mardi, 13 juin 2017
RÉVOLUTION NATIONALE EN INDE
Georges Feltin-Tracol
Focalisés par la campagne présidentielle française, les commentateurs politiques ne se sont pas intéressés aux élections provinciales survenues en Inde ce printemps. À tort ! Cinq provinces (l’Uttar Pradesh, Goa, Manipur, le Pendjab et l’Uttarakhand) renouvelaient leur parlement local. L’enjeu était de taille pour le Premier ministre fédéral, le nationaliste Narendra Modi. D’abord, avec 220 millions d’habitants, l’Uttar Pradesh est l’État le plus peuplé de l’Union indienne, ce qui donne une indication fiable de l’opinion publique. Ensuite, en novembre 2016, afin de lutter contre la corruption, l’enrichissement mafieux et le travail au noir, Modi ordonna le retrait immédiat des grosses coupures alors que 98 % des transactions financières se réalisent par des paiements liquides, provoquant ainsi un incroyable chaos économique et monétaire. Enfin, ces élections avaient valeur de test national pour le BJP (Parti du peuple hindou) au pouvoir depuis juin 2014. À la surprise générale, le BJP de Modi a remporté quatre provinces sur cinq, seul le Pendjab est revenu à l’opposition (le Parti du Congrès). En Uttar Pradesh, le scrutin majoritaire uninominal à un tour accorde au BJP près de 310 sièges sur 403 !
Créé en 1980, le BJP obtint quatre ans plus tard 7,74 % et deux sièges de députés fédéraux. Au pouvoir entre 1998 et 2004 dans le cadre de l’Alliance démocratique nationale (ADN) qui fédère vingt-quatre partis dont le Shiv Shena du Maharashtra et l’étonnant Parti socialiste révolutionnaire bolchevik au Kérala, le BJP conforte son assise électorale pour les échéances de 2019 et renforce la popularité de son chef. En fin politique, Narendra Modi a choisi comme Ministre en chef (Premier ministre régional) de l’Uttar Pradesh un sadhu, un ascète hindou. Ancien député fédéral de 44 ans, Shri Yogi Adityanah souhaite interdire l’abattage des vaches au nom de l’Hindutva (l’hindouité). Poursuivi dans dix-huit affaires judiciaires pour incitation à la haine et un temps emprisonné pour incitation à la violence, le nouvel homme fort de l’Uttar Pradesh s’oppose avec force aux deux religions étrangères qui menacent l’identité spirituelle indienne : l’islam (les musulmans sont 138 millions, soit 13,4 %) et les différents prosélytismes chrétiens.
Il est regrettable de ne pas s’intéresser à l’Inde, car une véritable révolution nationale s’opère dans ce pays qui,en 2050, sera le plus peuplé au monde.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 37, diffusée sur Radio-Libertés, le 9 juin 2017.
10:10 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Débâcle FN : les fruits amers de la ligne Marine/Philippot
Jean-Yves Le Gallou Polémia cliquez ici
Avec 13,20% des suffrages, le FN ne retrouve pas son résultat législatif de 1997 (15%) et dépasse à peine celui de 1993 (12,4%). C’est dire l’ampleur de la régression. Une régression considérable aussi par rapport aux dernières élections régionales de 2015 (28%).
Certes, les élections législatives amplifient souvent les résultats de l’élection présidentielle au bénéfice de son vainqueur. Mais le recul du FN – moins 8 points par rapport à l’élection présidentielle – est là aussi sans précédent à l’exception de 2002, chant du cygne de Jean-Marie Le Pen. Cette débâcle a une cause : la ligne Marine/Philippot.
1-Une campagne présidentielle désaxée
Alors que le ressort électoral premier du vote FN est la question identitaire et la lutte contre l’immigration, c’est la souveraineté abstraite et désincarnée qui a été placée au cœur de la campagne. Pire : les propositions sur l’immigration ont été « pasteurisées » dans l’espoir, comblé d’ailleurs, de les faire échapper aux radars médiatiques. Marine Le Pen a même commis de graves dénis de réalité en condamnant l’expression « Grand Remplacement » et en prétendant que « l’islam était compatible avec la République » (sic). Résultat : le FN n’a pas été « accroché » par les critiques sur l’immigration mais sur les « affaires » et l’économie, ce qui était beaucoup moins porteur électoralement pour lui.
2-Une campagne présidentielle sur le terrain de l’adversaire
Marine Le Pen a choisi d’insister sur les aspects économiques et sociaux de son programme là où elle intéressait le moins les électeurs et les inquiétait le plus… Pourtant, dès janvier 2012 la journaliste Anne–Sophie Lapix avait théorisé, avec succès, l’angle économique comme voie la plus performante d’attaque du FN. Cinq ans plus tard, la direction du FN n’avait toujours pas compris…
3-Une campagne présidentielle polluée par la question de l’euro
Malgré tous les conseils donnés à Marine Le Pen (par les Horaces notamment) de se sortir du piège de l’euro, Marine Le Pen a cédé aux pressions de Philippot et continué à faire de la « souveraineté monétaire » l’alpha et l’oméga de son programme. Dans cette campagne l’euro a été comme le sparadrap du capitaine Haddock dans Vol 717 pour Sydney : impossible de s’en débarrasser. Jusqu’à la chute finale.
