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mardi, 09 avril 2019

Le site québécois Cercle Jeune nation consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme n°14 sur Oswald Mosley

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Le nom de Mosley apparaîtrait dans le manifeste de Brenton Taggart celui qui est considéré comme l'auteur des attaques contre deux mosquées de Christchurch. Selon ce manifeste, Taggart y affirmerait que Mosley serait « dans l'histoire la personne la plus proche de mes propres croyances.» Qui est donc ce Mosley figure mineure et bien oubliée de l'histoire britannique? personnage méconnu dans le monde francophone. Sir Oswald Mosley mérite d'être mieux connu, pour aller à la rencontre de Sir Oswald Mosley, nous ne saurions trop recommander la lecture du n°14 des Cahiers d'histoire du nationalisme, Éditions Synthèse nationale (cliquez ici), c'est un véritable livre de 178 pages que les lecteurs auront entre les mains. Rédigé par Rémi Tremblay, c'est un ouvrage d'une lecture agréable. Les lecteurs francophones découvriront la vie d'Oswald Mosley et son surprenant trajet politique.
 
Mosley est un leader fasciste atypique de l'entre-guerres, atypique parce qu'il lance un mouvement fasciste au coeur du pays qui a vu naitre le parlementarisme et le libéralisme économique. Atypique aussi parce qu'il survit à la deuxième guerre mondiale et reprend ses activités politiques après 1945 (Léon Degrelle a survécu à la guerre, mais condamné à un exil espagnol lui interdisant toute reprise d'activités politiques dans sa Belgique natale, Adrien Arcand, chez nous, a aussi survécu à la guerre, mais il est difficile de parler d'activités politiques dans son cas, voyant son influence décroitre dans un Québec de plus en plus plus étranger à son catholicisme antisémite, il dut s'en tenir à des activités finalement confidentielles). 
 
Mosley est un homme qui appartient à la "génération du front". Toute sa vie et ses combats politiques demeureront marqués par cette expérience. Rémi Tremblay résume ainsi ce que seront les objectifs de Mosley, le vétéran ayant survécu aux tranchées : "servir l'homme ordinaire, celui qui a tout sacrifié dans la guerre ; servir l'Empire, qui a si bien défendu l'Angleterre ; servir la paix contre l'absurdité de la guerre."
 
Il fera tout plus tard pour éviter la répétition de la boucherie de 1914-18, en 1939, il déclare Britain First, sous le slogan Mind Britain's business, il animera une vaste campagne anti-belliciste afin d'empêcher l'entrée de la Grande-Bretagne dans la guerre dont l'ombre s'étend sur l'Europe. Rémi Tremblay s'intéresse à Mosley député conservateur puis au flirt de celui-ci avec le Labour. Il demeurera quelques années dans cette position de "compagnon de route du Labour". Véritable météorite de la scène politique britannique, il traversera ainsi le ciel politique britannique. À partir de 1930, devant l'incurie des conservateurs et des travaillistes face à la Crise, Mosley évolue vers le fascisme. Début 1932, Mosley part pour Rome et y rencontre Mussolini. Mosley revient séduit et convaincu de l'intérêt d'implanter le fascisme en Grande-Bretagne. Pour Mosley : "Le fascisme devient le seul véhicule possible pour parvenir à changer la donne au niveau économique et permettre aux ouvriers de vivre décemment. Le fascisme, par son rejet du parlementarisme stérile, n'a pas comme fin d'asseoir le pouvoir d'un parti, mais bien d'éviter les querelles et le « sur place » qui sont intrinsèquement liés à la démocratie libérale et de faire changer in fine les choses pour le bien commun. (page 61) vision un peu idyllique, mais le fascisme italien est encore jeune, Le British Union of Fascists est officiellement constitué en octobre 1932, le mouvement adopte d'abord comme insigne, le faisceau apposé sur l'Union jack. C'est le deuxième insigne adopté par Mosley qui demeurera associé au British Union of Fascists, Il s'agit d'un éclair dans un cercle, pour Mosley, c'est the flash of Action within the circle of unity. Dans son ouvrage manifeste, The Greater Britain, Mosley détaille son programme et parle beaucoup de valeurs, mais aussi de la science en laquelle il a une foi inébranlable. il considère d'ailleurs le corporatisme comme le modèle rationnel par excellence pouvant s'ajuster au gré des nouvelles découvertes. plutôt que de devoir s'orienter en fonction d'idéologies quelconques. Le progrès passe par la science et la technique." (page 67). 
 
Fasciste atypique aussi parce qu'il anime un mouvement fasciste dans l'un des pays vainqueurs de la première guerre mondiale, rien dans le fascisme britannique qui puisse être assimilé au fascismes « révisionnistes » des vaincus de la Grande guerre (Allemagne, Autriche, Hongrie) ou d'un négligé des traités ayant suivi la Grande guerre (Italie). Ce fascisme de vainqueur est aussi un fascisme de gauche, deuxième raison pour s'intéresser à Mosley.  Mosley est tout le contraire d'un islamophobe, position indéfendable pour un défenseur de l'Empire. Mosley n'est pas non plus un raciste au sein contemporain du terme. Il souhaite que l'Empire demeure administré par des Blancs, mais il s'agit probablement plus des préjugé d'un homme de sa classe sociale et de son époque. Après 1945, il se préoccupe surtout d'éviter la répétitions des deux guerres mondiales, si gourmandes en vie européennes. Il développera l'idée d'un Nation Europe, cette Nation Europe se substitue dans l'univers politique de Mosley à l'Empire autarcique dont il faisait la promotion avant la guerre. Unissant les peuples européens contre la menace du communisme soviétique et de l'hégémonie américaine sur l'Europe occidentale  Attentif à ce qui se déroule dans son arrière cour, il se montrera préoccupé par l'arrivée importante de nombreux Jamaïcains au cours des années 1950. Pour l'histoire, s'il faut chercher un responsable de l'éveil des nationalistes britanniques aux changements que cette immigration (anciennes colonies : Afrique, Antilles, Sous Continent indien)représente pour le  Royaume-Uni c'est vers le conservateur Enoch Powell et son célèbre discours Rivers of blood qu'il faut se tourner et non vers Oswald Mosley, ce dernier n'est pas à l'origine des groupes anti-immigration britanniques et n'a pas participé à la création du National Front (NF) en 1967, le nationalisme anti Union européenne du NF est d'ailleurs aux antipodes de sa Nation Europe. Étranger aux activités du NF. Orateur puissant, il reprend ses activités politiques après sa libération de la prison dans laquelle le gouvernement britannique l'a maintenu pendant la guerre. À la demande d'anciens partisans du BUF et il constitue avec eux l'Union Movement. Aventure qui ne lèvera pas, Il renouera avec un peu de son lustre d'antan avec le lancement de son autobiographie, My life en 1968. L'époque des chevauchées politiques est terminée et Rémi Tremblay souligne que Mosley consacre cette période de sa vie à la réflexion politique et économique.
 
Il faut un esprit tordu comme Brenton Taggart ou influencé par d'autres sources d'informations ou lectures mal assimilées pour présenter Oswald Mosley comme une source d'inspiration aux attaques de Christchurch. Parmi les nombreuses vies de Mosley, laquelle a servi d'inspiration Brenton Taggart. Grâce au travail d'un historien, découvrez le visage du vrai Sir Oswald Mosley. Pour les lecteurs francophones, cette biographie présente un intérêt historique, à la même époque, certains socialistes français cherchent à sortir des dilemmes qui déchirent la sociale-démocratie entrent dans le « champ magnétique des fascismes » pour reprendre l'expression de l'historien Philippe Burrin, ils seront quelques socialistes français à regarder aussi vers Rome, ces néo-socialistes formeront le Parti socialiste de France s'avançant derrière le slogan, Ordre, Autorité, Nation, arrachant à Léon Blum un : "je suis épouvanté", marquant sa surprise et sa désapprobation devant cette mue possible de la vieille Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO). Les néo socialistes contrairement à Mosley, ne se revendiqueront pas du fascisme avant 1939, mais le plus connu de ces néo socialistes, Marcel Déat, qui finira collaborateur ouvertement fasciste sous l'occupation allemande et décèdera en exil en 1955. Dans ce mouvement qui affecte le socialisme démocratique d'Europe occidentale au cours des années 1930, il faut aussi compter le Belge Henri de man et son planisme.
 
Pour la petite histoire, Max Mosley, ancien président de la Fédération Internationale de l'Automobile est le fils cadet d'Oswald Mosley. 

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Le Parti de la France va fêter ses 10 ans

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Samedi 11 mai, le Parti de la France célébrera ses 10 ans d'existence au cours d'un grand banquet dans un prestigieux restaurant du Paris historique. Tout au long de la journée, des personnalités qui ont contribué à la fondation et au développement de notre mouvement prendront la parole.

Afin que le maximum de militants et de sympathisants du Parti de la France puisse participer à cet événement, le tarif est fixé à 20 € par personne, le PdF prenant le reste à sa charge.

