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« Les hommes font l’histoire mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. » Jamais la maxime de Raymond Aron ne se sera mieux appliquée qu’aux enragés de Mai 68. Croyant combattre l’ordre bourgeois, ils lui ont offert une seconde jeunesse en opérant la convergence entre une révolte individualiste et les besoins économiques et sociaux du néocapitalisme dont la stratégie de développement postulait une révolution culturelle, la liquidation du vieux monde et de cette France antiéconomique, dont le fond anthropologique fait d’entraide et de gratuité restait réfractaire à la modernité. Impulsivité et compulsivité, indifférenciation et illimitation : l’imaginaire libertaire de Mai 68 entra en résonance avec l’hybris du “capitalisme impatient”. Croyant ébranler les colonnes du temple consumériste, ils ont gravé sur les murs de Nanterre et de la Sorbonne les nouvelles tables de la loi de l’ordre marchand : “Prenez vos désirs pour des réalités”, “Jouir sans entraves”, “Tout tout de suite”, “Il est interdit d’interdire”, “Vivre sans temps mort”. Sous les pavés, on sait maintenant qu’il n’y avait pas la plage mais Paris Plages.
Il est vrai qu’avant de faire irruption sur la scène politico-sociale, la jeunesse avait été érigée en marché et le jeunisme en idéologie organique de la société de consommation naissante. Au début des années soixante, le transistor fut le médium d’un vaste processus d’unification des pratiques socioculturelles, en même temps que le vecteur d’une domestication du peuple adolescent. Saluons ce double coup de génie qui consista à convertir la rage improductive de l’adolescent œdipien en une attitude directement exploitable par le marché, tout en la retournant contre les figures d’autorité et les institutions qui faisaient obstacle à l’avènement du tout-marchandise.
Des millions de jeunes vécurent leur soumission au nouvel ordre marchand non comme une aliénation mais comme une modalité socialement valorisante d’une révolte sans concession. Ils s’étaient rêvés en James Dean, ils se retrouvèrent en idiots utiles de la révolution consumériste.
Longue est la liste des crimes commis par les adeptes de Dae’ch dans notre pays : deux gendarmettes abattues en 2012 dans le Var, un chef d’entreprise décapité, la tuerie de « Charlie Hebdo » et de l’hyper cacher de la Porte de Vincennes, deux policiers assassinés devant leur enfant, à leur domicile dans les Yvelines, deux jeunes filles égorgées à la Gare Saint-Charles de Marseille, un policier tué sur les Champs Elysées, sans oublier, bien sûr, les massacres du Bataclan et de Nice, les crimes de Mérah à Toulouse. Et dans l’Aude, la furie islamiste a encore frappé la semaine dernière. Et c’est dans ce contexte que Macron a supprimé l’état d’urgence qui permettait, un peu, de semer la crainte dans les milieux djihadistes en France et facilitait, surtout, la tâche des forces de l’ordre, pour perquisitionner les domiciles des suspects.
On nous dit, à la louche, qu’il y aurait une vingtaine de milliers de suspects fichés « S » qui se baladent dans la nature, plus ou moins surveillés par nos services de sécurité et de renseignement. Sachant qu’il faut, au minimum, une dizaine d’agents pour effectuer la surveillance d’un terroriste potentiel 24 h sur 24, on mesure là, l’impossibilité matérielle qu’il y a à assurer une totale sûreté à nos concitoyens.
Expulser les suspects étrangers, supprimer la double nationalité
D’efficaces mesures pourraient, pourtant, être prises rapidement. D’abord expulser tous les suspects étrangers dans leur pays d’origine, retirer la citoyenneté française à ceux qui ont une double nationalité, - on ne peut être à la fois de Sparte et d’Athènes, de Rome et de Florence !-, refuser le retour des familles de « repentis » des théâtres d’opération de l’Etat islamique, supprimer toutes les aides sociales à ces suspects. Et, bien sûr, n’accorder de visa aux ressortissants des pays touchés par l’islamisme militant, qu’au compte-goutte.
Roosevelt n’avait pas fait dans le détail !
Le 7 décembre 1941, une attaque aéronavale japonaise commandée par l’amiral Tojo, en deux vagues successives d’un total de 400 avions, avaient détruit 188 appareils US, tué 2043 Américains et blessé 1178 autres à Pearl Harbour, dans l’ile d’Oahu, archipel des îles Hawaï. La réaction ne se fit pas attendre. Le 19 février 1942, soit deux mois après, le Président des Etats-Unis Roosevelt, signait l’ordre d’incarcération des quelques 110 000 Japonais et Américano-japonais résidant aux USA. Dans le cadre du War relocation centers, ils étaient internés : hommes, femmes, vieillards et enfants, dans des baraquements dressés en toute hâte dans les Etats de Californie, de Washington et d’Oregon, sur la côte Ouest. Après expulsion des indésirables du territoire français, les autorités françaises devraient interner ou mettre en résidence forcée tous les autres « fichés S ». De Gaulle le fit à l’encontre des patriotes « Algérie française », hélas une référence ! Cela nécessiterait, certes, une logistique importante. Mais l’armée, la gendarmerie et leurs réservistes sont là : camps de toile et Algécos feraient l’affaire. Demandons la recette à l’ancien Shérif Arpaio du comté de Phoenix, en Arizona, où il est candidat républicain aux sénatoriales, il connait son affaire ! Et rien n’empêcherait ceux à qui le goût de la semoule viendrait à manquer d’aller demander l’asile dans un pays du Maghreb ou du golfe par exemple !
Un héros français
Le sacrifice suprême du colonel Arnaud Beltrane qui a offert sa vie pour sauver un otage, est la marque d’un homme d’honneur. Combien de ces étoilés et autres politiciens présents à la cérémonie des Invalides seraient capables d’un tel geste ? Qui d’entre nous ? Soyons honnêtes, fort peu. C’est d’autant plus écœurant que cet hommage rendu à l’héroïque officier, avait comme une odeur de récupération par un pouvoir qui, s’il ose, enfin, désigner l’ennemi, n’a pas, - pas encore ? -, choisi tous les moyens, TOUS les moyens mis à sa disposition pour éradiquer ce mal qu’est l’islamisation rampante de notre patrie avec, surtout, son volet fondamentaliste.
Islamophobie ?
Certains diront que l’on ne peut stigmatiser un segment de la population et, qu’en aucun cas, il ne faut pratiquer l’amalgame. C’est vrai que beaucoup de nos compatriotes musulmans vivent sous le règne de l’omerta, et qu’ils ne sont, ni de près, ni de loin, des adeptes du terrorisme islamiste. Mais force est de constater que les « territoires perdus de la République » et autres « zones de non droit », sont les taches noires de la triste peau de léopard qu’est devenu l’hexagone, et que ce ne sont ni des Lapons, ni des Esquimaux, encore moins des bushmen qui les peuplent. Et c’est là que se pratiquent de juteux trafics divers et variés. Les autorités militaires, en tout cas, en sont bien conscientes, puisqu’elles entrainent leur infanterie dans des « Cenzub », ou Centre de combat en zones urbaines. Et mon petit doigt me dit que des officiers israéliens nourris des expériences au Sud-Liban et dans la bande de Gaza, doivent inspirer nos penseurs militaires ! Car, un jour, à défaut d’un inacceptable consentement d’une partition du pays, il faudra bien reconquérir tous ces quartiers, toutes ces cités sans âme, où le terrorisme islamiste trouve un fertile terreau en dépit des milliards déversés depuis des années dans le cadre de l’inefficace « politique de la ville ». En un mot comme en cent, « il faudra prendre le taureau par les cornes », si je puis dire !
Le 28 juin 1973, suite à l'attaque par plusieurs milliers de gauchistes du meeting contre l'immigration sauvage qu'il avait organisé à la Mutualité (Paris) la semaine précédente, le Mouvement Ordre nouveau est interdit par le pouvoir gaulliste de l'époque.
Ordre nouveau éditait un mensuel de combat, Pour un Ordre nouveau, diffusé à plusieurs milliers d'exemplaires par ses militants. Après la dissolution, les stocks de journaux furent saisis. Quelques exemplaires cependant échapèrent aux rapaces de la police politique.
45 ans après, ces numéros sont ressortis du fond d'un grenier et remis en vente pour les collectionneurs et amateurs.
Nous vous proposons le n°15 (oct 1972) qui est en grande partie consacré à la création du Front national. Vous trouverez dedans un article de Jean-Marie Le Pen.
Le reflêt d'une époque, un document historique à ne pas manquer...
L'influence et l'action de groupes occultes dans la marche de l'Histoire est une question récurrente, qui surgit régulièrement depuis que l’État est l’État, c'est-à-dire susceptible d'être noyauté, ou « orienté ». Louis XIV avait eu fort à faire avec la Compagnie du Saint Sacrement, et avait réussi à se débarrasser aussi bien des quiétistes à la Fénelon, lesquels avaient tenté une intrusion en douceur dans son entourage immédiat, et des jansénistes, qui devaient remporter une victoire avec la révolution de 89. Nul n'ignore les débats polémiques relatifs au poids des société secrètes, franc-maçons, illuminés principalement, dans le déclenchement de ce bouleversement historique, qui ouvrit un fleuve de sang entre deux époques de notre nation. De son côté, Stendhal, à la suite des « philosophes » des Lumières, qui, eux-mêmes, reprenaient à leur compte la tradition gallicane, dénonçait le « parti » des jésuites, actif durant la Restauration. La virulence actuelle des imputations de cet ordre n'est donc pas une nouveauté, bien que l'emprise médiatique, donc propagandiste, sur la société soit infiniment plus complète que dans l'Europe de jadis, qui laissait le champ libre aux communautés de base, variées autant que la France d'Ancien Régime l'était, avec ses corporations, ses Ordres, ses villages, ses provinces, ses us et ses coutumes, société de jadis où les capacités de résistance à la main-mise de l’État était beaucoup plus vivace que dans notre siècle de diplômes abondants, passeports idoines pour le bourrage de crâne enthousiaste d'une classe moyenne indifférenciée, poreuse à l'endoctrinement et à la propagande.
Cette évocation d'un pouvoir supposé de groupes dans la direction politique de masse demanderait à être mesurée, c'est-à-dire ajustée à la réalité des faits. Il est évidemment très difficile de saisir la portée de l'action organisationnelle et du rayonnement d'un cercle, d'une secte, d'une obédience, pour une raison très simple : c'est que son existence, son succès, sont liés au moment historique qui est le soubassement sociétal et « culturel » des conditions de sa naissance et de son évolution. Il est vain alors de se demander qui est premier, de l’œuf ou de la poule. On ne saurait que constater leur lien nécessaire. Les jésuites, comme l'on sait, ont été créés en réaction à la Réforme, et ont eu pour tâche d'encadrer les classes dirigeantes des États catholiques, avec, du reste, bien des réticences, par l'éducation et la propagande, s'aidant des humanités et du culte des images. Cependant, ils n'auraient pu fleurir dans la bonne société des honnêtes gens si la société occidentale ne s'était « modernisée », c'est-à-dire, d'un côté, individualisée, et d'un autre rationalisée, jusqu'à la notion assumée de Raison d’État. Le « Siècle des moralistes » apprend l'utilitarisme aussi bien que les rudiments d'une méthode scientifique (Descartes était du collège de La Flèche) à laquelle une rhétorique séduisante apportait un ornement, une parure, une perruque. De même les Juifs ont-ils émergé de l'obscurité où la société organique chrétienne les tenait en prenant part, avec enthousiasme, à l'éclosion, puis au triomphe de la modernité. Rationalisme, droits de l'homme, humanitarisme, individualisme, scientisme, internationalisme, sous quelque boutique que ces étendards se déclinassent, libéralisme, socialisme, communisme...., étaient des armes de combat. C'est un fait que personne ne nie, car, au fond, il ne saurait être entaché de vilenie, puisqu'il n'existait que pour la bonne cause, le « Bien » n'ayant été, depuis plus de deux siècles, que dans le camp de ceux qui voulaient faire table rase du passé.
