mardi, 17 décembre 2013
Ce sur quoi devraient méditer les médias et autres « bobos » atteint de la « Mandelâtrie »….
Jean-Claude Rolinat
Du Nouvel-Observateur à Libération, Le Monde ou Paris-Match – « Mandela est immortel. Il appartient désormais aux Africains de rendre immortel son rêve d’égalité, de pardon, de respect et de paix », Olivier Royant, p.57 numéro 3369 - en passant par les chaînes d’info en continu, BFM, LCI ou I Télé, ce ne fut qu’un concert de louanges et d’éloges dithyrambiques. Le seul effet comique incongru dans de telles circonstances fut la grotesque prestation du traducteur en langages des signes dont l’imposture ne fut révélée qu’après la cérémonie du souvenir au stade de Soweto. Ce qui en dit long sur la dégradation des services de sécurité ! Pendant une semaine, de Paris au siège New-yorkais des Nations Unies en passant par Johannesburg ou Qunu au Transkei, les commentaires n’offraient à nos oreilles que les mêmes croassements venant de la mare médiatique.
« Tout ce qui est excessif est insignifiant » nous enseigne le sage… L’ancien chef de la branche terroriste de l’African National Congress méritait-il ce déluge d’honneurs post-mortem, l’érigeant en Père de la paix mondiale, en icone révérée par toute la bien-pensance cosmopolite, à la hauteur de toutes ces excellences à qui le Nobel de la Paix a été décerné et dont, bien souvent, il ne reste aucune trace en faveur du pacifisme ? Car quel est le bilan de la star sud-africaine créditée de toutes les qualités humaines ?
Incontestablement, le créateur de la chimérique « nation arc-en-ciel », après avoir passé 27 ans en prison – les dernières années de résidence à Paarl s’apparentant plus à un séjour en cinq étoiles – n’a prononcé aucune parole de haine, n’était animé par aucun esprit de vengeance contrairement à nombre de ses alter-égo tel un vulgaire Ben-Bella ou un cinglé comme Mugabe. Et là il faut lui rendre un sincère hommage. Pour le reste, en habile négociateur, il a « roulé les Blancs dans la farine »…Il faut dire qu’il avait en face de lui un De Klerk qui n’était que le porte-parole d’un Broederbond –, la franc-maçonnerie afrikaner, prête à tous les abandons pourvu que l’on ne touche pas à son fric ! Mieux valait conserver ses domestiques noirs et sa piscine dans les beaux quartiers du Cap, de « Jobourg » ou de Pretoria, que de résister et de s’abandonner au mythique rêve d’un Volkstaat….On a vu ce que ce choix a donné. Depuis avril 1994, un million de blancs sont partis, des milliers d’autres, notamment des fermiers comme Terreblanche le chef de l’AWB, ont été massacrés et le chômage touche presque un Noir sur deux. Le sida atteint 26 % des adolescentes noires et la discrimination « positive », le Black power employment, prive l’Afrique du Sud de ses cadres d’origine européenne qui cherchent en Australie (20 000 Blancs émigrés), en Nouvelle-Zélande aux Etats-Unis ou au Canada une situation meilleure pour eux et leurs enfants. Il n’est pas jusqu’aux rudes fermiers boers qui reprennent les charriots de leurs ancêtres pour répondre positivement aux offres de terres à cultiver provenant du… Mozambique ou de la Géorgie ! Une oligarchie noire égoïste a fait main basse sur une partie de l’économie et s’entend comme larrons en foire avec ses homologues de la bourgeoisie blanche, tout au moins sa fraction qui a oublié d’où elle vient. Mandela a gouverné en dilettante, laissant à ses deux adjoints, à l’époque Thabo M’Beki et Frederik De Klerk, la gestion des affaires courantes. La diva planétaire parcourait le monde glanant ici ou là des lauriers qui n’étaient pas tous usurpés. Comme un mal ne vient jamais seul, tel un miroir aux alouettes, l’Afrique du Sud qui au premier abord fait plus penser aux Etats-Unis qu’à l’Afrique noire profonde, a attiré des centaines de milliers d’immigrants en provenance du reste du continent. D’où une éclosion de bidonvilles à la périphérie des grandes villes qui résorbaient à peine leurs quartiers insalubres. Le pays est divisé ethniquement même si, et c’est heureux, les lois les plus sombres de l’apartheid avaient déjà été abolies sous les gouvernements des Vorster, Botha et De Klerk. Il l’est économiquement avec, nous l’avons vu, l’irruption d’une classe noire nantie et égoïste –environ 10% de la population – laissant derrière elle les « oubliés de la croissance ». Régionalement aussi : en dehors des grandes métropoles détribalisées, les Xhosas restent au Cap oriental, les métis au Cap Nord et à Capetown même, les Zoulous au Kwazulu-Natal et les indiens à Durban. C’est la région du Witwatersrand et celle du Cap qui concentrent la majorité de la population blanche, à peine 9 % du total du pays. L’ANC est, pour l’instant le parti dominant, mais des concurrents déçus par sa politique se lèvent à sa gauche et à sa droite. Le Freedom Front qui devrait concentrer la résistance afrikaner est largement devancé dans l’opposition par le Democratic Party d’Helen Zille, Premier ministre de la province du Cap. Le DP semble d’ailleurs rallier à sa politique d’opposition frontale avec l’ANC tous les mécontents et particulièrement les métis, qui parlent l’afrikaans, et qui sont très nombreux dans son fief de la province du Cap Occidental. Si Mandela a su prévenir des conflits majeurs, grâce surtout à la neutralité des généraux, puis à l’abandon de leur cause afrikaner par ces derniers, sa disparition ne changera rien quant au fond des choses. L’avenir n’était déjà plus radieux. Comme dans nombre de pays du tiers monde, l’écart est trop grand entre une minorité privilégiée et la masse du peuple. L’unité nationale est un leurre, mis à part quelques élites acquises au mondialisme. Il y a autant de différences entre un Anglophone blanc et un Afrikaner, qu’entre un Français et un Britannique, autant entre un Xhosa et un Zoulou qu’entre un Danois et un Serbe, que l’on veuille bien me pardonner ces comparaisons… osées. Espérons simplement que ce tsunami lacrymal qui a monopolisé les ondes pendant près d’une semaine ne sera pas suivi du torrent des larmes des oubliés de ce pays, Blancs ou Noirs, qui mériterait mieux que la mainmise monopolistique de l’ANC.
INFO SN : sortie prochaine de "La faillite de Mandela", le livre noir de la nation arc-en-ciel signé Jean-Claude Rolinat, aux Bouquins de Synthèse nationale, 170 pages, 18,00 €
19:54 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 16 décembre 2013
La Voix de la Russie de cette semaine :
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dimanche, 15 décembre 2013
De la Mandelamania à la Mandelahisteria
Faut-il l’avouer, je me méfie toujours instinctivement de ces manifestations d’exaltation unanime qui, pour l’esprit chagrin que je suis, dissimulent toujours une réalité beaucoup moins plaisante à voir. Mandela a fait l’objet, de son vivant, d’une véritable idolâtrie à l’échelle planétaire. Mort, le voici quasiment déifié. Notre société agnostique, qui a perdu la foi chrétienne et l’amour de la patrie, a quand même besoin d’icônes pour se rassurer sur la bonté foncière de la nature humaine et la possibilité pour l’humanité de vivre pour toujours dans la paix et l’harmonie.
De ce point de vue, Mandela a été une icône parfaite, lisse, irréprochable, sans un pli, même si sa vie privée a été quelque peu tourmentée en raison des turpitudes de sa femme, comme le savent certains initiés. Car son visage humain a fini par disparaître sous les couches épaisses de peinture arc-en-ciel que la presse mondiale n’a pas manqué d’appliquer sur ses traits
Nelson Mandela est mort au terme d’une longue vie, à 95 ans, et d’une non moins longue série d’hospitalisations répétitives, pieusement annoncées par une presse mondiale fermement décidée à ne pas rater l’évènement et à le faire savoir au public
Ses funérailles n’ont pas été moins triomphales : il aura connu un enterrement de roi. Tous les grands de ce monde, 70 chefs d’Etat, 5 Prix Nobel, se sont précipités à Johannesburg pour y être et surtout y être vu : la reine d’Angleterre, le Prince Consort, le Prince de Monaco, le président du Luxembourg, l‘Evêque coadjuteur de la Principauté d’Andorre, sans oublier Jacques Chirac, (qui croyait assister à une virée en Corrèze), Nicolas Sarkozy toujours préparant son grand retour, François Hollande revenu tout exprès du front en battle dress, bref, tout ce que le monde politique compte de visible, d’important, de notable : une véritable exhibition politique médiatisée à l’échelle mondiale venue rendre hommage au vieux leader disparu. Les propos convenus, les discours amphigouriques ont coulé à flots. Il n’y a que Vladimir Poutine, décidément grincheux, qui se sera contenté d’envoyer là-bas une vague représentante diplomatique.
Comment s’expliquer cette stupéfiante hystérie collective en faveur d’un personnage sympathique certes, mais qui, à ma connaissance, n’a nullement bouleversé la carte du monde ni son destin, comme l’ont fait un Gorbatchov ou même un Elstine par exemple ?
Il faut y voir, naturellement, un effet « média », ou effet « boule de neige ». Il y a des évènements où il faut aller coûte que coûte, pour y être vu. Cela compte à l’heure de la communication mondiale instantanée .
Mais, derrière cet écran se cachent au niveau du public deux sentiments beaucoup moins élevés : le soulagement et la peur, sœurs jumelles.
Cette peur a deux facettes. L’une, bien évidente, est celle du racisme, ou plus précisément de l’anti-racisme. S’il s’agissait de Frederick de Klerk, le dernier président blanc de l’Afrique du Sud, personne ne se serait ne se serait dérangé le moins monde. Et pourtant son concours, pour éviter la tragédie d’une guerre civile prolongée et ruineuse, a été essentiel. Mais peu importe. C’est un Blanc. Il a eu, certes, lui aussi, le prix Nobel de la Paix. Mais il n’intéresse plus personne. Mieux, plus personne ne retient son nom.
Pour Mandela, c’est une toute autre histoire. Il était noir et il fallait absolument pour toute personnalité politique être vue en train de s’associer aux hommages publics qui lui était rendu, sous peine de se voir dans l’instant taxé de racisme, ou tout au moins de mollesse dans l’anti-racisme, péché mortel de nos jours. C’est l’arme incapacitante par excellence que pas un politique dans son bon sens n’oserait braver. Allons donc à l’enterrement de Mandela et nous aurons un brevet d’anti- racisme à peu de frais bien utile par les temps qui courent.
L’autre facette de cette peur diffuse est un sentiment de soulagement. Il est lié au fait que, obscurément, la minorité blanche en Afrique du Sud, mais les Blancs d’une manière générale dans le monde (il n’y a qu’à voir certaines rames de métro le soir à Paris pour voir le changement opéré en peu d’années), se savent en grand danger démographique. Les prévisions de l’ONU sont sans appel. L’Afrique à deux milliards de personnes, c’est pour demain, à la fin de ce siècle. En 2100, un homme sur trois dans le monde sera d’origine africaine. Dans de telles conditions, comment les Blancs n’éprouveraient-ils pas instinctivement le besoin de se rassurer, comme on siffle dans la rue la nuit pour ne pas avoir peur et de se protéger par le truchement d’une image rassurante.
Mandela, avec son visage rieur et sympathique, a joué ce rôle à la perfection. Il a montré de façon spectaculaire qu’il était possible, au moins pour quelque temps, à une minorité blanche de survivre, mieux, de coexister paisiblement avec une écrasante majorité noire, sans craindre le massacre collectif ou des Vêpres siciliennes. Message bien reçu en Occident. Nous pouvons désormais dormirons sur nos deux oreilles à l’ombre tutélaire de Nelson Mandela .
Quoiqu’il en soit, il est un singulier parallèle à établir entre Mandela, qui vient de disparaître et Martin Luther King, le héros de la communauté noire en plein réveil et en marche vers le pouvoir aux Etats-Unis il y près de 50 ans.
Dans le deux cas, il s’agissait de leaders charismatiques de deux communautés noires. Dans les deux cas il s’agissait de ravir une parcelle ou la totalité du pouvoir politique détenu par la communauté blanche. Cela a été promptement chose faite en Afrique du sud où les Noirs détiennent une écrasante majorité, même s’ils sont fortement minoritaire aux Etats-Unis où les Noirs ne constituent qu’une forte et remuante minorité, l’affaire a été plus lente même si le premier président métis de l’histoire américaine a été élu en 2007 avec Barak Obama, personnalité tout à fait remarquable au demeurant
Mais ce qu’il y a de tout à fait intéressant est que deux cas, le succès politique n’a nullement été suivi d’une consécration significative sur le plan économique. Comment expliquer ce paradoxe ?
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Le Noirs ont été très habiles pour détourner à leur profit les valeurs forgées en occident au cours de siècles, au prix d’un accouchement pénible, au sortir du Moyen-Age, valeurs fondées comme on sait l’équité, la représentativité et l’égalité. Mais ils ont été totalement incapables de convertir cette réussite vers un développement économique à caractère durable. Ils demeurent encore aujourd’hui à la traîne des Blancs et incapables de consolider à leur profit les acquis remarquables obtenus par le jeu de la démocratie quantitative.
L’Afrique du Sud après Mandela n’a rien de bien glorieux. Certes une petite bourgeoisie noire de 8 millions de personnes côtois 40 millions de Noirs plongés dans la misère cependant que les Blancs s’enferment dans des ghettos sécurisés. Cette inégalité entretient au quotidien un climat d’instabilité et d’insécurité qui entrave le développement économique. Le taux de croissance ne dépasse pas 3 % l’an, bien insuffisant pour tirer le pays de l’ornière. L’Afrique du sud est également championne du monde du sida, triste privilège.
En d’autres termes, rien n’a changé sur le fond en Afrique du Sud. Mandala donné le pouvoir politique à une minorité noire, celle de l’ANC, astucieuse et corrompue, dont son président, Jacob Zuma, est le parfait exemple. Mais d’une part, il n’a pas réussi à donner aux Noirs la capacité de se doter du pouvoir économique, qui est toujours l’apanage des Blancs. Par ailleurs, il n’a pas été en mesure d’infuser aux Noirs les vertus dont il était, en principe, porteur. Les Noirs sont toujours aussi misérables et les Blancs, enfin une honnête minorité, toujours aussi prospères. Mandela n’a rien pu faire pour soulager l’effroyable misère des ghettos de Soweto, (qui valent largement les favellas de Rio de Janeiro) où croupit dans la misère une foule nombreuse et déshéritée.
Les fermiers blancs se sentent au quotidien menacés de cambriolages ou d’assassinats dans leurs fermes prospères, au risque d’en être chassés quelque jour par des gangs de bandits noirs, comme c’est déjà le cas au Zimbabwé voisin sous l’égide du sinistre Mugabé. A Johanesburg les coquettes villas occupées par des Blancs sont sujettes à de fréquents cambriolages, ce qui oblige leurs propriétaires à édifier d’imposantes protections sous forme de barrière de barbelés souvent électrifiés. Enfin, à partir de 6 h du soir il ne fait pas bon de se promener dans les rue de Pretoria et les touristes amateurs de promenades vespérales sont avertis de ce que sortir de leurs hôtels ne va pas sans risques. Quant à l’équipe de rugby de l’Afrique du Sud, elle ne comporte qu’un seul joueur noir, et encore n’est-il pas le meilleur de l’équipe. Mais Mandela rusé et excellent politicien, n’a pas manqué de célébrer la victoire de l’équipe « arc-en-ciel » aux derniers championnat du monde de rugby .
En fait, la figure de Mandela évoque celle d’une autre Noir qui a fait, lui aussi, l’objet d’un véritable culte aux Etats-Unis, Martin Luther King, qui a eu la chance, lui, d’être sottement assassiné par un fou à Memphis, Alabama. Ce qui lui a dans l’instant, conféré l’auréole du martyr. Mais, dans le sillage de Martin Luther King, le processus d’émancipation de la communauté noire aux Etats-Unis a connu un fantastique coup d’accélérateur. A telle enseigne que l’actuel président des Etats-Unis est un Noir, … enfin un métis. Lequel se trouve, par chance, être une personnalité politique remarquable, à la vie privée impeccable (contrairement à celle d’un certain Bill Clinton de sinistre mémoire). Mais la communauté noire aux Etats-Unis reste à la traîne des autres.
Dans un sens, Barak Obama est l’héritier de Martin Luther King, en ligne directe. Dans un cas comme dans l’autre, l’émergence d’une forte personnalité noire à caractère charismatique a permis aux Noirs de dérober, puis de s’approprier, une parcelle du pouvoir politique détenu jusqu’alors pas les Blancs (aux Etats-Unis) ou la totalité de ce même pouvoir en Afrique du Sud, au profit des Noirs et aux détriment des Blancs .
Mais on ne saurait trop le répéter, rien de tout cela n’aurait été possible sans le poids de la situation démographique dans ces deux pays qui a lourdement joué en faveur des Noirs aux Etats-Unis comme en Afrique du Sud, en créant une situation politiquement et socialement impossible à gérer. Sans la présence d’une écrasante majorité de Noirs là-bas ou d’une imposante minorité ici, rien n’aurait été possible. De ce point de vue, Nelson Mandela et Martin Luther King n’auront été, après tout, que les habiles accoucheurs, hautement médiatisés, d’une société en lente transition démographique.
Car tout est démographie. La démographie fait la loi. C’est elle qui commande en fin de compte l’évolution des sociétés humaines. Et tout le reste est littérature.
Moralité : si vous voulez gagner ou conserver le pouvoir, faites des enfants. Avis aux Québécois.
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Réaction d'Emmanuel Ratier suite à l'attaque dont a été victime la librairie Facta à Paris...
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Le Journal du Chaos de cette semaine :
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Italie : vers une nouvelle marche sur Rome ?
Lundi dernier, un fort vent de fronde a soufflé sur toute la péninsule italienne. Une centaine de manifestations, inspirées du mouvement populaire des "Forconi" (les porteurs de fourches) parti de Sicile, ont mis en branle d'immense cortège de citoyens italiens ulcérés contre les taxes, la précarité, le chômage, l'austérité et l'incapacité crasse de la coalition "gauche droite" censée gouverner le pays. Plus généralement, l'exaspération des manifestants s'est focalisée sur les privilégiés et les profiteurs de la caste politique dont la simple évocation ou pire encore la fugace apparition a suscité huées, bordées de divers noms d'oiseaux et incitations viriles à aller se faire pendre ailleurs.
Pour la plus grande désolation des démocrasseux il s'est même trouvé - horresco referens - du populaire pour sans aucune vergogne comparer ces "émotions" aux heureux prémisses de la "marche sur Rome" des Chemises Noires de Benito. Et cerise sur le gâteau, pour la première fois des policiers ont fraternisé avec les manifestants sous le cri rassembleur de "Italia" (voir la vidéo)
Une déferlante du petit peuple contre les politiciens et un début de fraternisation des forces de l'ordre avec les citoyens mécontents... on comprend pourquoi nos "grands" médias n'ont guère répercuté l'évènement. Il est vrai aussi que notre médiacratie européenne était fort occupée à célébrer Mandela !
23:22 Publié dans En Europe et ailleurs..., Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Montpellier : tentative d'agression contre Richard Roudier, Président de la Ligue du Midi
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samedi, 14 décembre 2013
Les Bouquins de Synthèse nationale en 2013 : "L'EFFONDREMENT DU SYSTEME"...
Assiste-t-on à l’effondrement du Système ?
Depuis 2008, la crise qui ronge le Nouvel ordre mondial que beaucoup croyaient éternel s’amplifie d’année en année. Les peuples, qui furent les premières victimes de cette situation semblent prendre de plus en plus conscience que leur identité, et leur liberté, sont menacées.
Ce n’est donc pas le moment, pour nous autres nationalistes et identitaires, de baisser les bras. Et de renoncer au combat.
Dans ce premier volume de la collection « Droit de regard, regards de droite » lancée par Synthèse nationale, les symptômes de l’effondrement du Système sont passés en revue.
Avec la participation de :
Maurice Bernard, enseignant
Georges Feltin-Tracol, écrivain, animateur du site Europe Maxima
Pieter Kerstens, chef d’entreprise bruxellois
Eric Miné, écrivain, spécialiste de l’Asie du Sud-Est
Patrick Parment, journaliste, directeur du Journal du Chaos
Arnaud Raffard de Brienne, essayiste, spécialiste de la désinformation
174 pages, 18,00 €
21:03 Publié dans 07 - La 7e Journée nationale et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : Les Editions de Chiré viennent de publier "Doctrines philosophiques et Systèmes politiques" de Louis Jugnet...
Dans ce livre, qui connaît sa quatrième édition, Louis JUGNET (1913 - 1973) expose la politique de Platon et d'Aristote, les philosophies du christianisme antique, du Moyen Age, du XVIè et XVIIè siècles, mais aussi Machiavel, Hobbes et Locke, Descartes, Bossuet et Fénelon, Montesquieu, Rousseau, Bonald et Maistre, Kant, Fichte et Hegel, Proudhon, Marx et Lénine, Maurras et beaucoup d'autres. Un lien profond unit "doctrines philosophiques" et "systèmes politiques". Ce livre nous apporte des connaissances et surtout il est le résultat de nombreuses lectures et recherches. C'est l'œuvre d'un professeur qui connaissait parfaitement les auteurs et qui pénétrait ce qui est essentiel dans leurs écrits : un livre incontournable !
Doctrines philosophiques et Systèmes politiques, Louis Jugnet, préface de Jean de Vigerie et postface de Louis Millet, Editions de Chirés, 2013, 188 pages, 18 €
Pour le commander cliquez ici
En vente à Duquesne Diffusion : 27, Avenue Duquesne 75007 Paris
00:09 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 13 décembre 2013
Avant Noël : 2 nouvelles publications de Synthèse nationale
Le n°34 de la revue Synthèse nationale sortira le 22 décembre. Un grand article consacré à l'auto-défense, de nombreux articles sur l'actualité, des chroniques, retrouvez Roland Hélie, Luc Pécharman, Patrick Parment, Georges Feltin-Tracol, Arnaud Raffard de Brienne, Francis Bergeron, Philippe Randa, Serge Ayoub et bien d'autres... les pages du Marquis et un retour sur la 7e journée nationale et identitaire du 11 novembre dernier à Rungis. 120 pages, 12,00 €. Abonnez-vous cliquez ici.
Un nouveau Bouquin de Synthèse nationale signé Jean-Claude Rolinat : République Sud-Africaine : LA FAILLITE DE MANDELA, quelques jours après la disparition de l'icône de la bienpensance mondialiste, il est nécessaire de remettre les choses à leur juste place. 170 pages, 18,00 € (+ 3,00 € de port, chèque à l'ordre de Synthèse nationale). Vous pouvez le commander à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement).
12:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Bouquin de Synthèse nationale en 2013 : "Dominique Venner Présent", pour que son ultime message soit entendu.
11:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Après la visite de Manuel Gaz, Calais se mobilise pour défendre son identité...
Pour en savoir plus cliquez ici
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RAPPEL : Patrick Gofman à Nantes et Angers les 13 et 14 décembre
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Défendre les fêtes et les traditions européennes...
Voici le discours prononcé par Hughes Bouchu, responsable de la Ligue Francilienne, à Paris le 8 décembre :
Chers Amis,
Nietzsche disait de la fête qu’elle était « Le paganisme par excellence ». C’est dire si la préservation des fêtes traditionnelles de notre civilisation héléno-chrétienne est consubstantielle de notre identité. Aujourd’hui, une religion ostentatoire, totalitaire et conquérante, entend étouffer nos valeurs sous les sables d’un désert prêt à nous submerger.
Mes chers Amis, soyez en sûr, le combat de demain, sera gagné au nom de nos valeurs, de notre héritage civilisationnel, « par des veilleurs, disait Dominique Venner, postés aux frontières du royaume et du temps » et je rajouterai, des veilleurs arc boutés au Parthénon et à Notre Dame de Paris !
Lorsqu’on s’attaque en vérité à nos fêtes, ce n’est pas parce qu’elles sont chrétiennes, mais parce qu’elles sont de notre terre Europe, parce qu’elles remontent à notre histoire la plus lointaine, parce qu’elles sont nées du génie et de la volonté de nos ancêtres.
A Lutèce, qui est devenue Paris, notre sol sacré est irrigué du sang de nos pères. Là, Camulogène, le chef gaulois, a résisté aux soldats de César. Ici l’empereur fut applaudi par ses soldats et proclamé « impérator ». Les étudiants de toutes l’Europe médiévale venaient aux universités de Paris recevoir les enseignements des maîtres.
Ne nous y trompons pas. Lorsque certains réclament que nos fêtes soient mises sur le même plan que d’autres fêtes religieuses, ce n’est pas à une plus grande tolérance qu’on nous appelle, mais à renoncer à ce que nous sommes, à déshonorer notre patrie, à céder chez nous à la tyrannie de l’Autre, avec un grand A.
« Le triomphe des démagogues », disait Charles Péguy, « est passager, mais les ruines sont éternelles ». Alors qu’à Athènes, nous devrions construire une mosquée, à Istanbul on ne restitue pas Saint Sophie aux chrétiens.
La Turquie arrogante d’Erdogan veut nous imposer sa loi et nous devrions acclamer l’adhésion à l’Union Européenne de ce pays non-européen qui balance l’oeuvre de Kémal Atatürk aux orties, et qui prône un islamisme de Rabat à Ankara !
C’est aujourd’hui, une fois de plus, que nous devons montrer que nous ne renoncerons pas à ce que nous sommes. Et si cela déplait, et bien tant mieux ! Nous n’exigeons pas des autres qu’ils se plient à notre culture et à nos traditions. Ils ont le droit, tout comme nous, de défendre leurs coutumes, mais si l’Europe ne leur plait pas, telle qu’elle est, nous ne la changerons pas pour leurs faire une place qu’ils n’ambitionnent que par la trahison depuis plusieurs décennies de nos dirigeants corrompus. Comme savait nous le dire Georges Bernanos : « les démocraties ne peuvent plus se passer d’être hypocrites ! »
Oui, ils ont le droit de défendre leurs valeurs, leur culture, leurs fêtes et leurs rites, comme nous en avons le droit, mais chez eux, sur la terre de leurs ancêtres.
C’est pourquoi, en manifestant en ce jour, nous signifions clairement à tous ceux qui veulent nous néantiser, notre liberté de nous opposer à ce que l’on veut injustement nous imposer. Nous resterons maîtres chez nous, fidèles à la foi civilisationnelle de nos aïeux, respectueux du sens divin des fêtes et des rites, des sacrifices et des offrandes. Car, avant d’être chrétien ou d’être agnostique, avant d’être nationaliste, patriote ou d’être européiste, ce qui compte c’est d’être français et européen, d’être gaulois et romain, d’être un homme ou d’être une femme.
C’est notre identité dans sa complexité qui nous réunit pour combattre ceux qui nous nient.
Il y a quelques jours, défilaient ceux qui, au nom d’un anti-racisme fantasmé, veulent nous interdire de dire ce que nous pensons d’une greffe de peuplement qu’on nous impose et que nous rejetons. Ils veulent nous interdire de dénoncer l’usurpation d’une religion étrangère sur notre sol, sous prétexte que « des gens » pourraient être heurtés par l’affirmation identitaire des natifs, des indigènes, sur leur propre terre. Par contre, « eux » auraient le droit de s’affirmer en tant que tel ou que sais-je encore, mais pas nous.
Nous devrions payer le prix d’une substitution de population que nous n’avons pas souhaitée, d’un esclavage qui n’a enrichi qu’une extrême minorité de fumistes et de glandeurs, les mêmes qui s’enrichiront ensuite sur le dos des travailleurs français et européens dans les bureaux, dans les mines et dans les usines.
Eh bien, non ! Nous refuserons toute capitulation qui ne serait qu’une attitude par laquelle on se met à expliquer au lieu d’agir.
Chers camarades, en cette période d’avant Noël qui est la fête la plus enracinée de notre civilisation, je vous en conjure : défendons bec et ongles nos traditions, toutes nos traditions… Traditions gauloises, traditions celtiques, traditions médiévales, traditions antiques et traditions chrétiennes…
Et pour paraphraser Péguy, je dirais : « Notre droit ne fait pas la paix, il fait la guerre ! »
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jeudi, 12 décembre 2013
Méridien zéro reçoit Philippe d'Hugues
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Les Bouquins de Synthèse nationale rééditent "Présence de José Antonio"...
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Mandela, le bilan...
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Christiane Taubira s’exprimera devant le Grand Orient le 17 décembre...
Source Medias presse infos
Les connivences entre de nombreux membres du gouvernement et la franc-maçonnerie sont de notoriété publique. Un élément de plus vient l’avérer. La Garde des Sceaux, a accepté l’invitation de Daniel KELLER, « Grand Maître » du Grand Orient (GODF), d’intervenir pour une conférence au siège de cette obédience maçonnique.
Cette conférence publique sur le thème : « Crise des valeurs de la République : Analyse et Perspectives » se déroulera le 17 décembre à 20 heures au Temple Groussier du GODF, rue Cadet, à Paris.
« L’invitation de Madame Christiane Taubira est naturellement liée aux attaques indignes qu’elle a subies. Nous voulions lancer le débat, provoquer une réflexion, sur les difficultés profondes que traverse la République. Lorsque elle est menacée, l’Histoire nous l’a montré, cela commence par la mise en cause de personnes. », a déclaré le « Grand Maître » du Grand Orient à un blog maçonnique.
On peut donc s’attendre à un grand moment de victimisation et d’appel au sursaut laïciste pour sauver la République assiégée. Un programme taillé sur mesure pour plaire aux frères trois-points.
La seule inconnue : combien de jeunes venus huer Christiane Taubira seront-ils mis ce soir-là en garde-à-vue pour crime de lèse-majesté ?
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Vous avez dit « ultralibéralisme » ? Petite leçon d’économie
Guillaume Faye
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Le 9 décembre, sur le site du Figaro, interrogé par Yves Thréard, Florian Philippot, vice-président du Front National, critiquait à juste titre le « communautarisme » (il aurait pu parler de la cause, l’immigration déferlante et incontrôlée et non pas seulement de sa conséquence, son effet inévitable), la soumission des États européens à la technostructure de l’UE, mais il s’en prenait aussi l’ « ultralibéralisme » supposé régnant dans la France actuelle.
Ce genre de propos a peut-être une visée électoraliste mais il relève d’une analyse économique déficiente et se trouve malheureusement partagé par bon nombre de politiciens et de publicistes, de la droite à la gauche. Ces derniers sont en pleine confusion, celle des idées à l’envers. Essayons de remettre les idées à l’endroit.
1) L’économie française n’est pas dans une situation d’ ”ultralibéralisme” mais tout au contraire d’étatisme socialiste et fiscaliste, cause majeure du chômage et de l’étouffement de l’activité. Quand plus de 50% de la richesse produite par le secteur privé est ponctionnée et redistribuée de manière improductive et injuste, quand l’État pachydermique réglemente à outrance et castre toute liberté d’initiative, quand les professions libérales, les PME, les TPE, les classes moyennes sont découragées, paralysées par les impôts, les taxes, les interdictions, les procédures administratives, quand le droit du travail le plus rigide et éléphantesque du monde décourage les embauches, etc. peut-on sérieusement parler d’ ”ultralibéralisme” sans se couvrir de ridicule ?
2) Le drame, c’est que l’économie française, objectivement ”socialiste” au pire sens du terme, affronte un contexte économique européen et mondial libéralisé et concurrentiel. On court avec une balle dans le pied et un sac en dos rempli de pierres. Résultat : délocalisations, faillites d’entreprises assommées par les ponctions, fuite massive des cerveaux (jeunes diplômés, créateurs découragés par le racket socialo-fiscal), fuite des investisseurs (ISF), perte des marchés à l’export, etc.
3) Les institutions technocratiques européennes suivent une politique économiquement absurde : d’un côté, elles réglementent à outrance à l’intérieur de l’espace économique européen, de l’autre, elles suivent une politique libre-échangiste sans protection par rapport aux USA ou aux pays émergents qui, eux, ne se gênent pas pour se protéger. D’un côté, elles exhibent la doctrine de la« concurrence », de l’autre, elles pondent 250 réglementations par jour. Un peu comme un directeur d’écurie F1 qui limiterait la puissance de ses propres voitures pour ne pas battre l’adversaire.
4) En France, et dans d’autres pays de l’UE, là où il ne faudrait pas être libéral, on l’est (immigration, ouverture des frontières, laxisme judiciaire, etc.) et là où il faudrait être libéral (liberté pour les forces vives économiques), on ne l’est pas. On marche sur les mains, mais, à force, on va forcément tomber.
5) La solution – en économie tout au moins – passe par l’application, à l’échelle de l’Europe (de la vraie Europe, pas celle de Bruxelles) des théories de Maurice Allais, Prix Nobel d’économie : le libéralisme intérieur et le protectionnisme contingenté extérieur, à l’échelle de certains pays du Continent, pas de tous. Selon le véritable esprit du Traité de Rome, d’ailleurs, trahi par les institutions actuelles.
6) Le concept d’ ”ultra libéralisme” relève de la pure propagande électorale. Il n’existe nulle part puisqu’il est impraticable. Il se réfère à la théorie libertarienne qui n’a jamais été appliquée nulle part et qui est une simple construction intellectuelle, comme le communisme, son opposé absolu. Ni l’ultralibéralisme ni le communisme n’ont jamais été autre chose que des concepts, c’est-à-dire des jouets pour intellectuels.
Les quatre grandes théories économiques actuelles et leurs applications réalisées sont : 1) le keynésisme (économie de la demande et de l’intervention de la commande de la puissance publique avec un État-Providence contrôlé) 2) Le socialisme (économie de la demande avec un État-Providence maternel mais injuste et impuissant) 3) Le schumpeterisme (économie de l’offre avec une protection minimale de l’État-Providence et un interventionnisme public dans l’innovation ). 4) Le libéralisme (économie de l’offre, dépourvue de toute présence sociale de l’État, sans fiscalité redistributive).
Seules marchent à long terme un mélange des solutions 3 et 4. Les solutions 1 et 2 donnent des résultats contraires à leurs objectifs.
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Le gouvernement efface la dette du torchon communiste l'Humanité...
La réaction du MNR :
Le 3 décembre 2013, le gouvernement a présenté à l'Assemblée Nationale un amendement visant à effacer la dette du journal l'Humanité (ainsi que les intérêts correspondants), à hauteur de quatre millions d'euros.
A l'heure où tous les contribuables et consommateurs sont priés de se serrer la ceinture pour colmater les trous béants du budget de l'État, nulle doute que cette mesure sera appréciée ! Il est important, en effet, de sauver du naufrage le journal qui, entre autres, appelait au deuil pour « Le grand Staline » en 1953 !
Avec les vrais démocrates, luttons pour que l'information soit libérée, et que l'argent public ne soit pas gaspillé au service du « politiquement correct ».
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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
3,50 €, chez votre marchand de journaux
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mercredi, 11 décembre 2013
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER
RIVAROL N° 3119
du 5 décembre 2013
LES intentions de vote en faveur du Front s’établiraient à un niveau jamais atteint. Selon les résultats de la dernière enquête d’opinion publiée, une enquête commandée par l’Union des étudiants juifs de France à l’Institut Polling Vox, les intentions de vote en faveur du Front laissent présager une forte poussée du mouvement présidé par Marine Le Pen, sans précédent pour celui-ci et peut-être même, selon Dominique Jamet qui l’exprime sur le site Boulevard Voltaire, sans équivalent depuis la déferlante de 1947 qui vit le tout nouveau Rassemblement du peuple français (gaulliste) emporter les mairies de Paris, Marseille, Bordeaux, Strasbourg… 42 % des électeurs français envisagent de voter pour les listes du Rassemblement bleu Marine. 18 % en sont certains et 24 % ne l’excluent pas. 59 % des électeurs de l’UMP sont dans ce cas, mais aussi 26 % des électeurs de François Bayrou, 21 % des partisans de Mélenchon et même 14 % de ceux qui, en 2012, ont voté pour François Hollande. Mais la moitié de ceux qui envisagent de voter FN reculeraient si le FN apparaissait comme raciste ou antisémite. Du coup le système qui, pour paraphraser Maurras, gère mal mais se défend bien, a trouvé la parade.
FN : LA CONTRE-ATTAQUE DU SYSTÈME
Plusieurs affaires récentes, divulguées et abondamment commentées par les media, viennent alimenter le lourd soupçon de manipulations. J’avais déjà évoqué dans ces colonnes le cas de curieux candidats aux élections municipales qui découvrent d’un coup que derrière le discours très recentré de Marine Le Pen existe une arrière-boutique aux relents nauséabonds. On se souvient de cette candidate d’origine algérienne qui soudain entend des sarcasmes, des quolibets, des injures venant de la part de certains de ses militants. Durant des mois, elle n’avait rien entendu. Bizarre… Voici qu’un certain Arnaud Cléré, exclu de l’UMP en mai, pour avoir envisagé de monter une liste commune avec le FN à Gamaches (Somme) vient supplier Copé de le réintégrer à l’UMP. La raison ? Il aurait découvert chez les militants du FN un étalage de tatouages nazis et des propos homophobes. Pour appuyer ses propos, il raconte une réunion, mi-octobre, à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), avec les têtes de liste et quelques colistiers du nord de la France. « J’ai vu des tatouages de croix gammées sur deux ou trois personnes », assure-t-il. Il fait son mea culpa : « J’ai commis l’erreur de m’allier avec un parti non républicain, sectaire et dictateur qu’est le FN », explique-t-il et, dénonciateur en diable, ajoute : « Quand on voit Marine Le Pen à la télévision, on ne peut pas imaginer à quoi ressemble l’arrière-boutique » Et il ajoute : « Ils parlent sans arrêt de “pédé”, de “pédé”, de “pédé”, ça me fait froid dans le dos ». Ce pauvre chéri est visiblement un grand sensible. On ne sache pas pourtant que le FN soit spécialement hostile aux invertis vu leur nombre dans les instances dirigeantes du mouvement. Copé, qui n’a sans doute rien d’autre à faire, a pris sa plus belle plume pour dire à Arnaud Cléré qu’il n’y avait aucune raison qu’il ne puisse pas retravailler avec l’UMP. Emouvant… Le FN dénonce évidemment une pure invention et la manœuvre oblique d’un transfuge. Mais ce n’est pas fini. Le ralliement d’Anna Rosso-Roig avait fait du bruit au mois de mai. Cette ex-candidate communiste lors des législatives de 2012 avait décidé de passer au Rassemblement-Bleu Marine et de figurer sur une liste FN à Marseille pour les prochaines municipales. Elle avait été séduite par le discours d’ouverture de Marine Le Pen et rebutée par le projet de mariage homosexuel. Elle aussi vient de juger insupportable l’« atmosphère machiste et raciste dans laquelle baignaient les permanences et les réunions du Front ». « Ils sont aussi obsédés par le cosmopolitisme », ajoute-t-elle. « Dans une ville comme Marseille, ce n’est pas possible. On ne peut pas se présenter contre toute une partie de la population ! » Elle précise au passage que Stéphane Ravier, la tête de liste du FN à Marseille, définit le viol comme un « rapport amoureux qu’une partie des deux souhaite. La deuxième pourrait faire un effort ». Elle décrit un FN marseillais «beaucoup plus radical que Marine Le Pen », ce qui, au demeurant, est certainement vrai pour une grande majorité de militants du FN. Il n’est certes pas bien difficile d’être plus radical que la présidente du FN. Cela risque d’ailleurs de lui poser à terme quelques problèmes. En attendant, ce qui apparaît probablement comme des tentatives de manipulation et de déstabilisation a amené le FN à engager des poursuites judiciaires. Gageons que dans les prochaines semaines, d’autres affaires du même acabit feront surface.
FABRICE LUCHINI, HERMANN GÖRING ET CÉLINE
Fabrice Luchini, le grand acteur, qui s’était déclaré incapable d’être de gauche car cela exigeait des vertus trop héroïques (voir précédent RIVAROL) vient de déclarer le lundi 25 novembre, lors de l’émission « C à Vous », sur France 5 : « Je ne déteste pas du tout Nicolas Sarkozy, je le connais pas mal. Non, mais pour les acteurs, quand tu disais ça il y a quelques années, t’étais comme un pote à Göring ». Luchini raconte que l’ancien président est allé voir sept fois son spectacle sur Céline. Le comédien exprime dans un style amusant sa compassion pour Ayrault : «Jean-Marc Ayrault, on sent bien que c’est un brave homme. On ne sent pas le pervers. On ne sent pas le touzard. ». Mais Luchini n’en a pas fini. Il a poursuivi dans l’insolence et dans l’extravagance : « Il n’est pas comme ça, Ayrault. On sent qu’il n’a pas niqué le fisc, il ne doit pas gagner beaucoup d’argent donc il ne doit pas tellement niquer. On sent que c’est un brave homme, on sent que c’est un honnête homme ». Et alors qu’il aurait pu s’arrêter là, Fabrice Luchini a ajouté : « Mais il n’a pas écrit Le voyage au bout de la nuit, c’est ça le problème ». Ah, rêvons, amis Rivaroliens ! Louis-Ferdinand Céline, premier Ministre ! Qu’est-ce qu’on s’amuserait !
VALÉRIE TRIERWEILER “NE SE TAIRA PLUS”
Valérie Trierweiler a promis vendredi dernier de « ne plus se taire ». Alerte générale ! Au secours ! Le rottweiler serait-il de retour ? Du calme. La situation pour Hollande n’est pas si critique qu’on aurait pu le craindre ou le souhaiter. Elle a prononcé ces mots lors de la remise du prix Danielle Mitterrand à Paris. Compte tenu de ses dérapages tweetiens, l’émotion et la gourmandise furent à leur comble chez les observateurs et les journalistes. Allions-nous assister à une nouvelle avalanche de tweets et de déclarations hasardeuses ? Certains (dont nous) s’en réjouissaient d’avance. Hélas, au lendemain de cette annonce, Valérie Trierweiler a mis fin aux spéculations en apportant quelques précisions. « Mon discours n’avait trait qu’à l’humanitaire », a-t-elle ainsi affirmé. Dommage. Et alors qu’elle s’est engagée dans la défense des femmes violées à travers le monde et des réfugiés syriens, celle qui partage la vie de François Hollande a assuré : «C’est mon seul combat ». Trierweiler a déclaré que « Danielle Mitterrand est(son) “modèle” » : « Elle ne prenait pas la pose, elle prenait des positions. Des positions courageuses » (comme soutenir la dictature castriste). « Elle était une Première dame qui refusait la soumission, elle n’était guidée que par le désir de justice et de liberté. Y compris quand elle devait afficher un désaccord avec le président Mitterrand. Elle n’avait pas peur de porter haut les valeurs de gauche. Elle ne se laissait pas bâillonner. Elle n’avait pas peur du mot “politique” ». S’agit-il d’une mise en garde, en filigrane, à Hollande ? En tout cas, se prenant tout de même pour un morceau de chef d’Etat, elle a annoncé qu’elle allait réunir toutes les Premières dames des chefs d’Etat qui seront présents au sommet franco-africain le 6 décembre prochain. Au fait, où en est la plainte de Xavier Kemlin contre Valérie Trierweiler pour détournement de fonds publics ? Elle vient d’être classée sans suite au motif que « la compagne du président de la République n’est pas liée juridiquement aux Français », car ils « ne sont ni mariés ni pacsés». »
MÊME LES AFRICAINS SE MOQUENT DE HOLLANDE
C’est le magazine Jeune Afrique qui, dans un article paru le 22 novembre, se moque du pingouin et de sa « République vertueuse à géométrie variable». Le magazine raconte que Jack Lang avait pris la direction de l’Institut du monde arabe (IMA) « mais alors que ses prédécesseurs (en l’occurrence Dominique Baudis puis Bruno Levallois) avaient été simplement défrayés compte tenu des difficultés économiques de l’IMA, Jack Lang a, lui, exigé un salaire. » Il s’était aperçu tardivement qu’aucune rémunération n’était prévue. Du coup, il a téléphoné à Laurent Fabius pour lui expliquer que dans ces conditions le poste ne l’intéressait plus. Embarras du ministre des Affaires étrangères qui lui a arrangé le coup. Jack Lang perçoit 10 000 euros par mois…
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Retour sur l'attaque de la librairie Facta :
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Braqueurs braqués et victimes persécutées : ainsi Valls la justice de Taubira
La chronique de Philippe Randa
Joseph Proudhon s’est rendu célèbre, au XIXe siècles, pour avoir déclaré que « la propriété, c’est le vol » ; nul doute que s’il vivait de nos jours, il ajouterait à son aphorisme avec tout autant de succès politiquement correct « et la protéger est un crime ! » car honni soit qui l’entend ainsi.
Les récents braquages de bijoutiers par-ci, d’attaques de débits de tabac par-là, l’ont amplement démontré : tous ceux qui ne se laissent pas braquer, brutaliser, insulter et détrousser sans mots dire savent ce qu’il leur en coûte ensuite : malheur à ceux qui ont fait front, empêchant les crapules de les dépouiller, les blessant ou les expédiant dans un enfer mérité : tous répondent ensuite de leur témérité devant la Justice.
Ainsi ce bijoutier niçois, d’origine libanaise, Stéphane Turc, qui ignorait que le fusil à pompe de ses agresseurs n’était pas chargé : ayant logé quelques grammes de plomb dans la carcasse du moins rapide, il se retrouva derechef en garde à vue, brocardé par un procureur niçois, l’accusant d’avoir agi volontairement pour donner la mort », malgré qu’il reconnaisse tout de même qu’il est « homme inséré » (!) et que son casier judiciaire était vierge… Il est aujourd’hui mis en examen pour homicide Volontaire : « il n’a pas été placé en détention provisoire, mais en résidence surveillée, bracelet électronique à la cheville à quelques heures de Nice. Il sort parfois quelques minutes, le temps d’aller chercher son pain », rapporte France Inter. Le veinard.
Il y eut ensuite son confrère bijoutier à Cézanne. Lui aussi a abattu celui qui le braquait, mais il possédait toutefois une autorisation préfectorale pour son arme. Libéré une fois sa garde à vue terminé, il sera convoqué ultérieurement devant un juge, tandis que la famille du braqueur tué a décidé de se constituer partie civile ! Et dire que depuis Montesquieu on croyait à l’esprit des lois : « Nul ne peut invoquer sa propre turpitude… » Mais personne, semble-t-il, ne juge utile de le faire remarquer.
De même, Pascal Rauber, concessionnaire de motos de Saint-Julien-sur-Sarthe, 54 fois cambriolé depuis 1986 – perte sèche : 200 000 euros et une prime d’assurance qui a grimpé à 17000 euros par an – assure avoir agi en état de légitime défense, n’ayant « jamais voulu aller tuer ses voleurs » lorsqu’alerté par l’alarme de son magasin, il a quitté son domicile armé d’un fusil de chasse… Arrivé sur place, une voiture fonce sur lui et pour se protéger, il tire… Les deux malfaiteurs sont interpellés le lendemain à l’hôpital de Dreux (Eure-et-Loir), l’un sérieusement touché à la tête ; l’autre, plus légèrement atteint, est tout de même emprisonné, tandis que le commerçant est placé sous contrôle judiciaire.
« Tant d’années de travail acharné pour finir comme ça ! Je suis fiché chez les assureurs. Plus aucun ne veut me garantir (…) Je passe mon temps à rembourser ce qu’on m’a volé », se lamente le vendeur de moto dont le comité de soutien (14 000 signatures) trouve écho jusqu’en Guadeloupe, en Martinique et même au Canada.
À la série noire des braqueurs braqués répond en écho les nuits blanches des victimes persécutées… enfin, non, c’est « mises en examen » le terme officiel !
19:19 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Conférence de presse de la Ligue du Midi à Montpellier
C’est dans un café de la place de la Comédie que s’est tenue la conférence de présentation dulivre de Richard Roudier intitulé “ Le Glaive et la Charrue ” (cliquez là) en référence au Romain Cincinnatus, consul au Ve siècle av. JC, connu pour sa détermination et sa simplicité... celui-ci, après avoir déjoué un complot et maté des révoltes, retournera au travail des champs abandonnant le glaive pour la charrue.
Devant un public jeune, l’orateur balaya un 1/2 siècle de “sa” vie politique : depuis la révolte anti-fiscale de Pierre Poujade, en passant par les “années Europe-Action” en référence à la célèbre revue fondée par Dominique Venner, son mai 68 de l’autre côté de la barricade, puis son voyage chez les Occitanistes, son expérience métapolitique à Béziers (Richard est né dans la capitale du vin) et enfin son rôle dans la création du courant identitaire. Ponctuant son propos d’aphorismes décalés “mon grand-père était plus proche de Vercingétorix que d’un trader de la City”, il assurait que notre pays se trouvait confronté à plusieurs priorités : l’urgence du renversement, l’urgence de l’entre soi, l’urgence d’une autre Europe, l’urgence d’une autre France...
A la fin de son exposé, il nous livra un certain nombre de réflexions stratégiques, invitant les nouvelles générations à refaire un mai 68 mais “à l’envers” et pour cela il encouragea “la mise en place d’une plate-forme doublée de l’esprit de première phase qui consiste en un accord entre des organisations militantes ambitionnant des projets, certes différents mais cependant liés, contre un régime suscitant l’envie de le détruire...” Les objectifs de cette première phase devront être limités pour être suffisamment unanimistes : faire tomber le régime, organiser la re-migration, raboter le mille-feuille territorial, rendre lisible la fiscalité et la loi, sortir de l’OTAN et de l’UE !
A l’issue de cette causerie, et pendant que l’orateur dédicaçait son ouvrage, de jeunes identitaires montpelliérains de la Ligue du Midi ont présenté la nouvelle campagne de la ligue: un autocollant intitulé Montpellier anti-racailles présentant la Sainte Patronne de Montpellier en train de fesser un délinquant et une affiche rappelant l’absolue nécessité du combat pour la réappropriation de notre identité au travers du slogan “Fiers de nos Racines”.
Une fort belle après-midi qui a donné des idées aux organisateurs soucieux de développer cette initiative.
15:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
En Thaïlande, le principe majoritaire ne fonde plus la démocratie
Eric Miné
Boulevard Voltaire
« Nous en avons assez de cette politique, nous ne voulons plus d’élections. Nous seuls sommes légitimes pour choisir le prochain gouvernement et le soumettre à l’approbation de notre roi. »
Ainsi s’exprimait un manifestant devant un journaliste de l’AFP, ce lundi 9 décembre proclamé« Jour du Jugement » par Suthep Thaugsuban, le tribun qui mobilise depuis plusieurs semaines à Bangkok des foules impressionnantes contre le pouvoir thaïlandais issu des urnes.
Dans le Sud, acquis d’emblée à ce qu’il faut bien appeler une insurrection civile, on ne s’embarrassait pas de ces subtilités et l’imposant cortège qui saturait les rues de Phuket fêtait déjà le « jour de la victoire ».
Victoire ou jugement, l’avenir le dira dans un pays rompu aux coups d’éclat et aux retournements légendaires. Toujours est-il que le Premier ministre, Yingluck Shinawatra, chancelle et, avec elle, un système qui, s’il devait s’effondrer, provoquerait un tsunami politique ressenti bien au-delà des frontières du royaume.
Comptant parmi les nations capitalistes les plus dynamiques, la Thaïlande est en effet un cas à part. Engagée comme quasiment toute la planète dans la mondialisation, elle n’en a pas moins conservé ses institutions et ses traditions à peu près inchangées depuis le coup d’État de 1932 qui vit l’instauration d’une monarchie constitutionnelle sous l’égide d’un régime nationaliste. Hymne diffusé à heures fixes sur les ondes, port de l’uniforme généralisé des collégiens aux fonctionnaires, organisation très encadrée du respect dû à un monarque par ailleurs très vénéré, clergé bouddhiste et armée omniprésents dans la société, jusqu’au nom même du pays adopté en 1939 pour faire valoir les droits d’une hégémonie « thaïe » sur la région, tout symbolise ici aujourd’hui encore la singularité d’une démocratie établie par l’ancien parti unique qui avait su s’accommoder sans encombre du suffrage universel imposé après-guerre par les vainqueurs à l’allié de la dernière heure.
Ce subtil équilibre mariant tradition et modernité est pourtant mis à mal depuis les années 90 par le clientélisme dispendieux d’un milliardaire autodidacte, Thaksin Shinawatra. Frère de l’actuel Premier ministre, il s’assura alors des voix des grandes régions rurales du Nord-Est qui l’imposeront à la tête du pays en 2001. Depuis, manifestations, putsch militaire, condamnation et exil de l’affairiste n’y feront rien, la corruption à vaste échelle permet à sa famille richissime de rester aux commandes d’un État dont elle sape consciencieusement les bases.
Loin de l’interprétation sociale qu’en font aujourd’hui les médias occidentaux, c’est donc à la réaction massive d’un peuple soucieux de la préservation de son cadre de vie à laquelle on assiste aujourd’hui. En abusant de populations naïves qu’ils désorientent par le mirage d’un consumérisme effréné, les Shinawatra sont perçus ici comme l’avatar local d’une finance internationale sans scrupules, étrangère aux valeurs du royaume. Les élections leur étant ainsi systématiquement favorables, Suthep Thaugsuban propose donc de troquer le vieux principe démocratique occidental « un homme, une voix » contre une« démocratie absolue sous la monarchie constitutionnelle », dirigée par un« Conseil du peuple » non élu, d’esprit corporatiste et fondé, lui, sur l’histoire de la nation.
On comprend mieux la frilosité de nos médias à rendre compte de la réalité des événements thaïlandais. Une rébellion tout à la fois populaire et réactionnaire qui rejette le principe majoritaire de la démocratie, voilà qui ne figure pas dans leur grille de lecture.
11:30 Publié dans Eric Miné | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 10 décembre 2013
Déjà deux soldats français tués à Bangui !
Nicolas Vokaer et Antoine Le Quinio (photo) deux militaires français de 23 et 22 ans, attachés au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres, ont été tués cette nuit à la sortie nord de Bangui lors d'un accrochage avec une bande armée. Selon le communiqué de l'Elysée, ils ont paraît-il "perdu la vie pour en sauver beaucoup d'autres" Quelles autres? On serait à même de penser que les soldats français ont pour vocation première de servir la France, de participer aussi à fermer les frontières de l'Europe à l'invasion migratoire allogène voire même à intervenir pour faire régner l'ordre dans le 9-3 ou les quartiers nord de Marseille mais qu'ils n'ont pas à d'être envoyés à des milliers de kilomètres de nos frontières pour intervenir pour rien dans une guerre civile exotique, c'est à dire - comme c'est traditionnellement le cas - pour servir de cibles aux partisans de chacun des camps tribaux en présence.
Pépère a sans doute voulu une nouvelle intervention militaire d'importance (1600 hommes) pour des raisons de politique intérieure, pour distraire l'opinion de la gestion catastrophique de son gouvernement écolo-socialiste qui plonge les français dans un marasme abyssal. Une aventure africaine qui s'apparente à celle du Mali sous couvert cette fois d'une décision de l'ONU aux relents humanitaires ce qui ne gâte rien. On ne s'empêchera pas toutefois de penser qu'il existe d'autres motivations plus prosaïques comme les énormes gisements d'or et de diamants convoités par les multinationales dans cette région d'Afrique d'où les USA sont absents et peut-être aussi la reprise de l'exploitation des importants gisements d'uranium de Bakouma par le Groupe Areva -déjà intéressé par l'intervention française au Mali qui finalement sécurisait ses sites miniers au Niger- et suspendue depuis septembre 2012 pour cause de guerres tribales récurrentes. Et puis plus généralement, l'ancrage à Bangui d'un roi nègre transformée en marionnette élyséenne n'aurait que des avantages pour les requins de la fortune anonyme et vagabonde qui cornaquent les politiciens soumis au nouvel ordre mondial comme François "Normal" Hollande.
Après ses simagrées dégoulinantes devant la dépouille de Mandela à Soweto - en compagnie d'humanistes patents comme Raoul Castro et Mugabe - Pépère devrait s'arrêter à Bangui pour verser quelques larmes de crocodile sur les deux malheureux soldats français qu'il a fait sacrifier pour sa gloriole "humanitaire", son indice de satisfaction et les intérêts de ses maîtres qui gouvernent le monde.
François Hollande a déjà fait tuer pour rien 7 soldats français au Mali, à peine commencée son opération Sangaris a déjà coûté la vie à deux autres militaires. Et il risque hélas d'y en avoir beaucoup d'autres !
17:16 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Paris : la librairie Facta attaquée cette nuit...
Nous venons de l'apprendre, la Librairie Facta (4, rue de Clichy à Paris IXe, cliquez ici) a été attaquée cette nuit. Vitres brisées, peinture sur les livres et les murs, mobilier détruit... les amis de la démocratie ont frappé avec les seuls arguments qui sont les leurs.
Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons plus d'informations. En attendant, nous tenons à manifester à Emmanuel Ratier et à toute l'équipe qui l'entoure notre totale solidarité militante.
Rappelons que Facta est l'une des (rares) librairies parisiennes qui diffusent notre revue Synthèse nationale et les bouquins que nous éditons.
Premières photos :
14:42 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Afrique du Sud : les massacres de fermiers blancs oubliés
Ironie de l’histoire pour ceux qui sont nés avant la chute du mur de Berlin et ont connu les période dite de "guerre froide", lorsque l’URSS ne constituait qu’un immense camp de concentration à ciel ouvert duquel il était interdit de sortir, sauf pour quelques apparatchiks, artistes, sportifs ou scientifiques mais en laissant sur place sa famille en otage. Aujourd’hui, c’est de "La Voix de la Russie" que proviennent les informations et critiques souvent les plus pertinentes sur la France ou les autres nations européennes. L’information occultée chez nous par la pensée unique nous revient ainsi bien souvent par le biais de ce média :
Afrique du Sud :
les massacres des fermiers blancs oubliés
Par La Voix de la Russie | Nelson Mandela, le premier président noir d’Afrique du Sud, est décédé le 5 décembre à 95 ans. Toute la presse occidentale salue un grand homme qui a œuvré toute sa vie pour les droits de l’homme, contre le racisme. Le parti politique ANC est présenté comme le parti démocratique qui permet de faire évoluer la population d’Afrique du Sud et est cité en exemple par nos médias. Nelson Mandela laisse un pays rongé par le crime et la pauvreté. Les médias occidentaux, comme dans un déni de réalité au moment de la mort de Nelson Mandela, même si l’ANC dit combattre le racisme, le chauvinisme tribal, le sexisme, l’intolérance religieuse et politique, oublient de parler des massacres de fermiers blancs et de la population blanche dans le pays et des meurtres entre Africains. Il ne faut pas toucher au joli décor autour de l’image de Nelson Mandela. En Nouvelle-Zélande ou en Australie, par contre, les conversations sur la situation catastrophique de l’Afrique du Sud sont courantes car la population blanche trouve refuge dans ces deux pays. En Europe, c’est le silence sur une dure réalité très sanglante pour ne pas parler de la situation de la minorité blanche dans ce pays.
Célébrations unanimes. Le président Sud-africain Jacob Zuma a retracé le combat de Nelson Mandela dans un pays qui a connu la ségrégation raciale à l’encontre de la population noire en ces termes : « notre bien aimé Nelson Mandela, le président fondateur de notre nation démocratique, est décédé. Notre nation a perdu son plus célèbre fils. Notre peuple a perdu un père. Le monde a beaucoup de respect pour son combat pour la liberté, son humilité, sa compassion ». Libération fait sa Une en titrant « L’homme qui fit tomber l’apartheid »et oublie de parler de l’apartheid actuel à l’envers. Dans un billet, le directeur de la rédaction de Libération, Fabrice Rousselot, dans une observation des faits en noir et blanc, sans évoquer les massacres des fermiers blancs qui ont lieu au quotidien, vante un homme exemplaire qui « avec Martin Luther King, le héros de la lutte contre l’apartheid faisait partie de ces hommes entièrement dévoués à un combat, qui leur a survécu. Un héros qui, ce n’est certainement pas un hasard, avait commencé par faire de Gandhi son inspiration avant d’avoir recours aux armes pour tenter de défaire son peuple du joug afrikaaner ».
Massacre de fermiers blancs. En 2011, le réalisateur indépendant Rian van der Walt a brisé le silence de plomb sur une réalité en montrant sur les écrans un documentaire intitulé The war of the flea qui documente le massacre des fermiers blancs en Afrique du Sud à partir de la prise du pouvoir par Nelson Mandela. « Le film documentaire dévoile des informations choquantes, très peu connues en Europe, sur le génocide qui a été commis par la mise en place des lois de l’ANC dans cette nouvelle Afrique du Sud à l’encontre de la minorité blanche, les Afrikaners, par le massacre de fermiers ou plaasmoorde», peut-on lire sur le site du film. Des Afrikaners, réfugiés en Europe ou continuant de vivre au pays, remercient le réalisateur pour parler et montrer les faits. « Je viens de voir le film et je vous remercie. Je souhaite que le monde entier puisse voir ce film qui montre notre réalité en tant que « Boer » d’Afrique du sud », témoigne Karen Yssel. « Nous sommes les survivants de 3 attaques contre notre ferme. Nous avons été blessés mais avons survécu. Beaucoup sont morts. Merci d’avoir réalisé ce film. Nous avons finalement quitté l’Afrique du sud en 2008 durant la période de xénophobie quand certains de nos ouvriers agricoles ont été attaqués et tués. Nous avons tout perdu. J’ai eu une fracture du crâne dans les attaques avec des dommages au cerveau. J’ai perdu la mémoire. De nombreux amis, voisins et membres de la famille ont été touchés durant ces années en Afrique du sud et au Zimbabwe », écrit en commentaire du film Jemmas Castle.
Si Nelson Mandela a mené un combat contre l’apartheid qu’il est nécessaire de dénoncer, il ne faudrait pas oublier de mentionner que l’ancien apartheid est remplacé par un nouveau du même nom et que même avec l’arrivée au pouvoir de Nelson Mandela, le pays a sombré dans la misère et la violence. De voir la France mettre le drapeau en berne sous la décision de François Hollande pour honorer la mémoire de Nelson Mandela, n’est-ce pas une volonté de gommer les faits historiques et un acte de récupération politique simpliste alors que la ségrégation avec des meurtres racistes a lieu dans l’autre sens comme nous le montre le réalisateur de The War of the fleaet qui invite les visiteurs de son site à signer une pétition pour dénoncer les meurtres des fermiers blancs ?
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