Vous pouvez dès maintenant envoyer votre réservation accompagnée de votre règlement par chèque (à l'ordre de Myriam Baeckeroot) à cette adresse : PdF - Banquet des 10 ans - 6, allée des Templiers - 78 860 Saint-Nom-La-Bretèche

Renseignements au 06 38 73 25 61

ou 10ans@parti-de-la-france.fr

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L’ultime Chouan de l’Hyper-France

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Georges Feltin-Tracol

Le premier trimestre 2019 a été fatal pour trois penseurs non-conformistes. Après la disparition en octobre 2018 d’Yvan Blot sont morts Janpier Dutrieux, Guillaume Faye et, dans la nuit du 15 au 16 mars, Rodolphe Crevelle.

Né en 1955, ce Normand installé près de Béziers personnifiait l’engagement total, une vie de militant qui forçait l’admiration, nonobstant quelques divergences théoriques comme l’éventuelle partition de la France par la formation d’enclaves musulmanes autonomes tant en Métropole qu’en outre-mer. Rodolphe Crevelle était un vrai Chouan. Tour à tour formé par la vieille école royaliste maurrassienne, par Gérard Bouchet, ancien militant solidariste de l’OAS – Métro, et par la mouvance nationaliste-révolutionnaire dans la décennie 1980, il avait trouvé son « équation personnelle », à savoir l’œuvre de Léon Bloy revisitée par Jacques Ellul et Unabomber, le terroriste écologiste aujourd’hui détenu à vie dans des conditions éprouvantes dans un pénitencier fédéral aux États-Unis.

De la francité à la cause des petits peuples

En 1994, Rodolphe Crevelle animait un bulletin mensuel, Lettre de la Grande France. Hostile à la pseudo-Europe surgie de Maastricht, il répondait à la construction européenne germano-atlantiste non pas par la francophonie, mais à l’instar de Paul Sérant, par la francité, c’est-à-dire les peuples d’origine français. Sur les pas des solidaristes des années 1970 et 1980 tels Yves Bataille, Rodolphe Crevelle soutenait l’autodétermination des Français d’Amérique, non seulement celle des cousins québécois, mais aussi des Acadiens, des « Bois-brûlés » (les métis franco-amérindiens du Manitoba et de la Saskatchewan), des Francos de Nouvelle-Angleterre et des Cajuns de Louisiane. Plus tard, à la tête du groupe Francitéparrainé par le gaulliste de gauche Philippe Rossillon, il attaqua en 1996 la permanence du MSI à Aoste, suite aux violentes diatribes de Gianfranco Fini à l’encontre des francophones du Val d’Aoste.

Il aidera ensuite les revendications séparatistes du Pas de la Case en Andorre. Fidèle aux prescriptions de Gérard Bouchet qui exigeait d’être « modéré en pensée, radical en action », Rodolphe Crevelle collabore à bien des imprimés souvent éphémères et organisait des actions coup-de-poing. En 1994, puis en 1998, en compagnie des marins-pêcheurs du Cotentin et des défenseurs des catégories socio-professionnelles, il manifeste pour la souveraineté française sur l’archipel anglo-normand des Écréhous – Minquiers. En 2006 paraît en kiosque un magnifique magazine, TransEurope, qui se réfère à ce que le Professeur Guy Héraud appelait trente ans auparavant l’« Europe des ethnies ». On y lit des articles sur le peuple walser dans les Alpes italiennes, les Sorabes d’Allemagne orientale, les Vlachs d’Albanie, la nostalgie italienne de Tende et de La Brigue annexées par l’Hexagone en 1947 ou sur les Mentonnais pour le rattachement à la Principauté de Monaco.

Le goût de Rodolphe Crevelle pour l’action directe et médiatique arrive à son apogée au moment du mariage pour tous. En imaginant mi-sérieux mi-goguenard, un éventuel coup d’État militaire contre « Flamby » et sa lamentable clique gouvernementale, il ne pensait pas s’attirer la colère des antifas, la surveillance des officines de l’« État profond », la crainte des politicards et la hargne des plumitifs journalistiques de cour. La mauvaise humeur de tout ce ramassis se concentra sur le premier tabloïde politique français, Le Lys noir, sorti dès décembre 2011. Gratuit tiré à plusieurs milliers d’exemplaires facilement disponibles dans l’excellente librairie Facta dont le gérant, Emmanuel Ratier, connaissait depuis longtemps son fondateur, Le Lys noir se voulait un « samizdat des Cellules anarcho-royalistes », cellules qui deviendront ensuite l’Organisation Georges-Bernanos. Usant et abusant de pseudonymes divers et variés (Netchaev, Marc Dorcet), Rodolphe Crevelle rédige dans la foulée un roman d’anticipation politique, Le Grand Soir… Où Marine Le Pen remporta l’élection présidentielle, aux Éditions de l’Aspirant, et en appelle à un Mouvement du 6 mai 2012, prévoyant que « la victoire de Marine Le Pen est possible mais qu’elle lui sera immédiatement confisquée ».

Pour l’anarcho-royalisme !

Rodolphe Crevelle s’investit aussi dans d’autres périodiques tels GéoArsenal ou AFU (Action Française Universitaire). Ce dernier, « l’hebdo intelligent et violent », déclenche la fureur simultanée et conjointe des maurrassiens ankylosés et des gauchistes. À côté de ces publications, il rédige très vite plusieurs brochures, Houria, deux États ! Lettre ouverte à Houria Bouteldja (mai 2016), Lettre à un général qui n’existe plus (juillet 2016) ou Non aux Bougnoules à la mer… Oui à la République Mosaïque ! à Marseille (août 2016). Deux essais paraissent enfin : Mon cher entre-soi. Écrits politiques d’un activiste (Éditions des Lys Noirs, 2014) et La doctrine anarcho-royaliste (Brochure express du Lys noir, 2017).

Rédacteur prolixe pour différents organes de presse locale dont Sud, Rodolphe Crevelle subit les foudres des abjectes lois liberticides : trois mois de prison ferme pour un article intitulé « Mon voisin est une mosquée », puis dix mois de prison ferme pour deux autres articles, « À quoi servent les Gitans de Perpignan » et « Les martiens veulent lui prendre son café » écrits en août 2015 dans Le Petit Journal catalan. Rodolphe Crevelle ne cache pas non plus ses sympathies pour Le Local de Serge Ayoub ainsi que pour la Ligue du Midi de Richard Roudier et pour le sympathique groupe sans cesse attaqué de chanteuses, Les Brigandes.

Responsable d’un « empire de presse » confidentiel et réactif, Rodolphe Crevelle a rénové bien des concepts. Réticent à l’égard des Orléans et d’une grande hostilité envers le prétendant légitimiste, le théoricien anarcho-royaliste se tourne d’abord vers les Bourbons-Busset, les aînés non dynastes des Capétiens, puis vers les Bourbons-Parme. Dans le cadre de l’anarcho-royalisme, il promeut la « république royale », la réclusion du roi de France au Mont Saint-Michel et la floraison de « républiques cantonales » fondées sur le tirage au sort et le référendum d’initiative populaire. Depuis plusieurs années déjà, Rodolphe Crevelle sentait venir le mouvement des « Gilets Jaunes ». Il essaya malheureusement de lui donner une véritable consistance politique. Bien que très actif sur Internet, il ne cessait de se défier de l’emprise numérique et des objets connectés. Il assumait un indéniable anti-technicisme virulent, voire parfois excessif : célébrer les Khmers rouges en tant qu’acteurs notoires d’un retour contraint à la terre et au repeuplement forcé des campagnes.

En digne et surprenant héritier du carlisme espagnol attaché aux fueros, Rodolphe Crevelle comprit de suite l’utilité des micro-États et autres « cryptarchies » (Bruno Fuligni) genre Seeland ou République du Saugeais dans le Jura. « Face à la submersion technologiste, l’anarcho-royaliste n’a pas d’autre choix que d’investir la campagne et d’y proposer d’abord aux survivants et aux échappés la création apparemment innocente de cantons-républiques qui plaisent au syndicat d’initiatives du coin (La doctrine anarcho-royaliste, pp. 255 – 256). » Ainsi salue-t-il les tentatives révolutionnaires du royalisme de la Montagne blanche, du Cercle Proudhon, de Henri Lagrange, et s’inscrit-il dans leur continuité. Il n’apprécie guère les monarchies en place en Europe, à l’exception d’une seule qu’il considère comme un « Cuba anarcho-royaliste », la principauté alpestre du Liechtenstein. « Depuis 2003, l’État anarcho-royaliste existe. Il est bien réel. Voilà un État anarchiste parce que régi par la démocratie directe, mais aussi un État réellement royaliste puisque le souverain y dispose de la totalité du pouvoir exécutif (La doctrine anarcho-royaliste, p. 246). » En opposant farouche à la loi Taubira sur l’homoconjugalité et à la révolution anthropologique en cours dont elle est une rémanence, Rodolphe Crevelle loue « le résultat de la fermeté de la dynastie [qui] est que la principauté défend toujours un catholicisme d’État officiel : l’avortement, l’euthanasie, le mariage homo, la GPA ou la PMA y sont toujours interdits. En un mot, le Liechtenstein fait figure de réduit sociétal européen, un gravier dans la chaussure “ dragqueen ” de l’Europe (La doctrine anarcho-royaliste, p. 251) ».