C'est pourquoi, en Européen issu des Hellènes, on se gardera bien de tomber dans des excès, qui sont toujours des erreurs intellectuelles, aussi honteuses que des fautes morales (la morale authentique, selon Pascal, consistant principalement à bien penser). Il est, en effet, aussi stupide de nier l'existence de groupes unis dans la défense d'intérêts idéologiques et matériels, cherchant à les défendre en orientant l’État dans leur sens, que de surévaluer leur action, dans une vision complotiste, qui transforme l'Histoire en roman policier.
Si la présence de groupes de pression, au sommet du pouvoir, et dans ses rouages matériels ou immatériels, dans les appareils régaliens ou dans les courroies de transmission idéologiques, ne saurait faire aucun doute, les membres de ces lobbies n'en faisant pas mystère, du reste, et même ne se cachant plus guère, il n'en demeure pas moins qu'il serait aventureux d'en faire les coupables d'une situation que les plus commentateurs de la chose publique les plus lucides et les plus honnêtes peuvent juger intolérable, à tous points de vues. Au fond, que ce qu'on a coutume d'appeler, sans trop bien regarder à la pertinence d'une telle désignation, « peuple », dont il faudrait circonscrire le concept à travers les âges et dans un monde contemporain qui se caractérise par une atomisation intégrale du corps social, accepte la « force des choses », c'est qu'il y donne son assentiment, plutôt d'ailleurs de gré que de force. L' « américanisation », sous toutes les formes qu'un tel processus civilisationnel s'effectue, y compris dans des pays hostiles à l'Amérique, est un fait d'Histoire irrépressible, auquel même les réfractaires à ses dégâts induits sont soumis, nolens volens, car elle constitue l'horizon conceptuel, au-delà duquel seuls certains visionnaires peuvent aller, et encore... Il n'est donc pas étonnant que des groupements machiavéliques, plus ou moins occultes, saisissent pour ainsi dire l'aubaine historiale qu'une telle réalité entraîne.
Si l'on désespère de ce que le monde est devenu, peut-être alors serait-il judicieux d'éviter de viser des boucs émissaires, dont l'éjection hors de la communauté ne changerait strictement rien à la nature de ce que nous sommes. C'est nous-mêmes qu'il faudrait transformer, nos sensations, nos imaginations, nos rêves, nos désirs, surtout s'ils sont médiocres et avilissants.
Et, au fond un tel programme ne jure pas avec ce que les Européens, héritiers de Socrate, de Platon, des stoïciens, des cyniques, de Jésus, des rationalistes, ont toujours été : des êtres sensibles au devoir de critique, et même d'auto-critique.
De retour d’une soirée, Coralie et Alice, les deux filles de l’ancien préfet Louis Moreau, se font agresser dans les rues de Paris par une bande de racailles menée par Maga. Elles sont secourues par Georges Serpent et son fils Lucas, accompagnés de l’intrépide Nathaniel. Des liens se tissent entre ce jeune homme aux idées bien trempées et la très belle Coralie. Mais cette agression était-elle fortuite ? Quel rôle y tient le père des deux victimes ? Pourquoi le commissaire Levebe regarde-t-il Coralie avec insistance au cours de son enquête ? Les deux jeunes filles sont-elles toujours en danger ? Quel secret inavouable se dissimule derrière toute cette affaire aux multiples rebondissements ? Courses-poursuites, combats de rue, enlèvements, coups de feu mais également histoires d’amour et nostalgie dans un Paris et une banlieue défigurés, rythment d’un bout à l’autre ce roman noir.
Le Dernier des occupants apparaît comme l’adaptation contemporaine, avec l’Est parisien comme décor et une intrigue policière en plus, de l’ouvrage de Fenimore Cooper, Le Dernier des Mohicans.
Thierry Bouclier est avocat à la Cour. Il est notamment l’auteur de Tixier-Vignancour, une biographie (Rémi Perrin), La République amnésique (Terra Mare) et Qui suis-je ? A.D.G. (Pardès). Ce titre est le quatrième de la collection policière Le Lys Noir.
Je viens de terminer le livre de Jean-Marie Le Pen. Je ne vais pas vous le « résumer » mais vous énoncer les raisons de l’acheter et, surtout, de le lire.
– En premier lieu il faut l’acheter pour faire un pied de nez aux pisse-vinaigre, c’est une très bonne raison !
– C’est une brique de 403 pages qui contient un index très fouillé et une chronologie qui permet de replacer beaucoup d’événements à leur place
– Le style est rapide, direct, concret aux antipodes de l’hexagonal ou de la novlangue politiquement correcte.
– Les raisonnements sont terre à terre, exemple : La torture ? « les ordres étaient de juguler le terrorisme par tous les moyens (…) il y a eu des interrogatoires musclés (…) l’armée française revenait d’Indochine, là-bas elle avait vu des violences horribles qui passent l’imagination (…) les moyens qu’elle employa furent les moins violents possibles. Y figurent les coups, la gégène et la baignoire, mais nulle mutilation, rien qui touche à l’intégrité physique » Lors d’une enquête, le préfet d’Oran répond à un pasteur suédois : « Monsieur le pasteur votre protégé, ses couilles il les a toujours ? » «Oui, répondit interloqué l’homme du nord. » – « Pas les militaires français qui se font prendre en opération, ni les musulmans que le FLN massacre : il les leur coupe et il les leur fourre dans la bouche. Je tiens les photos à votre disposition »…
– Jean-Marie Le Pen est un personnage, un gaillard en chair et en os, lourd comme un cheval de trait paysan, équilibré comme un marin qui tangue et qui roule, décidé comme un para de La Légion, solide comme un roc dans la tempête mais aussi frétillant quand il s’agit de femmes et émouvant quand il s’agit des animaux et de ses chiens. Il est issu d’une famille pauvre, marins du côté de son père, paysans du côté de sa mère, il fait l’école et un sévère collège des jésuites puis l’université en droit. Est refusé comme soldat car trop jeune pour faire la guerre en 40. En 1953, il organise des secours aux sinistrés des inondations hollandaises. Il s’engage dans la Légion, fait l’Indochine, Suez et l’Algérie. Sans doute dérange-t-il tant parce qu’il est l’antithèse des baudruches politiquement correctes qui actuellement tiennent le haut du Smartphone. Retourné au civil, il gère une maison de disques. Il suit un parcours politique qui va mener à la création du Front National mais ça ce sera pour le deuxième tome.
