Post » diffusé jeudi 21 janvier 2021, dans laquelle était invitée Thaïs d’Escufon, de Génération identitaire.

S’il faut souligner et louer l’invitation faite par Cyril Hanouna, animateur à la fois en recherche de buzz, mais au moins réglo dans sa démarche (sur le service public, la même émission traitant de Génération identitaire aurait sans doute été réalisée sans ses principaux acteurs), il faut voir et revoir l’attitude sidérante des Raquel Garrido, Karim Zeribi, Yassine Bellatar, ou encore du représentant du mouvement de Benoît Hamon, dont pour le coup, on se demande ce qu’il faisait là ne représentant rien politiquement.

Alors que pendant plus d’une heure et demie, Thaïs d’Escufon est restée calme, souriante, répondant à toutes les questions qu’on lui posait (parfois en esquivant sans doute, parfois en théorisant trop peut être, mais qui aurait fait mieux face à des agités du bocal par ailleurs spécialistes des plateaux de télévision, et qui avaient l’avantage en plus de se trouver dans « le camp du bien » médiatique…). Face à elle, on a assisté à une sorte de procès médiatique, pas à un débat.

D’entrée de jeu, le représentant de Génération S (mouvement de Benoît Hamon) distribue les points Goodwin (nazi, extrême droite). Et ça enchaîne, avec Hanouna qui se transforme en procureur : « Il y a un virus qui est en train d’émerger partout, on ne sait pas ce qui va se passer (…) il y a des variants qui émergent dans tous les pays du monde, il y a une situation économique qui est catastrophique dans le monde entier. Donc je pense que les migrants ou les étrangers, ou l’immigration, n’est pas responsable de ce qui se passe actuellement. (…) Vous voyez ce qui se passe ou vous êtes dans votre truc ? » martèle-t-il, comme si lui seul détenait la vérité.

Hormis Jean Messiha, qui sera durant l’émission l’avocat de Thaïs d’Escufon dans ce tribunal médiatique inquisiteur (et un Geoffroy Lejeune qui ne parla que deux fois au milieu de la tempête, à chaque fois pour rappeler des évidences visiblement incomprises de la meute), l’intégralité du plateau veut la tête de la jeune militante, seule contre tous.

Les anathèmes, la morale de Yann Moix et d’Eric Naulleau, les injures du militant socialiste, de Yassine Bellatar, de Raquel Garrido. La fausse démarcation de Laurence Sailliet (« Vous faites du tord à ceux qui veulent un vrai débat sur l’immigration » ose même l’ancienne de l’UMP et des Républicains, deux partis qui ont laissé la situation migratoire se détériorer notamment sous Nicolas Sarkozy). Et enfin, la niaiserie militante d’Agathe Auproux, influenceuse de qui de quoi ?

Voir Karim Zeribi, récemment condamné en justice pour abus de confiance et abus de bien sociaux, se dresser en défenseur des valeurs de la République, cela prête tout de même à sourire.

La République, justement parlons-en, puisque tout le débat (ou plutôt le Brouhaha, car les animateurs de cette émission, imbus de leur propre personne, sont incapables de laisser parler les autres) aura porté sur le fait de savoir si il fallait dissoudre ou pas Génération identitaire, et si Thaïs d’Escufon pouvait dire sur le plateau « vive la République » (pour enfin être laissée tranquille par les petits procureurs en chef ?).

Mais la jeune militante a tenu bon. N’a jamais haussé le ton face à une meute enragée : il n’y a qu’à écouter cette émission pour comprendre où se trouve la haine. Et Garrido de dire à Thaïs d’Escufon qu’elle n’a qu’à quitter le pays si elle ne respecte pas la République. Comme si la République était une religion obligatoire. Comme si l’effusion de sang durant la Révolution française, les têtes coupées, les prêtres assassinés, la guerre civile à l’Ouest, n’était finalement qu’une avancée progressiste pour celle qui était encore au Chili il y a quelques décennies et qui ose dire cela à la représentante d’une famille dont le sang à traversé les siècles sur le sol hexagonal, ce qui lui donne une légitimité supplémentaire, n’en déplaise à Madame Garrido.

Mais que veulent-ils au juste, ces ayatollahs de la République française ? Que veulent-ils ceux qui souhaitent dissoudre un mouvement dont le seul crime est de tenter, pacifiquement, d’interpeller, d’ouvrir les yeux à la population de notre continent, avant qu’il ne soit trop tard et que nous plongions dans des années de chaos racial, de conflits multiculturels, de guerre civile ?

Et que croient-ils, ces Garrido, Zeribi, Bellatar, Naulleau, Moix, et tous les autres ? Qu’en dissolvant un, dix ou cent mouvements, ils réduiront au silence ceux qui ne veulent pas de leur société morbide ? Que comptent-ils faire de ceux qui ne partagent pas leur idéal de « mourir ensemble » républicain ? Les mettre dans des camps de rééducation ? Prendre leurs enfants ? Les interner Au Goulag ? En prison, ou pire encore ? Quand on entend la violence verbale sur le plateau hier soir… on se dit que tout est possible venant de ces gens, à qui il faudra tout de même un jour expliquer que la Remigration organisée via des charters se passerait sans doute beaucoup mieux que dans les camps de Calais, ou de Gare du Nord, où les migrants s’entassent, fument du crack, meurent pour certains, et pour d’autres espèrent d’une société qui n’a rien à leur offrir et à laquelle ils ne sont pas conviés.

Non finalement, la parodie de débat à laquelle les spectateurs ont assisté, faux débat, mais vrai théâtre de l’Inquisition, aura eu le mérite d’aboutir à une conclusion : ces gens sont prêts à toutes les bassesses, y compris en s’attaquant en meute à une jeune femme de 21 ans (tout en prétendant défendre la veuve et l’orphelin du monde entier), pour poursuivre la course folle de notre société occidentale pourtant à bout de souffle. Ils sont prêts à tout. Et ils le montrent d’autant plus qu’ils se sentent forts, sur les plateaux de télévision chez qui ils sont comme à la maison. Dans leurs chics quartiers métropolitains, loin à la fois d’une France rurale (et sans doute trop réac pour eux) qu’ils exècrent, loin aussi des conséquences de leur volonté de toujours plus d’immigration, de métissage, et d’un « vivre ensemble » qui n’existe que dans leurs beaux quartiers.

Garrido, Zeribi, Bellatar, Naulleau, Moix and co oublient quelque chose : si ils ont chassé en meute ce jeudi 21 janvier 2021 en ayant l’impression (bien réelle) de représenter des millions de gens horrifiés par la menace fasciste (le ventre toujours fécond de la bête, etc.), il y a aussi en France comme en Europe des millions d’Autochtones qui soutiennent Thaïs d’Escufon, Génération identitaire, et plus globalement, tous ceux qui n’entendent pas voir crever la civilisation européenne. Et qui n’auront de cesse de le faire savoir.

« Et votre République, moi j’la tringle… » chantait Renaud. Dissout et en prison lui aussi ?

Source Breizh info cliquez ici

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Les lacunes du rapport Stora

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L’historien Benjamin Stora a été choisi par Emmanuel Macron pour travailler sur la réconciliation des mémoires de l’Algérie française. Il a remis son rapport le 20 janvier dernier. Bernard Lugan, grand spécialiste de l’Afrique, nous fait part de ses réflexions sur ce rapport que les Harkis contestent par ailleurs.

Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :

1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique…Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il  est simplement demandé des vœux pieux…

2) Que la mémoire algérienne ne repose plus sur une artificielle construction idéologique car, comme l’a joliment écrit l’historien Mohammed Harbi, « L’histoire est l’enfer et le paradis des Algériens ».  

Enfer parce que les dirigeants algériens savent bien qu’à la différence du Maroc millénaire, l’Algérie n’a jamais existé en tant qu’Etat et qu’elle est directement passée de la colonisation turque à la colonisation française.

Paradis parce que, pour oublier cet « enfer », arc-boutés sur un nationalisme pointilleux, les dirigeants algériens vivent dans une fausse histoire « authentifiée » par une certaine intelligentsia française…dont Benjamin Stora fait précisément partie…. 

Voilà donc pourquoi, dans l’état actuel des choses, la « réconciliation » des mémoires est impossible. Voilà aussi pourquoi toutes les concessions successives, toutes les déclarations de contrition que fera la France, seront sans effet tant que l’Algérie n’aura pas réglé son propre non-dit existentiel. Et cela, les « préconisations » du Rapport Stora sont incapables de l’obtenir, puisque, pour l’Algérie, la rente-alibi victimaire obtenue de la France, notamment par les visas, est un pilier, non seulement de sa propre histoire, mais de sa philosophie politique… 

Un peu de culture historique permettant de comprendre pourquoi, il est donc singulier de devoir constater que l’historien Benjamin Stora ait fait l’impasse sur cette question qui constitue pourtant le cœur du non-dit algérien. Au moment de l’indépendance, la priorité des nouveaux maîtres de l’Algérie fut en effet d’éviter la dislocation. Pour cela, ils plaquèrent une cohérence historique artificielle sur les différents ensembles composant le pays. Ce volontarisme unitaire se fit à travers deux axes principaux :

1) Un nationalisme arabo-musulman niant la composante berbère du pays. Résultat, les Berbères furent certes « libérés » de la colonisation française qui avait duré 132 ans, mais pour retomber aussitôt dans une « colonisation arabo-musulmane » qu’ils subissaient depuis plus de dix siècles… 

2) Le mythe de l’unité de la population levée comme un bloc contre le colonisateur français, à l’exception d’une petite minorité de « collaborateurs », les Harkis. Or, la réalité est très différente puisqu’en 1961, 250.000 Algériens servaient dans l’armée française, alors qu’à la même date, environ 60.000 avaient rejoint les rangs des indépendantistes.

Or, cette fausse histoire constitue le socle du « Système » algérien, lequel se maintient contre le peuple, appuyé sur une clientèle régimiste achetée par les subventions et les passe-droits. Ce même « Système » qui, à chaque fois qu’il est en difficulté intérieure, lance des attaques contre la France. 

N’en déplaise à Benjamin Stora, voilà qui n’autorise pas à croire à sa volonté d’apaisement mémoriel.

LAfrique réelle Bernard Lugan cliquez ici

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samedi, 23 janvier 2021

RÉSEAUX SOCIAUX, DÉMOCRATIE ET LIBERTÉ DE PENSER, UN POINT DE VUE ITALIEN

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Source OJIM (Observatoire du journalisme) cliquez ici

Entretien avec Marco Tarchi (1) paru dans le quotidien italien Il Giornale (16 janvier 2021) cliquez là et traduit par l'OJIM cliquez ici

Professeur, après les évènements du Capitole, Twitter a censuré le compte de Donald Trump (profil qui comptait des dizaines de millions de noms). L’opinion publique s’est séparée en deux : certains ont estimé que cette censure était correcte, d’autres l’ont vue comme une attaque contre la liberté et la démocratie. Comment jugez-vous la décision du réseau social de faire taire la voix du président américain ? 

C’est un signe du danger pour la liberté de penser, de l’oligopole informatif qui s’est constitué autour des multinationales de la toile. Il n’y a pas encore si longtemps, pour faire entendre publiquement sa voix, on pouvait disposer d’une pluralité de canaux d’influence : tv, radios, sites internet, mais aussi journaux, revues, livres. Aucun de ceux-ci n’a disparu mais leur capacité à irradier va chaque jour diminuant au profit des médias sociaux. Qui fréquente ces derniers ne prête plus d’attention en pratique aux autres sources. Si quelque voix est supprimée de Facebook, YouTube, Twitter, Tik Tok et autres, c’est comme si elle n’existait plus. Bien peu seront ceux à la rechercher et l’écouter ailleurs. Nous sommes sous la chape de plomb de la censure, comme l’a écrit un intellectuel subtil, et censuré, Alain de Benoist.

D’un point de vue « technique », y a‑t-il le risque que les réseaux sociaux puissent influencer la démocratie et le débat démocratique ? Et si oui, de quelle façon ?

Certainement. L’observation du grand écrivain et dissident russe Soljenitsyne – un des grandissimes intellectuels non conformistes dont le nom est aujourd’hui oublié par les médias mainstream — s’est confirmée. Il avait tenu un discours, alors célèbre, devant l’université de Harvard après son arrivée son arrivée aux États-Unis et sa longue détention

dans des camps de concentrations soviétiques. En URSS avait-il déclaré, il n’est pas possible d’exprimer une voix critique. En Occident en théorie c’est possible, mais il suffit que quelqu’un coupe le fil du micro aux intervenants incommodes, et le résultat est identique : la réduction au silence de celui qui ne s’aligne pas sur la volonté du pouvoir.

La hache de Twitter est tombée aussi sur le quotidien Libero (quotidien conservateur italien, ndt), pour le moment seulement « averti ». Que risquent les médias et en général le monde de l’information en se « fiant » trop aux réseaux sociaux ? 

L’oligopole dont j’ai parlé, enferme l’information dans un piège : si on renonce aux plateformes télématiques on réduit son audience mais qui s’y expose se risque à la censure. Avoir renoncé à la bataille contre le super pouvoir de la toile, même si c’était difficile, fut une grave erreur de la presse papier. Qui par ailleurs, a souvent censuré à son tour les voix incommodes.

Si nous devions faire un bilan, à votre avis, l’impact des réseaux sociaux sur le monde de la communication est-il positif ou négatif ? 

Les deux aspects sont présents. D’un côté le réseau offre la possibilité théorique d’exprimer librement les points de vue les plus divers et de faire circuler des informations autrement difficiles à obtenir. De l’autre, non seulement le réseau n’annule pas la possibilité de censure mais en amplifie les effets (on le voit dans le cas de Trump mais aussi en France dans celui du comique Dieudonné, dont le politiquement incorrect lui avait déjà valu l’exclusion des circuits de théâtre et des lieux publics et qui maintenant s’est vu bannir de YouTube où il avait transféré ses spectacles). Et on trouve d’innombrables épisodes analogues dans diverses parties du monde

Comment s’est transformée, en pire et en mieux, la communication politique à l’ère des réseaux ?

En mieux, elle est devenue plus immédiate, directe et possiblement interactive. En pire : elle a accentué la personnalisation dans ses aspects les plus déplorables avec la marginalisation des thèmes vraiment politiques au profit du bavardage sur les détails de la vie privée des participants des différents partis ou des titulaires de charges institutionnelles. Instagram est le véhicule le plus dommageable en ce sens – et a donné plus d’espace aux humeurs des soutiens comme à celles des adversaires. Sans parler de l’ample circulation de fausses nouvelles et commentaires dénués de tout fondement, utilisés pour discréditer « l’ennemi ».

Dans quelle mesure les réseaux comme Twitter et Facebook ont-ils rendus pire, cette fois, les relations personnelles et en général l’existence humaine ?

D’une manière très ample. Ils ont accentué jusqu’au paroxysme les tendances narcissiques, qui de manière plus ou moins visibles, constituent le fond de l’âme humaine. Pour apparaître, pour se faire voir, pour gagner les fameux quarts d’heure de notoriété, certains sont prêts à donner le pire d’eux-mêmes, à se laisser aller aux extravagances et aux excès les plus variés. Les pages – alors qualifiées d’« apocalyptiques » — qui avaient été dédiées en 1997 par un polititologue de grande envergure comme Giovanni Sartori aux conséquences néfastes de la dépendance à la vidéo dans son livre « Homo Videns », ont retrouvé une actualité extraordinaire dans le contexte des réseaux : affaiblissement du savoir, triomphe de la vulgarité, succès public des trouvailles les plus stupides ou extravagantes. Dans ce cas aussi nous sommes face à une mutation anthropologique : l’homo digitalis piégé dans les réseaux cultive désormais une ambition suprême et souvent unique : se sentir un leader d’opinion. De nombreux individus qui auparavant suivaient idéologies, programmes, projets exprimés par des partis, des mouvements, des associations et se contentaient d’un rôle de soutiens et de collaborateurs de ces entités collectives, de nos jours visent à se constituer leur propre cercle de fidèles, les mythiques « amis Facebook », peut-être destinés à n’être jamais rencontrés en personne, donnent des leçons urbi et orbi, émettent des excommunications, distillent des insinuations  venimeuses ou insultantes sur tout sujet qui n’est pas à leur goût. La délation et la diffamation se sont ainsi multipliées, en même temps que la crédulité et le manque de sens critique. S’ajoute à tout cela le fait que les heures consacrées dans une journée, à la consultation de messages WhatsApp et autres, se font aux dépens de nombreuses activités plus productives. On lit moins qu’avant, on consacre moins de temps aux rapports avec la famille et à la fréquentation en chair et en os des amis, on fait également moins d’activité physique et sportive. Sur les étudiants de tout ordre et de tout niveau, tout ceci à un effet particulièrement délétère, que presque tous ceux qui se consacrent à l’enseignement, constatent au quotidien. Si quelqu’un ne s’en aperçoit pas c’est parce qu’il passe son temps libre sur les réseaux…

Professeur Tarchi, vous vous êtes toujours tenu à l’écart du monde des réseaux, vous êtes encore convaincu de votre choix ? 

Plus que jamais, et tout ce que j’ai dit ici devrait suffire à en expliquer le pourquoi. Je préfère passer mon temps différemment et il ne m’intéresse pas même a minima de partager quelque aspect de ma vie privée avec des personne qui n’en font pas grand cas ou n’en ont rien à faire. Mais, comme nul n’est parfait, j’ai moi aussi une faiblesse à confesser : cela m’amuse quand je suis en vacances ou si je dispose d’un peu de temps libre,  de rendre compte des restaurants, des lieux, des musées que j’ai visités au cours de mes voyages. Voyager est une de mes passions, et j’ai toujours interprété cette vocation comme une chose beaucoup plus importante et intéressante que les excursions touristiques. J’ai donc sur sept années accumulé plus de 1300 recensions sur Tripadvisor. Je les publie de manière anonyme, même si mes amis savent comment les repérer. J’espère qu’elles seront utiles aux autres passionnés de voyage, pour mieux s’orienter et cela me fait plaisir quand quelqu’un exprime un avis favorable sur ce que j’ai écrit ou m’écrit pour approfondir. Je pense que mes expériences dans des pays peu fréquentés comme Arménie, Géorgie, Ukraine, Venezuela, Colombie, Equateur etc sont utiles à d’autres comme d’autres expériences me sont utiles. Comme vous le voyez, je laisse, moi aussi, un peu d’espace au narcissisme, pas seulement quand je parle dans une enceinte universitaire ou dans une salle de conférences. Egalement, je l’oubliais, j’aime recenser des films sur un des sites spécialisés. Quand il était encore possible de fréquenter les salles – ce qui en regard d’un film en streaming sur l’écran d’un notebook donne un plaisir tout autre – j’en vois au moins deux cent par an. Les commenter avec d’autres dans certains cas, me venait spontanément.

(1) Marco Tarchi, politologue, est un des spécialistes européens du populisme sur lequel il a écrit plusieurs livres. Proche de la Nouvelle Droite française, lecteur et traducteur de la revue Éléments, éditeur des revues Diorama Letterario et Trasgressioni, il enseigne la science politique à l’université de Florence.

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vendredi, 22 janvier 2021

Marion Maréchal invité par Philippe Bilger sur le site de Valeurs actuelles

La directrice de l’ISSEP a accordé un long entretien à Philippe Bilger. Elle a donné son analyse de la société française et des problèmes auxquels le pays fait face.

« Nous sommes attachés à une certaine idée de l’homme, de la société. » C’est sans détour que Marion Maréchal a donné sa vision et son analyse de l’actualité. L’ex-députée FN a accordé une interview au magistrat honoraire, président de l'Institut de la parole et chroniqueur à Sud Radio et à CNews, Philippe Bilger, mise en ligne vendredi 22 janvier, sur son site Internet. Elle est revenue sur le problème de l’islamisme radical en France. « Nous ne voulons pas vivre sous la charia, dans un système où l’apostasie est condamnée de mort, où il n’y pas d’égalité entre les hommes et les femmes et où la liberté de conscience est remise en question », a déclaré Marion Maréchal. Elle a pour cela remis en cause la stratégie de l’Etat pour combattre le terrorisme. « Si pour lutter contre l’islamisme, nous sommes prêts à tuer ce pour quoi nous luttons », alors il y aurait, selon elle, une « contradiction de fond ». La petite-fille de Jean-Marie Le Pen a estimé qu’il faudrait donc un « point d’équilibre » entre la liberté et la sécurité en France.

L’immigration et l’islamisme broient les libertés ?

Marion Maréchal a prévenu, face à Philippe Bilger, que le projet de loi contre les séparatismes du gouvernement d’Emmanuel Macron va « s’appliquer à tous les cultes ». Estimant que « l’islam radical est la seule menace sur le plan terroriste », elle préférerait qu’un équilibre soit trouvé afin de « faire en sorte, qu’au prétexte de lutter contre quelques-uns, on ne restreigne et ne punisse pas l’ensemble de la société ». La directrice de l’ISSEP a émis un triste constat : « J’ai le sentiment qu’à la fois l’immigration incontrôlée et l’islamisme sont en train, petit à petit, de broyer toutes mes libertés alors que je n’y suis pour rien. » Elle a ainsi listé : « Ma liberté de circuler car il n’y plus de sécurité, ma liberté d’expression parce qu’on cherche à la restreindre pour empêcher les gens de dire la vérité, la liberté associative car on voit bien que le contrôle de l’Etat va se durcir, ma liberté d’enseignement, c’est-à-dire, de pouvoir mettre ma fille en école privée sans avoir, toutes les deux minutes, des contrôles (…) alors que cette école ne représente aucun danger… » 

Marion Maréchal est par ailleurs revenue sur sa foi catholique. Elle ne s’est pas cachée de trouver des « choses passionnantes dans la doctrine sociale de l’Église », comme une sorte de « sagesse de 2 000 ans qui connaît intimement l’âme humaine ». D’après elle, l’Église aurait la « capacité à guider les hommes vers (…) le bien et la vertu ». Ce qui pourrait être intéressant dans des choix politiques « même si je fais la part des choses », s’est-elle immédiatement justifiée. Avant de préciser : « Quand je défends des idées politiques, je ne le fais pas pour des idées morales, ou parce que l'Église catholique me dit de le faire. »

« Notre identité ne va plus de soi, on le voit bien »