Radicalité écolo

Outre l’anarcho-royalisme, son apport magistral demeure la découverte au public francophone des thèses décroissantes et radicales de l’écologiste intégral finlandais Pentti Linkola. Voilà enfin un « éco-fasciste » qui se préoccupe de la question déterminante de la puissance ! Il conçoit une décroissance soutenable dans le cadre d’une société fermée avec des gardes-frontières armés prêts à tirer… Son excellent roman (inédit ?), Voyage au pays du Lys Noir par un social-démocrate danois, présente la future Hyper-France devenue l’« Écopays du Lys noir », un remarquable régime agro-militariste qui applique la décroissance dans un seul pays.

La France qui y est décrite après un putsch réussi ressemble aux années 1960 quand le vivre bien était préférable à l’actuel vivre ensemble. Dans cette France rétro-futuriste, « l’éloge de la lenteur et de la frugalité, comme la promotion de la supériorité esthétique des petites choses et des paysages les plus oubliés auquel notre gouvernement accorde tant de soins, ne signifie pas qu’il faille automatiquement aller lentement à tout moment et pour toutes les activités humaines. Mettre l’accent sur la lenteur est davantage un moyen de nous amener à réfléchir et nous désintoxiquer de la vitesse, tout comme l’emploi du terme “ décroissance ” est davantage une tactique de notre Lys Noir afin de sevrer notre peuple de la croyance selon laquelle le bonheur et l’épanouissement passeraient nécessairement par l’accumulation quantitative des richesses et des biens… (Voyage au pays du Lys Noir …, pp. 216 – 217) »

Marianne peut maintenant dormir sur ses deux oreilles. Le digne héritier du Docteur Martin n’est plus ! Seuls perdurent les nombreux textes de Rodolphe Crevelle qui, un jour ou l’autre, trouveront un terreau fertile. Commencera alors la contre-révolution anthropologique de l’Homme Ancien pensée par le dernier des Chouans du XXIesiècle.

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Nicolas Dupont-Aignan a reproché à Jean-Frédéric Poisson sa participation à la Marche pour la Vie

Jean-Frédéric Poisson était invité sur TV Libertés samedi soir. Il est revenu sur les raisons de son éviction de la liste de Debout la France et évoqué ses projets futurs pour continuer le combat politique.

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Pierre Hillard : Le Grand Remplacement, un plan concerté.

Intervention de Pierre Hillard, docteur en sciences politique, spécialiste du mondialisme, sur l’organisation du Grand Remplacement lors de la 3e fête du Pays Réel organisé par Civitas, le samedi 30 mars 2019 à Rungis.

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lundi, 08 avril 2019

Alliance atlantique : soixante-dix ans, ça suffit !

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France
aux Études et Argumentaire
 
Le 4 avril 1949, était signé le Traité de l'Atlantique Nord, ouvrant la porte à la création de son organisation militaire intégrée, l’OTAN.
 
Soixante-dix ans plus tard, la menace soviétique disparue, les divergences entre les États-Unis et l'Europe, tant au niveau stratégique qu’économique et commercial allant en s’élargissant, les intérêts des uns, en matière diplomatique ou militaire, ne rencontrant pas spontanément ceux de l’autre, rien ne subsiste plus de la nécessité d'un Pacte euro-atlantique.
 
Face à la menace d’une extension du communisme soviétique vers l'Europe d’ouest, l'Alliance atlantique fut un outil de résistance et d'endiguement (Containment Strategy). Elle fut la marque d'une volonté de solidarité du monde libre, et c'est pourquoi, dans son immense majorité, la Droite nationale, jusqu'à la fin des années 1980, eut pour position constante d'y être favorable (Jean-Marie Le Pen, par anticommunisme et par réaction à la position gaulliste, fit, très logiquement, de la réintégration de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN, un point fort de sa première campagne présidentielle en 1974). Une position largement partagée dans notre camp même si, dès le début de la mise en exercice du Traité, de sérieux doutes se firent jour sur l'automaticité d'une riposte militaire venue de la lointaine Amérique en cas d'attaque soviétique sur le vieux continent, et malgré la pleine conscience qu'avaient les diverses organisations nationales du caractère humiliant d'une situation de protégés, autrement dit de vassaux, dont les États-Unis jouaient pour maintenir Europe de l'ouest en état de dépendance, comme finit par le reconnaître John Foster Dulles, Secrétaire d'État de 1954 à 1959.
 
Le départ, en 1966, de l’organisation intégrée, voulue par De Gaulle, si elle eut pour effet de réjouir le Kremlin et de provoquer la colère de Washington, ne changea pas profondément la donne si ce n'est en rendant une indépendance de façade et d'apparence à la France.
 
Au lendemain de la chute du bloc de l'est, deux options se présentaient : soit la dissolution pure et simple de l'Alliance que l’écroulement de l’URSS et la fin du Pacte de Varsovie rendait caduque, ou sa transformation en une nouvelle organisation, excluant la Turquie mais englobant la Russie et ses anciens satellites, créant les conditions d'une défense des intérêts convergents de l’Europe et de l’Amérique face à la menace islamique qui se développait et à l’émergence de nouvelles puissances planétaires comme la Chine.
 
Comme toujours les dirigeants américains qui avaient lu Bismarck et avaient retenu de lui que, « dans une équation à deux facteurs, il faut toujours choisir le troisième », décidèrent de suivre la voie de leur penchant naturel, celle d'un Nouvel Ordre Mondial, autre mot en langage diplomatique américain, de l’Imperium US.
 
Les deux guerres d'Irak, la pression constante sur les voisins de la Russie pour qu'ils rejoignent l'OTAN, la déstabilisation du proche orient, la montée du Djihad, la déferlante migratoire, les bombardements, soixante-dix-huit jours durant, de la Serbie en 1999, avec pour effet l’installation d'une république Islamique au cœur de l'Europe, le début d'une nouvelle guerre froide, furent les conséquences de ce choix aussi politiquement aberrant que stratégiquement funeste.
 
Le Parti de la France – qui sait qu'une nation n'a pas d'amis mais des alliés – constate que ce qui aurait pu être une chance historique pour l’Occident au début des années 1990, n’a pas été saisi.
 
Malgré les tentatives menées par la France de rééquilibrage des commandements et de renforcement du pilier européen après son retour au sein du dispositif militaire intégré envisagé par Chirac et finalisé par Sarkozy, et quelles que soient les récriminations maintes fois rééditées par Trump contre l'organisation qu'il assimile à un gouffre financier, l'OTAN reste ce que son ADN lui commande d’être : un outil militaire et politique au service exclusif des États-Unis qui, en dépit de ses tentations isolationnistes passagères, veut en conserver le levier. La réunion des ministres des Affaires étrangères des vingt-neuf pays membres de l'Alliance atlantique qui vient de se tenir à Washington à l’occasion des soixante-dix ans du Traité l'a amplement démontré, tout comme a été démontrée où se situe la priorité des missions fixées à l’organisation, celle-ci ayant été définie par le Secrétaire d'État américain, ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo : le renforcement de sa présence en mer noire et de son soutien à l'Ukraine.
 
Le PDF se prononce, en conséquence, en faveur du départ de la France de cette organisation qui ne peut ni ne veut dans un cadre civilisationnel, et de la constitution d’une Alliance Européenne de Défense reposant sur la coopération stratégique et opérationnelle de nos armées nationales comme de nos industries d’armement, en partenariat avec la Russie et, si cela s’avérait nécessaire, de la renégociation, sur ces bases et sur elles seules, de nouvelles relations euro-atlantiques à redéfinir.
 
L'Europe des Nations et des États, l'Europe de la souveraineté continentale, de la sécurité et de la reconquête civilisationnelle, « ce rêve des sages, ambition des puissants » ne se fera que par la volonté de ses peuples. Seules comptent durablement les communautés de destin.

16:57 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’avenir n’est pas pour demain

Le billet de Patrick Parment

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Les statistiques sont intraitables. L’Europe est un territoire vieillissant. L’âge médian – atteint par la moitié de la population – est de 43 ans dans l’Union européenne quand il est de 30 ans à l’échelle mondiale – ce dont on se fiche, par ailleurs. Le problème est que mécaniquement cela va modifier les équilibres dans l’Union. La charge des actifs supportant les dépenses sociales liées à leurs aînés va exploser. La diminution de la population active  entrainera une baisse de la production. Ce qui ne fera qu’accentuer notre déclassement économique face aux pays émergents, notamment la Chine et l’Inde. Certes, de nombreux paramètres peuvent venir contrarier cette perspective, mais certainement pas le vieillissement de la population.

Et il y a encore des zozos pour nous dire que l’immigration est une chance pour la France et l’Europe ! Les fadaises du genre les « immigrés paieront vos retraites » relève du pur fantasme.  Et ce pour plusieurs raisons. La première est que la charge des immigrés improductifs ne cessera d’augmenter parallèlement à une augmentation du nombre de retraités. A moins que notre système de santé ne s’effondre à son tour. Malgré les offres de formation, la plupart des emplois à pourvoir ne sont pas satisfaits. Si une minorité de gens issus de l’immigration s’intègrent – plus le niveau de scolarité est élevé, plus on constate une tendance à l’assimilation – tel n’est pas le cas de la grande majorité abonnée aux aides sociales et aux trafics en tout genre. Quant aux immigrés qui trouvent du travail, c’est le plus souvent dans des métiers sans grande technicité.

On se demande donc où est cette « immigration, chance pour la pour la France » que clament les sociaux-libéraux, d’Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon.

Autre exemple, si nécessaire. Le plus vaste gisement d’emploi se trouve au sein des petites entreprises (de 0 à 10 employés) et notamment dans le domaine artisanal. Nous avons en France une très riche tradition artisanale qui touche une large palette de métiers (bois, fer, textile, terre, etc.) Sans eux les Vuitton, Hermès et autres, n’existeraient pas. Or, ces métiers crient famine et ne trouvent pas assez de candidats pour renouveler une population d’artisans qui, elle aussi, vieillit. Ces métiers sont le fruit d’une longue tradition de techniques mais aussi de gestes qui font le lien entre la main et l’esprit. Leur disparition est donc irrémédiable, leur perte un dramatique appauvrissement. Or, il ne me semble pas que les immigrés aient saisi toute l’opportunité d’une telle ouverture.

Les immigrés, semble-t-il, préfèrent se réfugier dans un communautarisme qui ne cessera de les marginaliser. Et ce n’est pas la société libérale actuelle qui nous sortira du pétrin. Bien au contraire, elle ne fait qu’accentuer les disparités sociales qui nous mènent droit à l’effondrement démographique (« no future ») et industriel.

10:42 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 07 avril 2019

Une ambiance amicale samedi soir à Paris au 3e Dîner annuel de Synthèse nationale avec Martial Bild, directeur de TV Libertés

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Hugues Bouchu, Martial Bild et Roland Hélie

Nombreux étaient les amis franciliens de Synthèse nationale a être venus participer samedi 6 avril à notre dîner annuel. Le repas était, de l'avis général, des meilleurs et, comme d'habitude, l'ambiance chaleureuse était au rendez-vous.

Après Massimo Magliaro en 2017 cliquez ici, à l'occasion des 70 ans de la création du Mouvement social italien, et Jean-Marie Le Pen l'an dernier qui nous présenta le premier tome de ses Mémoires cliquez là, notre invité de cette année était Martial Bild, directeur général de TV Libertés, qui nous raconta la fabuleuse aventure de ce média non conformiste extraordinaire qui prend une place grandissante dans notre pays. 

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Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président des Amis de Synthèse nationale, ouvre la séance des interventions.

Mais, dans un premier temps, il revenait au Président national des Amis de notre revue, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, d'ouvrir la séance en présentant, avec humour et sincérité, notre invité. Puis, Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens, fit une intervention, courte et percutante, sur l'actualité politique du moment.

Après le plat de résistance, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, rappela des motivations qui engendrèrent, il y a 13 ans, notre organisation et annonça la tenue, le dimanche 13 octobre prochain, de notre 13e Journée nationaliste et identitaire à Rungis. Il s'en prit ensuite au pouvoir maconien en qualifiant LREM de "véritable parti de la finance qui regroupe la droite anonyme et la gauche vagabonde..."

Enfin, très attendu et ovationné, Martial Bild, pour sa part, n'y alla pas par Quatre Chemins. Le thème de la soirée était, rappelons-le, "La Vérité n'est pas négociable" et c'est ce que nous démontra, avec le brio et l'intelligence que nous lui connaissons, le directeur de la chaine favorite des patriotes qui vient de fêter ses cinq ans d'existence.

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On reconnait parmi les convives Claudine Dupont-Tingaud, présidente du cercle quimpérois Réagir et agir, l'écrivain Patrick Gofman et l'éditeur Jean Picollec

Après un échange fourni de questions-réponses sur divers thèmes, les convives se séparèrent aux alentours de minuit sans oublier d'acheter de nombreux livres parmi lesquels Le défi, écrit par Marie-Simone Poublon et Philippe Randa sur l'histoire de TV Libertés cliquez là, que Martial Bild dédicaça en grand nombre. Il en alla de même pour Dr Merlin et son ouvrage consacré à Corneliu Zelea Codreanu publié ces jours derniers sous la forme d'un nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme cliquez ici.

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Hervé Chaumière au stand de vente des livres.

Toutes les interventions ont été filmées et elles sont visibles en cliquant ici

Rappelons que depuis novembre 2016, un partenariat entre TVL et Synthèse nationale a donné l'émission "Synthèse" chaque jeudi sur Radio Libertés.

A partir de la rentrée prochaine, cette émission sera filmée cliquez ici

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Genève, samedi 27 avril : conférence de Georges Feltin-Tracol

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Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine

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Le commander cliquez ici

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Comme en 2007, les marchés ne veulent voir que le verre à moitié plein

454px-glass_half_full_bw_1-454x475.jpgMarc Rousset

Boulevard Voltaire

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Le CAC 40 a continué sa belle remontée à 5.476,20, ce vendredi 5 avril, tandis que Wall Street, suite à un rapport sur l’emploi, de bonnes nouvelles sur le dossier commercial sino-américain ainsi que sur le Brexit, terminait au plus haut de l’année. Face au ralentissement de l’activité mondiale et aux risques systémiques, les marchés regardent le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.

La dette française frôlera les 100 % du PIB en 2022 et non pas 90 %, comme dans de précédentes estimations. En cas de crise similaire à celle de 2008, elle devrait même dépasser les 120 %. En matière d’effort structurel sur les dépenses publiques, l’exécutif répète inlassablement : « Vous allez voir ce que vous allez voir, mais dans deux ans seulement. » La triste réalité Macron, c’est que le taux de croissance sera au maximum de 1,4 % jusqu’à la fin de son mandat, que seuls 1.500 postes ont été supprimés dans la sphère de l’État en 2018, que seulement 4.500 devraient l’être en 2019, tandis que la ruineuse et suicidaire immigration, de l’ordre de 450.000 personnes par an, continue…

L’indice PMI IHS Markit manufacturier français du mois de mars est ressorti assez déprimé, à 49,7. La France paie les erreurs laxistes, depuis quarante ans, d’une politique de désindustrialisation et de demande keynésienne avec des déficits publics, au lieu d’avoir pratiqué, comme l’Allemagne, une politique de l’offre compétitive des entreprises, la seule politique possible pour créer et sauver des emplois industriels.

En zone euro, l’indice PMI IHS Markit manufacturier se replie de 49,3 à 47,5 en mars, affichant son plus bas niveau depuis avril 2013. L’indice allemand, lui, a plongé à 44, en mars, contre 47,6, en février. L’Europe pourrait bien être le point de départ de la prochaine crise car la France et l’industrie allemande, et non plus seulement l’Europe du Sud, sont en cause.

Le bilan de la BCE représente 41 % du PIB, contre 22 % pour les États-Unis et 101 % pour le Japon – le pire exemple. Il n’est plus possible, en zone euro, d’augmenter les taux d’intérêt car ils seraient supérieurs aux faibles taux de croissance des pays européens, augmentant mécaniquement le poids de la dette dans les PIB. Il y a là un grave problème car les taux d’intérêt doivent être normalement relevés par les banques centrales en période normale afin de pouvoir être abaissés lorsque la récession apparaît. En fait, la zone euro n’a plus le choix qu’entre les taux bas ou la faillite immédiate des États et les krachs bancaires, obligataires, boursiers et immobiliers. Tout explosera lorsque la récession finira, malgré tout, par arriver !

En Italie, une contraction du PIB de -0,2 % est prévue pour 2019, avec un taux de croissance de 0,4 % en 2020. Le gouvernement populiste, conscient des effets négatifs du revenu citoyen et de l’avancée suicidaire de l’âge de la retraite, a pris pour la première fois, suite aux pressions du patronat et de Bruxelles, de bonnes mesures : suramortissement des investissements, simplification de l’impôt sur les bénéfices, soutien à l’innovation. Mais cela ressemble à de la poudre de perlimpinpin trop tardive dans un pays à l’arrêt depuis vingt ans.

Les impôts, en Italie, devraient être augmentés de 32 milliards d’euros pour éviter une augmentation du déficit budgétaire à 3,5 %.

Aux États-Unis, Trump souhaite une baisse immédiate des taux d’intérêt à 0,5 % et le retour au « QE » laxiste de la création monétaire. Les taux courts sont à 2,5 %, au même niveau que les taux à dix ans. Or, il faut habituellement, en cas de récession, une baisse de 3 à 5 % du taux directeur pour relancer l’économie. Les taux américains pourraient basculer un jour, comme en Europe et au Japon, en territoire négatif. Mais un autre signe noir pourrait apparaître : celui de la dédollarisation et de la chute du dollar. Les banques centrales de nombreux pays achètent de plus en plus d’or et, cerise sur le gâteau, l’Arabie saoudite a fait des déclarations fracassantes, ce vendredi 5 avril, en affirmant réfléchir à une alternative au dollar dans le cadre des transactions pétrolières qui fut à l’origine même du règne du dollar.

Les Bourses grimpent suite à l’afflux laxiste de liquidités et aux bas taux d’intérêt, mais les productions réelles ne suivent pas. Les dangers de krach dans le monde sont multiples et multi-pays interconnectés.

15:52 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 11 mai, banquet pour les 10 ans du Parti de la France

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samedi, 06 avril 2019

Samedi 6 avril : une journée bien remplie

Dans la journée :

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Plus d'informations cliquez ici

En soirée :

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En savoir plus cliquez ici

Pour réserver sa place cliquez là

NDLR : bien entendu, ces deux événements sont indépendants l'un de l'autre. Mais nos amis, en particulier ceux qui viennent de loin, pourront en profiter pour assister aux deux.

11:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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vendredi, 05 avril 2019

DIMANCHE 28 AVRIL, L'ESSAYISTE BELGE ROBERT STEUCKERS INTERVIENDRA LORS DE LA 7e JOURNÉE RÉGIONALE DE SYNTHÈSE NATIONALE À NIEPPE (59) PRÈS DE LILLE

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14:28 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Message clair, net et précis...

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12:54 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Gaités de l’immigration mahométane : l’égorgement comme « Acte gratuit »

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Bernard Plouvier

Il paraît que « l’on n’arrête pas le progrès ». En Europe actuelle, on n’arrête surtout pas la sottise crasse, le crime abject.

En ce début d’avril 2019, de « réchauffement climatique » (si, si !), les carabiniers italiens de Turin viennent d’arrêter un « réfugié » marocain ou comme l’écrivent les journaleux italophones collaborationnistes de l’immigration extra-européenne, un « Italo-marocain » (comprenne qui pourra), qui avait assassiné un honnête Italien « parce qu’il avait l’air heureux ».

Ce pourrait être un gag. C’est hélas une triste réalité.

Le 23 février, Saïd Mechaouat, 27 ans (en photo ci-dessus lors de son arrestation), égorge au couteau de cuisine, à Turin, un homme qu’il n’avait jamais vu : Stefano Lio, âgé de 34 ans. Saïd a été chassé par le nouvel amant de sa femme qui, elle-même, en avait assez des violences conjugales du disciple de Mahomet, celui-là qui a dicté (in coran, sourate 4) : « La femme désobéissante doit être battue » (et dans ce texte « saint », on évoque « les femmes », puisque le prophète autorise quatre épouses).

Saïd est de très méchante humeur ! Saïd « a les nerfs » ! Saïd veut tuer : « Ce matin-là, j’ai décidé de tuer quelqu’un ». Sa religion lui interdit de tuer du mahométan, Oumma oblige. Il achète un couteau de cuisine et se poste en observateur sur le site bien connu des promeneurs : Murazzi, les quais le long du Pô, près du centre historique de Turin.

Arrive un parfait inconnu, Blanc et qui sourit. « Quand j’ai vu ce type, j’ai décidé que je ne pouvais pas supporter son bonheur. Je l’ai choisi parce qu’il avait l’air heureux » (traduction de l’italien : une partie des journaux de la péninsule traite de l’affaire depuis trois jours).

Le sieur Mechaouat est l’un de ces innombrables mahométans venus enrichir l’Europe de leurs prodigieuses capacités – rien qu’en France, ils seraient 8,5 millions, sans dénombrer les « incomptables », c’est-à-dire les clandestins et, en France, ce sont 260 000 clandestins qui ont pénétré chez nous en 2017 : même au ministère de l’Intérieur et des Cultes, l’on avoue que, depuis 2012, nos frontières sont devenues des passoires.  

De l’assassinat comme « acte gratuit », c’est une chose que l’on connaît bien, du moins en littérature. Avant la Grande Guerre, l’esthète pédophile André Gide (pas encore nobélisé, il faudra une guerre de plus pour en arriver à ce sublime résultat) en avait tiré un livre, Les caves du Vatican, qui avait connu un tirage impressionnant.

Il existe des ordures psychopathes et sociopathes dans tous les pays et toutes les races. Ceci n’a rien de spécifique à l’islam ni aux immigrés africains. On le reconnaît volontiers.

Mais une excellente question se pose : pourquoi importer de la racaille venimeuse, alors que nous avons déjà notre lot de crapules autochtones et que les honnêtes citoyens sont sans défense devant ces ordures puisque l’on ne les exécute plus et qu’on les laisse sortir prématurément de prison « pour bonne conduite » ?

Lorsque les Institutions ne protègent plus les citoyens honnêtes et laborieux, lorsque la gestion du Bien commun est mauvaise, il faut réformer les Institutions et chasser des apparences du pouvoir les mannequins qui ne font pas leur travail. Diriger un pays, ce n’est pas frimer devant les écrans ou dans les patronages de la Ripoublique (les « lieux de parole »).

Administrer la Chose publique pour le Bien des contribuables est l’unique devoir des élus. S’ils n’ont pas compris cela, il faut les renvoyer à leurs occupations privées.  

Hélas, le ventre est encore fécond de la Bête Immonde... et ce bestiau putride s’appelle « Sottise criminelle » des immigrationnistes.

12:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

3e Dîner des Amis de Synthèse nationale, samedi soir avec Martial Bild : vous pouvez encore réserver votre place en ligne

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Jusqu'à samedi matin, vous pouvez encore réserver votre place en ligne cliquez ici

D'autre part, si après avoir réservé en écrivant à notre adresse postale (9, rue Parrot - CS 72809 - 75012 Paris), vous n'avez pas encore reçu la confirmation et l'adresse du restaurant où se tiendra le dîner, nous vous invitons à nous le faire savoir en nous écrivant (en vous identifiant) à synthesenationale@club-internet.fr 

Les Ehpad : ce « business » que l’État a laissé prospérer

Tu-verras-maman-tu-seras-bien.jpgLa chronique

de Philippe Randa

La réalité des Ehpad es dénoncée par un de ses anciens directeurs, Jean Arcelin, qui a dirigé, trois ans durant, l’un d’eux. Il livre un témoignage à charge dans « Tu verras maman, tu seras bien » (Éd. XO).

Dans un entretien accordé au site atlantico.fr, il explique qu’« il y a une logique de rentabilité et d’économie qui est faite sur le dos des résidents. On ne peut pas dire le contraire. »

Lui-même devait ainsi dégager 600 000 € net de résultat avant impôt, soit un ratio de 15 % de résultat net sur chiffre d’affaire ; pas question, donc d’engager des aides-soignantes pourtant indispensables, mais qui l’aurait fait sortir de ce ratio.

Au fil des pages, des exemples aussi concrets qu’insupportables se succèdent, comme le changement d’une « bonne baguette de boulanger, pour une baguette industrielle infecte, qui posait même des problèmes de déglutition » pour en faire baisser le coût.

Car la rentabilité est l’obsession de nombreuses maisons de retraite : « Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5 000 € par mois et l’on vous donne 3,70 € en coût des repas journaliers. C’est scandaleux. Surtout quand on sait que cela constitue l’un des derniers plaisirs de ces personnes isolées… »

Avec cette précision que Jean Arcelin tient, tout de même, à apporter : « Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité, qui sont différents. Je souhaite dénoncer un système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. »

Quand le Danemark dépense 5 % de son PIB pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes, la France est à 0,4 % avec un taux d’encadrement deux fois inférieur par rapport à l’Allemagne.

Jean Arcelin dénonce un « business » que l’État a laissé prospérer : « Les Ehpad n’ont pas de problème de concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu. »

Tout le monde connaît des passionnés de films d’horreur, mais parfois la réalité est bien pire que la fiction. Et sans effets spéciaux, évidemment trop chers pour le résultat net sur chiffre d’affaire des Ehpad !

00:51 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 avril 2019

L'émission "Synthèse" de cette semaine sur Radio Libertés avec Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française

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ECOUTEZ

CETTE EMISSION

CLIQUEZ ICI

 

 

 

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Roland Hélie et Vincent Vauclin pendant l'émission

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Pierre de Laubier, Roland Hélie, Vincent Vauclin et Philippe Randa à l'issue de l'enregistrement de l'émission

19:07 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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10:56 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Super-Flic de Grand Président est-il un menteur ou un délirant ?

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Bernard Plouvier

L’excellent site Breizh Info (cliquez ici), dans l’édition du soir du mercredi 3 avril, nous informe de la dernière prestation théâtrale de notre distingué ministre de l’Intérieur et des Cultes : selon cet homme, en principe bien informé de toutes les questions touchant à l’ordre public, le Gilet Jaune agressé à Besançon « a été poussé »... et rien de plus !

Après tout pourquoi pas ? D’autant que 20 épisodes pour accoucher de la souris « Grand Débat » et de cadeaux fiscaux, illusoires car temporaires, ça suffit !

Objectivement, il est temps de passer aux choses sérieuses : la lutte contre l’immigration incontrôlée et l’insécurité subséquente, la lutte active contre la désertification industrielle de la France et l’inefficacité du système d’Instruction Publique, qui génèrent un chômage massif de longue durée... bref, tout ce qui empoisonne la vie des Français honnêtes.

L’ennui, c’est que Grand et Génial Président a remplacé un ministre de l’Intérieur un peu usagé par un joueur de poker et que même s’il n’est de sot métier, l’on voit parfois de sottes gens.

De fait et tout bien considéré, on ne sait plus trop si son excellence Castaner joue au poker menteur ou s’il délire totalement... en clair, s’il se moque de nous ou s’il a pleinement « perdu les pédales », comme d’autres membres de l’entourage présidentiel.

En effet, notre ministre faisait référence à ce qui s’était passé le samedi 30 mars, au Quai Veïl-Picard de Besançon. Or, un honnête citoyen avait filmé l’agression du dit GJ par un « policier » fou de rage et l’argumentation du Grand Ministre ne tient plus, mais alors plus du tout !

Le GJ regarde des policiers charger ses co-manifestants et se présente dos tourné à son flic-agresseur. Il regarde et ne fait strictement RIEN, ni jet de pierre, ni hurlement : il contemple médusé les violences policières et se fait agresser d’un violent coup de matraque par un fou en uniforme (car ce lâche cogneur, on ne peut le désigner comme étant un policier, un homme « des forces de l’ordre »). Il s’agit d’un acte de pure brutalité d’un voyou sur un manifestant CALME.

Il en est résulté un traumatisme crânio-facial... que notre Castaner des familles réduit à un simple effet de poussée.

Ou bien Castaner nous prend pour des abrutis incapables d’aller consulter les vidéos qui circulent sur le Net. Ou bien, assuré comme ses confrères ministres et députés macroniens, d’être en place pour longtemps et assurés d’une quasi-impunité, il a perdu tout bon sens et prend ses désirs pour des réalités.

Mensonge ou délire ? Dans les deux cas, cet homme n’est pas un démocrate et n’est en aucun cas apte à gérer le Bien Commun. Les prochaines élections doivent être un raz-de-marée démocratique contre Macron et ses collaborateurs au comportement de mafieux : brutalités gratuites, mensonge et omerta.

Que Macron et ses sbires aillent « administrer » ailleurs, mais pas la France, autrefois Terre des Lois... Au fait, va-t-on voir un honnête magistrat condamner le flic-voyou et sanctionner le ministre menteur ou délirant ? Bof, il ne faudrait pas trop y compter !    

09:20 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CE JEUDI 4 AVRIL, VINCENT VAUCLIN INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

09:20 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gabriele Adinolfi s'entretient avec Martial Bild sur TV Libertés

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09:15 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’harmonie, une caractéristique essentielle de notre civilisation

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Ligne Droite cliquez ici

L’harmonie est sans conteste l’une des caractéristiques les plus emblématiques de notre civilisation. Aussi n’y aura-t-il pas de redressement véritable de notre pays comme de notre continent sans un retour à l’harmonie. La notion, qui paraît au premier abord plus intuitive que rationnelle, est cependant essentielle. Elle correspond en effet à un ordre social équilibré qui agence les êtres et les choses au service du bien commun et s’appuie sur les valeurs fondatrices de notre civilisation. Aussi, quels que soient les efforts menés par ailleurs, Ligne droite estime qu’il n’y aura pas de renaissance si l’ordre et les valeurs propres à l’harmonie ne s’imposent pas à nouveau au sein de notre nation.

L’harmonie au cœur de notre civilisation

Il importe en effet que notre pays et notre continent renouent avec cet ordonnancement supérieur qui a fait depuis ses origines la grandeur et la force de notre civilisation. L’harmonie n’était-elle pas présente dans les cités grecques comme nous le rappelle aujourd’hui la beauté exceptionnelle de leurs temples et de leurs monuments? Une harmonie présente ensuite tout au long de notre histoire, notamment dans les cathédrales et les édifices royaux, et qui, au-delà de l’architecture, irradiait la société française toute entière. Certes, notre pays a connu bien des difficultés mais il n’a presque jamais perdu les fondements qui, en termes d’ordre et de valeurs, ont assuré sa pérennité. Aujourd’hui, il en va différemment car la France connaît un chaos qui menace son existence même. Aussi l’harmonie est-elle aujourd’hui plus nécessaire que jamais.

Un ordre qui donne à chacun sa place

Elle est en effet à l’origine d’un ordre qui structure la société en offrant à tous les citoyens une place légitime dans l’édifice social. Une place qui leur permet de savoir qui ils sont et d’où ils viennent mais aussi de connaître leur rôle dans la communauté et d’obtenir la reconnaissance et le respect de leurs pairs. Ainsi, par exemple, est-il nécessaire que chaque Français soit reconnu et rétribué en fonction de son mérite, de son talent et de son travail. De même, en tant que membre de la communauté nationale doit-il jouir d’une préférence qui concrétise son appartenance à la nation et lui permet de se sentir chez lui dans son propre pays. Autant d’impératifs qui construisent un ordre clair et légitime, indispensable à l’harmonie sociale. Malheureusement, cet ordre est aujourd’hui bafoué par l’idéologie déconstructiviste du Système, sa volonté de promouvoir les minorités et son obsession maladive de favoriser l’immigration.

Un ordre équilibré et mesuré

Face à ce chaos créé de toute pièce par l’oligarchie, l’harmonie est d’autant plus nécessaire que l’ordre qu’elle véhicule est très éloigné de la caricature qu’on en donne habituellement. Il s’inspire en effet de la formule grecque “rien de trop” qui est le refus de l’excès alors que notre monde est aujourd’hui marqué par la culture du No Limits c’est à dire de l’excès en tout. De fait cet ordre cultive l’équilibre et la mesure propres à la civilisation européenne et réussit à marier en un même élan des éléments apparemment opposés : la force et la douceur, le beau et l’utile, le communautaire et le personnel. Il n’a donc rien de totalitaire ni de brutal et ne cède pas à l’hubris. Il n’a jamais conduit à la démesure et l’harmonie qui le porte est toujours à dimension humaine.

Un ordre qui œuvre au bien commun

Pour autant l’harmonie ne conduit pas à l’individualisme car son rôle consiste au contraire à ordonner les membres de la communauté autour d’un objectif commun. Avec elle les acteurs de la société sont appelés à concourir au même but, à la manière d’un orchestre dans lequel chacun joue de son instrument, permettant ainsi à l’ensemble de faire entendre une symphonie. Une démarche au service du bien commun radicalement contraire à celle que nous connaissons aujourd’hui en France où la société est dominée par l’individualisme et pousse chacun à demander toujours plus de droits et d’avantages sans se préoccuper d’apporter quoi que ce soit à la communauté.

Les valeurs qui rendent l’harmonie possible

Cet ordre mesuré et équilibré qui structure la société et garantit sa dimension collective ne suffit cependant pas à créer l’harmonie car celle-ci n’existe que fondée sur des valeurs. Ainsi par exemple un ordre imposé dans un cadre dictatorial n’aurait rien d’harmonieux car il bafouerait la liberté, une valeur fondamentale propre à la civilisation européenne. Aussi l’harmonie doit-elle s’appuyer sur des valeurs fondatrices, celles qui tirent leur légitimité de leur permanence et de leur ancienneté et qui ont façonné notre civilisation depuis ses origines.

Les valeurs fondatrices de notre civilisation

Il s’agit notamment de la famille, aujourd’hui oubliée et méprisée par le Système, ainsi que de l’éducation détruite par le refus de l’excellence, de la sélection et de l’enracinement. Il y a également la liberté, paradoxalement occultée par l’état de droit et la dictature des minorités. Il faut aussi citer la nation mise en cause par le vivre ensemble, ainsi que le travail ruiné par le libre-échangisme sauvage et l’assistanat généralisé. Compte également la reconnaissance du mérite, rendue impossible par l’égalitarisme et la discrimination positive. Citons enfin l’identité, gravement érodée par la marée migratoire et l’entreprise de déconstruction. Le rejet ou l’oubli de toutes ces valeurs pourtant fondatrices entraîne la disparition de l’harmonie dans notre pays et par voie de conséquence menace notre civilisation. Elle instaure un grave désordre qui désarçonne nos compatriotes et prive nos enfants de tout repère.

C’est donc pour mettre un terme à ce chaos politiquement correct que le retour à l’harmonie est à ce point nécessaire. Une action de redressement que Ligne droite juge essentielle et que la droite nouvelle devrait conduire en s’affichant comme le défenseur de l’ordre et des valeurs, c’est-à-dire comme le champion de l’harmonie.

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mercredi, 03 avril 2019

Samedi dernier à Rungis : Synthèse nationale à la Fête du Pays réel organisée par Civitas

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Belle affluence samedi dernier au stand de Synthèse nationale, qui jouxtait celui de Francephi, lors de la Fête du Pays réel organisée par Civitas à Rungis. Parmi les auteurs venus dédicacer leurs livres, on reconnait ici Kakou Ernest Tigori, auteur de "L'Afrique à désintoxiquer" (Éditions Dualpha, cliquez ici).

Quant à Docteur Merlin, il remporta aussi un franc succès avec son livre "Corneliu Zelea Codreanu, Capitaine de la Garde de fer" (Les Cahiers d'Histoire du nationalisme n°16, cliquez ici).

Merci à Alain Escada et à son équipe pour leur aimable accueil.

20:29 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une balade dans l'Histoire de l'Irlande : les Pâques sanglantes de 1916

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10:04 Publié dans TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La liste des personnalités signataires de l'Appel contre la dissolution du Bastion social ne cesse d'augmenter

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 NON À LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL

UN APPEL AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Le 16 février, un militant islamiste insulte l'écrivain Alain Finkielkraut. Le 20 février, au dîner du Crif, Emmanuel Macron annonce aux présents qu'il va, en conséquence, dissoudre le Bastion social, une organisation, habituellement considérée comme nationaliste révolutionnaire, qui consacre la majeure partie de ses activités à la défense de la culture européenne et à l'aide des SDF français.

On pourrait sourire de l'inconséquence de la décision du Président de la République française si elle n'était pas, en même temps, injuste, partisane et gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles.

- Injuste, car aucun juriste sensé ne peut trouver dans les activités du Bastion social (ouverture de lieux communautaires, maraudes de soutien aux SDF, nettoyages de parcs, etc.) l'ombre du commencement d'une preuve que ce mouvement prône la violence et l'antisémitisme.

- Partisane, car on ne peut que remarquer qu'alors qu'on veut faire dissoudre le Bastion social pour des faits et des idées qu'il ne prône pas, les groupuscules zadistes et antifas qui de manière récurrente s'en prennent aux forces de l'ordre et aux biens tant publics que privés avec une violence qu'ils revendiquent sans honte ne sont sous le coup d'aucune menace de dissolution.

- Gravement attentatoire aux libertés démocratiques essentielles car elle remet en cause le droit a s'associer, ainsi que celui à exprimer leurs idées, de ceux qui ont le tort de professer des pensées et des comportement dissidents.

Les signataires, qui ne partagent pas forcément les idées du Bastion social sur de nombreux points, s'inquiètent de ce lynchage démocratique d'une association qui n'a comme réel tort que d'aimer son peuple et sa patrie et demandent au Président de la République de revenir sur ses intentions (1).

(1) - A la date de la rédaction de ce texte le Bastion social n'a pas encore été dissous.

Cet appel s'adresse à tous...

Vous aussi, rejoignez les signataires, cliquez ici

ou écrivez à roland.helie@sfr.fr

ou imprimez et retournez ce bulletin cliquez là

Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, initiateur de l'Appel contre la menace de dissolution du Bastion social.  

Ils soutiennent l'Appel :

Gabriele Adinolfi, Président de l'Institut Polaris (Rome) - Emmanuel Albach, ancien volontaire au Liban en 1976, écrivain - Gaston Alcide, écrivain - Bernard Atlan, écrivain - Serge Ayoub, ancien président du mouvement Troisième voie, lui-même dissout en 2013 - Yves Baeckeroot, écrivain - Alain de Benoist, éditorialiste de la revue Eléments - Francis Bergeron, directeur de Présent - Mario Borghezio, ancien ministre italien, député européen (La Ligue) - François Bousquet, directeur de la Nouvelle librairie - Caroline-Christa Bernard, artiste - Jean-Pierre Blanchard, pasteur - Christian Bouchet, enseignant, éditeur (Ars Magna) - Hugues Bouchu, les Amis franciliens de SN - Paule Bouvard, secrétaire départementale des CCP du Gard - Anne Brassié, écrivain - Les Brigandes, groupe musical non-conformiste - Christian Brosio, journaliste - Franck Buleux, écrivain normand, directeur de la collection Les Cahiers d'Histoire du nationalisme - Pierre Cassen, Président fondateur de Riposte laïque - Lucien Cerise, écrivain, chercheur en sciences sociales - André Chanclu, président du Collectif France-Russie - Jacques Chassaing, collaborateur au site Riposte laïque - François de Chassey, écrivain - Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, président des Amis de Synthèse nationale - Patrick Cocriamont, ancien député belge - Louis de Condé, combattant Algérie française - Daniel Conversano, écrivain, éditeur - Roland Curtet, responsable du MNR - Clotaire De La Rue, journaliste à Nous Sommes Partout - Jean-Pierre Demol, secrétaire de Nation (Belgique) - Thierry Dreschmann, libraire - Henri Dubost, directeur d'émission sur Radio Courtoisie - Claudine Dupont-Tingaud, présidente du club quimpérois Agir et réagir - Xavier Eman, essayiste, romancier, animateur de Paris-Vox - David l'Epée, rédacteur en chef de Krisis - Alain Escada, Président de l'Institut Civitas - Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d'Eléments - Georges Feltin-Tracol, éditorialiste de Réfléchir et agir - Jean-Eudes Gannat, porte-parole de Alvarium (Angers) - Nicolas Gauthier, journaliste - Christophe Georgy, libraire - Pierre Gillieth, écrivain, directeur de Réfléchir & agir - Patrick Gofman, essayiste - Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France - Philippe Josselin, mathématicien Patrick Junca, ancien responsable identitaire Pieter Kerstens, chef d'entreprise - Perig Kerys, sculpteur - Kroc blanc, rappeur patriote - Pascal Lassalle, animateur d'émission sur Radio Courtoisie - Pierre de Laubier (le professeur), directeur de l'Aristoloche, chroniqueur à Radio Libertés - Didier Lejeune, conseiller municipal de Nieppe (59) - Jean-Marie Le Pen, député européen, président d'honneur du Front national - Christophe Lespagnon (Dr Merlin), artiste - Gérard Letailleur, écrivain - Aristide Leucate, écrivain, chroniqueur - Juan Antonio Llopart, édition Fides (Barcelonne) - Patrick Lusinchi, directeur artistique d'Eléments  - Massimo Magliaro, directeur de Nova Historica (Rome) - Samuel Martin, rédacteur en chef de Présent - Jacques Mayadoux, ancien responsable de l'Union des lycéens nationalistes - Hubert de Mesmay, ancien conseiller régional PACA - Françoise Monestier, journaliste - Claudio Mutti, directeur d’Eurasia, éditeur (Parme, Italie) - Dr Alain de Peretti, président de Vigilance halal - Patrick Parment, Le Journal du chaos - Jacqueline Picoche, professeur d'université honoraire - Jean Picollec, éditeur - Gérard Pince, économiste - James Porazzo, éditeur (New-York) - Bernard Plouvier, écrivain - Joël Provansal, Afrique du Sud - Arnaud Raffard de Brienne, essayiste - Philippe Randa, écrivain, éditeur, directeur d’Eurolibertés - Jean-Claude Rolinat, écrivain, grand voyageur - Claudette Rose, retraitée de l'Aviation civile - Olivier Roudier, porte-parole Ligue du Midi - Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi - Marc Rousset, chef d'entreprise, chroniqueur économique - Lorrain de Saint Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne - Alain Sanders, écrivain et journaliste à Présent - Yannick Sauveur, écrivain - Luc Sommeyre, blog Minurne - Jacques Soulis, président du Cercle poitevin des Chats bottés - Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol - Robert Steuckers, essayiste - Christine Tasin, Présidente de Résistance républicaine - Frère Thierry, homme d'Eglise - Jean-François Touzé, membre du bureau du PdF et directeur de Confrontation - Rémi Tremblay, directeur du Harfang (Canada) - Hervé Van Laethem, porte-parole de Nation (Belgique) - Vincent Vauclin, président  de Dissidence française - David Veysseyre, essayiste - Pierre Vial, président de Terre & peuple - Marc Vidal, libraire - Marie-Jeanne Vincent, déléguée du PdF du Calaisis, ainsi que des centaines d'autres patriotes cliquez ici

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mardi, 02 avril 2019

Le discours de clôture prononcé par Alain Escada de la 3e Fête du Pays réel samedi 30 mars

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L’intellectuel néofasciste italien Gabriele Adinolfi analyse le phénomène Salvini en Italie

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C’est un événement, car il s’exprime rarement dans les médias : il s’agit de Gabriele Adinolfi. L’intellectuel italien était en direct de Rome, jeudi 7 mars, sur Kernews, pour commenter la popularité croissante de Matteo Salvini, qu’il connaît bien, et dont il relate le parcours dans un ouvrage.

Gabriele Adinolfi a commencé à militer en 1968 au sein du Mouvement social italien (MSI), il a été le dirigeant de plusieurs mouvements fascistes, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international qui l’a contraint à s’exiler à l’étranger, notamment à Paris, mais il a pu revenir en Italie en 2000. Alors, pour nous aider à comprendre ce qui se passe actuellement en Italie, ce proche de Matteo Salvini a accepté de répondre aux questions de Yannick Urrien. « Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique » de Gabriele Adinolfi est publié aux Éditions Synthèse Nationale.

Kernews : Les Français ont besoin de comprendre ce qui se passe en Italie et qui est vraiment Matteo Salvini. Les médias français évoquent des gens infréquentables qui sont au pouvoir, des populistes et des extrêmes, toutefois le contexte semble plus complexe. Vous êtes vous-même un intellectuel issu de cette mouvance, on vous présente comme un théoricien nationaliste révolutionnaire italien, ancien activiste de la mouvance néofasciste. Or, si l’on voulait comprendre la Chine de Mao, ce ne serait pas en interrogeant un intellectuel libéral, mais plutôt un intellectuel communiste… Alors, pour appréhender Italie d’aujourd’hui, je m’adresse à vous… Peut-on transposer à l’Italie ce que l’on appelle l’extrême droite en France ?

Gabriele Adinolfi : Non, l’Italie et la France se rassemblent sur beaucoup de choses, mais ce sont des pays divisés sur beaucoup de choses aussi. Par exemple, le phénomène des Gilets jaunes remonte à une tradition française, alors qu’en Italie on ne trouverait pas quelque chose de comparable. La culture sociale et la psychologie des foules sont vraiment différentes entre les deux pays.

Peut-on faire un parallèle entre Salvini et Berlusconi, qui avait lui aussi surpris les Français ?

Mon livre est une enquête, j’explique le phénomène plutôt que de prendre parti, et ce phénomène populiste remonte effectivement à Silvio Berlusconi en 1994. Je reviens sur le parcours politique de Salvini, avec les différentes interventions publiques qu’il a pu avoir, son itinéraire et ses changements de posture aussi. Pour l’Europe, nous avons un Salvini anti européen, un Salvini alter européen et même un Salvini européen… C’est beaucoup plus complexe. En France, vous êtes prisonniers d’une dialectique faussée, à savoir que l’Italie est en rébellion contre l’Union européenne, mais ce n’est pas tout à fait vrai. C’est pourtant ce que Macron et Moscovici essaient de faire croire pour donner une espèce de logique politique au macronisme, mais ce n’est pas du tout comme cela dans le reste de l’Europe. Même l’Allemagne, par exemple, n’a rien contre les dirigeants italiens.

On pourrait penser que Salvini serait l’équivalent de Marine Le Pen, mais en réalité cela n’a rien à voir… A qui pourrait-il ressembler ?

Salvini, ce n’est pas Marine Le Pen. La France est souvent un laboratoire culturel et politique, le fascisme s’est largement inspiré de la culture de la droite révolutionnaire et de la droite réactionnaire françaises. Pourtant, Mussolini a fait des choses vraiment différentes, car en Italie il y a cette tradition politique du transformisme, à savoir la force qui se transforme sans aucun complexe, et c’est une composante importante de la culture politique italienne, alors que cela n’existe pas en France. Ce n’est même pas saisissable en France. Cette notion de transformisme se concrétise par le fait que quelqu’un part en campagne en promettant une chose et, finalement, à l’arrivée, il fait totalement autre chose, tout en gardant plus ou moins la même base sociale… Ce n’est pas négatif, cela peut être aussi positif, puisque l’on peut faire mieux que ce que l’on disait, comme on peut faire pire.

Cela consiste-t-il en quelque sorte à ajuster son programme ?

Il y a des choses sur lesquelles l’Italie vaut mieux que la France et des choses sur lesquelles la France vaut mieux que l’Italie… Dans ce transformisme, il y a une culture de base que l’on retrouve partout. Chez les gens qui font de la politique, mais aussi au sein de la masse qui suit la politique, tout le monde sait que c’est une comédie et ce que l’on dit n’a finalement aucune importance. Par exemple, les Français donnent beaucoup d’importance aux programmes électoraux. Or, en Italie, personne ne lit un programme électoral, pas même la personne qui l’écrit !

En France, on donne beaucoup d’importance aux programmes électoraux, mais ils ne sont jamais respectés ! Dans les médias, on qualifie Salvini d’extrême droite ou de fasciste, des mots souvent associés à la haine de l’autre, au racisme ou à l’antisémitisme… En réalité, vous démontrez que le fascisme n’a rien à voir avec tout cela…

Cela n’a évidemment rien à voir. Salvini a commencé à l’extrême gauche, tout comme Mussolini, d’ailleurs… Salvini ne peut pas être qualifié de raciste, puisque la Ligue du Nord gère les régions les plus importantes sur le plan économique et ce sont aussi les régions où il y a le plus d’immigrés. En plus, il y a même des personnes d’origine immigrée qui sont élues au sein de la Ligue du Nord. Donc, il n’y a pas de racisme. Il y a surtout l’absence de préjugés. Il a compris ce que les Italiens voulaient. Les Italiens en avaient marre de cette immigration excessive, de cette invasion par navires et des conditions économiques favorisant les immigrés, comme pour le logement. Une grande partie des Italiens en ont eu assez et Salvini a tout simplement repris cet élément avec un discours de bon sens, mais qui n’est pas du tout raciste. Évidemment, Salvini n’est absolument pas antisémite, il est très pro-israélien, par exemple. On ne peut pas le soupçonner d’antisémitisme.

Est-ce une sorte de Donald Trump italien ?

Non, Donald Trump est plus proche, dans son style de personnage, de Silvio Berlusconi. Trump est un homme d’affaires qui investit la politique, alors que Salvini est un politicien depuis toujours. En plus, Donald Trump a surpris tout le monde aux élections, alors que Salvini n’a pas surpris grand monde, puisqu’il est arrivé en tête dans la coalition de centre-droit, en étant dépassé par le mouvement 5 étoiles. C’est ensuite qu’il a gagné sa popularité, parce que c’est une vraie bête de scène, alors que Luigi Di Maio, dirigeant du mouvement 5 étoiles, garde cette mentalité consistant à voir les choses avec un prisme irréel, en prétendant avoir la solution à tout. Salvini est différent, parce qu’il fait preuve de bon sens. Tout ceci entre effectivement dans une vague que l’on qualifie de populiste et, dans cette vague, on retrouve Donald Trump, Salvini, Marine Le Pen ou Bolsonaro, mais ce sont des choses très différentes.

Est-ce parce que Salvini est populaire dans les sondages au détriment du mouvement 5 étoiles que, pour tenter de gagner en popularité, Luigi Di Maio est allé soutenir les Gilets jaunes en France ?

Absolument. Di Maio est entré dans le jeu de Macron sur cette idée de guerre entre la France démocratique et l’Italie souverainiste. Les deux ont besoin de cette comédie pour des questions électorales, mais ils sont complètement à côté de la plaque…

Donc, Salvini, malgré les divergences, est prêt à coopérer avec Emmanuel Macron, alors que Luigi Di Maio se situe davantage dans la provocation ?

Oui, mais il ne faudrait pas penser que Luigi Di Maio serait plus idéaliste pour certains, ou extrémiste pour d’autres. En réalité, il fait cela parce qu’il est en perte de vitesse. S’il avait le vent en poupe, il serait beaucoup plus raisonnable dans les relations internationales. Salvini a cette capacité assez unique, tout comme Silvio Berlusconi, qui est de tenir un discours avec le ton qu’il faut pour rassurer à la fois les extrémistes et les modérés.

Dans cette tradition néofasciste italienne que vous incarnez, on aurait parfois pu vous cataloguer à l’extrême gauche, alors que vous avez évolué vers plus de liberté économique et de compréhension du monde moderne…

Si l’on parle de la tradition que nous incarnons, vous pensez certainement à Che Guevara, mais ce n’est pas vraiment contradictoire. Le fascisme a été un courant nationaliste avec une logique spirituelle universelle qui consistait à faire progresser les différents peuples sur le plan social en s’opposant aux grands empires, comme l’Empire britannique. Après la guerre, il y a eu plusieurs éléments qui se sont détachés de la logique de Yalta, avec les soi-disant non-alignés, et il y avait les successeurs néofascistes, comme Juan Domingo Perón en Argentine, qui soutenait Che Guevara de son vivant. Che Guevara a fait escale en Espagne pour aller voir Franco avant d’aller en Afrique. Donc, il y avait une logique de rupture générale et il y avait des alliances stratégiques qui étaient significatives. Maintenant, les choses ont complètement évolué.

Vous vous exprimez souvent dans les médias italiens, alors qu’en France les médias sont plus fermés aux pensées alternatives. Comment expliquez-vous cela ?

En France, il y a une tradition jacobine du pouvoir, alors qu’en Italie il y a une tradition cléricale du pouvoir. Donc, la façon de s’y prendre est différente. Par exemple, Emmanuel Macron vient de prendre la décision de dissoudre des groupes comme Bastion social. En Italie, cela ne se fait pas comme ça mais, quand cela se fait, les gens vont en prison pour plusieurs années. Je veux dire qu’en Italie, la laisse est beaucoup plus large et plus longue mais si l’on dépasse trop le niveau, on risque de s’étrangler.

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