4-Plus généralement une candidature sans souffle et sans espérance
Bien sûr, c’est un leurre mais Macron (et Mélenchon) ont su faire passer un souffle d’espérance dans leur campagne. Marine Le Pen, jamais. Le négatif, l’étriqué, le vindicatif l’ont toujours emporté dans son discours.
5-Les limites du populisme
Marine Le Pen a fait fond sur le populisme : en théorie, les élites face au peuple, c’est le peuple qui a le nombre et qui doit gagner. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Parce qu’on ne peut pas gouverner un pays uniquement avec les vaincus de la vie. Il faut aussi un discours pour les élites. Et ceux qui s’y identifient par souci de se placer symboliquement dans le camp des vainqueurs. Marine Le Pen n’a pas eu de discours adapté. Surtout le populisme ne peut pas gagner car les voix des populistes de gauche et de droite ne sont pas additionnables. Les appels du pied appuyés à l’électorat de Mélenchon ont juste servi à faire fuir les électeurs de droite… Ajoutons que c’est une erreur de fonder une stratégie sur le seul « vote populaire » car c’est le plus… abstentionniste.
6-Une candidate atteinte par le principe de Peter
Marine Le Pen a montré à trois reprises la faiblesse de son niveau personnel dans les trois débats qui l’ont opposée à ses concurrents. Avant le premier tour, elle s’est laissé dominer par Mélenchon et est restée sans voix face à… Poutou. Et elle s’est littéralement effondrée face à Macron le 3 mai. Un débat qui a sonné le glas définitif de ses espérances présidentielles d’hier et… de demain.
7-Une campagne législative aux accents mélenchonnistes
Sans tirer la moindre conséquence du résultat présidentiel la direction communicante du FN s’est lancée dans la législative en appelant les électeurs « patriotes » (ah ! la belle langue de bois !) à empêcher la « casse sociale ». Oubliant que les électeurs préfèrent l’original à la copie, Le Pen et Philippot ont fait la campagne de la France insoumise (qui avec le PC dépasse le résultat du FN avec 13,74% des voix !). Candidat dans une des meilleures circonscriptions de France, l’histrion philippotiste Franck de Lapersonne annonce qu’il est là « pour casser du facho » et « lutter contre la casse sociale ». Les électeurs l’entendent et l’éliminent dès le premier tour avec 15%… au profit du candidat de la France insoumise.
8-L’absence de campagne législative nationale
Pour la première fois de son histoire le FN n’a pas fait de campagne nationale pour les législatives. Marine Le Pen et Florian Philippot viennent soutenir leurs hommes dans le quart nord-est de la France. Au sud, Marion Maréchal assure seule le soutien des meilleurs candidats. Ailleurs, les candidats sont laissés à eux-mêmes.
9-Des candidats déracinés et sans expérience
Les candidats qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont les plus enracinés, comme Alliot à Perpignan, Eymery à Dunkerque, Emmanuelle Ménard à Béziers, Gilbert Collard, dans le Gard, Gillet à Beaucaire, Laupies dans les Bouches-du-Rhône et les candidats du Vaucluse. Mais dans beaucoup d’endroits les meilleures investitures ont bénéficié à des parachutés, déplacés parfois de 1000 kilomètres, comme Damien Philippot (de Fréjus à Laon…) pour se trouver en ballotage très défavorable… dès le premier tour. Des parachutés sans expérience électorale et n’ayant souvent jamais vu d’électeur de leur vie… Des parachutés faisant campagne entre eux… sur Twitter sur le thème « tu feras un adorable (sic) député patriote ». Pas grave quand on a un puissant courant derrière soi, catastrophique par vent contraire.
10-Macron est le seul qui puisse sauver le FN
Le FN va connaître une crise. Ceux qui subissent depuis des années une ligne politique qu’ils désapprouvent et les pratiques népotiques de la coterie Philippot vont hausser le ton. Ils se heurteront sans doute à Marine Le Pen dont le soutien à Florian Philippot n’a jusqu’ici jamais failli. Sans doute le choix pour les opposants sera-t-il : se soumettre ou se démettre. Bref, une « scission blanche » en perspective sur fond d’épuration et de découragement, une scission blanche qui pourrait alors permettre à Philippot d’abattre sa carte ultime : le débarquement de Marine Le Pen, avec deux arguments forts dans la manche : en finir avec un nom en lui seul diabolisant, avoir un candidat plus compétent.
Mais pour assurer l’avenir du FN, c’est encore Emmanuel Macron qui a les meilleures cartes en main : le rétablissement de la proportionnelle pourrait faire espérer des « débouchés » toujours susceptibles de calmer les ardeurs de changement. Et maintenir une structure d’autant plus utile que sa stratégie est une impasse.
00:06 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 12 juin 2017
Jacques Bompard en campagne pour le second tour
Un communiqué de Jacques Bompard
Député et maire d'Orange
Je me félicite du maintien de la confiance de la droite vauclusienne. J’appelle tous ses membres à voter et faire voter Bompard le dimanche 18 juin prochain.
La télévision a imposé Macron et ses candidats ! Demain, ils transformeront l’hémicycle en machine à enregistrer des ordonnances notamment pour réduire les retraites ! Les retraités qui ont travaillé toute leur vie ne peuvent pas subir encore plus de charges et encore moins de considération !
Emmanuel Macron est un poison pour notre pays : élu des banques et des médias, il trahit le peuple. Avec Macron, ce sera toujours plus d’impôts et d’immigration, et même une baisse de 2 milliards d’euros pour nos soldats, alors qu’ils nous protègent du terrorisme islamiste !
Si nous nous laissons faire, Macron utilisera les moyens de l’Etat pour détruire le travail accompli à Orange et à Bollène !
Nous mènerons le combat à l’assemblée nationale pour défendre les gens d’ici. Nous avons besoin de vous pour mener cette résistance. J’ai confiance dans le Nord Vaucluse pour préférer les résultats et l’efficacité face aux incantations des télévisions.
23:10 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Législatives : la réaction du Parti de la France
Parti de la France
Carl Lang et le Parti de la France remercient les électeurs qui ont apporté leurs suffrages aux candidats du PdF et plus largement à ceux de l’Union des Patriotes.
Le Parti de la France félicite toux ceux, candidats, militants et sympathisants qui ont eu le courage de porter avec fierté les couleurs de la droite nationale et de faire campagne pour notre France, nos traditions, nos familles et nos libertés contre l’islamisation de notre pays.
17:30 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
AU-DELÀ DES LÉGISLATIVES, LE COMBAT CONTINUE...
Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale
Le premier tour des élections législatives amène aux constats suivants :
Le parti présidentiel pense avoir gagné et ses candidats peuvent espérer entrer en masse à l’Assemblée. Mais peut-on parler de "victoire" lorsque l’abstention atteint un niveau jamais égalé puisqu’un Français sur deux est resté chez lui. Aux premiers accrocs, cette majorité de pacotille risque vite de fondre comme la neige au soleil.
Reconnaissons cependant le mérite à Macron et aux siens d’avoir atomisé le Parti socialiste et d’avoir rangé les Républicains au placard. Ce dont nous n’allons pas nous plaindre ici. Quant aux prétendus « insoumis », comme on pouvait s’en douter, leurs résultats n’ont finalement rien de très reluisant.
Le Front national, même si certains braves font encore semblant d’y croire, subit les conséquences de sa désastreuse stratégie de dédiabolisation ainsi que celles de la piètre prestation de sa candidate à la Présidentielle. Celle-ci a perdu de « sa superbe » le soir du débat avec Macron et le FN se retrouve ringardisé alors que les conditions de sa réussite, dues à la radicalisation croissante d’une partie de nos compatriotes, semblaient réunies. Nous ne sommes ni surpris ni déçus car, depuis le début de cette dérive, nous savions que le « néo-Front » allait droit dans le mur. Il est temps de tourner la page. La Droite nationale, dans son ensemble, doit tirer les conséquences de cette malheureuse aventure et se réorganiser pour l’avenir.
Mais de tout cela, nous en reparlerons le dimanche 1er octobre prochain lors de notre XIe journée nationale et identitaire qui se tiendra, comme chaque année, à Rungis près de Paris.
En effet, ne soyons pas dupes. Macron, comme nous l’avons déjà dit, est le fruit d’une remarquable opération montée par l’hyper-classe économico-médiatique, consciente qu’elle était de la faillite des partis sensés lui garantir ses intérêts. Les naïfs qui voient en lui un « homme nouveau avec une nouvelle façon de faire de la politique » risquent fort d’avoir rapidement à le regretter. Macron, c’est le pseudo changement dans la véritable continuité… Avec lui, la France restera sous le joug des puissances financières qui veulent transformer le monde en un vaste marché planétaire dans lequel l’homme serait réduit au rôle de consommateur docile, dénué de toute identité, juste bon à enrichir les multinationales apatrides.
Cette conception, vous le savez, n’est pas la nôtre et nombreux sont aussi nos compatriotes qui la refusent. Face à cette prétention morbide du Système désormais incarné par Macron et sa clique, la Droite nationale a, plus que jamais, sa raison d’être. Alors, Amis et Camarades, ni soumission, ni abandon, quelle qu'en soit la forme, le combat continue…
AIDEZ-NOUS À CONTINUER LE COMBAT.
ABONNEZ-VOUS À LA REVUE
SYNTHÈSE NATIONALE CLIQUEZ ICI
09:31 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Plus que jamais, aidez Synthèse nationale en vous abonnant à la revue
07:19 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 10 juin 2017
Jeudi 29 juin : son et lumière pour les chrétiens d'Orient au Val de Grâce
11:40 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi 30 juin : soirée Livr'arbitres
11:38 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 09 juin 2017
ÉOLIENNES : lire et faire lire le livre d'Alban d'Arguin
17:18 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
NOUVEAU : TOUTES LES ÉMISSIONS "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS SONT DÉSORMAIS CONSULTABLES EN LIGNE
09:58 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Bouquins de Synthèse nationale : deux nouvelles parutions à la fin du mois... et une surprise
Sortie : 25 juin 2017
Les chansons de notre identité cliquez là
Cahier d'Histoire du nationalisme n°12 cliquez ici
On en reparle...
Consultez Synthèse éditions cliquez ici
08:53 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 08 juin 2017
RADIO LIBERTÉS : L'ÉMISSION PRÉVUE POUR LE 1ER JUIN SERA DIFFUSÉE LE JEUDI 8 JUIN
RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI
08:52 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mercredi 21 juin, 19 h, conférence d'Alban d'Arguin à Paris sur l'écologie et les éoliennes
Commander le livre cliquez ici
00:05 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 07 juin 2017
À QUELQUES JOURS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES, CARL LANG EXPLIQUE LA CAMPAGNE DES PATRIOTES
Carl Lang, Président du Parti de la France, a répondu aux questions de Pierre Cassen pour Riposte laïque cliquez ici
Riposte Laïque : Vous êtes le président du Parti de la France, qui sera présent dans 56 circonscriptions aux élections législatives. Quel est votre objectif, en présentant ces candidats ?
Carl Lang : Nous ne sommes présents que dans 56 circonscriptions du fait du coût des campagnes électorales. Ce sont nos candidats, nos militants et le Parti de la France qui financent les bulletins de vote et les circulaires. Nous ne bénéficions pas du financement public des partis politiques et toute notre action est le fruit du militantisme. Je suis fier des candidates et candidats du PdF, de leur courage, de la force de leurs convictions et de leur engagement au service de notre France.
Notre objectif est de faire entendre la voix de la Droite nationale, de la droite des valeurs, de la droite des libertés économiques, de la droite sociale. Nous menons campagne contre la colonisation et l’islamisation de la France et pour la défense de notre identité, de nos traditions, de nos libertés et de notre sécurité.
Nous avons par ailleurs contribué à la mise en place d’une alliance électorale dans le cadre de ces élections législatives avec les comités Jeanne présidés par Jean-Marie Le Pen et avec Civitas.
La résistance nationale doit se faire entendre.
Riposte Laïque : Et vous-même, vous vous présentez ?
Carl Lang : Je suis candidat dans la 5eme circonscription de l’Eure, qui comprend Vernon, ma ville natale.
Riposte Laïque : Vous avez mis en avant, dans vos tracts, le refus de l’islamisation de la France, et cela a été accepté. Vous n’avez pas craint, dans le climat actuel, des excès de zèle de quelque commission, estimant que cela pouvait constituer une incitation à la haine ?
Carl Lang : Sur les bulletins de vote de nos candidats figure en plus des noms des candidats et du logo du Parti de la France, le slogan suivant : Pas d’islamisation chez nous : Défendons nos familles, nos traditions, nos libertés.
Il s’est trouvé un magistrat président de la commission de propagande du Calvados pour, de manière totalement arbitraire et contraire au code électoral et à la jurisprudence, décider de rejeter nos bulletins de vote au motif totalement fallacieux de risque de trouble à l’ordre public. On croit rêver…
Selon le même principe totalitaire, on pourrait aussi censurer le contenu des circulaires électorales et pourquoi pas refuser tout simplement les candidatures de l’opposition nationale comme étant en elles-mêmes un risque de trouble à l’ordre public. Il n’y a malheureusement pas de recours possible avant l’élection face aux décisions arbitraires et militantes de ce genre de commissaire politique. Nos candidats vont donc devoir livrer leurs bulletins de vote dans chacune des mairies de la circonscription et nos bulletins ne seront pas dans les enveloppes envoyées à chaque électeur.
Partout ailleurs et conformément au code électoral et aux compétences des commissions de propagande, nos documents ont été validés. Nous serons donc en mesure de proposer aux Français un vote de refus de l’islamisation de leur pays. Mener cette bataille de défense de nos valeurs de civilisation est déjà en soi une victoire.
Riposte Laïque : Vous étiez à Calais, il y a quelques jours, aux côtés de la candidate de Civitas Marie-Jeanne Vincent. Que vous inspire la campagne qui est menée contre elle ?
Carl Lang : Les habituels donneurs de leçon de démocratie, de droits de l’homme, de tolérance et de respect des différences font tomber les masques et montrent leur vrai visage, celui de la haine de la France française. Ils affichent leur esprit sectaire, violent et totalitaire. J’espère que les électeurs de Calais récompenseront par leur vote le remarquable courage de Madame Vincent qui est par ailleurs enseignante dans le public.
Le camp de la haine est chez ceux d’en face : pas chez les nôtres.
Riposte Laïque : Depuis des années, vous critiquez très vivement le Front national, et sa présidente. Quel est votre regard sur sa campagne, son résultat au premier tour, le débat entre les deux tours, le score du 2e tour, et la situation interne de ce parti ? Considérez-vous que ces événements valident vos reproches passés ?
Carl Lang : J’ai pu exposer, dans vos colonnes et avant le premier tour mon analyse de la campagne présidentielle. Je n’y retire rien. Par sa stratégie, sa ligne politique, son caractère et ses insuffisances, madame Le Pen a ruiné ses chances de victoire alors qu’elle disposait d’une situation politique qui ne se représentera peut-être jamais et d’un contexte historique extraordinairement favorable. Je pense que madame Le Pen n’est pas digne du Front National dont a hérité, qu’elle n’est pas digne de son père et qu’elle n’est pas digne de ceux qui ont voté pour elle.
Riposte Laïque : Mais pourtant, elle a réalisé un score jamais atteint…
Carl Lang : Et le bilan de tout cela est la confusion dans les idées et la ligne politique, le discrédit personnel, les dettes et les querelles internes. Dans l’attente des rendez-vous judiciaires…
Riposte Laïque : La victoire de Macron inquiète de nombreux patriotes, certains voyant même dans cette élection la mort annoncée de la France. Vous partagez ce pessimisme ?
Carl Lang : Je crois toujours au sursaut vital du peuple français et je me refuse à sombrer dans le pessimisme, le fatalisme et le renoncement. Je crois aux vertus de l’engagement et à la valeur de l’action. Nous menons une action de résistance difficile, avec des moyens dérisoires, mais nous savons que les minorités agissantes peuvent peser sur l’histoire. Ne soyons pas les spectateurs de l’abaissement de la France et de la fin de la nation française.
08:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'ÉVÉNEMENT ARTISTIQUE NON CONFORMISTE DE LA SEMAINE : LE NOUVEAU CD DES BRIGANDES
ACHETEZ LE CD EN LIGNE CLIQUEZ ICI
07:50 Publié dans CD | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 06 juin 2017
Artisanat et compagnonnage : TV Libertés vous instruit...
16:18 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Saluons le Bastion social de Lyon !
Georges Feltin-Tracol
Depuis le début des années 1970, le GUD (Groupe Union Défense) joue au grain de sable dans le merveilleux monde des Bisounours. Malgré des différences bien compréhensibles, toutes les générations gudardes se sont révélées par des initiatives médiatiques retentissantes dont la plus récente s’appelle le Bastion social.
Le samedi 27 mai 2017, au 18, rue du Port-du-Temple, dans le IIe arrondissement de la Capitale des Gaules, sa section lyonnaise animée depuis plusieurs années par Steven Bissuel, par ailleurs président national du GUD, a mis en pratique une occupation non-conforme, soit la réquisition d’un immeuble désaffecté appartenant à la municipalité. Après l’avoir sommairement aménagé, le Bastion social va accueillir en priorité des sans-abris d’origine française. En effet, pendant que des travailleurs précaires dorment dans leur véhicule, des familles françaises endettées sont expulsées sans ménagement de leur foyer, et des clochards abandonnés dans la rue par des autorités peu charitables, les mêmes autorités offrent aux clandestins sans-papiers de bonnes conditions d’accueil. Écœurés et scandalisés par ce traitement franchement discriminatoire à l’encontre des nôtres au profit des autres, l’ami Steven Bissuel et son équipe entendent y remédier un petit peu.
Le GUD lyonnais s’inspire très clairement des actions qui rendirent célèbre le mouvement CasaPound. Il s’agissait de donner un toit aux Italiens de racines albo-boréennes qui en étaient dépourvus. L’exemple italien fut ensuite appliqué en Espagne, gravement touchée par la crise financière, avec les militants du Hogar Social (HS) de Madrid. Ce n’est pas un hasard si, le 16 novembre 2015, s’exprimaient au Congrès européen du GUD à Rungis des représentants grecs d’Aube dorée, chypriote de l’ELAM (Front populaire national), de CasaPound et du HS. Certes, les modalités pratiques varient suivant le droit italien, espagnol, grec ou français. Cela n’empêche pas d’oser d’astucieuses entreprises sociales à l’esprit réellement solidariste.
L’apparition du Bastion social a suscité l’indignation habituelle des bien-pensants, plumitifs stipendiés de la presse quotidienne régionale aux ordres des potentats locaux, politiciens trouillards et minables antifas. Ces derniers n’acceptent pas l’idée même d’un squat nationaliste-révolutionnaire au service exclusif des seuls Français d’origine boréenne. La connivence, voire la complicité, entre les flics et les gauchistes s’est déjà manifesté à diverses reprises. Violant sciemment la loi, les forces du « désordre ripouxblicain » ont coupé dans la journée de mercredi 31 mai l’alimentation électrique du bâtiment tandis que la mairie de Lyon déposait une plainte. Vendredi 2 juin, une centaine d’antifas crasseux et de philâtres pro-migrants protestaient, place des Jacobins, à quelques centaines de mètres du Bastion social. Tenant des banderoles genre « Bienvenue aux réfugiés (en anglais) », ce ramassis improbable de mal-lavés cannabisés, d’enseignants retraités, d’intermittents du spectacle et de cultureux cosmopolites verse lui-même dans une inacceptable stigmatisation en beuglant des slogans ineptes tels « Pas de fachos dans nos quartiers. Pas de quartiers pour les fachos » ou « Les seuls étrangers dans nos quartiers, ce sont les racistes ! ». Le « Vivre ensemble » pour tous, oui, sauf pour les « horribles » fafs ?… Discutera-t-on bientôt de leur appartenance à l’humanité ?
Combien de temps résistera le Bastion social ? Les ripostes à venir rendent toute réponse bien pessimiste. Incapables de maintenir le moindre ordre public dans les banlieues de l’immigration gangrenées par les trafics de drogue, plus que timorés quand il faut déloger les délinquants qui occupent illégalement le domicile d’un particulier, et inactifs face au racisme anti-blanc assumé ducollectif Mwasi (prononcez « Moisi »), organisateur du fameux festival parisien Nyansapo (interdit aux femmes blanches et aux hommes !) des 28 – 30 juillet prochains, État, police, municipalité et justice risquent pour la circonstance de se dépêcher afin d’éviter au plus vite une possible contagion d’occupations non-conformes non seulement à Lyon et dans son aire urbaine, mais aussi en Auvergne – Rhône-Alpes et dans toute l’Hexagone. La non-mixité ethnique du lieu semble ici vraiment poser problème. Vérité à Paris, erreur à Lyon ? Si c’est le cas, que Steven et ses « Rats noirs » se griment au cirage noir et fassent leurs relèves en mini-jupe ! Ou bien qu’ils demandent le patronage des « Afro-descendantes » de ce collectif qui paraît bénéficier d’une réelle immunité !
Pour l’instant, le Bastion social a besoin de votre aide matérielle ou financière. De bonnes volontés bénévoles sont les bienvenues pour des travaux d’aménagement domestique, et des dons de matériel ou de meubles. En pleine campagne des élections législatives fade et nulle sur le plan médiatique, le GUD lyonnais a dès à présent réussi un magnifique coup de maître en plein cœur de la Macronie (le nouveau ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, est le futur ancien maire de Lyon et président de la Métropole). Mieux que la course stérile aux suffrages, cette action directe pacifique démontre toute la pertinence d’allier exemple européen, cause nationale et enjeu social. Bravo donc aux militants du Baston social !
Source Europe maxima cliquez ici
15:20 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mercredi 7 juin, à Lyon
15:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Qatar à Paris : un point sur les possessions
Source Paris Vox cliquez ici
L’Arabie Saoudite, l’Égypte et d’autres pays ont annoncé hier la fin de leurs relations avec le Qatar. Le motif invoqué par ces états du Golfe est que le Qatar soutiendrait le terrorisme.
Nous n’allons pas commenter cette décision qui pourrait être lourde de conséquences dans les semaines à venir. Mais il peut être intéressant de connaître les possessions de l’Etat arabe à Paris.
Sur le site internet de Qadran, le cercle économique franco-qatari on peut lire qu’en : “2015, les échanges économiques entre la France et le Qatar atteignaient 2,8 milliards d’euros, en progression de plus de 34 % par rapport à 2014. La France est le deuxième partenaire commercial du Qatar en 2015.”
La surface la plus visible du Qatar est le sport où il possède le PSG, pas seulement l’équipe de football masculine et féminine, mais également l’équipe de Handball. Le club de football vient également de faire l’acquisition de terrains à Poissy pour mettre en place son futur centre d’entraînement et de formation.
Le Qatar est également propriétaire de la célèbre course de cheval “le Prix de l’Arc de Triomphe”.
La chaîne de sport Bein est également dans l’escarcelle Qatari, bien que celle-ci soit régulièrement déficitaire, elle est toujours soutenue par Doha.
Le pays qui a fait richesse de ses ressources gazières diversifie ses revenus depuis plus d’une dizaine d’années.
Ainsi plusieurs hôtels de luxe sont propriétés de l’émirat, on pourra citer à Paris, le Royal Monceau, le Péninsula, le Buddha Bar Hôtel.
Le grand magasin Printemps est sous pavillon Qatari depuis 2013, de grands travaux ont été réalisés et sont toujours en cours dans les magasins du Boulevard Haussmann depuis ce rachat.
On ne compte plus le nombre de bâtiments détenus par le Qatar sur les Champs-Elysées ou dans d’autres quartiers chics de Paris. On pourra toutefois citer les hôtels particuliers Lambert et Évreux qui sont respectivement place Vendôme et sur l’île Saint Louis à quelques pas de l’église Notre Dame et qui sont les propriétés personnelles de l’Émir et de son frère.
De nombreuses parts ont été prises dans différents groupes de nombreux secteurs professionnels, citons :
Groupe Lagardère
Total
Accor
Suez
Le Tanneur
Airbus
Thalès
A la lecture de ces investissements on peut constater que le Qatar mène une politique offensive en France. Les prises de participations dans des entreprises stratégiques sont couvertes par une stratégie plus diplomatique d’investissements dans le domaine du sport. Dans les médias, le Qatar est régulièrement présent. D’une part grâce à certaines prises de participations (le groupe Lagardere détient Europe 1, le JDD, Paris Match, Gulli, etc). D’autre part il faut noter une présence plus sournoise en tant qu’annonceur (publicités omniprésente de Bein dans les médias sportifs par exemple.).
12:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lyon : le Bastion social s'organise
00:40 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Des candidats patriotes partout
00:23 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 03 juin 2017
Mardi 6 juin : meeting de Carl Lang à Aix-en-Provence
13:07 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : samedi 17 juin à Paris, réunion publique pour une autre Europe avec Gabriele Adinolfi
Vous pourrez vous procurez les ouvrages de Gabriele Adinolfi Années de plomb et semelle de vent cliquez ici et l'Europe cliquez là sur le stand de Synthèse nationale
10:42 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 02 juin 2017
En direct du Bastion social à Lyon
Ce vendredi soir, pendant que l'extrême gauche, montrant son vrai visage de supplétive du capital, manifeste sa haine dans le centre de la ville contre le Bastion social, les militants patriotes occupent depuis une semaine l'immeuble où ils vont installer des familles de Français en difficulté...
Amis et camarades de la région lyonnaise, sans aucune hésitation, soutenez le Bastion social.
19:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 01 juin 2017
Législatives : la Droite nationale présente partout
23:16 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Radio Libertés : petit problème technique
Un petit problème technique survenu lors de l'enregistrement de l'émission Synthèse d'aujourd'hui avec comme invité François de Chassey nous oblige à différer à jeudi prochain la diffusion de celle-ci. A sa place, vous pouvez réécouter l'émission avec Alban d'Arguin du 9 mars dernier.
Nous prions nos auditeurs de bien vouloir nous excuser.
Radio Libertés cliquez ici
19:03 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Europe des peuples face à l’Union européenne
Franck Buleux avait écrit un livre fort intéressant l'an passé sur la logique réunification de la Normandie. Il récidive ces derniers jours avec un nouvel ouvrage consacré à l'Europe des peuples. Notre confrère et ami EuroLibertés l'a interrogé. Cela donne :
Vous publiez un essai sur l’Europe par opportunisme, du fait de l’actualité porteuse ?
L’Europe fait effectivement couler beaucoup d’encre, mais surtout du point de vue des obligations faites aux États et aux citoyens par les normes impératives issues de l’Union européenne. Il est plus question de directives que de peuples dans le discours ambiant, même si un « réveil » se fait perceptible, ici ou là.
Un réveil ?
Oui, un réveil des peuples : l’Europe est constituée de nations-États, nous ne remettons pas cela en cause, mais aussi de patries charnelles fortement identifiées à l’intérieur des structures étatiques constituées. En effet, une nation ne pourrait-elle pas être constituée de plusieurs peuples ? Eh bien, au sein des États, des peuples se réveillent, de la Catalogne à la Lombardie, de l’Écosse à la Corse, chaque patrie charnelle revendique sa propre identité, parfois issue du fond des âges, spécifique. Cette identité peut être fondée sur une langue, une histoire, des traditions ancestrales communes…
Vous évoquez dans votre titre les peuples contre l’Europe. Est-ce toujours le cas ?
C’est effectivement un raccourci médiatique. Un peuple peut d’abord vouloir s’émanciper de la nation-État dont il est issu et, a contrario, souhaiter s’intégrer au sein d’une volonté européenne, et donc d’une structure de type fédérale. Chaque courant identitaire a ses propres options. Enfin, il faut distinguer l’Europe, véritable Finistère du bloc eurasiatique et l’Union européenne, structure humaine et, par nature, éphémère.
On peut donc être régionaliste et européen ?
Oui, vouloir, comme une grande partie de la population de l’Écosse, se défaire du Royaume-Uni pour mieux réintégrer l’Union européenne est un exemple emblématique de ce type de choix. Par contre, il est clair que ce type de régionalisme, de populisme identitaire, n’est pas persona non grata au sein de l’Europe actuelle. Par contre, un régionalisme antieuropéen est le plus souvent diabolisé par les institutions. Mais, au-delà des institutions, on peut être régionaliste et européen, sur le modèle d’une Europe aux cent drapeaux. La notion de nation est parfois très récente, en tout cas plus récente qu’un territoire enraciné.
Les régionalismes européens ne sont donc pas homogènes ?
Ni même unis, loin de là ! Dans mon essai, vous lirez qu’il existe des régionalismes proches des Verts, donc de l’ultra-gauche, mais aussi des communistes, de la droite souverainiste, libérale ou identitaire. En matière idéologique, il n’y a pas d’unicité. Il y a une volonté émancipatrice issue d’un fondement, parfois l’identité étatique sera perçue comme une manifestation colonialiste, d’où l’évolution, dès les années 1960, de certains régionalistes vers la gauche idéologique.
Peut-on parler de populisme ?
Absolument, le populisme est une réaction populaire à un certain ordre, issu d’une élite. Ici, il s’agit d’une réaction contre un État jacobin ou considéré comme tel (Tous les États européens ne sont pas aussi jacobins que le nôtre…). Ce populisme s’appuie sur l’histoire des peuples, sur la mémoire européenne : en ce sens, il se veut pérenne.
Cette forme de populisme identitaire est-elle purement historique, voire ethnique ?
Non, justement, le populisme fiscal a largement investi les programmes politiques des régionalismes, même les plus enracinés. On constate que, le plus souvent, les régions les plus riches sont les plus revendicatrices en matière d’autonomie, de délégations de pouvoirs issues de l’État central. Le Pays basque, la Catalogne, l’Écosse, la Lombardie et la Flandre sont des territoires qui se plaignent de payer pour les autres territoires, plus pauvres. L’Italie du Nord contre le Mezzogiorno ! Il y a, aussi, une forme de « régional-égoïsme ». Mais à l’heure de l’homo economicus, comment pourrait-on leur en vouloir ? Il y a bien longtemps que le régionalisme identitaire basque est devenu un régionalisme européo-compatible. La fonction économique a dépassé, dans le contexte basque, la fonction biologique… Je fais référence à cette tradition indo-européenne qui fait de la population basque, un peuple issu d’une langue homogène.
Quel est le rôle de l’Union européenne dans cette poussée des régionalismes ?
L’Union européenne prend en compte les régions, notamment via un système de dotations financières. Elle a compris que certaines régions étaient plus fidèles à l’Union que les États dont ces régions sont issues… Parfois, le mouvement régionaliste rejette les deux structures, l’État et l’Union… L’Union européenne est une structure mutante, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune figure préalable, elle peut-être un assemblage d’États comme une fédération supranationale ; en réalité, elle se situe entre les deux, mais elle pourrait favoriser les régions, pour pouvoir survivre. L’Union européenne est ce que les États en font, et surtout les majorités politiques issues de ces mêmes États… Elle ne théorise rien.
Et la France ? Est-elle concernée ?
Plus faiblement que la plupart de ses voisins.
La France jacobine est menacée par l’autonomisme corse sur le Continent. Nous l’avons vu lors des élections régionales de 2005 : la victoire de l’union des autonomistes et des indépendantistes a choqué le pouvoir central. Vous lirez dans mon essai les liens entre les autonomistes et les institutions européennes. En métropole, les régionalistes obtiennent de bons scores en Alsace et en Bretagne (entre 5 et 8 %), des terres aux identités reconnues et maintenues. Au-delà, les territoires d’Outre-Mer sont plus sensibles aux sirènes indépendantistes, ce qui est logique compte tenu de leur éloignement géographique.
L’Europe a perdu le Groenland…
Oui, cela peut paraître anecdotique, mais je l’ai souligné dans mon essai car, outre le point de vue dimensionnel, cette terre est un véritable « pont » entre l’Europe et le Nouveau monde. La découverte de ce territoire par un homme du Nord est le début de la découverte du continent américain. La « perte » du Groenland est donc, symboliquement, dommageable car il isole l’Europe alors que notre territoire fut le véritable catalyseur du monde. Le Groenland fait toujours partie de la Couronne danoise, c’est une consolation.
Et demain ?
Je pense que l’Europe devrait se refonder sur les peuples qui la composent. Chaque ère de notre sous-continent a ses propres qualités : le Nord est porté, naturellement, vers la Mer, le Sud vers les relations méditerranéennes, l’Est a un rôle essentiel à réaliser avec notre partenaire russe.
Et surtout, ne confondons pas l’Europe et l’Union européenne. L’une est éternelle, comme la vitalité de ses peuples.
L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, préfacé par Georges Feltin-Tracol, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », dirigée par Philippe Randa, 226 pages, 25 euros.
Le commander cliquez ici
02:08 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
JEUDI 1er JUIN, FRANÇOIS DE CHASSEY INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS
COMMANDER SON LIVRE CLIQUEZ ICI
ECOUTER RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI
01:58 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 31 mai 2017
Gabriele Adinolfi parle de sa conception de l'Europe
15:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 30 mai 2017
Législatives : le clip du Parti de la France
17:28 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |