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mardi, 12 septembre 2017

PHILIPPE RANDA SERA DIMANCHE 1er OCTOBRE À RUNGIS À LA XIe JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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Comme un air de guerre

Werner-198x300.jpgGeorges Feltin-Tracol

Fondées et animées par Slobodan Despot, auteur des brillants romans Le Miel (2014) et Le Rayon bleu (2017), les éditions Xenia ont un auteur fétiche, Éric Werner. Naguère publié par L’Âge d’Homme, ce philosophe suisse poursuit son examen méticuleux du monde hyper-moderne. Son nouvel essai, Un air de guerre (coll. « Franchises », 2016, 93 p., 12 €), s’attarde sur les derniers attentats islamistes survenus en France, en Belgique et ailleurs en Europe.

En fidèle lecteur de Carl Schmitt, Éric Werner désigne sans fausse pudeur l’ennemi. Mais il ne s’en contente pas. Dans sa ligne de mire se trouvent aussi l’État et ses organismes sécuritaires. En effet, les institutions occidentales sont les principaux bénéficiaires des campagnes terroristes. Loin d’être remises en question par les victimes survivantes et leurs proches, elles regagnent à peu de frais une fragile légitimité, ce qui explique en partie l’échec électoral des forces populistes sur le Vieux Continent.

Cette légitimité ténue favorise « l’interpénétration croissante des structures militaires et policières, écrit-il, interpénétration due à plusieurs facteurs, mais en particulier à l’effacement progressif de la distinction intérieur – extérieur (p. 68) ». Désormais, « les forces spéciales ressemblent aux unités antiterroristes de la police (RAID, GIGN). C’est le même concept, mais en plus grand (p. 69) ».

Éric Werner aurait pu aussi se pencher sur la valorisation du terme « sécurité » aux dépens des mots « défense », « police » et « maintien de l’ordre public ». Les militaires intègrent des « forces de sécurité », d’où la propension croissante de certains terroristes à les attaquer au cours de leurs patrouilles. Un air de guerre ne traite pas que de ce sujet. L’ouvrage insiste aussi sur la surveillance généralisée de l’ensemble des habitants par les services de l’État. Au nom d’une soi-disant « guerre contre le terrorisme », des restrictions toujours plus nombreuses (limitation des achats en liquide, fichage des voyageurs, billets de train nominatifs…) s’imposent à une population anesthésiée par un formidable bourrage de crâne médiatique.

Dans cette unanimité pesante et factice, Un air de guerre d’Éric Werner représente vraiment un souffle d’air frais, un vent de liberté venu des Alpes helvétiques.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 43, diffusée sur Radio-Libertés, le 8 septembre 2017.

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Journal du chaos 36

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Le pasteur Blanchard dédicacera ses livres le dimanche 1er octobre à la XIe Journée de Synthèse nationale à Rungis (94)

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09:31 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 11 septembre 2017

LOI TRAVAIL : UNE MESURETTE DÉRISOIRE

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Un communiqué du Parti de la France :

A la veille des premières manifestations orchestrées par la gauche et l’extrême gauche contre les ordonnances Macron, le Parti de la France déplore le caractère artificiel à la fois des mesures gouvernementales mais aussi des réactions d’hystérie syndicale qu’elles suscitent.

Une fois de plus, le gouvernement est dans la posture. Il est sans doute légitime de vouloir réformer le code du travail et de le simplifier. Légitime également de souhaiter refonder les conditions du dialogue social. Mais une « loi travail » digne de ce nom, au moment où 10 % de nos compatriotes connaissent les affres du chômage, consisterait avant tout à sortir la France de sa bureaucratie socialiste, à briser les carcans qui étranglent nos entreprises – en particulier les petites et moyennes -, à redonner aux Français le goût et les moyens de la responsabilité, de l’initiative et de l’ambition économique tout en permettant à l’État de développer les stratégies industrielles et sociales nécessaires à la réussite française et à notre cohésion nationale.

Par ailleurs le Parti de la France rappelle la nécessité d'établir une politique de préférence nationale à l'embauche, de patriotisme social et de régulation du commerce international. 

Ni les ordonnances du gouvernement, ni les réactions claniques des syndicats ne sont à la hauteur des enjeux.

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DIMANCHE 1er OCTOBRE : ALAIN ESCADA INTERVIENDRA AU COURS DE LA XIe JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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Saint-Martin : La sous-préfète s’est enfuie de l’île, pillage et fusillades sur fond d’effondrement de l’état français

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BREIZATAO – NEVEZINTIOU (10/09/2017) cliquez ici Sur l’île de Saint-Martin, l’État Français s’est effondré en moins de 24 heures après le passage de l’ouragan « Irma ». Largement occultée par les médias étatiques hexagonaux, cette réalité a cependant pu être communiquée au plus grand nombre par les gens présents sur place grâce aux réseaux sociaux. Une anarchie qui tranche avec la mobilisation immédiate du gouvernement américain.

La sous-préfète s’enfuit

Premier élément de cet effondrement, la fuite de la sous-préfète de l’île, Anne Laubiès. Cette dernière a abandonné les habitants à leur sort et avec son départ précipité, c’est l’organisation politico-administrative française qui s’est évaporée instantanément.

Cette fuite n’entraînera, bien sûr, aucune poursuite pénale.

Les nombreux pillards, essentiellement des individus de race africaine, ont rapidement mis à profit cet écroulement du gouvernement pour se livrer à des meurtres et pillages à grande échelle. Les Français de l’île expliquent avoir du organiser, sur conseil d’une gendarmerie totalement dépassée, des milices pour garantir leur sécurité.

Contrairement aux USA qui ont mis en place un vaste plan d’évacuation en Floride, le gouvernement français est pour l’essentiel resté spectateur malgré les informations dont il disposait au sujet de l’arrivée de l’ouragan. Dès le 31 août, les premières informations sur la venue de l’ouragan étaient connues et ce dernier mettra une semaine complète à atteindre l’île de Saint-Martin.

Ce délai n’a pour ainsi dire jamais été mis à profit pour évacuer l’île ou préparer un puissant dispositif sécuritaire.

En Floride, le gouvernement fédéral ainsi que les autorités de cet état ont procédé depuis des jours à l’évacuation préventive des zones potentiellement touchées tandis que tous les services gouvernementaux étaient mobilisés en prévision. Le président Trump détaille depuis des jours les mesures à prendre, donne les adresses des sites internet diffusant les informations indispensables ou supervise la mise en œuvre du dispositif de crise.

En d’autres termes, l’État Français a été mis à genoux par un ouragan ayant frappé l’équivalent d’une petite ville hexagonale comme Alfortville là où les USA assurent, dans l’ordre, la gestion d’une crise impliquant l’équivalent d’un tiers de la population française.

Une priorité pour Macron et l’État Français : sauver les apparences

Face aux images et témoignages communiqués sur les réseaux sociaux, le gouvernement français tente désormais de limiter les retombées politiques. Il s’agit donc d’organiser et de scénariser un déplacement d’Emmanuel Macron sur place. Objectif : faire croire que tout est sous le contrôle de l’état et du président français.

Cet effondrement rapide du gouvernement représente un avertissement pour la société bretonne : en cas de crise et d’émeutes raciales à grande échelle, elle sera livrée à elle-même. Nul ne doit faire confiance à l’état français, sous peine de s’exposer à de cruelles déconvenues.

09:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 10 septembre 2017

10 septembre 1993 : disparition à Strasbourg de Julien Freund

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22:42 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Claude Rolinat interviendra dimanche 1er octobre lors de la Vie Journée de Synthèse nationale à Rungis

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Le nouveau livre de Jean-Claude Rolinat :

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19:47 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 septembre 2017

LE CHANTEUR BRETON CHRISTOFF DONNERA UN CONCERT À L'OCCASION DE LA Xie JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE LE DIMANCHE 1er OCTOBRE À RUNGIS

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Sénatoriales : Thomas Joly dépose la liste du Parti de la France dans l'Oise

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Ce vendredi 8 septembre, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, ancien Conseiller régional de Picardie, a déposé la liste qu'il ménera sous les couleurs du PdF. Ses co-listiers sont Florence Perdu, Cyprien De Vos, Caroline Alamachère, Pierre Verdier et Annabel Ménard.

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Lorrain de Saint Affrique sur CNEWS ce soir

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12:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LES CONTRATS DE PÉTROLE EN YUAN-OR : LA FIN DU DIEU DOLLAR

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Marc Rousset

Le monopole financier du dollar a commencé le 14 février 1945 sur le croiseur USS Quincylorsque le président Franklin Roosevelt a proposé au roi Ibn Saoud la sécurité politique et militaire avec, en contrepartie, la sécurité énergétique en pétrole pour son pays et la cotation exclusive en dollars. Ainsi naquirent les pétrodollars à l’origine de l’hégémonie financière américaine dans le monde.

Ces accords prévus pour une durée de soixante ans ont été renouvelés en 2005 par le président Bush et reconfirmés tout récemment par Donald Trump avec un gigantesque contrat de vente d’armements pour les États-Unis. Le dollar repose donc, en fait, sur la puissance de l’armée américaine et les ventes d’armes américaines. Mais la Chine, avec l’aide de la Russie, est en train de miner, de mettre fin à la suprématie du dollar.

Dans un article du 1er septembre 2017 de la Nikkei Asian Review, le journaliste Damon Evans nous apprend que la Russie, l’Iran, le Qatar et le Venezuela acceptent désormais de vendre leur pétrole avec des contrats en yuans convertibles en or. Tous ces pays en ont par-dessus la tête de l’impérialisme américain. Il en résulte que la Russie peut maintenant vendre du pétrole à la Chine en yuans et les convertir en or à Hong Kong. La Russie n’est plus obligée d’acheter des actifs chinois pour utiliser ses yuans ou de les vendre sur les marchés pour acheter du dollar. Les producteurs de pétrole préfèrent détenir de l’or en passant par le yuan plutôt que de détenir des bons du Trésor américain dont la valeur peut s’effondrer du jour au lendemain.

La Chine réduit ses achats de pétrole en Arabie saoudite, fidèle pour l’instant en apparence seulement au dollar, tandis que ses importations en provenance de Russie s’envolent et que le yuan est déjà la seconde devise utilisée par l’Angola. Si l’Arabie saoudite cède, ce serait un coup terrible dans l’estomac, proche du KO, pour Washington qui, en représailles, cesserait de lui vendre des armes. Cette dernière reproche aussi à Washington le rapprochement avec l’Iran effectué par Obama et sa non-intervention en Syrie pour renverser Assad avec les rebelles islamistes. Mais les Saoudiens, exclus du gigantesque marché chinois, sont actuellement obligés de vendre leur pétrole un peu partout dans le monde avec des rabais trop importants.
De plus, l’Arabie saoudite est prête à émettre des obligations en yuans et elle vient de créer avec la Chine un fonds d’investissement de vingt milliards de dollars. Il est même question que la Chine prenne une participation de 5 % dans la gigantesque société pétrolière Aramco. L’Arabie saoudite pourrait alors coter son pétrole en yuans et quitter progressivement le dollar.

Et ce qui est vrai pour le pétrole est aussi valable pour le gaz et le cuivre achetés par la Chine, qui développe ses relations tous azimuts avec les pays émergents. De plus, pour le pétrole, la Chine peut compter sur ses grandes sociétés telles que PetroChina et Sinopec, toujours prêtes à se porter en contreparties pour faciliter les contrats en yuans.

Le monde marche donc tout droit et inexorablement non pas vers le retour à l’étalon-or stricto sensu tel qu’il existait en 1914, mais vers le retour – ce qui revient à peu près au même en faisant de l’or le seul étalon universel probablement très fortement réévalué – au Gold Exchange Standard qui a été supprimé arbitrairement par Nixon en 1971. Le monde ne serait plus alors régi par le seul dieu et roi dollar, mais s’appuierait au contraire sur plusieurs devises fortes internationales (yuan, euro, yen, dollar) utilisées comme monnaies de règlement et de réserve qui seraient toutes convertibles en or.

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11:17 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 08 septembre 2017

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Infatigable Henry Coston !

Henry-Coston.jpgLa chronique de

Philippe Randa

Les Journées chouannes des 2 et 3 septembre dernier ont rendu hommage aux soixante ans de Lectures françaises et à son fondateur, Henry Coston (1910-2001). Invité par Françis-Xavier d’Hautefeuille à prendre la parole pour cet hommage, mais n’ayant pu m’y rendre car j’avais promis à Pierre Cassen d’être présent à l’anniversaire de Riposte Laïque qui fêtait ses 10 ans d’existence, voici mon témoignage personnel sur le fondateur de Lectures françaises.

En 1979, Henry Coston, qui préparait un nouveau tome de son Dictionnaire des pseudonymes, envoya à mon père un questionnaire. Il désirait obtenir quelques renseignements et précisions le concernant.

Surchargé de travail, mon père voulait remettre à plus tard sa réponse et c’est moi qui pris l’initiative de remplir le jour même ce questionnaire. Une question concernait ses opinions politiques. Elle était, bien sûr, facultative. Je précisais, en accord avec lui, celles de mon père, notamment qu’il avait été membre, pour les Deux-Sèvres où nous habitions, du comité de soutien à la liste de l’Eurodroite pour les élections européennes de cette année-là.

Par retour du courrier, nous reçûmes le dernier livre d’Henry Coston dédicacé et une longue lettre chaleureuse dans laquelle le fondateur de Lectures françaises ne cachait pas sa surprise de découvrir parmi les auteurs du Fleuve Noir quelqu’un qui partageait une très grande partie de ses convictions. Henry Coston lui signalait d’ailleurs, ce qui ne surprendra pas leurs lecteurs, qu’il correspondait régulièrement avec deux autres auteurs vedettes de cette maison d’éditions : Claude Rank et Jean-Pierre Conty, ce dernier étant même un de ses abonnés.

Lorsqu’en 1996, j’écrivais à mon tour à Henry Coston pour lui demander de relire la notice qui lui était consacrée dans mon Dictionnaire commenté de la Collaboration française, il me promit immédiatement de faire tout ce qui serait en son pouvoir pour faire connaître mon travail. Ce qu’il fit. Amplement. Je lui dois ainsi une grande part du succès que rencontra cet ouvrage. Idem pour le lancement de ma revue Dualpha. La caution d’Henry Coston, pour des milliers de lecteurs, est quelque chose qui compte.

On a déjà écrit beaucoup – et l’on écrira encore énormément – sur l’ancien directeur de La Libre Parole, de Lectures françaises ou de Nous, les Françaises. Que ce soit sur ses qualités incontestables (son œuvre incontournable, son labeur de bénédictin, son extrême gentillesse, etc.), tout autant que sur ses obsessions parfois irritantes. Mais ce qui le définira toujours au plus juste sera son militantisme de chaque instant.

Il est bon de rappeler qu’il lança une pratique essentielle, poursuivie par ceux qui ont succédé aux rênes de Lectures françaises : pas un livre, pas un journal, pas une association, un mouvement ou un parti – peu ou prou comme lui ennemi du régime – dont il ne signalait à ses lecteurs l’existence et l’action, sans oublier d’indiquer l’adresse où l’on pouvait se procurer les uns ou joindre les autres. Cela peut paraître dérisoire à certains, vulgaire à nombre de journalistes qui se font grande idée de leur talent (ils sont souvent les seuls d’ailleurs), mais combien de journaux – surtout les plus modestes – ont-ils vu ainsi, grâce à Henry Coston, leurs lecteurs augmenter, nombre de mouvements nationalistes leurs adhérents décupler, nombre d’éditeurs leurs ouvrages s’épuiser ?

À la fin de sa vie, Henry Coston cherchait obstinément un successeur. Cette question le hantait littéralement. Je lui ai alors fait remarquer qu’il en avait eu bien davantage que tout autre. Lectures françaisesperdurait, alors que nombre de revues mouraient souvent avec leur fondateur, quand elles n’étaient pas rachetées par des gens aux convictions totalement étrangères… La Librairie française avait longtemps été dirigée par le nationaliste Jean-Gilles Malliarakis avant de fermer certes, mais de renaître, dans le même esprit militant, avec L’Æncre ou ensuite avec La Licorne bleue, Primatice, Facta, La (nouvelle) Librairie Française sans parler de la plus ancienne, la Librairie Duquesne.

Oubliait-il aussi Yann Moncomble dont il avait mis le pied à l’étrier et qui publia une bonne dizaine de livres capitaux, dans la droite ligne de ses propres ouvrages ? Et Emmanuel Ratier avec lequel il avait cosigné certains livres et qui a poursuivi son œuvre avec sa lettre Faits & Documents et sa précieuse Encyclopédie politique française ?

Quant à Richard Haddad, à la tête des éditions Godefroy de Bouillon, Roland Hélie à celles des édition Synthèse nationale, moi-même à celles des éditions Dualpha, L’Æncre et Déterna, ne permettons-nous pas à un public intéressé de se procurer les livres de nombre d’auteurs bannis de la grande distribution…

— C’est vrai, il faut continuer, admettait-il.

Si un jour l’un de nous se laissait gagner un instant par la lassitude, puissions-nous tous penser à l’infatigable Henry Coston.

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RICHARD ROUDIER INTERVIENDRA DIMANCHE 1er OCTOBRE À RUNGIS (94) LORS DE LA Xie JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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jeudi, 07 septembre 2017

ANTI-CLERICAUX HIER, PRO-ISLAMISTES AUJOURD’HUI.

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Pieter Kerstens

Ces 40 dernières années, nous avons vécu une réelle « colonisation » de notre continent par des individus issus de terres lointaines, entreprise imaginée, planifiée, organisée et qui nous est imposée par des lobbies aux mains des mondialistes, souvent issus du capitalisme apatride.

Par des études ou des rapports aussi vagues que sectaires, diverses organisations internationales nous matraquent épisodiquement de l’inéluctable obligation de recevoir des dizaines de millions d’immigrés du tiers-monde, au prétexte que ce « sang nouveau » nous sauverait de la décadence démographique, du vieillissement des peuples d’Europe et assurerait la survie de nos caisses de retraites…

- Nul ne propose l’accroissement et le rajeunissement des populations de nos pays par une politique nataliste et des aides à la famille ou à la mère au foyer.

- Nul ne s’élève contre le constat de 25 millions de chômeurs européens qui pourraient être mis au travail, sans l’aide d’un afflux de nouveaux immigrants extra-européens !

- Nul n’envisage le rapatriement de millions de clandestins vivant sur notre sol en réels hors-la-loi, source d’innombrables conflits, de délits divers et de crimes crapuleux.

- Nul ne songe à la fermeture de l’espace Schengen, véritable passoire au trafic d’êtres humains qui, au lieu de voyages périlleux, devraient se réfugier dans les pays voisins de leur patrie respective.

Que dire de la désacralisation de nos églises et de la construction de milliers de mosquées en Europe ?

Depuis plus d’un siècle, les laïcards, les libres penseurs, les francs-maçons et les socialauds-humanistes ont combattu la chrétienté, interdit la soutane dans les lieux publics (de même que les uniformes ou les tenues de pompiers), invectivé les religieuses en cornette et ont mis tout en œuvre pour vider les églises. Cela, décennies après décennies, urbi et orbi, de l’école maternelle jusqu’aux universités, en se servant de leurs dogmes laïcs pour combattre le clergé, partout, encore et toujours anti-chrétiens d’abord !

Mais qu’attendent-ils donc maintenant pour brandir leur idéologie chérie et s’opposer à l’invasion islamique ?

Pourquoi ne manifestent-ils pas avec autant de virulence envers les musulmans qu’ils ne le faisaient hier avec leur haine de la chrétienté ?

Pourquoi tolèrent-ils effectivement la généralisation des sacrifices rituels -barbarie moyenâgeuse- quand ils combattaient les processions chrétiennes ?

Pourquoi ne s’opposent-ils pas au port du voile islamiste, signe de soumission de la femme ?

Pourquoi ces laïcistes gauchisants ne réclament-ils pas la fermeture des mosquées et le contrôle des imams prêchant contre les « valeurs de la République », sans parler de terrorisme ?

L’heure n’est plus à la complaisance ni aux atermoiements : il faut réagir avec fermeté sous peine de disparaître ou d’accepter la servitude …(ou encore la dimmhitude).

19:26 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RETENEZ VOTRE STAND À LA XIE JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE DU DIMANCHE 1ER OCTOBRE PROCHAIN...

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Largeur minimum : 1 m 80 (100 €) 

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UN DOSSIER VOUS SERA ADRESSÉ*

*candidature soumise à l'appréciation du comité d'organisation.

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Aujourd'hui, Jean-Marie Le Pen sur Europe 1

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Et Me Frédéric Pichon sur Radio Libertés

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Ecouter Radio Libertés cliquez ici

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mercredi, 06 septembre 2017

Dimanche 1er octobre à Rungis, le sculpteur Perig Kerys exposera à la XIe Journée de Synthèse nationale

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Mieux connaître le travail de Pierig Kerys cliquez là

12:39 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

MASSIMO MAGLIARO, ANCIEN DIRIGEANT DU MSI, INTERVIENDRA DIMANCHE 1er OCTOBRE À RUNGIS LORS DE LA XIe JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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Commander le livre de Massimo Magliaro cliquez là

11:41 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les déboulonneurs de l’histoire

Général-Lee-300x200.jpgGeorges Feltin-Tracol

Comme il était prévisible, la période estivale fut riche en événements souvent tragiques. On pourrait revenir sur les attentats islamistes qui ont encore frappé l’Europe occidentale, la situation inquiétante au Venezuela, la crise nucléaire entre les États-Unis et la Corée du Nord ou le renvoi de Steve Bannon de la Maison Blanche. Intéressons-nous cependant à un phénomène qui ne cesse de croître en Occident : la relecture idéologiquement correcte des traces matérielles de l’histoire.

On se souvient des incidents violents survenus à Charlottesville, le 12 août dernier entre des militants de l’Alt Right étatsunienne et des contre-manifestants agressifs de gauche. La manifestation, autorisée et pacifique, des nationalistes blancs dénonçait le retrait prochain de la statue équestre du général Lee, le commandant en chef des armées sudistes pendant la Guerre de Sécession (1861 – 1865), située dans un parc public. Or depuis des mois, la mémoire du Sud vaincu est violée et bafouée. Outre l’enlèvement de statues et de monuments dédiés aux héros tombés pour Dixieland, les autorités locales retirent aussi des emplacements publics le drapeau sudiste parce qu’il inciterait à la haine raciale… À ce rythme dément, les musées consacrés à la « Guerre entre les États » fermeront ou bien seront contraints d’expliquer aux visiteurs que les Sudistes étaient très très méchants et les Nordistes super-gentils. Cette hargne contre le passé ne se limite pas à ce seul conflit. Le maire multiculturaliste de New York, Bill de Blasio, va enlever une plaque posée en 1931 – qui rend hommage au Maréchal Philippe Pétain – au motif qu’elle honore le futur chef de l’État français.

Une frénésie similaire concerne l’Espagne, l’Italie et la France. Les municipalités gauchistes hispaniques commencent à effacer toute trace de la période franquiste. Certains élus souhaiteraient même l’anéantissement du colossal monument de la Valle de los Caidos. Les descendants des perdants de 1939 se vengent avec huit décennies de retard de leur écrasante défaite. S’ils continuent ainsi, ils estimeront bientôt que le gouvernement de la IIe République en exil au Mexique était le seul légitime, l’État franquiste une usurpation totale et l’actuelle constitution royale un compromis dépassé.

En Italie, un projet de loi envisage d’interdire toute hommage sur la tombe de Benito Mussolini à Predappio ainsi que la présence de son visage sur des maillots de corps, des étiquettes de bouteille et des gadgets touristiques. Le commerce a donc des limites…

La France a elle aussi connu cette hystérie dans les années 1990 avec la chasse aux notoriétés proches de l’État français du vieux Maréchal. Ainsi de nombreuses rues qui portaient le nom du prix Nobel de médecine, Alexis Carrel, furent changées. En 1996, à l’Université Claude-Bernard – Lyon I, la faculté de médecine Alexis-Carrel devint Laennec. En 2010, la justice administrative a contraint le maire de Gonneville-sur-Mer, dans le Calvados, de retirer le portrait du Maréchal Pétain affiché enmairie, car cela susciterait un « trouble manifeste à l’ordre public ».

Un véritable négationnisme historique sévit donc des deux côtés de l’Atlantique Nord, mais ce n’est pas celui auquel on croit, car ce négationnisme-là est officiel, encouragé et valorisé. Trois bonnes raisons pour le combattre sans pitié.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 42, diffusée sur Radio-Libertés, le 1er septembre 2017.

11:09 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'INTERVENTION DE CARL LANG AUX 10 ANS DE RIPOSTE LAIQUE

 

CARL LANG SERA À RUNGIS

DIMANCHE  1er OCTOBRE PROCHAIN :

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11:03 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Vincent Placé agressé, sa montre de 7 000 euros volée ? C’est l’arroseur arrosé, on ne va pas pleurer

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Christine Tasin 

L’immigrationniste fou Jean-Vincent Placé était à une terrasse de café à 2 heures du matin quand 3 hommes l’ont agressé pour lui voler sa montre  à 7 000 euros, sa carte bleue et son téléphone. Une dent cassée en prime.

L’islamophile EELV libertaire s’est pris un pain dans la tronche, ça fait du bien, eu égard au nombre de fois où les Sans-dents ont eu envie de le lui donner en l’entendant militer contre eux. Surtout quand il parlait de préférence étrangère, de réduction du budget des armées, du mythe de l’insécurité… ça énerve. cliquez là

Ils trouvent quoi, les Sans-Dents ? Les Sans-Dents ils trouvent ça normal. Si les nantis, si les politiques partagent leur misère et leur insécurité, la notion d’égalité reprend un sens. Et puis, surtout, que ceux qui prônent immigration et impunité des délinquants en récoltent à leur tour les fruits, ça fait du bien.

Un vague sentiment de justice, non ?

Quant à savoir avec quel argent Placé a réussi à posséder une montre de 7 000 euros…  C’est le vôtre, chers con-tribuables, puisque ce type ne vit que de la politique !

C’est que le cumulard et pantouflard Placé a été sénateur, secrétaire d’Etat, ministre, conseiller régional, membre de tout un tas de groupes au Conseil de l’Europe….

Et le plus drôle c’est que ce sinistre personnage se demandait, en 2013, à quoi pouvaient bien « servir nos forces terrestres en dehors des opérations extérieures » tout en soutenant l’idée d’une réduction de 10 milliards d’euros (sur 5 ans) du budget des forces armées.

La sécurité en-dehors de nos frontières, à l’intérieur de nos frontières, un vain mot, une chose inutile, Placé ?

Placé avait quand même réussi à cracher sur la loi et la République au point de devoir 18 000 euros pour 133 PV impayés (attendait-il une amnistie présidentielle ?) en 2013, infractions routières commises avec une voiture de fonction du Conseil régional entre 2004 et 2010… Il semble que lui n’a jamais perdu tous ses points… La montre à 7 000 euros ou le paiement des amendes, il faut choisir.

Placé est choqué par l’agression qui lui donne la tentation d’arrêter la politique. On ne voit pas le rapport, qu’est-ce qu’il s’imagine ce verdâtre libertaire, que c’est à cause de la politique que des mecs se seraient salis les mains en le cognant ? Il est tellement imbibé de ses théories sur la délinquance qui ne serait qu’un fantasme de facho qu’il ne peut pas imaginer autre chose, forcément… Mais s’il arrête la politique, champagne ! Et un nuisible de moins aux manettes, un !

Ses états d’âme ? Ce qu’il pense, ce qu’il croit ? Peu nous chaut. Pourvu que Placé disparaisse de la circulation et cesse de nuire aux Français et à la France, nous, on est contents.

Ça dégomme sec en ce moment du côté des socialauds-verdâtres-salopards qui nous entubent depuis des lustres, après le député Boris Faure qui s’est pris un casque dans la tronche, c’est Placé qui est au tapis.

On mentirait en disant que cela nous fait pleurer.

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Des nouvelles de Présent

Après 35 années d’existence, le seul quotidien d’opinion nationale se transforme pour une nouvelle formule avec plus de pages et de couleurs.

Le journal présente des articles incisifs, de nombreuses interviews et de forte accroche de “une”.

Une petite mais réelle révolution salué par l’écrivain Jean Raspail : “longue vie à Présent encore plus riche, encore plus combatif “ !

Pour évoquer la relance du quotidien Présent, Martial Bild a invité Francis Bergeron, Caroline Parmentier et Samuel Martin

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mardi, 05 septembre 2017

L’usurpation du Pouvoir par les minorités

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Bernard Plouvier

C’est toujours de cette façon que meurt un régime politique, voire une civilisation : lorsqu’un petit groupe d’agités, aussi motivés qu’efficaces, s’empare de la force publique, profitant de la passivité du troupeau humain.

Les minorités commencent par saper l’autorité du Pouvoir en place, sous les applaudissements d’une partie des rejetons veules, incapables et moralement déficients de l’élite de la richesse et de la culture. C’est la phase nécessaire, généralement longue de plusieurs décennies, que des observateurs aussi lucides qu’impuissants nomment parfois, d’une façon fort intelligente : miner une société.

On y parvient grâce à l’hystérie et à l’arrogance, par l’usage des confusions sémantiques et du trompe-l’œil, et encore plus facilement si l’on adopte un statut victimaire. Les sexagénaires actuels ne peuvent oublier comment ont agi, puis triomphé, les agitateurs des années 1965 sq. en Occident.

L’hystérie du comportement, l’arrogance du discours exercent une extraordinaire fascination sur le bourgeois, l’ouvrier, le commerçant ou le paysan calmes et travailleurs. Car, pour des êtres qui s’ennuient à force de routine, d’application et de conformisme, il persiste toujours un espoir de divertissement hors normes. Les détraqué(e)s et les crétins fascinent les êtres de bon sens, au même titre qu’ils se jettent, avant de s’endormir ou lors de leurs vacances, sur des thrillers dégoulinant de joie de nuire, de malfaisance, de sang et d’horreur.

La bonne propagande est celle qui fait passer l’exception pour la règle, qui parvient à faire adhérer aux plus gros mensonges, par le mécanisme des informations tronquées parce que partielles et partisanes, de la répétition jusqu’à satiété des mêmes bobards. Les images et les films truqués valent infiniment mieux que n’importe quel discours démagogique, tout le monde le sait depuis plus d’un siècle. Mais le succès va toujours à celui qui promet la lune sans effort ou, mieux encore, le paradis, soit terrestre, mais dans un avenir indéterminé, soit post-mortem (et personne n’est jamais revenu d’outre-tombe pour détromper les bonimenteurs).

Au bout du compte, l’universitaire se retrouve aux côtés de l’analphabète, vaincu par les mêmes mensonges ou les mêmes demi-vérités, seule varie la présentation… encore a-t-on vu en 1968 de soi-disant brillants cerveaux beugler des slogans d’un merveilleux crétinisme.

La reconnaissance par les media - partant par l’opinion publique qu’il est devenu si aisé de « formater » grâce à la propagande télévisée, puis aux blogs et aux sites à prétentions historiques du Net - du statut de victime personnelle, familiale ou communautaire, permet d’exiger une protection juridique particulière, une atténuation du discours médiatique en cas de déviance personnelle ou communautaire, et d’espérer un afflux d’hommages publics et privés, ainsi que de subventions d’origine étatique.

Être reconnu descendant d’un peuple de « victimes perpétuelles de persécutions » permet de s’intégrer à ces « minorités qui font la loi ». Se réclamer du judaïsme victimaire, se poser en lointain descendant d’esclaves, en victime de discrimination sexiste ou « homophobe », en résidu d’inceste ou de viol à l’âge prépubère font de n’importe quel minus, voire d’un authentique délinquant, un sujet hautement protégé par les media, l’administration publique et les directeurs des relations humaines du secteur public et du privé. La posture victimaire bien exploitée autorise la revendication permanente et tous azimuts.

À la fin du processus de pourrissement de la société, s’impose l’une des minorités. Qu’elle soit composée d’une communauté d’affairistes, d’intellectuels, de professionnels de la manipulation d’opinion publique (des journalistes et des « fous de dieu » jusqu’aux simples courtiers en assurance-vie éternelle) ou de guerriers ne fait rien à l’affaire. D’ailleurs, bien souvent, comme ce fut le cas en France l’An 1789, à Petrograd en 1917 ou à Téhéran l’An 1979, on trouve associés des membres de ces quatre composantes.

Dès qu’une minorité a triomphé, raflant le Pouvoir - soit la puissance policière et militaire, la justice, les media, le droit d’user de l’argent public et, pour les nullités plus ou moins décoratives, les sinécures -, débutent les querelles de Divas. La lutte est sans merci, mais pas forcément sanglante. Puis se crée une société nouvelle, dont la durabilité dépend de bien trop de paramètres, dont le plus puissant demeure sa sacrée majesté le hasard, pour qu’on puisse énoncer une théorie à ce propos.

Il n’est pas besoin de « complot » (variante à la sauce romantique : de « conjuration ») pour expliquer la victoire d’une minorité.

Les minorités qui ont triomphé ces derniers millénaires jouissaient presque toutes d’un chef, parfois génial (tels Jules César et son neveu Octave devenu Auguste), souvent médiocre (un François Mitterrand a incarné l’espoir du changement en France à l’aube des années 1980).

De façon obligatoire, elles sont riches de propagandistes efficaces, ceux qui savent « colérer » la populace, suivant le principe fondamental : « Plus c’est gros, plus c’est con, mieux ça passe ».

Mais, pour triompher, elles doivent nécessairement enthousiasmer des militants prêts à tout pour la cause. Une minorité qui gagne n’est pas celle qui pleurniche ou intente des actions en justice pour enrichir ses membres ou faire parler d’eux. Une minorité qui emporte le morceau est celle qui parvient à noyauter l’infrastructure de l’État, non pas les hauts-fonctionnaires vénaux et opportunistes, mais des centaines de petits agents mus par l’idéal ou l’ambition (et la combinaison de ces deux motivations s’est toujours avérée particulièrement efficace).     

Dans la France soixante-huitarde, les fêtards alcoolo-tabagiques et les grandes gueules marxistes de toutes les chapelles (trotskistes et maoïstes s’avérant les plus nocifs) ont obtenu ce qu’ils voulaient : l’abolition de l’État napoléonien, la féminisation de la société – gage d’une plus grande efficacité de la propagande pleurnicharde et démagogique -, le brassage des races et des cultures. Ils n’ont fait que détruire, tenter de dissoudre l’esprit national. Ils y sont presque parvenus grâce à la globalo-mondialisation.

Le résultat est effarant, au point que le seul (et lamentable) mouvement populiste français est objectivement devenu le premier parti du pays… au moment où il n’a plus ni chef, ni doctrine, ni élan, ni militantisme actif.

Au milieu des ruines, il reste l’espérance. Celle du triomphe d’une aristocratie du courage et de la droiture, au service du Bien commun & de la Nation, elle-même pleinement intégrée à la race européenne.

Mais pour obtenir ce résultat, il faut attendre que les Français – et d’une manière générale les Européens – souffrent davantage qu’actuellement, pour qu’enfin ils se révoltent. Ils ne le feront que le jour où une puissante minorité active aura compris que la globalo-mondialisation menace directement la survie de leurs descendants.

Car, si la plupart des minorités triomphantes s’avèrent malfaisantes, corrompues, tyranniques, voire sanguinaires, il en est de bienfaisantes – celle qui instaura l’Empire romain, par exemple.     

19:26 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DIMANCHE 1er OCTOBRE, À RUNGIS, INTERVENTION DE STEVEN BISSUEL, PORTE-PAROLE DU GUD ET DU BASTION SOCIAL (LYON) LORS DE LA XIe JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE

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Steven Bissuel invité sur Radio Libertés cliquez ici

11:38 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 04 septembre 2017

DEUX NUMÉROS DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME ÉPUISÉS VIENNENT D'ÊTRE RÉÉDITTÉS

2017 09 CHN REEDITION.jpg

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21:59 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean Mabire

Mabire-170x300.jpgGeorges FELTIN-TRACOL

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Jean Mabire (1927 – 2006) n’est pas un inconnu pour les auditeurs de Radio Courtoisie. Un mercredi soir au début des années 2000 dans le cadre du « Libre-Journal de Serge de Beketch » animé pour la circonstance par Bernard Lugan, Jean Mabire retraça son parcours au cours des trois heures d’émission.

Journaliste et écrivain, Jean Mabire fut souvent perçu pour ce qu’il n’était pas. Auteur d’une importante œuvre historique sur les unités, allemandes, françaises et européennes, de la Waffen SS, il passait pour germanophile alors qu’en bon Normand, il était surtout anglophile… Dans son roman fantastique, Les paras perdus, le comte Tancrède de Lisle qui « considérait l’annexion de la Normandie par Philippe Auguste en 1204 comme un simple brigandage militaire et ne reconnaissait pour souverain légitime que le roi d’Angleterre qui portait toujours officiellement le titre de duc de Normandie (Club France Loisirs, 1987, p. 23) », présente de nombreux traits de « Maît’Jean ».

Bien que né à Paris, Jean Mabire rencontre de nombreux érudits locaux et aime l’histoire normande, ses terroirs et son peuple. Dès 1949 paraît la revue régionaliste Viking. La Normandie était sa véritable patrie au point qu’il refusât toujours la carte nationale d’identité pour le passeport… Toutefois, à l’instar de son écrivain favori, Pierre Drieu La Rochelle, à qui il consacra son premier livre, Drieu parmi nous (1963), Jean Mabire se sent très tôt pleinement européen. Après son rappel en Algérie où il pourchassa le fellagha à la frontière tunisienne, il souhaite « profiter de la défaite de l’Algérie française pour engager les survivants de cette aventure sur la voie de la France européenne (La torche et le glaive. L’écrivain, la politique et l’espérance, Éditions Libres Opinions, 1994, p. 13) ». En juillet 1965, il fit paraître dans la revue de Maurice Bardèche, Défense de l’Occident, un détonnant « De l’Algérie algérienne à l’Europe européenne ».

Il assume à partir de juin 1965 la rédaction en chef d’Europe Action. Un an plus tard, il sort aux Éditions Saint-Just, un recueil d’articles politiques : L’écrivain, la politique et l’espérance, préfacé par Fabrice Laroche (alias Alain de Benoist), et réédité en 1994 dans une version augmentée et sous un nouveau titre, La torche et le glaive. La préface de 1994 souligne que « l’Europe […] ne pouvait être que celle des régions ou, mieux encore, celle des peuples (p. 14) ». Proche du Mouvement Normand, cofondateur du GRECE et contributeur de nombreux articles littéraires pour la revue Éléments, Jean Mabire milite un temps au Parti fédéraliste européen qui présenta à la présidentielle de 1974 Guy Héraud. Président d’honneur du mouvement Terre et Peuple de Pierre Vial, il dresse jusqu’à sa disparition en 2006 le portrait de grands éveilleurs de peuples (le Provençal Frédéric Mistral, le chanteur kabyle Lounès Matoub, l’Irlandais Patrick Pearse…) dans les numéros trimestriels de la revue éponyme.

Ami personnel de Jean-Marie Le Pen connu sur les bancs de l’université, Jean Mabire offre à National Hebdo des « Libres propos » de septembre 1990 (et non fin 1980 comme on le lit sur sa fiche du détestable Wikipedia) à mai 1991. Il doit cependant les arrêter parce que des lecteurs et des responsables frontistes n’apprécient guère sa satisfaction de voir le gouvernement socialiste de 1991reconnaître la réalité du peuple corse. Il bifurque alors vers la littérature et entreprend les fameux Que lire ?, véritable encyclopédie de poche biographique d’écrivains français et européens.

Encyclopédiste, Jean Mabire l’était assurément. Outre la Normandie et l’histoire contemporaine, il romança entre autres l’incroyable vie du baron von Ungern-Sternberg, relata L’Été rouge de Pékin où s’unirent Européens et Américains du Nord confrontés au soulèvement des Boxers chinois en 1900, s’intéressa à la mer et aux marins (le navigateur Halvard Mabire est son fils), vanta un paganisme serein et enraciné et célébra le socialisme. « Je suis socialiste et […] serai toujours solidaire du monde du travail contre le monde de l’argent. Toujours dans le camp des mineurs en grève et jamais dans celui de la haute banque et de l’industrie lourde. […] Nous savons qu’il n’y aura jamais d’accord possible entre le travailleur et l’exploiteur, entre la ménagère et le parasite, entre les hommes qui peinent et entre les hommes qui s’enrichissent de leur peine. Proudhon le savait avant Marx, et Sorel nous le disait mieux que Marx (La torche et le glaive, op. cit., p. 78). »

Quelques scribouillards universitaires l’accusèrent d’avoir réactivé le néo-fascisme en Europe. Or, dès 1964, il traitait de « L’impasse fasciste ». « Je ne suis pas fasciste, écrit-il, car le fascisme n’a pas réussi à surmonter ses contradictions internes et a échoué dans sa double ambition d’accomplir la révolution socialiste et d’unifier le continent européen. […] Finalement le fascisme n’a été ni socialiste ni européen (La torche et le glaive, op. cit., pp. 77 – 78). » Jean Mabire a en revanche toujours soutenu une « nouvelle Europe unifiée et fédéraliste [qui] verra la constitution d’une armée unique et d’une économie commune, elle réalisera l’intégration totale de tous les problèmes continentaux. Mais en même temps elle devra proclamer le respect absolu des cultures originales, des traditions populaires ou des langues minoritaires. Les États-Unis d’Europe verront naître ou renaître un État basque, un État breton, un État croate ou un État ukrainien (La torche et le glaive, op. cit., p. 81) ». Jean Mabire était plus qu’un formidable visionnaire, il fut lui aussi un formidable éveilleur de la longue mémoire albo-européenne.

Au revoir et dans quatre semaine !

• Chronique n°8, « Les grandes figures identitaires européennes », lue le 15 août 2017 à Radio-Courtoisie au « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.

A propos de Jean Mabire :

Lire le n°9 des Cahiers d'Histoire du nationalisme qui lui est consacré :

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