– Il nous raconte un temps que plus personne ne connaît : il naît dans le village la Trinité-sur-mer, son grand-père est pêcheur, son père devient cap-hornier puis pêcheur et sera tué quand son bateau sautera sur une mine. J.M devient donc pupille de la Nation, « un peu plus français que les autres ». Il nous raconte comment c’était « avant » : la vie dure, les « métiers d’enfer » quand il était marin-pêcheur lui-même ou mineur dans une mine de charbon belge. Le bonheur en chantant et puis les premières BD, la collection Nelson, la machine à coudre Singer, le rouge à lèvres rouge baiser, les manteaux d’Astrakhan. Ben oui, comme quand nous étions enfants. Le peuple a arrêté de chanter quand le transistor est arrivé ; la liturgie romaine et le chant grégorien ont été remplacés par des niaiseries ; la musique classique et la poésie par le rap barbare. Ben oui.
– Bref il nous raconte l’envers de l’Histoire depuis 1928 jusqu’à nos jours, avec ses mises au point concernant Vichy, De Gaulle, les guerres et l’Algérie, mai 68 et les catastrophes causées par les communistes, les socialistes et la gauche. Mais aussi les occasions manquées de ce qui allait devenir le Front National.
– Et, bien sûr Le Pen ne serait pas Le Pen s’il ne décochait pas quelques petites piques par exemple à l’encontre de ceux qui ont la mémoire courte…
Après avoir lu ce livre. Nous avons l’impression de vivre dans une époque terrible, mais en fait cette époque terrible dure depuis des décennies, si pas de siècles. Comme dans les familles, les clubs ou les entreprises, tout irait bien s’il n’y avait pas, toujours, un emmerdeur pour semer la zizanie, ainsi les allemands, les communistes et actuellement l’immigration, l’islamisme, le mondialisme, etc. A chaque fois les gens « normaux » qui ont du bon sens (paysan) doivent se battre contre l’absurde qui coûte cher et qui tue.
On peut aimer ou ne pas aimer cet homme, dans les deux cas cela vaut la peine de lire son livre car au-delà de sa biographie personnelle, qui n’est pas banale du tout, il nous décrit un temps qui n’existe plus et que j’ai eu du plaisir à retrouver, sans être d’accord avec lui sur tout. Il m’a rappelé mes grands-parents paysans, mais aussi ce jour où mon père, après avoir écouté le journal parlé à notre petite radio nous dit « Dien Bien Phu est tombé… la guerre est finie… » Enfin je comprends ce que signifiaient les « Poujade avait raison » peinturlurés sur les murs que nous voyions quand nous descendions vers le Sud pour aller camper. Et puis, pèle mêle, entre « Les âmes mortes » de Gogol et « Les silences du Colonel Bramble » de Maurois, les livres de Lartéguy que mon père me permettait de lire pendant que nous étions couchés à rôtir sur les rochers de La Ciotat.
J’ai eu un ami très cher, aujourd’hui décédé, colonel de l’armée suisse, né lui aussi dans les années 20, avec qui je n’étais pas d’accord sur tout, mais avec qui il était passionnant de bavarder entre personnes éduquées. Lui, ingénieur, chef de grosse entreprise, avait fait latin grec, moi, physiothérapeute, j’avais fait latin math ce qui me donnait quand même un peu de crédibilité, malgré la différence d’âge et d’expérience.
Quand je vois à la télé les hystériques écervelées qui s’esclaffent à gorge aussi déployée qu’une porte cochère, qui criaillent et coupent la parole comme si leur maman ne leur avait pas appris les bonnes manières, je me dis, en pensant à cet ami, que, ô combien aux antipodes de la télé, cela doit être des moments rares de pouvoir rencontrer le Vieux Menhir et passer avec lui une soirée à parler entre gens qui ont reçu « une éducation », avec un bon p’tit calva et les chiens couchés devant le feu ouvert… et, pendant que les défenses arrogantes du Vieux se fondent, partager des confidences qui n’auront vécu qu’un seul soir…
Il y a dans ces Vieux (= encore plus vieux que moi) une consistance indépendante de l’air du temps, un fond solide comme celui qui se dépose au fond des pots de confitures. Quand j’étais petite c’était encore « comme ça ». Aujourd’hui, tout est différent. Les jeunes découvriront dans ce livre l’ambiance de leurs grands-parents et surtout des opinions pas politiquement correctes. Pour les vieux… ben oui… c’était mieux, plus vrai, avant… C’était mieux quand c’était pire… Et puis la question amère : et maintenant, qu’est ce que nous allons pouvoir faire pour nous sortir de ce merdier désespérant ?
Soyez les bienvenus au 2e dîner annuel cliquez ici des Amis franciliens de Synthèse nationale.
Après la réussite du premier dîner que nous avions organisé l’an passé, ici même, à l’occasion du 70e anniversaire du Mouvement social italien, dîner au cours duquel notre camarade Massimo Magliaro, ancien responsable national du MSI, nous avait éclairé sur l’histoire de son mouvement, nous avons décidé d’institutionnaliser ce nouveau rendez-vous annuel entre nos lecteurs et amis et notre revue.
