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mardi, 02 mai 2017

Présidentielle : Carl Lang expose la position du Parti de la France

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Le discours de Jean-Marie Le Pen du 1er mai 2017

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Ce soir, Lyon dit NON À MACRON !

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Pour un vote de rupture radicale

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Georges FELTIN-TRACOL Europe maxima cliquez ici

Un examen rapide des résultats de ce premier tour vraiment historique confirme avec éclat les travaux de Christophe Guilluy, rejeté par une université française sclérosée. Le vote distingue une Hexagone des métropoles connectées à la mondialisation et des catégories sociales les plus aisées d’une « France périphérique » des « oubliés », des « déclassés », des perdants de la mondialisation. Cette lecture est cependant brouillée par le phénomène des « Insoumis » de Jean-Luc Mélenchon. L’indéniable tribun populiste de gauche a porté dans les agglomérations mi-bénéficiaires mi-victimes de la mondialisation un véritable programme altermondialiste et universaliste. Mélenchon a ainsi plumé la volaille sociale-démocrate quand bien même il s’inscrit toujours dans une logique libérale, humanitariste et progressiste. N’est-il pas favorable à la dépénalisation du cannabis, à la l’inscription dans la Constitution de l’avortement et de l’euthanasie (mais pas de la peine de mort), et à la légalisation de la PMA et de la GPA ? Le vote Mélenchon constitue une variante interne au « Dispositif » établi.

Par leur mécontentement surgi des urnes, les électeurs ont donné une sévère correction aux deux formations de gouvernement qui, depuis quatre décennies, les entraînent vers la ruine et le déclin. Outre une abstention relativement forte (22,23 %) et un nombre assez élevé des suffrages blancs (659 997) et nuls (289 337), les Français ont dégagé le projet social-écologiste multiculturaliste de Benoît Hamon et la vision libérale cosmopolite soi-disant conservatrice de François Fillon. Il faut s’en féliciter.

En effet, entre Emmanuel Macron, fils de François Hollande et de Nicolas Sarkozy, petit-fils de Jacques Chirac, hybride réussi de Jean-Jacques Servan-Schreiber et de Jean Lecanuet, qui va (peut-être ?) gagner, rejeton idéal du mondialisme et du progressisme, remarquable synthèse du libéralisme économique le plus brutal et du libéralisme social le plus dévastateur, et Marine Le Pen, la candidate du peuple, de la patrie et de la nation, le choix est désormais limpide. Il est exceptionnel qu’un second tour de présidentielle française présente deux orientations politiques aussi dissemblables, aussi tranchées. Il y eut bien sûr 2002, 1981, voire 1974. À rebours d’ailleurs des sondages, il est envisageable que le résultat définitif du 7 mai prochain soit aussi serré que celui de 1974 entre Valéry Giscard d’Estaing, ministre de l’Économie et des Finances de Georges Pompidou, et François Mitterrand, candidat socialiste pour la seconde fois, battu pour seulement 425 000 voix d’écart.

Tandis que Jean-Luc Mélenchon, échaudé par ses appels à voter Chirac en 2002, puis Hollande en 2012, ne donne aucune consigne de vote à ses millions d’électeurs et qu’une certaine jeunesse – favorisée des grandes villes ou totalement marginalisée, manipulée par quelques groupuscules antifas, manifeste aux cris : « Ni Macron, ni Marne ! Ni patrie, ni patrons ! », retrouvant ainsi un sympathique « Ni – ni » -, ce second tour ne laisse pas indifférent. Si de nombreux électeurs de François Fillon, de Jean-Luc Mélenchon, de Jean Lassalle, de Nathalie Arthaud et de Jacques Cheminade s’apprêtent à s’abstenir ou à voter blanc ou nul, les identitaires grand-européens n’ont aucun dilemme pour dimanche prochain. Leur engagement ne peut être qu’en faveur d’une rupture radicale, à savoir Marine Le Pen.

Certes, la candidate nationale réclame la sortie de l’euro et de l’Union pseudo-européenne (même si l’alliance avec Nicolas Dupont-Aignan relègue au second plan ces deux sottises), souhaite la suppression des régions, l’interdiction de tous les communautarismes imaginables et le renforcement d’une supposée laïcité. Toutefois, ces mesures ne pèsent guère devant le péril mondialiste-progressiste « Emmanuel Hollande ». Les révolutionnaires-conservateurs, les identitaires et les nationalistes-révolutionnaires, partisans d’une authentique union européenne enracinée et libérée de Wall Street, de la City et de Francfort, doivent se mobiliser en masse au cours de cette semaine décisive pour inciter leur entourage à adopter un choix révolutionnaire crucial. « C’est le vote paradoxal, explique Christine Boutin – avec qui on est pour une fois d’accord – qui fait voter pour faire en sorte que celui de votre camp soit battu (dans Présent du 27 avril 2017). » Sans illusion aucune sur l’issue finale du scrutin, il importe donc de déstabiliser le plus fortement possible leRégime.

Il est enfin rare d’avoir en même temps dans le viseur l’« esprit bourgeois (et beurgeois) », les banksters, les traders, la finance apatride et anonyme, le « Parti médiatique » (BFM-TV, RMC, Le Monde, Le Figaro, Libération, L’Obs, L’Express, Le Point, Télérama, etc.), les ONG (Fondation Abbé-Pierre, Aides, ATTAC, Greenpeace, Planning familial, France – Terre d’Asile, SOS Racisme, Emmaüs, Ligue des droits de l’homme, CCFD, JOC, Ligue de l’enseignement, CIMADE, Osez le féminisme !, Maison des potes, Médecins du monde, Fédération des associations de Marocains en France, Secours islamique – France…), Jacques Attali, Bernard – Henri Lévy, un certain SYNDEAC (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles), la CFDT, la CGT, la CFTC (le I pour remplacer le C serait maintenant plus juste, vu le profil des nouveaux adhérents souvent barbus), la FSU, SUD, Nicolas Sarközy et les autres charlots du parti Les Républicains (mentions spéciales à « Ali » Juppé, à « Ben» Le Maire, à Valérie Pécresse, à Jean-Pierre Raffarin, à l’amoureux des costards chics appelé François Fillon, à Xavier Bertrand, au « faux-dur » Laurent Wauquiez et au « motodidacte » azuréen Christian Estrosi), Pierre Laurent du groupsculaire PCF, les hiérarques traumatisés du solférinisme abattu, les clowns de l’UDI (Jean-Christophe Lagarde), Les Verts décomposés, la LICRA, Patrick Gaubert, François Hollande, le maître ès-trahison Manuel Valls, le « coup-de-boulleur » Zinedine Zidane, Pierre Bergé, Robert Hue, Alain Madelin, Laurence Parisot, l’expatrié fiscal Dany Boon, l’UOIF devenue « Musulmans de France » ainsi que les ectoplasmes du show biz (les réalisateurs pitoyables et surfaits Luc Besson et Mathieu Kassovitz, le chanteur tête à claque Benjamin Biolay, l’acteur de pissotière Gilles Lellouche ou bien, désaoulé de temps en temps, Renaud Séchan). On pourrait continuer encore tant cette liste de privilégiés est longue comme un jour sans pain. « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneurs », affirme le proverbe.

Par conséquent, sans aucun état d’âme, au nom du peuple compris dans sa triple acception d’ethnos, du demos et du plebs, contre la caste « cosmoligarchique » de l’Établissement, mettons le 7 mai prochain une magistrale quenelle au Système !

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Mardi 9 mai : marche annuelle en souvenir de Sébastien Deyzieu (militant décédé lors d'une manif en 1994)

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lundi, 01 mai 2017

Samedi 20 mai : colloque sur Proudhon organisé par la revue Eléments

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23:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Devant la statue de Jeanne d'Arc ce lundi matin, Jean-Marie Le Pen a appelé à voter pour Marine Le Pen au second tour de la Présidentielle

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Plusieurs centaines de patriotes ont participé ce lundi 1er mai en matinée au traditionnel cortège organisé à Paris, entre le Palais Royal et la Place des Pyramides, par Jean-Marie Le Pen et les Comités Jeanne en honneur de Jeanne d'Arc et de la Fête du Travail. 

Cette année, ce rassemblement et le discours de Jean-Marie Le Pen étaient très attendus et un nombre impressionnant de médias couvrait l'événement. Le fondateur du FN a en effet profité de cette occasion pour appeler, comme on pouvait s'y attendre, à voter pour Marine Le Pen dimanche prochain au second tour de la Présidentielle. Auparavant, il a dressé un vrai réquisitoire contre Macron, le candidat de la finance, et rappeler les points fondamentaux sur lesquels devrait reposer une véritable politique de redressement national digne de ce nom.

Le Parti de la France était représenté par une forte délégation arborant fièrement ses drapeaux conduite par son Président, Carl Lang, et son Secrétaire général, Thomas Joly. Etaient aussi présents Pierre Vial, Président de Terre et peuple, Alain Escada, Président de Civitas, les anciens députés Roger Holeindre, Christian Baeckeroot, Michel de Rostolan, Eric Pinel, ainsi que Jean-François Touzé, rédacteur en chef de Confrontation, Roland Hélie, Directeur de notre revue Synthèse nationale et de nombreux autres amis et camarades des organisations nationalistes et patriotiques.

Profitons de cet article pour remercier les militants qui ont efficacement distribué les tracts de Synthèse nationale présentant notre position pour le second tour cliquez ici

Rappelons que le dimanche 14 mai sera le jour de la fête nationale de Jeanne d'Arc et que plusieurs défilés seront organisés ce jour là par les mouvements nationalistes et catholiques comme Civitas

Synthèse nationale

Quelques photos :

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Avant son discours, Jean-Marie Le Pen se recueille devant la statue de la Sainte. A gauche, Alexandre Simonnot

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Visiblement en forme...

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Jean-Marie Le Pen s'adresse à la foule

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Un public nombreux parmi lequel une forte délégation du Parti de la France

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Carl Lang et Jean-François Touzé

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Pierre Vial et Roland Hélie

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Alain Escada, Roland Hélie et Jean-François Touzé

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Roger Holeindre

17:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 30 avril 2017

LUNDI 1ER MAI, 10 H, RENDEZ-VOUS À PARIS AVEC JEAN-MARIE LE PEN

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19:13 Publié dans Présidentielle 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Présidentielle : SYNTHÈSE NATIONALE PUBLIE UN TRACT CONTRE MACRON

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IMPRIMEZ, REPRODUISEZ

ET DIFFUSEZ CE TRACT cliquez ici

19:08 Publié dans Présidentielle 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Parti de la France appelle à battre Macron

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Le bureau politique du Parti de la France réuni le samedi 29 avril a réaffirmé sa volonté de faire battre Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle.

L’intérêt national est d’éviter à la France un nouveau quinquennat de la gauche mondialiste, immigrationniste et antinationale.

Par ailleurs, Le Parti de la France participera ce lundi 1er Mai à Paris au défilé en Hommage à Jeanne d’Arc organisé par Jean-Marie Le Pen et les Comités Jeanne. 

Dès le lundi 8 mai, Carl Lang et le Parti de la France s’engageront dans la campagne des élections législatives afin de faire enfin entendre la voix de la droite nationale et de la résistance à la colonisation étrangère et à l’islamisation de la France.

10:54 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 29 avril 2017

Pour Macron, tout est bon !

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Bernard Plouvier

Tant que la France n’est pas encore sous le régime de la Charî’a, l’on peut répéter le proverbe : « Dans le cochon, tout est bon ». Pour le candidat Macron, il n’est aucun artifice de propagande, aucune bassesse, aucune impudence morale qui soient inadaptés : pour sa campagne, tout est bon.

Il avait commencé, avant même d’être candidat, par annexer Jeanne d’Arc – pourtant fort nationaliste, alors que le candidat Macron serait fortement, voire exclusivement, globalo-mondialiste.

Il s’approprie Mitterrand : c’est très logique, puisque ce bourgeois avide d’argent introduisit la France dans le monde merveilleux de l’économie globale. Macron fait mieux encore, prétendant concilier les ennemis jurés, puisqu’il évoque aussi Charles De Gaulle… pourtant aussi "ultra-nationaliste" que la bergère barroise citée plus haut.

Contré dans une usine où il avait effectivement peu à gagner, étant du côté des « délocaliseurs d’entreprises », le sautillant Macron rebondit et vient parader à Oradour/Glane ! Il ne lui reste qu’à célébrer la Commune de 1871 à sa façon ambiguë : en pleurant sur les victimes des communards puis en lamentant les fusillés de la répression.

De même, on peut s’attendre à une visite hautement symbolique à Cholet, Savenay, Ponts-de-Cé ou Lucs-sur-Boulogne, en se souvenant que les glorieux soldats du général Amey (100% Français et 100% républicain) n’hésitèrent pas à jeter des « Vendéens » dans divers bûchers expiatoires… après tout, un génocide pour raisons politico-religieuses, estimé entre 115 000 et 120 000 morts, ça peut aussi servir à la propagande électorale, si l’on sait bien s’y prendre, et les voix de 4 départements (Deux-Sèvres, Loire Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée), ça n’est pas rien.

Curieuse campagne que celle de 2017 : la France est envahie, les Français subissent une insécurité dans toutes les villes, grandes et moyennes, l’industrie est moribonde, mais Macron s’en va courir après de vieilles « gloires », fort discutables, du XXe siècle et lamenter de vieux crimes… alors que les crimes des terroristes mahométans sont de l’actualité brûlante.

Un peu de sérieux est requis, non pas d’un démagogue assez pitoyable, mais de l’électorat. Où résident les véritables problèmes ? Dans les souvenirs, tristes, beaux et factices, ou dans la réalité quotidienne ?           

10:57 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Alain de Benoist : « Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision »

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Source Breizh-info.com cliquez ici

Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle qui a vu Emmanuel Macron et Marine Le Pen se qualifier, Breizh-info.com a recueilli les réactions d’Alain de Benoist.

Breizh-info.com : Quels enseignements tirez-vous du premier tour de l’élection présidentielle ? En quoi diffère-t-elle de toutes celles qui l’ont précédée ?

Alain de Benoist : Le fait capital de cette élection, celui qui lui confère un véritable caractère historique, ce n’est ni le phénomène Macron ni la présence de Marine Le Pen au second tour. C’est la déroute totale des deux ancien grands partis de gouvernement, le PS et Les Républicains. Je l’avais laissé prévoir ici même en février dernier, à un moment où personne ne semblait s’en aviser : pour la première fois depuis que le chef de l’État est élu au suffrage universel, aucun des deux partis qui depuis près d’un demi-siècle ont gouverné la France en alternance ne sera présent au second tour.

Dans le passé, ces deux partis n’avaient jamais représenté à eux deux moins de 45 % des suffrages (57 % en 2007, 55,8 % en 2012). Aujourd’hui, ils en représentent ensemble à peine un quart (Fillon 19 %, Hamon 6 %), moins que Sarkozy en 2007 ou Hollande en 2012. Tous deux se retrouvent à l’état de champs de ruines et au bord de l’implosion. Leur décomposition marque la fin de la Ve République telle que nous l’avons connue. Ce sont eux les grands perdants du scrutin.

Ce coup de tonnerre sans précédent ne doit pourtant pas surprendre, car il est parfaitement conforme au schéma populiste. Dans tous les pays où le populisme marque des points, ce sont les partis représentant l’ancienne classe dirigeante qui en pâtissent le plus. On a vu cela en Grèce, en Espagne, en Autriche et ailleurs. Maintenant, c’est l’heure de la France. Et ce n’est sans doute qu’un début, puisque nous allons sans doute nous diriger maintenant vers une période d’instabilité, de crise institutionnelle et de grande confusion.

Breizh-info.com : Est-ce la fin du système traditionnel droite-gauche que l’on a connu depuis des décennies ?

Alain de Benoist : Les anciens partis de gouvernement étaient aussi ceux qui portaient le traditionnel clivage droite-gauche. Le curseur se déplaçait alors sur un plan horizontal, ce qui a lassé des électeurs qui de surcroît ne voient plus très bien ce qui distingue la droite de la gauche. Macron et Marine Le Pen ont en commun de surfer sur cette lassitude vis-à-vis du « Système ». Je répète ici ce que j’ai déjà écrit plusieurs fois : à l’ancien axe horizontal correspondant au clivage droite-gauche se substitue désormais un axe vertical opposant ceux d’en haut à ceux d’en bas. Le peuple contre les élites, les gens contre les puissants.

On peut bien sûr vouloir conserver à tout prix le couple droite-gauche, mais alors il faut constater que les couches populaires sont de plus en plus à droite, tandis que la bourgeoisie est de plus en plus à gauche, ce qui constitue déjà une révolution.

Breizh-info.com : Les résultats semblent également confirmer la fracture entre les métropoles et la « France périphérique », mais aussi entre la France qui compte le moins d’immigrés, qui vote Macron, et celle qui en compte le plus, qui vote Le Pen. Qu’en pensez-vous ?

Alain de Benoist : Je pense en effet que le clivage Macron-Le Pen recouvre dans une très large mesure l’opposition entre la « France périphérique », celle des couches populaires humiliées, laissées pour compte, qui s’estiment à juste titre victimes d’une exclusion à la fois politique, sociale et culturelle, et celle des métropoles urbanisées où vivent les cadres supérieurs et les bobos, les classes possédantes et la bourgeoisie intellectuelle intégrée, qui profitent de la mondialisation et aspirent à toujours plus d’« ouverture ». D’un côté la France qui gagne bien sa vie, de l’autre celle qui souffre et qui s’inquiète.

Mais cette opposition spatiale, particulièrement bien explorée par Christophe Guilluy, a aussi (et surtout) le sens d’une opposition de classe. Je partage à ce sujet l’opinion, non seulement de Guilluy, mais aussi de Mathieu Slama, selon qui « la lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d’un duel de second tour qui oppose le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen ».

« Derrière cette lutte des classes, ajoute Slama, se cache un affrontement entre deux visions du monde : la vision libérale et universaliste, qui ne croit ni en l’État ni en la nation, et la vision que l’on nomme aujourd’hui populiste ou encore souverainiste, qui veut restaurer l’État, les frontières et le sens de la communauté face aux ravages de la mondialisation ».

L’erreur symétrique de la droite et de la gauche classiques a toujours été de croire que la politique pouvait s’extraire des enjeux de classe – la droite par allergie au socialisme et au marxisme, la gauche parce qu’elle croit que la classe ouvrière a disparu et que le peuple ne l’intéresse plus.

Breizh-info.com : Que représente Macron ?

Alain de Benoist : La morphopsychologie nous dit déjà qu’Emmanuel Macron est une petite chose caractérielle, manipulable et incapable de décision. Disons que c’est un algorithme, une image de synthèse, un milliardaire issu des télécoms, un joueur de flûte programmé pour mener par le bout du nez « selzésseux » qui ne voient pas plus loin que le bout de ce nez. C’est le candidat de la Caste, le candidat des dominants et des puissants. C’est un libéral-libertaire qui conçoit la France comme une « start up » et ne rêve que d’abolition des frontières et des limites, des histoires et des filiations. C’est l’homme de la mondialisation, l’homme des flux migratoires, l’homme de la précarité universelle. Le chef de file des « progressistes » par opposition à ceux qui ne croient plus au progrès parce qu’ils ont constaté que celui-ci n’améliore plus, mais au contraire assombrit leur ordinaire quotidien.

Dans le passé, les milieux d’affaires soutenaient le candidat qu’ils estimaient le plus apte à défendre leurs intérêts (Alain Juppé en début de campagne). Cette fois-ci, ils ont jugé plus simple d’en présenter un eux-mêmes. Aude Lancelin n’a pas tort, à cet égard, de parler de « putsch du CAC 40 ».

Breizh-info.com : L’échec de Jean-Luc Mélenchon ?

Alain de Benoist : Échec tout relatif ! Orateur hors pair, tribun véritablement habité, Jean-Luc Mélenchon est celui qui, dans la forme et dans le fond, a fait la meilleure campagne électorale. En l’espace de quelques semaines, il a plus remonté dans les sondages qu’aucun autre candidat, écrabouillant au passage le Schtroumpf du PS, parvenant pratiquement au niveau de Fillon et doublant son score par rapport à 2012.

Plus important encore, cette élection présidentielle lui a donné la possibilité d’incarner un populisme de gauche qui, avant lui, n’existait qu’à l’état d’ébauche. Vous aurez peut-être remarqué qu’il a commencé à monter dans les sondages à partir du moment où il n’a plus parlé de la « gauche » dans ses discours, mais seulement du « peuple ». C’est un détail révélateur. Ajoutons à cela que, contrairement à Hamon ou Duflot, il a eu le courage de ne pas appeler à voter en faveur de Macron. Personnellement, je regrette beaucoup qu’il ne soit pas au second tour.

Breizh-info.com : Marine Le Pen a-t-elle encore des chances de l’emporter ? Quels doivent être les principaux axes de sa campagne ? Où se trouve son réservoir de voix ?

Alain de Benoist : Ses chances au second tour sont a priori assez faibles, puisque tous les sondages la donnent pour battue. Ses principaux concurrents ont appelé à voter pour Emmanuel Macron, à commencer par François Fillon (ce qui ne manque pas de sel), mais il reste à savoir si leurs consignes seront suivies. Les reports de voix ne sont jamais automatiques. Outre les abstentionnistes, Marine Le Pen peut espérer recueillir au moins un tiers des voix de Fillon, plus de la moitié de celles de Dupont-Aignan, voire 10 ou 15 % des voix de Mélenchon, mais je doute que cela lui permette de remporter la victoire. Le score du second tour devrait s’établir à 60/40, ou à 55/45 dans le meilleur des cas.

Cela dit, avec 21,4 % des voix (contre 17,9 % en 2012), Marine Le Pen marque sérieusement des points, non seulement parce qu’elle accède au second tour, mais aussi parce qu’elle rassemble près de huit millions de suffrages (le double de son père en 2002), contre seulement six millions aux dernières élections régionales. Le plus important est qu’elle surclasse le PS et Les Républicains, ce qui pose le FN en principale force d’opposition face à la future coalition « progressiste » de Macron.

Disons néanmoins que sa campagne fut assez inégale. Pas assez de lyrisme, pas assez d’émotion : elle sait se faire applaudir, mais elle ne sait pas faire vibrer. Dans son clip de campagne, le peuple était d’ailleurs absent.

Sa seule chance de gagner est de faire comprendre à la majorité des Français que le second tour ne sera pas un vote pour ou contre le Front national, mais un référendum pour ou contre la mondialisation. Il faudrait aussi qu’elle soit capable de convaincre en priorité les électeurs de gauche qu’il serait insensé de leur part d’apporter leur suffrage à l’homme de la casse sociale et de la loi El Khomri, de la dictature des actionnaires et de la toute-puissance des marchés financiers, au porte-parole du Capital pour qui la politique n’est qu’un instrument à mettre au service des intérêts privés.

Breizh-info.com : Êtes-vous surpris de la faible mobilisation dans la rue contre Marine Le Pen, contrairement à ce que l’on avait vu en 2002 ?

Alain de Benoist : Je n’en suis pas surpris du tout. L’élection de 2002 n’a aucun rapport avec celle que nous venons de vivre. Il n’y a que les diplodocus et les « antifas » pour ne pas comprendre que nous avons changé d’époque.

Breizh-info.com : Une remarque finale ?

Alain de Benoist : Si un scénariste avait écrit par avance l’histoire de cette campagne électorale telle qu’elle s’est effectivement déroulée, aucun réalisateur n’aurait jugé son scénario crédible. Elle a en effet déjoué tous les pronostics. François Hollande a rêvé pendant des années de solliciter un second mandat, mais il a finalement dû y renoncer. On le donnait pour un fin manœuvrier, mais il a perdu le contrôle de son propre parti. La droite considérait que cette élection était « imperdable », et pourtant elle l’a perdue. Les primaires étaient censées renforcer le pouvoir des partis et consacrer les mieux placés pour l’emporter (Sarkozy ou Juppé, Valls ou Montebourg), elle les a définitivement affaiblis et n’a sélectionné que des « outsiders » qui n’ont pas brillé.

Quant au phénomène Macron, personne ne l’imaginait possible il y a encore un an. Cela montre qu’en politique, rien n’est jamais joué par avance. L’histoire est toujours ouverte.

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vendredi, 28 avril 2017

Macron, l’héritier du Grand Hollande (? ou !!!)

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Bernard Plouvier

S’il faut en croire certains échotiers, Emmanuel Macron serait non seulement le chouchou de la haute finance et de tout ce qui gravite autour de l’économie globale, mais aussi considéré par notre actuel Président comme son héritier, comme le « continuateur de son quinquennat ».

A priori, on devrait considérer cette dernière affirmation comme un bobard lancé par l’équipe concurrente pour mieux torpiller le jeunot, soutenu par la quasi-totalité des media.

Or, renseignement pris de diverses sources, il semble bien que notre génialissime François Hollande considère effectivement le candidat globalo-mondialiste comme son héritier, au point de le surnommer « Macron-Hollande »… l’humour de notre Guide suprême est à l’avenant du personnage et de sa non-politique, soit proche du degré zéro.

Donc, l’on est fondé à croire que le sieur Macron veuille poursuivre et même approfondir l’œuvre du locataire actuel de l’Élysée et qu’il endosse son bilan.

Or celui-ci est grandiose :

- 5,5 millions de chômeurs des trois catégories (chômeurs globaux et chômeurs partiels ou à emploi intermittent), ce qui dans un pays de 67 millions d’habitants (dont 65 en métropole), déjà peuplé de 13 à 13,5 millions de retraités et riche de 6 millions de fonctionnaires hyperactifs et hyperproductifs, n’est pas rien. Outre les jeunes, en principe en cours de formation, les « actifs » réels doivent traîner un boulet de 24 millions de peu ou pas productifs. Il a raison bébé-Macron : En Avant !... comme l’on disait autrefois à l’âne épuisé par son fardeau.

- Un nombre difficilement appréciable d’immigrés d’origine non-européenne, estimé selon les sources entre 10 et 13 millions d’individus, tous hautement productifs nous dit-on… effectivement, il faut beaucoup d’énergie pour défendre contre police, pompiers et professions médicales 2000 cités de non-droit, sans compter le travail épuisant & dangereux exigé par le trafic des stupéfiants.

- Est-ce corrélé au paragraphe précédent ? Le nombre de viols déclarés (et purement hétérosexuels ; on ignore celui des viols homo), en métropole pour l’année 2016, aurait un peu dépassé les 13 800 (cela ne fait rien que 38 / Jour) dont 8184 perpétrés sur des mineures d’âge

- En 2013 et rien qu’en métropole, 403 433 crimes et délits avaient fait l’objet d’une plainte ou d’une intervention des forces de l’ordre… et l’accroissement serait plutôt à l’ordre du jour qu’une baisse, toujours promise (comme pour le chômage)       

- Une Dette publique qui avoisine les 100% du Produit Intérieur Brut durant le quinquennat du Génial François (8% de mieux ces quatre dernières années)

On pourrait également évoquer les délocalisations d’entreprises qui se poursuivent toujours et auraient même tendance à croître sur un rythme accéléré (en dépit des promesses contraires, bien sûr).

Grandiose résultat pour le pays qui compte le ratio élu/habitant le plus élevé de la planète : 1 élu pour 120 habitants, si l’on additionne les gros (élus nationaux & européens), les moyens (régionaux et départementaux, maires de grandes villes) et les petits (conseillers municipaux).

Plutôt que de savoir d’où vient le météore Macron (c’est à l’évidence un produit franco-globalo-mondialiste), il faut méditer le bilan qu’il endosse, hérité de tous les guignols qui se sont succédés depuis 1976 - Loi de regroupement familial - et 1981 - entrée de la France dans le monde merveilleux de l’économie globale (avec sa désertification industrielle) et de la mondialisation de la vie politique (avec ses guerres exotiques, sans intérêt pour la Nation française, mais ordonnées par l’Empereur des USA et du « Monde libre »).

Faut-il ou non poursuivre dans la même voie ou enfin s’occuper de la Nation ? Telle est la bonne question.  

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Jean-Pax Mefret en concert à Paris à la mi-janvier 2018

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Pourquoi les fillonistes doivent voter Marine Le Pen au second tour de la présidentielle

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Marc Rousset

Pourquoi les fillonistes doivent-ils voter Marine Le Penau second tour de l’élection présidentielle, même s’ils ne sont pas d’accord sur son programme économique ?

Parce que le Système nous demande de jouer honorablement le jeu de la pensée unique, du pseudo-front républicain, pendant que lui utilise les pires magouilles et moyens répugnants pour lancer, en quelques mois, un produit de lessive mondialiste et immigrationniste, et faire tomber Fillon avec des manœuvres médiatiques et judiciaires…

Parce que 72 % des Français sont favorables à l’euro et que, le voudrait-elle, Marine Le Pen ne pourrait pas faire sortir la France de l’euro. Quant à son programme socialiste économique catastrophique, comme Mitterrand après 1981, la candidate du Front national serait très vite obligée de mettre de l’eau dans son vin.

Mais surtout parce que l’invasion migratoire ne peut pas encore attendre cinq ans avant de cesser ! Entre deux maux, il faut choisir le moindre.

Selon Michèle Tribalat, le nombre d’admis au séjour a augmenté de près d’un tiers ! Avec le quinquennat Hollande, l’immigration s’est accélérée ; l’invasion migratoire continue et continuera de plus belle avec la catastrophe Macron. On avait 172.000 entrées légales en 2007, on en a eu 193.000 en 2012 et 228.000 en 2016.

Compte tenu des clandestins que nous renvoie actuellement l’Allemagne, la France subit tous les ans un flux migratoire de 300.000 personnes par an, qui vont ensuite se multiplier grâce à un taux moyen de fécondité de 3,4 enfants par femme contre 1,6 enfant par femme d’origine française ou européenne…

C’est très bien, de vouloir l’Europe et garder l’euro, mais l’urgence, le problème absolu, c’est l’immigration ! Mourir en ayant raison pour l’euro et notre destin européen n’est pas la solution face aux gangsters socialistes du style Hollande et Macron. Christine Boutin et Robert Ménard, qui recommandent de voter Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle malgré leurs désaccords, ont 100 % raison !

Source cliquez ici

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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DESOBEISSANCE CIVILE OU REBELLION ?

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Pieter Kerstens

De multiples naturalistes, anthropologues, historiens et scientifiques ont étudié les phénomènes de migrations et remarqué qu’il existe un seuil de « tolérance ».

Que ce soit pour les oiseaux, les insectes, les poissons, les plantes ou même les humains, le niveau d’acceptation, d’assimilation, d’intégration de concentration ou d’assemblage se situe à 6%. Au-delà on assiste dans tous les cas à des situations conflictuelles qui conduisent à des perturbations et des évolutions préjudiciables aux espèces locales. Les recherches de l’éthologiste Konrad Lorenz (prix Nobel) ou du démographe Alfred Sauvy, parmi d’autres, en font état.

Au fil des siècles les migrations humaines ont toujours existées, au prétexte d’un meilleur « ailleurs ». La plupart d’entre elles, lorsque leur implantation a été définitive, l’a été au détriment des populations autochtones. Par exemple : les Etats-Unis d’Amérique où les Indiens ont été asservis ou tout bonnement exterminés. En Australie, les aborigènes ont été anéantis par l’alcool et les maladies. Au 16ème siècle, les Bantous avaient émigrés vers le sud de l’Afrique (pas encore considéré comme Etat) chassant les Boschimans et les Hottentots. On trouve d’autres exemples identiques aussi bien en Amérique du Sud, qu’en Asie Centrale, au Moyen-Orient ou en Extrême-Orient, tel le royaume mongol de la Horde d’Or fondé par Batu Khân, petit-fils de Gengis Khân, par le fer et par le feu, en exterminant les populations russes et galiciennes.

L’invasion des pays européens par des hordes de sans-papiers depuis des décennies conduit à des bouleversements indésirables. Sommes-nous suicidaires et voulons-nous disparaître ?

Soyons clairs : la charité, l’accueil et la solidarité se justifient en fonction des circonstances, de l’ampleur du phénomène et des comportements des individus qui demande aide et protection.

Tel était le cas des Russes fuyant la révolution bolchevique de 1917, des Italiens ou des Espagnols refusant les régimes de Mussolini et de Franco. Tous se sont intégrés, avec plus ou moins de difficultés, ou sont repartis dans leur pays d’origine dès le calme revenu. Mais tous étaient de souche européenne, blanche et chrétienne.

Cette situation est devenue différente depuis 1974, date de l’arrêt officiel de l’immigration dite « économique » en Europe. Parce que nos gouvernements laxistes et mondialistes nous ont imposé une immigration de peuplement, d’abord en régularisant des centaines de milliers de clandestins tous les ans, et ensuite en accordant la naturalisation à des millions d’immigrés non-européens ces 40 dernières années.

Et c’est à ce moment qu’intervient le fameux « seuil » d’acceptation de 6% avec les peuples autochtones.

Immanquablement des conflits entre espèces ou communautés - non assimilées - et populations européennes ont eu lieu, dans l’indifférence méprisante des autorités successives. Malgré les mises en garde, les signaux d’alarme et les constats des diverses administrations, les euro-mondialistes s’obstinent dans leur utopie sectaire d’une société « multiculturelle et pluriethnique », dont le résultat pratique est la multiplication des émeutes en Suède, en Angleterre, en France et bientôt en Allemagne ou en Belgique, par exemple.

Plus de 66% des gens interrogés refusent l’arrivée de nouveaux « migrants », non par égoïsme, repli sur soi, xénophobie, par peur ou racisme. Simplement ils répondent que partout en Europe il y a déjà un trop-plein d’inassimilables ; ils disent que les caisses sont vides ; que des dizaines de millions d’Européens de souche sont déjà sans travail et que promettre un emploi à des analphabètes non-européens est une folie ; que des dizaines de millions d’autres blancs vivent dans la pauvreté et surtout, les personnes sondées répondent qu’ils en ont ras-le-bol de constater que la majorité de ces immigrés régularisés et naturalisés depuis 40 ans nous imposent leurs us, leurs coutumes et leurs traditions, incompatibles avec notre civilisation et nos modes de vie !

Que ce soit en France ou ailleurs, le peuple est exaspéré par la culpabilisation, la repentance, le politiquement correct, la discrimination « positive » et le racisme anti-blanc. Partout en Europe les signaux sont au rouge. Que les adeptes du métissage à tous les étages et leurs complices francs-maçons prennent garde : l’exaspération précède le désespoir et la désobéissance civile est un prélude à la rébellion. Ce n’est qu’une question de temps.

Et si les « nouveaux Européens » ne sont pas contents de leur sort, personne ne les empêche de retourner dans le pays de leurs aïeux, étant donné qu’ils ont aussi la double nationalité, pour une grande majorité d’entre eux.

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jeudi, 27 avril 2017

Pierre Cassen invité de Synthèse sur Radio Libertés

Source Riposte laïque cliquez ici

Invité par Roland Hélie, Pierre de Laubier et Philippe Randa sur Radio Libertés, notre fondateur, Pierre Cassen, par ailleurs ancien syndicaliste CGT, a rapidement décrit l’histoire de Riposte Laïque (à partir de la 10e minute). Il a expliqué pourquoi, au nom de l’Union des Patriotes, il se retrouvait dans le combat contre l’islamisation de la France, en compagnie de militants qu’il aurait sans doute combattus quinze ans plus tôt.

 

Mais c’est surtout sur la loi El-Khomri-Macron qu’il s’est fait le plus remarquer, pointant du doigt l’extraordinaire contradiction des syndicalistes qui ont manifesté à six reprises contre elle, à juste titre, puisqu’elle brise un siècle de conquêtes sociales, mais qui, ce jour, appellent à voter pour son concepteur, Macron, contre la seule candidate qui, avec Mélenchon, proposait son abrogation. Donc, notre fondateur à dit très clairement que si les millions de manifestants qui avaient défilé, à six reprises, contre la loi El-Khomri-Macron (adoptée par le 49-3) étaient cohérents, bien que majoritairement de gauche, ils devaient voter pour Marine, qui en propose l’abrogation. Et il a tenu le même discours, sans le développer de la même façon, au sujet de LMPT, rappelant que là également, la candidate du FN demande l’abrogation de la loi contre laquelle ils se sont tant battus.

Pierre expliquait, d’autre part, pourquoi les vrais ouvriers, comme on l’a vu à Whirlpool-Amiens, préféraient Marine, son protectionnisme et ses frontières, plutôt que le mondialiste Macron, agent de l’oligarchie financière.

A noter que contrairement aux autres intervenants, qui affirmaient que le score de Marine, s’il atteignait 35 ou 40 %, serait extraordinaire, notre fondateur, lui, n’a pas exclu un retournement total de situation, entre les deux tours, expliquant que Macron était depuis dimanche soir, et encore davantage depuis Amiens, sur une mauvaise dynamique, contrairement à Marine Le Pen.

Il a par ailleurs développé de manière fort intéressante, la nécessaire complémentarité entre le combat social, laïque et identitaire. A écouter attentivement.

Paul Le Poulpe

Lire également cet article de Pierre, paru ce jour sur Boulevard Voltaire cliquez là

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CONTRE MACRON : PAS D'HÉSITATION !

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PAYS RÉEL ET PAYS "LEGAL"

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09:54 Publié dans Présidentielle 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CE JEUDI SOIR, 27 AVRIL, PIERRE CASSEN SERA L'INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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ECOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

REDIF VENDREDI 9 H/10 H ET 14 H/15 H

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L'ATELIER PARIGOT SUR LE NET

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CONTRE MACRON, LE CANDIDAT DE LA FINANCE, LES MANIFS S'ORGANISENT DÉJÀ

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09:49 Publié dans Présidentielle 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 26 avril 2017

L’empreinte du Dragon sur la carte

Chine.jpgGeorges Feltin-Tracol

Le Monde des 19 et 20 février 2017 mettait en Une un étonnant planisphère qui témoigne des représentations géopolitiques actuelles de la Chine populaire. Adoptée par l’administration chinoise des espaces arctique et antarctique, cette projection polaire australe place la Chine au cœur du document. De quoi de plus normal pour situer l’« Empire du Milieu » ?

En page intérieure, une seconde carte – plus détaillée – explique le fameux « Collier de perles » (les ports de l’océan Indien qui offrent des facilités aux navires de Pékin et qui encerclent le grand rival indien), présente la seule base chinoise en Arctique (« Fleuve Jaune » sur le Spitzberg) et les quatre autres en Antarctique (« Grande Muraille », Baie Terra Nova, Kundun et Zhongshan), évoque la future base militaire qui sera inaugurée à la fin de cette année à Djibouti, et mentionne quelques réussites logistiques comme le contrôle du Pirée depuis 2009 et la gestion pour 99 ans du port australien de Darwin.

Dans le même temps, en mer de Chine méridionale, les archipels Spratleys et Paracels se sinisent à très grande vitesse tandis que l’état-major a remplacé les sept anciennes régions militaires par cinq « commandements de théâtre » (CT ou Zhanqu) à vocation plus offensive avec, pour celui de l’Ouest, une attribution contre-insurrectionnelle officielle. Ces réformes militaires témoignent d’un intérêt renouvelé pour la réflexion stratégique.

En 2006 paraissait La guerre hors limite (Rivages poche, 310 p., 9,50 €) de Qiao Liang et Wang Xiangsui, deux colonels des forces aériennes de l’Armée populaire de libération. Dans cet essai rédigé en 1999 est défendue « une vision sécuritaire étendue qui élève la notion traditionnelle de domaine territorial à la notion de domaine de l’intérêt de l’État (p. 171) ». À la terre, à la mer, au ciel et au monde sous-marin s’ajoutent dorénavant l’espace interstellaire, les télécommunications et le cyberespace ainsi que la culture, les ressources naturelles, l’environnement, la religion et l’économie. Ainsi les auteurs, fort critiques à l’égard de l’Occident, qualifient-ils « le système financier et l’ordre économique mondial actuels […] de terrorisme financier (p. 192) » avec une nouvelle figure de la Terreur, le spéculateur financier international. Les auteurs associent donc volontiers les attentats de Ben Laden aux méfaits du milliardaire George Soros ! « Cette vision pan-domaines, insistent-ils enfin, est une des conditions de la survie et du développement des États souverains modernes ainsi que de leur influence dans le monde (p. 170). »

L’ascension de la Chine implique de bien comprendre les cartes sinocentrées qui contribuent à l’avènement d’une ère mondiale post-occidentale.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 30, diffusée sur Radio-Libertés, le 21 avril 2017.

23:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Marie Le Pen commente la Présidentielle

19:35 Publié dans Présidentielle 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron, la grande imposture

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Jean-Loup Izambert

Journaliste d’investigation indépendant et écrivain,

auteur de Trump face à l’Europe cliquez ici.

Ce que dissimule Emmanuel Macron aux Français

Dans ses derniers discours comme celui qu’il prononça au soir du 23 avril, Emmanuel Macron répète à loisir les mots « République » et « patrie ». Mais son parcours professionnel comme son engagement politique témoignent qu’il n’a cessé d’agir contre l’intérêt général des françaises et des français. Et de leur dissimuler ses objectifs réels. Faits et arguments.

Emmanuel Macron que ses soutiens omniprésents dans les médias présentent comme « un homme libre et indépendant » est en réalité un pur produit standardisé du système : le clone de François Hollande. Rappelons à ces montreurs de marionnette que leur « homme libre et indépendant » refuse toujours de publier la liste des contributeurs financiers à sa campagne électorale. Est-ce à dire qu’il aurait bénéficié de millions d’euros de plusieurs représentants du système pour monter son spectacle et entrer en scène médiatique en jouant le candidat anti-système ? Car Macron ne devint pas dès le mois de mai 2012 conseiller économique de François Hollande puis ministre de l’Economie par un travail personnel important et innovant en matière économique. Il entra à l’Elysée sur les recommandations appuyées des vieux briscards des réseaux du clan élitiste et arrogant des anciens des grandes écoles et de la grande finance capitaliste. De Jacques Attali à Alain Minc en passant par les inévitables salonards parisiens comme Bernard-Henri Lévy et quelques milliardaires à l’image de Pierre Bergé, les entremetteurs ne manquent pas, tous liés aux cercles atlantistes. De 2011 aux élections présidentielles de 2017, ceux-ci n’ont cessé de border son parcours avec le concours, plus ou moins déclaré, des représentants au pouvoir de la caste des grands propriétaires privés de l’économie. Peu importe qu’ils soient membres de Les Républicains ou « socialistes», le principal étant d’assurer la continuité du système. Son parcours a donc un bilan que les médias officiels n’évoquent pas et qu’il est donc nécessaire de rappeler.

Un bilan économique désastreux

Rappelons que du 15 mai 2012 au 15 juillet 2014 Macron fut Secrétaire général de l’Elysée, chef du pôle Economie et finance, puis, du 26 août 2014 au 30 août 2016 ministre de l’Economie et de l’industrie. A ce titre il est donc celui qui a joué le rôle le plus important avec le président de la République et les deux Premiers ministres Ayrault et Valls dans la politique économique et financière de la France de 2012 à 2016. Quels sont les résultats de la politique Macron-Hollande ? Le chômage a explosé : à son arrivée en mai 2012, la France comptait moins de 5 millions de chômeurs toutes catégories confondues. A son départ en août 2016, 11 millions de personnes sont sans emploi ! Car, parmi celles-ci, aux 6,5 millions de sans emplois officiels s’en ajoutent plus de 5 millions exclues des statistiques. La dette publique : elle se situait à un peu lus de 1800 milliards d’euros à son arrivée et dépasse les 2200 milliards d’euros à son départ en août 2016, soit quasiment 100% du Produit Intérieur Brut. Quant aux impôts dont le montant total se situait à un peu lus de 900 milliards d’euros par an ils sont de 1000 milliards d’euros par an en août 2016. Les entreprises ? Selon une étude publiée par le Cabinet Deloitte et Altares, spécialiste des données sur les entreprises, plus de 63 000 d’entre elles (63 081) ont défailli en 2015, soit 0,8% de plus qu’en 2014 (62 586). Et au premier trimestre 2015, plus de 18.000 sociétés feront faillite entre janvier et mars alors que, depuis 2009, chaque premier trimestre se conclut aux environs de 16.500 défaillances. Le nombre d'emplois menacés par ces défaillances dépasse les 66.000, chiffre record depuis 2009. Si en 2016, la tendance est à une légère baisse sur la majorité des secteurs d’activité (58057 défaillances contre 63081), par contre dans l’agriculture, la sylviculture et la pêche le nombre de défaillances augmente de 4,5 %, passant de 1365 redressements ou mises en liquidation fin 2015 à 1427 fin 2016 ! L’évolution de ces principaux indicateurs montre clairement la responsabilité d’Emmanuel Macron dans l’aggravation de la crise économique et sociale. A peine entré à Matignon comme ministre de l’Economie et de l’industrie, le jouvenceau de la Rothschild poursuivit la même politique que ses prédécesseurs.

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13:12 Publié dans Présidentielle 2017, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Curieux reproches ou le triomphe de l’analyse superficielle

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Bernard Plouvier

Depuis quelques jours, il est de bon ton d’ironiser sur la virée dans une brasserie chic (et aux prix coquins) du candidat Macron, après son premier triomphe. De la même façon, l’on a reproché au candidat Fillon ses costumes hors de prix et l’on avait, en son temps, moqué les aspects « bling-bling » du Président Sarkozy ou la sexualité débridée d’un Chirac, émule sur ce point des JFK et Bill Clinton.

Tout cela est vrai, mais ce sont les à-côtés obligés de la conception de la vie de ces nobles politiciens… et le comportement de prostituées de diverses ministresses n’est pas moins minable. Qu’un politicien-affairiste se sente particulièrement à l’aise dans la consommation haut de gamme, c’est logique. De même qu’un politicien « black-beur » soit un obsédé sexuel n’est pas plus surprenant qu’une politicarde qui avance par « promotion-canapé ». Tous agissent conformément à leur nature.

C’est aux électeurs de décrypter le message avant qu’il ne soit trop tard. Pour une fois que les gens des media font leur véritable métier, qui est d’informer, il serait bon que les citoyens réfléchissent sur les fondements de notre société, ses « valeurs », et qu’ils en tirent les conséquences logiques.

Ou l’on est un partisan de l’économie globale et de la désertification industrielle française, un adepte des petits plaisirs considérés comme le but fondamental de la vie, un individu que la prostitution physique ou morale n’effraie pas, un citoyen que le métissage racial et culturel emballe, et l’on choisit librement un candidat qui représente ces « valeurs ».

Ou bien, l’on préfère leurs antithèses : honneur, travail, famille, Nation et patries (la petite, dénommée France, et la grande, dénommée Europe, la vraie : celle des Nations de souche européenne) et l’on agit en conséquence.

Mais il est irréfléchi de reprocher aux autres d’obéir à leurs comportements, génétiquement programmés. En définitive, l’opposition restera toujours intégrale entre les hommes d’ordre et les libéraux échevelés, tandis que ce sera toujours la masse des indécis – et ils le sont parce qu’ils sont programmés pour être tantôt favorables à l’ordre et tantôt à la fantaisie libérale – qui fera la différence. C’est l’unique raison de « l’alternance démocratique » dont parlent les politologues, gens aussi savants et sérieux qu’utiles.  

09:18 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mobilisation générale pour le rassemblement du lundi 1er mai à Paris : des affichages partout en France...

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Dans toute la France, comme ici en Région parisienne, les collages pour le rassemblement de lundi prochain se multiplient. Lundi, 10 h, Place du Palais Royal... 11 h, discours de Jean-Marie Le Pen Place des Pyramides (statue de Jeanne d'Arc).

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mardi, 25 avril 2017

Macron, le représentant de commerce du fric roi

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Pierre Vial, Président de Terre et peuple

Les résultats du premier tour de la présidentielle ont des côtés positifs.

- Le clivage bidon gauche-droite explose car les deux « partis de gouvernement », qui nous ont joué la comédie de l’alternance pendant des décennies, sont KO debout. Le PS est en miettes, les Républicains sont d’autant plus déboussolés qu’ils se voyaient, il n’y a pas si longtemps, au pouvoir et que l’heure des règlements de compte, au sein du panier de crabes, a sonné. Jouissons du spectacle.

- Les masques tombent : Hollande, Hamon, Fillon, Juppé, Baroin, Raffarin, Estrosi, Kosciusko-Morizet, Cazeneuve, Ayrault, Valls, Cécile Duflot, Aubry, Montebourg, Michel Barnier appellent à voter Macron. Jacques Attali, Bernard-Henri Lévy, Cohn-Bendit boivent du petit lait, tout comme le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Bref, ils sont venus, ils sont tous là : la grande famille du Système affiche son unité, unanime qu’elle est pour installer au pouvoir Macron, l’homme du capitalisme intégral et du libéralisme fou, l’homme de la grande banque et des groupes de pression mondialistes, mandaté par ceux qui l’ont fabriqué de toutes pièces pour achever la besogne de désintégration des peuples qui a commencé il y a bien longtemps. Avec la bénédiction de la sacristie, de la synagogue, de la mosquée et des loges.

- Tout est donc simple et clair : d’un côté l’Anti-France, de l’autre la partie restée saine d’un peuple qui ne veut pas subir, qui ne veut pas mourir. A ce peuple il faut adresser un message lui aussi simple et clair : il faut dès maintenant entrer en résistance, par tous les moyens, entrer en sécession, refuser toute allégeance à une structure d’Etat qui n’est là que pour faire régner la loi du fric, du cosmopolitisme, du déracinement, avec un programme évident : tuer ce qui peut rester des identités provinciales, nationales, européennes, en utilisant en particulier l’invasion de millions d’allogènes.

- Quant aux benêts qui ont voté et vont voter Macron et qui ont l’éternelle vocation d’être des cocus contents, on leur annonce une bonne nouvelle : avec Macron, dans peu de temps ils vont pleurer des larmes de sang. Nous n’aurons pas l’hypocrisie de dire que nous les plaindrons. Comme disent mes arrière-petits-enfants : bien fait !

 

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Le candidat qui se veut faire aussi gros qu’un Président

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de Philippe Randa

Les lendemains d’élections, les gueules de bois sont habituelles. Et dès dimanche soir, sur tous les plateaux télévisés, a-t-on ainsi pu appréhender ce que sera sans doute la réalité de la partitocratie française à l’avenir.

Malheur aux vaincus, donc… François Fillon, bien sûr, qui aura certes montré qu’il se sera battu jusqu’au bout, contre tous et surtout contre les caciques de son propre camp, le dos au mur judiciaire et le mors de son ambition politique aux dents, mais en vain ! Et ce n’est pas sa détermination – qui aurait pu être admirable en cas de succès – que l’Histoire retiendra, mais son obstination suicidaire ayant conduit au désastre électoral de son camp.

Un camp qui espère encore rebondir aux législatives à venir, ce qui serait une première sous la Ve République.

Vaincu, Benoît Hamon ? Non, trahi, évidemment, par nombre de caciques d’un Parti socialiste qui sont coutumiers de la chose comme avant lui l’ont appris à leurs dépens successivement Édith Cresson, Ségolène Royal et François Hollande ; des caciques qui ont sans doute, l’avenir législatif le dira, scié par la même occasion la branche sur laquelle ils pouvaient espérer perdurer sous les ors de la République.

Frustré de ne pas s’être qualifié pour le second tour, Jean-Luc Mélenchon ? Y a-t-il vraiment cru ? Sans doute, mais cela aurait été inespéré et ce n’était pas là le véritable but de sa campagne, somme toute bien réussie : c’est le leadership de la gauche future que le candidat de la France insoumise a, depuis le début, dans son viseur électoral, sur fond d’enterrement du parti de la rue de Solférino…

Marine Le Pen est donc qualifiée pour le second tour… au grand soulagement de son lieutenant Florian Philippot qui aurait sans doute laissé sa tête dans l’aventure si cela n’avait pas été le cas. Reste que le score n’est pas celui attendu. Il est certes terriblement handicapant d’avoir fait la course en tête des sondages comme ce fut son cas depuis deux ans. Et sa campagne de premier tour, nombre d’observateurs l’ont remarqué, a surtout été une campagne de second tour. Cela aurait pu lui être fatal comme à Lionel Jospin qui fit la même erreur en 2002 face à son père, mais les dieux lui ont été cléments. Cela arrive !

Et donc Emmanuel Macron… donné vainqueur dans une quinzaine de jours et qui ne s’est pas privé de considérer la chose acquise dès le dimanche soir en fêtant cela bruyamment à La Rotonde, chic établissement de la capitale et qui a fait écrire dans les colonnes du Parisien dès le lendemain : « Syndrome du Fouquet’s […] Critiqué sur les réseaux sociaux et par ses adversaires politiques pour le ton de la fête, le candidat a assuré qu’il n’a “pas de leçon à recevoir”. »

Petit garçon gâté n’aime pas être réprimandé, visiblement !… Et ce « dérapage » – un de plus ! –, augure désagréablement de son éventuelle présidence à venir…

Si présidence il y a ! Car remarquons tout de même que ce candidat ayant vu son comité de soutien grossir de jour en jour de ralliements les plus hétéroclites, tout à la fois de la quasi-totalité des saltimbanques habituels à un nombre impressionnant de transfuges de droite, de gauche, du centre et d’ailleurs, « ayant été » ou « étant encore » dans le monde politique… n’a réalisé, finalement, qu’un score de moins d’un quart des suffrages exprimés.

Peut-on imaginer qu’une majorité des électeurs de gauche et d’extrême gauche comme de droite puisse se reporter servilement, automatiquement, arithmétiquement sur celui qui est tout à la fois ancien banquier de la banque Rothschild, ancien ministre de François Hollande et véritable instigateur de la loi travail dite « El Khomri » ? Qui se présente en homme nouveau de la politique française alors qu’il y a tout lieu de craindre qu’il nommera François Bayrou, vieux canasson de labour du centrisme, à Matignon en paiement de son ralliement ?

« M’y voici donc ?

— Point encore.

— M’y voilà ?

— Vous en approchez, mais point encore. »

Marine Le Pen battue par Emmanuel Macron ? On le dit… En attendant :

« Le chétif pécore

S’enfla si bien qu’il pourrait en… »

Et pourquoi pas !

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