Face à Philippe Bilger, Marion Maréchal a également pointé la différence entre deux patries en citant l’auteur Jean de Viguerie : « La patrie charnelle, des pères » et « la patrie révolutionnaire qui se traduit par ses fameuses valeurs universelles - les droits de l’homme. » Or, « cette idée qu’on se fait de la France révolutionnaire n’est pas singulièrement française » étant donné que les « droits de l’homme ne sont pas proprement français et sont censés s’appliquer à tous les hommes », a-t-elle analysé. Pour elle, un « paradoxe » existerait entre ces deux patries et pourrait bien créer des tensions « dans l’identité française ». D’après Marion Maréchal, l’universalisme - venant, selon sa théorie, de la patrie révolutionnaire - permettrait à « l’immigration et au multiculturalisme de s’installer, aux minorités de défendre leurs intérêts sur le territoire ». Marion Maréchal a développé : « Aujourd’hui, j’aurais dû mal à choisir l’une ou l’autre parce qu’elles sont intrinsèquement liées, mais la question de l’immigration va venir perturber ça. » Elle a enfin détaillé : « L’altérité à laquelle nous oppose l’arrivée de millions d’immigrés sur notre territoire, nous amène à nous poser la question sur ce que nous sommes. Notre identité ne va plus de soi, on le voit bien. »

Source cliquez ici

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Restos, bars, cinémas resteront fermés : mobilisation générale !

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Lucette Jeanpierre Riposte laïque cliquez ici

Florian Philippot nous informe que l’Assemblée nationale vient de prolonger l’état d’urgence jusqu’en juin. Les dates de réouverture des bars, restaurants, salles de sports, cinémas sont également repoussées. Il appelle donc l’ensemble des Français, et principalement les privés du droit de travailler, à multiplier les rassemblements dans la France entière.

Charles Gave sera présent à Paris.

Le président des Patriotes décortique et démolit les arguments de ceux qui justifient le couvre-feu, le masque et le vaccin.

Macron finira tout son mandat sous l’état d’urgence, et l’opposition est totalement aux abonnés absents.

Les restaurants devront rester fermés jusqu’à fin mars, selon le journal Le Point, qui s’appuie sur une source gouvernementale. Même si nous arrivions à 5 000 cas par jour, ils refusent de rouvrir ! Pour les bars et les cafés, on parle de début juin, dans les hypothèses les plus optimistes.

Les aides ne suffiront pas à sauver près de la moitiés des professionnels à l’arrêt. Les mondialistes estiment que 75 % des restaurants devront disparaître, mais les géants de l’alimentation ramasseront la mise.

Le Monde annonce qu’aucune date de réouverture n’est prévue pour les lieux culturels. L’alibi trouvé serait l’arrivée des variants, ils disent que le cadre a radicalement changé.

Les stations de ski ne rouvriront pas début février, ni fin février. Le Figaro nous apprend que les salles de sport ne rouvriront pas avant mars, mais ils travaillent à l’obligation de porter un masque sportif !

Florian Philippot, face à cette mise à mort de la France, appelle l’ensemble des Français à se bouger, et à descendre massivement dans la rue, pour défendre notre art de vivre à la française. Plusieurs solutions.

Rassemblements des 22 et 23 janvier 2021

17  LA ROCHELLE samedi 23/01 - 15 h – 17 h : Place de Verdun devant la cathédrale Saint-Louis

19  BRIVE-LA-GAILLARDE samedi 23/01- 15 h : Avenue de Paris devant le théâtre

27  ÉVREUX  samedi 23/01- 10 h 30 – 12 h : Place de la Poste Centrale – 25 rue du Dr Oursel

27 LOUVIERS samedi 23/01 - 14 h – 16 h : Parvis de l’église Notre-Dame (avec les Patriotes 76)

44  NANTES samedi 23/01 - 15 h : cours des 50 otages (devant le monument aux 50 otages)

45  ORLÉANS vendredi 22/01 - 16 h 15 – 17 h 15 : devant la cathédrale

51 REIMS samedi 23/01 - 14 h 00 – 17 h 00 : place Drouet d’Erlon (rond-point de la fontaine Subé)

59  LILLE samedi  23/01 - 15 h 30 – 17 h : Place Richebé (près de la préfecture) horaire modifié

61 ALENÇON vendredi 22/01 - 16 h – 17 h 45 : Halle au blé 

69  LYON samedi 23/01 - 14 h 30 : 10 quai Augagneur (devant la préfecture)

75  PARIS samedi 23/01 - 15 h : Place Laroque – Ministère de la Santé

84  AVIGNON samedi 23/01 - 10 h : Place de l’Horloge

88 GERARDMER samedi 23/01 - 14 h 30 – 17 h  : Place des Déportés

 

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« 66 millions de procureurs » : quand Macron découvre la démocratie

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Une tribune d’Anne-Sophie Chazaud

Source Front populaire cliquez ici

Emmanuel Macron semble décidément brouillé avec la démocratie mais aussi avec le respect dû au peuple qu’il est supposé représenter (peut-être parce qu’il ne représente en réalité que les intérêts d’une petite partie…). Raillant les « Gaulois réfractaires », méprisant « ceux qui ne sont rien », morigénant ceux qui n’ont qu’à « traverser la rue » pour trouver du travail (encore faut-il qu’ils soient désormais munis de l’attestation idoine), fustigeant la « société du commentaire permanent » (ce qui s’appelle, habituellement, l’agora, le forum démocratique), le voici reparti comme en 14 dans une de ses coutumières crises de prurit antidémocratique, dénonçant désormais les « 66 millions de procureurs » dont serait constituée la population française.

Devant la bronca suscitée, certains élus LREM ont bien tenté de sortir les rames et de pagayer autant que possible afin de démontrer que cette phrase ne visait pas la population française mais l’opposition politique partisane (à quoi l’on aurait de toute façon dû répondre que l’opposition politique fait aussi partie d’une démocratie normale), il se trouve que, malencontreusement, ce chiffre de 66 millions correspond à celui (approximativement) du nombre de Français : quel manque de chance ! Et l’on se retrouve donc dans la situation inédite d’un président de la République invectivant le peuple tout entier, découvrant probablement avec un certain dépit que ledit peuple n’est pas constitué de sujets soumis ni de moutons mais de citoyens exerçant leur droit mais aussi leur devoir d’esprit critique. Découvrant également que, dans une démocratie, l’opinion publique existe et qu’elle s’exprime librement selon un principe de liberté d’expression inscrit dans la Constitution. On imagine l’effroi provoqué par une telle découverte !

Par ailleurs, quel meilleur moment pour s’en prendre aux Français qui osent émettre des doutes et des critiques sur la gestion de la crise sanitaire et notamment de la stratégie vaccinale (si l’on peut appeler cela une stratégie), que la date quasi anniversaire d’une année de souffrances, de privations, de faillites, de difficultés, de suicides, de désespoirs, d’incertitudes et, surtout, d’un courage exemplaire ! Alors que les rumeurs d’un nouveau reconfinement se font de plus en plus pressantes, qui va entraîner une grande partie de la population au fond du gouffre à la fois matériel et psychologique, le moment est en effet parfait pour expliquer aux citoyens que tout ce qu’ils ont à faire, c’est obéir à des instructions la plupart du temps ineptes, inefficaces, mais tout en se taisant docilement. On appréciera la finesse, l’intelligence et l’à propos de la mise en cause.

Au-delà de cette morgue habituelle qui semble incontrôlable en dépit de tous les actes de contrition a posteriori sur l’air de l’humilité et du « j’ai changé », il semble bien qu’Emmanuel Macron -et avec lui la majorité parlementaire- ait de réelles difficultés avec la notion même de démocratie, de contradiction, de critique.

On ne doute pas que gouverner par temps de pandémie soit un exercice malaisé. On ne doute pas qu’être sous le feu des critiques soit un exercice d’endurance narcissique parfois pénible et qu’il faut, pour cela, avoir le cuir particulièrement épais. Il est permis en revanche de penser que l’humilité plutôt que l’arrogance et la raideur d’un pouvoir autoritaire et imbu de lui-même, en somme narcissique à proportion de son ineptie de fait, seraient appréciés de la part des Français et compris comme un acte d’empathie, de compassion, aux sens étymologiques de ces deux termes, de « souffrir avec », en modestie. Reconnaître que l’on se trompe, parfois, au lieu de mentir, car on pardonne l’erreur, surtout dans une période si complexe et imprévisible, mais pas le mensonge non plus que le fait de prendre constamment les Français pour des imbéciles.

Après la comédie des masques, la comédie des tests, la comédie des vaccins, on peut en effet concevoir que les citoyens exercent leur esprit critique, et il ne suffit pas de geindre en permanence contre la judiciarisation de l’action publique pour s’auto-absoudre de toute faute. L’erreur n’est pas une faute. Le mensonge, la dissimulation, l’incurie en sont, et il est du devoir des citoyens tout comme du devoir de l’opposition parlementaire d’exercer un contrôle de l’action publique, n’en déplaise à l’antidémocratique extrême-centre.

Il faut dire que, du côté des institutions, la démocratie ne se porte pas mieux : extension hallucinante de l’état d’urgence permettant toutes les prises de décision exécutives en dehors des circuits normaux d’une démocratie saine, réduction du parlement à une simple chambre d’enregistrement, gouvernement par ordonnances, réduction des fonctions de conseil à un petit cercle d’experts d’un conseil scientifique quasi autotélique qui n’a été élu par personne et n’est investi d’aucune souveraineté populaire... : Ubu Roi revisité à l’ère post-moderne n’est guère rassurant.

La figure du procureur pour désigner l’exercice normal du contrôle citoyen de l’action publique semble par ailleurs assez mal choisie si l’on considère l’usage répressif qui a été fait de la justice à l’encontre même du peuple français lorsque celui-ci s’est exprimé au travers d’une opposition politique et sociale d’envergure lors de la crise des Gilets jaunes, laquelle a été traitée par le mépris, la haine et la répression (au besoin sanglante) : les procureurs, les vrais, ont alors été sommés par l’exécutif de poursuivre les opposants avec une sévérité revendiquée, aux fins de réprimer sans états d’âme l’une des formes collectives majeures de la liberté d’expression que constitue la manifestation publique.

Enfin, l’on serait tenté de faire observer que présider en s’érigeant soi-même comme le procureur accusateur de tout un peuple, celui-là même que l’on est censé représenter, n’est certainement pas la meilleure façon de renouer avec la confiance desdits citoyens.

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jeudi, 21 janvier 2021

Un numéro hors-série du quotidien Présent consacré aux centenaire du PCF

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mercredi, 20 janvier 2021

La défaite de Trump marque-t-elle la fin du populisme ?

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Le président américain sortant quitte la Maison-Blanche ce mercredi, mais le « populisme », dont il a été l’incarnation, reste un phénomène qui traverse la plupart des démocraties occidentales. Selon nombre d’intellectuels, les fractures sociales, culturelles et démocratiques qui l’alimentent sont, en effet, loin d’avoir disparu. Une réflexion judicieuse d’Alexandre Devecchio, éditorialiste au Figaro.

A lire ICI

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mardi, 19 janvier 2021

Ne pas capituler devant l'islamisme

6a00d8341c715453ef0278800e440a200d.jpgJean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Pendant toute l'année 2020, la fermeté de la politique française face à l'islamo-terrorisme a pu paraître satisfaisante. Même le projet, absurde au regard des Mahométans eux-mêmes, d'un conseil des imams, et de leur formation par l'État – qui se veut « laïc !» –, pouvait être jugé comme partant d'un bon sentiment. La défausse de la Grande Mosquée de Paris aura sans doute délégitimé à nouveau le vieux serpent de mer. L'alignement de la prédication coranique sinon avec les valeurs de la république, ce qui strictement ne veut rien dire, du moins avec les traditions françaises, ce projet maintes fois remanié par tous les ministres de l'Intérieur depuis plus de 20 ans retourne au néant de son utopie.

C''est surtout à l'extérieur, par la présence militaire en Afrique, par le déploiement des Rafales, par l'alliance avec l'Égypte et par la dénonciation du jeu trouble de la Turquie que l'on avait pu apprécier une sorte de volonté de résister à l'islamo-terrorisme. Ceci se traduisait alors aussi par dans l'action discrète mais inlassable et efficace des agents de nos services que par les propos du ministre de la Défense.

Oui dans ces conditions on pouvait espérer que la France renoue avec son rôle historique, avec sa mission, celle du "peuple inventeur de la Croisade" (Péguy). Et votre chroniqueur doit-il l'avouer ? Il se plaisait à rêver d'un tel redressement.

Le point faible cependant ne résidait, et ne se situe, ni dans les doctrines, ni dans les actions extérieures.

Il provenait comme toujours du mal rongeur qui détruit la solidité intérieure de ce pays.

Tant que l'on n'aura pas fait taire à l'intérieur les discours, les propagandes, les délires de la culpabilisation "décoloniale", ils viendront nous trahir. Ils prendront le relais de l'ennemi.

Ce n'est donc pas sans inquiétude que nous les avons vus réapparaître au grand jour en ce début d'année.

Le 8 décembre encore avait eu lieu un entretien téléphonique entre les deux ministres des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et Mevlut Cavusoglu, « à la demande de ce dernier », précisait le Quai d’Orsay. À la suite de quoi la diplomatie française avait publié un communiqué glacial, rappelant les « exigences françaises et européennes de clarifications. »

Or, le 10 janvier M. Macron s’adresse en des termes surprenants à son homologue turc : « Değerli Tayyip, parlons-nous ! À votre disposition pour une visioconférence », écrit-il de sa main le président français, usant du mot turc Değerliqui signifie « cher ».

Deux jours plus tôt, le 8 janvier, le quotidien pro-business L'Opinion, souvent mieux inspiré, avait confié à son spécialiste des questions militaires, Jean-Dominique Merchet, le soin de dresser, en sombre, le bilan de l'intervention française au Mali, successivement depuis 2013, Serval, qui fut un succès, et maintenant Barkhane. Sa conclusion : il faut plier bagages.

En réalité, si la résistance à l'islamo-terrorisme ne se résume pas à la présence militaire, tout retrait est interprété par l'adversaire lui-même comme une capitulation.

Il faut donc se féliciter qu'au contraire, appliquant l'adage romain "si tu veux la paix, prépare la guerre", certains pays montent en gamme quant aux moyens de leur défense nationale et de notre défense commune de l'Europe.

Et il faut enfin saluer l'intervention très ferme de l'Archevêque d'Athènes : en cette année du Bicentenaire de la guerre d'Indépendance de 1821 contre l'oppresseur ottoman, il rappelle qu'il faut regarder l'islamisme non comme une religion mais comme une doctrine de conquête. On aimerait entendre un discours analogue dans la patrie de saint Louis.

NDLR SN : Jean-Gilles Malliarakis est l'invité de Martial Bild sur TV Libertés cliquez ici à propos de son dernier livre sur le communisme cliquez là

 

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lundi, 18 janvier 2021

La maison natale de Charles Mauras est en péril : les royalistes se mobilisent

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Lire La faute à Rousseau cliquez ici

AUJOURD'HUI, APRES PLUSIEURS ANNEES DE FERMETURE,  1.608e JOUR "D'ABANDON DE FAIT" DE LA BASTIDE MALGRE LE VOTE "POUDRE AUX YEUX" DU CONSEIL MUNICIPAL PROMETTANT DES TRAVAUX...

Jamais ouverte, aérée, ventilée; jamais chauffée depuis plusieurs hivers; exposée sans aucun entretien aux intempéries et à l'humidité, ici plus qu'ailleurs, dans cette ville "bâtie non pas au bord de l'eau mais dans l'eau" (Alexandre Dumas) : tel est l'état pitoyable dans lequel la très riche Mairie de Martigues laisse la très belle bastide de Maurras, au Chemin de Paradis, l'un des deux seuls édifices civils du XVIIe siècle que possède la Ville, et que celle-ci, par sectarisme haineux, laisse littéralement, pourrir sur pied..

La Maison est interdite à la visite depuis plusieurs années déjà (automne 2017), puis ce fut au tour du jardin lui-même d'être "interdit d'accès" de fait (automne 2018). Ce qui nous fait un total de trois longues années et demi d'abandon : environ 1275 jours  !

Le 27 novembre 2019 le quotidien La Provence annonçait que la Mairie venait de débloquer 850.000 euros pour la restauration de l'ensemble.

Depuis ? Rien... 

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En 1997, le maire communiste, Paul Lombard (maire de 1968 à 2008), a accepté la donation à la Ville de la Bastide de Maurras avec, comme seule règles, de pérenniser l’ensemble immobilier, jardin et bâtisse, et d'entretenir la bibliothèque.Après une courte période où la maison fut entretenue, elle fut fermée au public; le jardin, lui, est entretenu depuis "a minima" par la très riche Mairie de Martigues : tous les rosiers ont été arrachés ("trop difficiles à entretenir" nous fut-il dit !) et les inscriptions sur les stèles continuent de s'effacer...

Nous demandons :

1. Que la très riche Mairie de Martigues "communique" sur les travaux prévus, qu'elle donne une date de début de ces travaux, qu'elle indique précisément en quoi ils consisteront et quelle en sera la durée, au moins approximative...

2. Qu'elle donne une date, au moins approximative, de fin de ces travaux, à partir de laquelle on pourra, de nouveau, avoir accès à la Bastide...

3. Qu'elle redonne, en attendant, le libre accès au jardin, comme cela se passait avant l'incompréhensible et inexplicable fermeture de la totalité du site au public...

4. Que ce jardin soit "restitué" dans son état originel (replantation des rosiers et restauration de "l'ensemble architecturé", notamment avec la restauration des inscriptions gravées sur les pierres...) 

5. Que l'on entame la procédure d'inscription de la maison du Chemin de Paradis au Réseau des Maisons des Illustres.

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mardi, 12 janvier 2021

Un entretien avec Michel Vial publié par EuroLibertés

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Entretien avec Michel Vial, auteur de La chute de l’empire occidental, paru chez Synthèse éditions (130 pages, 18 euros). Source cliquez là

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

Qu’y a-t-il derrière ce titre énigmatique ?

C’est un constat, celui du déclin de notre civilisation occidentale, qu’autrefois on désignait plus simplement comme la chrétienté. Ce déclin, je n’en suis pas le seul observateur, ni le premier, bien entendu, mais, depuis une cinquantaine d’années, il s’accélère et semble presque impossible à enrayer. J’ai voulu, au moyen de ce court essai, mettre en évidence ceux de ses aspects qui me semblaient les plus flagrants en déclinant plusieurs thèmes tels que le langage, l’immigration, la déchristianisation, le terrorisme, la manipulation, l’Europe, etc. et toucher un public plus large que celui de notre famille politique dont les membres sont déjà pleinement conscients de cette situation. En parcourant les différents chapitres thématiques, chacun peut se rendre compte que l’Occident, c’est-à-dire les nations d’Europe, au premier rang desquelles la nôtre, est passé d’une position autrefois dominante à une position, non de dominé, mais plutôt en voie de domination. 

À quoi attribuez-vous ce phénomène de déclin ? Ne s’agit-il pas d’une évolution, regrettable de notre point de vue, mais quasi-normale ?

Rien ne se produit par hasard, notre déclin est voulu, programmé même. Notre civilisation est toujours la première, elle est à l’origine de toutes les découvertes scientifiques et technologiques, elle dispose de la toute-puissance militaire et contrôle l’économie mondiale, son patrimoine culturel n’a pas d’égal. Malgré cela, elle est affaiblie moralement et frappée de plein fouet par une crise identitaire. Loin de tirer une légitime fierté de leur succès, nos compatriotes, et au-delà, tous les Occidentaux, ont mauvaise conscience, ils culpabilisent et se repentent à longueur de temps des prétendues exactions de leurs ancêtres. Ce sentiment est voulu et attisé par les tenants du mondialisme qui cherchent à uniformiser les peuples pour les transformer en un magma de consommateurs sans foi, ni patrie, ni racines, préoccupés par leurs seuls besoins matériels. En parallèle, l’islam, notre ennemi de toujours, s’est réveillé après plus de trois siècles d’engourdissement, il renoue avec ses désirs de conquête, une conquête qui se concrétise par une immigration massive de populations inassimilables. Les efforts conjugués des mondialistes et des mahométans aboutissent à la destruction de ce qui fonde notre civilisation.

Vous semblez très pessimiste. Ne voyez-vous pas d’issue autre que tragique ?

Je suis préoccupé par ce qui attend nos descendants, ce qui devrait être, je pense, le lot de tous nos compatriotes. La situation actuelle est pour le moins inquiétante, mais l’issue n’en est pas obligatoirement tragique. Les Européens de souche sont de plus en plus conscients des menaces et réagissent malgré le poids du politiquement correct, on le constate lors des différentes consultations électorales et dans de nombreux débats d’idées dans les médias. En rédigeant cet ouvrage, j’ai voulu contribuer à ce réveil et inviter non seulement les Français, mais aussi tous les Européens à se mobiliser, à résister à l’entreprise de démolition de notre identité, à rejeter le consumérisme et le mondialisme, à combattre le multiculturalisme et l’islamisation, à affirmer leur fierté, à retrouver leur combativité et à réagir pour enrayer le déclin de notre civilisation. J’espère parvenir à susciter chez les jeunes, qui n’ont pas connu autre chose, le déclic qui fera d’eux les acteurs de la reconquête.

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Pour commander ce livre, cliquez ici

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vendredi, 08 janvier 2021

Le meilleur vaccin : le contenu de notre assiette

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Il n’est pas inutile de rappeler que ce fameux coronavirus fait quand même moins de mort que la grippe, son originalité tenant au fait qu’il a contaminé la terre entière. L’autre fait marquant de cette cochonnerie, c’est que les effets destructeurs sur nos économies sont nettement plus importants que le virus lui-même. Ce n’est pas le moindre des paradoxes. Les réponses apportées par chaque nation à cette pandémie sont aussi diverses que variées. En France, l’Etat jacobin couplé à une administration qui n’en fait qu’à sa tête a littéralement empêché toute réponse claire, simple et précise à cette pandémie. Au-delà des critiques qui sont émises de toute part, Périco Légasse, le critique gastronomique de Marianne nous donne un conseil plein de bon sens : bien manger est certainement l’une des meilleures réponses à apporter pour lutter contre le virus. Car, il y a bel et bien un lien entre la malbouffe dont nous abreuvent les industriels de l’agroalimentaire et la propagation du virus.

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France, ta démocratie fout le camp...

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Excellent édito d’Yvan Rioufol dans Le Figaro (8/01/2021) qui dresse un état des lieux consternant de la France sous l’emprise du covid et d’Emmanuel Macron. Comme par hasard, ça craque de toute part dans cet Occident fatigué, épuisé par une démocratie devenue schizophrénique en proie aux délires de minorités raciales et sexuelles dont les bénéfices tant civilisationnel que culturel sont nuls mais incontestablement régressifs.

A lire ICI

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mercredi, 06 janvier 2021

Un pédophile nommé Olivier Duhamel, grande conscience de gauche

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C’est une des grandes figures de cette gauche caviar qui fait la pluie et le beau temps et qui impose à une classe intellectuelle à bout de souffle  et politique, exsangue, sa conception du bien et du mal qui prend sa source dans une interprétation des droits de l’homme totalement dévoyée. Olivier Duhamel, hier encore prof de science politique, député européen, éditorialiste sur LCI et président – démissionnaire - de la Fondation nationale des Sciences politique qui finance Sciences Po, était en fait un pédophile qui a abusé d’un beau-fils dont le père n’était autre que Bernard Kouchner. Marié à Evelyne Pisier, première épouse de l’ex-ministre dont elle a eu trois enfants, cette dernière, décédée en 2017, a pratiqué l’omerta pour couvrir son deuxième mari, Olivier Duhamel, et préserver une respectabilité de façade. Vingt ans après, la sœur jumelle de la victime, Camille Kouchner, sort un livre, la Familia grande (Seuil), où elle dévoile la perversité si bien cachée de son beau-père avec la complicité, ô combien révélatrice, de ce milieu de gauche qui se goinfre aux frais de cette République bananière qu’elle estime à sa botte. Et c’est Ariane Chemin, du Monde, qui a mené l’enquête. Histoire de couper les branches pourris et trop voyantes d’une camarilla qui entend conserver ses privilèges ? C’est plus simple, Camille Kouchner est la compagne de Louis Dreyfus, le président du directoire du groupe le Monde.

 Lire l’enquête ICI  

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mardi, 05 janvier 2021

La Sécu, c’est open bar !

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Le juge Charles Prats, vice-président au tribunal de Paris, dresse un effrayant catalogue des fraudes qui sabotent notre système de protection sociale. Allocataires fantômes, centenaires par milliers, faux documents administratifs, décès non déclarés, pères de familles très nombreuse, fausses grossesses, etc., les arnaques sont nombreuses et coûtent très cher aux contribuables. Faire le ménage ? A la condition que la Sécu ne fasse pas de rétention d’information.

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lundi, 04 janvier 2021

Fiasco de la vaccination : l’administration façon puzzle

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Olivier Auguste

Il y a eu, le 31 décembre en France, 242 décrets, arrêts, circulaires, décisions et avis publiés au Journal officiel. Davantage que le nombre de vaccinés contre la Covid-19 au cours de la même journée. Comment ne pas voir un rapport entre les deux, dans ce pays où l’initiative étouffe sous les normes, où l’administration éparpille sa reponsabilité en empilant les organismes redondants, où la principale activité des fonctionnaires et politiques semble être devenue de se protéger derrière des lignes Maginot de réglementation ? Ironie navrante, les innombrables « officiels » de la santé ne sont même pas capables d’estimer clairement les effectifs vaccinés : c’est un jeune bricoleur de data, travaillant bénévolement et en solo, qui s’est imposé comme référence, avec son site covidtracker.fr.

Symptôme ultime de la grande confusion bureaucratique : même l’explication du bide de la vaccination est floue ! Les doses ne manquent pas (encore), les super-congélateurs sont (à peu près) installés, les consignes ont été (laborieusement) assimilées, les Ehpad sont (globalement) demandeurs, les médecins rentrent (bientôt) de vacances, les pharmaciens seront (peut-être) autorisés à « piquer » eux aussi, les maires seront (un jour) chargés d’organiser des centres de vaccination. Le gouvernement assume la stratégie de la lenteur mais va accélérer le mouvement. Non sans avoir consulté 35 citoyens sans autre compétence que d’avoir été tirés au sort.

Il faut comprendre nos décideurs, ils ont le trouillomètre à zéro depuis l’affaire du sang contaminé, plaident les uns – contresens puisque, déjà, c’est leur coup de frein à l’utilisation de tests qui auraient évité des contaminations au VIH qui leur avait été reproché. Ce n’est qu’un retard bénin qui sera vite rattrapé, osent d’autres – indécence car dans l’intervalle, des patients et des entreprises meurent chaque jour.

Source : L’Opinion 04/01/2021

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dimanche, 03 janvier 2021

Morts au Mali : ça suffit !

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Dominique Merchet

Quentin, Dorian et Tanerri avaient 21, 23 et 28 ans. Ils étaient militaires français et « sont morts pour la France, dans l’accomplissement de leur mission ». Le président Macron a fait part de « sa très grande émotion » et un hommage leur sera rendu.

Comme 50 autres soldats avant eux, ces trois jeunes Français ne reviendront pas du Mali, où, depuis bientôt huit ans, notre pays s’est enlisé dans une guerre sans issue. Quant aux blessés, les armées ne communiquent pas sur leur nombre. Ils sont assurément plusieurs centaines, dont certains handicapés à vie.

Cela suffit ! Quel « rôle international » de la France justifie ces pertes ? Aucune menace terroriste contre le territoire national n’est jamais venue du Sahel, reconnaissent les chefs du renseignement. Sur place, les conflits ne pourront se régler que par la négociation avec ces « groupes terroristes », qui sont en réalité des insurrections renouant avec l’histoire précoloniale du Sahel.

Peut-être était-il indispensable d’intervenir au Mali comme l’a fait François Hollande en 2013. L’erreur a été d’y rester, car désormais, on ne sait plus comment partir. Ou plutôt comment habiller de manière présentable ce qui sera l’aveu d’un échec. Car malgré des débauches de communication, les Européens ne se précipitent pas pour venir aider les Français et les armées locales n’ont ni les moyens, ni la volonté de mener ce type de guerre.

Nous partirons donc du Mali, comme nous l’avons fait d’Afghanistan (après la mort de 90 militaires) et comme les Américains le font à leur tour. Les Talibans, eux, sont toujours là.

Tout à leur rêve de grandeur, nos dirigeants peinent à comprendre que les Occidentaux ne gagnent plus ces guerres et que l’ère des expéditions militaires est derrière nous. Un jour, ils seront obligés d’en convenir. Ce sera trop tard pour Quentin, Dorian et Tanerri. Et les prochains.

Source : L’Opinion 29/12/2020

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samedi, 02 janvier 2021

Sergueï Lavrov dresse les perspectives de la politique étrangère russe

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Sergueï Lavrov, 70 ans, le ministre des Affaires étrangères russe, est certainement l’un des plus fins stratèges de la planète diplomatique mondiale. Mais à l’heure où les Etats-Unis ont rallumé le spectre de la « guerre froide » et quasiment déclaré la guerre aux Chinois pour conserver leur leadership, la Russie se doit de louvoyer pour faire entendre sa voix. Et de confirmer le déplacement géopolitique de la zone euro-atlantique vers l’espace Pacifique. Enfin, pour Sergueï Lavrov, l’arrivée de Joe Biden ne changera fondamentalement rien à la politique d’hostilité menée par Donald Trump à l’égard de la Russie.

Source : site Sputnik - Lire la suite ICI

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jeudi, 31 décembre 2020

Sur Métainfos.com, Michel Lhomme commente le remarquable livre de Franck Buleuux,"Le guerre sociale qui vient"

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Source Métainfos.com cliquez ici

Alors que cette nuit, des voitures brûleront, des quartiers s’enflammeront sans que Moussa Darmanin, le ministre de l’Intérieur malgré ses rodomontades ne soit capable d’enrayer le désordre malgré le couvre-feu proclamé et les moyens déployés justifiés habilement par le covid (https://youtu.be/Ae3ZdpBS-co), nous portons aujourd’hui au débat par quatre textes la question d’une éventuelle guerre civile française à l’occasion de la sortie du livre de Franck Buleux chez Dualpha, La guerre sociale qui vient en course ce dernier jour pour le Prix des lecteurs de Présent (appuyer cette démarche de vérité en choisissant cet essai : https://present.fr/votez/). ML.

Michel  Lhomme

Nous soutenons pour le prix Présent 2020, le livre de Franck Buheux, La Guerre sociale qui vient mais il n’empêche que la thèse soulève débat un peu partout.

Y aura-t-il une guerre civile, un soulèvement populaire en France, dans la France dévastée de 2022 à qui de toute évidence, on volera le vote comme aux Etats-Unis quoiqu’il advienne ? On sait que depuis des décennies, on entend un peu partout « cela va craquer », « les gens vont descendre dans la rue », « il y aura une révolution ». D’abord, il est faux de dire que rien ne se passe puisqu’il y a eu les Gilets Jaunes, réprimés à coup d’énucléations, de mains arrachées, puis délégitimés par des policiers casseurs à l’intérieur même des manifestations. Non, il ne s’est donc pas rien passé puisque les bourgeois ont un moment tremblés, des intellectuels comme Luc Ferry ont appelé au lynchage par balles réelles du peuple, que les manifs sont interdites et que la censure est partout omniprésente. Mais il n’y a pas eu de conjonction du mouvement entre banlieues immigrées et patriotes, classes populaires et classes moyennes, ni même division au sein des forces de l’ordre, condition nécessaire à toute révolution, pas de grève générale.

Alors la France se soulèvera-t-elle ? Y aura-t-il « guerre des races », « guerre sociale », séparatisme et conflits civils ou la France moutonnière des masques Covid encaissera sans broncher de se faire spolier, dilapider par le gouvernement et en même temps rosser par la colonisation africaine et l’islamisation rampante du pays ?

Il semblerait bien en effet que deux scénarii se profilent ou :

  • La société française se fracture carrément en deux entités démographiques, raciales, religieuses et sociologiques d’une manière violente (puisqu’il s’agit d’une appropriation classique de territoire) avec les allogènes d’un côté (majoritairement musulmans) et de l’autre, les autochtones, français et européens, de souche, une sorte d’apartheid ce que Macron appelle à tort le risque du séparatisme puisque le premier groupe ne souhaite pas du tout se séparer de la république française mais au contraire se l’approprier.
  • Ou la société française poursuit sa révolution bobo du grand mélange des races et des genres, du fameux « vivre ensemble », s’insérant dans un processus de métissage sous l’empire de l’idéologie arc-en-ciel et d’un libéralisme frivole qui détruit toute racine, toute identité, tout patriotisme, toute transcendance.

En fait, ces deux tendances sont à l’œuvre dans la société française et on les repère en particulier dans la jeunesse, la toute nouvelle génération en général totalement dépolitisée. Or ces deux tendances sont contradictoires et ne sauraient cohabiter ensemble. Il ne saurait y avoir guerre sociale et en même temps idéologie arc-en-ciel. Les troupes de la guerre civile risquent en effet d’être alors fort dispersées et peu motivées.

Comment le mélange des corps, des genres, des races pourrait-il se poursuivre dans la « guerre sociale » et comment une guerre sociale  pourrait-elle advenir dans une société hédoniste où le métissage est déjà chose courante, la consommation le nec plus ultra, la fête et le joint la finalité de tout loisir ?

Nous ne croyons pas trop à un soulèvement populaire mais plutôt à une implosion du système, implosion déjà à l’œuvre et qui s’est même accéléré avec le covidisme en plaçant toutes les institutions françaises en  mode dégradé. C’est pour cela qu’au lieu du soulèvement, nous préférerions privilégierla résistance et le sabotage partout où nous pouvons le rendre possible.

En fait, oui, nous assistons à une sorte d’avant-guerre civile mais qui au fond n’aboutira jamais en guerre sociale ou raciale.

Parmi les no news dont personne ne parle, il y a la poursuite sur tout le territoire de l’immigration, qui s’apparente de chiffres en chiffres comme une déferlante de la misère et de l’incompétence africaine sur la France et l’Europe mais la diversité, l’idéologie arc-en-ciel, le bourrage de crâne de tous les programmes de l’Education nationale (en particulier en langues et en histoire), contrôle la population, neutralise les revendications identitaires, les journalopes veillant au grain sur toutes les chaînes de télévision uniformes.

D’un autre côté, le bourrage de crâne se heurte à la réalité quotidienne de l’insécurité, au lâchage de la police, à l’abandon par l’Etat de sa première fonction régalienne la protection des biens et des personnes sans lequel il ne saurait y avoir de liberté véritable et du coup, autre paradoxe : comment l’avènement complet de l’idéologie arc-en-ciel pourrait-il à son tour advenir dans une société où les tensions sociales, raciales, religieuses, communautaires deviennent monnaie courante ?

Mais alors sur quoi s’orienterait-on ?

Un individualisme radical, celui-là même souhaité par le système, épuisement de la dialectique politique classique du collectif, nourri par une lassitude générale engendrée par la dégradation des services, les violences et les tensions communautaires. Racisme anti-blanc, antiracisme diversitaire ne servent au bout du compte que le système qui ainsi divertit les masses en les détournant des vrais enjeux politiques en cours : l’arraisonnement du monde, la société universelle de contrôle, la post-démocratie totalitaire, la dépolitisation du monde, la grande réinitialisation du capitalisme mondial et ce en dépit de l’apparente érosion spectaculaire de la verticalité du pouvoir.

Chacun sait qu’au final, eux, les étrangers et nous, les « autochtones », les « de souche » n’avons au final qu’un seul ennemi et donc à court terme, dans la lutte présente les mêmes intérêts. Le système a entamé une stratégie facilement identifiable : la stratégie du « peuple contre peuple » pour réduire l’humanité à une quantité domestiquée, à un algorithme mercantile. La guerre civile entraînerait de facto l’épuisement réciproque des populations en les  faisant se combattre entre elles dans l’antagonisme, de ce qui reste encore et dans sa diversité (par exemple ultra-marine) le « peuple français ».

Reste donc la solution de la concertation des peuples, de l’alliance des classes « pauvres » et « moyennes », de l’« alliance ponctuelle » révolutionnaire sans ménagement et concessions aucune contre ceux qui  ont assumé le pouvoir et qui depuis plus de quarante ans ont dilapidé, trahi, mis en friche le pays. Il n’est pas question ici d’un quelconque « sens » de l’histoire mais de l’urgente nécessité d’un grand renversement.

142105332.jpgLa guerre sociale qui vient

Franck Buleux

Dualpha

208 pages, 25 euros

Pour l'acheter 

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Démocratie : la leçon anglaise

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Avec le Brexit, les Anglais nous ont montré que leur démocratie était vivante. Natacha Polony, dans Marianne, nous en fait la démonstration. Incontournable, mon cher Watson !

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