Nous pensons en effet que, dans la situation actuelle, il faut que les nationaux, les nationalistes et les identitaires multiplient les occasions de se retrouver pour créer une véritable communauté combattante face à l’oligarchie mondialiste qui veut détruire notre nation et notre civilisation. Il y a les meetings et les manifs, il y a les actions militantes et il y a aussi les réunions amicales comme celle de ce soir.
Nous avons l’honneur et le plaisir de recevoir ce soir Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur du Front national, qui nous parlera de ses Mémoirescliquez là dont le premier tome vient de sortir en librairie. Ce livre rencontre un énorme succès et il est d’ores et déjà classé parmi les meilleures ventes, ce qui ne nous surprend pas vraiment.
Pendant des décennies, Jean-Marie Le Pen a incarné, en particulier lors des différentes élections présidentielles, la Droite nationale, sociale et populaire. Il avait prévu dès le début les dangers qui menacent de plus en plus la France et l’Europe. Il a été calomnié, insulté, condamné… Mais aujourd’hui un nombre croissant de nos compatriotes reconnaît la véracité de ses dires et a envie, finalement, de mieux le connaître. C’est sans doute ce qui explique l’engouement pour son livre qui sera suivi, dans quelques mois, par un second tome. Mais je laisserai le soin au Président Le Pen de nous en parler lui-même.
Quelques mots maintenant pour vous donner des nouvelles de Synthèse nationale. Notre prochain grand rendez-vous est fixé au dimanche 14 octobre à Rungis. Ce sera notre douzième Journée nationale et identitaire à laquelle vous êtes tous conviés. Une fois de plus cette journée devra être une réussite car elle sera l’aboutissement d’une année d’efforts militants pour faire avancer nos idées et un tremplin vers 2019.
Sur le plan éditorial, notre petite maison a publié cette année plusieurs livres dont celui de Carl Lang, Président du Parti de la France, Un chemin de résistance, et celui d’Hubert de Mesmay, Autopsie d’un crash annoncé. De plus la campagne que nous avons amorcée au printemps dernier autour du livre d’Alban d’Arguin, Eoliennes un scandale d’Etat, ne cesse de s’amplifier. Ce thème original nous permet, à chacune des conférences de l’auteur, de nous faire connaître encore plus dans la France profonde.
Quant au site d’information quotidien Synthèse nationale, lien permanent entre notre organisation et nos sympathisants, il est regardé chaque jour par plus de 5 000 personnes.
Félicitons-nous aussi du partenariat que nous avons établi avec le groupe Libertés. Le jeudi à 18 h, vous pouvez ainsi retrouver l’émission « Synthèse » que j’anime avec Philippe Randa sur Radio Libertés.
Mais tout cela à un prix. Tout ce que nous faisons, c’est grâce à votre générosité à tous. Nous ne sommes financés ni par les subventions grassement attribuées à nos ennemis, ni par aucune hypothétique puissance étrangère. Il manque toujours quelques milliers d’€ pour boucler notre budget. Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et c’est grâce aux sacrifices de quelques-uns que Synthèse nationale réalise ses projets. Si nous avions un peu plus, nous pourrions faire beaucoup plus.
Des projets nous en avons beaucoup et le premier d’entre eux, c’est le renouveau d’une véritable Droite nationale digne de ce nom en France.
Lors de la dernière présidentielle, en mai 2017, le Système a utilisé son ultime rustine : Emmanuel Macron. Et contre toute attente, ça a marché. Au moment où l’on assiste à une « droitisation », voire à un « sursaut identitaire » de nos compatriotes, l’hyper classe apatride continue à nous imposer sa volonté mortifère. Cela, nous ne pouvons pas le tolérer.
Chers Amis, nous profiterons bien sûr de cette soirée patriotique pour vous demander de nous aider une fois de plus. Des enveloppes sont disponibles à cet effet sur votre table. Vous pourrez, si vous le souhaitez, mettre votre contribution à l’intérieur et les déposer dans la corbeille prévue à cet effet au « stand librairie » à la sortie de la salle.
Vous pouvez aussi nous aider en :
- vous abonnant à nos revues, Synthèse nationale bien sûr, et aux Cahiers d’Histoire du nationalisme.
- achetant les livres que nous proposons (les auteurs présents vous les dédicaceront).
- adhérant aux Amis de Synthèse nationale présidés par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta et animés en Ile-de-France par Hugues Bouchu.
Par avance nous vous remercions.
N’oubliez jamais la devise que nous avons fait nôtre à Synthèse nationale : « Tant que les patriotes se battront, la France existera… »
Le 13 Mai prochain, la Dissidence Française organise son grand rassemblement en hommage à Sainte Jeanne d’Arc, Martyre et Patronne France.
Nous invitons tous les patriotes à se joindre à ce rassemblement traditionnel autour de la figure de celle qui, envers et contre tout, leva haut le drapeau national pour libérer la France de l’occupant.
Nous rendrons hommage à cette figure centrale de l’Histoire de notre pays, en qui l’on trouve encore aujourd’hui une source de foi et d’inspiration inépuisable.
Plusieurs organisations et personnalités seront présentes à cette occasion, et nous comptons sur chacun d'entre vous pour prendre part à ce grand rassemblement !
RDV LE DIMANCHE 13 MAI 2018, À 10 HEURES DEVANT LA STATUE EQUESTRE DE JEANNE D’ARC, PLACE DES PYRAMIDES, 75001 PARIS.
Il n’y a pas de petites économies, tout est bon à prendre – ou plutôt à ne pas débourser –, surtout lorsqu’il s’agit de l’État (le nôtre en l’occurrence) dont la dette publique s’élève tout de même à « 2 226,1 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre 2017, soit 98,1 % du PIB contre 55,8 % à la fin de 1995 et 66,8 % à la veille de la crise de 2008 » (chiffres sur Wikipédia). À 3 ou 4 000 milliards près, ne chipotons pas.
Ainsi, les nouvelles règles d’allocation pour frais funéraires allouée aux députés de l’Assemblée nationale, aux anciens élus et… à leur famille (sic !) sont entrées en vigueur le 15 mars, sans recours, possible : ce sera 382 000 euros de dépenses funéraires en moins car celles-ci passeront de 18 255 euros maximum à un forfait 2 350 euros, soit (presque) le coût moyen d’une prestation d’obsèques.
C’est toujours ça, même si certains soupireront que c’est une goutte d’eau dans le tsunami de la dette française, tandis que d’autres s’étonneront, en lisant ces lignes, de découvrir qu’un tel privilège existait… Que des frais de déplacement ou de nourriture puissent être remboursés à nos élus dans le cadre de leurs fonctions, on le conçoit, mais lorsque la Camarde siffle leur fin de vie, comme c’est le lot de tout à chacun, c’est tout de même plus difficile à admettre…
Les cheminots ne sont donc pas les seuls à voir leurs privilèges d’antan bousculés par l’actuel gouvernement, même si les leurs avaient peut-être davantage de raisons à avoir été institués à une époque que les moins d’un demi-siècle n’ont pas connu…
Notons que le gouvernement français ne fait que s’aligner sur ce qui se pratique au Parlement européen… et que le Sénat n’est pas concerné pour le moment : vu la moyenne d’âge de ses membres, l’économie réalisée serait à l’évidence plus substantielle !
Alain Escada, Président de Civitas, lors de son discours de clôture de la fête
Pour sa deuxième édition, la Fête du Pays Réel a plus que relevé le défi de la confirmation. Cette année ce sont plus de 130 exposants qui étaient présents, pour nous faire découvrir leurs ouvrages, leurs créations, leurs métiers, leurs passions, leurs combats, autour d’un même idéal véritablement catholique et patriote, dont ont profité les 1.400 visiteurs qui se sont déplacés.
Carl Lang visite les stands sur lesquels on pouvait trouver des pièces de collections
et aussi des amis comme ici sur le stand de Synthèse nationale
De droite à gauche : Hubert de Mesmay, Roland Hélie, Aristide Leucate et Philippe Randa
Bruno Ligonie était un cadre actif et apprécié du FN dans les Alpes-Maritimes. Dans son livre Autopsie d'un crash annoncé, notre ami Hubert de Mesmay souligne sa fidélité aux principes fondamentaux du Front national. Il se consacrait sans compter pour la cause qui nous est si chère. Hélas, une courte et douloureuse maladie l'a emporté dimanche matin. Nous saluons ici ce combattant valeureux.
Voici la réaction de Jean-Marie Le Pen :J’apprends avec tristesse le décès de notre camarade Bruno Ligonie, ancien responsable FN en PACA et élu de La Colle-sur-Loup. Je rends hommage au militant fidèle et à l’ami.
Samedi soir à Paris, dans le cadre d'une prestigieuse brasserie, s'est tenu le banquet annuel des Amis franciliens de Synthèse nationale en présence de près de 200 convives (nous dûmes refuser près d'une cinquantaine de personnes compte tenu de la capacité de réception de la salle). Nous reviendrons très prochainement sur le déroulement de cette belle soirée au cours de laquelle Jean-Marie Le Pen, qui vient de publier la première partie de ses mémoires, fit un discours politique qui enthousiasma l'assistance.
Quelques images de la soirée :
Jean-Marie Le Pen et Carl Lang
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
Carl Lang, Président du Parti de la France
Hugues Bouchu, Président des Amis franciliens de Synthèse nationale
La salle affichait "complet"
Jean-Marie Le Pen et Carl Lang, un même combat, une continuité qui s'impose...
Lundi 26 mars, à 11 h, une messe sera dite en l'église St Nicolas du Chardonnet à Paris en mémoire des Français massacrés par la police française à Alger le 26 mars 1962. N'oublions jamais.
La stupeur a arrêté le temps, le matin s'est ouvert sur un grand vide, et l'on a peine à mettre des mots sur ce qui dépasse la médiocrité de notre imagination. C'est ce que l'on appelle le sublime.
Arnaud Beltrame est mort en martyr. Non comme ces assassins qui égorgent, massacrent, achèvent les blessés, et considèrent la vie humaine comme un résidu dont il faut se débarrasser. Non comme un fanatique qui jauge le sacrifice selon l'explosion qui anéantit des existences innocentes. Mais en homme brave, responsable, qui a jugé qu'il n'était pas vain de sauver la vie d'une femme sans défense contre la sienne, parce que, pour un soldat, donner sa vie est un honneur et un service, un contrat avec la patrie, avec soi-même, et peut-être avec ce qui est encore plus élevé.
Tout à coup, notre pauvre France, si rabaissée, si meurtrie, si humiliée, et, il faut bien le dire, si petite, si vile, parfois, a renoué avec son âme, avec l'esprit qui est son origine. Il est grand de s'immoler, sans porter tort à autrui, comme Dominique Venner, qui a renouvelé, en plein XXIe siècle, le geste antique des stoïciens ou des samouraïs. Mais Venner protestait, criait contre la mort de notre civilisation. Il y avait quelque chose de déclamatoire, de stylé, dans son acte. Un peu comme le témoignage des martyrs chrétiens jetés aux lions.
Avec le lieutenant colonel Arnaud Beltrame, on est dans une autre dimension. Peut-être pourrait-on évoquer, non le geste, mais la geste, celle des chevaliers de nos vieilles chansons médiévales, dont les exploits se voient sur les vitraux ou les chapiteaux de nos églises romanes ou de nos monastères. Mais nos guerriers francs étaient encore trop orgueilleux. Car ce n'est certes pas une prouesse belliqueuse, qui a été accomplie pour notre mémoire, mais un service, mais un office, une offrande humble, sans haine, sans ostentation vaine, sans ornement : un sacrifice chrétien, comme celui que fit Celui qui subit la croix pour l'humanité, et d'une telle simplicité que l'on ne peut que la figurer que comme une prière pure, claire et traversée de lumière.
Que nos gouvernants, de droite et de gauche, qui ont plongé notre nation dans l'une des pires décadences de notre histoire, ne s'y trompent pas. Leurs discours ronflants ne réussiront pas à récupérer un sacrifice aussi grand. Ils sont trop nains, pour cela ! Le lieutenant colonel Beltrame n'appartient qu'à son pays, par-delà les siècles. Il demeure, pour nous, un exemple.
La bonne, c'est que le banquet que nous organisons samedi 24 mars à Paris au cours duquel Jean-Marie Le Pen prendra la parole affiche d'ores et déjà "complet". Les 200 places du restaurant sont toutes retenues et nous sommes dans l'impossibilité d'enregistrer de nouvelles réservations à partir d'aujourd'hui. Ce succès prouve combien le message du Président Le Pen est toujours attendu par de nombreux patriotes ainsi que la vitalité de l'Association des Amis franciliens de Synthèse nationale.
La mauvaise, c'est que nous savons que beaucoup de nos amis qui ont tardé à réserver leurs places vont être déçus en lisant ce communiqué. Nous le regrettons franchement mais, hélas, la superficie de la salle n'est pas extensible. Nous avons peut être été trop prudents et sous-estimés la capacité croissante de mobilisation de notre organisation. Nous espérons que vous ne nous en tiendrez pas rigueur.
Il y aura sans doute dans les mois qui viennent d'autres occasions de venir écouter Jean-Marie le Pen et nous ne manquerons pas de vous tenir informés.
Quel est le point commun entre les viols massifs de jeunes Anglaises par des immigrés à Telford en Grande-Bretagne, le 19 mars 1962, la profanation de la basilique de Saint-Denis par des clandestins appuyés par la France insoumise et l'expropriation sans indemnisation des fermiers blancs en Afrique du Sud, la lancinante, permanente et même de plus en plus affirmée haine du blanc.
Haine du blanc qui va désormais chasser les Européens de leur propre continent, qui va jusqu'à effacer leurs cultures, leurs œuvres, leurs découvertes. Cette accusation permanente d'avoir commis les pires crimes tout en demandant de payer y compris le téléphone indispensable au clandestin « fuyant la misère ».
De nombreuses vierges effarouchés ne cessent de nous faire pleurer sur le sort des migrants, des clandestins et autres extra-Européens victimes tant du racisme des Européens présentés comme riches et surtout pillant les richesses de ces migrants, les exploitant pour des revenus de misère. Sans oublier un passé colonial honteux fait de pillage et de mort culturelle. Et ne parlons pas de l'appropriation culturelle, ce crime que des Blancs commettraient en se grimant en Noirs ou en Asiatiques...
C'est avec ce genre de mythes, de fantasmes que ces mêmes vierges effarouchés justifient les agressions commis par des immigrés sur des Européens en niant le caractère raciste anti-Blancs, justifient les massacres commis au nom des luttes anti-coloniales, et pire participe à des actions de profanation de noter culture, de notre histoire et de notre foi ou du moins celle de nos aïeux... Ainsi les élus de La France insoumise, ceux avec qui on pourrait prendre un café, ont aidé des clandestins – donc des gens présent chez nous illégalement – à violé la basilique de Saint-Denis en hurlant « On est chez nous ! » (sic). Et ne revenons pas sur les propos abjects de Clémentine Autain quant à la sépulture des rois de France... Les mêmes aussi qui justifient les camps d'été décoloniaux interdits aux Blancs...
On voit donc que cette gauche, que ces humanistes font la politique du PIR, ce Parti des Indigènes qui proclame sa haine des Blancs sans qu'il ne soit interdit en France, ce parti qui trouve des alliés de fait et de cœur chez les partisans de Mélenchon, ce parti qui trouve des relais médiatiques, ce parti qui montre bien que pour ces gens le moteur de l'histoire ce n'est pas la lute des classes, ni la lutte des opprimés contre les oppresseurs, mais bien la haine des Blancs. Blancs qui pour ces gens doivent disparaître, à commencer des pays et du continent dont ils sont originaires et créateurs.
C'est pourquoi la lutte contre l'immigration et m^me pour la remigration est une lutte primordiale pour la survie des peuples européens.
Vincent Lapierre est un journaliste indépendant proche d’Egalité et Réconciliation. Alors qu’il réalisait ce matin un reportage sur la grève des cheminots il a été pris pour cible par des personnes qu’il identifie comme membre de la mouvance d’extrême gauche. Si les policiers ont réussi à l’exfiltrer, le jeune homme a pris plusieurs coups. Il s’est fait dérober son téléphone personnel et une partie de son matériel a été cassé.
Célébrer Salazar en France ? Projet original et des plus hétérodoxes auquel se sont attelés Olivier Dard et sa consœur Ana Isabel Sardinha-Desvignes, tous deux historiens et, respectivement, enseignants à Paris-Sorbonne et à la Sorbonne Nouvelle, à travers un ouvrage consacré au salazarisme français de 1930 à 1974, qui fera date dans une historiographie aussi indigente que méconnue.
Olivier Dard et Ana Isabel Sardinha-Desvignes, Célébrer Salazar en France (1930 – 1974). Du philosalazarisme au salazarisme français, Bruxelles, Peter Lang, collection « Convergences ».
Car, en effet, au-delà d’un cercle réduit d’initiés et d’érudits, en France, qui connaît encore António de Oliveira Salazar (1889-1970), chef de l’État portugais de 1932 à 1968, fondateur de l’Estado Novo ?
Professeur d’économie de la prestigieuse et ancienne université de Coimbra, Salazar arrivera au pouvoir en 1928 en tant que ministre des finances. Il redressera l’économie portugaise, alors exsangue, en un temps record.
Le 25 juin 1932, il est nommé chef du gouvernement par le président de la République, le général Óscar Carmona. La nouvelle Constitution du 19 mars 1933 lui confère les pleins pouvoirs et le contrôle total de l’État en qualité de président du Conseil. Durant son long règne de trente-six ans, « la grande tâche qui s’est imposée à Oliveira Salazar a été la mise en valeur d’un pays qu’on pourrait rétrospectivement qualifier, en employant une expression devenue courante, de pays sous-développé », souligne Paul Sérant, auteur en 1961, d’une honnête enquête intitulée Salazar et son temps (Les Sept Couleurs, Paris, p.88).
Expérience originale parmi les révolutions nationales du XXe siècle, le salazarisme, loin d’être une doctrine uniforme a surtout été l’illustration, in situ, de la célèbre formule attribuée à Richelieu, selon laquelle la politique est l’art de rendre possible ce qui est nécessaire.
Régime autoritaire, sans pouvoir être catégoriquement qualifié de dictature à proprement parler, l’État salazariste faisait également figure de notable exception – avec les régimes de Franco et de Pétain – en face des expériences hitlériennes et mussoliniennes. Le salazarisme n’a nullement été un fascisme stricto sensu et l’on pourrait même soutenir qu’il fut un tenant de cet antifascisme réactionnaire que l’on trouvait classiquement parmi les opposants conservateurs ou monarchistes du IIIe Reich ou de l’Italie fasciste. Jacques Bainville, après avoir relevé l’influence maurrassienne du Doutor notait que « Salazar, à la différence des autres, avait une doctrine » (Les Dictateurs, Denoël et Steele, 1935, p. 168).
Salazar se tenait, lui-même soigneusement à l’écart de toute hybris de caractère fasciste, considérant que si « la dictature fasciste tend vers un régime païen, vers un État nouveau qui ne connaît pas de limites d’ordre juridique ou moral, qui marche à son but, sans rencontrer ni embarras, ni obstacle, […] l’État nouveau portugais, au contraire, ne peut fuir, et n’y pense pas, certaines limites d’ordre moral qu’il juge indispensable de maintenir, comme balises, à son action réformatrice » (in António Ferro, Salazar. Le Portugal et son chef, Grasset, 1984, pp.147-150).
Il n’est guère étonnant que l’homme, plutôt discret et mutique, comme son action politique – dont l’efficacité était indexée sur la longue durée – ait eu ses thuriféraires et ses admirateurs, notamment en France. Maurice Martin du Gard, Maurice Maeterlinck, François Mauriac, Jacques Maritain, et d’autres encore, se rendirent au Portugal de Salazar, qui plus est sur invitation du régime. « Tous éprouvent le même type d’émerveillement qui semble s’emparer de tous ceux qui, depuis 1934, rendent visite au ‘‘grand homme’’ » (Dard, et alii, p. 133).
Nullement élégiaque, comme son titre pourrait le laisser trompeusement entendre, l’opus de Dard et Sardinha-Desvignes se borne précisément à cerner les contours d’un « philosalazarisme » susceptible de déboucher, le cas échéant, sur un véritable salazarisme français, soit, la mise en évidence d’un transfert politique et culturel par acclimatation, sur les bords de Seine, d’une praxis politique née sur les rives du Tage.
En ce temps-là, l’enjeu n’était pas mince, car les échanges intellectuels et politiques, d’un côté ou de l’autre de la péninsule, servaient alors autant les intérêts du régime à l’étranger que l’engagement militant de sectateurs soucieux, notamment après la IIe Guerre mondiale, d’ériger l’Occident comme dernier rempart contre la décadence que symbolisait le communisme matérialiste et athée.
À l’aune de la situation politique française des années trente, la figure de Salazar pouvait d’autant plus être plébiscitée dans les milieux non-conformistes ou conservateurs, qu’elle portait en elle toutes les impératives promesses d’une réforme intellectuelle et morale préalable à toute réforme politique structurelle.
Sans doute parce que le salazarisme fut bien moins qu’une simple dictature et tout autre chose qu’un fascisme de plate importation, est-il frappant de constater que du Colonel Rémy à Jacques Ploncard d’Assac, en passant par Jacques Maritain et Henri Massis (« l’une des incarnations les plus emblématiques du salazarisme français »), épistoliers célèbres et réguliers du Doutor, la pensée de ce dernier s’accommodait habilement de celle des trois France (représentée par Pétain, Giraud et De Gaulle), selon l’heureuse formule d’Helena Pinto Janeiro, preuve, en effet, de son nationalisme pragmatique et non-idéologique.
Les autres principes essentiels de Salazar tendent à la restauration dans l’État d’une justice et d’une morale de base chrétienne, supérieures aux droits de l’État. Enfin la subordination constante des intérêts particuliers aux intérêts généraux de la nation est pour lui non pas un lieu commun mais une maxime vivante.
Olivier Dard et Ana Isabel Sardinha-Desvignes, Célébrer Salazar en France (1930 – 1974). Du philosalazarisme au salazarisme français, Bruxelles, Peter Lang, collection « Convergences ».
Autre livre conseillé : Salazar, le regretté… Jean-Claude Rolinat, Les Bouquins de Synthèse nationale, 164 pages, 18,00 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.
"La seule condition au triomphe du mal, c'est l'inaction des gens de biens"
C’est en 1998, que des chefs scouts, réservistes actifs, militants, ont décidé de former un clan sur Saint-Etienne et Lyon pour continuer de servir par le chant. Il s’agit de transmettre le patrimoine de chants populaires dont nous avons hérité dans les armées et les mouvements de jeunesse. Ces chants sont l’expression de l’âme de la France et de l’Europe. Ils participent à notre mémoire la plus profonde et à une éducation nationale authentique. Nous sommes parrainés depuis les débuts par le Choeur Montjoie Saint-Denis. Chantez, chantez beaucoup, même au point d’y perdre votre souffle. Hauts les chœurs !