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dimanche, 29 novembre 2020

Loi de sécurité globale : la macronie en dérive

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Par la rédaction de Front populaire

133 000 personnes ont manifesté aujourd’hui dans tout le pays contre la loi dite de « sécurité globale ». Dans le viseur des opposants, l’article 24 notamment, pénalisant la diffusion de l’image du visage d'un policier ou d'un gendarme en intervention. A Paris, comme il fallait s’y attendre, la manifestation a dégénéré.

Le syndicat de police alliance avait prévenu ce samedi qu’il y aurait de la casse, jugeant « irresponsable » le niveau de sécurisation de la manifestation parisienne contre la proposition de loi dite de « sécurité globale ». « Mobiliser 2000 membres des forces de l'ordre pour sécuriser une telle manifestation où l'on attend environ 40.000 personnes, c'est irresponsable pour la sécurité des manifestants et pour celle des policiers », jugeait ce matin Frédéric Lagache, son délégué général, avant d’expliquer que « les autorités s'attendaient à des infiltrations de gilets jaunes radicaux, voire des black blocs lors de cette manifestation à haut risque prévue de République à Bastille ».

Pas besoin d’être grand clerc effectivement pour imaginer ce qui allait se passer aujourd’hui : la manifestation parisienne a effectivement dégénéré en fin de journée et de cortège du côté de la place de la Bastille. La préfecture de police a dénombré 23 policiers blessés dans ses rangs, auxquels s’ajoutent 14 blessés chez les gendarmes et un total de 46 interpellations chez les manifestants parisiens en fin de soirée pour faits de violence, dégradations ou port d’armes prohibé. Comment aurait-il pu en être autrement, dans un contexte social extrêmement tendu en France ces derniers mois, voire dernières années si l’on pense à la colère des Gilets jaunes ?

46 000 personnes ont donc défilé à Paris selon le ministère de l’Intérieur. Partout en France, des manifestations ont eu lieu, dans environ soixante-dix villes. Au total, toujours selon l’Intérieur, 133 000 personnes ont battu le pavé ce samedi en France. Pour les participants, il s’agissait de contester la proposition de loi dite de « sécurité globale ». Dans le viseur des opposants : trois articles principalement. L’article 21 sur la transmission en direct d’images des caméras de policiers au poste de commandement du service concerné et leur exploitation, l’article 22 sur la généralisation de la surveillance par drones et le désormais fameux article 24 prévoyant la possibilité de pénaliser d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende la diffusion de « l'image du visage ou tout autre élément d'identification » d'un policier ou d'un gendarme en intervention, si l'intention du diffuseur est jugée malveillante (notamment sur les réseaux sociaux).

Cet article cristallise toutes les oppositions au projet de loi, qui intervient dans un contexte de forte remise en question de l‘usage de la force par les forces de l’ordre que beaucoup estiment de plus en plus disproportionné dans l’hexagone. Il intervient aussi dans un contexte de violences policières décriées, dont certaines images ont récemment fait le tour des réseaux : le passage à tabac par trois fonctionnaires de police de Michel Zecler, un producteur noir de musique à Paris.

L’opposition à la loi de sécurité globale ne vient pas que d’associations ou partis classés à gauche, ou dits « progressistes ». Dans le camp souverainiste, des voix s’élèvent également. Anne-Sophie Chazaud, qui s’exprime régulièrement dans nos colonnes est montée au créneau. Partant du passage à tabac du producteur de musique, elle note sur sa page Facebook : « ces images sont de fait absolument inadmissibles et témoignent de ce que je dénonce, au risque souvent d’un désaccord réprobateur et moralisateur sur ma droite, comme étant la dérive de notre police nationale notamment depuis l’arrivée au pouvoir de la macronie ».

Elle poursuit : « je rappelle que j’ai immédiatement et sans la moindre hésitation attiré l’attention sur les dangers liberticides intolérables (mais également démagogiques en direction d’une droite suffisamment stupide pour ne pas comprendre l’usage politique que le pouvoir pourrait ensuite en faire contre elle-même) du fameux article 24 de la loi félonne dite de « sécurité globale ».

Et l’essayiste de conclure : « Je ne crois pas en la thèse indigéniste stupide d’un racisme systémique au sein de nos forces de l’ordre. Je maintiens en revanche que notre police, autrefois si républicaine et dont on nous enviait dans le monde entier le savoir-faire en matière de maintien de l’ordre, a été méthodiquement dé-républicanisée (…) par des mois de gestion violente, répressive et sanguinaire de l’opposition sociale et politique ». Peut-être est-ce d’ailleurs pour cette raison que le préfet de police de Paris, Didier Lallement, avait demandé avant la manifestation à ses policiers de « tenir la ligne républicaine ».

Illustration supplémentaire du malaise : l’hallucinant feuilleton autour du vote de l’article 24 à l’Assemblée nationale. Au sein même de la majorité présidentielle : seuls 103 députés LREM sur 271 ont voté pour. Et alors que le vote est passé, le Premier ministre propose la création d’une « commission indépendante » pour faire évoluer l’article 24. Résultat : colère de plusieurs parlementaires, dont celle du président de l'Assemblée nationale lui-même, Richard Ferrand (LREM). Dans Le Figaro, la présidente déléguée du groupe LREM à l'Assemblée, Aurore Bergé, s'irrite également : « Le Parlement et la majorité parlementaire ne sont pas des paillassons sur lesquels on s'essuie. Nous serons condamnés à suivre l'avis de cette commission qui s'imposera à nous immédiatement. »

Le premier ministre a depuis tenté de rassurer en expliquant que cette commission n’avait pas vocation à faire le travail du Parlement, mais qu’elle devait servir à « nourrir la réflexion » du gouvernement.

A moins d’un an et demi de l’échéance présidentielle de 2022, il est intéressant d’observer que la question sécuritaire divise la macronie. Pour autant, le président de la République semble quant à lui droit dans ses bottes, manifestement prêt à assumer ce qui ressemble à une dérive autoritaire du pouvoir. Car comme le rappelle Anne-Sophie Chazaud : « Emmanuel Macron, aujourd’hui si choqué parce qu’un jeune homme (…), issu de la diversité, subit cette violence que l’on nous a vendue pendant des mois comme étant légitime, n’a jamais eu un mot ni éprouvé le moindre choc face à tous les Gilets jaunes éborgnés, estropiés, violentés de manière souvent arbitraire et abjecte ».

Source : site de Front populaire

 
 

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samedi, 28 novembre 2020

Joe Biden, notre guide ?

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Par Mathieu Bock-Côté

Tout heureux de marcher vers la Maison-Blanche, Joe Biden a annoncé, en présentant l’équipe qui le conseillera pour la politique internationale, que l’Amérique pourrait de nouveau « guider le monde ». On croit comprendre qu’il pensait ainsi annoncer une bonne nouvelle, comme si l’Amérique était la puissance civilisatrice de notre temps. Nul n’en sera surpris: le messianisme américain ne date pas d’hier et structure la politique étrangère des États-Unis, qu’elle se présente sous le signe de la croisade démocratique néoconservatrice des années 2000 ou du multilatéralisme censé orchestrer une forme de gouvernance globale sous les années Obama. Au fond de la conscience américaine se trouve une prétention impériale à l’organisation du monde, qui trouvera sous Joe Biden dans la question environnementale un nouveau prétexte pour se déployer.

L’Amérique se pose comme nation modèle, portant un modèle valable pour l’humanité entière, et n’imagine pas qu’on ne la désire pas dans ce rôle. Elle est la norme à partir de laquelle penser le progrès du monde. Il y aurait ici-bas un American dream. Autrement dit, si le contenu du messianisme américain a changé au fil de l’histoire, la prétention messianique, elle, demeure, et se montre toujours plus agressive. Nous le savons, elle prend désormais la forme d’un appel au multiculturalisme globalisé, chaque nation devant se refonder  sur le modèle américain au nom d’une diversité sacralisée. L’Amérique se croit en droit de pratiquer l’ingénierieinstitutionnelle à l’extérieur de ses frontières. Elle veut remodeler le monde à partir de sa propre expérience.

Joe Biden est souvent associé à une forme de pragmatisme mais il embrasse cette perspective. En 2015 il affirmait : « Des gens comme moi, de race blanche d’origine européenne, pour la première fois, en 2017, seront une minorité absolue aux États-Unis d’Amérique. (...) Moins de 50 % de la population américaine sera dorénavant de race blanche et européenne. Ce n’est pas une mauvaise chose. C’est une source de notre force. » Joe Biden se trompait de quelques années, mais son enthousiasme, n’en doutons pas, était sincère. Pour se conformer au modèle de la démocratie américaine, il faut désormais se soumettre à l’immigration massive, au multiculturalisme et à une refondation diversitaire de l’État occidental où la population native devra se réjouir d’être, à terme, mise en minorité.

La question raciale qui hante l’histoire américaine remonte à la surface à travers une nouvelle obsession racialiste qui vient des campus radicaux et qui s’est accélérée depuis l’affaire George Floyd. Elle est embrassée par l’ensemble des élites administratives, économiques et médiatiques du pays. Et cette révolution diversitaire s’accompagne de concepts comme le « racisme systémique », le « privilège blanc » et « la fragilité blanche », que le soft power américain, qu’il s’exprime par la voie diplomatique traditionnelle ou par l’influence des Gafa et de l’industrie du divertissement, place au cœur de sa propagande. On notera qu’elle se déploie dans bien d’autres domaines, comme c’est le cas avec la théorie du genre et sa définition de l’identité sexuelle. Est-ce à partir de cet idéal que Joe Biden veut que l’Amérique guide le monde ?

On ne sous-estimera pas l’intolérance américaine à l’endroit de ceux qui ne suivent pas le modèle impérial. Comme le notait récemment Emmanuel Macron, la presse américaine mène une campagne de diffamation permanente contre la France. Il ne faut pas oublier que c’est dans les pages des grands journaux américains que les racialistes français reçoivent le traitement le plus favorable, pour ne pas dire le plus complaisant. L’Amérique, qui plaque partout les concepts tirés de sa propre expérience historique, veut voir chez les immigrés français les cousins outre-Atlantique de sa population noire, marquée par l’esclavage et la ségrégation, quitte à abolir pour cela l’expérience historique des uns et des autres. Le racialisme vient abolir la diversité des cultures. Cette identification abusive excite la conscience victimaire de la mouvance indigéniste qui en vient à prendre l’Amérique comme un modèle en matière de « relations raciales », une idée que même les esprits les plus charitables qualifieront d’excentrique.

Les États-Unis ont tendance à voir de l’arrogance dans le désir légitime des Français de maintenir leur propre modèle de civilisation, notamment à travers le principe de laïcité. Il faudrait plutôt y voir une résistance à un empire qui reprend aujourd’hui les traits de son grand ennemi de la deuxième moitié du XXe siècle et cherche à imposer à ses alliés qu’il traite comme des satellites mentaux de son propre modèle de civilisation. De ce point de vue, la dissidence française, malgré ses limites, est peut-être plus exemplaire qu’on ne le croit. L’heure n’est plus à l’empire qui guide, mais aux nations rebelles, qui peuvent poliment refuser les ambitions messianiques de Joe Biden.

Source : Le Figaro 28/11/2020

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vendredi, 27 novembre 2020

Mais quand est-ce qu’on se réveille ?

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Par Natacha Polony

Etrange époque où des millions de citoyens se retrouvent devant leur téléviseur à intervalles réguliers pour savoir s’ils seront autorisés à se promener au-delà de 1 km de chez eux, à aller chez le coiffeur ou à fêter Noël. Tous suspendus à la parole du maître des horloges, délivrée à 20 heures après une Marseillaise de circonstance. Il y a quelque chose d’absurde à voir le président, une fois par mois, nous détailler solennellement nos vies et prendre des airs compassés pour nous fournir un échéancier de la crise. Quelque chose d’absurde à voir immédiatement des médecins pleins d’assurance commenter sévèrement ce qu’ils considèrent comme des concessions, donc des marques de faiblesse, eux qui rêvent de confiner le pays entier pour encore six mois.

Quel regard les historiens jetteront-ils sur cette période dans cinquante, cent ans ? Ils se repasseront, incrédules, les extraits des débats télévisés, et ils entendront un professeur de méde- cine expliquer doctement : « On peut aller chez papy et mamie à Noël, mais on ne mange pas avec eux. On coupe la bûche de Noël en deux et papy et mamie mangent dans la cuisine et nous dans la salle à manger. » Un autre proposer le port du masque en famille, au sein du foyer, matin, midi et soir... Entendons-nous bien : il n’est pas question de dénigrer la parole médicale ou de laisser entendre qu’il serait inutile de rappeler à chacun les règles de prudence nécessaires. Mais le concours Lépine de la radicalité médicale aurait plutôt des effets contre-productifs. Une capacité immédiate à susciter de l’exaspération.

En fait, voilà bientôt un an que nous sommes collectivement prisonniers du court terme, condamnés à nous demander si nous tiendrons un jour, deux jours, une semaine, dans l’incapa- cité non seulement de nous projeter, mais aussi de nous deman- der avec un peu de lucidité si les choix opérés sont les bons, si les arbitrages que nous faisons collectivement sont acceptables ou, tout simplement, raisonnables. Enfin, collectivement... Voilà bien encore une des dimensions du problème...

Les croyants, par exemple, commencent à s’agacer de voir qu’un centre commercial peut accueillir d’innombrables fidèles, à condition de respecter une jauge, quand une cathédrale ou une mosquée doivent se limiter à 30 personnes. Pourquoi ? On ne le saura pas. L’air se renouvelle moins sous les voûtes gothiques que dans les allées bariolées de promotions alléchantes ?

Cette obsession du court terme aura pourtant des conséquences. N’importe quel esprit un peu lucide comprend que l’absurdité des règles et le sentiment prolongé de subir des vexations inutiles minent la cohésion nationale et détruisent le peu de confiance qui pouvait rester en les institutions. Rien n’est pire pour une société que de multiplier les normes inapplicables. Car rien n’est pire que d’inciter les citoyens de bonne volonté à enfreindre la loi. Quand des gens avouent que, pour la première fois de leur vie, ils ont transgressé, quand ils s’aperçoivent que ne pas respecter la loi ne porte à aucune conséquence, le pacte social est attaqué. On ne parle pas des abrutis qui organisent des fêtes à Joinville-le-Pont ou ailleurs et qui récidivent en invi- tant des amis pour un anniversaire, mais de ces gens lucides, conscients des risques, attentifs à ne pas faire circuler le virus, et qui finissent par remplir de fausses attestations ou par se déplacer au-delà de la limite autorisée.

Depuis que dure cette épidémie, le plus consternant est fina- lement la confirmation chaque jour renouvelée du peu de cas que nous faisons de la liberté. Non pas ce que nous appelons désormais en une expression réflexe les « libertés individuelles » et que nous réduisons à l’absence de contrainte, au « chacun pour soi », à la méfiance vis-à-vis d’un État qui en voudrait à ces précieuses données que nous offrons généreusement à des entreprises privées... La liberté est bien plutôt cet exercice per- manent de la raison pour déterminer notre attitude individuelle et collective. Une conquête permanente de notre autonomie. Nous nous gaussons de ces sociétés asiatiques qui n’incitent qu’à l’imitation et à la reproduction sociale, mais sommes-nous plus glorieux que ces Japonais qui ont limité l’épidémie par une forme de discipline individuelle que transmet un système scolaire dans lequel les enfants apprennent à nettoyer eux-mêmes leur classe ou à préparer les repas plutôt que de se faire servir ? Nous nous gargarisons de faire passer « la vie » avant toute chose, mais avons-nous demandé à nos aînés, au soir de leur vie, ce qu’ils considèrent comme une vie digne et quels sont leurs choix ?

L’inflation de règles et de normes tatillonnes qui entravent la liberté des citoyens et réduisent leur responsabilité est en fait le pendant de l’impuissance de l’État. Quand Emmanuel Macron évoque cette stratégie, « tester, alerter, protéger », c’est parce que celle qui devait être mise en place dès le mois de mai, « tester, tracer, isoler », la seule manière de circonscrire ce virus, est un échec patent. Nous continuerons donc à massacrer des secteurs entiers de notre économie, à désespérer des gens qui sont en train de perdre le travail d’une vie, à exacerber les tensions et les haines et à détruire l’autorité de l’État. Mais quand des historiens dresseront le bilan, nous ne serons plus là pour assumer.

Source : Marianne 26/11/2020

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mercredi, 25 novembre 2020

Hold-up. Pierre Barnerias, l’auteur du documentaire, s’explique

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Après le succès de Hold up, un documentaire sur le Covid, dont la version de travail a été diffusée en masse sur les réseaux sociaux malgré la censure de Facebook et de Vimeo, et la campagne de la presse mainstream – aussi unanime à descendre le film qu’elle l’a été pour louer le confinement – nous avons interviewé le réalisateur Pierre Barnerias.

Breizh Info : Comment avez-vous vécu cette campagne de presse orientée contre le film, taxé de « complotiste » et votre société de production ?  

Pierre Barnerias : Honnêtement, comme un coup de massue tellement violent et illogique ; je pensais que ça allait gratter un peu, pas provoquer un tel tollé. Quand tu te prends tout d’un coup toutes les colonnes, tu n’en mènes pas large.

Breizh Info : Ce sont pourtant les mêmes médias qui aujourd’hui s’opposent au gouvernement sur l’article 24 de la loi sécurité globale, l’interdiction de filmer la police en manifestation, en arguant que le droit d’information est fondamental ? 

Pierre Barnerias : Ce qui est dingue c’est que ce sont les mêmes qui vivent de la liberté d’expression, et qui pourtant ont planté la diffusion de mon film, que Vimeo a retiré de la plateforme au bout de 24 heures. C’est une copie de travail diffusée en avant-première aux 5300 souscripteurs qui s’est diffusée, et qui est d’ailleurs assez différente de la version finale, qu’on tournait encore le 8 novembre, trois jours avant sa sortie officielle [le 11].

Breizh Info : En quoi différent-elles ?  

Pierre Barnerias : La version finale dure 8 minutes de plus et intègre notamment des témoignages de généralistes empêchés de prescrire l’hydroxychloroquine. Elle s’achève non sur la lettre de l’archevêque et ancien nonce aux Etats-Unis Vigano, mais sur la lettre de Sanofi au ministre de la Santé, lettre proprement sidérante.

Breizh Info : Et Vimeo dans tout ça ?  

Pierre Barnerias : Ils ont tout bloqué [de l’ordre de 100.000 € de recettes liées à la diffusion payante en VoD en 24 heures] et ne répondent pas. Des avocats se sont proposés pour nous assister et on va les poursuivre, ainsi que les personnes et titres qui nous ont calomnié.

Breizh Info : Qu’est-ce qui ne passe pas du tout, de toutes les critiques émises sur le film par les médias mainstream ?  

Pierre Barnerias : Le terme de « complotiste », ainsi que les accusations d’antisémitisme. On fait le travail que la presse mainstream et les journaux d’investigation ont refusé de faire, on donne des informations, et donc on est « complotiste » et antisémite ? La campagne de presse contre notre film, c’est un viol en bande organisée. N’en déplaise à certains, la liberté d’expression n’est pas réservée à Charlie Hebdo.

Breizh Info : D’où viennent ces accusations d’antisémitisme ?  

Pierre Barnerias : Le vrai Hold-Up, tel qu’il est montré dans le film, c’est la volonté de faire disparaître la monnaie liquide. En quoi le fait de le montrer fait de moi un antisémite ? C’est monstrueux et je vis cette accusation comme une vraie injure.

Breizh Info : Pourquoi ce film ?  

Pierre Barnerias : Simplement pour répondre à des questions qui se posent depuis des mois mais auxquelles personnes – à commencer par la presse mainstream – n’a jugé utile de répondre. On a subi le premier confinement et la parole officielle, sans contradiction aucune, les médias se faisant le relais fidèles de la parole officielle – et de ses revirements.

Breizh Info : Qu’est-ce qui vous a poussé à faire le film ? 

Pierre Barnerias : Le livre du professeur Perronne – on peut se demander pourquoi aucun journal d’investigation ne l’a contacté – et le classement de l’hydroxychloroquine en substance vénéneuse. Puis l’interview du professeur Luc Montagnier, qui affirme en plein [1er] confinement que le coronavirus n’est pas naturel – et là encore, silence total dans la presse mainstream. Je me suis dit qu’il fallait chercher, et en cherchant, on a trouvé bien d’autres problématiques.

Breizh Info : Pour faire un film comme ça, combien faut-il de combattants ?  

Pierre Barnerias : Mon équipe est de quatre personnes. A l’époque, je suis sur un autre tournage, je ponctionne d’abord un budget sur ce tournage pour démarrer le tournage le 11 juin, puis on finit par faire un crowdfunding et on lève 180.000 € très vite, ce qui nous soulage et nous donne une motivation énorme ; on en percevra 140.000 € une fois TVA et commission retirées. Le coproducteur arrivé en cours de route a amené 25.000 € et Tprod le reste. Si bien que le film nous aura coûté 250.000 € en tout, il y a pas mal de factures qui ne sont pas encore payées. Quand on sait que le coût moyen retenu par le CNC pour faire un documentaire de 90 minutes est de 550.000 euros, c’est une prouesse, en toute modestie.

Breizh Info : Comment allez-vous faire pour le diffuser ? 

Pierre Barnerias : C’est une vraie question. Pour l’instant on fait les versions en espagnol, anglais, italien qui étaient prévues.

Breizh Info : Avez vous des idées sur l’audience du film ?  

Pierre Barnerias : Du fait de la censure des GAFA et par Vimeo, on ne saura jamais. Cependant, nous sommes beaucoup aidés par les gens qui ont vu la version pirate. Mais encore une fois, ce n’est pas la version finale qui est assez différente.

Breizh Info : Votre film est-il devenu, dans notre société tiraillée par la dictature molle du confinement, un équivalent de l‘Archipel du Goulag aux soviétiques ? Ils ne le connaissaient que par fragments, des éditions en samizdat mal ficelées, avant de découvrir l’œuvre complète – et son auteur – à l’effondrement de l’URSS.  

Pierre Barnerias : Je n’ai jamais cherché à l’être. J’ai essayé de faire des films qui ont du sens.

Breizh Info : Et quel est le sens de Hold-Up ?  

Pierre Barnerias : Répondre aux questions légitimes, réhabiliter le virus et en savoir plus sur les déclarations qui laissaient penser que la pandémie était prévue, voire préparée.

Breizh Info : Jusque là, vous avez réalisé des films qui correspondaient à de grandes thématiques liées à la religion catholiques, la mort, la rédemption, la justice etc. Est-ce que cette dimension vous inspire ?  

Pierre Barnerias : La vérité s’impose à tout le monde. Je suis quelqu’un de libre, indépendant des grands groupes, je suis un petit Zébulon qui essaie de faire des films qui ont du sens, du fond et un côté positif. Donner des informations que j’ai trouvées en cherchant et que j’ai eu envie de partager.

Breizh Info : Que pensez-vous du confinement ?  

Pierre Barnerias : Rien. Je suis documentariste, mon idée personnelle n’intéresse personne. Je donne des éléments d’information. Après, de prime abord, la gestion du virus, en France comme dans le monde, apparaît incohérente. Cloisonner la population mondiale en mettant des masques aux enfants de six ans, c’est consternant. Quand les enfants dans les crèches s’avèrent perturbés lorsque les encadrants enlèvent leurs masques, parce que pour eux les masques ce sont les visages, c’est inquiétant – et c’est d’autant plus inquiétant que personne ne s’en inquiète, que dans les médias il n’y a absolument aucune contradiction de la parole officielle depuis dix mois…

Breizh Info : Avez-vous d’autres projets ?  

Pierre Barnerias : Bien sûr ! Je prépare mon prochain documentaire, l’Empreinte, comme une vraie libération. Il s’agit de l’épopée de l’explorateur Florian Gomet, qui a couru un marathon par jour, pied nus, avec un short, sur 3500 km de juin à septembre, de l’est de la France, Gibles, près de Mâcon, à la Roumanie. Il est parti sans rien, sans affaires, sans carte bancaire, sans nourriture, et s’est nourri uniquement de fruits et légumes crus. Ce film est lié à notre contexte actuel absurde et démontre qu’un individu n’a pas à avoir peur du virus, s’il a une bonne hygiène de vie et la foi.

Propos recueillis par Louis-Benoît Greffe

Source : site Breizh Info

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mardi, 24 novembre 2020

Les Français rejettent regroupement familial et droit du sol

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Par Frank Delétraz

 A ceux de nos compatriotes qui se demanderaient encore pourquoi nos gouvernements (de droite comme de gauche) se sont toujours refusés – et se refuseront toujours – à organiser un référendum sur l’immigration, cette nouvelle enquête publiée par l’IFOP vient d’apporter, bien involontaire- ment, une réponse claire. En effet, loin de se limiter à constater un rejet massif par les Français de la politique migratoire menée par le gouvernement, elle met en outre en évidence leur refus radical de deux règles « sacro- saintes » aux yeux des élites mondialisées qui nous gouvernent : le « droit » du sol et le regroupement familial.

Réalisé pour Le Figaro les 22 et 23 janvier derniers, soit bien avant les attentats récemment perpétrés sur notre sol par des djihadistes étrangers ayant bénéficié du laxisme migratoire français, et donc probablement encore en dessous de la réalité, ce sondage, portant sur un échantillon de 1 008 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, enregistre ainsi 78 % de Français interrogés considérant qu’« il faut passer d’une immigration subie à une immigration choisie » (+ 16 % par rapport à 2006), et seulement 32 % jugeant que « les pouvoirs publics luttent efficacement contre l’immigration clandestine » (− 13 % par rapport à 2007).

Plus révélateur encore : quand seulement 37 % de nos compatriotes sondés estiment que « l’immigration est une chance pour la France » (− 12 % par rapport à 2007), pas moins de 64 % d’entre eux constatent que l’« on en fait plus pour les immigrés que pour les Français ». Un taux en hausse de... 24 points par rap- port à 2006 !

Une gifle aux élites mondialisées

Mais là ne sont pas les seuls enseignements de ce sondage particulièrement édifiant. En effet, interrogés sur la nécessité de supprimer le « droit » du sol et d’instaurer le droit du sang, pas moins de 58 % des Français interrogés se disent « plutôt d’accord » et même « tout à fait d’ac- cord » avec cette proposition. Quant à savoir s’il faut mettre fin ou non au regroupement familial, 55 % des sondés se disent favorables à sa suppression ! Bref, au travers de cette enquête, c’est une terrible gifle que vient d’asséner le bon peuple de France à un gouvernement et à une classe politique qui, dans leur écrasante majorité, ont depuis des années élevé au rang de « droits imprescriptibles » ces deux mesures pourtant suicidaires que sont le regroupement familial et le prétendu « droit » du sol.

Surtout, à l’instar de tous ceux qui l’ont précédé et ont eux aussi constaté un refus en bloc de l’immigration massive par nos compatriotes, ce sondage met une fois de plus en évidence la fracture sans cesse grandissante entre cette fameuse « France d’en bas », contrainte de subir au quotidien les innombrables conséquences catastrophiques de l’immigration-invasion, et les élites politiques mondialisées et friquées du pays qui, dans leur délire droit-de-l’hommiste et progressiste, continuent de vanter les prétendus bienfaits du « vivre ensemble » et de considérer l’invasion de notre sol par les hordes du tiers-monde comme une « chance »

Source : Présent 24/11/2020

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dimanche, 22 novembre 2020

Rembourser la dette : Mission impossible.

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Depuis qu’il a abandonné la politique, Arnaud Montebourg a découvert la face sombre du socialisme et le tissu d’inepties dues à son idéologie. De sorte qu’il apparaît désormais comme un ovni. Sa parole est désormais frappée au coin du bon sens et mérite d’être entendue. Voici l’entretien qu’il a accordé au Parisien (22-11) sur la dette et suite à la publication de son dernier ouvrage, l’Engagement (Ed. Grasset). De gauche Montebourg ? Pas sûr. Il semble bien avoir basculé du côté "franchouillard" de la force !

P.P.

Source Le Parisien 

Une des raisons de fond à la crise serait la priorité donnée à la réduction des déficits publics et de l’endettement ?

Une politique qui se concentre sur la réduction de la dette et des déficits fabrique du chômage, et n’a aucune chance de rembourser la moindre dette ni de réduire le moindre déficit. C’est ce qui s’est passé pendant la présidence Hollande. Nous avons eu l’austérité fiscale doublée d’une aggravation du chômage, la double peine pour les classes populaires ! Mais, de surcroît, on n’a diminué ni l’endettement ni les déficits. Dans la crise du Covid-19, nous avons tiré les leçons de la crise financière des années 2008-2010. Ce point est positif. Toutes ces règles euro- péennes relatives aux déficits et à l’endettement qu’on nous a infligées pendant dix ans, et qui ont prolongé inutilement les souffrances des peuples européens, viennent de disparaître par enchantement, démontrant leur parfaite inutilité et leur dangerosité.

Mais il faudra bien rembourser cette dette ?

Le montant des endettements publics et privés actuels est tel qu’il est humainement impossible de le rembourser par des moyens habituels, c’est-à-dire par les prélèvements fiscaux. Car sinon nous aurions une révolution et des jacqueries antifiscales ô combien justifiées dans toute l’Europe.

Mais les créanciers, comment vont-ils réagir ?

Il y a deux sortes de dettes. Tout d’abord, celles souscrites auprès des créanciers et que l’on doit rembourser. Et il y a la dette publique ou privée liée à la création monétaire. Et cette dette-là n’a aucune raison d’être remboursée, elle n’est pas sérieusement remboursable à horizon humain. Cette dette, c’est la Banque centrale européenne (BCE) qui l’achète sur le marché des titres du Trésor public et elle représente pour la France environ 400 milliards d’euros. La dette publique de tous les pays explose dans la crise : en France, ce sont les milliards affectés aux dépenses de santé et sociales comme le chômage partiel, des milliards destinés à soutenir l’économie, par des prêts aux entreprises privées, et ce sont enfin les emprunts auprès de l’Union européenne (UE).

Comment annuler une telle dette ?

Si l’UE nous remet sur une trajectoire d’austérité fiscale, c’est-à-dire oblige les Etats à lever des impôts pour rembourser cette dette, alors l’Europe sautera comme sur un volcan social. Ce que l’Europe doit faire, c’est loger la dette Covid, celle des Etats et des entreprises privées, dans une structure de défaisance, la faire racheter par la BCE puis la faire annuler dans son bilan. Mieux vaut utiliser notre argent et nos efforts dans des investissements, essentiels pour la reconstruction écologique de l’industrie et de l’agriculture, créateurs de croissance et d’emplois que dans le remboursement de la dette.

Il n’y aura aucun préjudice pour les épargnants ?

Cela n’entraînera aucun préjudice ni aux créanciers ni aux épargnants puisqu’il s’agit de la dette née d’une pure création monétaire à l’initiative des banques et de la BCE. C’est sur ce point que l’UE assurera ou pas sa mutation et jouera sa survie. De nombreux économistes, fonds d’investisse- ment et même, je vous le confie, les services du Trésor, travaillent discrètement sur un scénario d’annulation de la dette par la BCE. Les seuls créanciers qui devraient être spoliés, de mon point de vue, devraient être les Chinois, car ils sont responsables de l’expansion de cette pandémie destructrice. Leur responsabilité devra être engagée.

Comment convaincre le système financier d’abandonner une partie de ses créances ?

Nous allons entrer dans une économie semi-dirigée. Ce qui suppose de reprendre le contrôle sur une partie du système bancaire. Les 130 milliards de prêts garantis par l’Etat qui sont aujourd’hui dans le bilan des entreprises, c’est ce qui va tuer les entre- prises à petit feu, car l’Etat, en les endettant, les a transformées en zombies, les promettant par dizaines de milliers à la faillite. Les banques qui ont les créances ne voudront jamais effacer leurs dettes. Alors ce sera à l’Etat de prendre des mesures directives.

Annuler la dette est, selon vous, la seule façon d’éviter une colère sociale ?

Bien sûr ! Les deux créateurs des Gilets jaunes, ce sont François Hollande et Emmanuel Macron (NDLR : avec la taxe carbone qui a déclenché le mouvement et la CSG sur les retraités), car ils ont indûment fait payer le prix de la crise aux classes moyennes et populaires, en leur infligeant un matraquage fiscal aussi injuste qu’incompréhensible. Sachons ne pas prendre exemple sur leurs erreurs.

Vous parlez de la France comme d’une cocotte-minute...

Nous sommes en alerte majeure sur l’explosion du chômage et de la pauvreté. Les demandes d’aides alimentaires ont bondi de 30 %... Beaucoup de nos compatriotes n’acceptent plus le système économique et financier tel qu’il (dys)fonctionne, et j’approuve ce refus. Je constate un divorce profond entre la classe dirigeante qui a imposé dix ans d’austérité aux Français et le peuple, qui s’est détourné de ses gouvernants. C’est l’enjeu des futures décisions politiques : agit-on pour la multitude et le plus grand nombre ou pour une petite oligarchie dominante et arrogante ?

Dans votre livre, on sent de la désillusion vis-à-vis du monde politique. Vous avez tourné la page ?

J’ai créé des petites entreprises d’alimentation équitable dans lesquelles j’ai mis en œuvre les idées que je défendais : le made in France, la transition écologique. Mon vrai parti, c’est le made in France. D’une certaine manière, la France ne m’a jamais quitté. Un sujet m’inquiète : comment va-t-on relever ce pays en train de s’affaisser ? La question de mon engagement futur se posera à cette aune, sans que j’en connaisse encore la forme. On en reparlera si vous le voulez bien l’année prochaine...

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samedi, 07 novembre 2020

RENCONTRE AVEC THOMAS JOLY, PRÉSIDENT DU PARTI DE LA FRANCE, SUR LE SITE PARIS-VOX

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Source cliquez ici

QUELLE EST LA POSITION DU PARTI DE LA FRANCE FACE AUX CONSIGNES SANITAIRES ACTUELLES ?

La gestion de la « crise sanitaire » par nos gouvernants a été catastrophique depuis le début, mettant au grand jour leur incompétence et leur impréparation, mais aussi et surtout l’état déplorable de notre système hospitalier. Cette nouvelle séquestration des Français est totalement injustifiable et va entraîner une récession économique et sociale aux conséquences dramatiques pour nos compatriotes. Cette pseudo-épidémie de Covid-19, virus certes contagieux mais peu dangereux pour la plupart des gens, semble être une aubaine pour nos dirigeants pour instaurer un contrôle drastique de la population dont l’angoisse irrationnelle est entretenue par des médias aux ordres. La mise en place arbitraire d’une société hygiéniste de type néo-soviétique doit être politiquement combattue avec la plus grande vigueur, sinon ce sera irréversible.

QUE PRÉCONISEZ VOUS PLUTÔT QUE LE CONFINEMENT ?

Déjà cesser immédiatement ce confinement liberticide, inutile et inefficace. On ne va pas séquestrer les Français à vie et leur faire porter des masques parce que des virus circulent dehors, en particulier des virus aussi peu mortels que le Covid-19.

D’ailleurs, la plupart des décès imputés au Covid sont très douteux vu les multiples pathologies et l’âge des défunts.

Ensuite, il faut rétablir les frontières nationales et tester tout nouvel entrant ; il faut aussi profiter de cette « crise » pour réserver – définitivement – l’accès aux soins à nos compatriotes, la tiers-mondisation et la saturation de nos hôpitaux est due à l’accueil de tous ces étrangers qui viennent se faire soigner à nos frais ; il faut promouvoir les traitements efficaces en dehors de toute influence des labos pharmaceutiques qui tiennent tant à nous refourguer un hypothétique vaccin.

LA FRANCE (ET L’AUTRICHE) VIENNENT D’ÊTRE À NOUVEAU ATTAQUÉS PAR DES BARBARES ISLAMISTES. QUELLES SONT LES MESURES À PRENDRE AFIN DE STOPPER CES ATTAQUES SANGLANTES ?

Face à cette situation de guerre voulue par les djihadistes, seule la force paiera. Le Parti de la France, dans le cadre contraint de ce que permet le régime actuel, demande la mise en œuvre a minima d’une politique de fermeté absolue.

  1. Adoption de lois d’exception permettant la mise en rétention administrative sans délais des suspects.

  2. Fermeture des frontières nationales puisque celles de l’Europe sont incontrôlables.

  3. Expulsion de tous les étrangers liés à la mouvance islamiste.

  4. Réforme du code de la nationalité permettant la substitution du droit du sang à celui du sol et la suppression de la double nationalité.

  5. Ratissage des cités par les forces de l’ordre au besoin renforcées par l’Armée.

  6. Arrêt immédiat de l’immigration dite légale et de la filière migratoire du droit d’asile.

Ces mesures peuvent être prises sans délais. Si nous étions au pouvoir, nous irions évidemment beaucoup plus loin en ajoutant à ces dispositions l’application sans faiblesse d’une politique de remigration et le rétablissement de la peine de mort.

TROUVEZ-VOUS LE GOUVERNEMENT À LA HAUTEUR DES DIFFÉRENTS ENJEUX CITÉS PLUS HAUT ?

Le gouvernement est composé de petits bureaucrates émasculés acquis au mondialisme et au cosmopolitisme destructeurs des peuples et des Nations. Il faut donc s’en débarrasser au plus vite et porter aux responsabilités des hommes et des femmes qui mettront en place un véritable redressement. Nos compatriotes doivent enfin ouvrir les yeux et arrêter de voter pour ces incapables qui nous précipitent au fond du gouffre.

QUELLE SERA LA LIGNE DU PARTI DE LA FRANCE POUR LES ÉLECTIONS RÉGIONALES ?

Les probabilités d’un report des élections régionales et départementales sont très élevées. Dans les conditions actuelles, ces élections seraient faussées tout comme l’ont été les dernières Municipales.

NOUS VOUS LAISSONS CONCLURE LIBREMENT

Le Parti de la France invite les lecteurs de Paris Vox à ne pas rester spectateurs du déclin et de l’effondrement de notre civilisation. Les Français ont encore leur destin entre leurs mains, rien n’est inéluctable ! Engagez-vous, militez, agissez !

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mercredi, 04 novembre 2020

Jean Messiha, l'un des derniers soutiens médiatiques de Marine Le Pen, quitte le RN

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Entretien publié sur le site Valeurs actuelles cliquez là 

Énarque et médiatique, turbulent, influent parfois au-delà de son camp, Jean Messiha révèle ce soir démissionner de la formation politique présidée par Marine Le Pen. Il tente de le faire sans attaques personnelles, mais sans minimiser de vraies divergences de fond. Sur l’Europe, l’islam, la famille, le rôle de Marion Maréchal, le fonctionnement du parti, mais aussi l’épineuse question de la candidature en 2022. Entretien.

Valeurs actuelles. Quelles sont les raisons qui vous poussent à quitter le Rassemblement national ?

Jean Messiha. C'est le résultat de plusieurs mois de réflexions, influencées par mes nombreuses réunions avec nos militants et sympathisants. Après les élections de 2017, je me suis lancé dans une grande tournée des fédérations départementales pour remonter le moral des troupes et remobiliser des militants complètement sonnés par les résultats de la présidentielle, mais aussi des législatives qui nous ont donné moins de 10 députés. J'ai aussi repris mon bâton de pèlerin pour les européennes et les municipales.

Au cours de ces innombrables weekends passés loin de chez moi, j'ai perçu partout un mélange d'espoir et de scepticisme. Nous faisions tous le même constat : nous avons largement gagné la bataille des idées, mais nous n'arrivons pas à susciter un grand élan populaire qui se traduit par des victoires très franches dans les urnes, à l'exception peut-être des européennes. Pire, nous avons un mal de chien à susciter des vocations pour porter nos couleurs au niveau local. A cet égard les municipales de 2020 ont été une révélation. Marine le Pen avait lancé en 2012 – il y a 8 ans déjà – une grande stratégie d'ancrage local. C’est une excellente stratégie. Mais force est de constater que dans un nombre incalculable de communes, nous n'avons pas pu présenter de listes aux municipales de cette année, faute de candidats crédibles.

La victoire à Perpignan de Louis Aliot a, assurément, été remarquable et doit beaucoup à sa stratégie d’ouverture et bien sûr à ses qualités personnelles. Mais il faut admettre que, dans le même temps, les Verts enregistraient des succès incroyables (Marseille, Lyon, Strasbourg, Poitiers, Tours, Besançon, etc.), pendant que les partis traditionnels résistaient très bien dans la plupart des communes. 
Le RN, c'est un peu comme une équipe de foot qui a beaucoup de supporters et un sélectionneur plein de bonne volonté mais qui ne gagne pas ou très rarement.
Il y a aussi, il faut le dire, des décisions qui laissent un peu rêveur. Comme celle d'investir pour Paris, la capitale de la France, un candidat non-RN, parfaitement inconnu, d'un niveau affligeant et qui a, sans surprise, enregistré un résultat d'une faiblesse historique (1,2%). 

À un moment donné et au vu de ce faisceau d’éléments, vous êtes obligé de vous poser des questions. C'est un peu comme une équipe de foot qui a beaucoup de supporters et un sélectionneur plein de bonne volonté mais qui ne gagne pas ou très rarement. On ne peut pas constamment dire que c'est la faute du terrain, de l'arbitre, du ballon ou des journalistes sportifs. Il y a sans doute d’autres explications et je me sens plus à l'aise et plus libre pour y réfléchir en dehors du RN. 

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lundi, 02 novembre 2020

Assa Traoré : l’injure faite à Samuel Paty

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Nicolas Gauthier

C’est une information passée quasi inaperçue, ce qui est pour le moins étonnant en cette époque d’hypersensibilité médiatique à tout ce qui se rapporte, de près ou de loin, aux « propos de haine ». Ainsi, le 18 octobre dernier, alors que des milliers de personnes se pressent, place de la République, à Paris, afin de rendre un dernier hommage à Samuel Paty, ce professeur décapité, Assa Traoré et ses amis du comité Vérité et Justice pour Adama sont aussi de la fête.

Pour faire preuve de sa compassion, sans doute, l’un d’eux arbore fièrement une pancarte sur laquelle on peut lire ces mots : « RIP Samuel mort en saignant ! » À ce degré de tact, les mots manquent…

Hormis Le Figaro et Valeurs actuelles, qui ont relayé la chose sur leurs sites Internet respectifs, le silence médiatique est donc total. Du coup, l’écrivain Éric Naulleau doit se sentir bien seul lorsqu’il tweete : « Le véritable visage d’Assa Traoré qui vient prétendument manifester son soutien à Samuel Paty en tournant sa mort en dérision par un jeu de mots ignoble. Sans oublier le tee-shirt à la gloire d’un violeur. » Il est vrai que la république des Lettres a, évidemment, des occupations plus urgentes inscrites à son agenda : faire taire Éric Zemmour, on imagine.

Côté politique, seuls la macroniste Aurore Bergé et Florian Philippot, président des Patriotes, ont, à notre connaissance, fait part de leur indignation. C’est peu. De son côté, le NPA d’Olivier Besancenot, qui héberge le Comité Traoré sur son site Internet, n’est pas plus prolixe. Logique : il s’agit, bien sûr, de ne pas noircir le tableau, si l’on peut dire, à propos d’Assa Traoré. Surtout que, dans la foulée, y sont repris, presque mot pour mot, ceux du CCIF, qui évoquent une « offensive islamophobe, raciste et antisociale du gouvernement ». Voir des trotskistes, qui n’en sont plus à une contradiction dialectique près, voler au secours d’une religion naguère tenue pour « opium du peuple » : celui qui n’a pas vu ça à plus de quarante ans a raté sa vie.

En revanche, on notera que la condamnation la plus forte nous vient d’Afrique noire, du journal Cameroon Magazine, pour être plus précis, qui titre : « L’odieuse récupération d’Assa Traoré en hommage au professeur décapité. » Comme quoi les journalistes camerounais n’ont pas les pudeurs de leurs confrères français.

Quoi qu’il en soit, il va devenir compliqué, pour Assa Traoré, déjà plombée par le feuilleton judiciaire familial, de continuer à jouer à la Cosette des banlieues en proie au racisme systémique de l’État colonial français.

Déjà, elle fut salariée de l’OPEJ jusqu’en décembre 2019, anciennement Œuvre de protection des enfants juifs, fondée par le baron Edmond de Rothschild : comme précarité sociale, on a vu pire. Mais il faut encore savoir qu’elle est la vedette du prochain disque du rappeur Jok’Air, où ce dernier la présente comme présidente d’une future Sixième République. Puis, c’est l’actrice Adèle Haenel qui explique aux Inrockuptibles pourquoi elle rejoint le comité Vérité et Justice pour Adama : « Quand on prend la parole, on se radicalise dans ses choix artistiques. Cela ne permet plus vraiment une zone grise où le sens n’est pas très clair. » Sa déclaration non plus, par ailleurs.

Et, tant qu’à faire, Mathieu Kassovitz, le réalisateur du film La Haine, confie, au Point : « Il y aurait un film à faire sur l’histoire d’Assa Traoré, son combat, la violence étatique autour de cette histoire, le manque d’éthique et de respect pour les gens qui souffrent. »

Bref, ça roule pour elle. À croire que la France est une chance pour Assa Traoré. Il n’est pas sûr que l’inverse soit forcément vrai.

Publié sur Boulevard Voltaire,

le 31 octobre 2020 cliquez ici

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vendredi, 30 octobre 2020

À Paris comme ailleurs, les manifs contre le confinement commencent à s'organiser

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Jeudi soir à Paris, une manifestation s’est organisée contre le confinement. Les restrictions imposées par l’Etat au nom d’une prétendue lutte contre le coronavirus sont jugées de plujs en plus insupportables par un nombre croissant de Français de tous milieux et de tous âges.

Source Medias-presse.info cliquez là

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samedi, 24 octobre 2020

Pour que la guerre ne soit pas perdue d'avance

6a00d8341c715453ef0263e970980b200b-320wi.jpgJean-Gilles Malliarakis

On ne gagnera pas la guerre contre l'islamo-terrorisme dans la confusion. La prétention d'imposer de force la laïcité suppose en effet que la religion mahométane soit compatible avec l'idée que la république se fait elle-même de la laïcité.

Or, le laïcisme, que l'on confond avec la laïcité, godille entre ambiguïtés, faiblesses et illusions. Et, c'est le premier drame, nous demeurons docilement régis par des principes constitutionnels et par une jurisprudence interprétative qui les rend paralysants.

Tous les actes politiques de combat que peut envisager le gouvernement, se heurtent, dans ce domaine à des tribunaux administratifs, au conseil d'État et, au dessus, de l'édifice au Conseil constitutionnel. Tout ce dispositif amène nos brillants ministres à reculer quand il s'agit de dissoudre une association subversive ou de fermer une mosquée salafiste.

Ah quand les cibles désignées de ce type de mesure sont qualifiées d'extrême droite : c'est facile. Personne ne protestera.

Mais quand au contraire, il s'agit des protégés de l'islamo-gauchisme, et des alliés électoraux de la gauche, alors tout un mécanisme se déclenchera. Cela commencera par le dénigrement dans les colonnes du Monde, et le dossier s'enlisera. On trouvera même toujours des ultra-féministes pour protester et pour témoigner contre le harcèlement sexuel que leur ont fait subir les quelques hommes politiques qui auront manifesté le courage d'envisager ces décisions indispensables, mais contrariantes pour le politiquement correct.

Le lecteur croira peut-être qu'ici votre chroniqueur exagère : eh bien, souvenez-vous, regardez dans vos archives.

Nous acceptons ainsi d'appeler "sages du Palais Royal" les vieux rogatons de la mangeoire républicaine. Rappelons que ceux-ci se sont autorisés eux-mêmes à censurer l'application des lois votées par la représentation nationale. Ils l'ont fait par exemple en 2018, au profit de l'immigrationnisme délictuel au nom de principes aussi vagues que le mot Fraternité. Celui-ci figure certes sur les pissotières administratives, dans la devise reprise par le grand orient de France, – et maintenant par le Pape François !– , comme dans le texte de la Constitution[1].

On doit d'ailleurs remarquer, à l'inverse, que certains droits fondamentaux affirmés, avec force et clarté, dans la fameuse déclaration de 1789 tels que le droit de propriété, le droit à la sûreté… ou bien l'article 15 "la société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration"… ou encore l'article 5 "la loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société"… ou enfin l'article 10 "nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi"… demeurent lettre morte sans que lesdits "Sages" en perdent le sommeil.

Pour notre malheur, le texte constitutionnel de 1958 prête lui aussi à manipulations. Il fait référence au préambule voté en 1946 : à cette époque gouvernait le tripartisme où le parti communiste côtoyait au gouvernement le parti socialiste et le MRP.

C'est ce texte que définit la France comme une république "laïque".

Hélas ce mot lui-même reste chargé d'une absence de définition qui lui confère une ambiguïté permanente : il fait de la loi de séparation de 1905 une sorte de charte du pays, alors que cette loi prétendument fondatrice ne définit la laïcité, et n'emploie même pas le mot, ne légiférant elle-même qu'au nom de la liberté religieuse.

On prétend donc appliquer à l'islamisme des principes flous dans lesquels la seule expérience a été tentée par Kemal dans la Turquie de 1924. Celle-ci s'est d'abord soldée par un encadrement de la vie religieuse du pays de manière monopoliste au profit de l'islam sunnite. Administrée par l'État, gérée par une structure appelée la Diyanet, de plus en plus envahissante – elle employait 120 000 fonctionnaires en 2011, – cette prédication, et elle seulement, a d'abord écrasé et réprimé toutes les autres familles spirituelles, – les chrétiens et les et juifs bien sûr, mais aussi alaouites, confrériques, bektachis, etc. Aujourd'hui encore, de ce fait, plus du tiers de la population turque est ainsi clairement opprimée. Et puis, ce qui devait arriver est arrivé en 2002, les islamistes ont pris le pouvoir et depuis le coup d'État de 2015, ils persécutent et emprisonnent les kémalistes et les musulmans libéraux "gülenistes".

Le projet laïciste, annoncé en septembre par Macron, après 3 ans de silence, projet qu'on nous dit mûrement réfléchi, d'abord pour combattre le séparatisme, a été modélisé en France par des admirateurs administratifs du kémalisme, et notamment par un Chevènement ministre de l'Intérieur entre 1997 et 2000.

Il produira, s'il est adopté, les mêmes résultats parmi les 10 millions de descendants de musulmans résidant dans l'Hexagone et auxquels la charia interdit de changer de religion. Prétendre former des imams sur une base française se révélera cet égard bientôt chimérique. Cela dénote une méconnaissance totale de la réalité de l'islam.

Sans doute ne devrait-on jamais désespérer. Même Emmanuel Ier, auquel nous pouvons supposer un certain quotient intellectuel, peut s'amender : s'il renonce, notamment, à son titre de Narcisse Ier dit le Bavard. En attendant ce jour possible, mais qui ne semble pas poindre, il convient d'abord que les citoyens et contribuables du beau pays de France se prennent en main.

[1] cf. jurisprudence de 2018 cassant l'application des articles L. 622-1 et L. 622-4 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile nonobstant le vote de la loi de 2012 par la réprésentation nationale.

Source L'Insolent cliquez ici

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jeudi, 22 octobre 2020

Sortie prochaine du n°5 de la Revue d'Histoire européenne

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Début novembre en kiosque...

L'émission Synthèse du mois du 11 mars dernier avec Guillaume Fiquet, directeur de la Revue d'Histoire européenne :

Les émissions Synthèse cliquez ici

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Dans le temple des lâchetés

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Jean-Gilles Malliarakis

Ce 21 octobre était prévu dans la soirée, une cérémonie d'hommage à la 267e victime du terrorisme islamique en France. On allait rassembler 400 invités, triés sur le volet, dans la cour de la Sorbonne, haut lieu, réel ou supposé, de la culture française, de l'université française, et même nous dit-on, le mot revient en boucle dans tous les discours : de la république.

Tout semblait se présenter sous les auspices de la plus nécessaire et de la plus salutaire fermeté. On allait assister à la riposte, dans la dignité, d'une nation agressée sur son territoire, choquée dans sa conception de la liberté.

La journée au départ avait d'ailleurs bien commencé.

À 7 heures, le magazine Marianne mettait en ligne une enquête, dévastatrice pour tous les capitulards, les dhimmis, complices objectifs de la conquête mahométane. Ça s'intitule "Renseignement, rectorats, politique… Conflans : ces petites lâchetés qui ont mené au grand désastre" sous la signature d'Anthony Cortes, Étienne Girard, Paul Conge, Bruno Rieth et Laurent Valdiguié.

Ce réquisitoire de presse semblait d'autant meilleur augure que le 16 octobre, Emmanuel Ier avait prononcé quelques phrases, vagues comme toujours mais bien senties. “Je veux qu’à n’importe quelle heure du jour et de la nuit les islamistes se sentent en danger en France. Nous allons donc livrer un combat à mort. Nous allons décapiter les organismes islamistes”. [Oui notre cher président dit : décapiter…]

Agréable surprise, dans la suite de la matinée, à 8 h 20, l'essayiste Fatiha Agag-Boudjahlat, intervenait sur RTL, au micro d'Alba Ventura et c'est elle qui mettait les choses au point.

Elle dénonçait clairement en effet la part de responsabilité de l'administration dans le crime du 16 octobre.

Professeur d'histoire-géographie à Toulouse, elle soulignait qu'elle pense d'abord à "l'immense solitude qu'a dû ressentir son collègue". Et de dénoncer "la réaction de la principale", déplorant le fait qu'il n'y ait pas de sanction envers elle qui s'est refusée à soutenir le courageux professeur, accusé injustement.

Pour Fatiha Agag-Boudjahlat, "on couvre les fautes" de cette principale et de l'inspection académique. Les chefs d'établissements, ou trop d'entre eux, prétendent se placer en effet comme des "médiateurs" entre les enseignants, les parents et les enfants, alors qu'en l'espèce Samuel Paty n'avait fait que respecter le programme fixé par l'Éducation nationale.

Car, rappelle-t-elle : "l'Éducation nationale, c'est le temple des lâchetés". Le mot d'ordre : "pas de vagues" en constitue bien toujours la vraie doctrine, celle de l'État profond. Même si le ministre Blanquer affirme le contraire tout le dispositif en place le contredit dans la pratique. La solitude des enseignants abandonnés par leur hiérarchie reste une donne permanente.

Or, cette lâcheté ne se limite pas à cette seule administration.

Un peu plus tard encore, à 8 h 50 sur BFM-TV, une autre polémique allait en effet nous donner la mesure du rétropédalage gouvernemental. À l'origine une intervention jugée maladroite, la veille du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur les rayons halal dans les supermarchés, dont il souhaiterait que ces produits soient dispersés, marqués d'une simple étiquette dans les rayons ordinaires. Le communautarisme du principe le choque, dit-il, et il reproche au capitalisme de l'encourager. Un tel débat un peu confus s'éloigne évidemment de la lutte contre le terrorisme.

Notre ministre, plus matamore que jamais, cherche sans nul doute à se démarquer du fatras capitulard.

Car c'est bien ce fatras capitulard qui l'a emporté dans la liste des dissolutions décidées dans la même journée. Darmanin avait laissé entendre que l'on procéderait à la dissolution du CCIF et de 51 organisations islamiques. Au bout du compte à 16 h 06 on apprenait par l'AFP que seul le collectif pro palestinien Cheikh Yassine était dissous, et qu'une seule mosquée était fermée à Pantin.

Rien ne change en pratique dans la doctrine de l'État : on confond atteintes à la laïcité, relayée elle-même par le laïcisme, et agression contre l'identité française. On persiste dans le refus de remarquer la dimension migratoire du phénomène. On continue à laisser propager par les réseaux islamistes l'idée que les musulmans sont persécutés et qu'ils sont donc fondés à résister par la violence.

Et pour couronner le tout, le blabla présidentiel du soir venait une fois de plus nous lasser par sa boursouflure et sa longueur.

Il y avait sans doute une part de sincérité dans le discours de M. Macron. "Nous continuerons le combat pour la liberté" : Emmanuel Macron entendait rendre ainsi hommage à Samuel Paty. Il confirmait surtout qu'il ne changerait guère les méthodes de son combat pour "faire des républicains", combat qu'il qualifie de "compliqué"… un euphémisme à la mode pour dire que "ça ne va être possible" car "la tâche paraît titanesque".

Elle me semble bien mal partie leur croisade.

L'Insolent cliquez ici

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samedi, 17 octobre 2020

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine est sorti

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N°85 - 9 €

Site de Terre & peuple cliquez ici

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lundi, 12 octobre 2020

Contre le nouvel ordre sanitaire

BHL-Virus-195x300.jpgDaniel Cologne

Dans l’ensemble, notre famille de pensée a bien réagi au « confinement » du printemps 2020, qui était une quarantaine n’osant pas dire son nom (voir Éléments, n° 184, encadré de la page 37). Dans le même numéro, Hervé Juvin se demande si tout principe poussé à son extrême ne finit pas par s’inverser. Cela expliquerait comment, après un demi-siècle entonnant l’hymne à la grande déesse Mobilité, on est passé du jour au lendemain à l’arrêt de la quasi-totalité de la planète.

Toujours dans la même livraison, ainsi que dans la suivante (Éléments, N° 185), je recommande la lecture des articles de Slobodan Despot, tout comme dans Synthèse nationale (n°54 cliquez ici), je conseille de lire les contributions de Pieter Kerstens, Bernard Plouvier et Charles-Henri d’Elloy. De tous ces très bons textes se dégage l’idée que les mesures de sécurité prônées par les conseillers scientifiques et relayées par les dirigeants politiques sont disproportionnées par rapport au risque sanitaire réel.

J’ai toutefois choisi de m’attarder sur le livre que Bernard-Henri Lévy a consacré à ce nouvel ordre sanitaire, alors que la France et la Belgique rivalisaient d’incohérence pour amorcer le « déconfinement ». D’aucuns vont s’étonner que je fasse une recension plutôt favorable de cet ouvrage. Elle ne change rien au fossé idéologique qui me sépare de cet auteur, mais je ne suis pas un lanceur de tartes à la crème et, lorsque paraît Ce virus qui rend fou, je ne me sens pas tenu d’ironiser : « le Lévy nouveau est arrivé ».

Bien sûr, si « le moi est haïssable » et si cette sentence pascalienne peut servir d’ingrédient à une critique de l’individualisme, les singularités collectives que sont les peuples ne doivent pas pour autant être absorbées par le grand mélange, surtout qu’en l’occurrence c’est l’homme albo-européen qu’on invite à devenir « l’otage » du Big Other. Pourquoi les peuples ne pourraient-ils pas vivre côte à côte, dans le respect réciproque de leur « étymon spirituel » (Léo Spitzer) ? Je suis pour une fédération de grands ensembles impériaux dont les relations pacifiques dépendent précisément, non d’une mixture mondiale selon la doxa dominante actuelle, mais de cette persévérance ontologique évoquée par Heidegger et reformulée par Alexandre Douguine.

C’est peut-être sur une idée de ce type que travaille René Guénon peu avant 1930 et son installation en terre musulmane d’Égypte. Une des rares fois où j’ai entendu prononcer le nom de Guénon à la télévision, c’est dans la bouche de BHL au cours de son émission « Les Aventures de la Liberté » (vers le milieu des années 1990, me semble-t-il). Guénon « tiers-mondiste » ? Oui, mais pas au sens de Franz Fanon et Jean Ziegler. « L’autre tiers-mondisme » de Guénon implique une critique impitoyable de l’égalitarisme moderne.

Il m’empêche que j’ai apprécié certaines pages du petit livre de BHL et que je partage quelques-unes de ses réactions face à la quarantaine du printemps 2020, qui est aussi une parodie de la fonction prophétique à travers les courbes exponentielles et anxiogènes des fameux modélisateurs. À propos de Roselyne Bachelot, dont il discerne la « feinte humilité », BHL écrit : « On la consulte comme un oracle (p. 20). » il compare à une « Pythie triste » le chef du conseil scientifique qui annonce chaque soir « le nombre des morts de la journée (p. 19) ».

En me remémorant les opinions contradictoires des « experts » conviés par les diverses chaînes de télévision, je crois aussi « qu’écouter ceux qui savent, si c’est bien des scientifiques que l’on parle, c’est écouter une pétarade perpétuelle et, quand on est un État, inviter la foire à la table du roi ! (p. 24, c’est BHL qui souligne) » Et si le virus était « un dérèglement dans la combinatoire d’organes et de pathologies qui fait un sujet singulier ? » Alors, « les metteurs en scène du grand spectacle de la guerre au virus (p. 51) » perdraient tout crédit et mériteraient le ton quelque peu moqueur des responsables suisses, bien meilleurs gestionnaires de la crise sanitaire que leurs homologues belges et français.

Je conçois le « malaise » que l’on peut éprouver devant « notre ahurissante docilité à l’ordre sanitaire en marche et à sa mise en demeure des corps (p. 73) ». Une sorte d’apartheid générationnel peutêtre décrypté dans les propos d’une « cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine » ou de « bio-éthiciens américains » exhortant « ceux du grand âge » à ne pas encombrer les salles de réanimation, « à céder leur place aux plus jeunes pour les tests et les vaccins », bref « à crever sans faire d’histoire (p. 77) ». Il est légitime de s’interroger sur « le peu de débats que suscitèrent, finalement, les projets de traçage numérique présentés, dans tout l’Occident, comme le moyen le plus sûr de vivre un déconfinement heureux (p. 78) ».

Qu’un reportage au Bangladesh, réalisé avant la mise en quarantaine, mais paru après en raison des « délais d’écriture et d’impression », puisse être tenu pour un « exemple de relâchement » : voilà qui illustre bien « l’empire du procès » épinglé par Régis Debray parmi les « coûts de la sujétion numérique ». Voilà de quoi faire planer la plus grande méfiance « sur les réseaux dits sociaux, c’est-à-dire, de plus en plus souvent, asociaux (p. 88) ».

Pour se convaincre que la vie doit aspirer à une dimension qui la dépasse, on peut faire appel à « toutes les sagesses du monde, la juive mais pas seulement (p. 81, c’est moi qui souligne) ». Se référer à sa propre tradition ancestrale ne doit postuler aucun exclusivisme. BHL convoque aussi un dialogue platonicien pour conjurer le péril d’un nouvelle « montée du pouvoir médical (p. 17) », déjà incarné, dès l’Antiquité romaine, par Galien, « quasi-directeur de conscience » de trois empereurs, et à l’époque de la Révolution française, par le magistrat-médecin Cabanis qui échappe à la Terreur.

Enfin, est-on bien certain que la crise sanitaire du printemps 2020 n’a pas accentué « une tendance lourde de nos sociétés (p. 85) » qui existait déjà auparavant ? Certes, le « préfet » qui donne ses directives par microphone dans la dystopie d’Hermann Kasack (La Ville au-delà du fleuve) cède la place aux images de Jérôme Salomon et Emmanuel André, spécialiste du dénombrement quotidien et macabre des personnes infectées, hospitalisées, réanimées et décédées.

Mais prenons garde. Demain, c’est peut-être tout notre patrimoine civilisationnel (« opéras, philharmonies, les plus grands musées du monde ») qui nous sera « servi, en mode virtuel, sur le plateau d’un petit déjeuner au lit à perpétuité (p. 84) ». Un astrologue prédit que les années 2001 – 2100 seront « le siècle des virus ». Vers quel monde irions-nous au fil des pandémies futures ? « Un monde où règnent les techniciens de la ventilation, les surveillants généraux de l’état d’urgence, les délégués à l’agonie. Un monde où, à la place du monde qui fait trop mal, on a des gels hydro-alcooliques, des balcons où l’on s’auto-complimente, des chiens à promener deux fois par jour muni de son attestation covid et des villes expurgées de la foule humaine comme une salle d’opération de ces infections nosocomiales (p. 103). »

Allons-nous docilement accepter une société qui bannit la poignée de mains et où les masques-barrières ostracisent l’échange de sourires conviviaux ?Allons-nous tolérer que des « applications numériques » deviennent pourvoyeuses « de télétravail, télé-enseignement, téléconsultation, télétransport (p. 77) », sans oublier les jeux vidéos garantissant aux plus jeunes un apprentissage ludique dans la ligne des pédagogies progressistes ?

Comme Pieter Kerstens, je précise que j’appartiens à la génération « à risques ». Mais il faut savoir vivre avec un virus comme avec le péril d’un déraillement de train, le danger quotidien d’une agression dans un monde qui s’ensauvage, la certitude, deux ou trois fois par été, de canicules et de vagues de chaleur appelées à s’intensifier dans un futur proche. En un mot, comme l’écrit le collaborateur de Synthèse nationale, il faut aborder le problème en adulte, alors que les conférences de presse de Sophie Wilmès cherchent à nous infantiliser et que les médias, la chaîne française LCI et sa pâle copie belge LN24, nous inoculent les poisons de l’incertitude et de la peur.

Je respecte le personnel hospitalier, qui a besoin d’un statut humain et financier revalorisé, et non de cette parodie de fonction guerrière offerte par Macron, Philippe et Véran, leur « front » de soignants, leur « première ligne » d’infirmières et leurs « brigades » de traceurs numériques. Je suis conscient de pouvoir être affecté ou emporté par le covid-19, comme le journaliste Mazerolles et l’ancien arbitre de football Javaux, comme le politicien Devekian et le chanteur Christophe.

J’apporte néanmoins mon soutien à des groupes comme « Folie virale » et à leurs manifestations dont j’espère qu’elles se multiplieront en réunissant des milliers de personnes, comme en Allemagne ou aux États-Unis, et non quelques centaines, comme le 16 août à Bruxelles, parmi des Belges bien timorés. C’est pourtant la Belgique qui a le triste record du plus mauvais ratio décès/nombre d’habitants, malgré des mesures tantôt drastiques, tantôt incohérentes, parfois ridicules (comme la « bulle » de cinq personnes), souvent injustes (je pense par exemple au sort réservé aux forains).

La « crise » du coronavirus est loin d’être close. La rentrée scolaire et estudiantine peut réserver une mauvaise surprise. Certaines populations européennes (Belgique, France, Italie, Espagne) semblent ne plus avoir la maturité de leurs aînés qui sont passés à travers les épidémies grippales de 1957 et 1969 sans céder à la panique. C’était aussi un temps où les gens n’étaient pas encore lobotomisés par les media et où les gouvernants ne s’aplatissaient pas devant « un savoir approximatif qui se donne pour une science ». Régis Debray parle ici de l’économie qui a dicté sa loi durant le cycle 1970 – 2020. Mais qu’en est-il de la virologie, parodie de fonction souveraine en ce pénible millésime qui touchera bientôt à sa fin ?

• Bernard-Henri Lévy, Ce virus qui rend fou, Grasset, Paris, 2020, 112 p., 8 €.

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samedi, 10 octobre 2020

Ces défenseurs du bien-être animal qui défendent leurs intérêts financiers…

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Nicolas Gauthier

En finir avec l’élevage intensif et les mauvais traitements infligés à nos amies les bêtes ? On a connu idée plus saugrenue. D’ailleurs, Cédric Villani (député ex-macroniste) et Matthieu Orphelin (député écologiste) ne pensent pas forcément à mal avec leur proposition de loi relative au « bien-être animal ». Mais ils ont juste négligé ce petit détail : éleveur, c’est un métier.

Ainsi est-il question d’interdire de confiner les animaux dans des cages, hangars, boxes et autres stalles. Sans surprise, du côté de la FNSEA, syndicat ayant plutôt tendance à prôner agriculture et élevage intensifs, ça freine des quatre fers : « À la lecture de leur texte, nous leur avons fait part de leur grande incompétence par rapport à l’ensemble des mesures qu’ils proposent pour l’élevage », affirme le vice-président Étienne Gangneron, cité par Le Figaro du 8 octobre dernier.

Et de poursuivre : « L’interdiction de mettre des animaux en box ou en stalle signe la fin des élevages de chevaux, des élevages de vaches en montagne et même en plaine. L’hiver, toutes les bêtes préfèrent être à l’abri plutôt que dehors, dans la boue ou la neige. » Il aurait peut-être fallu y songer avant. Un métier, on vous dit…

Du côté de la Confédération paysanne, rendue célèbre par José Bové, même son de cloche avec Nicolas Girod, son porte-parole : « Nous avons décidé de ne pas soutenir cette proposition de loi. Ces initiatives ne s’attaquent pas aux causes profondes de la maltraitance animale, qui ne se trouvent pas dans l’élevage, mais dans son industrialisation et sa dépendance au toujours plus. » Bien vu.

À propos de « bien-être animal », il y a encore ce référendum d’initiative partagée dont on commence à parler de plus en plus ; et c’est là que ça se complique, ou s’éclaire, c’est selon. En tête de gondole, Hugo Clément, journaliste de France Télévisions, qui se prétend « transcitoyen », ce qui ne mange pas de pain.

Quant à l’argumentaire, il est aimablement fourni par l’association L214, dont les vidéos volées et consacrées à la maltraitance des animaux dans les abattoirs tournent régulièrement en boucle sur Internet. L214, ce sont 70 salariés, contre seulement 15 en 2015, et des subventions comme s’il en pleuvait. À titre d’exemple, celles versées (1,14 million d’euros en 2017) par l’Open Philanthropy Project, puissante fondation américaine qui finance de nombreuses associations à vocation plus ou moins écologique (857 millions de dollars distribués en 2019).

Mais L214 bénéficie encore de l’aide de sponsors français tout aussi puissants : Xaviel Niel (Free), Marc Simoncini (Meetic) et Jacques-Antoine Granjon (Ventes privées), trois patrons emblématiques de l’économie numérique. A-t-on affaire à des philanthropes désintéressés ? Rien n’est moins sûr. Xavier Niel : « Il y a quelques années, je n’étais pas sensible à la cause animale. En voyant les vidéos de L214, j’ai eu un déclic. »

Au-delà de cette anecdote édifiante, le véritable déclic a vraisemblablement surtout consisté en ces potentiels et mirobolants retours sur investissement dans la recherche sur la viande de synthèse, nouveau filon des biotechnologies dans lequel Jeff Bezos (Amazon) et Bill Gates (Microsoft) ont déjà placé des milliards de dollars.

Méchant procès d’intention ? Non, à en croire L’ADN Tendances, magazine professionnel qui nous apprend, le 3 juillet dernier : « Kima Ventures, le fonds d’investissement de Xavier Niel, soutient déjà la start-up 77 foods, qui fabrique du bacon à base de plantes. »

Voilà qui n’a pas échappé à cet éleveur de vaches, cité par Le Figaro : « Parmi les instigateurs du référendum d’initiative partagée se trouvent des investisseurs et des associations qui, derrière la question du “bien-être animal”, défendent leurs intérêts particuliers. »

Ou de l’art de nous prendre pour des andouilles, fût-ce de synthèse.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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jeudi, 08 octobre 2020

Les gérants de la Librairie Les Deux Cités (Nancy) dénoncent des groupuscules « qui n’acceptent ni la diversité, ni le débat d’idée, ni la liberté d’expression et d’opinion »

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Source Breizh-info.com cliquez ici

Nous relations hier les menaces, les tags visant la Librairie Les Deux Cités, qui vient d’ouvrir à Nancy. La municipalité n’a pas dénoncé clairement les agissements des « antifas » qui s’attaquent à la liberté d’entreprendre. De notre côté, nous nous sommes entretenus avec les gérants, qui n’entendent pas baisser la tête, bien au contraire.

Breizh-info.com : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

Nous sommes deux associés, Sylvain Durain et Alexis Forget, qui se sont retrouvés en février dernier autour de ce projet de création de librairie, à Nancy. Passionnés l’un et l’autre par les livres en tant qu’ils contribuent à l’élévation intellectuelle de ses lecteurs, nous avons souhaité cette librairie portée par la thématique du conservatisme et de l’enracinement.
 
Breizh-info.com : Parlez nous de l’ouverture, mouvementée, de votre librairie ?

Trois semaines avant l’ouverture nous subissions déjà des attaques virtuelles qui se sont transformées en attaques réelles contre notre vitrine et toute une campagne de diffamation et insultes à travers la ville par le biais d’affiches. Cependant, nous pouvons les remercier car cela nous a fait une publicité exceptionnelle, et a décrédibilisé ces mouvements encore davantage.

Breizh-info.com : Au delà de la surmédiatisation liée aux attaques de l’extrême gauche, avez vous rencontré du succès ? Quelle littérature entendez-vous diffuser au sein de la librairie ?

Ce succès médiatique a effectivement été concrétisé par la venue d’une clientèle nombreuse, cela ne désemplie pas depuis notre ouverture ! Nous diffusons trois gammes philosophie-religion, Sciences-politiques histoire, régionalisme.

Breizh-info.com : Comment expliquez-vous les agissements d’individus qui entendent s’en prendre à des livres. Comportements étranges non ?

Pas si étrange quand on connait l’état d’esprit de ces groupuscules extrémistes et hystériques qui n’acceptent ni la diversité, ni le débat d’idée, ni la liberté d’expression et d’opinion.

Breizh-info.com : Comptez vous vous spécialiser dans le régionalisme lorrain notamment ? Quelle littérature vat-on trouver dans ce domaine ?

Nous avons une belle gamme de livres dans ce domaine, neufs et d’occasion, histoire de la lorraine, personnages, légendes, tradition, il y en aura vraiment pour tous les goûts. Nous promouvons également des auteurs lorrains comme Laurent Schang ou encore Stanislas Berton.

Pour soutenir la librairie Les Deux Cités, vous pouvez leur envoyer un message ici, ou mieux encore, y aller faire vos achats littéraires,

Propos recueillis par YV

La Librairie Les Deux Cités 6 Grande Rue 54000 Nancy (ouverte à partir de 10 h)

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mardi, 06 octobre 2020

REVUE DE PRESSE Bruno Mégret interrogé par Le Point : « Le RN est touché par la dégradation du niveau de la classe politique

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Source Le Point cliquez ici

ENTRETIEN. L'ex-numéro 2 du Front national estime que Marine Le Pen ne propose plus d'idées nouvelles et capitalise sur les fondamentaux du parti.

Propos recueillis par Florent Barraco et Emmanuel Durget

Il fut le premier à promouvoir la dédiabolisation. Sa stratégie de respectabilité du Front national (devenu Rassemblement national) s'est fracassé un jour de décembre 1998 où Jean-Marie Le Pen, soucieux de garder la main sur son parti, a écarté le jeune ambitieux. Bruno Mégret a raté sa scission – que le père Le Pen appela un « pu-putsch » pour mieux se moquer – et il ne put jamais rivaliser avec le fondateur. Vingt-deux ans plus tard, le père a passé le relais à sa fille et le parti d'extrême droite apparaît comme le premier parti d'opposition. Cependant, depuis quelques mois, le Rassemblement national et sa présidente, Marine Le Pen, semblent en retrait, presque anesthésiés par la crise sanitaire et économique. Normal, répond l'ex-numéro 2 du Front, car Marine Le Pen est devenue, selon lui, une femme politique comme les autres. Entretien.

Le Point : Cet été, l'insécurité est revenue au cœur de l'actualité. Pourtant, on a l'impression que Marine Le Pen peine à concrétiser sur ses thèmes forts. Qu'est-ce qui cloche au Rassemblement national ?

Bruno Mégret : C'est vrai, le Rassemblement national ne parvient pas à exister sur la scène politique. Il y a à cela une raison fondamentale : ses représentants tiennent, de façon certes plus énergique, le même discours que la classe politique, alors qu'ils devraient porter une vision radicalement différente pour incarner l'alternative au système en place. Aujourd'hui, les Français n'ont plus la moindre confiance dans les politiques qu'ils savent impuissants à résoudre leurs problèmes et, de ce point de vue, Marine Le Pen n'est pas différente de ses concurrents, car elle ne porte aucun projet qui rendrait sa puissance au politique. Rendre du pouvoir au pouvoir, là est le nœud du succès.

La dédiabolisation du parti ne l'a-t-elle pas banalisée ?

J'ai toujours préconisé la dédiabolisation, mais pour moi elle consistait à en finir avec les provocations sulfureuses et les dérapages verbaux. Car, au-delà, il faut tenir le discours de la rupture avec le système. Sur l'immigration par exemple, ce n'est pas clairement le cas. Pourtant, comme nous l'avions annoncé, ce phénomène est aujourd'hui source de difficultés majeures que personne ne nie plus. Le RN devrait donc proposer une mesure simple et radicale : stopper toute nouvelle immigration pendant dix ans. Et ceci en faisant voter une loi d'exception qui suspende l'ensemble des dispositions permettant l'arrivée de migrants : regroupement familial, droit d'asile, etc. Ce serait une démarche non pas idéologique, mais pragmatique. Quand votre maison est inondée, vous commencez par bloquer l'arrivée d'eau avant de réparer les dégâts.

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dimanche, 04 octobre 2020

Comment se financent les associations véganes :

Source Breizh infos cliquez ici
 
Des groupes financiers américains financent les associations végan anti élevage, les associations anti chasse et les lobbys anti agricoles.
 
Grâce à des multinationales et des milliardaires américains qui veulent produire de la viande artificielle et investissent dans des usines et filières destinées à éliminer la production de viande authentique naturelle. C’est ce que révélait l’enquête du journaliste Gilles Luneau, paru il y a plus d’un an dans la revue We Demain.
 
Le journaliste d’investigation a dernièrement enquêté sur ces mouvements dont un des buts est de préparer l’humanité à une alimentation totalement industrielle. Adieu l’agriculture et l’élevage sur lesquelles on pouvait avoir une traçabilité…
 
Cette nourriture que l’on nous prépare, peut bien entendu non seulement rapporter gros mais aussi nous rendre totalement dépendant de ces industriels américains.
 
Voir le reportage sur l’enquête de Février 2019, mais qu’il est intéressant de revoir alors que L214 a encore récemment publié une vidéo sur une exploitation dans le Morbihan.

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vendredi, 02 octobre 2020

« Binationalité : le cheval de Troie est dans nos murs ». Entretien avec Farid Smahi, auteur de La Fracture nationale (éditions Dualpha)

Smahi-Farid-quadri-681x1024.jpgEntretien avec Farid Smahi publié dans le quotidien Présent.

 

 

Votre livre s’attaque à la question de la binationalité qui vous préoccupait déjà lors de la parution de votre précédent ouvrage Parole d’un élu, il y a près de vingt ans. Rien n’a donc changé ?

C’est assez simple : qu’est-ce que la nationalité ? Pour le dictionnaire Robert : « Existence ou volonté d’existence en tant que nation d’un groupe d’hommes unis par une communauté de territoire, de langue, de traditions ou d’aspirations. »

Depuis la fin du XIXe siècle : « État d’une personne qui est membre d’une nation déterminée. »

La nationalité recouvre l’idée de patrie, jetée aux oubliettes en France par les politiciens de tout bord à l’exception des élus du Rassemblement National, de Nicolas Dupont-Aignan, de Florian Philippot et de quelques sociologues comme Éric Zemmour ou encore Michel Onfray.

Et c’est au nom du « principe des nationalités » que le traité de Versailles, au lendemain de la 1re Guerre mondiale, a dépecé l’empire austro-hongrois pour créer la Hongrie, la Tchécoslovaquie… et la Yougoslavie !

Mais en quoi le fait pour une personne de disposer de deux ou même plusieurs nationalités constitue-t-il un problème ?

Ce fut une hérésie juridique pratiquement jusqu’à l’entre-deux-guerres… Les professeurs de droit en citaient cependant un exemple qui faisait exception :

René de Chambrun, descendant de Lafayette, auquel, de ce fait, le congrès américain reconnaissait la nationalité américaine lui permettant ainsi d’être à la fois avocat au Barreau de New York et à la cour d’appel de Paris.

Mais l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler en 1933 eut pour conséquence un déferlement de populations fuyant les persécutions nazies en Suisse d’abord, puis en France, en Grande-Bretagne et enfin aux USA…

À la création de l’État d’Israël, ses fondateurs décidèrent que tout Juif s’y installant, d’où qu’il vienne, recevrait ipso facto la nationalité israélienne. Dans la foulée, l’hérésie juridique est devenue peu à peu le droit positif de certains États comme la France. Dans La Fracture nationale, le lecteur pourra se faire une idée des séquelles calamiteuses du concept de poly-nationalités pour la santé d’une société…

Un exemple entre 1 000 : l’ancien patron de Renault, Carlos Ghosn, dispose tout à la fois des nationalités brésilienne, libanaise et française !

Certains gouvernements refusent avec vigueur ce concept : parmi eux, le roi du Maroc qui, conformément à la Charte Olympique, a, en 2000, refusé d’autoriser trois de ses ressortissants à participer aux Jeux Olympiques de Sydney sous le maillot tricolore, faisant fi de leur naturalisation pourtant bien antérieure !

Mais la Binationalité a tout de même un avantage : les Français d’origine immigrée, multirécidivistes, notamment pour des affaires de drogues et disposant d’une autre nationalité pourraient être très légalement de ce fait renvoyés dans leur patrie d’origine. Encore faudrait-il que nos magistrats au grand cœur s’y prêtent !

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Sonia Devillers, de France Inter, en appelle au CSA : trop de gens de droite sur CNews…

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Olivier Piacentini

L’élection présidentielle approche, la gauche est dans les choux, LREM va de débâcle en débâcle, la peur s’installe à gauche : et si le RN gagnait sur les ruines de ses adversaires ? Sonia Devillers, journaliste à France Inter, semble prise de panique. « Trop de journalistes et intervenants de droite sur CNews », a-t-elle constaté. Beaucoup de gens qui interviennent sur cette chaîne, en tant que témoins « neutres », sont en fait des gens de droite… Horreur, les envahisseurs sont parmi nous ! Alors, Sonia Devillers demande au patron du CSA de comptabiliser le temps de parole des uns et des autres en fonction de leur orientation politique supposée, de façon à ne pas favoriser la droite.

Mais de qui se moque donc Sonia Devillers ? Voici une liste d’intervenants habituels dans « L’Heure des pros », tous de gauche ou LREM : Catherine Mécary, Éric Coquerel, Benjamin Amar, Clément Viktorovitch, Gérard Leclerc et tant d’autres… Quant à « Face à l’Info », l’émission qui oppose Zemmour à des personnalités de gauche le plus souvent, ils finissent la plupart du temps au tapis. Mais faut-il en vouloir à la chaîne s’ils ne sont pas capables de tenir le choc en débat ?

En fait, Sonia Devillers n’est pas effrayée par l’absence de pluralisme, c’est au contraire le pluralisme qui l’effraie : qu’une grande chaîne ouvre ses micros à Zemmour, d’Ornellas, Cluzel, Lévy, Rioufol, voilà qui la choque. Elle se sent tellement mieux sur France Inter, où toutes ces affreuses personnes ne sont jamais invitées, où l’on peut assener le catéchisme de la bien-pensance entre gens de bonne compagnie (Joffrin, Szafran, Domenach, Demorand et tutti quanti) sans jamais être contrarié par un horrible trublion de droite, où l’on peut insulter Jésus en riant sans crainte de voir le moindre catholique pointer le bout de son nez. Et tout cela sur le service public, c’est-à-dire avec l’argent des ringards contribuables de droite, obligés de payer pour s’entendre dénigrer, 24 heures sur 24, sans jamais avoir le droit de répondre ni de s’en plaindre.

En agissant ainsi, Sonia Devillers prouve ce que nous disons et répétons depuis des années : c’est bien la mainmise médiatique de la gauche sur les médias qui oriente le public et apporte à la gauche un avantage souvent décisif. La fin du monopole de la pensée sur les médias a de quoi les paniquer : elle sonne, pour eux, le début de la fin… 

Boulevard Voltaire cliquez ici

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jeudi, 01 octobre 2020

RAPPEL - Report du « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge » de Synthèse nationale : Roland Hélie, son directeur, s’explique sur le site EuroLibertés…

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul cliquez là

À la surprise générale dans les milieux non-conformistes, vous venez d’annoncer, il y a quelques jours, le report du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge organisé par Synthèse nationale les 10 et 11 octobre prochains à Rungis (94). Quelles en sont les raisons ?

Hélas, « la surprise » était, si je puis dire, prévisible. Il ne vous a pas échappé que la crise sanitaire que nous traversons depuis le début de l’année a des répercussions multiples et diverses sur la vie quotidienne de nos compatriotes, et pas seulement eux, puisque cette crise est mondiale.

La psychose entretenue autour d’un rebondissement, avéré ou non, de l‘épidémie amène les autorités, au nom du sacro-saint « principe de précautions », à imposer des mesures drastiques en particulier lors des rassemblements de toute nature, qu’il s’agisse des spectacles, des rencontres sportives ou des réunions politiques. Le Rendez-vous BBR d’octobre entrait dans cette dernière catégorie.

Les conditions qui nous sont contractuellement imposées sont inacceptables si l’on veut réussir, comme c’est le cas depuis 14 ans (d’abord avec les « Journées de Synthèse nationale » et depuis l’an dernier avec les « Rendez-vous BBR »), cette rentrée politique de la droite nationale et identitaire.

N’était-il pas possible, malgré ces restrictions, d’envisager ce rassemblement sous une autre forme ?

Il faut savoir que l’organisation d’un tel événement prend beaucoup de temps et nécessite des moyens humains et financiers conséquents. Pratiquement, il faut presque un an à la cellule militante que nous avons mis en place pour préparer ces BBR. Modifier au dernier moment le lieu ou le programme était impossible. Ce d’autant plus que les difficultés rencontrées à Rungis auraient été les mêmes ailleurs.

Depuis la première réunion de ce type, en octobre 2007 à Paris, les Journées de Synthèse nationale ont pris une ampleur considérable. L’an dernier, sur deux jours, ce sont près de 3 000 visiteurs qui sont venus y assister. Ce succès grandissant est dû au côté politique bien sûr, puisque pratiquement toutes les forces nationales et identitaires sont présentes et peuvent s’exprimer ou y tenir un stand, mais aussi au côté festif.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que, l’an dernier, nous avons fait évoluer le concept de ces journées en leur donnant, en accord avec Jean-Marie Le Pen, le nom de « Rendez-vous Bleu Blanc Rouge ». Ce qui rappelle à beaucoup les Fêtes des BBR d’antan…

C’est vrai que les animations proposées sont nombreuses et que cela ne semble pas déplaire au public présent…

Au-delà des nombreuses interventions politiques qui prouvent la qualité et la diversité de notre famille d’idées, c’est aussi l’ensemble des activités (commerciales ou ludiques) proposées qui attire de nombreux patriotes. Or, compte tenu des restrictions, nous étions obligés d’enlever tout le côté festif, ce qui aurait réduit cette réunion à un simple colloque aussi intéressant soit-il, mais qui ne correspondrait plus à la vocation des BBR.

De plus, je ne me voyais pas transformer notre service d’ordre en gendarmes occupés à imposer au public des mesures dans lesquelles nous ne croyons pas vraiment. Cela d’autant plus que nous avons été avertis que les autorités seraient très vigilantes sur ce point. Il y a des limites à tout.

La Fête de L’Huma, le Festival d’Avignon, la Braderie de Lille ont été annulés pour les mêmes raisons. À l’impossible nul n’est tenu.

Pourtant, plusieurs réunions se sont tenues depuis le début du mois ici et là…

Tout à fait, mais la nature de ces réunions n’est pas la même. Qu’il s’agisse des Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil, de l’anniversaire de la Ligue du Midi près de Nîmes ou de la Fête du cochon du PdF en Bretagne (à laquelle j’étais d’ailleurs invité pour y prendre la parole), ces fêtes se sont déroulées en plein air, ou sous des barnums, dans des lieux privés à la campagne. La configuration de chacune d’entre elles n’était pas la même que celle de Rungis. De plus, ces différentes réunions sont souvent à vocation régionale et, aussi sympathiques et réussies soient-elles, ne rassemblent pas autant de monde que les BBR.

Cette décision n’a pas dû être facile à prendre ?

Ça n’a pas été, croyez-moi, de gaîté de cœur. Ces rendez-vous de rentrée ont donné au fil des ans à Synthèse nationale la crédibilité qui est la sienne au sein de la droite de combat. Depuis le début du mois de juillet la billetterie automatique enregistrait chaque jour de nouvelles inscriptions ; les demandes de réservations de stands affluaient de toutes parts ; les animations allaient être encore plus nombreuses que l’an passé et le programme s’annonçait lui aussi plus dense… Bref, toutes les conditions semblaient réunies pour que ces BBR pulvérisent les records. Mais tout cela aurait été obstrué par les nombreuses réglementations imposées et cette fête aurait ainsi perdu toutes les caractéristiques qui font sa réussite.

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Que pensez-vous de la situation actuelle et quel aurait été le message de ces BBR si elles s’étaient tenues normalement ?

La ligne de fracture est claire. Il y a ceux qui acceptent de se soumettre aux diktats de la pensée dominante et ceux qui, comme nous, le refusent. D’un côté le mondialisme destructeur des Peuples et des Nations, de l’autre, les nationalistes et les identitaires qui mettent au premier plan de leurs préoccupations la défense de notre nation et de notre civilisation.

Depuis neuf mois, la crise a mis en évidence les limites du mondialisme. La globalisation imposée depuis des décennies est en faillite. Plus que jamais les événements nous donnent raison. C’est dire que le combat que nous menons est, plus que jamais, d’actualité. C’est ce que nous aurions démontré au cours de ces journées. Nous le ferons différemment.

Qu’allez-vous donc faire maintenant ?

Je sais que beaucoup, parmi nos amis, sont déçus par l’absence de « Synthèse » cette année. Mais ce n’est que partie remise. Dès que les choses redeviendront plus sereines, nous reprogrammerons ce grand rendez-vous devenu incontournable. Mais nous ne sommes pas maîtres de la situation. J’espère sincèrement que nos amis nous comprendront…

Cela dit, à travers la revue Synthèse nationale, à travers nos éditions, nos Cahiers d’Histoire du nationalisme, à travers les émissions « Synthèse » réalisées en partenariat avec TV Libertés (1), à travers nos conférences locales et notre site quotidien d’informations, nous continuerons notre combat.

Notes

(1) Celles-ci reprendront le 1er octobre prochain avec comme invité Jean-Marie Le Pen.

La lettre explicative de Roland Hélie

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Parution du nouveau numéro (n°186) de la revue Éléments

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N°186, octobre 2020, 6,90 euros,

en kiosques ou sur le site d'Éléments cliquez ici 

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mardi, 29 septembre 2020

Jean Raspail ou l'éternité contre la modernité

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Franck Buleux

Jean Raspail nous a quittés le 13 juin alors qu’il abordait ses 95 ans. Pourtant, il en avait traversé des mers, atteint de nombreux rivages, il n’atteindra pas celui-là. Il a changé de rive.

Contre la modernité

C’est en 1986, dans Les yeux d’Irène, roman de Jean Raspail, pour qui j’ai vécu une passion personnelle, paru en 1984, que j’ai découvert l’existence des Alakalufs, un des peuples les plus vieux de la terre, natif de l’extrême sud du continent américain, un peuple indien d’Amérique du Sud vivant au Chili dans le détroit de Magellan. Comme d’autres explorateurs, comme tant de voyageurs, Jean Raspail avait rencontré ce peuple, en 1951, sous la neige et dans le vent qui l’avait emmené sur cette terre extrême. La rencontre entre deux civilisations. De cette courte rencontre qui l’avait marqué, il avait souhaité écrire leur histoire.

Qui se souvient des Hommes ? était le titre de ce « roman » consacré aux Alakalufs. Ce livre aurait pu être présenté comme une « épopée » ou une « tragédie » humaine, recréant le destin de ces êtres, nos frères, que les hommes qui les virent hésitèrent à reconnaître comme des Hommes.

Déjà, en l’an Mil, l’Islandais Leif Erikson avait découvert le Nord du continent américain, faisant des hommes du Nord, les Northmen, les premiers Européens présents sur le territoire outre-Atlantique. Presque mille ans après, le jeune explorateur français, Jean Raspail croisait un canot sur lequel des hommes et des femmes, présents ethniquement probablement depuis des milliers d’années, pêchaient. Comme les Indiens s’étaient méfiés des Européens de l’an Mil, ils ne pouvaient que se méfier de ceux de l’an Deux mille. Leif Erikson n’avait même pas utilisé les cartes de l’explorateur Pythéas, qui, au IVe siècle avant notre ère, avait sillonné l’Atlantique et atteint le cercle polaire septentrional. Comme Leif Erikson, mais au sud de ce continent, Jean Raspail s’y était laissé égaré. Après avoir traversé l’Amérique, à partir de l’Alaska, il avait rencontré l’homme éternel, celui qui avait refusé tout mélange. Celui qui se méfiait du « dieu blanc ».

« Là-bas, au loin, si loin… » comme le sous-titre le livre, qui reprend l’intégralité de sept romans de Jean Raspail, édité dans la collection Bouquins par Robert Laffont en 2015 avec une superbe préface de Sylvain Tesson. Jean Raspail faisait partie de ces conquérants pacifistes, ceux pour qui la terre, patrie charnelle, crée et pérennise la différence.

Tous ces explorateurs, Pythéas, Leif Erikson, Jean Raspail avaient probablement cherché le lieu où disparaissait le Soleil, à l’Ouest du monde, avant de renaître.

Ce Grand Sud, appelée souvent Patagonie, partie méridionale de l’Amérique du Sud, était à l’origine, selon les légendes et certaines statues découvertes, la regio gigantum (« région des géants » en latin). Et les hommes qui y vivaient encore étaient appelés à disparaître car leur nombre se réduisait, peu à peu.

Ils n’ont jamais été très nombreux. La population totale n’a jamais dépassé les 5 000 individus. Dans les années 1930, les Alakalufs se sont sédentarisés sur l’île Wellington, dans la ville de Puerto Eden, port chilien. Ils représentaient l’histoire du monde. Jean Raspail l’avait compris.

Roi sur sa terre

Déjà, en 1981, Jean Raspail avait publié Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie ou le destin vécu d’un aventurier français qui débarqua en Argentine en 1860 et se fit proclamer roi d’Araucanie et de Patagonie par les populations indigènes locales. Ce livre avait obtenu le prix du roman de l’Académie française. Cet ouvrage relate l’histoire d’un aventurier venu du « Périgord vert » qui s’autoproclame roi, le 18 novembre 1860, par les tribus de cavaliers qui menaient contre l’Argentine et le Chili les derniers combats de la liberté et de l’identité. Il régna quelques mois, sous le nom d’Orllie-Antoine Ier (écrit parfois Orélie-Antoine Ier) galopant à leur tête en uniforme chamarré, sous les plis de son drapeau bleu, blanc, vert. Et puis, la chance l’abandonna. Trahi, jeté en prison, jugé, il parvint à regagner la France où un autre destin l’attendait, celui d’un roi de dérision en butte à tous les sarcasmes, mais jamais il ne céda. En effet, bien que le royaume n’existât plus, il créa autour de lui une petite cour, attribuant ainsi décorations et titres. Roi il resta, mais solitaire et abandonné, il mourut dans la misère le 17 septembre 1878, à Tourtoirac, en Dordogne, où il était né.

Les Indiens ont disparu, mais la symbolique du livre tient au fait que ses sujets se comptent aujourd’hui par milliers, en France et à travers le monde, car son royaume est éternel. Il symbolise ce peuple identifié à sa terre, comme les Alakalufs.

Symboliquement, en 1989, puis en 1998, Jean Raspail avait « occupé » brièvement l’archipel des Minquiers, archipel normand situé au sud des îles Anglo-Normandes et qui fait partie du bailliage de Jersey : un éparpillement de granit peuplé de lapins, au sud de l’île. Jean Raspail réagissait en représailles à l’occupation des Malouines argentines, territoire purement patagon, par les Britanniques. Toujours ce choix de l’identité charnelle des hommes.

Qui se souviendra de nous ?

En 1973, l’écrivain publie ce qui deviendra un livre emblématique, toujours sous l’épitaphe de « roman » : Le Camp des Saints, chez l’éditeur Robert Laffont. Roman apocalyptique qui se situe dans la France de 2050, confrontée à l’arrivée massive de migrants sur ses côtes azuréennes comme si le paradis bleu, de la couleur des yeux de Jean Raspail, devait affronter une invasion d’individus représentant une véritable subversion. Lorsque l’Azur s’assombrit.

Le Camp des Saints, dès 1973, fut un succès de librairie. Il fut édité, en langue anglaise, à l’étranger et réédité, en français, à de nombreuses reprises.

Jean Raspail, dès 1973, met l’accent sur un discours démographique entre le Nord et le Sud. Il a constaté, de visu, la disparition de peuples qui se pensaient éternels. Ces romans ne sont que la modélisation de ses expériences humaines. Il a constaté que la modernité absorbait la vie des peuples et que la faiblesse de la démographie traduisait la fin des peuples.

En 1970, l’Académie française lui avait remis le prix Jean-Walter pour l’ensemble de son œuvre mais lorsqu’il postulat à l’Académie française le 22 juin 2000, il ne réussit pas à être élu au siège vacant de Jean Guitton. Pourtant, il recueillit 11 voix contre 6 pour Max Gallo et 4 pour Charles Dédéyan, sans toutefois obtenir la majorité requise. Sans doute Le Camp des Saints l’empêcha-t-il de devenir Immortel.

Lui, le chasseur d’éternité, l’explorateur de peuples enracinés, est parti à une époque où le nomadisme imposé est l’essence de notre civilisation déclinante. Il était alors chercher, à l’Ouest, l’origine de l’humanité. Il pensait les civilisations mortelles, non par idéologie, mais par expérience, par souci d’observation. Il avait vu disparaître les Alakalufs, il ne souhaitait pas la disparition d’autres civilisations.

Il ne se pensait pas prophète. Comme on dit aujourd’hui, probablement un simple lanceur d’alerte.

Emmené par les oies sauvages, il a dû traverser la rive de l’ailleurs. Celle au-delà de laquelle tout retour est improbable. C’est effectivement la seule rive d’où il est impossible de revenir. La seule.

Source Euro-synergies cliquez ici

Quand Jean Raspail répondait aux questions de Synthèse nationale :

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Dans le 51 (été 2019) de

la revue Synthèse nationale cliquez ici

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mardi, 22 septembre 2020

Un nouveau Hors-série de Présent consacré aux dessins de presse

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Comme dans beaucoup d’autres matières, l’entre-deux-guerres a provoqué une rupture fondamentale dans le domaine de l’illustration de presse. Le caricaturiste à moments perdus ou professionnel, le peintre qui faisait bouillir la marmite en illustrant des journaux et le dessinateur besogneux qui avait rêvé d’être un artiste n’auraient plus rien à voir avec le journaliste-dessinateur – de presse, l’expression date des années 1970.

Le maelström culturel, politique et social aidant, c’est une véritable révolution qui s’est produite dans la presse à cette époque. Le journaliste-dessinateur actuel est devenu un professionnel comme les autres. Tous ces changements se sont accompagnés de condamnations sévères et de libertés acquises qui ont mené à la situation actuelle, curieux mélange d’auto-censure et d’Anastasie à la kalashnikov…

C’est ce bouleversement que nous avons voulu présenter dans ce numéro hors-série, bien conscients que nous sommes que la préservation de ces millions de dessins produits pendant l’âge du papier, que l’on peut sans doute juger terminé aujourd’hui, était une tâche de la plus haute importance, particulièrement en ce qui concerne les artistes de notre famille politique qui ont très largement participé à cette révolution et sont de plus en plus oubliés. C’est à quoi nous aimerons nous attacher…

Chez votre marchand de journaux ou sur le site de Présent (5 euros + 2 euros de frais de port) cliquez

A propos des dessins de presse :

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mercredi, 16 septembre 2020

Bientôt en kiosque : le prochain numéro (n°67) de Réfléchir et agir

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samedi, 12 septembre 2020

Auprès de mon arbre

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Par Vincent Trémolet de Villers

Auprès de nos arbres, nous vivions heureux. La Terre ne s’appelait pas encore la planète, on disait nature plutôt que biodiversité et si la vie n’était pas toujours facile, elle offrait, au rythme des saisons, de joyeuses consolations : le Tour de France l’été, le sapin de Noël de l’hiver. Puis vint le temps des villes inclusives et résilientes. Après Paris qui, depuis des années, repeignait en vert son monde imaginaire, Bordeaux, Lyon, Marseille, Grenoble encore une fois... ont choisi des maires prétendument écologistes. Quel rapport, en effet, entre l’indispensable soin du monde et l’écriture inclusive imposée aux Lyonnais, les cours d’école dégenrées promues à Grenoble, les remontrances aux supporteurs des Girondins à Bordeaux ? Quel impératif climatique oblige Grégory Doucet, le maire de Lyon, à refuser, au nom des principes de la laïcité, d’assister à la cérémonie multiséculaire du Vœu des échevins dans la basilique de Fourvière avant de poser solennellement, le lendemain, la première pierre de la mosquée de Gerland ?

Aucun. La difficulté ? Quand ils s’occupent d’écologie, c’est encore pire. Ce sont des élus qui disent non, non, non. Non à la 5G, qui sert à regarder du porno sur son téléphone dans un ascenseur ! proclame Eric Piolle. Non aux avions de la Patrouille de France, aux voitures des Lyonnais et, désormais aux vélos des coureurs ! affirme Grégory Doucet. Non aux sapins de Noël, au nom de la « charte du droit des arbres » ! annonce Pierre Hurmic le maire de Bordeaux. Ce sont certainement ces urgences qui empêchent ces maires de contenir la montée de l’insécurité jusque dans leurs centres-villes. On pourrait en rire si cette surréalité délirante ne se déployait dans un pays traumatisé par une crise économique, sociale, sécuritaire, sanitaire, environnementale.

Comment qualifier ces pseudo-écologistes ? Ils méprisent le passé, se défient du présent (qu’ils veulent remodeler) et craignent l’avenir. On attendait des amoureux de la vie : voici une nouvelle expression du nihilisme contemporain.  

Source : Le Figaro 12/09/2020

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vendredi, 11 septembre 2020

Les Verts et le Tour de France : pourquoi tant de haine ?

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Nicolas Gauthier Boulevard Voltaire cliquez là

Allez comprendre, ces élus verts qui mettent tout en œuvre pour rendre la bicyclette laïque, gratuite et surtout obligatoire déploient la même énergie à faire la guerre au Tour de France. Hormis celui qu’ils paraissent avoir dans la tête, il y aurait donc vélo et vélo.

Ainsi, Grégory Doucet, maire de Lyon, vient-il d’annoncer, à l’occasion d’un entretien accordé au Progrès, ce 9 septembre dernier : « Le Tour de France continue à véhiculer une image machiste du sport. […] Quand on défend les valeurs du sport, on défend l’égalité femmes-hommes. Il devrait y avoir un Tour de France féminin depuis longtemps. »

Fort bien. Mais comment faire ? Au tennis, les hommes jouent cinq sets, contre seulement trois pour les femmes, ce qui est tout de même très interpellant au niveau de la parité. Les coureuses devront-elles, alors, se contenter d’un Tour au rabais ? Un demi-Tour, par exemple ? Ou, piste à creuser pour les étapes de montagne, ne descendre que les côtes et se dispenser de les monter ?

En matière de petite reine, les forces de progrès ont déjà remporté une victoire significative avec la fin de ces jolies miss podium qui, à chaque étape, claquaient le bisou aux champions du jour tout en leur offrant un bouquet de fleurs. Ces temps obscurantistes sont heureusement derrière nous, chaque miss podium étant désormais flanquée d’un mister podium. Sûr que le cycliste ayant, la journée durant, sué sang et eau sur ses pédales sera ravi de se faire embrasser à l’arrivée par un grand moustachu brandissant une gerbe de roses.

À propos de femme, il y en a au moins une qui ne trouve pas la farce à son goût : Béatrice Houchard, ancienne rédactrice en chef adjointe du service politique du Figaro et auteur d’un ouvrage faisant autorité en la matière, Le Tour de France et la France du Tour. Dans une tribune publiée, le 16 août, dans le même quotidien, voilà en quels termes elle commente le refus de Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes, sous pression de ses alliés verts, d’accueillir le départ de la Grande Boucle : « Les élus écologistes ne connaissent rien au Tour de France ! »

L’argument économique, tout d’abord, brandi par Grégory Doucet qui prétend : « Le Tour coûte à la ville 600.000 euros, l’ardoise n’est pas anodine. » À ce détail près que, rappelle Béatrice Houchard, « la quasi-totalité des élus qui ont accueilli le Tour sont intarissables sur les retombées économiques et touristiques d’une épreuve retransmise dans 190 pays : entre 1,50 et 4 euros pour 1 euro investi. »

Puis l’argument écologique. Pour ce maire, lui aussi intarissable sur le sujet : « Combien de véhicules à moteur thermique circulent pour faire courir ces coureurs à vélo ? Combien de déchets engendrés ? » Là encore, le maire de Lyon a dû s’embrouiller dans ses fiches, à en croire notre spécialiste : « Cette année, 100.000 sacs-poubelle en matière 100 % recyclée seront distribués sur les routes ; au moins 50 % des déchets seront recyclés ; 63 zones de collecte de déchets réservés aux coureurs seront installées. […] Les 29 véhicules de l’organisations seront hybrides et des voitures 100 % électriques circuleront également. »

La raison d’une telle haine ? Pour Béatrice Houchard, les écologistes « gomment la dimension festive et rassembleuse de l’épreuve. Il suffit d’avoir suivi une seule étape pour le constater : le Tour donne du bonheur et de l’insouciance dans une époque qui en offre si peu. Il rassemble toutes les classes sociales. »

Et la même de poursuivre : « C’est du sport, bien sûr, de la compétition, de l’admiration, mais aussi de l’épopée, de l’histoire, de la géographie, des paysages et des souvenirs. Ce n’est pas pour rien que l’historien Pierre Nora l’a inclus dans ses Lieux de mémoire. »

Le Tour de France ? C’est une fille qui en parle encore le mieux. Qui l’eût cru ? Certainement pas Grégory Doucet et ses amis.

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jeudi, 10 septembre 2020

Du racisme anti-Blancs

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Par Pierre-André  Taguieff

Philosophe, politiste et historien des idées, Pierre-André Taguieff analyse les fondements idéologiques du décolonialisme et l’avènement de ce que l’on appelle le « pseudo anti-racisme ». Il s’est entretenu avec Bastien Lejeune dans Valeurs Actuelles.

A lire ICI

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mercredi, 09 septembre 2020

Le grand remplacement : Tout noir et tout bronzé...

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Par Alain Sanders

Vous avez sans doute vu l’affiche du film récent d’Anne Fontaine, Police, une pochade qui fait rigoler dans tous les commissariats de France et de Navarre. Mais là n’est pas la question. Ce qui l’est, en revanche, c’est la lourde symbolique – et, comme ils croient avoir désormais tous les droits, elle n’est même plus subliminale comme naguère – dont elle est chargée : un grand Black (Omar Sy, pote des Traoré, contempteur de la police française, résident californien) et une petite blondinette un peu potelée (Virginie Efira). On y ajoutera un flic leucoderme, mais il n’est pas sur l’affiche : un Blanc fatigué et ventripotent...

Ce choix de faire de la blackitude un must absolu est devenu si prégnant que ça en devient gênant. Dans les pubs, au cinéma, à la télé, pour vendre du chocolat, des hamburgers, du coca-cola, des voitures, des meubles, des assurances, etc., la règle – la consigne ? – est de mettre en avant des Noirs généralement couplés avec des Blanches.

Je ne voudrais pas vous accabler d’exemples que vous connaissez sans doute déjà, mais quelques-uns quand même. Ils montrent que, consciemment ou inconsciemment (mais c’est tellement systématique, au sens fort du terme, que ça ne relève plus du subconscient), le but est de nous « acclimater » au Grand Remplacement. Pendant le confinement et au-delà, France Télévisions a ainsi proposé, quotidiennement sur France 3 et France 5, hebdomadairement sur France 2, un programme intitulé « Restez en forme », à suivre et à imiter depuis son salon, et animé par deux coachs. Une blonde, Lucile Woodward, et un Noir, Amadou N’Diaye (ancien de la boxe thaï, aujourd’hui recyclé dans le coaching). Vous me direz que ça s’est fait comme ça et que ces deux-là font le job. Mouais...

Vous n’avez sans doute pas échappé, aussi, aux pubs du site de rencontre Meetic, d’Allianz, du Super Loto, de LCL (pour son offre Campus), des assurances habitation Luko, du groupe immobilier Laforêt, des déodorants Narta, de la chaîne d’hôtels Ibis, des chaussures Weston (un Noir, Omar Sy, encore lui, et une Blanche, Alexia Giordano), d’Ikea, de Monabanq, etc.

Quand on n’a pas la doublette « un Noir-une Blanche », un Noir plutôt dominateur, une Blanche plutôt colombe soumise, on a quand même l’utilisation de Blacks (seuls ou en famille). C’est le cas, par exemple, de la Macif, une mutuelle qui a passé de pleines pages de pub dans Le Parisien, montrant tantôt une jeune femme noire en solo, tantôt un père black et son fiston. Mais c’est aussi le cas du Tour de France qui, « solidaire » du Secours populaire, de Qhu-beka et d’Emmaüs, nous appelle à donner nos « vélos délaissés », en illustrant ledit appel avec une photo de deux jeunes cyclistes noirs (pour les jeunes cyclistes blancs, circulez, y’a rien à voir...). Le cas aussi de Just Eat (ex-Allo Resto, livraisons de repas à domicile, avec son Black bling-bling façon proxo, ce qu’on appelle un pimp aux USA).

C’est encore le cas de la pub d’Orange Cyberdefense qui nous assure qu’« Issa est un super héros » (et un Noir super souriant). C’est encore le cas de l’ADEME, l’agence de transition écolo- gique, qui nous invite à demander, comme la jeune femme noire de sa pub, « MaPrimeRénov ».

Récemment, le très officiel site impots.gouv mettait en scène, pour nous parler des déclarations de revenus, un Noir et une Blanche. Et les biscuits Bjorg, fourrés au chocolat noir (ce qui, à mon sens, est limite), nous incitent à acheter leur produit en montrant un Black s’en régalant sur fond de Born To Be Alive. Nous pourrions continuer ainsi quasiment ad libitum. En ajoutant à cet inventaire les innombrables clips de rap où l’on voit des bimbos blondes très court vêtues se trémousser langoureusement autour de rappeurs nettement mélanodermes dont le machisme affiché et provocateur ne gêne apparemment pas Schiappa...

Naguère déjà, alors que tout le monde chantait, des trémolos dans la voix, le los du film Les Intouchables, nous avions été à peu près les seuls à souligner les sous-jacences de cette histoire : un vieux Blanc, riche, cultivé, grincheux, handicapé, « régénéré » par un Noir (oui, Omar Sy, toujours lui) pétant de santé, sympathique, faisant sauter le carcan de cette vieille France en fauteuil roulant...

On le voit par ces quelques exemples, ceux qui osent parler d’une France « raciste » devraient être invités à fermer leur clapet haineux. Nous avons désormais à faire face à une double offensive. Celle des racialistes qui finiront, si on ne les arrête pas, par déclencher une guerre raciale, et celle de ces Blancs honteux, de ces ethno-masochistes, imbéciles ou complices, qui, par idéologie, ont mis un genou à terre en attendant de se faire passer dessus. A l’heure où le racisme anti-Blancs tue, à l’heure où l’on peut chanter « Pendez les Blancs ! » sans être inquiété, à l’heure où Macron persiste dans ses fantasmes de « sang-mêlé » et autres cocktails plus ou moins exotiques, il est – à peine – encore temps de réagir.

Présent 9/9/2020

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