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dimanche, 26 février 2017

PARIS A HONORÉ SAMEDI SOIR LE 70E ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DU MOUVEMENT SOCIAL ITALIEN

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Pour marquer le 70e anniversaire de la création du MSI, un banquet rassemblant près d'une centaine de convives s'est déroulé samedi soir dans une prestigieuse brasserie parisienne. Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, fondateur du mouvement, était l'invité d'honneur de cette belle réunion amicale.

Nous reviendrons tout au long de la semaine sur cette commémoration qui correspond à la publication en France du n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme justement consacré à celle du MSI cliquez ici.

Pour l'heure, nous publions ici l'intervention de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et le message que Pierre Vial, Président de Terre et peuple, retenu en province, a adressé à l'assemblée.

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Roland Hélie, Massimo Magliaro, Alban d'Arguin, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président des Amis de SN.

Chers Amis, Chers Camarades,

L'Association des Amis de Syn­thèse nationale et la Ligue fran­cilienne sont heureuses de vous retrou­ver ce soir pour ce banquet organisé pour mar­quer le 70e anniversaire de la création du Mou­vement social italien.

Pourquoi avoir voulu honorer, ici à Paris ce soir, un tel événement ?

Le MSI ne fut pas n'importe quel mouvement nationaliste comme il en exista tant sur notre conti­nent asservi à l'Est par l'impérialisme commu­niste et à l'Ouest par celui de la haute finance mondia­liste dans la seconde moitié du siècle dernier.

Le MSI fut non seulement le premier mouvement d'am­pleur à s'imposer dans son pays, l'Italie, dès la fin des an­nées 40, mais il fut, à juste ti­tre, considéré aussi comme l'exemple à suivre par l'ensem­ble des organisations nationa­les et populaires, quelque soit le pays, qui œuvraient, et qui œuvrent toujours, pour la re­naissance de l'Europe. Ce ne fut pas un hasard si, au début des années 1970, le Front na­tional, au moment de sa créa­tion, adopta la flamme trico­lore à l'image de celle du MSI comme emblème.

Quarante ans durant le mou­vement de Giorgio Almirante nous fit rêver. Il inspira de nombreuses campagnes mili­tantes. Grâce à l'Eurodroite, créée en 1979 à l'occasion des premières élections euro­péen­nes au suffrage universel et perpétuée par la suite par "les droites européennes" les natio­na­listes ont donné une dimension continentale à leur combat. Sans le MSI cela ne se serait certai­nement pas passé ainsi.

Mais un jour de mauvais ber­gers prirent la tête du mouve­ment et celui-ci fut, à leur initia­tive, complè­tement transformé. D'une force révolu­tionnaire et anti Sys­tème qu'il était, ils en firent une composante qui se voulait respectable de celui-ci.

Le MSI, à la fin des années 80 et au début des années 90, attei­gnait des scores impres­sionnants (plus de 40% à Rome et à Naples et il gérait plusieurs régions). Pensant que tout était arrivé ses nou­veaux dirigeants, assoiffés de reconnaissance, le transformè­rent en une pâle "Alliance na­tionale", coupée des fondamen­taux qui avaient fait la force du MSI et compatible avec le "politiquement cor­rect". En quelques années l'Al­liance nationale se dilua telle­ment dans le Système qu'elle disparue complètement de la scène politique italienne lais­sant le monopole de la contes­tation à des illuminés sans véritable projet alternatif.

Vu la situation dans laquelle a sombré l'Italie, la démarche de transformation du MSI peut être consi­dérée comme étant criminelle. Le drame, c'est que celle-ci devrait alerter les au­tres mouve­ments en Europe et qu'il n'en est rien. Certains continuent à vouloir à tout prix se "dédiaboliser". Ils fe­raient bien de méditer sur le cas de l'Italie... Il n'y a pas loin du Capitole à la Roche tar­péienne... Pour mieux com­prendre, je vous invite à lire le Cahier d'Histoire du nationa­lisme que nous venons d'éditer sur l'histoire du MSI.

Au-delà de sa disparition, le MSI a laisser à l'Histoire un héritage indispensable pour ceux qui veulent préparer l'avenir : la grande idée du cor­poratisme du XXIe siècle. Cette idée ne doit pas être oubliée. Elle est la seule alternative crédible au socialisme et au libéralisme. Dans les mois qui viennent Synthèse nationale va remettre le projet corporatiste debout. Je peux vous annoncer dès maintenant la création très prochaine à Paris, en liaison avec nos camarades italiens, espagnols et portuguais, de l'Institut européen d'étude corporatiste. Nous vous en reparlerons très bientôt.

Si ce soir nous sommes réunis, c'est à la fois pour nous souve­nir du grand MSI, celui que nous avons aimé, et aussi an­noncer ce renouveau du projet corporatiste avec la création de l'Institut.

Nous sommes fiers de recevoir à cette occasion notre cama­rade Massimo Magliaro venu de Rome spécialement pour cette soirée. Massimo fut l'un des responsables les plus im­portants du MSI, il était le bras droit de son chef, Giorgio Almi­rante. C'est un honneur de l'avoir avec nous aujourd'hui.

Roland Hélie

Message de Piere Vial :

Mes Camarades,

Retenu par des obligations familiales (c’est le prix à payer quand on est arrière-grand-père…) je suis de tout cœur avec vous en ce jour de célébration que Roland a eu la riche idée d’organiser.

J’ai eu souvent l’occasion, quand j’étais de passage dans cette Italie que j’aime, de participer à des activités du MSI où j’étais toujours reçu fraternellement, dans cette ambiance de chaleureuse amitié militante qui caractérise les héri­tiers des Faisceaux.

Par ces mots je persiste et signe pour affirmer une Fidélité qui est, vous le savez bien, notre Honneur. Le MSI a voulu et a su transmettre la flamme, cette flamme qui est notre commun héritage, de part et d’autre des Alpes. A nous, aujourd’hui, de perpétuer, pour les jeunes générations, le feu sacré.

Je vous adresse mon salut romain.

Nous publierons ce soir l'intervention de Hugues Bouchu, président de la Ligue francilienne.

18:05 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Manifestation de la Dissidence française samedi après-midi à Paris

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"Les nôtres avant les autres", tel était le thème de la manifestation organisée samedi après midi place de la Bourse à Paris. L'initiative de celle-ci revenait à La Dissidence française.

Une centaine de militants du groupe dirigé par Vincent Vauclin s'est donc rassemblée, brandissant leurs drapeaux, pour écouter les orateurs. Après l'intervention de Vincent Vauclin, ce fut les invités qui purent s'exprimer. D'abord Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, puis Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France prirent successivement la parole.

Les manifestants se dispersèrent peu avant 17 h, après avoir entonné la Marseillaise. Aucun incident à signaler.


 

 


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vendredi, 24 février 2017

Lire et s'abonner à la revue "Confrontation"

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S'abonner à Confrontation cliquez ici

07:59 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lyon, samedi 11 mars 2017, XIXe Forum de la Nation

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07:56 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 23 février 2017

Pierre de Laubier répond à EuroLibertés sur l’Europe

Pierre-de-Laubier.jpgActuellement professeur d’histoire dans des collèges libres, Pierre de Laubier est l’auteur de L’Aristoloche, journal instructif et satirique paraissant quand il veut, et il rédige les blogues Chronique de l’école privée… de liberté et L’Abominable histoire de France, ce dernier tiré de ses chroniques radiophoniques surRadio Libertés où il est un chroniqueur de l’émission Synthèse, animée par Roland Hélie et Philippe Randa.

Quelle est votre position sur l’Europe ? Êtes-vous anti ou pro Européen ? Dans ce dernier cas de figure, êtes-vous pour une Europe fédérale ou une Europe de la coopération de nations souveraines, ou encore en avez-vous une autre conception ?

Je ne me pose pas en géopolitologue, je raisonne en simple particulier. Et je constate que l’État français n’a nul besoin de l’Europe pour me brimer du matin au soir et me prendre la moitié de mes revenus et de mes biens. Ce n’est pas l’Europe qui a transformé nos écoles en pétaudières ou qui poursuit les crèches de Noël comme des symboles séditieux. Je ne trouve donc pas que l’Union européenne est, pour les libertés individuelles ou collectives qui me tiennent à cœur, une menace pire que les États qui la composent. Cette organisation bureaucratique ignore certes les aspirations des citoyens. Ce qui en fait la copie conforme de la plupart des États dits nationaux (l’État jacobin français étant le pire de tous). On pourrait dire que les Européens (ou Européistes) considèrent que l’Europe est l’échelon optimal du « bien commun », et que les nationaux (ou nationalistes) considèrent que c’est la nation. Or, je ne suis ni l’un ni l’autre. Les nations existent (sans forcément coïncider avec les États, loin de là), mais il y a aussi les pays, les provinces, les villes, les églises… et aussi la famille, qui est l’échelon optimal de la subsidiarité, l’institution politique essentielle. Mais toute la vie politique a été absorbée par des parlements aux pouvoirs illimités, au nom d’une conception de la démocratie qui tend vers le totalitarisme. Que ces parlements soient nationaux ou internationaux m’importe peu : tous ceux qui briguent des sièges dans ces assemblées proposent une autre manière de régenter mon existence à la place de ceux qui le font déjà. Aucun ne projette de me rendre ma liberté ou mon argent. Si j’avais quelque chose à proposer, ce serait l’Europe des familles. Elles ont des droits. Je fais remarquer à ce propos que le vaste mouvement européen, pour ne pas dire mondial, en faveur du vrai mariage n’a été relayé par aucun parti politique important. Cela donne à réfléchir.

Quelle que soit votre conviction, considérez-vous que rien n’arrêtera désormais la construction européenne sous sa forme actuelle ou sous une autre – que vous le déploriez ou l’espériez – ou, au contraire, que son échec est prévisible, voire même inéluctable ?

Il me semble que son échec est inéluctable, et même déjà patent, parce qu’elle repose sur des bases absurdes. La monnaie unique, notamment, nous a conduits à la ruine. Mais une organisation absurde et ruineuse peut durer très longtemps. Les peuples ne veulent plus de l’Europe, mais elle ne se laissera pas faire. Elle est d’ailleurs – tout comme les États – aux mains d’élites dont la première caractéristique est de faire corps avec les administrations, et la seconde de penser que le gouvernement est la solution, alors qu’il est le problème. Mais que voulez-vous ? Les démagogues ont convaincu les peuples de se débarrasser de leurs aristocrates : ils ont eu à la place des technocrates dont la carrière et l’enrichissement dépendent de l’extension du domaine de l’intervention publique : désormais, un portefeuille ministériel ou une présidence quelconque ne sont que les étapes ultimes d’une carrière administrative réussie. Ces gens ne dépendent de leurs mandants que par l’intermédiaire de l’élection, ce qui est une blague. Ainsi, forts de cette « onction » du suffrage universel, ces technocrates sont enivrés d’un messianisme bureaucratique. Rien n’est prévu pour en sortir puisque, comme dans toute croyance religieuse, la seule alternative au paradis, c’est l’enfer. Au mieux, on en sortira donc par hasard. Au pire, par la guerre ou le chaos. Ou encore par l’extinction de la population, qui est en bonne voie.

Que pensez-vous du Grand marché transatlantique (GMT), cette zone de libre-échange entre l’Europe et les États-Unis, actuellement en négociation ?

Je ne suis pas du tout opposé au libre-échange des marchandises : l’ordinateur que j’utilise et les logiciels qui le font marcher (y compris ceux qui sont gratuits) viennent d’outre-Atlantique. Je ne crains nullement la puissance du capitalisme ni des multinationales qui fabriquent et vendent tant d’objets dont j’ai besoin. Ce que je crains, c’est la nullité des politiques – nationaux ou européens – dans les négociations avec les États-Unis. En effet, l’Union européenne est une administration, face à un gouvernement qui défend les intérêts d’un peuple qui se reconnaît comme nation, et qui n’est pas – ou moins – gangrené par le socialisme. Ce qu’on peut craindre aussi, comme en Europe même, c’est que la libre circulation des marchandises ne soit, paradoxalement, l’occasion d’instaurer un dirigisme toujours plus grand, d’une part, et d’autre part d’introduire la libre circulation des personnes, considérées dès lors comme échangeables et interchangeables. Dans les deux cas, les malfaiteurs sont les politiques de tout poil, pas les hommes d’affaires.

L’avenir de l’Europe consiste-t-il à s’amarrer aux USA ou plutôt à resserrer les liens avec la Russie ? Ou aucun des deux.

Je dirais plutôt… les deux ! On reproche aux Américains, qu’il est à la mode de détester, d’être « impérialistes ». Mais les Russes, qu’il est à la mode d’aduler, le sont aussi ! Quant à l’Europe, elle n’a cessé de l’être que contrainte et forcée, et l’impérialisme colonial était dépourvu à la fois de tendresse et de justification morale. Je ne vois aucune raison de ne pas avoir des relations fructueuses – et circonspectes – avec ces deux grandes puissances : entre impérialistes, on doit pouvoir s’entendre !

Qu’est-ce que l’Europe signifie pour vous ? Un rêve ? Un cauchemar ? Une nécessité géopolitique ? L’inévitable accomplissement d’un processus historique ? La garantie d’une paix durable pour le Vieux continent ? Ou rien du tout…

L’Europe n’est pas notre avenir, elle est notre passé. C’est un ensemble de pays dont l’unité – qui est profonde – découle d’une latinité christianisée, avec une grande diversité héritée, elle aussi, de l’histoire. Or, c’est le nationalisme qui a détruit cette unité et ruiné l’Europe. Chercher à créer un « sentiment national » à l’échelle de l’Europe est donc une folie. N’importe quelle organisation politique qui permettrait aux peuples d’Europe, tels qu’ils ont existé depuis des siècles, de poursuivre leur existence, pourrait être bonne, sauf celle qui rêve de faire de l’Europe un bloc. L’Europe était une famille de peuples. Si on en fait un bloc, il sera fissuré. De plus, aucune organisation ni aucune doctrine ne rendront aux peuples d’Europe le désir d’exister. Or, l’Europe est en voie de disparition démographique, culturelle et spirituelle. Mais son salut n’est pas entre les mains des politiques. Sainte Thérèse de Calcutta disait : « Vous voulez sauver le monde ? Rentrez chez vous et aimez votre famille. »

Je dirai pour ma part : « Vous voulez sauver l’Europe ? Mariez-vous, apprenez le latin à vos enfants et allez à la messe. »

Source EuroLibertés cliquez ici

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CE JEUDI 23 FÉVRIER : ÉMISSION SPÉCIALE SUR LES 70 ANS DU MSI AVEC MASSIMO MAGLIARO SUR RADIO LIBERTÉS

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ECOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

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INSCRIVEZ-VOUS AU GRAND BANQUET AMICAL

POUR LES 70 ANS DU

MOUVEMENT SOCIAL ITALIEN CLIQUEZ ICI

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mardi, 21 février 2017

Bruno Mégret sur TV Libertés

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lundi, 20 février 2017

Maître Frédéric Joachim sur TV Libertés

Pénaliste originaire de Bordeaux, Frédéric Joachim est l’avocat de Jean-Marie Le Pen. Il aime à rappeler que cette fonction passionnante mais harassante a été tenu pendant plus de deux décennies par une personnalité incontournable du barreau et de la droite patriotique : Georges Paul Wagner.

RL 2 2016 12 01 F Joachim.jpgL’actuel avocat de Jean-Marie Le Pen, président d’honneur du Front National fait le point sur les actions en cours contre son client. Il n’hésite pas à parler d’acharnement et de harcèlement à l’encontre de celui qui a présidé le Front National pendant quarante ans. Frédéric Joachim évoque aussi l’attitude de la justice française contre Jean-Marie Le Pen.

Début décembre dernier, Frédéric Joachim avait été l'invité de l'émission Synthèse sur Radio Libertés cliquez ici

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dimanche, 19 février 2017

Samedi prochain, 25 février, 15 h, Paris

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Sortie à l'occasion du 70e anniversaire de la création du MSI (samedi prochain à Paris) du n°11 des Cahiers d'Histoire du nationalisme

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Samedi prochain, 25 février, Hugues Bouchu, Président de la Ligue francilienne, interviendra au cours du banquet pour les 70 ans du MSI

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12:40 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 18 février 2017

Dis-moi qui tu rallies, je comprendrais qui tu es !

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La chronique de Philippe Randa

Le scandale est vendeur, c’est bien connu… Et François Fillon, « penelopegate » oblige, est un bon client pour les médias, sensés couvrir au mieux l’élection présidentielle qui se rapproche. Mais tous les scandales ne sont pas forcément vendeurs. Ils n’en sont alors que plus dangereux…

Ainsi du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), ce traité de libre commerce instituant des règles d’échanges entre l’Union européenne et le Canada. Il a fait l’objet, ce mercredi 15 février, d’un vote positif devant le Parlement européen. La souveraineté des États sera donc à nouveau largement mise à mal ; quant aux normes d’environnement et de santé, elle feront pshitt !

Rappellons qu’en France, la quasi totalité des candidats à l’élection présidentielle – et ils sont nombreux ! – s’opposent au CETA, plus ou moins fermement, mais tout de même !

Tous sauf… Emmanuel Macron ! Aux Journées de Bruxelles, à l’automne dernier, il a clairement expliqué que ce traité « améliore objectivement les choses dans notre relation commerciale avec le Canada. »

Es-ce la raison pour laquelle, à défaut d’avoir vu venir à lui autant de députés du PS qu’il l’espérait après la victoire de Benoit Hamon à la primaire de la Belle Alliance Populaire, le gourou d’En marche ! vient de rallier à sa cause Aurore Bergé, élue dans les Yvelines sous l’étiquette Les Républicains et récente responsable de la « campagne digitale » d’Alain Juppé.

Dire que ça sent la gagne serait exagéré ! Mais reconnaissons qu’un tel ralliement a au moins le mérite de souligner les véritables lignes de fractures politiques en France.

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12:35 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 17 février 2017

L'engagement de Jean-Marie Le Pen

19:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Avez-vous lu le roman de Modeste Lakrite "L'Edit de Mantes" ?

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09:43 Publié dans Livres | Tags : avez-vous lu le livre de modeste lakrite, "l'edit de mantes" | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

09:37 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Non au traité de libre-échange du CETA !

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Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

Les eurodéputés viennent de voter le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. La plupart des droits de douane seront abaissés et de très nombreuses mesures techniques sont prévues, telles que l’augmentation des quotas d’importation de viande canadienne vers l’Europe, la protection d’appellations européennes au Canada… Ce traité, a priori, ne paraît pas catastrophique. Mais en réalité, le diable nord-américain est entré dans la forteresse Europe ; c’est le début de la longue descente aux enfers vers la folle intégration économique du Canada, de l’Amérique et de l’Europe en passant par la petite porte ! Pensons à ce qui s’est passé, à la dérive progressive entre l’acceptation du principe de l’IVG en France, à ses premiers débuts, et la lamentable situation actuelle !

Ce traité doit être rejeté et combattu pour son principe car le ver est dans le fruit ! Il est inadmissible qu’au nom de la liberté des échanges, des entreprises multinationales puissent attaquer demain ou après-demain des États en justice devant des tribunaux d’arbitrage privés ! On a vu ce que cela a donné avec l’affaire Tapie ! Le droit public souverain des États doit primer par principe non négociable sur les intérêts économiques des entreprises sans indemnisation d’aucune sorte.

Maurice Allais estimait qu’une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’était souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux regroupant des pays économiquement et politiquement associés, de développement économique et social comparable. Il stigmatisait la politique de libre-échange mondialiste poursuivi par Bruxelles, dénonçait la destruction de l’industrie et préconisait la préférence communautaire disparue peu de temps après Maastricht, suite à l’entrée sur scène de l’OMC.

L’objectif de cette préférence communautaire serait de faire en sorte que, pour chaque produit ou groupe de produits, un pourcentage minimal de la consommation communautaire soit assuré par la production communautaire. La valeur moyenne de ce pourcentage, selon Maurice Allais, pourrait être de l’ordre de 80 %.

Ce système serait donc extrêmement souple. En permettant d’assurer, pour chaque produit, 80 % de la consommation communautaire, cela permettrait d’éviter la disparition partielle ou totale de secteurs entiers d’activité.

En permettant, pour chaque production, des importations de l’ordre de 20 % de la consommation communautaire, le système permettrait à la concurrence internationale de s’exercer efficacement.

Un niveau moyen de protection de 20 % de chaque secteur ne serait nullement protectionniste au sens où l’entendent les partisans du libre-échange mondialiste. Aujourd’hui, le rapport de la valeur des importations extra-communautaires au produit intérieur brut marchand est d’environ 12 % ; aux États-Unis, il est de 15 %. C’est à ce chiffre qu’il convient de comparer le niveau moyen suggéré de 20 % dans chaque secteur, ce qui éviterait la fuite de « savoir-faire » et la perte d’emplois dans certains secteurs. C’est toute la différence qu’il y a entre le libéralisme intelligent et le stupide « laissez-faire », entre l’Europe ouverte et l’Europe offerte. Un système de contingents vendus aux enchères constituerait le seul moyen d’assurer une protection raisonnable. Les contingents, une fois fixés, et les licences d’importation correspondantes vendues aux enchères, l’économie de marché jouerait totalement dans le grand marché communautaire.

Dans le secteur de l’agriculture, le système de la protection contingentaire serait identique à celui du reste de l’économie. On pourrait seulement dans ce secteur abaisser le pourcentage d’importations à 10 %, la consommation communautaire étant assurée pour 90 % par la production communautaire.

En matière de protectionnisme, il faut agir avec le bon sens de la ménagère qui, selon la température extérieure, ferme hermétiquement, entrebâille ou bien ouvre largement ses fenêtres, et cela dans un espace économique suffisamment important afin de bénéficier des économies d’échelle.

09:23 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 16 février 2017

HAMONISTES, MELENCHONIENS, FILLONAIRES, MACRONEUX & C°

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Pieter Kerstens

Tous ces adeptes de la secte mondialiste, dont certains sont de vieilles carnes du Régime, ne vivent que pour défendre leurs privilèges d’une époque révolue.

Ces chacals du système politico-médiatique n’expriment aucune volonté pour rétablir la protection du bien commun dans l’intérêt général. Car sinon, comment expliquer que ni les uns ni les autres ne souhaitent mettre en œuvre des mesures structurelles pour stopper les déficits publics, réduire la dette abyssale qui sacrifie les générations futures, combattre l’insécurité permanente dans les Zones de Sécurité Prioritaires (chaque jour en France 330 voyageurs sont détroussés dans les transports publics) et diminuer drastiquement la pression fiscale à tous les niveaux. Et, en plus, ils ont le culot de nous donner des leçons de bonne conduite ou de morale!

Tous obéissent aux lobbies de l’immigration/invasion, véritable cancer de notre société qui voit de jour en jour s’étendre ses métastases mortifères, au prétexte que ces « migrants » seraient une chance pour nos peuples vieillissants. Aucun ne propose de relancer une véritable politique de la famille, ni de favoriser la natalité pour un rajeunissement de la nation.

Aucun ne veut assumer ni reconnaitre les échecs de la société multiculturelle et pluriethnique. Pourtant c’est bien Angela Merkel qui, le 10/09/2010 devant un congrès de la CDU allemande, avait affirmé que « le multikulti avait totalement échoué », aveu repris par la suite par David Cameron et Nicolas Sarközy.

La mafia socialaud-écolo-libéro-capitaliste (soutenue par le milliardaire Georges Soros) a bien au contraire organisé toutes sortes de campagnes de désinformation et de propagande destinées à nous faire accepter une prétendue cohabitation avec l’Islam modéré (?) au nom du « Vivr’ensemble » et du « Padamalgam », en ouvrant nos frontières à tous, terroristes inclus.

Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que partout dans nos rues et dans nos quartiers, nos coutumes, nos lois et nos traditions sont bafouées par le monde musulman, vecteur d’une barbarie omniprésente (habillement féminin réducteur, abattage animal par égorgement, alimentation halal, excision féminine, ou polygamie) niée par nos gouvernements en quête de clients/électeurs. Et l’utopie du métissage à tous les étages est un crime contre nos peuples.

Cette évolution négative de notre société et la disparition des valeurs ancestrales (qui ont permis à l’Europe de rayonner partout dans le monde au travers des siècles) nous conduiront vers des affrontements inéluctables. L’Histoire fourmille d’exemples et les banlieues s’enflamment.

Le 23 avril et le 7 mai il sera indispensable de brandir un carton rouge électoral pour éliminer les laquais du Nouvel Ordre Mondial qui nous mènent au fond du gouffre et vers le chaos.

Méfions-nous aussi des charmants, des charmeurs et des charlatans…

Ezra Pound écrivait : « Si un homme n’est pas disposé à affronter quelques périls pour ses opinions, ou ses opinions ne valent rien, ou c’est lui qui ne vaut rien ».

16:54 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Claude Rolinat fait part à Emmanuel Macron de son indignation

Rolinat JCl.jpgMonsieur Macron, candidat à l’élection présidentielle de la République française,

Permettez-moi de vous faire part de mon indignation après votre dépôt de fleurs au monument aux morts des tueurs du FLN à Alger, - vous n’êtes pas un représentant d’un Etat, pas encore, ce qu’à Dieu ne plaise !-, et suite aux propos que vous avez tenus lors de votre visite dans cette capitale.

Vous avez falsifié l’histoire en laissant entendre que la France aurait commis des crimes terribles et des actes barbares. Vous êtes un irresponsable : avec de tels propos, vous donnez du carburant à la haine anti-française qui s’exprime dans les « quartiers difficiles » et autres « zones sensibles », doux euphémismes pour désigner ces « territoires perdus de la République ». Avez-vous seulement entendu parler du massacre des harkis, des terribles mutilations infligées aux populations civiles, des milliers de disparitions de femmes, d’hommes et d’enfants à Oran lors de la proclamation de « l’indépendance » , en juillet 1962 ? Qu’avez-vous appris lors de votre cursus scolaire ? Des âneries « énarchiques » ?

NON monsieur Macron, si la France est une ancienne puissance coloniale, – elle conserve encore des confettis éparpillés sur tous les océans du monde pour le plus grand bonheur de leurs populations -, elle n’a pas à rougir de son œuvre : ses explorateurs, ses administrateurs, ses médecins ont ouvert au monde moderne des contrées plongées dans l’obscurantisme, l’esclavagisme et, parfois, l’anthropophagie. Nos personnels de santé ont fait des miracles, faisant reculer massivement des épidémies. Nombre de ceux, encore vivants, qui ont subi «  la colonisation » ne s’en plaignent pas. Certains anciens regrettent même « le temps des Français ». Au lieu de jouer « les Christ sauveur »sur les tribunes, vous feriez mieux de vous DOCUMENTER !

En tenant de pareils propos déconnectés de la VERITE, vous avez administré la preuve de votre insignifiance. Certes, je n’ai pas vos diplômes et je ne suis pas un « perdreau de l’année » : à l’époque où, sans doute, vous faisiez dans votre berceau la joie de vos parents, j’étais déjà, MOI, un élu local, confronté au suffrage populaire, ce qui n’est PAS encore votre cas. Mais, avant de prendre aussi fermement position sur des sujets aussi délicats, demandez conseil à votre maman qui a l’âge et l’expérience des années qui, hélas pour nous tous, s’enfuient.

Je vous assure Monsieur Macron de mon plus courtois salut et vous souhaite pleine réussite pour votre mouvement «  En Marche », mais en MARCHE ARRIERE !

Jean-Claude ROLINAT

Ancien Conseiller municipal de Villeneuve la Garenne (92) de 1977 à 2002, troisième mandat de Premier adjoint au Maire de Jaulnes (77)  

12:02 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi 16 février, sur Radio Libertés, Modeste Lakrite, auteur de l'Edit de Mantes invité de l'émission Synthèse

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Ecoutez Radio Libertés cliquez ici

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Acheter L'Edit de Mantes cliquez là

09:35 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 15 février 2017

LE POPULISME OU LA VERITABLE DEMOCRATIE de Bernard Plouvier

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Les éditions Pardès viennent de publier un nouveau "Qui suis-je?" consacré à Maurice Genevoix...

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Dans les bonnes librairies : 12 €

17:31 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : Samedi 25 février, 20 h, Paris honore les 70 ans de la création du Mouvement social italien

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Il y a 70 ans, au cours de l'hiver 1946 - 1947, alors que l'Europe commen­çait à subir le joug de Yalta, était créé à Rome le Mouvement social italien. Il s'agis­sait du premier véritable mouvement nationa­liste qui revendiquait haut et fort la libération natio­nale et européenne face aux diktats des nou­veaux maîtres du monde.

Cinquante ans durant, sous la direction de son chef, Giorgio Almirante, allant de campagnes originales en succès électoraux, le MSI sera l'exemple à suivre pour toutes les organisations nationalistes de notre continent. Ce n'est qu'au milieu des années 80 que la Droite nationale et populaire fran­çaise, rassemblée autour de Jean-Marie Le Pen, pourra véritablement lui emboiter le pas.

Hélas, au moment où le MSI commençait à pouvoir espérer influencer réel­lement la politique italienne, dans les années 90, l'ambition démesurée et la soif de reconnaissance de quelques mauvais bergers le conduisirent à la débâcle. Cette déconvenue mérite d'être méditée.

Voilà pourquoi les Cahiers d'Histoire du nationalisme, fidèles à leur voca­tion d'éclairer les militants patriotes, éditent un nouveau numéro entière­ment consacré à l'épopée missiniste. C'est Massimo Magliaro, ancien bras droit de Giorgio Almirante, sans doute le mieux placé pour cela, qui en a assuré la rédaction cliquez ici.

Pour marquer ce 70e anniversaire et la sortie de ce Cahier, l'Association des Amis de Synthèse nationale et la Ligue francilienne sont heu­reuses de vous inviter samedi 25 fé­vrier à 20 h à participer au banquet au cours duquel Massimo Magliaro, venu spécialement de Rome, nous racontera l'histoire à la fois tumul­tueuse et exaltante de son mouve­ment. Il nous parlera aussi de l'ave­nir du mouvement national en Italie.

Bulletin de réservation

Commandez en ligne le Cahier sur le MSI cliquez là

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mardi, 14 février 2017

Civitas présente le programme de la 1ère fête du Pays réel du samedi 11 mars à Rungis

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Sont déjà inscrits :
Association Catholique des Infirmières et Médecins, ADMP, Atelier des Mamans de l’Ecole N-D de l’Assomption, Cadets de France, Capucins de Morgon, Cercle National des Combattants, Chœur Montjoie Saint Denis, Cours Maria Goretti, Dominicains d’Avrillé, Echoppe Formes et Ombres (objets médiévaux), Echoppe Fron (porcelaine peinte, vins cuits et sucreries), éditions Charlemagne, éditions des Cimes, éditions La Plume du Temps, éditions Retour aux Sources, éditions Saint-Rémi, éditions Sel de la Terre, éditions Sigest, Fédération Haute Savoie de Civitas (avec produits locaux), Foies Gras du Sud Ouest, Librairie Française, Nation, Parti de la France, Peintre Le Baube (tableaux), Renaissance Catholique, Renouveau Français, Rosa Mystica, SOS Mamans, Synthèse Nationale, UNEC

Ont déjà annoncé venir dédicacer :
Pierre-Jean Arduin, Stéphanie Bignon, Yvan Blot, Anne Brassié, Jean-Pierre Dickès, Jean-Arnaud Dollié, Jean-Jacques Doucet, Bernard Gantois, Laurent Glauzy, Pierre Hillard, Youssef Hindi, Roger Holeindre, le dessinateur Ignace, Johan Livernette, Claude Meunier-Berthelot, Philippe Prévost, Marion Sigaut, Jean-Michel Vernochet, Damien Viguier

Thèmes des interventions déjà annoncées :
Union de l’Eglise et de l’Etat : question d’un autre âge ? (abbé Xavier Beauvais) – Revaloriser la France rurale (Stéphanie Bignon) – La culture au service du Bien (Anne Brassié) – Réformer l’instruction (Claude Meunier-Berthelot) – Se libérer des forces occultes (Pierre Hillard) - Familles en danger (Marion Sigaut, Dr Jean-Pierre Dickès) – Immigration, submersion, destruction d’une civilisation (Carl Lang, Jean-Marie Le Pen) – Sauver le Pays Réel (Alain Escada)

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DIMANCHE 21 MAI : 5E JOURNÉE RÉGIONALE DE SYNTHÈSE NATIONALE (FLANDRE ARTOIS HAINAUT)

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N'oubliez pas la Saint-Valentin !

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Vendredi 17 février : CARL LANG À CHATELLERAULT

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Thierry Bouzard invité de Méta TV : musique et sociologie



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Jeudi 9 mars, Infos-Toulouse aura 1 an

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lundi, 13 février 2017

Roger Holeindre sur TV Libertés

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Contestation tous azimuts et Patamédecine

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Bernard Plouvier

Il y a toujours eu des humoristes pour contester le bien-fondé des théories médicales - ils avaient raison, mais oubliaient qu’une théorie, toute transitoire et imparfaite soit-elle, fait avancer la science biologique et l’art médical - et pour grogner, parfois en les appliquant, à l’encontre des prescriptions de leur praticien personnel… ‘’Molière’’ et ‘’Voltaire’’ restent inégalables dans ce registre.

De nos jours, naturopathes, magnétiseurs et métallo-thérapeutes, vendeurs d’orviétan - gelées, eau de jouvence, produits végétaux réputés ou non « Bio » et autres merveilles toutes présentées comme autant de remèdes miraculeux pour une foule de maux et pour tout public (« militaires et bonnes d’enfants », comme disait ma maman) -, membres aussi excités que convaincus d’associations (qui, toutes ont un journal, voire des produits à vendre), prouvent par A + B que la médecine moderne est non seulement coûteuse, mais aussi nulle (ou presque) et surtout dangereuse.

On nous apprend que « la liste des médicaments aux effets secondaires dangereux ne cesse de s’allonger », que les vaccins sont nuisibles, que les antibiotiques sont un poison écologique, que « les hôpitaux sont des véritables nids à microbes », que « la médecine moderne ne se préoccupe même plus d’écouter les patients » etc… Bref, les dirigeants d’un tas de merveilleuses associations assurent le public qu’elles « osent dire la vérité… sur la faillite de la médecine ».

Bien entendu, nul parmi ces doctes détenteurs de La VÉRITÉ (ils en ont de la chance !) n’a étudié la médecine, non pas en faculté (ce n’est pas là qu’on l’apprend, même s’il faut y passer pour obtenir son diplôme), mais par la pratique hospitalière au moins durant l’internat, puis par l’exercice de cette très dure profession pendant plusieurs décennies.

Il est pourtant une évidence « oubliée » par nos Diafoirus de la contestation : si l’Afrique est devenue un boulet démographique (en plus de l’être aux plans économique, politique et religieux, par l’islam), c’est parce que la médecine moderne (hygiène, obstétrique, vaccinations, antibactériens, antiviraux et antiparasitaires) apportée par le colonisateur blanc a, durant le XXe siècle, transformé les conditions de vie de ce continent à la traîne. De même, l’augmentation de l’espérance de vie, en pays de technicité occidentale, est en très grande partie à mettre au crédit de cette médecine qui semble en « faillite » à ces inexperts.

Tout médicament efficace (c’est-à-dire porteur d’un principe actif, à la différence du Placebo, utilisé pour les hystériques et les hypocondriaques) a, par définition, de nombreux effets, certains étant jugés bénéfiques (l’effet primaire ou thérapeutique) et d’autres qui sont indésirables (les effets secondaires). Tout l’art & la science du médecin sont de savoir respecter les contre-indications (sauf cas exceptionnel et quasi-désespéré, pour soulager des souffrances terminales), de doser au mieux et de dépister à temps les effets délétères, surtout en cas d’utilisation chronique.

Il est évident qu’il est bon également d’avoir des connaissances historiques… bien plus que de vanter des « remèdes ancestraux », rarement comparables en efficacité aux médicaments modernes : l’époque des remèdes de grand-mère était celle où une femme sur cinq mourait en couches et où l’espérance de vie moyenne, en Europe, ne dépassait pas 60 ans.

Des connaissances historiques auraient permis d’éviter les complications musculaires des vaccins. On a adopté, en Europe durant les années 1980, une méthode venue des USA – l’injection intramusculaire du vaccin – alors que de nombreuses études immunologiques, réalisées avant la Grande Guerre (eh, oui !), avaient démontré que l’injection sous-cutanée est plus efficace et moins dangereuse que toute autre voie d’introduction… avoir répété cela dans quelques congrès a valu à l’auteur de ces lignes une réputation d’abruti.

Ce n’est pas le vaccin qu’il faut critiquer et moins encore les « antibiotiques » ou les antidépresseurs, ou quel que médicament que ce soit, mais des erreurs de prescription ou de prise, des retards à l’élaboration du diagnostic (et 41 années d’expérience hospitalière m’ont fait accuser in petto bien plus souvent le malade ou son entourage que les « chers confrères », évidemment faillibles, comme tout un chacun).

Prétendre que la médecine est en faillite parce que « se multiplient arthrose, cancer, diabète, dépression, allergies, viroses » etc. (pour un catalogue quasi-exhaustif, y compris les pseudo-maladies à la mode comme la « Fibromyalgie », on est prié de se reporter à son journal féminin ou contestataire préféré) est pure imbécillité. Deux minutes de réflexion suffisent pour comprendre que le vieillissement de la population, les conditions abrutissantes de vie, l’amélioration des moyens de diagnostic, les voyages exotiques et les brassages de populations, joints à une sexualité débridée et non protégée, expliquent cette augmentation.

La « vérité » sur les infections nosocomiales (ce qui signifie : hospitalières) est probablement trop simple pour être diffusée par les media. 90% d’entre elles proviennent des propres germes du patient (et généralement, il s’agit d’un sujet fragilisé par une ou plusieurs maladies, une hygiène douteuse ou des comportements addictifs : alcool, tabac, stupéfiants) et seulement 10% sont véhiculées par le personnel – ce qui est intolérable, c’est certain.

Il est évident que le comportement des médecins, infirmières, kinésithérapeutes et autres soignants (sans même parler du personnel administratif) laisse parfois à désirer… on aimerait savoir quelle profession est irréprochable : peut-être nos honorables politiciens, journalistes et autres directeurs de conscience !

Il est évident qu’il reste d’immenses progrès à faire, tant en diagnostic qu’en thérapeutique, en éducation des malades et surtout de leurs familles. En revenir aux « thérapeutiques d’antan », c’est surtout s’exposer aux végétaux et minéraux hypertoxiques. Un Avicenne, tant vanté par certains, fut, en son temps, l’équivalent d’un serial killer par la dangerosité extrême de ses remèdes ; fort heureusement pour sa pratique, cet homme, qui se vantait de connaître les secrets de la longévité et de « l’éternelle jeunesse », mourut à 57 ans, probablement pour avoir expérimenté un de ses remèdes miracles (ses élèves firent courir la rumeur d’une mort par empoisonnement : ils avaient raison… sur la cause).

La médecine contemporaine a fait un bond gigantesque : de 1970 à nos jours, elle a davantage progressé que durant les 5 000 années précédentes. Que certains êtres omniscients veuillent, en dépit de conseils éclairés, se soigner eux-mêmes, tant pis ! Il faut toutefois empêcher ces redoutables partisans de la Patamédecine de nuire à autrui. Le fanatisme antiscientifique a les mêmes caractéristiques que le fanatisme religieux ou politique : meurtrier, irréfléchi, inepte.

La conclusion est simple, n’importe qui a le droit de dénoncer les torts qu’on lui a faits, à condition que ces torts soient réels. La critique objective est non seulement licite, mais elle est indispensable au bon fonctionnement de n’importe quel métier. Peut-être faudrait-il toutefois ne pas jeter le bébé avec l’eau trouble du bain.

21:07 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |