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mardi, 20 juin 2017

JEUDI 22 JUIN : JEAN-MARIE LE PEN INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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Et maintenant, que va-t-il faire…

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Bernard Plouvier

Notre jeune Président ? Il a tous les pouvoirs en main, ce qui agace les politiciens traditionnels, blanchis sous le harnais, ébahis d’une telle réussite, si prévisible en elle-même, puisque lorsque l’on a derrière soi la haute finance, l’on a aussi les media. Argent et propagande sont les moyens nécessaires et suffisants pour conquérir le Pouvoir en régime électif, lorsque l’on a du talent.

Que va faire Emmanuel Macron ? Se jeter dans les problèmes d’intendance ou moraliser cette vie publique, devenue tellement infecte et infâme que moins d’un électeur sur deux se déplace désormais pour élire les onéreux pantins du Palais Bourbon ?

Au début d’un règne, l’on se prend toujours à espérer un mieux, une innovation réelle… comme le fut la Ve République, indéniablement plus efficace que les marécages putrides qu’avaient été les IIIe et IVe éditions.

Toutefois, les institutions de la Ve sont loin d’être démocratiques : elles ne valent que selon la qualité du chef. Depuis 1969, cette qualité est descendue progressivement jusqu’à un niveau intolérable, générateur d’un rejet, analogue au vomissement, par la majorité des citoyens. En témoignent ces législatives où la très faible mobilisation des électeurs a ridiculisé l’institution.

La moralisation de la vie publique passe bien sûr par la lutte contre la corruption politico-administrative et la réduction à un niveau modeste des rémunérations et avantages des élus de la Nation.

Mais l’éthique ne se satisfait pas de la seule correction des ignominies accumulées par quarante années de lent pourrissement du marigot politicien. Il faut en revenir au fondement même de la vie publique… et en Occident, cela signifie de réétudier les philosophes de la Grèce antique qui se sont penchés sur l’administration du Bien commun (ou Chose publique, comme on voudra).  

Tout, d’ailleurs, dans les copieux ouvrages de politique de ces penseurs, se résume par une simple phrase : « L’ensemble des citoyens est seul détenteur de la puissance légitime » (Aristote, La politique).

Cette constatation, qui définit la Démocratie avec l’isonomia – l’égalité de tous devant la Loi – et la dévolution au seul mérite des postes publics payés par l’argent des taxes et des impôts, implique que la Nation soit consultée, par voie référendaire, sur tous les grands sujets de société et que, dans toute votation, chaque voix compte… la seule façon de remobiliser les électeurs est de donner son poids à la loi du nombre qui, seule, définit le régime électoral démocratique.

Aucune élection ne doit plus se faire selon le scrutin d’arrondissement qui se prête à toutes les magouilles, à tous les arrangements. Le régime de la proportionnelle intégrale est le seul qui soit conforme aux exigences de la démocratie… et l’on se moque qu’il chagrine les états-majors des partis et de la franc-maçonnerie.

Et l’on verra que ce régime peut très bien fonctionner si la moralisation de la vie publique a détruit les citadelles des caciques de la ripoublique et anéanti les conflits de divas. La réduction du nombre des mandats est, à l’évidence, le seul moyen de casser la professionnalisation de la politique et d’injecter une fois par décennie une nouvelle classe politique, simplement désireuse de bien gérer le Bien commun.

Quant à la puissance légitime, c’est celle qui assure la paix civile, la défense du territoire national et la liberté dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Ce qu’il faut, en ce début de règne qui tranche avec les précédents, c’est avant tout d’éviter de se plier aux dogmes politico-économiques et de se préoccuper d’une réflexion éthique. L’intendance suivra… comme elle le fait toujours.  

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lundi, 19 juin 2017

Second tour des législatives : abstentionnisme et dégagisme !

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Boulevard Voltaire

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S’il n’y pas eu le raz de marée macronien annoncé par les projections des résultats du premier tour de ces élections législatives, le pari de La République en marche, parti créé il y a moins d’un an, a néanmoins été emporté haut la main, avec près de 350 députés, au lieu des 450 envisagés. Ce, bien sûr, avec le soutien quasi-unanime de la sphère médiatique, même si cela ne saurait tout expliquer, il n’empêche que le « dégagisme » a fonctionné à plein.

Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen espéraient faire figure de premiers bénéficiaires de cette vague de fond : ce sont les nouveaux venus d’Emmanuel Macron qui ont raflé la mise, même si le premier, surtout, et la seconde, dans une moindre mesure, parviennent à sauver les meubles. Il y aura donc un groupe parlementaire France insoumise à l’Assemblée nationale, tandis que le Front national devrait pouvoir envoyer un peu moins de dix députés dans l’hémicycle.

Le Parti socialiste, lui, échappe au naufrage annoncé, et retrouve son étiage parlementaire de la débâcle des élections législatives de 1993, soit une cinquantaine d’élus.

Les Républicains, quant à eux, avec plus d’une centaine de députés, sauvent l’honneur. Pour ces deux formations qui avaient naguère l’exclusivité du brevet de « partis de gouvernement », le plus rude demeure pourtant à venir. PS et LR sont-ils ainsi les mieux qualifiés pour incarner l’opposition au Parlement ? Entre ceux qui s’opposeront pour de vrai et ceux qui s’opposeront pour de faux, ceux qui refuseront de se rallier et ceux qui sont déjà des ralliés de l’intérieur, il est à craindre que la grande pagaille soit elle aussi en marche.

« Dégagisme », tel qu’écrit plus haut ; force est de convenir que les « dégagistes » les plus militants demeurent les abstentionnistes, premier parti de France avec ses 57%, score jamais atteint par les boudeurs et autres déçus de la politique, chiffre qui devrait faire réfléchir tout un chacun.

« Dégagisme » qui touche encore nombre de personnalités, non pas forcément en fonction de leur âge, mais surtout, comment dire… de cette surface médiatique passée qui en fit longtemps les enfants chéris du système ; voyez la liste.

Nathalie Kosciusko-Morizet, Najat Vallaut-Belkacem, Aurélie Filippetti, Benoît Hamon, Marisol Touraine, Emmanuelle Cosse et peut-être même Manuel Valls, dont la victoire paraît être à la fois contestée et contestable. Ce n’est certes pas bien de dire du mal de son prochain, mais il est aussi des jours où cela peut faire du bien.

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Second tour des législatives : la réaction du Parti de la France

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Un communiqué du Parti de la France

Le Parti de la France constate qu’avec une abstention massive et historique de l’électorat, la majorité parlementaire issue des urnes vides reflète plus un succès par défaut et une grande illusion électorale qu’une réelle victoire politique pour le parti du président.

L’absence d’un groupe parlementaire pour le Front National et le fossé entre les espoirs affichés et le résultat sont le fruit d’une campagne qui a transformé un boulevard électoral en chemin de traverse…  Il est plus que jamais nécessaire de faire entendre la voix d’une véritable droite nationale, économiquement crédible et fière de ses valeurs. C’est la mission politique du Parti de la France.
 
Dès l'automne, le PdF publiera un manifeste détaillant nos mesures pour le redressement de la France. Un livre d'entretiens avec Carl Lang sera édité afin d'indiquer quelles sont nos grandes orientations et ce que seront notre stratégie d’action et nos objectifs. Une nouvelle politique de communication sera mise en œuvre (refonte du site internet, page Facebook officielle, multiplication des vidéos thématiques, présence accrue sur les réseaux sociaux). Une grande campagne de recrutement sera lancée parallèlement à la mise en place d’un institut de formation des cadres et des militants. Nous allons construire une force politique et militante de résistance nationale.
 
Face à la submersion migratoire, à l'islamisation de notre société, au déclin économique et social, à l’insécurité et à l’abandon de nos valeurs de civilisation, le Parti de la France a, plus que jamais, vocation à être la structure d'accueil politique et militante de tous ceux qui ne se reconnaissent pas ou plus dans les partis du système représentés à l’Assemblée nationale. 

08:43 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 18 juin 2017

Chroniques missinistes

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Georges Feltin-Tracol Europe Maxima cliquez ici

Missiniste désigne l’adhérent et le militant du Mouvement social italien (MSI), fondé un 3 décembre 1946 à Rome par quelques personnes dont Pino Romualdi, le père du penseur organique, Adriano Romuladi, auteur de plusieurs essais novateurs, décédé sur la route le 12 août 1973, et Giorgio Almirante. Dès l’immédiate après-guerre, dans une Italie en ruines sous occupation anglo-saxonne, des nombreux groupes épars qui, héritiers de la République sociale italienne (1943 – 1945), entendent maintenir la flamme du fascisme s’engagent au sein d’une seule formation. Pendant plus de quarante ans, tandis qu’une partie de l’Europe au-delà du « Rideau de Fer » subit l’occupation soviétique, la flamme tricolore missiniste illuminera la grande majorité des mouvements nationalistes d’Europe occidentale.

C’est cette aventure politique exceptionnelle que relate Massimo Magliaro pour le onzième numéro des « Cahiers d’histoire du nationalisme ». Journaliste à la RAI, correspondant à Paris et à Madrid, ensuite directeur de la RAI – International, l’auteur fut auparavant le rédacteur en chef du Secolo d’Italia, le journal officiel du MSI, et un proche de Giorgio Almirante qui en fut le secrétaire général de 1947 à 1950, puis de 1969 à 1987.

L’auteur privilégie la chronologie avec des notices plus ou moins longues. Il rappelle que dès avril 1944, des militants fascistes éditent un journal clandestin Manifesto (« Manifeste »). À peine la guerre terminée, d’autres titres imprimés et des groupes locaux plus ou moins secrets – La Rivolta ideale (« La Révolte idéale »), le Parti fusionniste italien, Paginere Libere (« Pages libres »), Groupes nationalistes lombards, Rosso e Nero (« Rouge et Noir »), Front du Travail, etc. – se manifestent dans toute la péninsule.

Des années agitées

Très vite, le jeune MSI fait face à la violence politique du puissant PCI et des socialistes, aux harcèlements judiciaires pour « reconstitution du parti fasciste » ainsi qu’aux entraves administratives diverses et variées. Jusqu’à la fin des années 1980, les missinistes affrontent flics du Régime obéissants, communistes acharnés et gauchistes virulents. Maints militants y perdent la vie, souvents assassinés par des terroristes néo-bolcheviks. Ce sont les funestes « Années de plomb » avec la manipulation par le réseau occidentaliste otanien Gladio et la Loge P2 d’organisations terroristes d’extrême gauche et d’extrême droite. Dans ce contexte violent, les drames se multiplient. Le 16 avril 1973, l’appartement du secrétaire de section du quartier populaire romain de Primavalle est incendié. « Deux des enfants, l’aîné, Virgilio, 22 ans, et le plus petit, Stefano, 8 ans, meurent brûlés vifs. […] Pour la gauche, l’attentat est le fruit d’un conflit interne au sein de la section dont Mattei était le secrétaire (p. 111) », ce qui est bien sûr abject et faux.

Les intimidations, les menaces, les attentats, les bagarres de rue n’empêchent pas le MSI de siéger, grâce au mode de scrutin proportionnel, tant au Sénat et à la Chambre des députés que dans les conseils municipaux et régionaux. Aussi étrange que cela puisse paraître pour un observateur français habitué au monolithisme partitocratique, le MSI pratique une véritable démocratie interne avec la libre expression de tendances parfois antagonistes. En effet, quoi de commun entre les courants de « Gauche fasciste », l’aile « spiritualiste » de Pino Rauti, animateur du Centre d’études Ordine Nuovoqui fit un temps scission, les monarchistes ralliés après bien des palabres et qui permirent au MSI de s’adjoindre les termes de « Droite nationale » sans oublier le rôle de la CISNAL (Confédération italienne des syndicats nationaux des travailleurs), issue du MSI, et qui va progressivement s’en émanciper avant de se transformer en une UGL (Union générale du travail) de plus de deux millions d’adhérents aujourd’hui.

Outre une grande floraison de publications, certaines plus éphémères que d’autres, et la participation – originale alors – aux premières radios libres ouvertement de droite, le MSI organise très tôt des réunions culturelles internationales. Y assistent en mai 1962 les Allemands Ernst Jünger et Ernst von Salomon, le Hongrois exilé Thomas Molnar, les Français Michel Déon, Thierry Maulnier, Pierre Andreu, Paul Sérant, Philippe Héduy, Guy Dupré, Roland Laudenbach, Raoul Girardet. Julien Freund se rendra lui aussi assez régulièrement à Rome à l’invitation de cénacles culturels missinistes. En revanche, l’auteur ne mentionne pas la conférence paneuropéenne de mars 1950 qui donna un an plus tard le fameux congrès de Malmö et la création d’un des tout premiers partis ouvertement européens, le MSE (Mouvement social européen). L’engagement européen du MSI constitue une donnée politique permanente.

Un esprit fort européen

Dès 1978, le MSI de Giorgio Almirante approuve l’initiative du PFN de présenter une liste lors des premières élections européennes de l’année suivante. Plus européens que les habituels européistes patentés, Français, Italiens et Espagnols entérinent le principe d’une liste commune appelée l’« Eurodroite ». Si le 10 juin 1979, la version française conduite par Jean-Louis Tixier-Vignancour ne recueille que 1,33 % des suffrages, le MSI envoie à Strasbourg quatre élus dont Almirante. Massimo Magliaro ne signale pas non plus qu’au moment de l’élection de la présidence du Parlement européen, les députés européens missinistes votèrent pour la Française Simone Veil qui oubliera d’ailleurs cet étonnant soutien à partir du « tonnerre de Dreux » en 1983…

Cinq ans plus tard, toujours au Parlement européen, le MSI rejoint le groupe des Droites européennes présidé par Jean-Marie Le Pen qui renouait ainsi avec une vieille alliance contractée en 1972 – 1973 (la flamme du FN est un décalque de la flamme du MSI). En avril 1985, le groupe des Droites européennes tient dans la capitale italienne deux journées d’études consacrées au terrorisme, à l’émigration, à l’adhésion prochaine de l’Espagne et du Portugal et de la monnaie unique européenne ! Eh oui ! Avant la chute du Mur de Berlin, le FN et le MSI défendaient l’idée conjointe d’une monnaie et d’une armée européennes. On était très loin du souverainisme étriqué en vogue chez certains nationaux…

Massimo Magliaro évoque enfin la fin du MSI. Le 27 janvier 1995, sur proposition de son secrétaire général, Gianfranco Fini, le XVIIIe Congrès accepte de dissoudre le mouvement pour pouvoir se fondre le lendemain dans une Alliance nationale d’orientation libérale-conservatrice. Ministre des Affaires étrangères de 2004 à 2006, président de la Chambre des députés de 2008 à 2013, vice-président du Conseil des ministres de 2001 à 2006 sous Silvio Berlusconi, Gianfranco Fini achèvera son parcours politique débuté à la direction du Front de la Jeunesse, naguère ami de Jean-Marie Le Pen et disciple de Maurice Bardèche, au centre-droit très modéré et en admirateur transi de Jacques Chirac et de Nicolas Sarközy.

L’échec de Pino Rauti

Certes, un MSI – Flamme tricolore s’est maintenu avec de Pino Rauti, mais il réalisa des résultats électoraux très décevants. En janvier 1990, au XVIe Congrès à Rimini, après d’âpres débats, l’éternel opposant interne Pino Rauti avait remporté le secrétariat général face à Gianfranco Fini. Proche des thèses évoliennes, Rauti soutenait une ligne nationale-populaire dite de « troisième voie ». Dirigeant un mouvement fracturé parce qu’il ne l’avait remporté que par une avance de « 47 voix sur un total d’environ 1500 délégués (p. 216) », Rauti ne comprit pas cette fragilité. Il fut le premier à écarter la flamme tricolore des tracts et bulletins de vote et engagea le MSI sur un programme « national-gauchiste ». Rauti commit en outre deux autres erreurs. Ne comprenant pas le problème de l’immigration au moment où perçaient les ligues régionales autonomistes du Nord très en pointe sur cette question cruciale, Rauti n’hésita pas à poser sur les affiches du parti avec de jeunes immigrés ! Le MSI n’obtint aux élections régionales que 3,9 % des voix, une véritable chute libre ! La seconde concerna la guerre du Golfe (1990 – 1991). Tandis que Jean-Marie Le Pen refusait de se rallier à une supposée « union nationale » voulue par Mitterrand et Bush père, décidait avec panache de soutenir l’Irak baasiste du Président Saddam Hussein et prédisait avec un quart de siècle d’avance les conséquences délétères désormais visibles dans tout le Proche-Orient, Pino Rauti justifia, lui le farouche anti-américain, au nom de l’Occident l’intervention militaire de la coalition internationale ! De nouveaux mauvais résultats survenus en juin 1991 à l’occasion d’élections en Sicile entraînèrent la démission de Rauti et son remplacement par Fini.

Grâce à cette histoire chronologique du MSI, on découvre enfin un mouvement animé par un militantisme ardent, une intense activité culturelle (pensons aux camps de jeunesse des années 1970 inspirés de l’œuvre de J.R.R. Tolkien) et une exceptionnelle vigueur éditoriale. À part peut-être entre 1989 et 1998, jamais son pendant français, le FN, ne fut aussi actif et astucieux. Même si le contexte italien ne correspond pas à la situation française, l’histoire du MSI démontre que rien n’est jamais gagné, ce qui est logique d’autant que c’est bien à Rome que le Capitole se trouve toujours à proximité de la roche Tarpéienne.

• Massimo Magliaro, Le MSI. Le Mouvement social italien, « Cahiers d’histoire du nationalisme », n° 11, Synthèse nationale, 2017, 248 p., 20 € (+ 4 € de port), à commander à l’ordre de Synthèse nationale, 9, rue Parot, CS 72 809, 75 012 Paris.

Le commander en ligne cliquez là

Le banquet pour les 70 ans du MSI à Paris cliquez ici

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Une Chambre introuvable : c’est souvent dangereux ou décevant !

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Bernard Plouvier

Très logiquement, une petite moitié de l’électorat français – celle qui croit au Président nouveau – a envoyé au Palais Bourbon une écrasante majorité de députés qui suivent la vague de popularité d’Emmanuel Macron.

Si le Président est un authentique réformateur, voire – pourquoi pas ? - cette rareté que l’on nomme un Homme d’État, ce peut être une excellente chose. Hélas, les précédents historiques n’incitent guère à l’optimisme.

La très stupide réaction monarchique et cléricale de la Restauration creva de sa Chambre introuvable, où dominaient les abrutis complets qui n’avaient rien retenu ni rien compris aux événements des trente années précédentes.

Plus près de nous, la Chambre Bleu-Horizon de novembre 1919, dont on attendait monts et merveilles, singulièrement des réformes sociales, à commencer par une moralisation de la vie publique et une dynamisation de la vie économique, fut d’une nullité quasi-absolue, jusqu’à ce que Raymond Poincaré redevienne Président du conseil. En réaction, l’électorat envoya une nouvelle majorité ruiner le pays par l’expérience du Cartel des Gauches et il fallut en urgence rappeler le grand Poincaré, indisponible à partir de 1929 pour cause de maladie.

En 1945, ce fut la même désillusion : la Chambre issue de la Résistance accoucha d’une resucée de la IIIe République en aussi médiocre, aussi corrompu, aussi inefficace que ce régime balayé au printemps de 1940.

Le triomphe électoral gaullien de juin 1968 ne fut que le prélude au départ sans gloire du général-président, totalement déphasé de l’opinion publique… alors que ses idées de régionalisation et d’abolition du Sénat (deux idées piquées à l’État français du maréchal Pétain) étaient excellentes, mais abominablement mal présentées.

Les raz-de-marée socialistes qui ont suivi les deux élections présidentielles de François Mitterrand n’ont apporté que désillusions et désastre : l’entrée de la Nation dans l’économie globale et dans la mondialisation de la vie politique, ainsi que la ruine de la culture française.

Le Président Macron est une énigme. S’il échoue ou s’avère n’être qu’un produit de publicité mensongère, on ne pourra pas dire que la moitié de la Nation lui aura mégotté son soutien, l’autre moitié s’étant abstenue, par incertitude, prudence ou simple lassitude teintée de déréliction.

Si le nouveau Président est un authentique réformateur et un gestionnaire avisé, il a toutes les cartes en main. À lui de jouer !  

23:28 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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samedi, 17 juin 2017

PARTICIPEZ À LA SOUSCRIPTION PATRIOTIQUE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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Aujourd'hui'hui, samedi 17 juin : réunion sur l'Europe organisée par Gabriele Adinolfi

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Programme de la réunion cliquez là

Stand de Synthèse nationale

09:29 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 16 juin 2017

Aude : le combat du pont du Rec, des éoliennes bloquées depuis 10 jours !

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Source Pour les nôtres cliquez ici

Contre ses administrés, Philippe Pous, le maire de Bouriège, veut installer six éoliennes sur le territoire de la commune, depuis dix jours, le convoi transportant le matériel est bloqué au pont du Rec sur la D52. Les chauffeurs campant dans leurs camions en plein soleil. La société de Montpellier Valeco, est la 4e à tenter la réalisation du projet. L’affaire a été engagée voilà dix ans et les combats administratifs et judiciaires ne lui ont pas permis d’aboutir.

Actuellement, les camions sont bloqués depuis DIX jours au passage du pont du Rec, alors que le dossier indiquait qu’il n’y avait « pas besoin d’aménagement sur les voies d’accès ». Sauf que l’accès au pont est encadré par une propriété privée ce que Valeco savait parfaitement puisqu’elle avait fait des essais à vide pour le passage des camions. Le Conseil départemental a soutenu Valeco en donnant son accord pour détruire les 3 parapets des 2 ponts. Le 9 juin, il a également pris un arrêté bloquant cette route jusqu’au 20 juillet de 6h à 20h tous les jours à l’exception du week-end. Il a décidé d’élargir la route en prenant du terrain sur cette même propriété et en posant des piquets derrière sa clôture. Signe de l’extrême importance de cette affaire, géomètre expert, commandante de gendarmerie, techniciens territoriaux, secrétariats du président et du vice-président du Conseil départemental de l’Aude se sont tous déplacés sur le pont pour s’assurer qu’ils prenaient toutes leurs décisions en pleine connaissance de cause.

La seule possibilité pour Valeco de passer est d’obtenir un arrêté que seul le préfet est habilité à délivrer. Un tel arrêté permettrait à la gendarmerie d’expulser de la propriété privée. Depuis le début  toutes les irrégularités ont été « régularisées » par des permis modificatifs accordés par le préfet mais qui sont autant de preuves du bien fondé des arguments avancés depuis 10 ans, à savoir la fraude avérée. Nous en sommes au 6e permis modificatif, le dernier en date du 18 mai dernier accordé par le nouveau préfet de l’Aude poursuivant les mêmes intérêts.

Il faut bien reconnaître ici les façons de faire de ces constructeurs éoliens qui sont dans la toute puissance et qui se croient en terrain conquis en n’hésitant pas à  mettre la France sous tutelle, commune après commune pour arriver à leurs fins. Il n’y a aucun véhicule qui gêne le passage comme le montrent les photos contrairement à ce que voudrait faire croire Valeco ou les pro éoliens beaucoup plus intéressés  par la marchandisation de ce territoire que par l’avenir de ceux qui l’habitent. Nous sommes donc à droite et à  gauche de ce pont du Rec, sur une propriété  privée.

Nous voyons bien les limites de la loi républicaine et nous ne voulons pas croire à ce vieil adage remettant en cause les fondements de notre justice qui pourrait laisser dire que notre combat est celui « du pot de terre contre le pot de fer ». Cette terre est la nôtre et celle de ce territoire, le fer est celui des éoliennes construites en Chine ou ailleurs. Monsieur le Préfet va devoir choisir dans ce contexte : les citoyens de ce territoire ou une compagnie privée, destructrice d’environnement  et de patrimoine. Le collectif en appelle au nouveau président de la République française qui s’est exprimé  clairement quant à plus de justice sociale, davantage de démocratie et de transparence. Si le combat du pont du Rec est emblématique c’est celui des citoyens pour la justice et le respect du droit.

Nicolas Hulot, nouveau ministre de l’Ecologie a été informé aujourd’hui de la situation, on attend sa réponse.

Derrière cette affaire, une question d’argent. Une éolienne est censée rapporter 25.000€/an. Quatre sont sur un terrain communal, une autre sur la propriété d’un médecin allemand et la dernière sur la propriété d’un habitant de Limoux.

Ce pont devient emblématique d’un combat citoyen juste, pour la défense d’un territoire abandonné à des marchands de vent par des représentants politiques qui obèrent l’avenir d’un pays des administrés qui les ont élus.

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Vers la fin (au moins provisoire) du politicien professionnel ?

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Bernard Plouvier

C’est ce que les Français seraient en droit d’espérer puisque les deux candidats qui se sont affrontés au second tour des présidentielles étaient d’accord sur ce point. Eux-mêmes avaient une expérience de la vie active – même si elle était restreinte –, comme employé de banque de haut niveau pour le gagnant, comme avocate puis conseillère juridique pour sa rivale malheureuse.

Effectivement, le pire héritage de la Révolution française des années 1789 sq. fut l’invention du politicien professionnel, parasite dangereux autant qu’inepte. Le régime d’assemblée qui en fut la conséquence, jusqu’en 1940-44 puis jusqu’en 1958, est une séquelle de cette époque. Il faut définitivement répudier la formule de l’idéologue vaniteux Emmanuel Sieyès : « Le peuple ne peut avoir qu’une voix, celle de la législature nationale ».

Un Parlement, composé de politiciens professionnels qui n’ont jamais œuvré, sauf dans les cabinets d’élus locaux ou nationaux, dans les bureaux politiques des partis ou dans les commissions d’assemblées, est une « boutique de rhéteurs », plutôt bons à rien que bons à tout – ce qui était la formule employée pour les honorables parlementaires des IIIe et IVe Républiques.

Lorsque le Président est faible ou lamentable – cela s’est vu ! -, les ministres tirés de cette « boutique » disent n’importe quoi et laissent leurs collaborateurs administrer les affaires courantes ou élaborer des projets grotesques, adaptés aux idées folles qui circulent dans les salles de restaurants chics et les cénacles de la capitale. Autrefois, la France était administrée à partir des bureaux ministériels, très fréquentés par les hommes d’affaires de haut vol. Depuis une quarantaine d’années, elle l’est à partir des boites de nuit et des salons où pérorent des gourous inexperts, mais à la mode.

Le schéma opposé associe un gouvernement d’individus qui ont réussi leur vie professionnelle et une assemblée composée de travailleurs actifs, agrémentés de quelques retraités, de mères de famille et de rares étudiants, destinés à élaborer des lois en phase avec l’évolution de la société et des techniques.

Il en existe plusieurs variantes, dont celle du corporatisme. Dans ce type de régime, l’assemblée conseillant l’exécutif est exclusivement composée de représentants élus par les employeurs, les cadres, les ouvriers et les employés : leurs avis sont a priori plus experts et mieux documentés que ceux des bonzes de partis et de syndicats politisés.

Que l’on opte pour un parlement librement ouvert ou non à tous les citoyens, il existe quelques principes d’efficacité et d’honnêteté à respecter. La non-rééligibilité au-delà d’un ou deux mandats, la surveillance stricte de l’intégrité des représentants de la Nation sont, avec la publicité des marchés publics et des adjudications, les meilleurs moyens de lutter contre la corruption politico-administrative.

Ce sont des principes dont la moralité n’échappe à aucun honnête citoyen. Plutôt que de respecter un dogme, l’essentiel est d’être efficace et honorable.

02:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

GEORGES FELTIN-TRACOL SERA SAMEDI 17 JUIN AU MEETING PARISIEN DE GABRIELE ADINOLFI

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CONSTERNANT !

Mme Anissa Kheder, candidate LREM dans le Rhône.
La promotion Macron est prometteuse...

01:29 Publié dans Législatives 2017, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Traumatisée à l'idée de se retrouver à Pôle emploi, Nathalie Tucausetropmauricette, ne supporte pas qu'un passant lui refuse son tract...

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La malheureuse vient de subir une agression sans nom

Nathalie Kosciusko-Morizet a perdu toute dignité en feignant un malaise après une altercation avec un passant, lors d'une distribution de tracts sur un marché du Ve arrondissement. L'ancienne ministre, en ballottage défavorable dans la 2e circonscription de Paris face à un candidat REM, a poussé le ridicule jusqu'à faire semblant de perdre connaissance durant plusieurs minutes, provoquant l'intervention des pompiers.

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Le terrible skinhead qui lui refuse son tract

Son « agresseur », un homme d'une cinquantaine d'années, lui a juste jeté son tract au visage en la traitant de « bobo de merde ».

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Et le pauvre Philippot se croit obligé de se fendre d'un message larmoyant d'un ridicule rarement égalé...

Les messages de soutien de représentants du Système (Hidalgo, Ciotti, Valls, Balkany, Florian Philippot, etc) fleurissent sur Twitter comme si elle avait pris une rafale de kalachnikov.

Le Premier ministre, Édouard Philippe, lui a même a rendu visite à l'hôpital Cochin, vont-ils pousser le délire jusqu'à éteindre la Tour Eiffel ce soir et mettre les drapeaux en berne ?

Lire le blog de Thomas Joly cliquez ici

01:14 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 15 juin 2017

"ANNÉES DE PLOMB ET SEMELLES DE VENT", LE LIVRE DE GABRIELE ADINOLFI RÉÉDITÉ À L'OCCASION DE LA RÉUNION DE SAMEDI PROCHAIN

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BULLETIN DE COMMANDE CLIQUEZ LÀ

09:29 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Hilde De Label sera samedi 17 juin au meeting de Gabriele Adinolfi à Paris

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Radio Libertés cliquez là

09:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Phénix Grec renaît de ses cendres

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La chronique de Philippe Randa

Source EuroLibertés cliquez ici

Son arrestation avait été relayée sur toutes les télévisions du monde en 2013… Le gouvernement grec, à la demande d’autres puissances étrangères, avait été contraint de mettre au point un plan pour jeter en prison celui qui était devenu le symbole de la Résistance grecque face aux plans d’austérité imposés par les banquiers du FMI, de la BCE et de l’Union Européenne.

Mais comment jeter en prison un député grec qui est protégé par son immunité parlementaire? Les juristes d’Athènes ont trouvé la solution, un petit texte qui permet d’arrêter un député lorsque celui-ci est impliqué dans des affaires criminelles.

Ni une, ni deux, les politiques ont trouvé une juge complaisante et aussitôt dit, aussitôt fait, l’Etat Major d’Aube Dorée, le seul qui se soit opposé à ce que le peuple grec soit mis en esclavage par les banquiers étrangers, a été arrêté à l’aube, et jeté en prison avec une mise en scène médiatique copiée en tous points sur l’exhibition de Dominique Strauss-Kahn, effectuant son « prep walk » menottes aux mains, devant les caméras de la presse mondiale à New York.

Le chef d’accusation de la juge fut simple: appartenance à une « organisation criminelle ». Le pouvoir pro-Bruxelles de l’époque pensa que cela suffirait pour effacer Aube Dorée de la scène politique grecque.

Cinq ans plus tard, par manque de preuves, le procès n’a pas avancé. Nikos Michaloliakos et ses hommes purgèrent 18 mois de préventive, le maximum selon la loi, et furent remis en liberté sous contrôle judiciaire. L’affaire pourra être relancée opportunément juste au moment des élections législatives afin de dissuader les Grecs de voter pour Aube Dorée.

Entre temps, les gouvernements successifs ont voté des lois spécialement taillées pour le parti nationaliste: une pour l’empêcher de nourrir les pauvres (et s’attirer ainsi la sympathie du peuple), une autre pour le priver des financements publics auxquels il a droit comme les autres partis politiques, et enfin une troisième (non dite, non écrite) pour empêcher la télévision nationale de diffuser les interventions des députés d’Aube Dorée au parlement.

Ça, c’est de la démocratie… ou plutôt les actes d’une vraie dictature, pour empêcher l’opposition d’être entendue, mais chuuuut, il ne faut pas le dire. Au début de son règne, le communiste Tito avait ainsi mis en prison tous ses opposants yougoslaves. Plus d’opposants, plus d’opposition à sa dictature…

Nikos Michaloliakos est aujourd’hui entre deux eaux : soit il gagne les élections, et dans ce cas Angela Merkel (qui contrôle le pays) sera obligée de le libérer définitivement des charges qui pèsent sur lui, soit il perd, et dans ce cas il risque de passer encore quelques années de plus derrière les barreaux.

Mais vu le désastre total de la politique de Syriza, auquel il faut ajouter tous les attentats islamistes en Europe, Aube Dorée risque en effet de réaliser un score mirifique. Dans tous les cas, emprisonné ou pas, criminel ou pas, Nikos Michaloliakos est considéré par tous les Grecs (même si une partie ne l’apprécie pas) comme le seul homme politique qui défend les intérêts du peuple grec face aux banquiers de la Banque Centrale Européenne, du FMI et de Bruxelles.

Lire l'entretien en cliquant sur le lien ci-dessous

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08:58 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEAN-MARIE LE PEN COMPTE BIEN VENIR METTRE DE L'AMBIANCE AU BUREAU POLITIQUE DU FN DU 20 JUIN

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Source Le Parisien cliquez ici

Le cofondateur du FN, qui conteste toujours son exclusion, a bien l'intention de s'inviter dans les débats après les résultats décevants du parti aux élections législatives. Il compte participer au bureau politique du 20 juin.

Le Menhir a en effet la ferme intention de participer au prochain bureau politique du mouvement, le 20 juin. Et il est, légalement, en capacité de le faire ! Certes, le TGI de Nanterre a validé, dans son jugement du 17 novembre dernier, son exclusion en tant que membre du FN, mais il a aussi estimé que cela n'avait « pas d'effet » sur son statut de président d'honneur du parti. « En conséquence », précisent les juges, « il devra être convoqué en qualité de membre de droit de toutes les instances dirigeantes. » Et si le FN ne se plie pas à cette injonction, il encourt une astreinte de 2.000 € par infraction constatée.

Une menace que les cadres frontistes prennent très au sérieux. Depuis novembre, aucun bureau politique ne s'est tenu au siège, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Les réunions ont eu lieu au QG de campagne de Marine Le Pen, rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris VIIIe), dans le cadre du « comité stratégique de campagne », une instance créée sur mesure pour la candidate. « C'était une façon de contourner la décision de justice pour ne pas avoir à convoquer Jean-Marie Le Pen », dénonce son avocat, Me Frédéric Joachim, qui affirme avoir la preuve que, par deux fois, des commissions nationales d'investitures ont eu lieu sans que son client en ait été informé : « C'est 2 000 € par infraction. Mais c'est la portée symbolique qui est importante », dit-il.

Oui, mais voilà, aujourd'hui le temps des campagnes est terminé et le FN est obligé de retourner à Nanterre. Le patriarche saute donc sur l'occasion. « Il ne veut pas laisser l'oeuvre de sa vie faire naufrage », assure un de ses proches. Et pas question de passer inaperçu : « Il va arriver avec tout le cortège, grosses berlines, escorte et tout ça », fait déjà savoir son entourage. Avant de poursuivre : « A 10 heures, il débarque devant la grille. On va voir ce que feront les DPS (NDLR : le service de sécurité du FN). Oseront-ils lui barrer la route ? » Le cofondateur du FN a aussi prévu de venir avec un huissier. « Le cas échéant, si mon client est refoulé, l'huissier peut faire appel aux forces de l'ordre », décrypte son avocat.

De quoi agacer au plus haut point Marine Le Pen, qui n'avait pas besoin de ce nouveau caillou dans sa chaussure, tant le bureau politique s'annonce déjà tendu. Après les déceptions électorales, le FN s'apprête à régler ses comptes en interne. Depuis des semaines, les couteaux s'aiguisent.

08:44 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 14 juin 2017

SAMEDI 17 JUIN, Paris, meeting pour une autre Europe présidé par Gabriele Adinolfi avec Mario Borghezio

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Plus d'infos cliquez ici

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Ecoutez Radio Libertés cliquez ici

16:59 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

En attaquant le Bastion social, le nouveau pouvoir se dévoile...

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09:48 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Malgré la résistance héroïque des militants du GUD, et le soutien des Lyonnais, les flics ont attaqué le Bastion social

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Une image qui vaut mille mots.

Hier soir, la police est venue déloger par la force les militants et les habitants du Bastion Social.

La "justice" n'est pourtant pas aussi pressée d'ordonner les expulsions quand ce sont des romano ou des crasseux qui volent les maisons de Français !

Les camarades du GUD n'ont pas dit leur dernier mot, ils prennent des risques pour mettre en action ce que des millions de français encouragent, alors contre vents et marées : SOUTIEN AU BASTION SOCIAL !

07:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 13 juin 2017

JEUDI 15 JUIN, GABRIELE ADINOLFI INVITÉ DE L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS

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ÉCOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ

19:54 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dernière minute : le Système envoie ses chiens de garde déloger les jeunes patriotes lyonnais. HONTE À LUI !

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Depuis trois semaines  les militants lyonnais du GUD occupent un immeuble en plein centre ville afin de la transformer en lieu d'habitation pour les Français nécessiteux qui sont de plus en plus nombreux. C'est ainsi qu'est né le Bastion social.

Le Système, toujours plus généreux lorsqu'il s'agit de financer les prétendus réfugiers venus des quatre coins du monde, ne pouvait tolérer une telle initiative humanitaire venant de jeunes français désintéressés. Voilà pourquoi il vient d'envoyer ses flics pour tenter de les déloger.

Pour l'heure, soutenus par de nombreux Lyonnais spontanément venus les encourager, les militant du Bastion social résistent. HONNEUR À EUX !

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Les flics attaquent

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Les patriotes résistent !

19:34 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La nouvelle donne politique européenne

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Bernard Plouvier

La France, une fois n’est pas coutume depuis quarante ans, semble vouloir donner l’exemple et reprendre la main en Europe. Le succès d’Emmanuel Macron et, à un moindre degré, celui du Front National à la présidentielle pourrait bien sonner le glas pour les partis traditionnels et c’est une excellente chose, en notre continent sclérosé.

Effectivement, le Parti socialiste est une nouvelle fois moribond (comme en 1920, après la sécession communiste, ou en 1966, après la déculottée de l’élection présidentielle où Charles de Gaulle fut réintronisé). Le Parti communiste, privé des subsides moscovites, est en voie d’extinction et la resucée du millionnaire en euros Mélenchon, adepte du très stalinien culte de la personnalité, n’a émergé qu’au hasard de la débâcle des socialo-écolo-marxistes : on se recycle comme l’on peut. Quant à la droite molle et au marécage centriste, ils se rallieront tout naturellement au mouvement macronien.

De fait, l’actuel New Deal à la française se réduit à l’opposition manichéenne entre l’option globalo-mondialiste et le choix populiste. Et ce n’est pas étonnant.

Miguel de Unamuno avait écrit, bien avant les turbulences des années 1930 : « Quiconque lutte pour un idéal pousse le monde vers l’avenir. Les seuls réactionnaires sont ceux qui se contentent du présent ». Il y a pire que les hommes au regard rivé sur la simple actualité. Il y a les vieilles barbes, fidèles aux schémas périmés : les dinosaures des diverses chapelles marxistes et les tenants des régimes théocratiques.

Le monde actuel ne peut que vomir les fossiles du Moyen âge, qu’ils soient mahométans ou gourous de sectes créationnistes, théoriciens de la monarchie de droit divin ou du césaropapisme, aussi bien que les dinosaures léninistes, staliniens, maoïstes, trotskistes ou les ineptes partisans de l’anarchie violente.  

Les hommes du XXIe siècle semblent partis pour participer ou assister à l’affrontement entre les tenants de l’économie globale, de l’hédonisme promu au rang de valeur morale essentielle, du brassage des races et de l’imposition de la culture du basic english et des images virtuelles & les partisans de la doctrine populiste, qui a une tradition de 26 ou 27 siècles en Occident, de la Grèce présocratique à nos jours… évidemment, nos merveilleux universitaires l’ignorent, mais nul être de qualité n’a jamais compté sur eux pour organiser sa vision du monde.

L’humanisme populiste repose sur les valeurs traditionnelles de l’Honneur, du Travail, de la Famille et de la Patrie (la Terre des Pères, soit une notion incompréhensible aux déracinés et aux cosmopolites). Le populisme est, à l’inverse de l’individualisme prôné par la doctrine mondialiste, la réponse des peuples malheureux – économiquement ou moralement – qui se traduit par un absolu dévouement à la collectivité nationale.

Si l’idéal de la société globalo-mondialiste est de créer un monde de consommateurs repus, béats et bien-pensants – de gentils personnages insipides, dignes de figurer dans une production des établissements Disney -, l’idéal populiste est de participer à une grande aventure collective.  

Le défi populiste européen du XXIe siècle est de créer un grand État où toutes les Nations issues de la race européenne pourront œuvrer, prospérer, créer une nouvelle civilisation, comme le firent nos grands ancêtres gréco-romains et les hommes de la Grande renaissance ou des siècles d’expansion de l’Europe moderne, apportant sciences et techniques aux habitants des autres continents, soit de 1492 à 1945.

Globalo-mondialisation versus Populisme, c’est la nouvelle donne. Il serait dommage de laisser passer cette chance, par veulerie, paresse ou timidité.  

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Le commander en ligne cliquez ici

17:58 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sur Radio Libertés, l'émission Synthèse apporte son soutien au Bastion social lyonnais

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Au cours de l'émission Synthèse de jeudi dernier sur Radio Libertés, Arnaud Menu, Philippe Randa et Roland Hélie ont évoqué le Bastion social de Lyon. Cela donne cliquez ici

Soutenir le Bastion social cliquez ici

RÉVOLUTION NATIONALE EN INDE

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Georges Feltin-Tracol

Focalisés par la campagne présidentielle française, les commentateurs politiques ne se sont pas intéressés aux élections provinciales survenues en Inde ce printemps. À tort ! Cinq provinces (l’Uttar Pradesh, Goa, Manipur, le Pendjab et l’Uttarakhand) renouvelaient leur parlement local. L’enjeu était de taille pour le Premier ministre fédéral, le nationaliste Narendra Modi. D’abord, avec 220 millions d’habitants, l’Uttar Pradesh est l’État le plus peuplé de l’Union indienne, ce qui donne une indication fiable de l’opinion publique. Ensuite, en novembre 2016, afin de lutter contre la corruption, l’enrichissement mafieux et le travail au noir, Modi ordonna le retrait immédiat des grosses coupures alors que 98 % des transactions financières se réalisent par des paiements liquides, provoquant ainsi un incroyable chaos économique et monétaire. Enfin, ces élections avaient valeur de test national pour le BJP (Parti du peuple hindou) au pouvoir depuis juin 2014. À la surprise générale, le BJP de Modi a remporté quatre provinces sur cinq, seul le Pendjab est revenu à l’opposition (le Parti du Congrès). En Uttar Pradesh, le scrutin majoritaire uninominal à un tour accorde au BJP près de 310 sièges sur 403 !

Créé en 1980, le BJP obtint quatre ans plus tard 7,74 % et deux sièges de députés fédéraux. Au pouvoir entre 1998 et 2004 dans le cadre de l’Alliance démocratique nationale (ADN) qui fédère vingt-quatre partis dont le Shiv Shena du Maharashtra et l’étonnant Parti socialiste révolutionnaire bolchevik au Kérala, le BJP conforte son assise électorale pour les échéances de 2019 et renforce la popularité de son chef. En fin politique, Narendra Modi a choisi comme Ministre en chef (Premier ministre régional) de l’Uttar Pradesh un sadhu, un ascète hindou. Ancien député fédéral de 44 ans, Shri Yogi Adityanah souhaite interdire l’abattage des vaches au nom de l’Hindutva (l’hindouité). Poursuivi dans dix-huit affaires judiciaires pour incitation à la haine et un temps emprisonné pour incitation à la violence, le nouvel homme fort de l’Uttar Pradesh s’oppose avec force aux deux religions étrangères qui menacent l’identité spirituelle indienne : l’islam (les musulmans sont 138 millions, soit 13,4 %) et les différents prosélytismes chrétiens.

Il est regrettable de ne pas s’intéresser à l’Inde, car une véritable révolution nationale s’opère dans ce pays qui,en 2050, sera le plus peuplé au monde.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 37, diffusée sur Radio-Libertés, le 9 juin 2017.

10:10 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Débâcle FN : les fruits amers de la ligne Marine/Philippot

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Jean-Yves Le Gallou Polémia cliquez ici

Avec 13,20% des suffrages, le FN ne retrouve pas son résultat législatif de 1997 (15%) et dépasse à peine celui de 1993 (12,4%). C’est dire l’ampleur de la régression. Une régression considérable aussi par rapport aux dernières élections régionales de 2015 (28%).

Certes, les élections législatives amplifient souvent les résultats de l’élection présidentielle au bénéfice de son vainqueur. Mais le recul du FN – moins 8 points par rapport à l’élection présidentielle – est là aussi sans précédent à l’exception de 2002, chant du cygne de Jean-Marie Le Pen. Cette débâcle a une cause : la ligne Marine/Philippot.

1-Une campagne présidentielle désaxée

Alors que le ressort électoral premier du vote FN est la question identitaire et la lutte contre l’immigration, c’est la souveraineté abstraite et désincarnée qui a été placée au cœur de la campagne. Pire : les propositions sur l’immigration ont été « pasteurisées »  dans l’espoir, comblé d’ailleurs, de les faire échapper aux radars médiatiques. Marine Le Pen a même commis de graves dénis de réalité en condamnant l’expression « Grand Remplacement » et en prétendant que « l’islam était compatible avec la République » (sic). Résultat : le FN n’a pas été « accroché » par les critiques sur l’immigration mais sur les « affaires » et l’économie, ce qui était beaucoup moins porteur électoralement pour lui.

2-Une campagne présidentielle sur le terrain de l’adversaire

Marine Le Pen a choisi d’insister sur les aspects économiques et sociaux de son programme là où elle intéressait le moins les électeurs et les inquiétait le plus… Pourtant, dès janvier 2012 la journaliste Anne–Sophie Lapix avait théorisé, avec succès, l’angle économique comme voie la plus performante d’attaque du FN. Cinq ans plus tard, la direction du FN n’avait toujours pas compris…

3-Une campagne présidentielle polluée par la question de l’euro

Malgré tous les conseils donnés à Marine Le Pen (par les Horaces notamment) de se sortir du piège de l’euro, Marine Le Pen a cédé aux pressions de Philippot et continué à faire de la « souveraineté monétaire » l’alpha et l’oméga de son programme. Dans cette campagne l’euro a été comme le sparadrap du capitaine Haddock dans Vol 717 pour Sydney : impossible de s’en débarrasser. Jusqu’à la chute finale.

4-Plus généralement une candidature sans souffle et sans espérance

Bien sûr, c’est un leurre mais Macron (et Mélenchon) ont su faire passer un souffle d’espérance dans leur campagne. Marine Le Pen, jamais. Le négatif, l’étriqué, le vindicatif l’ont toujours emporté dans son discours.

5-Les limites du populisme

Marine Le Pen a fait fond sur le populisme : en théorie, les élites face au peuple, c’est le peuple qui a le nombre et qui doit gagner. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Parce qu’on ne peut pas gouverner un pays uniquement avec les vaincus de la vie. Il faut aussi un discours pour les élites. Et ceux qui s’y identifient par souci de se placer symboliquement dans le camp des vainqueurs. Marine Le Pen n’a pas eu de discours adapté. Surtout le populisme ne peut pas gagner car les voix des populistes de gauche et de droite ne sont pas additionnables. Les appels du pied appuyés à l’électorat de Mélenchon ont juste servi à faire fuir les électeurs de droite… Ajoutons que c’est une erreur de fonder une stratégie sur le seul « vote populaire » car c’est le plus… abstentionniste.

6-Une candidate atteinte par le principe de Peter

Marine Le Pen a montré à trois reprises la faiblesse de son niveau personnel dans les trois débats qui l’ont opposée à ses concurrents. Avant le premier tour, elle s’est laissé dominer par Mélenchon et est restée sans voix face à… Poutou. Et elle s’est littéralement effondrée face à Macron le 3 mai. Un débat qui a sonné le glas définitif de ses espérances présidentielles d’hier et… de demain.

7-Une campagne législative aux accents mélenchonnistes

Sans tirer la moindre conséquence du résultat présidentiel la direction communicante du FN s’est lancée dans la législative en appelant les électeurs « patriotes » (ah ! la belle langue de bois !) à empêcher la « casse sociale ». Oubliant que les électeurs préfèrent l’original à la copie, Le Pen et Philippot ont fait la campagne de la France insoumise (qui avec le PC dépasse le résultat du FN avec 13,74% des voix !). Candidat dans une des meilleures circonscriptions de France, l’histrion philippotiste Franck de Lapersonne annonce qu’il est là « pour casser du facho » et « lutter contre la casse sociale ». Les électeurs l’entendent et l’éliminent dès le premier tour avec 15%… au profit du candidat de la France insoumise.

8-L’absence de campagne législative nationale

Pour la première fois de son histoire le FN n’a pas fait de campagne nationale pour les législatives. Marine Le Pen et Florian Philippot viennent soutenir leurs hommes dans le quart nord-est de la France. Au sud, Marion Maréchal assure seule le soutien des meilleurs candidats. Ailleurs, les candidats sont laissés à eux-mêmes.

9-Des candidats déracinés et sans expérience

Les candidats qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont les plus enracinés, comme Alliot à Perpignan, Eymery à Dunkerque, Emmanuelle Ménard à Béziers, Gilbert Collard, dans le Gard, Gillet à Beaucaire, Laupies dans les Bouches-du-Rhône et les candidats du Vaucluse. Mais dans beaucoup d’endroits les meilleures investitures ont bénéficié à des parachutés, déplacés parfois de 1000 kilomètres, comme Damien Philippot (de Fréjus à Laon…) pour se trouver en ballotage très défavorable… dès le premier tour. Des parachutés sans expérience électorale et n’ayant souvent jamais vu d’électeur de leur vie… Des parachutés faisant campagne entre eux… sur Twitter sur le thème « tu feras un adorable (sic) député patriote ». Pas grave quand on a un puissant courant derrière soi, catastrophique par vent contraire.

10-Macron est le seul qui puisse sauver le FN

Le FN va connaître une crise. Ceux qui subissent depuis des années une ligne politique qu’ils désapprouvent et les pratiques népotiques de la coterie Philippot vont hausser le ton. Ils se heurteront sans doute à Marine Le Pen dont le soutien à Florian Philippot n’a jusqu’ici jamais failli. Sans doute le choix pour les opposants sera-t-il : se soumettre ou se démettre. Bref, une « scission blanche » en perspective sur fond d’épuration et de découragement, une scission blanche qui pourrait alors permettre à Philippot d’abattre sa carte ultime : le débarquement de Marine Le Pen, avec deux arguments forts dans la manche : en finir avec un nom en lui seul diabolisant, avoir un candidat plus compétent.

Mais pour assurer l’avenir du FN, c’est encore Emmanuel Macron qui a les meilleures cartes en main : le rétablissement de la proportionnelle pourrait faire espérer des « débouchés » toujours susceptibles de calmer les ardeurs de changement. Et maintenir une structure d’autant plus utile que sa stratégie est une impasse.

00:06 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 12 juin 2017

Jacques Bompard en campagne pour le second tour

Jacques Bompard, maire d'Orange (Vaucluse) depuis 1995 © Pascal Guot - AFP.jpg

Un communiqué de Jacques Bompard

Député et maire d'Orange

Je me félicite du maintien de la confiance de la droite vauclusienne. J’appelle tous ses membres à voter et faire voter Bompard le dimanche 18 juin prochain.

La télévision a imposé Macron et ses candidats ! Demain, ils transformeront l’hémicycle en machine à enregistrer des ordonnances notamment pour réduire les retraites ! Les retraités qui ont travaillé toute leur vie ne peuvent pas subir encore plus de charges et encore moins de considération !

Emmanuel Macron est un poison pour notre pays : élu des banques et des médias, il trahit le peuple. Avec Macron, ce sera toujours plus d’impôts et d’immigration, et même une baisse de 2 milliards d’euros pour nos soldats, alors qu’ils nous protègent du terrorisme islamiste !

Si nous nous laissons faire, Macron utilisera les moyens de l’Etat pour détruire le travail accompli à Orange et à Bollène !

Nous mènerons le combat à l’assemblée nationale pour défendre les gens d’ici. Nous avons besoin de vous pour mener cette résistance. J’ai confiance dans le Nord Vaucluse pour préférer les résultats et l’efficacité face aux incantations des télévisions.

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Législatives : la réaction du Parti de la France

14601085-20373606.jpgUn communiqué du

Parti de la France

Carl Lang et le Parti de la France remercient les électeurs qui ont apporté leurs suffrages aux candidats du PdF et plus largement à ceux de l’Union des Patriotes.

Le Parti de la France félicite toux ceux, candidats, militants et sympathisants qui ont eu le courage de porter avec fierté les couleurs de la droite nationale et de faire campagne pour notre France, nos traditions, nos familles et nos libertés contre l’islamisation de notre pays. 

Nous savions que dans ce contexte de confiscation médiatique où l’accès aux chaînes de télévision et de radio nous est interdit, il serait extrêmement difficile de faire entendre notre voix. Les circulaires électorales reçues 3 jours avant le scrutin par les électeurs sont dérisoires au regard des centaines d’heures de télévision et de radio que se partagent les personnalités et partis du système.
 
Dans ce contexte de démocratie confisquée, l’engagement de nos candidats et militants est d’autant plus admirable. Contrairement aux autres formations installées depuis des décennies dans la vie politique, Le Parti de la France n’avait rien à perdre dans cette bataille législative : nous n’avons donc rien perdu.
 
Ces résultats qui ne sont évidemment pas à la hauteur de nos ambitions électorales avec 18 candidats sur 56 qui ont dépassé la barre des 1% ont cependant permis de faire découvrir le Parti de la France et de rassembler de nouvelles personnalités et de nouveaux militants.
 
La règle de vote pour le deuxième tour reste conforme à la stratégie du Parti de la France : nous appelons à faire battre les candidats de gauche et ce quelque soit leur étiquette.
 
Le Parti de la France appelle plus que jamais les sympathisants de la droite nationale à le rejoindre afin que nous organisions ensemble la nécessaire résistance nationale.

17:30 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

AU-DELÀ DES LÉGISLATIVES, LE COMBAT CONTINUE...

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Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

Le premier tour des élections législatives amène aux constats suivants :

Le parti présidentiel pense avoir gagné et ses candidats peuvent espérer entrer en masse à l’Assemblée. Mais peut-on parler de "victoire" lorsque l’abstention atteint un niveau jamais égalé puisqu’un Français sur deux est resté chez lui. Aux premiers accrocs, cette majorité de pacotille risque vite de fondre comme la neige au soleil.

Reconnaissons cependant le mérite à Macron et aux siens d’avoir atomisé le Parti socialiste et d’avoir rangé les Républicains au placard. Ce dont nous n’allons pas nous plaindre ici. Quant aux prétendus « insoumis », comme on pouvait s’en douter, leurs résultats n’ont finalement rien de très reluisant.

Le Front national, même si certains braves font encore semblant d’y croire, subit les conséquences de sa désastreuse stratégie de dédiabolisation ainsi que celles de la piètre prestation de sa candidate à la Présidentielle. Celle-ci a perdu de « sa superbe » le soir du débat avec Macron et le FN se retrouve ringardisé alors que les conditions de sa réussite, dues à la radicalisation croissante d’une partie de nos compatriotes, semblaient réunies. Nous ne sommes ni surpris ni déçus car, depuis le début de cette dérive, nous savions que le « néo-Front » allait droit dans le mur. Il est temps de tourner la page. La Droite nationale, dans son ensemble, doit tirer les conséquences de cette malheureuse aventure et se réorganiser pour l’avenir.

Mais de tout cela, nous en reparlerons le dimanche 1er octobre prochain lors de notre XIe journée nationale et identitaire qui se tiendra, comme chaque année, à Rungis près de Paris.

En effet, ne soyons pas dupes. Macron, comme nous l’avons déjà dit, est le fruit d’une remarquable opération montée par l’hyper-classe économico-médiatique, consciente qu’elle était de la faillite des partis sensés lui garantir ses intérêts. Les naïfs qui voient en lui un « homme nouveau avec une nouvelle façon de faire de la politique » risquent fort d’avoir rapidement à le regretter. Macron, c’est le pseudo changement dans la véritable continuité… Avec lui, la France restera sous le joug des puissances financières qui veulent transformer le monde en un vaste marché planétaire dans lequel l’homme serait réduit au rôle de consommateur docile, dénué de toute identité, juste bon à enrichir les multinationales apatrides.

Cette conception, vous le savez, n’est pas la nôtre et nombreux sont aussi nos compatriotes qui la refusent. Face à cette prétention morbide du Système désormais incarné par Macron et sa clique, la Droite nationale a, plus que jamais, sa raison d’être. Alors, Amis et Camarades, ni soumission, ni abandon, quelle qu'en soit la forme, le combat continue…

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09:31 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |