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lundi, 05 mars 2018

En Thiérache, contre les éoliennes, les "ploucs" se réveillent

Exprimez-vous sur les éoliennes cliquez là

La réunion d'Alban d'Arguin

du 9 février à Vervins cliquez ici

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dimanche, 04 mars 2018

Candide ministre

Varoufakis.jpgGeorges Feltin-Tracol

Pendant cinq mois et neuf jours, Yanis Varoufakis fut ministre des Finances du gouvernement grec de gauche radicale Syriza alliée aux souverainistes du parti des Grecs indépendants. Cet universitaire en économie à la double nationalité gréco-australienne accepte la demande d’Alexis Tsipras et veut renégocier la dette hellène auprès de l’Eurogroupe, du FMI, de la Banque centrale européenne et de la Commission européenne. Conversations entre adultes (Éditions Les liens qui libèrent, 2017, 526 p., 26 €) relate dans le détail ses nombreuses discussions.

Cet ouvrage au sous-titre explicite, « Dans les coulisses secrètes de l’Europe », est passionnant. Il se lit comme un polar à la différence que les victimes sont bien réelles. Le peuple grec subit à la foisd’incessantes trahisons de la part de ses politiciens, et un véritable martyre. En homme de gauche humaniste, démocrate et progressiste, l’auteur découvre peu à peu que les dirigeants de Syriza sont bien avant leur accession au pouvoir en collusion étroite avec les banquiers cosmopolites et les oligarques hellènes.

Certes, ce livre plaide en faveur de son auteur. Si les sociaux-démocrates allemands et les socialistes français en prennent pour leur grade, l’auteur refusant leur double langage : conciliant en privé et cassant en public, Varoufakis ose révéler l’inimaginable à propos du fonctionnement de l’Organisation de Bruxelles. Il ne s’explique pas en revanche quand et comment Tsipras a capitulé. Il découvre que le fameux Eurogroupe n’a aucune existence légale, ce qui ne l’empêche pas d’exercer un poidsdéterminant au point que son président d’alors, le ministre néerlandais Jeroen Dijsselbloem, fait taire le Commissaire aux Affaires économiques et financières, le Français Pierre Moscovici…

Tout au long de ses semaines ministérielles, Yanis Varoufakis qui n’est pas partisan du Grexit, soumet aux créanciers d’Athènes plusieurs plans qui conviennent bientôt au FMI et à Washington. Or les usuriers de la Grèce agissent comme une véritable mafia et rejettent toute proposition acceptable afin de faire de la nation d’Homère un exemple punitif pour les autres Européens. Candide chez les hyènes, l’économiste-ministre découvre, stupéfait, les méandres absurdes des institutions européennes et les atermoiments des gouvernements des États-membres qui cherchent avant tout à cacher à leurs opinions publiques respectives qu’ils ont ont été dupés par les technocrates et autres bureaucrates attachés aux banksters internationaux.

Les oligarchies politiques, financières et médiatiques appartiennent comme l’indique le titre original en anglais à l’« Établissement profond » européen. Celui-ci fomente contre ce ministre grec si atypique de violentes campagnes de presse diffamatoires. Yanis Varoufakis ne se bat pourtant pas seul. Il parvient à recruter des alliés parmi les anciens membres du FMI et chez des Anglo-Saxons (des conservateurs britanniques ainsi que des démocrates étatsuniens souvent proches du sénateur Bernie Sanders). Il ne dispose toutefois pas des pleins pouvoirs et voit son action superviser, puis saper par des ministres issus, eux, de Syriza. N’est pas Antonio Salazar qui veut !

Conversations entre adultes prouve enfin que la crise de l’euro résulte principalement de l’absence initiale de tout contrôle politique effectif, car cela aurait supposé au préalable l’avènement d’une autorité fédérale réelle. Son récit confirme enfin qu’il sera très difficile à un mouvement politique non conforme de s’imposer face aux mailles serrées du Système. On le remarque déjà avec la Pologne en dépit de nombreuses relations nouées avec les milieux atlantistes.

Il importe de lire Conversations entre adultes, surtout si l’on aspire à de hautes fonctions ou qu’on recherche une rupture fracassante avec le Système dominant. C’est un formidable avertissement.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°68, diffusée sur Radio-Libertés, le 2 mars 2018.

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

 

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LES AVEUX DE MARINE LE PEN

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Pierre Vial

Marine Le Pen est prête à tout pour montrer qu’elle fait partie des adeptes du politiquement correct et qu’elle doit donc être admise parmi eux. Les naïfs qui en douteraient encore peuvent le vérifier grâce à ses déclarations sur BFM, reprises par toute la presse, où elle a déclaré qu’il était normal qu’une métisse, fille d’un Béninois, ait été choisie pour incarner Jeanne d’Arc lors des festivités d’Orléans.

Evénement anecdotique ? Que non pas. Ceux qui ont fait un tel choix veulent envoyer un message très clair : la France doit être désormais un territoire peuplé d’un ensemble bigarré de populations venues de partout, où les Blancs seront encore tolérés… mais pour combien de temps ? L’ethnomasochisme faisant son œuvre, certains Blancs se soumettent, par lâcheté, à cette situation. D’autres, même, s’en réjouissent car c’est l’accomplissement de leur idéologie. On va voir, désormais, quels sont ceux qui vont oser résister.

Source Terre et peuple cliquez ici

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Parution du nouveau numéro de "Réfléchir & Agir"

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En vente chez les marchands de journaux

 

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samedi, 03 mars 2018

Poitiers, jeudi dernier : la réinformation contre la désinformation

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Philippe Randa, Jacques Soulis, Roland Hélie et François-Xavier d'Hautefeuille

Jeudi 1er mars en début de soirée les patriotes poitevins se sont retrouvés nombreux à la conférence sur la réinformation organisée par notre ami Jacques Soulis, président de l'association locale "le Cercle des Chats bottés" cliquez là

Cette réunion fut l'occasion de dénoncer les méthodes sournoises employées par le Système pour manipuler notre peuple et surtout pour le culpabiliser en permanence. Il est temps de mettre fin au monopole du prêt à penser et, pour cela, l'émergence de nouveaux médias (sites, revues, radios et télés) peut être considérée comme une bonne chose. Néanmoins, pour que les médias non conformistes puissent se développer, il faut que les éditeurs puissent éditer. Les intervenant insistèrent donc sur la nécessité de soutenir ces véritables pôles de résistances que sont les maisons d'éditions de notre mouvance.

Prirent successivement la parole : François-Xavier d'Hautefeuille, directeur des Editions de Chiré cliquez ici et de la revue Lectures françaises cliquez là, fondée il y a 70 ans par Henri Coston, Philippe Randa, animateur du site EuroLibertés cliquez ici, éditeur et écrivain cliquez là, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.

Il fut aussi beaucoup question de la situation politique en générale et les raisons de croire en l'avenir de la Droite nationale furent bien sûr avancées.

Comme c'est toujours le cas, ces réunions sont l'occasion de retrouver de nombreux amis et pour beaucoup d'entre eux de s'abonner à nos revues.

18:03 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marine Le Pen au Salon de l'Agriculture...

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15:52 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 02 mars 2018

Jean-Marie Le Pen sur TV Libertés

17:30 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Jacobinisme et la puissance de l’État

lll.jpgBernard Plouvier

C’est devenu une scie depuis la période soixante-huitarde et sa contestation tous azimuts que de dénoncer le «Jacobinisme»... et généralement, les polémistes semblent ignorer ce que fut réellement la lubie des Jacobins d’octobre 1789, lors des premiers débats d’idées au sein du Club, jusqu’à sa fermeture en novembre 1794.

L’unique doctrine constante des Jacobins – car il y eut foule d’avis contradictoires entre Divas – fut la soumission de l’Exécutif au Législatif, si l’on préfère : placer les ministres (et, de 1790 à 1792, le roi) sous la tutelle de l’Assemblée Nationale.

Les institutions de la Ve République ont tranché sur les éditions précédentes qui étaient effectivement ce que les savants nomment une Ochlocratie : un Pouvoir partagé par une foule, en l’occurrence celle des parlementaires, soumis en principe à la foule des électeurs. En réalité, les électeurs ont systématiquement été dupés par leurs élus.

Notre République actuelle, qui n’est plus du tout « jacobine », est comme les précédentes soumise aux décisions des maîtres de l’économie et de la finance. Et cela dure depuis la Monarchie de Juillet, qui n’était nullement « jacobine », le Roi-Bourgeois ne tenant que rarement compte des avis, d’ailleurs très divergents, des ténors des assemblées.

Démocratie, depuis les années 1830, est devenue un synonyme de capitalisme, à l’exception de l’État français, tant vilipendé.

La mauvaise acception du terme « Jacobinisme » est : centralisation. C’est ce que presque tout le monde croit comprendre, quand on ressort le terme pour impressionner l’auditoire, puisqu’après avoir été glorifié (jusqu’en 1958), il est devenu une appellation « maudite ».

Encore faut-il comprendre pourquoi cette centralisation administrative, politique, économique et financière est devenue « mauvaise », poussant les orateurs et les manifestants à la grogne.

D’abord, les vrais maîtres sont toujours centralisés. Les directions des banques, des grandes entreprises et de la filiale française des multinationales sont parisiennes, comme sont présents à Paris tous les preneurs de décisions.

Il est, en effet, plus simple de s’activer dans la même métropole pour se concerter (avec ou sans fâcherie), d’autant qu’il est vite devenu évident que les télécommunications – qui semblaient le meilleur argument en faveur de la décentralisation – sont très aisément espionnées voire piratées. Pour les « gens qui comptent », se voir et se parler discrètement reste essentiel et, pour ce faire, on n’a rien inventé de mieux que d’œuvrer dans un même lieu géographique.

Depuis la fin de la Grande Guerre, on a réclamé en France la décentralisation administrative et une certaine autonomie des régions (créées par l’État français du maréchal Pétain). L’ennui est que pour toute décision régionale importante, on se réfère « à Paris ». Et cette disposition d’esprit relève d’une logique historique.

Les débuts de l’unification administrative continue en France remontent au XIVe siècle – certes, Charlemagne avait tenté la chose dans son Empire, mais tout avait disparu dans les vingt années suivant sa mort. Les Allemagnes sont restées divisées jusqu’en 1871. On comprend qu’en Allemagne, les Laender aient leur autonomie pour tout ce qui n’est pas régalien (monnaie, affaires étrangères, armée).

Quand l’on connaît le particularisme des extrémistes régionaux et des écologistes de France, l’on ne peut qu’approuver une centralisation administrative... à condition qu’elle soit vouée au seul bien de la Nation et nullement aux maîtres de la Finance ou aux envahisseurs.

De fait, le parisianisme actuel, qu’il ait été fluctuant et grotesque sous le règne des nullités chiraquienne et hollandienne, ou qu’il soit celui du très directif Emmanuel Macron, est parfaitement illégitime parce que la Nation n’y trouve pas son compte, à la différence des maîtres de l’économie et de la cohorte de leurs féodaux.

Dans l’actuelle réalité géopolitique, où s’affrontent des blocs de taille et de puissance monstrueuses, la concentration dans un pays est utile, à l’unique condition d’être au service de la Nation, elle-même appelée à se fondre dans un vaste empire (européen, pour l’exemple français), où les affaires courantes seraient traitées dans chaque sous-ensemble ethniquement homogène.

En notre époque de périls monstrueux, la décentralisation est une absurdité, car elle aboutit à éparpiller les forces. En revanche, le Pouvoir central doit être au service des autochtones et conserver les deux critères de la véritable démocratie : l’égalité de tous – gouvernés et gouvernants – devant la loi et l’attribution au seul mérite – donc par concours anonyme - des postes payés par l’argent public.

La véritable Démocratie est parfaitement compatible avec la concentration géographique du Pouvoir. La Démocratie exige uniquement le respect d’un tout petit nombre de principes dans la gestion du Bien Commun. On le sait depuis 25 siècles en Europe. Plutôt que d’aller butiner des vérités premières exotiques, il est important d’en revenir aux fondamentaux de notre Mère, la Grèce antique, et de notre Père, la Rome antique... en n’oubliant pas que dès la pratique des élections, tricheries, corruption et achat des votes sont apparues.

La Démocratie véritable exige une lutte de tous les instants contre la corruption et le favoritisme... les deux mamelles de la vie politique européenne actuelle.

17:27 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ecoutez l'émission Synthèse avec Thierry Bouclier

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17:19 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le gouvernement s’attaque aux écoles privées hors-contrat

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Francis Bergeron Présent cliquez ici

Jean-Michel Blanquer fait partie de ces ministres bénéficiant d’un préjugé favorable, parce qu’il veut mettre en place ou soutenir des règles de bon sens dans l’école publique. Quelle mouche l’a donc piqué pour appuyer aujourd’hui un projet de loi, issu de la période Vallaud-Belkacem, restreignant la liberté d’ouvrir des écoles privées hors-contrat ? Le projet actuellement examiné par le Sénat définit en effet un encadrement strict de ces écoles.

Une soixantaine de sénateurs du centre et de la droite poussent à la roue. Ils ont sans doute dans leur viseur les écoles coraniques qui se développent à grande vitesse, et qui sont loin d’être à l’abri du salafisme et de l’islamisme sous diverses formes. Il y a eu le cas de l’école Al-Badr de Toulouse, à présent fermée, ou de l’école musulmane Mine de savoirs, à Raismes, dans le Nord. Mais si Al-Badr a pu être fermée, cela prouve bien qu’une loi nouvelle n’est pas nécessaire pour empêcher l’endoctrinement islamiste d’enfants et d’adolescents.

En durcissant les conditions d’ouverture de ces écoles, en donnant des délais beaucoup plus longs au maire de la commune d’implantation, et à l’administration, pour contester un projet d’ouverture, c’est presque une déclaration de guerre qui est faite à l’enseignement vraiment libre, et en particulier aux écoles catholiques traditionalistes.

En principe le contrôle de l’administration est censé se limiter à l’hygiène et aux bonnes moeurs. Mais la sénatrice centriste qui porte le projet de loi a des formules inquiétantes. Elle explique par exemple que cette loi permettra de s’en prendre à des écoles privées assurant «des enseignements tendancieux» en histoire et en sciences.

Sur le plan de l’enseignement tendancieux, notamment en histoire, ne faudrait-il pas alors faire d’abord un grand nettoyage dans les écoles publiques ? D’ailleurs, d’une façon générale, le fort développement des écoles privées a surtout pour origine l’effondrement de notre enseignement public, le souhait des parents de mettre leur progéniture dans des écoles de qualité. M. Blanquer en est conscient, et il est alors d’autant plus incompréhensible qu’il puisse soutenir un tel projet de loi.

Restriction des libertés

Demain, en histoire, sera peut-être considéré comme « tendancieux » de soutenir que la Révolution française n’a pas eu que du bon, ou que la Vendée a été victime d’un génocide. Et en sciences qui nous dit que ne sera pas considéré comme « tendancieux », et justifiant la fermeture d’une école privée, le fait d’enseigner que l’avortement tue ?

A un vrai problème (la montée des fanatismes islamiques), répondre par une restriction de liberté de cette nature est la plus mauvaise des solutions.

Philippe de Villiers est monté au créneau pour exprimer son inquiétude : une telle loi pourrait menacer son école du Puy du Fou. Anne Coffinier, la spécialiste française des écoles privées, avec sa Fondation pour l’école, ne décolère pas. Elle voit elle aussi dans le projet de loi un retour par la bande du vieux rêve socialiste du « tout Etat ».

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jeudi, 01 mars 2018

AFFAIRE JEANNE D’ARC : LA DROITE A ENCORE PERDU UNE BATAILLE !

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Julien Langella Vice-Président d'Academia christiana

Il y a plusieurs leçons à tirer de cette affaire Jeanne d’Arc.

Louis Aliot, numéro 2 du FN, a sauté sur l’occasion pour s’acheter une caution antiraciste à bas coût en brocardant les « identitaires » et « tous les haineux », au nom de « nos véritables valeurs »… et de Notre-Dame d’Afrique !

Or, Notre-Dame d’Afrique est une basilique achevée en 1872 à Alger pour soutenir l’effort de mission auprès des musulmans. Notre-Dame d’Afrique est aux pieds-noirs ce que Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère, est aux Marseillais. Ainsi, dans un raccourci très réducteur et contestable, Louis Aliot transforme un symbole spirituel et identitaire en emblème d’une coexistence multiculturelle fantasmée.

De surcroît, ce propos totalement déconnecté de la base militante est une tentative de dédiabolisation ratée. En effet, selon Jack Dion, directeur adjoint de Marianne : « Si Mathilde n’était pas catholique mais musulmane, elle serait jugée hors course par Louis Aliot […] Ainsi en va-t-il dès lors qu’on juge en fonction de la couleur de peau, de la religion et non en vertu de principes universels. » Pour les gardes rouges du politiquement correct, un homme de droite ne sera jamais assez antiraciste.
 
Autre leçon : il y a encore trop de prises de parole purement « réactives » et émotives dans notre camp. À la notable exception de Charlotte d’Ornellas (évoquant les « crispations sans doute légitimes » des Français), les défenseurs du choix de Mathilde ont allègrement mélangé, avec une rare violence, les « twittomanes compulsifs » et ceux, majoritaires, qui pensent que le moment pour donner le rôle de Jeanne d’Arc à une Métisse est extrêmement mal choisi. Les personnes qui, avec des accents particulièrement méprisants, n’ont eu que le mot « raciste » à la bouche n’ont tout simplement pas compris que beaucoup de Français, à force de se faire piétiner, n’ont plus la force de conserver leur sang-froid et de rester polis. Puisque la démocratie est un leurre, il ne reste plus qu’Internet, ou certains stades de foot, comme espace de liberté. Alors oui, il y a des Français grossiers et certainement xénophobes (de cette « aversion » xénophobe que le penseur catholique Jean Madiran considérait comme un signe de bonne santé mentale), mais que les donneurs de leçons de la bonne bourgeoisie catholique conservent leurs anathèmes pour nos adversaires et se mettent à évangéliser ce peuple qui n’a pas eu la chance de grandir dans des familles « bien comme il faut ».

Ainsi, la plus grande peur de la droite en 2018 n’est pas de manquer de charité à l’égard des plus faibles, de formation intellectuelle ou de courage, non, c’est d’être « raciste ». Bref, l’ennemi a bien verrouillé le débat, imposant les limites morales autorisées. En France, tout le monde se droitise, sauf la droite.

Certes, les Fêtes johanniques ne sont pas un « biopic ». Mais point d’hypocrisie : le rappel des événements de 1429 est bien au cœur de cette célébration avec une reconstitution du parcours de Jeanne d’Arc intra muros. Toute patrie est une famille, l’histoire de notre patrie est donc une histoire de famille. Il est donc légitime de souhaiter que notre libératrice, une brave fille de chez nous, soit incarnée par une jeune femme au visage de chez nous. Il est regrettable que Mathilde soit prise dans ce tourbillon, mais l’enjeu est beaucoup plus large : la France n’est-elle qu’une culture littéraire, une mémoire historique et une foi (auquel cas, un Gabonais catholique serait plus français que Baudelaire ou Dominique Venner), ou bien est-ce aussi une réalité vivante, c’est-à-dire un peuple avec un certain visage, celui de nos ancêtres gréco-gallo-romains qui s’est perpétué jusqu’à nos jours ? Si nous refusons cette réalité, alors notre vision de la France, désincarnée, n’est qu’un pâle décalque « de droite » du discours républicain réduisant notre pays à Marianne.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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Cachez ce mâle que je ne saurais voir !

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Claude Bourrinet 

Les chiffres, quand ils sont pris dans une globalité qui arase les singularités, ce qui est le cas des statistiques, servent souvent à des fins propagandistes. La « découverte » qu'un tiers des femmes, les moins obèses (les goûts ayant évolué depuis la préhistoire) sont « victimes » de harcèlements sexuels dans le travail, visent, bien évidemment, à continuer la démolitions du mâle et de son prétendu pouvoir dans une société libérale qui cherche frénétiquement à s'éloigner des lois naturelles.

Car, au fond, dans ce qu'il est convenu d'appeler la « civilisation occidentale », dont les aspirations passent désormais par le truchement de la technoscience et de la marchandise, un lopin de jungle dans un univers bétonné, une errance de renard ou de sanglier dans une rue de mégalopole, semblent aussi incongrus qu'un poisson juché sur une bicyclette. L'être humain étant, somme toute, encore un animal, bien qu'on lui prédise des lendemains mutants, il semble en même temps normal et impensable qu'il se laisse aller à ses instincts ataviques dans un cadre, comme celui du travail, qui, par définition, a pour vocation de contredire la nature. De là le scandale.

Sans vouloir nier le phénomène, et même en s'étonnant qu'il ne soit pas plus large – mais il faut peut-être envisager l'hypothèse que certaines femmes, peut-être nombreuses, n'ont rien eu à dire d'être ainsi « harcelées », et y ont même trouvé leur compte - on notera qu'il n'est pas question, dans cette étude, des hommes harcelés par leurs vis-à-vis féminins, les premiers, par pur masochisme, sans doute, n'y voyant aucun inconvénient. Il faudra aussi nous expliquer comment draguer, à moins qu'on nous enjoigne de relire Platon, et de s'en prendre aux âmes, plutôt qu'aux corps. Mais on sait que l'homme n'est pas un philosophe né, et même qu'il est un misérable pécheur.

Toujours est-il que, face à cette exorbitante mise en relief des « dérives » sexuelles, dont l'objectif est de déconsidérer le mâle, donc la nature, les multiples violences, sociales, symboliques (le sexe est partout dans les médias, ainsi que les pulsions les plus crues), politiques, policières, judiciaires, et j'en passe, sont occultées, ou seulement évoquées de façon pudique, l'intérêt de les voiler étant probablement immense.

La vérité est que nous vivons dans un monde où les codes de conduite, les repères moraux, les contrôles familiaux, la décence élémentaire, comme aurait dit Orwell, ont éclaté sous l'action nihiliste de la marchandise, de l'exploitation capitaliste, de la pression libérale, et du dérèglement conséquent des mœurs. Face à ce vide, l'autorité, largement contrôlée par des lobbys minoritaires et variés, n'a plus que la violence des lois, et la peur qu'inspire la police, pour établir un ordre, qui risque bien d'être celui des cimetières, ou ce profond ennui mélancolique qui règne dans les quartiers puritains, le dimanche, où, du reste, se succèdent, le long des trottoirs, temples et sex shops.

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Mai 68 : Jack Marchal invité par Martial Bild

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Jan-Marie Le Pen invité de Soir 3

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LA TURQUIE, POSSIBLE DÉTONATEUR D’UNE CRISE PROCHAINE DE LA DETTE

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Marc Rousset

Les raisons à venir d’un krach financier sont malheureusement très nombreuses et pourraient concerner de nombreux pays. La Turquie, dont on ne parle jamais, pourrait bien être le canari dans la mine de l’explosion de la dette. Comme la France médiatique de Macron, la Turquie est censée bien se porter mais, en fait, son économie très fragile est au bord du gouffre.

Les entreprises turques sont trop endettées en dollars et la réaction du dirigeant autocratique Erdoğan face aux Kurdes, au coup d’État manqué de Fethullah Gülen avec la bénédiction des États-Unis, aggrave la situation. Suite à l’arrestation de 60.000 personnes, au licenciement de 150.000 autres, les intellectuels et les possédants, et non plus seulement les classes populaires, quittent aujourd’hui le pays.

La corruption est omniprésente ; le niveau de l’éducation baisse et les tribunaux sont ultra-politisés.

L’inflation est de 11,9 % en 2017, tandis que la livre turque, de 0,5 euro en 2011, n’en finit pas de s’effondrer à 0,22 euro en février 2018, ce qui renchérit la dette de 450 milliards de dollars aux créanciers étrangers, dont 276 milliards en euros et dollars. Les taux d’intérêt, en Turquie, sont passés de 6 %, en 2013, à 12 %, en 2018. Les taux américains ainsi qu’européens pour les dettes des entreprises libellées en devises étrangères sont, eux aussi, en augmentation rapide. 170 milliards de dollars doivent être remboursés en 2018. La dette extérieure, qui représentait 39 % du PIB en 2012, s’élève aujourd’hui à 58 % du PIB.

La bulle immobilière est en train d’exploser, avec une augmentation des faillites de 120 % dans le bâtiment et les travaux publics. Des constructions immobilières sont déjà à l’arrêt au milieu de tours gigantesques, de bureaux et de logements en surnombre. On sent la démesure avec le nouvel aéroport d’Istanbul, le plus grand du monde (200 millions de passagers), les appels d’offres pour un deuxième Bosphore, le « Grand Canal Istanbul », ainsi que pour le plus grand tunnel au monde « Eurasia » devant relier l’Europe et l’Asie avec un tunnel à trois voies superposées en étages.

La bulle boursière est aussi sur le point de crever, suite à la hausse des taux d’intérêt et à la fuite des capitaux. Depuis la tentative de coup d’État en 2016, les actions turques ont quasiment triplé.

Une menace de plusieurs milliards de dollars pour non-respect des scandaleuses sanctions imposées par les États-Unis pour commerce non autorisé avec l’Iran pèse sur les banques locales turques, alors qu’un banquier turc a déjà été reconnu coupable par un tribunal new-yorkais.

La Turquie, hors Union européenne et Suisse, est le 4e partenaire commercial de la France, ce qui pourrait avoir des conséquences, en cas de défaut turc, pour des ventes de missiles antiaériens, pour les 400 entreprises françaises implantées, dont Renault et Peugeot. BNP Paribas a déjà déprécié la valeur de sa filiale dans son bilan. Quant au flux des migrants afghans, syriens et irakiens, momentanément tari contre le versement d’une honteuse et stupide rançon annuelle, à Erdoğan, de trois milliards d’euros, alors que nos pères européens auraient déjà depuis longtemps envoyé des navires de guerre au large des côtes turques pour régler le problème, il pourrait reprendre !

Si Erdoğan devait mettre en place un contrôle des capitaux, l’impossibilité pour les investisseurs étrangers de vendre des obligations et des actions contre des devises fortes aurait pour effet de déclencher un krach financier.

La crise des liquidités en Turquie pourrait, alors, ressembler à celle de la Thaïlande en 1997 et à celle de la Russie en 1998, mais au-delà de la crise ponctuelle d’un pays, cela pourrait bien être, dans le contexte mondial actuel, l’étincelle imprévue qui met le feu aux poudres dans les pays émergents, en Europe, à Wall Street, Shanghai et Tokyo.

08:06 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Michel Golliard, un militant nous a quitté

csm_40_Michel_GOLLIARD_a115f1462b.jpgJean-Claude Rolinat

C’est avec tristesse que nous avons appris la disparition, à l’âge de 58 ans, de notre ami et camarade Michel Golliard.

Militant du FN-92 au début des années 1980, tout d’abord responsable des jeunes de cette structure, il participa à toutes les actions militantes de cette fédération, secondant activement Jean-Yves Le Gallou dans ses campagnes électorales à Colombes. Après la crise des années 1998/1999, il était resté fidèle au parti de Jean-Marie Le Pen, rejoignant le Parti de la France après la mainmise de Marine, sur le Front National. Toujours souriant, gentil et fidèle à ses idées, il était de toutes les manifestations jusqu’à ce que ses ennuis de santé l’éloignent de la politique active.

Nous garderons le souvenir d’une personne de qualité, disparue trop vite du monde des vivants. Adieu Michel, nous pensons à toi, en souvenir des heures magnifiques passées ensemble.

07:09 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 28 février 2018

À la redécouverte des Celtes

Pages-celtik-212x300.jpgGeorges Feltin-Tracol

Après avoir publié La Révolution conservatrice allemande. Biographies de ses principaux acteurs et textes en 2014 et Généalogie du fascisme français. Dérives autour de Zeev Sternhell en 2017, les Éditions du Lore sortent Pages celtiques de Robert Steuckers (2017, 104 p., 15 €).

Responsable des excellentes revues Orientations et Vouloir dans les années 1980 – 2000, animateur du blogue éponyme ainsi que du site Euro-Synergies, l’une des principales figures de la « Nouvelle Droite » européenne propose une belle compilation d’études consacrées à un sujet méconnu : l’apport du monde celte à notre civilisation continentale.

L’auteur a le mérite de sortir du triangle habituel et quelque peu paresseux Athènes – Rome – Jérusalem pour rappeler que Constantinople, la Germanie, le monde slave et aussi la celtitude participent aux racines spirituelles des peuples européens. Ils doivent beaucoup aux Celtes jamais conquis d’Irlande et d’Écosse, en particulier la conversion à la foi chrétienne par l’intermédiaire du christianisme celtique.

Robert Steuckers revient aussi sur le long et patient combat de libération nationale et populaire des Celtes écossais et irlandais. Il rappelle que le mouvement national irlandais défendait un projet social ambitieux et un dessein pan-celtique. On retrouve d’ailleurs ce pan-celtisme dans la passion légitime qu’éprouve l’auteur pour les patries charnelles.

Ainsi rend-t-il un bel hommage à Olier Mordrel, l’infatigable militant de l’indépendance bretonne, et insiste-t-il sur la belle et fructueuse postérité intellectuelle de l’Allemand Herder. Il est clair que « le nationalisme irlandais est l’exemple même d’un nationalisme de matrice “ herdérienne ” (p. 98) ».

Ce sont au final de magnifiques pages qui font découvrir un patrimoine écarté par la volonté sénile des zélotes d’une Rome paulinienne et augustinienne et par leurs successeurs, les chantres débiles d’une Modernité agonisante.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°67, diffusée sur Radio-Libertés, le 23 février 2018.

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Dans Minute de cette semaine : un grand article sur le livre de Carl Lang "Un chemin de résistance"

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Jeudi 1er mars, à Poitiers, conférence sur la réinformation

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Jeudi 1er mars, Thierry Bouclier invité de l'émission Synthèse sur Radio Libertés

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Radio Libertés cliquez ici

Les précédentes émissions Synthèse cliquez là

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mardi, 27 février 2018

Sortie demain du premier tome des Mémoires de Jean-Marie Le Pen

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lundi, 26 février 2018

Les Brigandes reçues par Martial Bild sur TV Libertés

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Réinfo, le mag du Parti de la France

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dimanche, 25 février 2018

Les 589e Fêtes johanniques ou les contradictions des racistes et des anti-racistes

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Entretien avec Philippe Randa

Propos recueillis par Guirec Sèvres

Que vous inspire la polémique autour des 589e Fêtes johanniques et du choix d’une jeune Française, mais de parents polono-béninois, pour incarner la Sainte ?

La polémique était inévitable et probablement voulue par ceux qui ont choisi cette jeune fille, sachant très bien quelles réactions ils allaient déclencher ; ils ont agité un drapeau rouge à l’intention de certains Français qui ont foncé tête baissée dans la provocation. Mais pouvaient-ils rester sans réagir et, de leur point de vue, accepter sans rien dire ce qu’ils considèrent comme une aberration historique, voire même un véritable sacrilège ? Quoiqu’il en soit, au lieu d’une manifestation festive, on assiste, notamment dans les réseaux sociaux, à un déchaînement de réactions passionnelles… Les organisateurs des Fêtes Johanniques ont donc sciemment fait d’une commémoration à caractère historique et religieux une agression politique.

Vous-mêmes, êtes vous choqué ou pas par le choix d’une métisse pour incarner Jeanne d’Arc ?

Je préfère toujours ce qui rassemble mon peuple à ce qui le divise ; commémorer Jeanne d’Arc pouvait –  même si ces fêtes sont très locales – être un moment joyeux de recueillement de tous ; les organisateurs qui ont choisi Mathilde Edey Gamassou pour l’incarner sont entièrement responsables des polémiques et – à défaut qu’ils le reconnaissent, ne rêvons pas ! – au moins est-il permis de le dénoncer… Quant au choix d’une métisse pour entrer dans l’armure de la Sainte, la société française n’est pas régie, me semble-t-il, par des lois racistes de type de celles dites de Nuremberg, en vigueur sous le IIIe Reich : on ne peut donc légalement considérer les métis comme des citoyens de seconde zone. Constatons également que ceux qui s’indignent du choix de mademoiselle Gamassou sont pour beaucoup les mêmes qui déplorent la disparition de l’empire colonial français ; un empire où l’on faisait anônner « Nos Ancêtres, les Gaulois ! » aux petits Africains ou Asiatiques… Soit on reconnait que c’était parfaitement grotesque et donc, que le choix de Mathilde Edey Gamassou pour incarner Jeanne la Pucelle l’est tout autant, soit on l’admet, que cela plaise ou non. Et d’ailleurs, cette remarque vaut tout autant pour les nostalgiques comme pour les détracteurs de l’empire colonial français.

Vous renvoyez donc dos-à-dos racistes et anti-racistes ?

Comme bien souvent, les uns comme les autres sont remplis de contradictions.

11:06 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

BRIDGEWATER, LE PLUS GRAND FONDS D’INVESTISSEMENT AU MONDE, PRÉDIT UN KRACH FINANCIER

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Marc Rousset

Bridgewater, le plus grand fonds d’investissement au monde, gère 160 milliards de dollars. Ray Dalio, son fondateur, s’est rarement trompé. En 2007, il avait prophétisé la fin du boom immobilier américain, l’effondrement imminent des banques et l’implosion des marchés du crédit. Selon le Financial Times du dimanche 18 février, Bridgewater est d’avis qu’après le mini-krach récent d’environ 10 %, « une secousse bien plus grande arrive ; les marchés vont entrer dans une nouvelle ère de volatilité »« La fin de l’argent facile »va déclencher une cascade de ventes et un krach financier.

Les raisons principales sont la peur d’une inflation grandissante, la fin de la politique monétaire d’assouplissement quantitatif et le rendement de presque 3 % des bons du Trésor américain. Les États souverains en quasi-faillite ainsi que les entreprises « zombies » ne supporteront pas le choc à venir de la hausse des taux d’intérêt.

Les prix des actions et des obligations sont au plus haut et les déficits jumeaux commercial et budgétaire des États-Unis vont continuer à se creuser d’une façon abyssale. Lloyd Blankfein, le président de Goldman Sachs, se déclare soucieux que Trump jette du combustible sur le feu pour les dix prochaines années avec une baisse des impôts de 1.500 milliards de dollars, un plan de modernisation des infrastructures de 1.500 milliards de dollars, une relance des dépenses militaires de 1.200 milliards de dollars et 400 milliards de dépenses nouvelles en 2019, ce qui porterait le déficit de l’État fédéral à 984 milliards de dollars. Ce déficit serait le plus important de l’histoire américaine par rapport au PIB, hors périodes de récession et de guerre.

Le PER de Shiller, qui compare la capitalisation boursière du S&P 500 américain à la moyenne des bénéfices réels ajustés en fonction de l’inflation, est à un score historiquement élevé de 32. Il est plus élevé que celui du jeudi noir de 1929 et n’a été dépassé que lors de la bulle Internet en 2000.

 Quant au magazine Capital, il craint que le krach de 2018 ne soit pire qu’en 1987. Les systèmes de vente automatiques et les stratégies de protection du portefeuille avaient joué un rôle primordial lors du krach de 1987. Le phénomène pourrait se reproduire en 2018. Mais les autorités, en 1987, avaient des cartouches dont elles sont aujourd’hui démunies. Les pays occidentaux n’ont plus de marges de manœuvre budgétaires, monétaires ou sur les taux, tandis que la BCE n’a même pas encore mis un terme à son programme de rachats d’obligations européennes.
 
Il n’y a donc plus de prêteur de la dernière chance qui soit prêt à soutenir le système financier mondial. En outre, la Fed est désormais dans l’incapacité légale d’entreprendre les mêmes actions d’urgence qu’en 2008. Le Dodd-Frank Act, adopté à la va-vite sous Obama après la faillite de Lehman Brothers, empêche la Fed de voler à la rescousse de sociétés individuelles en difficultés ou de prêter dans l’urgence à des sociétés non bancaires. La Fed ne peut prêter de l’argent qu’à des institutions assurées, et avec la permission du Trésor.

En 2008, c’est la Fed qui avait sauvé le système financier européen en créant des dollars pour soutenir le marché interbancaire européen. Le 14 octobre 2008, le montant des « swaps » en dollars passa brusquement de 50 milliards de dollars à 580 milliards de dollars.

Le paradoxe, c’est que seule la concurrence mondiale exacerbée, qui a pour conséquence la disparition à terme de toutes les industries occidentales, freine la remontée de l’inflation ! Mais depuis 2008 et Lehman Brothers, la dette mondiale globale est passée de 57 % à 327 % du PIB. Face à la faillite de nombreuses entreprises et de nombreux États, dont la France, suite à la remontée des taux d’intérêt à long terme, on pourrait alors assister à l’éclatement simultané des bulles dans les cinq classes d’actif, les trois plus périlleuses étant les cryptomonnaies, les obligations et les actions, suivies de l’immobilier ainsi que des œuvres d’art, biens réels gardant toujours une valeur substantielle si l’on se réfère à la crise hyperinflationniste de 1923 en Allemagne.

10:09 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 24 février 2018

Le respect des morts plus fort que l'idéologie....

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Arnaud Malnuit

Le respect des morts plus fort que l'idéologie.... Enfin, oui enfin, Michel Déon pourra donc être inhumé à Paris, ville où il est né et qu'il a célébrée dans une partie de son œuvre. Et c'est peu dire qu'il a fallu beaucoup de patience et d'abnégation de la part de ses proches pour passer outre le sectarisme, l'attitude inqualifiable d'Anne Hidalgo et de la mairie de Paris.

Ô certes, on pourrait se demander pourquoi s'attarder sur la figure d'un écrivain, certes à l'oeuvre prestigieuse, pourquoi se féliciter de l'action d'écrivains et de personnes de la littérature permettant enfin à Michel Déon d''obtenir une sépulture plus d'un an après sa mort. Oui, pourquoi s'intéresser à cela alors chaque jour des migrants débarquent en masse en Europe ? 

Tout simplement parce que les mêmes qui nous obligent à accepter ces migrants dans nos villes, dans nos villages, dans nos campagnes, qui nous ruinent chaque jour, insultent également nos morts, les morts qui ne rentrent pas dans leur cadre idéologique.

Alors que depuis la figure d'Antigone, la base de notre civilisation est le respect des morts quels qu'ils soient, même s'ils furent nos ennemis, Anne Hidalgo et ses semblables, eux, profanent nos morts, crachent sur nos morts. En effet, les courriers et messages adressés à la famille de Michel Déon que l'on a pu lire avant l'intervention des écrivains montrent la mairie de Paris cachait sa morgue idéologique derrière un respect obsessionnellement scrupuleux du code général des collectivités territoriales s'agissant de l'inhumation demandée du corps de Michel Déon. Eh oui derrière le sourire avenant du festivisme parisien, derrière l’éructation des « vous n'aurez pas ma haine », derrière la volonté fanatique de promouvoir des figures de paix et de l'ouverture à l'autre, cette gauche retrouve les armes de ses grands ancêtres et surtout leurs actes : profanation de tombes pendant la Révolution française, pendant la révolution bolchévique, pendant la Guerre d'Espagne, etc. Michel Déon ayant le malheur d'être de droite, d'avoir été le secrétaire de Maurras et de faire partie des Hussards, tout le monde comprend donc l'attitude sectaire d'Anne Hidalgo. 

C'est donc la raison pour laquelle il faut mener le combat pour notre civilisation avec le parti de la France, car ce qu'ils ont fait avec Michel Déon ils pourront le faire avec nos morts, avec nous, car nous ne sommes pas de leur monde...

Ce n'est qu'un début, continuons le combat.

Source Parti de la France cliquez ici

19:11 Publié dans Michel Malnuit | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lille, vendredi 9 mars : une conférence sur le thème "l'Europe, une civilisation politique ?" avec Robert Steuckers

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Journal du chaos

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vendredi, 23 février 2018

Le Bal des hypocrites

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Bernard Plouvier

Tout est bon pour faire preuve d’ouverture d’esprit, pour parler des « valeurs antiracistes », pour mettre en avant les « Lois de la République »... y compris se moquer de la Nation.

Certes, les auteurs de séries télévisées made in Hollywood nous ont habitués à placer des Noirs dans l’entourage de Robin des Bois, voire à faire d’une métisse haute en couleur une reine Genièvre. Soit ! On ne peut demander à un Nord-Américain de connaître les réalités de l’Europe durant l’Antiquité tardive ou lors du Moyen Âge.

En la bonne ville d’Orléans – et certes, il ne faut y voir « nulle provocation », mais le désir de représenter les « valeurs de la République » -, on demande à une métisse polono-togolaise de jouer le rôle de Jeanne d’Arc, lors d’un défilé annuel, historique ou parodique au gré de chacun.

Le racisme est une sottise : il n’existe ni race supérieure ni race inférieure, puisque l’on trouve des surdoués (assez rares) dans les quatre races fondamentales et toutes les ethnies obtenues par brassage, et des crétins (en nombre plus important que pour les précédents) partout et depuis toujours.

Que l’on veuille représenter une Barroise (si elle avait été Lorraine, la bonne Jeanne ne se serait pas sentie concernée par les tourments du royaume de France, étant sujette du Saint-Empire) par une métisse, pourquoi pas à condition de demander que la prochaine incarnation d’Adolf Hitler à l’écran (petit ou grand) soit confiée à un Ashkénaze bien typé, que « Staline » ou John Fitzgerald Kennedy puissent être interprétés à l’écran par un Zoulou, que l’on choisisse un Pygmée pour figurer Charles De Gaulle, un Écossais roux pour incarner Nelson Mandela et un blond Scandinave pour Sékou-Touré ou Mao Tsé-toung.

L’anachronisme à visée propédeutique – pour promouvoir le métissage universel – est un jeu que l’on ne doit pas réserver aux seules icones européennes & catholiques. Nobles Dames Mondialisation et Démocratie l’exigent, car chacun sait que leurs valeurs sont celles de l’égalité de tous devant la Loi et ses contraintes.

Enfin, il faut d’urgence abolir les lois codifiant l’écriture historique, telle celle du 13 juillet 1990, votée à l’initiative d’un communiste, puisque l’anachronisme est devenu une « valeur de la République ».  

20:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |