mercredi, 05 juin 2013
Chronique de la France asservie et résistante...
Robert SPIELER.
RIVAROL N° 3096
du 31 mai 2013
FRIGIDE Barjot vient de révéler sa vraie nature, dans un commentaire qu’elle a commis, suite au suicide de Dominique Venner, devant l’autel de Notre-Dame de Paris. Dominique Venner venait de déjeuner avec les historiens Philippe Conrad, qui lui succédera à la tête de La Nouvelle Revue d’Histoire, et Bernard Lugan, sans évoquer ses intentions. Il rejoint ainsi la longue cohorte de ceux qui, comme Montherlant, Mishima, Drieu La Rochelle, ont préféré se donner la mort (ce qui peut évidemment choquer) plutôt que de vivre dans ce monde décadent.
IGNOBLE ET MÉPRISABLE FRIGIDE BARJOT
On pouvait s’attendre à un commentaire odieux de Mélenchon ou d’un de ses comparses d’extrême-gauche. Non, le commentaire le plus ignoble est celui de Frigide Barjot. Voici ce qu’elle a déclaré au micro de RTL : « Il n’a pas compris ce qui est en train de se passer en France. La violence de son acte va à l’encontre du mouvement que je représente. » Un mouvement qu’elle qualifie de « mouvement de paix, tourné vers la vie ». Elle a aussi déclaré que Dominique Venner faisait partie « d’une minorité infime, à la marge ». Elle a parlé d’un « monsieur dérangé qui mélangeait tout, qui n’allait pas bien, qui était dans une idéologie mortifère », ajoutant : « Il n’était pas dans notre mouvance » et « je ne connaissais pas ce monsieur qui appartient à l’extrême droite». Peut-on aller plus loin dans l’ignominie ? Frigide Barjot mérite plus que notre mépris… Même Manuel Valls, qui s’était rendu sur les lieux, a appliqué cette maxime latine : « De mortis, aut bonum, aut nihil » (des morts, soit on dit du bien, soit on se tait). Ignoble et méprisable Barjot.
D’AUTRES COMMENTAIRES…
Guillaume Peltier, ex-FN, ex-MNR, ex-MPF, actuellement leader de la Droite forte, et UMP, s’est autorisé ce commentaire assez misérable : « C’est un drame humain, mais c’est du grand n’importe quoi ». Quant à Jean-Marie Le Pen, voici son propos : « L’appel au combat en se flinguant n’a rien d’une évidence ». Marine Le Pen a, quant à elle, déclaré : « Un geste pour réveiller le peuple de France ». Aymeric Chauprade, quant à lui, a écrit sur son blog : « Puisse notre jeunesse française et européenne voir d’abord dans ton geste prométhéen, sacrilège, l’immense appel à la révolte radicale qu’il porte. Pour mettre fin au grand remplacement, à la dormition européenne, à l’écrasement des valeurs familiales et des fondements de notre civilisation, le temps du grand soulèvement est venu. » Et Aymeric Chauprade concluait : « J’ai entendu ton appel, Dominique, et je ferai bientôt moi-même des choix forts ». Etonnant ! Sauf qu’en fait de choix forts, quelques heures plus tard, cette dernière phrase était retirée de son blog.
Méditons ce qu’écrivait Dominique Venner dans son manifeste, paru en 1962 « Pour une critique positive ». Il relevait dans ce texte fondateur, qu’on a comparé au « Que faire ? » de Lénine, le fossé existant entre “nationaux” et “nationalistes”, préconisait la création d’une organisation nationaliste révolutionnaire, « destinée au combat », « une, monolithique et hiérarchisée ». Voici ce qu’il écrivait : « Zéro plus zéro, cela fait toujours zéro. L’addition des mythomanes, des comploteurs, des nostalgiques, des arrivistes, des “nationaux” donc, ne donnera jamais une force cohérente. Conserver l’espoir d’unir les incapables, c’est persévérer dans l’erreur. Les quelques éléments de valeur sont paralysés par les farfelus qui les entourent. Aussi font-ils un mal considérable au nationalisme avec lequel ils sont fréquemment confondus. Ils font fuir les éléments sains et tarissent tout recrutement de qualité. Les farfelus doivent être impitoyablement écartés… » A méditer.
CHRISTINE BOUTIN BOIT-ELLE ?
La question mérite d’être posée, tant ses délires sont cosmoplanétaires. Civitas ? le FN ? Elle répond : « Je ne suis pas du tout Civitas, je ne suis pas du tout FN. J’ai toujours été opposée à ces mouvements ». Ce n’est pas fini : « Les idées du FN sont aux antipodes de ce que je pense ». Et là, attention, les amis, on dérape dans le grandiose : « Cela fait 15 ans que je réclame la dissolution du Front national » ! Même Hollande n’avait pas osé ! Sacrée Cricri ! Mais la fin de l’histoire est amusante. Le journaliste qui l’interroge lui demande sournoisement : « Mais vous étiez aux côtés de Collard, député du FN, lors de la manif contre le mariage pour tous ? » Et savez-vous ce que cette dinde a répondu ? « Figurez-vous que les autres parlementaires m’ont poussée, et que je me suis retrouvée à côté de lui ». Mais c’est une réplique digne de Courteline ! Ma Cricri, tu es géniale !
MÉLENCHON EN SES OEUVRES
Marine Le Pen, en plongeant dans une piscine vide, s’est cassé, comme on le sait, le sacrum. Ce n’est pas trop grave. Mélenchon qui, comme chacun le sait est un grand humaniste, a eu ce commentaire : « Qu’elle se casse le croupion dans une piscine vide ne doit pas que nous réjouir, c’est évidemment le bon moment de lui botter le cul ! » Et ce sadique de rajouter : « La Le Pen a du mal à la cinquième colonne, tant mieux ! Que la châtelaine de Montretout se vautre dans une piscine vide et se brise le sacrum nous fait rire, nous fait plaisir, nous réjouit ! » Au fait, connaissez-vous l’origine de l’expression « cinquième colonne » ? Elle date de 1936 et de la guerre d’Espagne. Quatre colonnes de combattants nationalistes, avec à leur tête le général Mola, convergent vers Madrid. Le général annonce qu’une cinquième colonne se trouve déjà sur place. Il s’agissait en fait d’un bluff visant à déstabiliser l’ennemi. Mais l’expression eut le succès que l’on sait…
ATTALI VEUT FINANCER DES IMAMS
Voici ses propos, tenus lors d’un colloque : « Nous aurons un jour 3 millions de Juifs en Europe, et 50 millions de musulmans. Que faire face à cela ? Je pense que nous avons, nous Juifs de France, une responsabilité toute particulière. Je crois qu’il est de notre responsabilité d’aider à concevoir dans la conception française un rapport à l’islam qui soit différent. Il importe à la communauté juive de jouer un rôle. En Angleterre par exemple, la bourgeoisie juive finance des imams pour éviter que des imams trop radicaux viennent d’ailleurs. » On constate la brillante réussite de cette politique quand on visionne les images d’horreur de ce militaire britannique égorgé, il y a quelques jours, à Londres, par deux islamistes…
EFFONDREMENT DE LA PRESSE QUOTIDIENNE NATIONALE
Les ventes des quotidiens s’effondrent : -20 % pour le Parisien, -24 % pour l’Equipe, si l’on compare les ventes de 2008 et de 2013. Libération a perdu 17 % de ses ventes, et va passer sans doute prochainement sous la barre symbolique des 100 000 exemplaires. Le Monde recule de 6 %, mais le Figaro progresse de 4,5 %. A noter, pour ce qui concerne les hebdos, l’incroyable progression de Valeurs Actuelles, qui passe en un an de 6 000 exemplaires vendus à 16 000. La prime à une opposition déterminée à Hollande et son gouvernement. Pourquoi la presse française se porte-t-elle mal ? En fait, sauf exception, cette presse est totalement à la botte du système. Dès lors, quel intérêt de lire les mêmes articles, de subir les mêmes poncifs, les mêmes radotages politiquement corrects, tant dans la presse nationale que régionale ? Pour paraphraser Montherlant : « A la poubelle, à la poubelle, pour médiocrité ».
ET PAN SUR LE BEC DE HOLLANDE !
François Hollande, lors de sa dernière conférence de presse, avait joué les fiers-à-bras, formulant le souhait que soit mis en place un véritable gouvernement économique de la zone euro. Pourquoi pas, après tout… Sauf que le Premier ministre néerlandais, qui n’apprécie que modérément les pingouins qui lui donnent des leçons, vient de déclarer : « Au lieu de parler de gouvernement économique de l’UE, la France ferait mieux de mettre autant d’énergie à mettre son économie et son budget en ordre ». Et pan sur le bec !
UNE FAÇON ORIGINALE DE FAIRE FUIR LES “JEUNES”
Ça se passe à Middlesbrough, une petite commune du nord de la Grande-Bretagne. Des “Jeunes” importunaient les habitants en consommant de l’alcool et de la drogue, à proximité d’une résidence. Ni une, ni deux, le maire a réagi en faisant répandre du lisier de cochon sur les lieux de leurs exploits. Du coup les “Jeunes” se sont, curieusement, volatilisés. Il paraît que les habitants sont contents. Pour eux, l’odeur du lisier de cochon est infiniment moins désagréable que les nuisances de certains bipèdes…
UNE PIÈCE DE THÉÂTRE ODIEUSEMENT ANTISÉMITE
Il y avait eu le Juif Iceberg qui s’en était pris au Titanic, ce qui avait été dénoncé par des antisémites virulents. Voici que Prasquier, dirigeant du Crif, dénonce une pièce de théâtre « grossièrement antisémite ». La preuve : le personnage s’appelle Goldberg et est un financier véreux. La pièce de théâtre a été écrite grâce à des subventions publiques au « travail d’écriture » des étudiants de l’Université de La Rochelle. Richard Prasquier, Président du Crif, s’en étrangle d’indignation : « La pièce est antisémite, et je dirais même, grossièrement antisémite. Que ce soit de façon consciente ou inconsciente est sans intérêt ici. Comment qualifier autrement un texte où le financier s’appelle Goldberg, a une activité où l’appât du gain pousse sa famille à investir dans des activités exceptionnellement répugnantes et où des chasseurs de nazis sont prêts contre espèces sonnantes et trébuchantes à laisser tranquille un ancien criminel SS ? ». C’est le professeur Michel Goldberg, un homonyme qui s’est sans doute senti visé, qui a alerté le Crif… L’affaire a démarré début avril ; Dans le cadre de la semaine du théâtre étudiant, une vingtaine d’étudiants, de toutes spécialités et tous niveaux, ont donné quatre lectures publiques au théâtre Toujours à l’horizon, situé à la Rochelle. Cette pièce, à visée humoristique, veut dénoncer des dérives de la mondialisation et de la folle finance. Elle met en scène une multinationale, Goldberg and Co, qui investit sur des nouveau-nés. Une fois adultes, ces derniers doivent rapporter à leurs parents et à des investisseurs. Les Goldberg sont des calculateurs, obsédés par l’argent. Un peu plus loin dans la pièce, interviennent un cuisiner nazi — caché dans un bordel- et deux juifs religieux Cohen 1 et Cohen 2, décrits comme chasseurs de nazis. « Pourquoi cette obsession, il faut savoir pardonner » lance un comédien aux deux juifs. Il sort alors une liasse de billets et la leur remet. Fin de la traque de nazis: un des juifs, ainsi acheté, finit même par serrer la main du cuisinier. Ce kolossal humour ne plait pas apparemment à tout le monde. On se demande pourquoi…
DE LA VIANDE FABRIQUÉE EN LABORATOIRE : BON APPÉTIT !
La technique de production ? le bifteck est assemblé à partir de morceaux de tissu musculaire cultivés en laboratoire. Les arguments en faveur d’une telle production ne manquent pas : réduction de la consommation d’eau et d’énergie dans le monde, réduction des émissions de méthane dues aux flatulences des bestioles, arrêt de l’abattage des pauvres bovins. Konstantine Lyssenko, rédacteur en chef de la revue russe Agrarnoe obozrenie explique : « Les gens seront bientôt obligés de s’habituer au fait qu’ils recevront des protéines d’origine artificielle ». Lyssenko ? Est-il un descendant du généticien fantaisiste de Staline, qui avait prétendu démontrer l’hérédité des caractères acquis ? (pour faire simple, l’homme communiste donnera naissance à un petit communiste). On l’ignore…
ANGELA MERCKEL DISTINGUÉE PAR LA COMMUNAUTÉ JUIVE
C’est à l’issue du sommet européen de Bruxelles, mercredi 23 mai, que la chancelière a reçu le prix Immanuel Jakobovitz décerné par la conférence des rabbins européens. Ce prix récompense une personnalité pour son engagement en faveur de la communauté juive. Décédé en 1999, Immanuel Jakobovitz était l’ancien président de la conférence des rabbins européens et le grand rabbin de la communauté juive du Commonwealth. En attendant, si l’on en croit le quotidien allemand Die Welt, 266 (pas 267, pas 265, non, 266) néo-nazis vivraient aujourd’hui dans la clandestinité en Allemagne. De quoi frémir…
RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE (SUITE)
Selon un sondage récent réalisé auprès de 1 077 scientifiques, les deux tiers ne croient plus que l’homme serait responsable du réchauffement climatique. La plupart considèrent que les changements climatiques sont des cycles naturels et normaux de la terre. Ils estiment que le changement climatique ne pose pas de risques à l’homme et pensent qu’il n’aura guère d’impact sur notre vie. Beaucoup d’entre eux dénoncent des « travaux de recherche biaisés » qui ont amenés des responsables politiques à vouloir prendre des décisions parfaitement inutiles, mais hautement médiatisées (lors de la conférence de Kyoto, notamment). Notons que les Américains ont toujours fait preuve d’un scepticisme résolu par rapport à ces fantaisies et ont refusé de se laisser entraîner dans des phantasmes hasardeux, contrairement aux Européens. Même si un des plus chauds partisans de la théorie complotiste du climat est l’ancien candidat à la présidentielle américaine, Al Gore…
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LA PAUVRETE POUR TOUS !
00:43 Publié dans Les rubriques d'Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Gérard Pince présente son nouveau livre : "Les Français ruinés par l'immigration"...
Mon dernier ouvrage intitulé « Les Français ruinés par l’immigration » vient de paraître aux éditions Godefroy de Bouillon. À partir de la comptabilité nationale de l’année 2011 (nous ne disposons pas de données plus récentes), j’ai analysé l’impact de l’immigration sur l’emploi, les revenus, les finances de l'État et le produit intérieur brut (PIB) qui correspond à la richesse créée par les Français en un an.
Le titre évoque le spectre de la ruine. C’est le mot juste ! Ce document taille en pièces les arguments des « élites » qui prétendent que l’immigration nous avantage. Il démontre au contraire d’une manière irréfutable qu'elle entraîne la faillite de nos finances publiques et pénalise lourdement le niveau de vie de votre ménage. Je ne vous cite pas les chiffres qui illustrent l’ampleur du désastre. Il est préférable de se plonger dans l’ouvrage pour comprendre l’engrenage qui nous broie.
Au terme de cette lecture, vous découvrirez que les efforts d’austérité imposés aux Français proviennent du refus de réguler l’immigration extracommunautaire. Comment interrompre cette hémorragie ? Des solutions existent et j’en évalue l’impact mais qui aura le courage de les appliquer ?
Au prix d’un long travail, j’ai ainsi édifié un barrage contre le mensonge. Je m’attends à un silence des médias. À vous de faire connaître cet ouvrage que vous pouvez commander en cliquant sur le lien suivant : Editions Godefroy de Bouillon http://www.godefroydebouillon.fr/crbst_5.html#anchor-top
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C’est beau, c’est grand, c’est impartial, la justice ! Mais est-ce utile ?
La chronique de Philippe Randa
Décidément, la réalité de la politique française rejoint la fiction des séries télévisées… Corruption à tous les étages, règlement de comptes maffieux, entorse déontologique (qu’en terme jugé « Gentil » ces choses sont dites !), c’est chaque jour une valse de mises en examen, suivies souvent, plus moins rapidement, de non-lieux…
Aujourd’hui, on annonce que Jean-Noël Guérini, sénateur socialiste de Marseille, se voit à nouveau mis en examen et ce coup-ci pour « association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, corruption passive, détournement de fonds publics et favoritisme »… après que sa camarade députée à la rose Sylvie Andrieux ait été déclarée coupable le 22 mai dernier de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Marseille, condamnée à trois ans de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité…
La semaine dernière, c’était l’ancien haut magistrat Pierre Estoup – l’un des trois juges du tribunal arbitral qui décida, en 2008, d’octroyer 403 millions d’euros à Bernard Tapie dans le litige l’opposant au Crédit lyonnais – de l’être pour « escroquerie en bande organisée » par les juges chargés du volet non ministériel de l’affaire.
Qu’on soit donc Président de la France (Chirac, Sarkozy), Ministre (Cahuzac), députés, Sénateur, simple Maire ou Juge, voire ancien ou ancienne Président(e) du FMI, personne ne semble échapper à la Justice française, quelle que que soit son étiquette politique.(1)
C’est beau, c’est grand, c’est impartiale, la justice !
Oui, mais est-ce utile ? That is the question…
Car la question, justement, n’est désormais plus de savoir qui sera le prochain mis-en-examen ou si telle formation politique est plus pourrie que telle autre, mais si l’action de la Justice, suivi ou non de condamnations, sert à quelque chose.
Citons deux cas.
Celui d’Alain Juppé, condamné en 2004, par le tribunal correctionnel de Nanterre à dix-huit mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d’inégibilité. Le tribunal avait alors notamment jugé qu’« Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain… »… Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu, puis réélu Maire de Bordeaux et nommé en 2007 ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’aménagement durables, puis en 2010 ministre d’État,ministre de la Défense et des Anciens Combattants et enfin, toujours restant ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes jusqu’en 2012.
Le cas, encore plus symbolique, de Gaston Flosse, Premier président du gouvernement de la Polynésie française, réélu à de nombreuses reprises malgré sa mise en cause dans plusieurs affaires, ses innombrables non-lieux, sa radiation des listes électorales, le bénéfice d’une amnistie dans une affaire de déclaration de patrimoine dans laquelle il était poursuivi pour « faux et usage de faux », la privation de son immunité parlementaire, son placement à deux reprises en détention provisoire à la prison de Nuutania… Chaque fois, parvenant à faire annuler ses peines d’inéligibilité, il a conservé son mandat de sénateur. Il est redevenu le 15e président de la Polynésie française le 17 mai dernier.
Par ailleurs, on envisage le retour éventuel de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République « malgré son parcours d’obstacles judiciaires », tandis que Bernard Tapie, malgré ses dénégations, envisage, lui, de l’avis de tous, de se présenter à la Mairie de Marseille et que Jérôme Cahuzac n’entend pas quitter la scène publique sans s’être « expliqué devant les électeurs qui lui avaient fait confiance par le passé » : pas tout de suite, certes, mais plus tard, « quand les esprits se seront apaisés… », c’est-à-dire quand bien d’autres scandales politiques auront fait oublier sa petite indélicatesse fiscale, tout autant que son gros mensonge devant l’Assemblée nationale.
Quant à Dominique Strauss-Kahn, il attend sans doute de revenir, lui aussi, sous les feux de la rampe politique, en faisant don de sa personne à la France, sans cesser pour autant de faire celui de son corps aux dames.
Croire en la justice de son pays, pourquoi pas ! Mais pourquoi ?
Note
(1) On prendra connaissance avec stupéfaction de la longue liste des députés UMP confrontés à la justice (http://aqni.forumactif.org/t3528-la-liste-des-deputes-ump-confrontes-a-la-justice)… et de celle, toute aussi longue des députés socialistes, communistes et écologistes (http://pierre.parrillo.over-blog.fr/article-liste-des-elus-ps-et-de-gauche-condamnes-98170356.html)… La liste des sénateurs et maires UMPS, Centristes et autres condamnés peut aussi se découvrir sur Grosse imposture cliquez ici.
En ce qui concerne les membres ou élus du Front national, il y en aussi, certes, mais si quelques-uns l’ont été pour des délits dignes des autres élus de la République, dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de condamnations politiques, généralement d’« incitation à la discrimination raciale » pour avoir prôné la préférence nationale.
00:10 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 04 juin 2013
Dimanche 16 juin, à Paris comme en Syrie, pas une arme pour nos ennemis !
Un communiqué de la Nouvelle Droite Populaire :
Depuis plus de deux ans la presse aux ordres de l’oligarchie mondialiste nous raconte n’importe quoi sur la situation en Syrie. D’intoxications manifestes en mensonges patentés elle réussit à faire passer les terroristes islamistes qui cherchent à déstabiliser ce pays pour des « démocrates progressistes » et les partisans du régime baasiste du Président Bachar El Assad pour des bourreaux. Du grand n’importe quoi… On se croirait revenus 15 ans en arrière, à l’époque où les apprentis sorciers occidentaux soutenaient les tueurs de l’UCK au Kosovo. Le résultat, on le connaît, la création d’un état mafieux qui soutient les réseaux islamistes en Europe. De plus, l'épisode libyen, avec les conséquences que l'on connait tant au Mali qu'au Niger ne semble pas avoir été médité par les va-t-en-guerre de la "diplomatie" européenne.
En levant l’embargo sur les livraisons de matériels de guerre en Syrie, l’Europe s’apprête à distribuer des armes à ses ennemis les plus sanguinaires, à savoir les terroristes islamistes qui veulent imposer leur loi partout où ils sont présents. Cela, nous ne pouvons l’accepter.
Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire appelle les nationalistes français et européens à participer nombreux à la manifestation organisée à l’initiative du mouvement 3e Voie dimanche 16 juin à 15 h 00, Place Monge (métro Monge) à Paris Ve, sur le thème : EN SYRIE COMME A PARIS, PAS UNE ARME POUR NOS ENNEMIS !
MANIF ANNULEE (REPORTEE)
02:16 Publié dans Nouvelle Droite Populaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 03 juin 2013
Manuel Gaz réveillé de bon matin à Bordeaux :
Hollande et ses complices du gouvernement ne peuvent plus se déplacer sans être hués et interpellés (!) par des dizaines de Français.
A chaque sortie du Chef de l’État et des ministres, des Français se font rafler et il faut déployer des dispositifs policiers imposants. Un « président normal » ?!
« Le ministre de l’intérieur était en déplacement à Bordeaux et logeait cette nuit à l’hôtel de la préfecture. Vers 05h30 ce matin (vendredi 31 mai – NDLR), plusieurs dizaines de jeunes sont venus le réveiller avant son départ pour Marseille, aux cris de « Valls démission », « Hollande ta loi on n’en veut pas » ou encore « dictature socialiste ».
Les forces de l’ordre étaient en nombre, et dirigées par le commissaire Jean-Claude Borel-Garin, elles avaient bouclé tout le quartier. Ce dernier n’a pas hésité à faire sortir les gazeuses face à des manifestants totalement pacifiques. »
Source ContreInfo cliquez ici
09:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 02 juin 2013
Charlie hebdo sur Dominique Venner : SURPRENANT !
Une fois n’est pas coutume, nous vous proposons la lecture d’un article publié dans Charlie hebdo. En effet, dans la livraison de cette semaine de ce journal qui n’est pas vraiment notre tasse de thé, un article signé Jean-Yves Camus consacré à l’acte ultime de Dominique Venner a attiré notre attention. Soulignons que Charlie hebdo fait preuve, dans le cas présent, de beaucoup plus de retenue que certains commentaires déplacés émanant de notre famille d’idées publiés ici et là ces derniers jours. Cela peut surprendre, mais il en est ainsi…
SN
Article de Jean-Yves Camus publié dans Charlie hebdo :
« Suicide d’un opposant au mariage pour tous », « suicide d’un ex-OAS »: ainsi a été annoncée la mort de Dominique Venner, qui s’est tiré une balle dans la bouche à Notre-Dame de Paris. Une analyse pour le moins superficielle.
Cet historien et essayiste avait été de tous les combats de l’extrême-droite du milieu des années 50 à celui des années 60, décrivant son idéal comme un « ordre militaire et mystique». Il avait ensuite cessé de militer dans des groupes voués selon lui à un activisme stérile et qui portaient leurs défaites comme des décorations. Avant de devenir une des figures de la « Nouvelle droite », dont il partageait l’ethno-différentialisme, le paganisme et l’élitisme.
Venner en imposait dans son milieu idéologique. Il était hors-partis et hors clans. Les motivations de son choix d’en finir sont, comme toujours en cas de suicide, du domaine de l’intime et imposent une certaine retenue dans les commentaires. Toutefois on peut dire sans ambages qu’elles sont quasiment incompréhensibles pour celles et ceux qui n’appartiennent pas à sa famille de pensée. Ses propos sur « la mort en face », parus en 2011 dans un livre d’entretiens intitulé Le Choc de l'histoire, Religion, mémoire, identité (Via Romana) semblent, à quiconque n’est pas mentalement de droite, venir d’un autre univers.
Son suicide comporte d’abord une dimension éthique de l’honneur et de la vie, celle des anciens Romains et des anciens Grecs, qui voulaient choisir leur mort. Il est cohérent avec son paganisme : un païen ne croit pas dans un « Autre monde », sa vie est ici et maintenant, son destin n’est pas entre les mains d’un maître mais est déterminé par la seule volonté. C’est un geste à portée politique, qu’il motive ainsi : « Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable ».
Le malentendu est de croire qu’il réduisait cette « léthargie » au vote du mariage pour tous. Comme la majorité de son camp politique, il était persuadé que cette loi s’inscrivait dans un contexte général, celui de la destruction programmée, voire déjà largement achevée, de la civilisation européenne par le « mondialisme ». Pour lui cette fin imminente de civilisation résultait au premier chef de ce qu’il appelait « le crime visant au remplacement de nos populations ». C'est-à-dire le changement, selon lui imposé, structurel et définitif du substrat ethnique français et européen par l’immigration et le métissage.
Il avait soutenu le Printemps français tout en distinguant bien en son sein deux composantes: une catholique, conservatrice et bourgeoise dont il n’attendait rien et une » identitaire » de laquelle il espérait un sursaut. Le lieu qu’il a choisi pour se tuer, une cathédrale, a surpris, venant d’un homme qui ne faisait pas mystère de son rejet des religions monothéistes. Or son choix est cohérent : pour lui comme désormais pour nombre de militants de sa mouvance, le catholicisme n’est pas affaire de croyance mais de culture et les églises sont l’expression du génie européen. C’est ce que n’a pas compris Christine Boutin, qui espère que Venner s’est converti au dernier moment.
Certains élus UMP sont d’accord avec une partie des idées du défunt. Thierry Mariani évoque un homme qui « avait des convictions et une vraie conception de la France » et Hervé Mariton admet « quelques points sur lesquels il peut s’accorder » avec lui. Réduisent-ils Dominique Venner à un nationaliste épris d’ordre et à un adversaire du mariage pour tous, alors que le coeur de son engagement était une vision ethnoculturelle de l’Europe et de l’identité? Quand Marine Le Pen réagit en évoquant un geste « éminemment politique », commis pour « tenter de éveiller le peuple de France », c’est bien à la question du « remplacement » de population qu’elle fait référence, même si le discours du FN « en voie de normalisation » n’évoque plus la question de l’immigration en ces termes. Toute une frange de l’UMP reste sur ce sujet dans la suggestion et le non-dit. Jusqu’à quand ?
Jean-Yves Camus
Autres articles à lire sur le sujet : celui publié sur 4 pages signé Sahid Mahrane dans Le Point de cette semaine cliquez ici ainsi que le très bel hommage rendu par Bruno de Cessole dans Valeurs actuelles cliquez là
23:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 01 juin 2013
Arrestations arbitraires par les sbires de Manuel Gaz : Maître Jérôme Triomphe fait libérer les victimes d'une rafle policière devant le Tribunal de Paris
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Paris a rendu hommage à Dominique Venner...
La gigantesque salle Equinoxe de Paris était à peine assez grande pour contenir le public nombreux venu assister à la magnifique cérémonie organisée ce vendredi après-midi en hommage à Dominique Venner qui a donné sa vie le mardi 21 mai dernier en la Cathédrale Notre-Dame pour réveiller les consciences européennes.
Les interventions, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, rappelèrent le sens réel du geste ultime de celui qui fut, au début des années 60, l’un des principaux artisans du renouveau idéologique du mouvement nationaliste français et européen. En premier, Bernard Lugan qui, avec le talent que nous lui connaissons, lu le dernier message de Venner. Ce message est un terrible constat, mais c’est aussi un message d’espoir, un appel à la résistance. Puis ce fut le tour de l’historien Philippe Conrad qui animait avec Dominique Venner une émission régulière consacrée à l’histoire sur Radio Courtoisie. Jean-Yves Le Gallou qui insista sur la dimension hautement politique du message de l’ancien fondateur d’Europe Action. Henry de Lesquen, Président de Radio Courtoisie, puis un ami espagnol du défunt qui, selon la coutume des phalangistes, ponctua son évocation par un vibrant « Dominique Venner Présent ! », puis Gianluca Lanonne, le responsable de la Casapound romaine, se succédèrent pour saluer, chacun avec ses mots, le combattant qui vient de nous quitter. Enfin, bien sûr, Alain de Benoist, l’ami de 50 ans, fit une intervention émouvante, remplie de références et chargée d’espoir… Ce fut l’abbé Guillaume de Tanouärn qui conclue ce bel hommage en saluant celui qui, bien que fort éloigné de la religion catholique, a choisi de partir dans ce haut-lieu de la chrétienté construit sur l’emplacement d’un lieu de culte ancestral.
Après une longue ovation debout, tous se sont quittés, en cette fin d’après-midi, avec une certitude : le message de Dominique Venner doit être entendu. A nous de le propager. Le combat continue…
Lire aussi cliquez là
Le message de Jean-Yves Le Gallou :
En accomplissant son geste sacrificiel, mardi 21 mai à Notre-Dame de Paris, Dominique Venner a laissé deux messages (cliquez ici) : un message politique et un message mémoriel.
Un message politique : dans le dernier texte paru sur son blog le matin même de sa mort volontaire, il y combattait « la détestable loi Taubira »et, plus grave encore, « le grand remplacement de population » dénoncé par l’écrivain Renaud Camus. Il invitait ici les manifestants à joindre la défense de la famille et des lois naturelles et la défense du peuple. Il liait la filiation individuelle et la filiation collective. Il rappelait que la famille et la nation (natio, c’est naissance) sont intimement liées. Il nous conviait à un retour aux sources et à une « renaissance intellectuelle et morale ».
Un message mémoriel : raison pour laquelle (cliquez là) il a choisi pour son « suicide-avertissement » la cathédrale Notre-Dame de Paris, « lieu hautement symbolique […] édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens rappelant nos origines immémoriales ». Il nous invitait – nous les Européens, nous les Européens d’expression française – à nous amarrer à notre « mémoire propre » que « nous avons en partage depuis Homère ». Dans un monde déraciné et dévitalisé, Dominique Venner nous a proposé un retour aux humanités et au De viris illustribus.
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A PARIS COMME EN SYRIE... PAS UNE ARME POUR NOS ENNEMIS !
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Les Journées du Soleil 2013 de Terre et peuple
Résister aujourd’hui, contre quoi ? Pour quoi ?
De la résistance à la reconquête
Cette année, c'est dans le Vercors que se déroulera le traditionnel rendez-vous de Terre et peuple du lundi 15 au samedi 20 juillet.
Il n’y a pas de possibilité de camping sur place. Pour les inconditionnels, la seule possibilité est offerte par le camping du village voisin, situé à environ 6 km du gîte, mais qui risque d’être fort rempli en été. Les prix actuels sont de 10 € par personne, 15 € pour deux. Nous donnerons les coordonnées de ce camping après inscription, la participation passant dès lors à 130 €.
Un chèque correspondant au montant des participations doit être joint au bulletin d’inscription ci-joint. Il ne sera encaissé qu’après le 20 juillet.
TERRE ET PEUPLE
Adresse électronique : contact@terreetpeuple.com
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vendredi, 31 mai 2013
RAPPEL : un dernier Hommage à Dominique Venner cet après-midi à Paris :
Pour votre information et à la demande de la famille, les obsèques de Dominique Venner se dérouleront dans la plus stricte intimité familiale. La famille et les proches vous font part de toute leur reconnaissance pour les nombreux messages de soutien et vous remercient par avance de respecter cette demande.
18/20, rue du Colonel Avia
75015 Paris
Métro Balard - Parking Vinci Aquaboulevard
Hommage solennel - Tenue correcte
Ni drapeaux, ni banderoles.
« La tradition est un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis. Elle me dit que je suis de quelque part.
Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. »
Dominique Venner,
Le Cœur Rebelle
Source cliquez ici
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jeudi, 30 mai 2013
"Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay." Dominique Venner
Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.
DV
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DIMANCHE 16 JUIN : RETENEZ CETTE DATE...
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mercredi, 29 mai 2013
Où le mépris n’a plus de limite...
Luc Pécharman
De toutes les attitudes possibles face à la contestation populaire, l’exécutif a choisi la pire : le mépris.
Qu’il nous suffise de regarder ces derniers jours pour nous en rendre compte.
Dimanche d’abord avec l’annonce du chiffre de la Préfecture de Police de Paris concernant la participation à la manifestation monstre contre le mariage gay, tellement minoré qu’une simple recherche de photos sur internet dément cette estimation. C’est tellement irréel, en tel décalage avec la véritable mobilisation, que l’on ne peut pas douter que le but recherché n’est pas la désinformation. Si c’était une simple manœuvre de travestissement de la réalité, le pouvoir aurait donné un chiffre moins conséquent que le nombre de manifestant, certes, mais pas aussi ridiculement bas que personne ne peut y croire.
Non, le seul but de cette annonce est le mépris. C’est un crachat à la gueule des Français, c’est une façon de leur dire qu’ils ne représentent tellement rien au yeux des dirigeants que ce n’est pas la peine de faire semblant de paraître crédible. C’est une confirmation de ce que nous savions déjà : nous ne sommes plus que des sous-citoyens sur notre propre sol, la preuve ultime étant qu’il faut sept d’entre nous pour faire le chiffre un.
Lundi, le Président de la République en remet une couche lors d’un déplacement à Paris, au cas où nous n’aurions pas compris. Dans un même mouvement, il fait arrêter près d’une centaine de contestataires venus lui demander des comptes, puis interdit l’usage du français hors de cadres bien définis, et dévoile enfin le fond de sa pensée. Passons sur le premier épisode, qui répond aux arrestations arbitraires de dimanche, lorsque 96 personnes ont été interpellées préventivement, leur seul tord étant d’être des militants nationaux reconnus.
Ensuite, François de nous expliquer, sans rire, que l’on n’a pas le droit d’utiliser les termes de résistance ni de dictature, le premier ne pouvant être employé que pour parler de la lutte contre le nazisme, le second ne concernant que le régime hitlérien. Car non, jamais aucun peuple n’a résisté à quoi que ce soit ni à qui que ce soit en dehors d’une période allant de 1933 à 1945. De là à ce que cette affirmation débile, absurde, ne donne lieu à une nouvelle loi mémorielle… J’imagine déjà les nouveaux manuels d’histoire :
"Pourquoi ne peut-on pas dire que Vercingétorix a résisté aux Romains ? Parce que Jules César n’était pas nazi.
Comment doit-on qualifier la bataille de Poitiers ? D’acte profondément xénophobe de Charles Martel, car Abd al-Rahmân n’avait pas juré fidélité au führer."
Puis, François Hollande, non content de seulement réinterpréter quelques mots de la langue Française, de lâcher : «Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner leur signification. La Résistance, c'était par rapport au nazisme, à l'Occupation. La collaboration, c'était des Français qui étaient avec l'occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c'était une époque qui heureusement est révolue. Donc nul n'a le droit d'utiliser ces mots pour défendre des idées - si on peut appeler ça des idées - d'aujourd'hui. »
"Si on peut appeler ça des idées…" Pourquoi, tu as un autre nom à proposer ? (oui, au passage, et devant tant de mépris, je n’arrive plus à vouvoyer ce triste personnage)
Car là est le fond réel de la pensée de la caste dirigeante : Ils sont les seuls dépositaires des idées. Eux seuls en ont. Les autres, ceux qui pensent différemment, le Pays Réel aurait-on écrit à une époque, n’ont pas d’idée. C’est limpide et si rassurant :
"Ouf, ils n’ont pas d’idées !
Et ils ont quoi alors ?
On ne sait pas. De toute façon on s’en fout, ce sont des salauds…"
Merci président.
Si lorsque nous parlons, nous n’exprimons pas des idées, si lorsque nous défilons, nous n’existons pas, alors, que nous reste-t-il ?
Une petite idée François ?
Source cliquez ici
21:37 Publié dans Les articles de Luc Pécharman | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Chronique de la France asservie et résistante...
Robert SPIELER
RIVAROL
N° 3095 du 24 mai 2013
NATHALIE Kosciusko Morizet (NKM) est candidate à la candidature à la Mairie de Paris. Les primaires prévues dans cet objectif rencontrent un succès parfaitement misérable.
NKM SOUTENUE PAR LES FRANCS-MAÇONS
Du coup, elle a sans doute commis le signal de détresse maçonnique, et se retrouva, derechef, invitée par le cercle maçonnique « Dialogue et démocratie française », présidé par Marc Fraysse, qui explique, sans se cacher, que le Cercle a pour objectif d’affirmer un « esprit d’engagement au service de nos idéaux républicains et maçonniques ». Il y a évidemment un certain nombre de militants UMP qui n’apprécient absolument pas la plaisanterie.
MAIS QUI EST DONC MARC FRAYSSE ?
De retour de déportation en Allemagne en 1944, son père, Lévy Fraysse, et sa mère, Emilienne Haond, s’installent à Lyon. Il fut stagiaire professionnel, comme gardien de but à l’Olympique de Lyon, avant de devoir abandonner une carrière prometteuse pour cause de blessure. Marc Fraysse s’engagera dès 1980 aux côtés de Michel Noir et du RPR. Il sera conseiller municipal, conseiller régional et député de Villeurbanne en 1993. Puis secrétaire départemental du RPR, Secrétaire national à la politique de la ville… La route des honneurs lui semble ouverte. Alors qu’il est un député confortablement élu à Villeurbanne, Jacques Chirac et Raymond Barre lui demandent de prendre racine à Lyon, dans la perspective merveilleuse de prendre date pour la Mairie. Il me l’a raconté. Il demanda à Chirac : « Tu me promets qu’il n’y aura pas de dissolution ? » Réponse de Chirac : « Je te le promets ». Trois mois plus tard, l’Assemblée était dissoute et le pauvre Fraysse, qui n’avait évidemment pas eu le temps de labourer le terrain de sa nouvelle circonscription, fut battu à plate couture.
UN ÊTRE SENSIBLE
Il avait flairé, avant l’élection, que tout était « foutu ». Il raconte : « Je vomissais vingt fois par jour. J’ai perdu dix kilos ». Il pensa se remettre en selle avec Charles Millon. En peu de temps, Millon avait réussi un exploit : 30 000 adhérents avaient rejoint son mouvement, La Droite. Fraysse fut son bras droit. Sauf que ni Millon ni Fraysse n’avaient la carrure… Un petit souvenir alsacien : Président d’Alsace d’Abord, conseiller régional et municipal, soutenu par plusieurs maires alsaciens, j’avais proposé à Millon une sorte de partenariat, sur le modèle allemand des relations entre la CDU et la CSU bavaroise, où nous aurions conservé une totale autonomie. Bref, nous eûmes quelques contacts. Je fus invité à un dîner débat à Strasbourg. L’amateurisme de l’organisation était grandiose. Pas de réservations. Les personnes intéressées venaient payer leur dîner sur place. Cinq gauchistes se présentèrent, prêts à payer leur dîner et à semer la perturbation. Je les connaissais, et ils me connaissaient, bien sûr. Marc Fraysse, dans son élan humaniste, était prêt à les laisser entrer. Je m’interposais, prenant mon air le plus terrible, disant : « Si vous avancez d’un pas, je fais intervenir mes gars. Nous vous exploserons ». Ils firent demi-tour. J’avais totalement bluffé. J’étais seul… Marc Fraysse vint me voir et me dit : « Tu m’as fait peur. Tu avais un tel regard… ». Le pauvre… Un autre grand moment fut cette énorme réunion à Paris, en 1998 sans doute. 7 000 personnes, 100 journalistes. Un succès fou. Les personnes présentes se définissaient évidemment comme anti-chiraquiennes et de droite. Fraysse ne trouva pas mieux que d’interdire à Gollnisch, qui était son collègue à l’Assemblée régionale, l’entrée du meeting. Et, dans son discours, il eut cette phrase extraordinaire, qui choqua tout le monde : « Je reste chiraquien dans l’âme ». Ce pauvre Millon passa la moitié de son intervention à expliquer que les gens d’extrême-droite n’avaient pas leur place dans ses rangs. Et c’est ainsi que Millon (et Fraysse) passèrent aux oubliettes de l’Histoire. Fraysse expliquera : « J’en ai déprimé, j’en ai bavé, j’en ai pleuré ». Un soir, il tenta d’enjamber la fenêtre de son 11e étage. Dieu merci, un proche l’empêcha de commettre l’irréparable. Voici le puissant soutien de NKM dans son entreprise de conquête de Paris. Elle a quelques soucis à se faire… Ah, au fait, Marc Fraysse a été décoré de la Légion d’Honneur. Normal…
AHURISSANT ET SCANDALEUX: DIEUDONNÉ S’EST CONVERTI À L’ISLAM
Une vidéo circule sur YouTube. Son titre est : Dieudonné et Soral, agents de l’Iran. On pourrait évidemment imaginer qu’il s’agit d’une provocation de plus… Hélas, pas du tout. On y apprend que Dieudonné, qui avait pourtant fait baptiser sa fille par l’abbé Laguérie, avec pour parrain J.M. Le Pen, s’est converti à l’islam. Son interview à la télévision iranienne est des plus explicites. Voici ses incroyables déclarations : « Jésus était un prophète de l’islam. Il a annoncé la venue du Messager (Mahomet). Les Chrétiens, notamment au Liban, arrivent naturellement à l’islam. La Révolution iranienne est devenue un exemple dans le monde. L’islam, c’est la recherche de la vérité. L’islam, c’est la porte vers la liberté. Les Chrétiens en France, qui sont aujourd’hui perdus, doivent rejoindre l’islam. » Quant à Alain Soral, voici ce qu’il déclarait récemment, lors d’une conférence, à Nice : « J’irai jusqu’au bout. Si on a pu faire la liste antisioniste (aux élections européennes) qui a coûté 3 millions d’euros, c’est parce qu’on a eu l’argent des Iraniens. Faut le dire. » Eh bien, oui, il faut le dire et en tirer les conséquences…
PSG : LES HORDES ETHNIQUES SE SONT DÉCHAÎNÉES
16 policiers blessés, des dizaines de Parisiens agressés par les hordes ethniques qui s’étaient infiltrées dans la manif du Trocadéro, certains brandissant le drapeau algérien, où 15 000 personnes se proposaient de fêter le titre de Champion de France du PSG. A comparer avec la manifestation contre le mariage homosexuel, où nonobstant la présence d’un million de personnes, pas un policier ne fut blessé. Au Trocadéro et aux Champs-Elysées, des vitrines furent saccagées, des motos et des voitures vandalisées, des produits de luxe volés. Un car de touristes japonais fut proprement dévalisé. Une excellente publicité pour le tourisme en France… Quant aux commentaires des media et des responsables politiques socialistes : un poème… La journaliste de LCI commente : « c’était la joie sur les Champs. Notez quelques incidents tout de même » ; Manuel Valls parle sobrement de « bousculades et mouvements de foule » ; Jean-Christophe Cambadélis ose ce délire grandiose, qui lui mériterait de figurer sur le « mur des super cons » : « On n’a pas anticipé la connexion entre ce que l’on avait vu lors des manifestations contre le mariage pour tous et les hooligans qui gravitent autour du PSG. Là il y a eu la conjonction des deux et évidemment ils s’en sont donné à cœur joie. » Il fallait oser. Il a osé… Quant à Yann Gallut, député socialiste, très bien placé pour figurer sur le Mur, il déclara : « Les casseurs du Trocadéro sont les anciens ultras du PSG qui sont liés aux nationalistes et aux extrémistes de droite. » Le falsificateur Valls a osé évoquer « plusieurs centaines d’individus ultras, des casseurs, jeunes, alcoolisés depuis plusieurs heures ». “Alcoolisés” ? Donc les minorités musulmanes ne sont pour rien dans ces débordements ? On respire… On apprend que l’absence de forces de police importantes au Trocadéro serait due à une demande des Qataris, propriétaires du club, qui ne voulaient pas qu’il y ait des policiers visibles. C’est ce qu’a déclaré Jean-Jacques Urvoas, le « Monsieur Sécurité » du PS au micro de RMC, dans l’émission « Carrément Brunet ». Excellente réaction de l’animateur, Eric Brunet : « Attendez, ce sont les Qataris maintenant qui se substituent au Préfet de police ? Je ne savais pas que c’était l’émir du Qatar qui dirigeait la police française ! » A noter que pendant les émeutes, le Préfet de police, Bernard Boucault était présent… à la gare du Nord pour cirer les pompes de Valls et Taubira qui revenaient de Lyon. « C’est un fiasco », vient de déclarer au Point.fr un responsable policier chevronné, « J’ai honte pour la préfecture de police. » Et nous donc… En attendant, Jean-Sébastien Vialatte, un député UMP du Var courageux (houlà, il ne le fut pas longtemps !), a twitté : « Les casseurs sont sûrement des descendants d’esclaves. Taubira va leur donner une compensation ». Et devinez ce qui se passa ? Son parti le lâcha, il se coucha et s’excusa. Il n’en reste pas moins poursuivi en justice par une association antiraciste. Ça se passe ainsi dans la France occupée et collaborationniste.
CRICRI DÉRAPE
Christine (Boutin) l’ouvre parfois, je dois le reconnaître, de façon inconsidérée. L’actrice américaine Angela Jolie vient d’annoncer qu’elle avait subi une masectomie (ablation des deux seins), pour prévenir un très haut risque de cancer. Rien de drôle à cela. Eh bien ma Cricri s’est laissé aller à twitter avec un colossal humour : « Pour ressembler aux hommes ? Rire ! Si ce n’était triste à pleurer ». Le bon goût de son twitt a évidemment fait le tour de la blogosphère, et sa page Facebook a été prise d’assaut par des centaines d’internautes qui y ont déposé de petites icônes représentant des… crottes. Pauvre Christine ! Encore une opération de com’ loupée.
COHN-BENDIT LE PÉDOPHILE (SUITE)
Cohn-Bendit ne peut plus sortir de Francfort sans être rattrapé par son passé de pédophile. Grzegors Braun, le célèbre réalisateur polonais, vient de porter plainte en Pologne pour pédophilie contre l’eurodéputé. Lors d’une conférence à Berlin, un homme s’est levé et a montré du doigt Daniel Cohn-Bendit en criant : « Cet homme est un pédophile ». Idem lors d’une réunion organisée par Médecins sans Frontières à Berlin. Il y a quelques jours, le pédophile était à Montpellier. Richard Roudier et la Ligue du Midi organisèrent une manifestation avec des slogans tels « Casse-toi, Pauv’Cohn ! ». En fait, cela commence à sentir le roussi pour notre donneur de leçon en antifascisme. Il existe des archives plus que compromettantes. La fondation Heinrich Böll, « mémoire des Verts » allemands, a reçu une demande instante de ne pas dévoiler ses archives, qui sont explosives. Il y a 40 tomes de dossiers dont deux interdits d’accès : celui concernant Cohn-Bendit, et un autre concernant un député dont nous ne connaissons pas le nom. Car les propos pédophiles connus de nos lecteurs, tenus par Cohn-Bendit, ne constituent que la partie émergée de l’iceberg. Voici ce qu’il écrivait dans la gazette d’extrême-gauche Pflasterstand des Linke, en 1978 : « L’année dernière une fille de six ans a flirté avec moi. C’était un moment des plus émouvants et des plus jolis que j’aie pu avoir… et ce n’est pas important d’écrire pour ou contre la pédérastie ». Cohn-Bendit et l’extrême-gauche allemande demandaient, jusqu’au milieu des années 1980, la suppression du paragraphe 176 du code pénal allemand qui concerne les actes sexuels avec des enfants. Mais ils ne sont pas les seuls. L’association pédophile néerlandaise Martijn, qui défendait « l’acceptation dans la société » des relations sexuelles consenties entre enfants et adultes avant sa récente dissolution ne peut pas être interdite, vient de décider une cour d’appel néerlandaise. Pour quelle raison ? Lisez bien : « Les travaux de l’association sont contraires à l’ordre public, mais il n’y a pas de menace de dislocation de la société. » Dégénérés !
ILS SONT VRAIMENT GONFLÉS…
Le site de la Licra annonce au sujet de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions : « La Licra s’associe à toutes les manifestations mémorielles. Bordeaux fut le point de départ entre 1672 et 1837 de près de 500 expéditions maritimes qui déportèrent d’Afrique environ 130 000 esclaves vers les Antilles. » Du coup, « De nombreux militants de la Licra seront présents à la cérémonie officielle qui rendra notamment hommage à Aimé Césaire », déclare la Licra. Quel culot ! Quand on sait que nombre de commanditaires, qui firent leur fortune dans ce « commerce » étaient juifs… Il fallait vraiment oser… En attendant, une bonne nouvelle, cependant. Le grand magazine juif américain The Algemeiner, a publié, à l’occasion de son 40ème anniversaire, la liste des 100 personnes vivantes qui influencent positivement Israël et le monde juif. Parmi elles, quatre Français, dont, vous ne le devinerez jamais… Bernard-Henri Lévy ! Cette liste vient d’être révélée il y a quelques jours, lors d’un grand dîner présidé par Elie Wiesel. (Mais si, vous le connaissez. C’est lui qui fut déporté à Auschwitz et a oublié d’en ramener un tatouage. Voir dernier livre d’Anne Kling : Les imposteurs de la Shoah). En attendant, voici le commentaire paru sur le site de la Licra : « Cette liste doit inspirer et motiver les jeunes, la prochaine génération, les futurs leaders, afin qu’ils perpétuent les normes les plus élevées de notre tradition et de notre héritage et défendent la cause des Juifs et d’Israël, car lorsque le niveau de la vie juive s’élève, c’est le niveau de toutes les vies qui s’élève. » Ben voyons…
19:45 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Achtung vapoteurs !
La chronique
de Philippe Randa
Les spécialistes de la santé ont beau affirmer qu’au pire « les effets irritants et/ou toxiques des composants de l’e-cigarette sont bien moindres que ceux liés à la fumée du tabac » et qu’au mieux « l’e-cigarette, bien fabriquée et bien utilisée est en elle-même un produit qui présente des dangers infiniment moindres que la cigarette », les obsédés de la lutte anti-tabac ne décolèrent pas. C’est qu’ils perçoivent l’augmentation croissante du nombre des « vapoteurs » comme un crime de lèse-hygiénisme qu’ils ne vont avoir de cesse de combattre. Lui aussi.
Tout est bon pour ça et puisque les experts ne se plient pas à leurs injonctions de produire des rapports conformes en tout point à leurs haines anti-fumeurs – nicotineurs et vapoteurs à jeter dans le même sac d’opprobres – la guerre d’intimidation est déclarée. Mais ce n’est qu’un commencement, gageons qu’ils n’affutent leurs baïonnettes en vue de prochaines offensives bien plus spectaculaires.
« Interdiction de “vapoter” dans les lieux publics, restriction pour les femmes enceintes et avertissements sanitaires font partie des 28 recommandations formulées dans un rapport remis à Marisol Touraine. »(1)
Achtung vapoteurs, donc… Mais à quel titre interdire une pratique somme toute quasi-inoffensive ? Au titre justement qu’on ignore encore si elle est dangereuse ou non et dans le doute, n’est-ce pas ? Mais surtout, parce que si les experts recommandent de « ne pas “freiner” l’accès des fumeurs à la cigarette électronique », l’exemple des vapoteurs pourrait inciter les jeunes et les non-fumeurs à céder à la tentation de « vapoter ».
Ça, c’est de l’argument, coco ! De la démonstration imparable !
Que répondre à cela ? Si ce n’est qu’il y a urgence, dans ce cas, à appliquer un tel principe de précaution à bien d’autres sujets de contrariétés citoyennes.
À commencer par les innombrables livres, séries télévisées ou films policiers, d’actions, d’horreurs, de suspense, de guerre, érotiques, etc. qui ne sont, à bien y réfléchir, que des incitations à zigouiller son prochain ou tout au moins à lui pourrir l’existence terrestre… et n’oublions pas cette littérature et ces spectacles où – outre le crime, la torture et le massacre à la tronçonneuse – l’adultère, le vol, le viol, l’escroquerie, le complot, la machination, la vengeance, mais aussi l’orgueil, l’avarice, l’envie, la jalousie, la colère, la luxure, la gloutonnerie, la paresse, toutes ces sortes de passions humaines trop humaines, connues sous l’appellation de péchés capitaux – mais il y a aussi les péchés véniels, dont on laisse à chacun le soin de dresser la liste interminable – ne sont, dans ce cas, que des incitations aux « mauvaises pensées » et aux « mauvaises actions. »
Ah ! que le chemin apparaît encore long, interminable – inaccessible ? – pour atteindre ce Meilleur des Mondes décrit dès 1931 par Aldous Huxley, renforcé toutefois – on n’est jamais trop prudent – par Big Brother, principale figure du roman 1984 de George Orwell (publié en 1949), devenue une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés… Mais gare aux mauvais exemples : ces fictions pourraient malencontreusement pervertir des esprits faibles qui songeraient alors à de Bonheur insoutenable, tel que celui décrit par Ira Levin en 1970 dans le roman éponyme.
Alors… Achtung vapoteurs ou achtung romanciers ?
Au fait, Aldous Huxley, George Orwell et Ira Levin n’étaient-ils pas fumeurs ? Ceci expliquerait cela. À l’évidence. CQFD ! « Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! »(2)
Notes
(1) Ministre des Affaires sociales et de la Santé dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
(2) Allusion à la célèbre série télévisée française créée par Claude Loursais en 155 épisodes étalés sur trois générations. Le commissaire Antoine Bourrel et son adjoint Dupuy recherchaient les indices qui permettaient à chaque épisode de découvrir le coupable dont le nom était dévoilé après que Bourrel s’exclamait : « Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! »
11:54 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Bruxelles : un message à l'attention de ceux qui envisageraient de venir s'y installer
11:33 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Armes chimiques en Syrie : il est urgent de ne rien faire...
Nicolas Gauthier
Boulevard Voltaire cliquez ici
Assez mollement, comme toujours, l’Europe vient de lever l’embargo relatif aux livraisons d’armes à l’ASL, la fameuse Armée syrienne libre. Mollement et en prenant son temps, sachant que le camp de la rébellion est plus que divisé, c’est le moins qu’on puisse prétendre. Dans la foulée, Vladimir Poutine entend fournir le régime de Damas en missiles anti-aériens S-300, l’équivalent russe des Patriot américains. Missiles dont l’Iran, par les moyens tortueux qui sont les siens, s’est déjà doté, malgré tous les efforts à peine moins tortueux des services secrets israéliens pour faire échouer l’affaire.
Pour aller court, un pays doté d’un tel armement se retrouve, de fait, quasiment sanctuarisé de toutes frappes aériennes ennemies. D’où le peu d’entrain, nonobstant les rodomontades de rigueur de l’Occident, à s’en aller pratiquer la politique de la canonnière à Téhéran.
Car, tel que noté avec l’intelligence bainvillienne en matière de géopolitique qu’on lui connaît, Hubert Védrine rappelait récemment sur les ondes de France Inter qu’il est bien fini, le temps où l’Occident – comprendre l’axe Washington-Tel Aviv – pouvait de force imposer ses seules visions au reste du monde. Bienvenue dans un monde multipolaire, dans lequel il faut désormais compter avec Moscou, Pékin, New Delhi et même Brasilia. En effet, échaudés par les récentes équipées néocoloniales en Libye, voire au Mali, ces États entendent désormais peser de tout leur poids.
Cela est encore plus complexe à Damas qu’à Tripoli. Car il ne s’agit pas d’États-nations au sens où on l’entend en Europe, mais d’anciennes provinces des califats de jadis, omeyyades, abbassides puis ottomans, ensuite transformées en protectorats, terres administrées sous mandats internationaux. Quant à l’habituel référent politique — ces régimes se revendiquent d’un nationalisme laïc à forte connotation socialiste —, force est de constater qu’ils n’étaient au mieux que parenthèses, au pis des leurres.
Et c’est toute l’inextricable complexité de la région qui revient aujourd’hui en boomerang, dans la tête de géopoliticiens du dimanche, façon Bernard Kouchner, pour lesquels il y a, d’un côté de la barricade, gentils démocrates laïcs, avides de vivre à l’occidentale ; et de l’autre, barbus assoiffés de sang. Armer les rebelles syriens ? Oui, mais pour aboutir à quelle sorte de régime ? Un régime wahhabite ? L’horreur absolue ! Quoique ce même Occident, Israël y compris, puisse fort bien s’en accommoder dans la péninsule arabique, là où il y a du pétrole, au contraire de la Syrie.
Jouant habilement de ces contradictions, Bachar el-Hassad est en train de se refaire la cerise en préparant un futur réduit alaouite (islam chiite dissident), qui jouxterait le Liban. Les Iraniens, qui ont oublié d’être sots, appuient la manœuvre en envoyant les troupes d’élites du Hezbollah. Les chrétiens ? L’opposition sunnite les verrait bien à Beyrouth, tout en promettant le cercueil à leurs frères ennemis chiites. Et les Iraniens ? S’ils sont en partie le problème, ils feront, à plus ou moins long terme, partie de la solution, comme assené par le même Hubert Védrine.
À ce propos, lorsque l’on parle d’oumma, communauté mythique censée rassembler tous les musulmans du monde, au-delà des frontières et des ethnies, qu’il nous soit aussi permis de rigoler sous cape : ils n’ont vraiment besoin de personne pour se couvrir de ridicule en s’entretuant, un peu comme ces Européens, de confession ou de culture chrétiennes, dont le legs à l’humanité aura aussi été celui consistant à mettre la planète à feu et à sang par deux guerres mondiales, et même une troisième, plus « froide » mais qui jamais n’aura dit son nom.
En attendant, toujours les mêmes bobards de guerre. Les troupes « loyalistes » qui utiliseraient des armes chimiques, alors que leurs ennemis « rebelles » s’en serviraient aussi. Et le lacrymomètre qui se met en branle. Ce qui se passe en Syrie est décidément bien trop crucial pour qu’on en laisse l’analyse aux enfants. Ou à certains journalistes.
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01:23 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Européens, nous sommes en guerre !
Yann Vallerie
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De Stockholm à Londres en passant par Paris ou Athènes, le temps est désormais venu d’ouvrir les yeux et de mettre des mots sur ce qu’il se passe aujourd’hui en Europe : nous sommes en guerre.
Cette guerre a été déclarée non par nous, peuples d’Europe, mais par nos gouvernants, politiciens et grandes multinationales, qui ont sciemment contribué, depuis des dizaines d’années, à pourrir le fruit Europe.
Ils ont décidé sans nous consulter de mettre en place une immigration massive, destructrice de nos identités et de nos acquis économiques et sociaux.
Ils ont accepté sans broncher l’influence grandissante de cultures étrangères partout en Europe. Ils ont accepté de tout leur donner pour ne pas provoquer leur colère. Ils ont décidé que nous devions devenir des esclaves sur nos propres terres.
Ils ont accepté de vendre nos pays, nos institutions, aux marchands nomades qui sillonnent le monde, se sentant partout chez eux.
Ils ont décidé, afin de nous ôter définitivement toute racine, tout humanité, de mettre en place une politique de destruction des racines et de la famille. Afin de faire de nous demain des simples robots.
Mais le produit de leurs folles décisions est en train aujourd’hui de leur échapper totalement. Ils n’ont plus le contrôle.
Ils n’ont pas pu empêcher l’assassinat en plein jour et en pleine rue, à Londres, d’un militaire par deux islamistes fanatiques, alors qu’ils prétendent combattre l’islamisme partout dans le monde (sauf chez nous)
Ils nient le caractère ethnique des émeutes de Stockholm aujourd’hui, hier de Paris et de Londres, aidés en cela par des médias aux ordres. Mais à l’heure d’Internet, tout le monde peut voir que les émeutiers, ceux qui saccagent, pillent, violent, ne sont pas majoritairement européens.
Ils vendent quotidiennement notre patrimoine aux puissances pétrolières arabes, rendant des populations entières dépendantes de nos ennemis.
Ils n’ont pas voulu mettre en place des barrières douanières qui protègeraient l’ensemble des européens de la guerre économique que nous mènent la Chine notamment.
Ils cherchent par la force s’il le faut à contenir tout mouvement de révolte populaire en Europe (des gazages des manifestations pour la défense de la famille en France, à la répression féroce contre les manifestation anti-austérité en Grèce).
Eux qui sont si prompts à donner des leçons à d’autres civilisations, d’autres pays, et même à y financer la guerre civile quand il le faut.
Ils n’ont plus le contrôle, et aujourd’hui, en voulant cadenasser par la force, l’amalgame et le dénigrement la révolte de leurs propres peuples, la haine qui monte et la colère qui gronde chaque jour un peu plus, ils abattent leurs dernières cartes, avant de s’effondrer.
Dominique Venner, éveilleur de peuple, historien et journaliste au service des peuples européens depuis toujours, avait bien compris cela, depuis longtemps déjà.
Son dernier geste héroïque à Notre Dame de Paris, un mardi, jour du dieu de la guerre Mars, , a sonné les cloches annonçant la fin de la récréation.
La fête est terminée. Européens, si vous voulez la paix demain, alors préparez vous à la guerre.
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Une nouvelle soirée des Amis de Livr'arbitres...
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Avez-vous lu le dernier livre de Jean-Claude Rolinat ?
L’avion : Un moyen moderne pour se débarrasser de ses ennemis ?
_ Le général Waldislaw Sikorski, victime d’un complot entre Churchill et Staline ? Oui !
- Michel Baroin, victime d’un règlement de compte franco-iranien ?
- Barthélémy Boganda ne plaisait pas beaucoup aux milieux coloniaux…
- Camillo Cienfuegos faisait-il trop d’ombre à Fidel Castro ?
- Juvénal Habyarimana, victime de la haine entre Tutsis et Hutus.
- Dag Hammarskjold est tombé dans la marmite des sacrifices africains.
- Lech Kaczinski, la dernière victime de Katyn,-Lebed faisait-il trop d’ombres à d’autres hiérarques russes ?
- Leclerc, mort par jalousie ou dans une banale tempête de sable ?
- Enrico Mattei, cible de la… « Main Rouge » ?
- Maria Pieton, innocente victime d’une vengeance syro-hezbollah ? « On ne prête qu’aux riches »….
- Jaime Roldos : pourquoi diable, l’Equateur avait-il du pétrole ?
- Omar Torrijos avait des problèmes de canal…
- Mohamed Zia-Ul-Haq gênait trop de monde…
- L’incroyable « baraka » de Yasser Arafat, Hassan II du Maroc et de Hussein de Jordanie : ces trois-là étaient vraiment dans la main d’Allah !
- Doriot le gêneur, a-t-il été « liquidé » par les Allemands ou….par les Alliés ?
Décidément, le crash d’un avion ou d’un hélicoptère comme le mitraillage d’une cible au sol, est un très pratique assassinat par procuration.
L’avion ? Un nouveau tueur de série noire…
L’avion, ce mystérieux tueur de célébrités, le dernier livre de Jean-Claude Rolinat, 217 pages, 14x20, jaquette couleurs, édité à l’Atelier Fol’fer BP 20047 28260 Anet. 25,00 € franco
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Manif'pour tous : il y avait trop de manifestants, Valls fait truquer les chiffres !
Une fois de plus, dûment chapitrés, les services de la Préfecture de Police de Paris ont plus que largement minoré le rassemblement populaire et patriotique de dimanche dernier. Les fonctionnaires défendent la prétendue infaillibilité de leur méthode de comptable par points fixes : une méthode jugée pourtant "artisanale" comme l'a reconnu le responsable du renseignement de la PP lui-même à Libération.
Le Collectif de la Manif'Pour Tous a priviléfié une méthode de calcul basée sur le rapport entre la surface occupée et la densité moyenne au m2 (2 ou 3 manifestants) et en prenant en compte les flux. Ainsi à 18 h 00, la seule esplanade des Invalides - 133 925 m2 selon la Voierie de Paris - bondée, supportait donc entre 267850 et 401775 manifestants, alors qu'une foule énorme était encore au Trocadéro et dans les rues adjacentes. (source La Lettre d'Info du Figaro)
Il est donc apparue de façon criante, que les galonnés de la PP ont avancé le chiffre de 150 000 manifestants sur instructions du ministère de l'Intérieur, c'est à dire de Manuel "Gaz" Valls lui-même. Une grossière et minable manoeuvre de plus pour le ridicule bellâtre de la place Beauvau.
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mardi, 28 mai 2013
En Hommage à Dominique Venner...
Gilbert Sincyr
Ecrivain
Le sacrifice de sa vie que vient d’accomplir Dominique Venner, dans l’espoir de susciter un sursaut de défense identitaire dans notre peuple, est à la hauteur de ce que fut l’homme. C’est l’acte d’un chevalier qui a mené toute sa vie un combat, au service de valeurs qu’il plaçait au plus haut. Lui qui disait » Le choc de l’histoire, nous le vivons sans vraiment le savoir ni le comprendre », lui l’avait compris, et le définissait par un terme : Le mondialisme.
Mondialisme des requins de la finance, mondialisme d’une immigration-invasion, mondialisme d’une religion de « fraternité » entre tous les hommes, mondialisme de « valeurs » occidentales destinées à unifier le monde sous ses références « démocratiques » que sont le fric, le sexe et la religion. Et c’est contre cela que Dominique se battait, car il avait trop de respect pour les autres civilisations, les autres cultures, pour les voir, elles aussi, disparaître au profit d’un universalisme réducteur, faux et dangereux.
Et son combat nous concernait évidemment au premier chef. Tout comme il comprenait la révolte des autres peuples, refusant de disparaître dans le maelström mondialiste, il animait la révolte des européens qui voulaient sauver leur propre civilisation. Ce combat était le centre de sa pensée, son exaltation, sa mission. Il voulait nous faire prendre conscience de notre héritage culturel, de nos traditions, fondatrices de notre civilisation multi millénaire, du danger mortel qui les menace, et donc de notre devoir impérieux de les défendre si nous voulons garder notre identité.
Et, en décidant de se donner la mort dans la cathédrale de Paris, il a voulu une dernière fois défier le symbole même du mondialisme, à savoir la religion chrétienne. En faisant le choix de son sacrifice, il a voulu montrer l’indépendance, et la liberté de l’âme humaine, face à la loi du Dieu universel de la religion universaliste, qui se veut seul détenteur de la vie des hommes. Il nous a donné l’exemple absolu de la liberté de l’homme, celui du choix de sa fin.
Dominique Venner a voulu par son acte dramatique et symbolique, nous réveiller. Il a voulu nous faire prendre conscience du gouffre dans lequel nous allons sombrer si nous ne nous arrachons pas à cette somnolence consumériste mondialiste. Il a choisi de donner sa vie, pour que vive notre héritage qu’il appelait « L’ordre d’Homère ». Ce faisant il nous met devant nos responsabilités. Non seulement celles de poursuivre un combat que nous menions avec lui depuis bien longtemps, et les récentes manifs-pour-tous s’inscrivent dans ce combat, mais aussi, et surtout, celles d’amplifier et de gagner ce combat.
Comme il le disait : « Je suis un Français d’Europe, et je n’existe que par mes racines, une tradition, une histoire, un territoire ». Aussi Dominique je peux t’assurer qu’à ton exemple, tous les Français qui se sentent européens par l’histoire et la culture, tous, garderont au cœur le formidable exemple que tu fus, et tous te remercient d’avoir été, toujours, à la tête du combat commun, le symbole même de la droiture et de la force de caractère, en un mot de l’âme européenne.
Note
Dominique Venner et Gilbert Sincyr ont très souvent emprunté les mêmes chemins: Tous les deux en Algérie, dans les commandos. Puis Dominique avec l’OAS, et Gilbert avec Salan pour sauver ses camarades Harkis. Aussi en Politique, contre le communisme, dans des mouvements nationalistes. Enfin dans le culturel, Gilbert avec la Nouvelle Droite et la production de plusieurs livres d’histoire, Dominique avec la direction de plusieurs revues et une importante production littéraire de très haute tenue. Tous deux dans un combat commun, contre le mondialisme économique, culturel et religieux, et pour la défense des valeurs européennes rassemblées sous le vocable de Tradition.
16:37 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
ASSEZ DE DELIRES ! Dimanche, il n'y a eu qu'une seule violence : celle des larbins du Système !
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Depuis lundi la presse aux ordres ne cesse de nous rabâcher que, dimanche soir, des scènes de violence ont ponctué la grande manifestation populaire contre le gouvernement et contre ses lois antifamiliales. Il est temps de remettre les pendules à l'heure.
Dimanche soir, afin de satisfaire les fantasmes de celui que l'histoire retiendra sous le nom de Manuel Gaz, les miliciens du Système ont dégagé, avec une violence inouïe, les milliers de jeunes patriotes qui avaient la suffisance de se livrer à des actes inqualifiables pour les tenants du pouvoir, à savoir : chanter la Marseillaise et brandir des drapeaux tricolores. Ce sont en effet les flics qui se sont livrés eux-mêmes, comme les films qui commencent à circuler sur la toile l'attestent (cliquez ici), à des provocations sans nom afin de légitimer la violence de la répression. Sans ces provocs, il est clair que la soirée se serait terminée, comme lors de chacune des précédentes manifs, dans le calme et la bonne humeur.
Combien de voitures incendiées ? Combien de vitrines brisées ? Aucune ! Dimanche soir, il n’y avait, à la grande déception des "autorités", ni casseurs, ni racailles parmi les manifestants présents. Il y avait là juste une jeunesse qui est en train de prendre conscience que le Système mondialiste l'exploite et que le combat contre la loi Taubira n’est qu’une étape, une jeunesse qui commence à crier sa révolte. Cette prise de conscience, à juste titre, Hollande, Valls le gazeur, Taubira l'anti-France et leur clique en ont peur. Ils savent jusqu'où cela peut mener. Cela peut en effet mener à une véritable révolution. Une révolution nationale et conservatrice qui remettrait en cause les pseudo valeurs mondialistes et soixante-huitardes auxquelles ils sont tant attachés et qui, à petit feu, tuent notre nation et anéantissent notre identité.
Oui, dimanche la seule provocation, c'était la présence surdimensionnée des forces de police qui ont tout fait pour que la manif dégénère. Il y a des précédants. Rappelez-vous, dimanche 12 mai dernier, lors de la manifestation contre le mondialisme organisée par les forces nationalistes devant la statue de Ste Jeanne d'Arc, les flics, avec la collaboration de leurs auxiliaires les Femen, ont aussi tenté une provoc similaire afin de nous discréditer. Sans l'intervention opportune du Service d'ordre des JNR (cliquez là), Manuel Gaz aurait alors plastronné en dénonçant les "violences d'extrême droite"... Manque de chance pour lui, le 12 mai, l'"extrême droite" a été plus maline et plus réactive que prévu et les flics n'ont pu embarquer... qu'un seul manifestant.
En fait, dimanche soir, afin de ne pas désavouer le pouvoir moribond qu’ils sont sensés défendre, pouvoir qui avait tant claironné auprès de qui voulait l'entendre que cette manif, qui a rassemblé plus d'un million de Français dans une ambiance bon enfant, devait inévitablement déborder à un moment ou à un autre, les flics se sont comportés en véritables larbins d’un Système qui les méprise tout autant que les manifestants. Alors, oui, arrêtons les délires et remettons les pendules à l’heure…
09:28 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Revue de presse. Exclusif : une infiltrée chez les Femen
Source Valeurs actuelles cliquez ici
Exclusif. Iseul fait partie des "Antigones". Cette jeune étudiante en droit a infiltré le mouvement des Femen pendant deux mois. Récit d’une immersion dans un système qui tient de la secte et de l’agence de com.
« Beaucoup de personnes dans mon entourage désapprouvaient les actions des Femen, mais personne ne faisait rien. J’ai voulu m’engager. Les voir de près, pouvoir en parler ». Jeune étudiante en droit de 21 ans, Iseul – un prénom d’emprunt – a rejoint les Femen début avril. « Je les ai d’abord contactées pour leur dire que je voulais participer à leur lutte. Pas de réponse. J’ai alors décidé d’aller les voir, en prétextant une demande d’autographe. Je me suis présentée au Lavoir Moderne Parisien, un ancien squat qu’elles occupent, dans le quartier de la Goutte-d’Or. Quand Oksana, l’une des Ukrainiennes fondatrices du mouvement, m’a signé mon autographe, je me suis lancée, je lui ai dit que je voulais les rejoindre. Elle ne m’a pas posé de questions, elle m’a simplement répondu : "Viens demain à l’entraînement". »
Car les Femen s’entraînent. Tous les samedis, les « soldates » - une vingtaine de jeunes filles –passent plus de deux heures à améliorer leur résistance physique et à intégrer les modes d’actions des féministes ukrainiennes. Iseul a participé à six de ces séances. « On court en rond en criant des slogans comme « Pope no more », « In gay we trust » ou « Topless Jihad ! », raconte-t-elle. On fait des pompes, des abdos. On apprend aussi comment obtenir des photos spectaculaires : comment tomber au sol, comment disposer les bras, comment se comporter avec les policiers… » Sur le terrain, l’intervention de la police est un moment-clé. Les militantes ont ordre de demeurer sur le « théâtre d’opération » jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre. « Inna [Chevtchenko, la fondatrice] le répète sans cesse : la police n’est pas notre ennemi mais un partenaire, un moyen de faire des images, du bruit médiatique. »
Cette obsession de l’image est depuis le départ, en Ukraine, au cœur de la mécanique des Femen. Leurs entraînements hebdomadaires au Lavoir Moderne sont toujours filmés et ouverts aux journalistes. « Alors que je venais de participer à mon premier entraînement, que je ne connaissais donc personne, et que personne ou presque ne me connaissait, j’ai dû m’exprimer face à une télévision flamande voir la vidéo, dire pourquoi je menais ce combat, etc. C’était insensé », raconte Iseul. Être prête à parler, à se montrer, à se dénuder. « Elles ont besoin de visages et de paires de seins. Comme ce n’est pas facile de se mettre nues, une sélection s’installe entre les filles qui sont prêtes à le faire, qui pourront donc participer aux actions, et les autres, qui quittent alors le mouvement ou sont cantonnées à des tâches administratives. »
Comme de nombreuses organisations militantes, les Femen fonctionnent sur le principe des cercles concentriques. Il y a d’abord les milliers de sympathisantes, essentiellement actives sur les réseaux sociaux, outil indispensable à tout mouvement de ce type, mais sans réelle proximité. Les militantes actives constituent le deuxième cercle, beaucoup plus restreint : une vingtaine de jeunes femmes. Enfin, au cœur du dispositif, se trouve le premier cercle, formé par deux des fondatrices ukrainiennes, Inna et Oksana, et trois Françaises. Ces cinq personnes maintiennent un contact permanent avec la "base" restée en Ukraine, qui constitue encore la tête pensante du mouvement, mais elles communiquent très peu avec le second cercle. « Il n’y a pas de dialogue, ni d’échanges d’infos, explique Iseul. Pour une militante, c’est presque angoissant. On ne sait pas ce qui se prépare, ou seulement au dernier moment. Le mouvement est très hiérarchisé et très opaque. »
Un combat pour quelles idées ? « Ce qui m’a le plus surpris, raconte Iseul, c’est précisément qu’on ne parle pas beaucoup d’idées. Rien à voir avec le féminisme intello auquel on est habitué en France. Elles sont beaucoup plus dans l’action. » Et de décrire une ambiance où le narcissisme, amplifié par la nécessité d’exposer son corps et le désir d’être à l’affiche, les querelles d’ego et l’autoritarisme presque militaire des meneuses supplantent largement tout débat. Du reste certaines idées vont de soi ; elles font partie du manifeste du groupe ou des questions systématiquement posées aux nouvelles candidates : êtes-vous prêtes à lutter contre la prostitution, contre les dictatures, contre l’Église ? « Les fondatrices reprochent aux Françaises d’être trop bourgeoises. Elles éprouvent une véritable haine pour ceux qu’elles considèrent comme leurs ennemis », explique Iseul qui pense que cette violence, théâtrale, peut aussi s’expliquer par l’histoire personnelle de certaines de ces Femen.
Pour les approcher, Iseul s’était créé sur Facebook un profil de féministe plus vrai que nature, y glissant notamment des photos où elle posait, seins nus, avec sur son ventre un message de soutien à Amina, une militante tunisienne. Un passeport presque suffisant. Hormis un chèque d’inscription (« que par chance j’ai pu régler en liquide ») et un entretien sommaire, on ne lui a pas demandé de prouver son identité. « En fait, on ne pose pas de questions sur le passé, sur les parcours. On est dans le présent, dans la préparation des actions à venir ou le débriefing des actions menées. ». Des militantes françaises elle a pu dessiner le profil. « Il y avait des profs, une pigiste, des intermittentes, des filles qui avaient connu la prostitution, aussi… Mues par un désir d’un engagement un peu nouveau, un peu punk, avec une prise de risque. Des filles qui cherchent une certaine reconnaissance, ou qui s’ennuient », analyse-t-elle. Dans cet état d’esprit, le lien de confiance établi, ou pas, avec les leaders du mouvement, joue un rôle décisif. L’organisation du mouvement repose plus sur l’affect, le don de soi (« On demande aux militantes les plus actives d’emménager au Lavoir, de tout quitter ») que sur une organisation rationnelle.
Se définissant comme « une catholique normale », rentrée dans le mouvement précisément en réaction au « traitement médiatique trop indulgent », de l’épisode des Femen à Notre-Dame, Iseul a pu juger de près la complaisance de la majorité des médias. « Ce qui est significatif, raconte-t-elle, c’est que la cote médiatique des Femen a grimpé après les actions anti-Civitas ou anti-catho, mais a subi un coup d’arrêt après l’affaire du drapeau brûlé devant la Grande Mosquée de Paris ».
Pour Iseul, l’infiltration a pris fin ce samedi, à 15 heures. « J’étais sur le point de participer à une action sur le terrain, explique-t-elle. Éthiquement, je ne voulais pas. On n’a que sa personne à offrir aux Femen. J’y ai passé près de deux mois, parce que je voulais voir. Cela suffit. » Alors qu’elle participait à l’entraînement ce samedi, Iseul a quitté le groupe et décidé de faire connaître sa démarche au public : elle a révélé son appartenance aux "Antigones", un rassemblement de jeunes femmes qui ont conduit cet après-midi une première action spectaculaire contre les Femen, devant le Lavoir moderne. Un mouvement qui affirme que « la femme a sa dignité [qui] ne passe ni par l’exhibitionnisme, ni par l’hystérie » .
07:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 27 mai 2013
Manuel Valls : la farce tranquille !
Yves Darchicourt
Allure martiale, machoire volontaire, regard déterminé... Manuel Valls dans toute la splendeur de l'infléxible et irremplaçable serviteur de l'Etat, un dur, un vrai, un tatoué des valeurs républicaines, des minorités visibles, des lobbies ambigus, de la religion franc-maçonne et accessoirement de la sécurité publique.
L'homme aime poser style gommeux sapé en costaud des batignolles endimanché ou parader genre demi-sel jouant les affranchis, de la franche rigolade pour les flics de terrain et du grandiose pour les magazines "people". Le bellâtre, qui se la joue viril mais n'ose pas sortir à l'air libre sans une escouade de porte-flingues à la puissance de feu d'un destroyer, vient en trois semaines de se prendre des claques retentissantes dignes de l'Auguste de chez Barnum. Son quarteron de putes surexcitées ne s'attire que du mépris de la part de manifestants nationalistes, ses robocops ne parviennent pas à juguler un rezzou de racailles tropicales, ses insinuations fielleuses n'empêchent pas les familles françaises de venir manifester en masse à Paris et ses flicaillons infiltrés et encagoulés - aussi reconnaissables que s'ils portaient le chapeau melon et les chaussures à clou des Dupont(d) - tentent vainement de transformer les manifestants en casseurs et en pillards.
Pépère doit commencer à la trouver saumâtre l'inefficacité budgétivore du Manuel. D'autant, que sur un plan plus général, il n'a guère brillé par ses résultats : on n'a jamais tant tué à Marseille ni trafiqué, extorqué, violé dans les "quartiers", ni vu de clandestins se la jouer arrogants. Une seule réussite : transformer encore plus de policiers en percepteurs et faire rentrer encore plus de sous par radars interposés...allez expliquer au citoyen que c'est pour son bien. Qu'il profite encore des ors de la Ripoublique le Manuel, d'une façon ou d'une autre cela ne durera guère et il redeviendra un citoyen "ordinaire". Et alors là...
21:53 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi soir, au Local :
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Dominique Venner ou la fondation de l’avenir...
Le 21 septembre 1972, jour de l’équinoxe d’automne, se suicidait Henry de Montherlant. C’est au lendemain de la Pentecôte chrétienne qui marque la montée du Christ au Ciel, un mardi – jour de Mars – et au mois de la Vierge Marie – mai -, que Dominique Venner s’est donné la mort dans « un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre Dame de Paris que je respecte et admire », précise-t-il dans son testament politique.
À 78 ans, Dominique Venner a librement choisi de se retirer définitivement de ce monde dont il voyait poindre l’avènement du nihilisme triomphant. Il est mort comme il a toujours vécu : en homme debout qui ne plia jamais face à l’adversité. Toute sa vie, il a montré, il a été l’exemple même de la virilité, et pratiqué cette virtu chère à Machiavel et aux vieux Romains. La verticalité faisait sens en lui et a ordonné son existence jusqu’à la fin.
Le jeune parachutiste volontaire qui traquait le fellagha dans le djebel, l’expert renommé des armes, l’activiste pro-Algérie française qui rêvait de renverser par l’opération « Gerfaut » la Ve République naissante, le militant politique qui sut renouer et réinscrire la tradition française dans la continuité européenne, le chasseur réputé dont le patronyme se rapproche si symboliquement de la vénerie, l’écrivain et l’historien à la riche bibliographie, le fondateur et responsable d’Enquête sur l’Histoire, puis de La Nouvelle Revue d’Histoire, l’homme privé, père et grand-père heureux, représentent diverses facettes qui, loin de se contredire, expriment en réalité une cohérence intérieure d’une rare intensité.
En observateur attentif de la longue durée des peuples, Dominique Venner s’inquiétait des signes chaque jour plus visibles de la langueur mortifère de ses compatriotes autochtones. Ce guetteur de l’imprévu historique désirait les voir se réveiller le moment venu. C’est dans cette perspective salvatrice qu’il commit en pleine lucidité un acte ultime.
Par cette action sacrificielle, il a voulu secouer la psyché des Européens, car toute guerre est d’abord psychologique, culturelle, idéologique. Il savait que ce serait le don de soi absolu, l’affranchissement total des siens, de leur amour et de leur amitié, et l’acceptation sereine que son sang vienne, tel un nouveau Saint Chrême, oindre une mémoire collective pas encore amnésique.
« Dans toute guerre, des hommes sont volontaires pour des missions sacrifiées, note-t-il dans Le cœur rebelle (p. 85) ». Cette décision héroïque, Dominique Venner l’a nourrie, méditée, réfléchie patiemment. Dans son billet du 23 avril 2013, « Salut à toi, rebelle Chevalier ! », interrogeant, après Jean Cau, la superbe gravure d’Albrecht Dürer Le Chevalier, la Mort et le Diable, il conclut que « l’image du stoïque chevalier m’a souvent accompagné dans mes révoltes. Il est vrai que je suis un cœur rebelle et que je n’ai pas cessé de m’insurger contre la laideur envahissante, contre la bassesse promue en vertu et contre les mensonges élevés au rang de vérités. Je n’ai pas cessé de m’insurger contre ceux qui, sous nos yeux, ont voulu la mort de l’Europe, notre civilisation millénaire, sans laquelle je ne serais rien ». Il comprend que, au-delà de l’adoption du mariage contre-nature, s’opère un changement d’essence civilisationnelle contre lequel seule peut contrecarrer une ardente et ferme résolution.
S’il a commis le geste irréparable devant l’autel de Notre Dame de Paris, lui le païen qui ne se sentait aucune affinité avec le monothéisme, c’est peut-être parce qu’il a saisi l’urgence du Katékhon, cette figure eschatologique qui retient l’Antéchrist afin de maintenir l’ordre normal du cosmos.
« Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. » Il ajoute dans son ultime billet, « La manif du 26 mai et Heidegger », mis en ligne sur son blogue ce mardi 21 mai dans la matinée qu’« il faudra certainement des gestes nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes ». Il y souligne en outre qu’on trouvera « dans mes écrits récents la préfiguration et les explications de mon geste ».
Dominique Venner n’était pas un désespéré. Il en était même aux antipodes. Déjà, dans Le cœur rebelle, il insistait, lui l’admirateur de Maurice Pinguet, auteur de La mort volontaire au Japon, sur la haute figure du samouraï et de sa dernière métamorphose historique, le kamikaze, le combattant d’assaut qui, au nom de ses principes, se dépasse une dernière fois. « Mourir en soldat, avec la loi pour soi, exige moins d’imagination et d’audace morale que de mourir en rebelle solitaire, dans une opération suicide, sans autre justification intime que l’orgueilleuse certitude qu’on est le seul à pouvoir accomplir ce qui doit être fait (Le cœur rebelle, p. 85) ». Dans des circonstances qu’il a estimées propices, il a proclamé qu’« il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un “ autre monde ”. C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien ». « Je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force. Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable », répond-il par avance à tous ses détracteurs.
« On ne meurt pas chacun pour soi, mais les uns pour les autres, ou même les uns à la place des autres (p. 57) » rappelle Georges Bernanos dans Le Dialogues des Carmélites. L’altruisme héroïque, combattant et radical défendu par Dominique Venner se concrétise par un acte décisif qui transcende toute une œuvre d’écriture et de réflexions pour rejoindre les antiques préceptes des vieux Romains, en particulier ceux du stoïcien Sénèque pour qui « bien mourir, c’est échapper au danger de mal vivre ». Or, ce mal vivre, par-delà la simple condition personnelle, affecte toute la société française et européenne. Arrive le temps que, « le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes ». Dans ce contexte mortel pour l’esprit et pour les âmes, « apprendre aux gens à bien mourir est la grande affaire du stoïcisme, écrit Gabriel Matzneff (« La mort volontaire chez les Romains » dans Le Défi, p. 147) ».
Gabriel Matzneff distingue par ailleurs qu’« il y a ceux qui se tuent au nom d’une certaine idée qu’ils se font de la morale privée et publique, au nom d’une certaine idée qu’ils se font de l’homme : ils quittent un monde où les valeurs à quoi ils sont attachés n’ont plus cours et où partout triomphent celles qu’ils méprisent (pp. 164 – 165) ». Dominique Venner appartient à ces derniers. Il récuse en effet avec vigueur l’antagonisme artificiel et fallacieux entre le postmodernisme sociétal hyper-individualiste et le holisme conquérant de communautés allogènes, parfois musulmanes, sur notre continent. Il s’élève contre cette submersion migratoire qui bouleverse la physionomie européenne habituelle. « Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge contre le crime visant au remplacement de nos populations. »
En mettant fin à ses jours, Dominique Venner témoigne qu’une troisième voie autochtone identitaire française et européenne est la seule apte à préserver nos traditions plurimillénaires. Non, ce n’est pas en entérinant l’institution de l’homosexualité, de la famille monoparentale et de l’avortement de masse qu’on fera reculer l’islam et l’immigration extra-européenne. Et ce n’est pas en acceptant l’implantation de minorités étrangères aux mœurs exotiques qu’on rétablira les principes traditionnels de l’Être européen. C’est en les affrontant simultanément que les Européens ne sombreront pas dans le néant de l’histoire. Mais il faudra beaucoup de force morale pour mener de front ce double combat.
Dominique Venner n’a pas manqué de force morale. En allant, une arme à la main, jusqu’au chœur d’un espace consacré, depuis longtemps profané par des masses de touristes, il a resacralisé le lieu. Avait-il en ses derniers instants le souvenir du seppuku du Japonais Yukio Mishima en novembre 1970, et des immolations anti-communistes du Tchèque Jan Palach en janvier 1969 et du militant solidariste français Alain Escoffier en février 1977 ? Plus que marquer l’opinion, Dominique Venner qui savait que toute fondation pérenne exige un sacrifice préalable a surtout semé par sa disparition assumée les germes d’un renouveau continental et poser les assises d’un nouveau cycle boréen au XXIe siècle.
Source Europe Maxima cliquez ici
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