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dimanche, 10 septembre 2023

Mes chers confrères…

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Depuis l’arrivée de Vincent Bolloré dans le marigot médiatique et plus précisément journalistique (CNews, Europe 1, Journal du dimanche), c’est la curée. La gauche s’alarme de voir son monopole à désigner où est le bien et où est le mal, remis en question. Alors fatalement, tout ce qui n’est pas de gauche est d’extrême droite. On voit surgir de toutes parts les folliculaires. Une émission à charge comme Complément d’enquête, sur France 2 dirigée par la très poissarde boboïde Elise Lucet, vient de s’en prendre à la réussite du Puy-du-Fou, allant jusqu’à balancer des contre-vérités et d’accuser Philippe de Villers de s’en être mis plein les poches. Pascal Praud rappelle, ici, que le rôle des journalistes n’est pas de donner des leçons mais d’exposer les faits. C’est toute la différence qu’il y a entre la droite et la gauche. La droite voit le monde tel qu’il est, la gauche tel qu’il devrait être.

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Source : Journal du dimanche 10/9/2023

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jeudi, 07 septembre 2023

Eric Zemmour, entretien au Figaro

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Dans cet entretien avec Paul Laubacher et Albert Zennou du Figaro, Eric Zemmour confirme qu’il a confié la tête de liste de Reconquête à Marion Maréchal pour les prochaines échéances électorales européennes de 2024. Comme il l’affirme, « Je n’ai pas vocation à être candidat à toutes les élections ». et en profite pour se livrer à une analyse subtile de la situation politique de notre pays. Tout en se désolant que l’union des droites, en l’état actuel des choses, soit impossible à réaliser. Instructif.

Lire l'entretient ICI

Source : Figaro 7/9/2023

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Quand Macron prétend « refaire » la nation

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Vincent Coussedière*

Les émeutes de fin juin 2023 auraient-elles enfin fait prendre conscience à Emmanuel Macron de la gravité de la crise nationale et identitaire traversée par la France ? L'entretien que le président a accordé au Point pourrait le laisser croire, tant il ne cesse de répéter que le défi de son second quinquennat sera de « refaire », « rebâtir », « refonder » la nation.

On pourrait penser que si la nation est à refaire c'est parce qu'elle a été défaite par les émeutiers. Or la lecture de « la grande explication » du président fait apparaître le contraire. A ses yeux, il semble que la nation soit responsable des émeutes davantage que les émeutiers eux-mêmes.

En effet, que nous dit Emmanuel Macron à propos des émeutes ? Que c'est parce qu'elle n'a pas su « intégrer » ses  propres  enfants que la France est contestée par ceux- ci. Il faut donc que la nation se remette en question à travers son Etat et que celui-ci ouvre davantage de "chantiers" permettant l'intégration: celui de la famille, de l'école, de l'offre économique. A aucun moment, le discours présidentiel ne porte sur la responsabilité des émeutiers dans les émeutes, et Macron reste prisonnier d'une forme de renvoi dos à dos entre ceux-ci et les détenteurs de l'autorité publique: « Ce qui se passe, c'est que vous avez une relation qui n'est pas réglée entre une partie de la jeunesse et l'autorité. » Le lecteur se demande alors qui est responsable de cette relation non réglée avec l'autorité, le président se plaçant dans une curieuse position d'extériorité alors qu'il incarne lui-même le niveau le plus élevé de l'autorité publique !

Tout, dans le portrait des émeutiers brossé par le président, concourt à les déresponsabiliser. « Ce ne sont pas les étrangers qui ont causé ces émeutes, 90 %sont nés français ! »: le sous-entendu étant que la France, mauvaise mère, reconnait les individus issus de l'immigration "français" sans leur donner les moyens de l'être, sans avoir cherché à les "intégrer" véritablement. Déresponsabilisation aussi lorsque le président fait des émeutes une simple réaction à l'injustice ressentie: « Il n'y a pas eu de message politique, pas davantage de message social ni religieux. » Comme si l'irrespect de la loi n'était pas soutenu par le respect d'une autre "loi" qui la conteste : loi de la bande, loi des caïds, loi religieuse.

Déresponsabilisation encore quand il souligne la jeunesse des émeutiers, la fragilité de leur lien familial et la faiblesse de leur nombre: « Une immense majorité des personnes interpellées vient de familles monoparentales ou de l'aide sociale à l'enfance ». « 10 000 personnes environ qui ont créé du désordre », « D'abord, on parle de quelques milliers de jeunes, très jeunes. » Or ce point est contesté par de nombreux spécialistes qui multiplient au moins par dix le chiffre cité par Macron et soulignent que les très jeunes étaient souvent encadrés par des moins jeunes...

Sur les bases d'un tel diagnostic, la solution ne peut venir que d'un effort supplémentaire de cette mauvaise mère qu'a été la France. L'Etat doit se substituer à la famille plus tôt encore: les enfants devant pouvoir entrer dès 2 ans à l'école. Il doit contrôler l'usage des écrans qu'il a lui-même introduits en suréquipant les écoles. Il doit proposer une école ouverte de 8 heures à 18heures pour que les enfants ne soient pas dans les rues. Il doit travailler avec les familles pour leur apprendre à être des familles Il doit proposer de l'emploi à tout le monde car « intégrer suppose de trouver une place dans la société. par le travail ». Bref, Macron reprend toutes les solutions d'intégration "républicaine" ayant échoué depuis quarante. ans et ayant conduit au point ou nous en sommes.

Cette continuité dans l'erreur se révèle au moment où la rédaction du Point l'interroge sur la question du nombre. « Est-ce qu'on est submergés par l'immigration ? Non. C'est faux de dire cela. Cela dit, la situation que nous connaissons n'est pas tenable et nous devons réduire significativement l'immigration. » Et pourquoi la situation ne serait "pas tenable" si tout risque de submersion est exclu ? On ne le saura pas. C'est tout juste si le président accorde qu'il faut réduire l'immigration : « Il faut réduire l'immigration, mais il faut continuer en parallele d'agir par l'école, l'intégration, l'autorité, la République. Et l'économie. »

Rien, dans cette «grande explication » présidentielle, ne temoigne d'un veritable travail de reflexion. Au lieu de comprendre que la France en a trop fait en matière d'immigration, Macron dit qu'elle n'en a pas fait assez.

Réduire l'immigration d'un côté, accentuer l'effort étatique de l'autre: il poursuit la "chimère de l'intégration" sans s'interroger sur le fait que c'est cela qui a produit des Français qui n'aiment pas la France. La « conversion au réel » qu'espérait le préfet Brochand, inquiet que le « pronostic vital du pays » ait été engagé dans ces émeutes n'a pas eu lieu. 

(*) Vincent Coussedière est philosophe et essayiste

Source :Valeurs Actuelles 7/9/2023

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mercredi, 06 septembre 2023

IL N’Y A PAS D’URGENCE CLIMATIQUE

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Robert Spieler

La climatologue Judith Curry, une climatologue américaine de premier plan, explique que la science a été corrompue par la politique et qu’il n’y a pas d’« urgence climatique ». Judith Curry, qui est présidente et cofondatrice du Réseau d’applications des prévisions climatiques, qui a occupé la chaire des sciences de la terre et de l’atmosphère pendant 13 ans, qui est un ancien membre du comité de recherche sur le climat du Conseil national américain de la recherche, membre de l’American Meteorological Society, de l’American Association for the Advancement of Science et de l’American Geophysical Union, a publié plus d’une centaine d’articles scientifiques, et a codirigé plusieurs ouvrages majeurs sur le climat. Ses recherches portent sur les ouragans, la télé- détection, la modélisation atmosphérique, les climats polaires, les interactions air-mer, les modèles climatiques. Elle connaît a priori son sujet, en tout cas mieux que Sandrine Rousseau. Elle était interviewée dans le Marc Morano Show sur TNT Radio Live. Elle s’est moquée des prédictions selon lesquelles la Terre entre dans l’ère « de l’ébullition mondiale », rappelant que les records de chaleur ne remettent pas en question les limites de la survie humaine et que le froid tue beaucoup plus de gens que la chaleur. Elle note aussi perfidement qu’aux Etats-Unis, la population des 50 comtés les plus exposés à un « risque de chaleur extrême » a augmenté en moyenne de 4,7 % entre 2016 et 2020, et les localités où le risque climatique est relativement faible ont vu leur population diminuer. « Soit ils sont tous idiots », dit-elle, soit, le « risque climatique » est une amplification médiatique.

Se moquant du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, très en pointe sur le sujet, elle conclut : « Je me demande qui invente ce genre d’âneries pour Guterres ». Judithe Curry n’est pas seule, loin de là. Plus de 1 600 scientifiques, dont deux lauréats du prix Nobel, viennent de déclarer que « l’urgence climatique est un mythe » et qu’ils « s’opposent fermement à la politique néfaste et irréaliste de réduction nette des émissions de CO2 » qui est préconisée dans le monde entier. Ils ne nient pas l’effet nocif des gaz à effet de serre, mais remettent en question l’hystérie provoquée par le récit d’une catastrophe imminente, demandant aux autres scientifiques de « s’attaquer aux incertitudes et aux exagérations dans leurs prévisions du réchauffement climatique ». Ils affirment que la politique et la frénésie journalistique ont propulsé une hystérie apocalyptique sur le changement climatique. Leur conclusion : « la science du climat devrait être moins politique, tandis que les politiques climatiques devraient être plus scientifiques ».

Le Docteur John F. Clauser, lauréat du prix Nobel de physique 2022, a déclaré, quant à lui : « La science climatique erronée s’est métastasée en une pseudo-science journalistique massive et choquante. À son tour, cette pseudo-science est devenue un bouc émissaire pour une grande variété d’autres maux sans rapport. Elle a été promue et étendues par des agents de marketing commercial, des politiciens, des journalistes, des agences gouvernementales et des écologistes tout aussi malavisés ».

Source Rivarol 6/9/2023

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mardi, 05 septembre 2023

Lâcheté, inculture et propagande : une prof lève le voile sur l’école de 2023

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Arnaud Florac Boulevard Voltaire cliquez ici

Puisque c'est bientôt la rentrée, l'occasion faisant le larron, intéressons-nous à ce que l'on apprend désormais à l'école. Demandons-nous ce que nos chères têtes (de moins en moins) blondes entendent toute la journée, ce qu'on leur fait dire, écrire et même penser. Comme pour nous épargner un fastidieux travail de recherche, la décidément excellente Judith Waintraub relaie, dans Le Figaro, de larges extraits de La Grande Garderie, un livre qui semble très prometteur, écrit par Lisa Kamen-Hirsig, une enseignante qui a tout vu et nous le fait partager. Alors, allons-y !

L'idéologie semble être, sans surprise, la base de tout. L'Éducation nationale fournit les grands sujets : sexualité et écologie sont au cœur du projet. Dans le domaine de l'éducation sexuelle, on commence dès le CP et on demande ensuite à des enfants de huit ans (dont le propre fils de l'enseignante) d'imaginer qu'ils changent de sexe. Au concours de professeur des écoles, on pose la question suivante : « En classe de moyenne section, vous remarquez que les garçons jouent aux voitures et les filles à la dînette : comment résolvez-vous ce problème ? » Parce qu'évidemment, il y a un problème là-dedans. On demande aux élèves de réécrire une histoire caricaturale, et totalement inventée par l'Éducation nationale, dans laquelle un père et son fils regardent le foot à la télévision pendant que la mère et sa fille préparent des crêpes. Sous prétexte de l'impayable « lutte contre les stéréotypes de genre », on fait donc n'importe quoi. Il n'y a guère d'autre terme. Dans le domaine de l'écologie, on fait des « jeux de rôle » pour négocier pendant une COP. Les élèves y jouent des militants d'ONG, avec des consignes tellement claires que, sur une fiche de poste pour les grandes personnes, cela semblerait très directif : « En tant qu’ONG, vos revendications en faveur de la nature peuvent paraître irréalisables aux yeux des autres participants. Les États pourront vous reprocher d’oublier leurs enjeux économiques (compétitivité et emplois). Pour légitimer vos propos, vous devrez donc vous appuyer sur votre expertise scientifique et votre expérience des négociations internationales. Vous aurez également un regard critique sur les conclusions de la négociation en produisant un compte rendu sur les mesures prises. » Quand on fait les questions et les réponses, comment cela s'appelle-t-il ? L'URSS, peut-être ?

Voilà pour le fond idéologique. Passons au contenu des programmes. Évidemment, rien de contraignant, pas de discipline à l'ancienne, pas d'apprentissages fondamentaux. En classe de première (!), on trouve les injonctions infantilisantes suivantes, dans une liste intitulée Ma petite planète scolaire, au chapitre « biodiversité » : « réaliser la posture du lion en yoga et en profiter pour méditer cinq minutes » ou encore « faire un câlin à un gros arbre (un dont tu ne peux pas faire le tour avec les bras) ». Les plus petits ne sont pas épargnés, rassurons-nous. Ainsi, entre le CP et le CE2, « cycle des apprentissages fondamentaux », on trouve la matière « questionner le monde », qui reprend peu ou prou les vocables ringards d'histoire, géographie et sciences naturelles. Curieux, vous direz-vous peut-être, de questionner le monde en général au lieu de poser des questions concrètes à des adultes précis, qui vous donneront des réponses, imparfaites peut-être mais du moins réelles. Elle est comme ça, l'Éducation nationale. Plus c'est abstrait, mieux c'est. Moment de sabir issu du programme, choisi parmi mille autres : « Utiliser et produire des représentations de l’espace. »

On termine ce consternant florilège par la dernière couche de vernis : fascination idiote pour le numérique et le ludique (avec la fin des tableaux noirs, la transformation de tout en jeu sans conséquence, etc.), couplée à une lâcheté totale du corps enseignant. Lisa Kamen-Hirsig raconte que deux harceleurs qu'elle avait punis, et dont elle avait demandé l'exclusion, ont été couverts par le proviseur, qui a refusé de les renvoyer pour ne pas avoir d'ennuis avec le rectorat.

Voilà, en somme, ce qui attend nos enfants ou nos petits-enfants à l'école de la République. Pour ceux qui en seraient atterrés, il y a toujours la solution adoptée par des élites qui savent très bien ce qu'elles ont fait et agissent en conséquence : mettre ses propres enfants dans des écoles privées exigeantes qui appliquent des méthodes intemporelles. Ainsi de Pap Ndiaye avec l'École alsacienne - comme tant d'autres avant lui. Ou alors, au hasard des listes de classe, il y a la possibilité de tomber sur un professeur passionné qui serpente entre les oukases académiques pour transmettre son savoir avec passion. Bon courage à tous les parents, bonne rentrée à tous les enfants ! La vie est un combat, si on veut, mais l'instruction ne devrait pas être une lutte.

La Grande garderie, Lisa Kamen-Hirsig, Albin Michel, 2023, 288 pages, 20,90 €

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SOS Santé

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Jacques-Olivier Martin

L’inaction et les mauvais politiques sont un poison redoutable.  Et voilà que l’on découvre politiques sont un poison redoutable. Les premiers symptômes sont très longs à se manifester. Mais, lorsqu’ils deviennent visibles, la dégradation s’accélère. Difficile alors, pour ne pas dire impossible, de faire machine arrière. Il en est ainsi du recours à la dette publique. Au début (il y a cinquante ans), quelques milliards d’euros, puis 100, 1 000 et plus de 3 000 milliards aujourd’hui. Toujours plus d’intérêts, de prélèvements, de promesses non tenues de baisse de l’endettement... Redoutable nœud coulant. Et que dire des 35 heures, qui ont sapé la valeur travail. Aux mêmes maux, les mêmes conséquences. Partout, y compris pour les pénuries de médicaments qui frappent notre pays. Là encore, elles sont la conséquence des errements politiques des décennies passées. Quels sont-ils ? La combinaison de trois calamités au minimum. L’abandon de l’industrie. Au départ, rien de bien visible. Les usines sont toujours là, mais leurs propriétaires n’y investissent plus et les nouveaux traitements sont produits ailleurs. Les principes actifs cruciaux pour la souveraineté du continent tombent à bas bruit dans l’escarcelle de la Chine ou de l’Inde. Et voilà que l’on découvre politiques sont un poison que l’on manque d’aspirine et d’antibiotiques.

La bureaucratie dévorante, ensuite. Celle du médicament, si lente et tatillonne, pousse les labos à mener leurs essais cliniques à l’étranger. Les moins téméraires ne veulent même plus demander l’autorisation de mise sur le marché de leurs traitenemts en France, tant la procédure est lente et coûteuse.  Et, enfin, une politique de santé qui a fait du médicament, et notamment du prix des génériques, la variable d’ajustement du financement d’une Sécurité sociale obèse et dispendieuse.

Alors, que faire ? Commencer par augmenter les prix pour que les laboratoires livrent nos officines. Et puis débureaucratiser la santé, restaurer les finances publiques pour retrouver des marges de manœuvre financières pour l’éducation, la formation, l’innovation, le prix des médicaments... Première urgence : passer à l’action. Désormais, la santé des Français en dépend.

Source : Le Figaro 5/9/2023

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lundi, 04 septembre 2023

Ecole : mettre fin au collège unique

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Pédagogisme, collège unique, laïcité à géométrie variable, égalitarisme... En cette rentrée marquée par l’arrivée de Gabriel Attal au ministère de l’Éduca- tion nationale, Jean-Paul Brighelli revient sur ses thèmes de prédilection. Dans son nouvel essai cinglant, L’École à deux vitesses (L’Archipel), il dénonce les hypocrisies de la mixité, et l’«héritocratie», qui «laisse dans le fossé 90% du potentiel du pays». L’auteur de La Fabrique du crétin (2005) n’y épargne ni la jeune classe politique aux commandes - sa « conformité aux codes », sa « superficialité brillante » - ni les professeurs satisfaits de « ronronner devant un public présélectionné ».

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Source : Le Figaro 4/9/2023

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Cette Amérique qui ne veut pas mourir

 

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Nous sommes témoins d’événements dont l’ampleur nous écrase. La disproportion semble ridicule avec des époques où les caractères nous semblaient à la hauteur des défis. À moins que ce soit l’inévitable distorsion du temps qui nous leurre ? Qui nous dit que les contemporains de la chute de Constantinople, de la Révolution française ou de la Grande Guerre n’étaient pas aussi timorés, aussi incompétents et aussi corrompus que ceux qui se retrouvent à piloter nos destinées alors que leurs pieds ne touchent pas terre? À moins, aussi, que nous ayons les lorgnons si bien ajustés sur la bassesse qu’il nous soit impossible de voir la grandeur ? De cette Amérique qui agonise, par exemple, ne voit-on pas émerger des figures épiques?

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Source : Antipresse

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dimanche, 03 septembre 2023

Du suicide démographique

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Alors qu’une nouvelle loi immigration sera prochainement débattue au Parlement, les travaux de l’Insee devraient alerter le gouvernement sur l’ampleur des bouleversements démographiques qui attendent la France, explique le professeur émérite à l’université de Rouen Normandie, Pierre Albertini dans une chronique aussi inquiétante que pertinente du Figaro (31/08/2023). Vingt siècles et plus de culture et de civilisation pour en arriver là ! Désespérant.

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samedi, 02 septembre 2023

Le pouvoir fait arrêter Yvan Benedetti

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Ce matin, une fois de plus le pouvoir macronien a montré sa dérive dictatoriale en interdisant l’hommage rendu à Pierre Sidos, militant historique du combat nationaliste.

Synthèse nationale tient à exprimer son entière solidarité à Yvan Benedetti qui a été arrêté au cimetière de Thiais, là où est enterré Pierre Sidos, sur ordre du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

 

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vendredi, 01 septembre 2023

Sortie prochaine du nouveau numéro (n°79) de Réfléchir & Agir :

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jeudi, 31 août 2023

Sur TV Libertés, Clémence Houdiakova présente le nouveau média souverainiste et réaliste "Tocsin"

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Épilogue aux Sables-d’Olonne : Saint Michel terrasse finalement la Libre Pensée

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Iris Bridier, Boulevard Voltaire cliquez ici

Le maire et le curé des Sables-d’Olonne en font l’annonce conjointe lors d'une conférence de presse, ce lundi 28 août : la statue de saint Michel demeurera sur la place Saint-Michel aux Sables-d'Olonne, au cœur du quartier qui porte son nom.

Quatre ans. C’est le temps qu’il aura fallu pour sceller le sort de cette humble statue qui déchaîna les passions. Au terme d’un combat judiciaire acharné, entamé en 2019 par la Libre Pensée, la Justice avait finalement donné raison, en décembre 2021, aux chantres de la laïcité, obligeant Yannick Moreau, le maire (divers droite) à déboulonner l’effigie de l’archange. En avril 2023, le Conseil d’État avait même retoqué le pourvoi en cassation de la ville des Sables-d’Olonne. C’était un Vendredi saint : telle Ponce Pilate, l'instance s’en lavait les mains. La Libre Pensée aura emporté une bataille, mais elle n’aura pas gagné la guerre.

Une solution incontestable

Yannick Moreau avait fustigé vivement « la poignée de laïcistes radicaux [qui] a traîné notre ville devant les tribunaux et obtenu que l'on déboulonne l'emblème du quartier ». L’édile avait promis à ses administrés qui s’étaient prononcés à 94 % pour son maintien de trouver une solution pour que saint Michel reste devant son église. C’est désormais chose faite.

À la faveur de la mise aux normes d’une rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite devant l’église Saint-Michel, la paroisse des Sables-d’Olonne a récemment fait l’acquisition, auprès de la ville, d’une bande de terrain sur la place jouxtant l’édifice religieux. Cet espace, dûment déclassé et cédé devant notaire, ne relève plus désormais du domaine public. La rampe d’accès en projet n’occupera pas la totalité de l’emprise, elle laisse donc un espace disponible pour accueillir la fameuse statue, sur un beau socle neuf, joliment éclairé et parfaitement visible par les passants du boulevard et de la place, au pied de l’église. Le tout, en parfaite légalité.

L'abbé Antoine Nouwavi applaudit : « Les statues ne manquent pas, dans nos églises. Mais, étant à l'écoute du souhait de la majorité des Sablais de voir la statue sur le parvis, nous avons, sans hésitation aucune, apporté notre contribution. [...] En voulant déboulonner la statue, les diviseurs ont voulu nous faire croire à l'illusion du vide. Il en est de même dans la nature que dans la culture, elle a horreur du vide ! »

Les travaux de réalisation de la nouvelle rampe et du nouveau socle de la statue devraient débuter dès la semaine prochaine. Le coût est entièrement supporté par la paroisse, qui lance donc un appel aux dons via ce lien.

La statue des Sables-d’Olonne devient un symbole

Yannick Moreau s’y était engagé : il devait à la fois respecter la décision de la plus haute juridiction administrative tout en restituant au quartier Saint-Michel et à ses habitants leur symbole culturel. Pour mémoire, la statue attire chaque année porte-drapeaux, anciens combattants et parachutistes venant célébrer leur figure héroïque et tutélaire : « Les parachutistes ne se battent pas au nom de Dieu, ils sont au service de la nation [...], rappelle Yannick Moreau. N'oublions pas que l'homme a besoin de symboles et d'idéaux [...] La statue de saint Michel fait partie de notre patrimoine commun. »

Symbole des assauts de la Libre Pensée, saint Michel des Sables-d’Olonne devient ainsi, par un heureux retournement, le symbole de la résistance victorieuse. Le combatif maire des Sables-d’Olonne peut être fier aujourd’hui et, avec lui, tous les Sablais reconnaissants et les Français attachés à leur patrimoine vernaculaire de n’avoir pas plié devant les déboulonneurs de la cancel culture« Si la République est laïque, la France est bien chrétienne [...], dit-il, c'est une réalité objective que certains irréductibles laïcards aimeraient annuler, effacer. Et pourtant, depuis le baptême de Clovis il y a 1.500 ans, c'est une réalité qui est constitutive de ce que nous sommes, nous les Sablais, Vendéens, Français. » Décidément, cette terre de Vendée a la résistance dans les gènes.

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dimanche, 27 août 2023

L’Occident face aux Brics

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Nous l’avions déjà écrit ici, la guerre en Ukraine a bouleversé les données géopolitiques du globe. En s’attaquant à la Russie, l’Amérique a déclenché la résistance des puissances continentales, toutes opposées au diktat monétaire et commercial américains. C’est ainsi que l’association des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) a vu grossir ses rangs lors de son dernier congrès qui s’est tenu en Afrique du Sud. A compter du 1er janvier 2024, ils seront onze membres et bientôt sans doute une quarantaine représentant une part non négligeable du commerce mondial. Sébastien Le Belzic dans la nouvelle équipe du Journal du dimanche, nettement plus pertinente que la précédente, fait le point.

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Source : Journal du dimanche 27/8/2023

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samedi, 26 août 2023

Le coût approximatif de l’immigration

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Consultant international sur l’Afrique et les migrants, Jean-Paul Gourévitch a réalisé pour Contribuables Associés une étude sur le rapport entre les dépenses et les recettes engendrées par l’immigration en 2023. Il évalue le déficit pour les finances publiques à 53,9 milliards d’euros, soit 13,6 milliards de plus que l’an dernier. Un chiffre inférieur à la réalité, l’opacité régnant sur des sujets comme les frais liés à la prise en charge des mineurs non accompagnés ou encore les subventions versées aux associations qui s’occupent des migrants. Judith Waintraup, pour le Figaro magazine a saisi l’occasion pour aller le cuisinier.

Mais le grand déficit de cette affaire, c’est bel et bien que l’Etat se refuse à  mettre en place les outils nécessaires qui nous permettraient de savoir plus précisément combien nous coûte les immigrés et leurs enfants, la plupart chômeurs comme leurs parents ! Que cesse le laxisme en la matière et que l’on prenne enfin les mesures qui s’imposent.

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Immigration : indécision et confusion

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Yves Thréard

D’entretiens en interviews accordés aux médias, la détermination d’Emmanuel Macron pour légiférer sur l’immigration semble grandir. Le chef de l’État vient d’affirmer qu’il avait une « obligation de résultat » pour « réduire significativement l’immigration », à commencer par les flux illégaux. Sur l’ampleur de la vague migratoire, les chiffres lui donnent raison : les entrées clandestines dans l’Union européenne ont augmenté de 13% ces sept derniers mois. D’année en année, le fléau s’aggrave et les tragédies se multiplient : 1 800 personnes ont déjà péri en tentant de traverser la Méditerranée depuis janvier.

Cependant, de l’intention à l’action, il existe toujours une marge importante chez le président. Doit-on mettre cela sur le compte de la difficulté qu’il aurait à trouver une majorité ? La question ne se poserait pas si Emmanuel Macron savait ce qu’il voulait. Avec un texte aux objectifs précis, resserrant les conditions du droit d’asile, des aides sociales, du droit du sol et du soutien aux pays de départ, il l’obtiendrait sans nul doute, avec les voix des Républicains. Telle n’est pourtant pas l’hypothèse la plus probable, car la régularisation de travailleurs sans papiers dans certains métiers est aussi à l’ordre du jour.

Comme en toutes choses, la réflexion prési- dentielle sur ce sujet n’est jamais simple : « Est-ce qu’on est submergé par l’immigra- tion ? Non. C’est faux de dire cela. Cela dit, la situation que nous connaissons n’est pas tenable.» Le chef de l’État parle aussi de « décivilisation » et de « problème d’intégration », mais refuse de lier immigration et délinquance. La réalité est certes complexe, mais que faut-il comprendre? Faute d’idées claires, on s’y perd. Indécision et confusion dominent. Le « en même temps» conduit ici tout droit à la procrastination, si souvent reprochée à François Hollande.

Lancé en septembre 2022 par Emmanuel Macron lui-même, le projet de loi sur l’immigration a-t-il une chance d’aboutir ? Et s’il aboutit, d’être un tant soit peu efficace ? s

Source : Le Figaro 26/8/2023

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lundi, 21 août 2023

Où sont les pacifistes ?

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Non seulement il n’y a plus de pacifistes en Europe, mais les anciens pacifistes ou leurs héritiers présumés se relayent au micro des radios officielles pour en appeler à plus de sanctions encore contre la Russie, en même temps que pour un accroissement des livraisons d’armes à l’Ukraine. Ils n’en sont pas encore à organiser des marches pacifiques pour l’élargissement à l’est de l’OTAN, mais ils comprendraient mal qu’on en organise, en sens inverse, pour le dénoncer. Personne d’ailleurs ne le fait. Eric Werner se pose la question de savoir où sont les pacifistes ? dans le dernier numéro d’Antipresse et nous répond : ils sont aux abonnés absents.

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Source : Antipresse

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dimanche, 20 août 2023

Sur le site Entreprendre : Le plan d’Eric Zemmour pour relancer l’économie française

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Source Entreprendre cliquez ici

Dans cette entrevue exclusive, Eric Zemmour, le président du parti Reconquête, aborde des sujets sur lesquels il est rarement interrogé : celui de la préservation de notre tissu économique, de la réindustrialisation ou de la souveraineté économique.

Tout le monde parle de réindustrialisation, mais avez-vous un plan ?

Éric Zemmour : La réindustrialisation constitue en effet la mère de toutes les batailles en matière économique, stratégique et sociale. Le phénomène de déclassement industriel, avec la vente de fleurons nationaux à l’étranger, est la cause directe de l’effondrement de notre balance commerciale, déficitaire depuis plus de vingt ans !

La France s’est jetée dans les bras de la consommation, de l’importation et de la dette. On a abandonné la voie de la production. Nous nous en sommes trouvés appauvris et stratégiquement affaiblis puisqu’obligés d’acheter à l’étranger nos biens industriels. Une authentique politique de réindustrialisation passe par la mise en œuvre de trois principes directeurs. D’abord, la baisse des impôts de production doit permettre d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises et donc faire grossir leurs carnets de commandes. Ensuite, il convient d’assouplir les dogmes concurrentiels bruxellois, qui s’opposent à la constitution de champions nationaux en Europe tout en laissant notre marché ouvert aux géants extra-européens.

Enfin, il faut inciter fortement les consommateurs et la commande publique à favoriser les fournisseurs nationaux. C’est par l’industrie que l’on pourra rééquilibrer nos comptes commerciaux. Et c’est par l’industrie que l’on pourra augmenter les salaires. Les personnes qui travaillent dans ce secteur ont une meilleure promotion sociale que les gens qui travaillent dans les services d’entrée de gamme. C’est ainsi que le smic suisse est à 4 000 euros, alors que le smic français est à 1 200 euros. Prétendre augmenter le smic sans mener une politique de réindustrialisation massive est une démagogie suicidaire pour notre économie, qui ne fait qu’accélérer en vérité l’appauvrissement de nos compatriotes.

Que faire pour rétablir notre souveraineté industrielle ?

J’ai proposé durant la présidentielle de créer un grand ministère de l’Industrie regroupant Industrie, Commerce extérieur, Énergie et Transports, pour remplir le rôle de chef d’orchestre de notre réindustrialisation. Les lycées professionnels seraient également sous sa tutelle – comme les lycées agricoles sont sous la tutelle du ministère de l’Agriculture – afin de favoriser l’imbrication entre la formation et les besoins des entreprises.

Privilégier la production en France, c’est tout d’abord agir au niveau européen, en imposant un mécanisme permettant à chaque État de l’UE de réserver une part de sa commande publique aux entreprises nationales. Face à la concurrence déloyale, je mettrai également un terme à la surtransposition dans le droit français des règles européennes. Dans notre pays, j’entends créer un Patriescore – sur le modèle du Nutriscore – pour indiquer la part de valeur ajoutée réalisée en France des produits consommés.

Nos entreprises stratégiques seront valorisées et protégées, face aux investissements étrangers et à l’extraterritorialité du droit américain notamment. En échange, toute entreprise qui délocalise devra rembourser intégralement les aides publiques reçues. La puissance publique doit être efficace et juste pour regagner la confiance des Français.

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L’agonie du journalisme

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L’arrivée du journaliste Geoffroy Lejeune à la tête du Journal du dimanche a évidemment fait sursauter tout le marigot gauchiste qui s’est arrogé le droit de définir là où est le bien et là où est le mal. Cette totalitaire mainmise médiatique, qu’on appelle aussi le mainstream est en train d’être sérieusement écorné par la montée en puissance de Vincent Bolloré dans les médias. Ce n’est pas une nouveauté, puisque nombre de médias sont déjà aux mains de milliardaires, comme Dassault, Arnault, Perdriel et Pinaud. A une différence près, Dassault et Bolloré font montre d’une conscience politique que les autres n’ont pas – à l’exception de Perdriel, ex patron de l’Obs - qui se contentent de vendre du papier et laisser les mains libres à la bien-pensance droit de lhommiste qui entend continuer de faire la pluie et le beau temps. Natacha Polony, dans son pertinent édito, démonte toute cette mécanique perverse qui a au final pour effet de faire déserter les lecteurs de la presse écrite en général et des quotidiens nationaux en particulier.

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Source : Marianne 17/8/2023

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samedi, 19 août 2023

Les céréales, enjeu de pouvoir planétaire

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Du réchauffement climatique qui perturbe les récoltes céréalières à la guerre en Ukraine, un des grands pays agricoles, l’alimentation devient au même titre que l’énergie l’un des grands enjeux planétaires. Et la guerre en Ukraine vient de mettre en lumière le rôle capital joué par l’Ukraine en matière d’approvisionnement céréalier d’une bonne partie de la planète. Or, Vladimir Poutine vient soudain d’interrompre le pacte qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses grains la privant ainsi d’une de ses principales ressources. Il ne faut pas s’imaginer que les Russes vont perdre cette guerre et déserter le Donbass qu’ils occupent largement. L’Europe peut-elle se permettre une guerre longue sur son territoire pour céder au bon vouloir des Américains ? Cet article du Figaro dresse un état des lieux mondiaux de ce qu’il faut bien appeler le ballet agrologistique.

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Source : Le Figaro 2/8/2023

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Les Verts, Médine, et la complaisance pour l’islamisme

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Mathieu Bock-Côté

En invitant Médine à leur université d’été, fin août, le parti Europe Écologie- Les Verts a envoyé le signal qu’il s’inscrivait pleinement dans la mouvance qu’on assimile généralement à l’« islamo- gauchisme ». On notera, même si on en parle moins dans les médias, que LFI a fait de même. Le rappeur est connu pour son hostilité à la laïcité, mais plus encore, pour son communautarisme militant, qui se veut la voix des cités et des banlieues issues de l’immigration. Nul besoin de refaire ici la liste de ses déclarations les plus choquantes, comme si on ne les connaissait pas déjà, même s’il vaut la peine de rappeler que Médine s’est rallié au geste de la quenelle, bien après que le brouillard supposé autour de sa signification se soit dissipé.

Médine est un symbole de l’hostilité à tout ce qu’on assimile à l’identité française ainsi qu’à la civilisation occidentale, et c’est justement pour cela qu’il est invité chez les Verts. Bien au-delà de son pseudo-écologisme, EELV a fait de l’idéologie diversitaire son noyau doctrinal. EELV impose son agenda à coups de provocations calculées qui permettent de façonner l’agenda public, au-delà de la première réaction scandalisée qui les accompagne. Car, une fois le scandale médiatique passé, un thème s’est installé dans la vie publique, et tous sont condamnés à en débattre. Les marges prennent en otage la vie démocratique. Sandrine Rousseau est la grande spécialiste de cette forme d’agit-prop adaptée à la société médiatique.

Plus encore, les Verts veulent faire passer Médine pour un martyr et la victime d’une campagne diffamatoire portée par « la droite et l’extrême droite », pour reprendre l’expression rituelle de la démonologie progressiste. La critique envers Médine serait le symptôme d’une poussée xénophobe et islamophobe, à la fois dans les profondeurs du pays et chez ceux qui ne se veulent pas de gauche. On pourrait même croire qu’il est invité dans l’espoir de provoquer des « dérapages » sur les réseaux sociaux, qui permettront ensuite de regonfler médiatiquement le fantasme d’une France au fond d’elle- même pourrie, au fond d’elle-même moisie. Le commun des mortels n’en aurait pas contre les propos de Médine, mais contre son origine.

Et pourtant il arrive que la polémique échappe à son créateur. EELV a dû justifier des propos et déclarations accumulées au fil des ans par son prestigieux invité. Obligée de justifier son invitation, Marine Tondelier a ainsi revendiqué le droit pour un homme d’évoluer, de s’amender, de ne pas être enfermé dans son passé. On voudrait bien la croire, mais dans quelle mesure est-elle prête alors à faire preuve de la même compréhension lorsqu’il est question d’autres acteurs politiques, qui réclament aussi le droit de ne pas être éternellement définis par une déclaration venant de leur jeune vingtaine ?

Marine Tondelier n’a toutefois pas bronché lorsque Médine s’en est pris à Rachel Khan dans un tweet faisant explicitement référence à la Shoah, en se moquant de la mémoire des rescapés, en la qualifiant de « resKHANpée ». Médine a beau s’être excusé ensuite, il n’aura convaincu que ses fidèles. Les grands médias ont pourtant fait semblant de prendre ses excuses au sérieux : c’est l’avantage d’être jugé par un tribunal de gauche quand on est de gauche. On l’a vu avec le traitement réservé par France info à l’histoire, qui a d’abord entouré de guillemets le terme « antisémite » pour qualifier les propos de Médine. Les rédactions font rarement preuve d’indulgence lorsque vient le temps d’assigner les étiquettes les plus dures à l’endroit des partis et mouvements associés à la « droite », dans des situations bien moins claires. La prudence n’était peut-être ici que le masque d’une complaisance connue.

Cette tolérance à la dernière provocation de Médine rappelle à ceux qui en douteraient que la gauche ne se mobilise contre l’antisémitisme que lorsqu’il s’inscrit dans une croisade plus large contre l’« extrême droite ». Lorsqu’il émane de ses rangs, ou de ses compagnons de route, elle regarde ailleurs, d’autant que l’antisémitisme est loin d’être absent dans les quartiers qui représentent son nouveau socle électoral. Il en est de même lorsque la gauche détourne le regard de la vision particulièrement rétrograde de l’homosexualité qu’on y trouve. Le parcours de Médine n’empêchera pas non plus ses défenseurs à gauche de se dire féministes, même s’il n’a jamais hésité à fricoter avec les islamistes qui veulent voiler et bâcher les femmes. L’intersectionnalité a ses raisons que la raison ne connaît pas.

On l’aura compris, la gauche nupesienne ne voit aucune raison de s’éloigner de Médine, car il représente selon elle l’avenir de la France. Il se présente comme un conquérant, et les conquis qui composent ses rangs veulent se soumettre. On peut croire avec elle qu’il représente l’avenir du pays, mais, contrairement à ses militants, nous n’y verrons aucune raison de nous en réjouir.

Source : Le Figaro 10/8/2023

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jeudi, 17 août 2023

La mort d’Anthony, 25 ans, me touche bien plus que celle de Gérard Leclerc

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez là

C’est la rubrique « Nécrologie » en ce moment. Après vous avoir annoncé hier le décès du professeur Claude Got, et de l’ineffable Chantal Perrichon, voilà que nous avons appris hier soir la mort de Gérard Leclerc, le journaliste socialaud bien connu, qui fut chef du service politique de France 2, président de la Chaîne Parlementaire et chroniqueur à CNews, où Pascal Praud, qui tenait au pluralisme de ses émissions, l’invitait régulièrement sur les plateaux, où il ânonnait la propagande qu’il a déversée toute sa vie.

Sa mort nous attristera beaucoup moins que celle du jeune Anthony, 25 ans, père de deux enfants, décidé dans des circonstances insupportables, mais hélas de plus en plus fréquentes. Une fête entre amis, pour un anniversaire, une salle louée, des intrus, dont on ne précise pas l’origine, qui veulent s’inviter à la fête, qui sont repoussées, et qui attendent jusqu’à 5 heures du matin pour pouvoir se venger. cliquez ici

Curieusement, alors que le coup de poignard est donné à la gorge, le prénom de l’assassin est donné aux médias, il s’agirait d’un cas social qui se prénommerait Tristan. Quand on se souvient qu’il y a dix ans, le journal Le Monde avait appelé un autre assassin,  Souleymane, 16 ans, Vladimir, on a toutes les raisons de se montrer méfiant.

D’autant plus qu’en Gironde, un terrible accident de la route, dû à un fuyard qui a refusé d’obtempérer à un contrôle de police, a coûté la vie à deux jeunes Suissesses de 21 ans qui venaient passer leurs vacances en France. cliquez ici

Et là, curieusement, l’identité de l’assassin n’est pas donné à la presse. Or, si les policiers avaient tiré, les deux jeunes femmes, seraient toujours vivantes, et deux autres personnes ne seraient pas entre la vie et la mort.

Si Anthony est mort, si les deux jeunes Suissesses sont mortes, si tous les jours des Français meurent ou sont sauvagement agressés par des clandestins ou des Chances pour la France, c’est à cause de tous les Gérard Leclerc de France et de Navarre qui pullulent dans les rédactions des médias de propagande.

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mercredi, 16 août 2023

Le nouveau numéro (n°16) de "La Revue d'Histoire européenne" est sorti

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Chez votre marchand de journaux, 9,50 €

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mardi, 15 août 2023

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°96) est sorti

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dimanche, 13 août 2023

La chronique de Mathieu Bock-Côté

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Dans sa chronique du Journal du dimanche, l’essayiste s’interroge à juste titre sur le concept d’extrême droite. Et de conclure qu’il n’y a en fait aucune définition plausible en dehors de celle qui consiste à diaboliser un adversaire. Et, comme par hasard, ce sont les gens de gauche qui désignent qui est d’extrême droite, de qui ne l’est pas. Pourtant, Mélenchon a, à sa manière, tout d’un Fidel Castro de banlieue, espèce de sous-produit du fascisme très en vogue à l’extrême gauche. A titre d’exemple, la nouvelle direction du Journal du dimanche nous offre un parfait exemple de diabolisation avec la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de la rédaction de l’hebdomadaire et après avoir dirigé Valeurs actuelles. La gauche a décidé que c’était un facho et tenté de dresser un « cordon sanitaire » autour de cet hebdomadaire, désormais aux mains de Vincent Bolloré. La gauche sent bien que son pouvoir médiatique est en train de lui échapper à l’heure même où les électeurs se détournent  des billevesées d’une gauche qui n’a plus ni queue ni tête.

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Source : Le Journal du dimanche,13/8/2023

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samedi, 12 août 2023

Jehanne au Trou

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C’est la pièce de théâtre de l’été. Et politiquement pas du tout correcte en plus. Les éditions Livr’arbitres ont sorti le grand jeu avec Jehanne au Trou. Une pièce de théâtre signée Pierre-Antoine Cousteau, grand journaliste et polémiste dans les années 30-40. Une pièce de théâtre non publiée à l’époque, mais découverte par son fils, Jean-Pierre Cousteau, qui est parvenu, enfin, en cette année 2023, à la faire éditer.

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Jehanne au Trou, par Pierre-Antoine Cousteau, éditions Livr’arbitres, 140 p. 18 €

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vendredi, 11 août 2023

Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire : slogan mensonger

Jean-Yves_Le_Gallou_2016_(cropped).jpegJean-Yves Le Gallou,

Polémia, cliquez ici

« Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire. » Tel est le pont aux ânes des immigrationnistes. Une affirmation constamment répétée depuis un demi-siècle (!) qui mérite un sérieux décryptage. Réfutation en 7 points.

Un mensonge total

1– Remarquons d’abord que cet argument s’inscrit dans une stricte logique économique. À supposer qu’il soit vrai (nous démontrerons que ce n’est pas le cas), il devrait être mis en balance avec d’autres facteurs et d’abord avec les conséquences nuisibles de l’immigration en termes d’identité, d’éducation, de sécurité ou encore de budget.

2– Observons ensuite que les étrangers déjà présents en France ont un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale (18 % pour les étrangers venus d’Afrique contre 7 % pour les Français).

Il en va de même pour les descendants d’immigrés non européens dont le taux de chômage cinq ans après l’entrée dans la vie active est deux fois plus élevé que celui d’un Français de souche (voir Immigration la catastrophe – Que faire ? page 46).
Quitte à garder le slogan « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire », il serait donc plus juste de l’adapter et d’affirmer « les nouveaux immigrés font le travail que les Français et surtout les immigrés plus anciens et les descendants d’immigrés ne veulent pas faire. »

3– En fait, la réalité est la suivante : l’entrée de nouveaux immigrés, même réguliers et surtout clandestins, fausse le marché du travail.
L’arrivée d’une main d’œuvre précaire, au départ peu exigeante et souvent clandestine, biaise la concurrence et tire les salaires à la baisse. Ce qui décourage les anciens résidents en France de prendre ces emplois.
Ceci vaut notamment dans les secteurs de l’hôtellerie/restauration, du bâtiment et des travaux publics, du contrôle et de la sécurité ainsi que des services à la personne.

4– Nuançons toutefois ce propos. Cette fuite des Français de certains métiers concerne bien davantage les grandes villes que la France périphérique. Cela s’explique par les surcoûts immobiliers dans les grandes métropoles et le fait que les classes populaires de souche ont été refoulées très loin des centres-villes. Ainsi le profil du personnel hospitalier et des soignants en EHPAD n’est pas le même en province et dans les grandes métropoles. Et ce alors même que dans les grands ensembles à forte population immigrée l’aide sociale et les trafics assurent souvent des revenus substantiels.

5– Ceci étant, le recours à une main d’œuvre étrangère – clandestine ou non – n’est pas une fatalité. Bien au contraire il apparaît que les employeurs n’ont pas toujours le libre choix de l’embauche. SOS Racisme a réalisé un test sur les recherches en personnels des entreprises de bâtiment et travaux publics, et déplore que 45 % d’entre elles (45 %, ce n’est pas rien !) auraient aimé pouvoir discriminer à l’embauche selon l’origine en excluant les candidats de type non européen. Preuve s’il en est que l’africanisation de ces métiers n’est pas inéluctable.

Les particuliers cherchant des aides ménagères ou à domicile se heurtent à la même difficulté d’orientation de leur recrutement. Une difficulté contournée par le personnel offrant ses services et précisant parfois « Français » ou « Dame portugaise ».

6– L’argument selon lequel « les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » est encore plus faux pour les métiers du contrôle et de la sécurité. Il y a encore 20 à 30 ans, beaucoup de jeunes Français de souche ayant poursuivi des études modestes trouvaient des débouchés comme agents de sécurité. L’idéologie « antiraciste » les a progressivement exclus de ces métiers. Pour une raison simple : en cas de conflit entre un agent de sécurité et une personne contrôlée et refoulée c’est la règle du « deux poids, deux mesures » qui s’applique :

L’agent de sécurité européen en conflit avec un Africain ou un Maghrébin sera souvent présumé « raciste » par les médias et les juges.
A contrario, c’est le quidam européen en contentieux avec un agent de sécurité africain ou maghrébin qui risquera d’être présumé « raciste ».

Pour les employeurs, le choix est donc vite fait ! Sans parler du fait que recruter les membres d’une bande de racailles peut servir de police d’assurance…

Dans ce secteur, il est particulièrement faux de dire qu’on ne trouve pas de Français de souche pour travailler puisqu’ils sont exclus de fait de l’accès à l’emploi !

7– Ajoutons que les politiques publiques ont pu créer des pénuries artificielles de main d’œuvre : on pense en particulier à la médecine et à la chirurgie dentaire. Difficile d’affirmer que personne ne veut être médecin hospitalier ou dentiste, mais le numerus clausus organisé par les gouvernements successifs a créé des pénuries artificielles. Recréer une dynamique du travail français

Voilà qui permet d’affirmer que recréer une dynamique du travail français est possible par un ensemble de mesures :

• une dissuasion réelle du travail clandestin par un strict contrôle aux frontières et la fermeture administrative des entreprises employant des clandestins ;
• l’abrogation de la loi Pleven pour rendre aux employeurs le libre choix de leur personnel et recréer un marché d’emploi pour les autochtones ;
• et ce dans le cadre de la préférence nationale rétablie dans la Constitution ;
la révision du code des marchés publics pour y imposer la préférence nationale à l’emploi et la traque des sous-traitants indélicats.

Cet ensemble des mesures produira mécaniquement une réévaluation de ces métiers (hôtellerie, restauration, sécurité, aides ménagères, aides à la personne, bâtiments/travaux publics) par l’amélioration des conditions et des relations de travail comme par la hausse mécanique des salaires par le jeu de l’offre et de la demande. D’autant que la diminution des coûts sociaux et médicaux du fardeau de l’immigration devrait permettre une baisse des charges sociales.

Enfin les parcours scolaires devraient accompagner ce mouvement en revalorisant les métiers manuels et de force. Par une réhabilitation de l’apprentissage, de l’enseignement professionnel et de l’exercice physique.

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jeudi, 10 août 2023

Afrocentrisme, la résistance de l'Egypte

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Bernard Lugan `

Au moment où en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie, en réalité dans tout le monde blanc « occidental », l’univers slave étant pour le moment épargné, les élites ont capitulé devant les délires et les diktats des afrocentristes, la résistance semble venir d’Egypte.

Soumis et mentalement émasculés, les « Blancs occidentaux » ont déjà admis qu’un homme pouvait accoucher. Alors pourquoi n’accepteraient-ils pas de reconnaître que la « blonde Athéna aux yeux bleu clair » était en réalité une reine noire africaine et que ce furent des Noirs et non Colomb, qui découvrirent l’Amérique ?

En Egypte où la population a semble t-il encore une colonne vertébrale, ces provocations ne passent pas. 

La colère est ainsi très forte contre un film américain ayant osé montrer Cléopâtre sous les traits d’une femme noire. 

Plus généralement, le monde scientifique est « vent debout » contre le courant afrocentriste qui affirme que l’ancienne Egypte était « nègre ». Pour les afrocentristes, toute l’Afrique, Afrique du Nord, comprise, était peuplée par des Noirs avant que des envahisseurs, à savoir des Berbères Blancs, n’aient génocidé ces primo-habitants noirs de la rive sud de la Méditerranée...

Toujours à la différence de leurs homologues occidentaux, les dirigeants égyptiens qui ne capitulent pas devant ces falsifications historiques, ont décidé de contre-attaquer. 

Ainsi, le journal Le Monde en date du 22 juin 2023 publie un article intitulé « Une exposition aux Pays-Bas, jugée afrocentriste, fait polémique ». De fait, l’exposition qui avait pour titre « Kemet », nom que les afrocentristes donnent à l’Egypte, était clairement destinée à faire croire au public hollandais que l’ancienne Egypte était « nègre ».

Or, dans cet article, nous apprenons que « Les autorités égyptiennes n’ont pas apprécié et ont dénoncé cette falsification de l’histoire ». 

Tout naturellement acquis à l’idéologie woko-décoloniale, les responsables du musée dénoncent quant à eux « un regain de racisme antinoir en Egypte ». Ce faisant, les voilà ralliés aux postulats farfelus de l’afrocentrisme devenus autant de « vérités » prospérant dans la négation du réel et le refus de reconnaître la différence de nature entre fait et mythe…

 Source : Bernard Lugan

 

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mercredi, 09 août 2023

Dissolution : nous devons défendre le droit à l’existence de Civitas

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Pierre Cassen, Riposte laïque, cliquez là

Bien sûr, toute la mafia mondialiste a sauté sur cette phrase de Pierre Hillard, prononcée lors d’une réunion de Civitas, pour exiger la dissolution de Civitas. cliquez ici et cliquez là

La Licra et les Insoumis, qui s’étaient déjà signalés en demandant à Darmanin, et on obtenant, la dissolution de Génération Identitaire, recommencent le même numéro avec le ministre de l’Intérieur, trop heureux d’avoir des complices pour éradiquer la résistance patriote.

Et bien évidemment, Darmanin nous fait le coup de l’antisémitisme qui n’aurait pas sa place dans la République, comme si le seul antisémitisme qui tue, en France, n’était pas celui de l’islam.

La question n’est même pas de débattre de la pertinence, ou pas, de la petite phrase de Pierre Hillard, ni de la ligne politique de Civitas.

La seule question qui doit unir la mouvance patriotique, ou nationaliste, est celle du droit à l’existence de Civitas, et de s’opposer à sa dissolution.

Nous devons comprendre que cette menace de dissolution, qui suit les interdictions de manifester et même d’honorer la mémoire de Dominique Venner, n’est qu’une nouvelle étape dans la politique des mondialistes qui veulent éradiquer, par tous les moyens – on vient de le voir à l’occasion de l’épisode du JDD – la parole libre et l’existence de la mouvance patriote.

Ne pas défendre Civitas aujourd’hui, c’est permettre demain la dissolution de l’Action française, et après-demain celle du Rassemblement national et de Reconquête.

Nous devons donc tous défendre le droit de Civitas à exister, contre les totalitaires qui veulent éradiquer la résistance patriotique par tous les moyens.

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lundi, 07 août 2023

France, Russie, Afrique et les autres

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Général Henri Roure

Il n’est nul besoin de faire appel à des analystes chevronnés pour constater l’imbécillité de la politique étrangère française et donc de ses dirigeants. Le mot venu du latin se compose du préfixe négatif im, et du nom baculus, « bâton ». L'imbécile est donc celui qui n'a pas d’intelligence pour soutenir sa démarche.

Nous suivons, sans réflexion, ou par soumission volontaire, en Europe en particulier, la politique agressive des États-Unis contre la Russie.

Je ne vais pas, une fois encore, faire l’historique de la prétention hégémonique de Washington, car en dehors des médias propagandistes, LCI, BFM, France-Inter et des chaînes grand-public, elle est maintenant de plus en plus contestée. Je me contenterai de rappeler quelques faits, sans remonter jusqu’à la dislocation de la Yougoslavie où avec nos voisins allemands et britanniques, nous nous sommes crus obligés de bombarder nos fidèles amis serbes. Je rappellerai que les États-Unis, pays du dollar, du communautarisme, de la xénophobie et du mensonge, n’ont cessé depuis 1991 de provoquer la Russie. L’effondrement du régime communiste et du Pacte de Varsovie ne leur suffisait pas, il fallait profiter des circonstances créées par les Russes eux-mêmes, pour disloquer la Russie et établir dans les États fantoches, qui en auraient résulté, un protectorat étatsunien. La Russie d’Europe, humiliée, aurait pu alors s’intégrer à une Europe déjà vassale. D’où, bien sûr, la provocation en Ukraine et les bombardements et massacres de Russes et Russophones dans la Donbass. Moscou ne pouvait faire autrement qu’intervenir pour protéger les siens. Réflexe naturellement patriotique et action logique contre un pays qui, rappelons-le, doit son indépendance et ses frontières à la Russie.

La France, dans cette hypocrisie montée par les États-Unis, s’est engagée sans en envisager les conséquences. Il est vrai que les trois petits présidents qui se sont succédé sur le trône présidentiel depuis 2007 jusqu’à nos jours, n’ont jamais pris conscience de la réelle dimension de notre pays, ni de ses atouts de puissance. La couronne présidentielle était trop lourde pour eux. Ralliés à l’OTAN, abandonnant notre souveraineté au profit d’une organisation internationale appendice de Washington, ces personnages étaient bien incapables de s’émanciper de la tutelle étatsunienne. (de incapabilis: inapte à jouir d’un droit ou à l’exercer). Personnages hâbleurs mais falots au regard de l’histoire de la France, ils nous ont conduits à la déroute que nous connaissons.

Nous faisons désormais partie de ce groupe d’États minoritaires qui suivent aveuglément les objectifs périmés de Washington. Les États-Unis perdent pied partout. Leur vision géopolitique hégémonique a fini par révolter une majorité de peuples. « L’american way of life » et la « destinée manifeste » apparaissent aujourd’hui comme des outils de mauvaise propagande, voilant à peine une ambition démesurée de domination et un mépris pour les autres.

Dans leur déclin les États-Unis entraînent leurs alliés ou féaux. La France des trois petits présidents, aveuglée sur l’évolution du monde, subit naturellement son alignement sur Washington, son appui à l’Ukraine, pays failli, et son hostilité à la Russie.

Dans ce conflit indirect, mais réel, il est donc parfaitement normal que Moscou cherche les failles de ses adversaires. Ne nous penchons pas sur l’Allemagne qui connaît bien l’Europe de l’Est et saura le moment venu aisément rétablir des relations économiques fructueuses avec la Russie. Berlin et Moscou en sont conscients. Ne nous attardons pas non plus sur le Royaume-Uni, dont l’intimité culturelle et politique avec les États-Unis, rend presque impossible une action hostile contre lui. Elle serait perçue comme une attaque contre les États-Unis. L’Espagne, l’Italie et les autres pays européens présentent une importance moindre dans cette guerre. Reste donc la France…

Elle est une puissance mondiale affaiblie par son ralliement à l’OTAN et son regard quasi exclusif vers une Europe supranationale. Elle semble ne plus faire grand cas de ses facteurs de puissance, dont ses trois derniers petits présidents, par déficit de patriotisme, récusent l’énorme intérêt. Les Russes, eux, en connaissent l’importance.

La France devenue hostile à la Russie – pourtant longtemps puissance amie – détenant des atouts notoires mais fragiles en Afrique, peut donc y être aisément bousculée. La géopolitique russe, héritière dans ce domaine de la conception soviétique, peut ainsi trouver une application immédiate en récupérant dans son orbite des pays riches de leurs sous-sols et en laissant se développer la menace islamiste contre la France et l’Europe. Ne nous étonnons pas que la RCA, le Mali et d’autres, se tournent vers Moscou. Pour mémoire, rappelons que notre dissuasion nucléaire et la production de notre énergie électrique, dépendent largement de la mine d’uranium d’Arlit au Niger, territoire par ailleurs aux ressources pétrolières prometteuses. N’oublions pas non plus que le Mali regorge de cet or que les BRICS, et notamment la Russie, recherchent en se débarrassant de leurs dollars, ou encore que la RCA, apparemment pays parmi les plus pauvres, s’avère, en fait, u

Un scandale géologique. Les petits présidents n’ont pas compris que l’Afrique nous était essentielle et que la France n’avait pas d’amis, mais seulement des alliés jaloux et intéressés. Aucun de ces petits personnages n’avait d’ailleurs réagi quand le Gabon, le Togo, après le Cameroun ont rejoint le Commonwealth…

La France est apparue, fort justement, comme le maillon faible du prétendu « Occident » dans ce conflit ukrainien. Il n’est que le lieu brûlant de cette opposition mondiale entre une organisation du passé et des pays d’avenir.

Source : Antipresse

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