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vendredi, 07 juin 2013

Affaire Méric : pain béni pour justifier la répression contre la Résistance nationale !

2895694088.jpgYves Darchicourt

Qu'on arrête de bourrer le mou du citoyen ! Même si c'est prêcher dans le désert, il est quand même temps de remettre les pendules à l'heure, tant sur le déroulement de l'affaire et l'enquête que sur sa récupération politico-médiatique.

Un méchant hasard fait se rencontrer à la même vente de fringues un bcbg étudiant sciencepolitisé à l'ultra-gauche et un front bas du populaire au "look" insupportable pour un révolutionnaire salonard. Lequel a joué au roquet et provoqué l'autre ? Qui a présumé de ses muscles et déclenché la funeste bagarre ? On sait bien qu'un policier un temps soit peu professionnel et obeissant peut, outre sélectionner les témoins, faire dire tout et son contraire à ces mêmes témoins; dans cette affaire, le directeur d'enquête - celui qui "dirige" au sens propre donc ici qui "oriente" - est le Parquet de Paris, c'est à dire le ministre de l'intérieur...dont on connaît le sectarisme haineux envers ce qui, même de fort loin, évoque pour lui les adversaires du mondialisme et du politiquement correct. Nul doute que l'enquête sera rondement menée et accablante pour ceux que les médias ont eu consigne de désigner comme uniques responsables et coupables obligés, comme ce fut le cas à Lille lors de la rixe opposant "skins" et invertis aux abords d'un bar gay ou lors de la Manif'pour tous où les policiers infiltrés par Valls ont caillassés leurs collègues CRS ou Gardes Mobiles pour susciter les troubles et en faire accuser les jeunes nationalistes.

L'afaire est évidemment pain béni pour tous les politiciens du Système à l'unisson dans les cris d'orfraies poussés du Front de Gauche au Front Marino-poreux en passant par l'UMPS et le centre mou. Haro sur la droite nationale, radicale, identitaire et solidariste et ce même si elle n'a rien à voir dans le fait divers. Il est quand même stupéfiant de voir les gauchistes présentés comme des politiques responsables, respectueux de la république et de la démocratie, victimes de l'intolérance et du fâchisme. Ceux de ma génération qui sont comme moi passés par Occident, Ordre Nouveau, le Parti des Forces Nouvelles et le Front National d'avant sa déliquescence marinienne pourront en témoigner : durant des années, il ne fut quasiment jamais possible de distribuer des tracts, de coller des affiches, de tenir une permanence ou d'organiser une réunion publique sans devoir faire face aux agressions les plus violentes des groupes gauchistes et de leurs supplétifs exotiques. C'est encore le cas aujourd'hui quand ils sont ragaillardis par le sniff et suffisamment supérieurs en nombre; sans compter  - o tempora o mores - qu'ils n'hésitent plus à aller pleurer au commissariat le plus proche quand ils se prennent une raclée vite et favorablement médiatisée.

Car les admirateurs de Lénine, de Trotsky, de Staline, de Mao, de Pol Pot et de Castro - c'est à dire des plus grands criminels politiques de l'Histoire -  bénéficient de la complaisance des institutions du Système et de la sympathie à peine voilée de la médiacratie, il est vrai amplement fournie en petits bourges de Sciences Po.

Et cela durera tant que ne sera pas donné le grand coup de balai salvateur, peut-être dans les urnes, plus certainement dans la rue.

Rassemblement - Résistance - Reconquête !

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Lille, jeudi soir : l'Espace Tribann attaqué par une bande de nervis

logo.jpgJeudi soir, à l'issue d'une manifestation gauchiste à Lille, une bande de nervis a tenté de saccager l'Espace Tribann, magasin annimé par notre ami Luc Pécharman (cliquez ici). Un policier a été blessé et les dégats sont importants. Nous reviendrons très bientôt sur cette lâche agression. 

Tribann : cliquez là

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Valls, Ayrault : des ministres « pousse au crime »?

permis14.jpgYann Vallérie

Réseau Identités cliquez là

Un militant « antifa », c’est-à-dire une personne croyant fanatiquement se trouver dans une société des années 1930, est mort mercredi soir 5 juin. Mort suite à une bagarre qui a mal tourné avec ce qu’il considérait comme étant la bête immonde, l’ennemi à abattre, le facho, le zina, le raciste.

Une énième provocation « antifasciste », afin de tenter, y compris dans une simple vente de vêtements, « de barrer la route à l’extrême droite et à la bête immonde dont le ventre est toujours fécond », a tourné au drame en cette fin de printemps.

La mort d’un provocateur reste la mort; à ce titre et à celui là seul, lorsqu’il elle est sincère l’émotion de la famille et des proches est profondément respectable et ne peut qu’être partagée.

Mais nul projet d’assassinat en vue, pas de lynchage prémédité, pas de complot, simplement des jeunes gens amoureux de leur pays et agacés d’être persécutés, vilipendés, dénoncés, stigmatisés, licenciés, agressés pour des idées supposées qu’ils n’ont pas connu du haut de leurs vingt printemps, ni diffusées. Des jeunes gens qui n’ont fait que se défendre face à des agresseurs fanatisés qui cherchaient à en découdre, pour un look, pour des idées non partagées !

Des jeunes patriotes, comme il en existe heureusement de plus en plus en Europe.

Un coup de poing est parti, un jeune « antifa » est tombé, il est mort. C’est terrible.

Mais auparavant, combien de patriotes, jeunes et moins jeunes ont, depuis des années, dans de nombreuses villes de France, pris ces coups de poings, de pieds, de matraque, simplement parce qu’ils ne respectaient pas le « code de conduite antifasciste » ?

Combien de plaintes déposées dans les commissariats d’État sans aucune suite judiciaire ? Combien de censures journalistiques sur ces faits hebdomadaires ? Combien de Cléments parmi les patriotes ? A t on vu l’assemblée nationale respecter un moment de silence lorsque Yann Laurence a été assassiné, voilà quelques années déjà, par les amis de l’action antifasciste Paris Banlieue ? A on seulement vu des jugements, des condamnations ? La réponse est bien évidemment non.

Le « chasseur de skin » s’est retrouvé, en ce mercredi, non pas chassé, mais freiné de façon définitive dans son énième tentative d’agression, systématiquement impunie.

Mais au-delà de ce cas, ce fait divers, ce décès lié à une simple bagarre comme il en arrive hebdomadairement en France sans que les médias ne s’en émeuvent, c’est le traitement politique et médiatique de l’affaire qui amène à réfléchir, à s’indigner comme dirait un défunt « chasseur ».

En l’espace d’une journée, les ministres les plus importants d’un des pays les plus puissants au monde se sont succédés en appelant à demi-mot à l’éradication des patriotes.

Ils ont ainsi répondu à l’appel immédiat, sans enquête, sans présomption d’innocence, des traditionnels chiens de garde de gauche et d’extrême gauche, ces individus qui, sous des allures et des postures de tolérance et d’humanisme, pourraient s’ils arrivaient au pouvoir, sans aucun problème éthique, rouvrir des camps de rééducation, voir même des goulags à la vue de certains drapeaux staliniens que l’on peut voir dans leurs manifestations du premier Mai.

Un premier ministre qui veut « réduire en miettes » ce qu’il appelle l’extrême droite, un ministre de l’intérieur qui emploie le mot dissolution et condamnation à la manière d’une kalachnikov, sans procès aucun, cela amène nécessairement à se poser des questions sur l’état démocratique ce de pays.

Malheureusement, les forces dites « d’opposition », par peur, mais aussi par fanatisme « républicain », ont également passé leur journée à hurler avec les loups, rétablissant ainsi un « cordon sanitaire » si déshonorant pour tout pays se voulant une réelle démocratie.

Il n’est plus question en ce jour de contrer les licenciements qui s’enchainent à tour de bras aux quatre coins de l’hexagone. Plus question non plus d’une augmentation de l’électricité histoire d’engraisser un peu plus le comité d’entreprise d’EDF. Encore moins question de contrôler les ventes d’armes aux islamistes combattant le régime syrien ou d’oeuvrer à la constitution en urgence d’un gouvernement économique et politique en Europe.

Non, en ce mois de juin, avec un pays qui connait un taux de chômage historique, toutes les forces doivent être concentrées sur sept jeunes patriotes interpellés ce jour, dans une enquête relevant du fait divers et qui est manifestement allée beaucoup plus vite et avec beaucoup moins de discrétion que lorsqu’ il s’agit de démanteler les trafics de drogue dans les cités, les violences ayant entrainé la mort dans les fêtes de village, ou encore les viols motivés pour des raisons religieuses.

Jean Marc Ayrault, Manuel Valls et leurs sbires (faut-il réellement parler de l’inconsistant, de l’inexistant François Hollande ?), leurs associations subventionnées, leurs collectifs intouchables, ont trouvé en une journée comment effacer un bilan calamiteux : il faut faire la peau de l’extrême droite, c’est à dire en réalité de tout ce qui s’oppose réellement au système en place.

Il faut mettre en prison, dissoudre, condamner, hurler avec les loups…et pourquoi pas tuer, assassiner ? Car Messieurs Valls, messieurs Ayrault, vos propos militants ne sont pas dignes de représentants d’un état de droit.

Nous avions déjà bien compris après votre bras d’honneur adressé au million de manifestants dans la rue pour défendre la famille, après les arrestations et les réprimandes à répétition en marge de ces manifestations, que vous n’aviez que faire de cette partie du peuple qui ne partage pas vos idées.

Mais en tenant les propos indignes que vous avez tenu en ce jour, en laissant vos amis politiques exciter les chiens prêts à en découdre, vous venez ni plus ni moins de créer un nouveau permis : celui de tuer du « facho », c’est à dire en réalité de tuer celui qui ne pense pas comme vous.

Après les arrestations, après les lynchages, après les licenciements, après les agressions pour motifs idéologiques, vous venez, avec l’appui des vos amis socialistes, umpistes, mais aussi de vos amis les médias, de planter les graines d’un climat détestable, un climat où tout patriote pourrait rapidement devenir une cible, une cible que tout un chacun sera excusé d’avoir touché.

Après la présomption d’innocence, après la liberté d’opinion, après la démocratie, c’est aujourd’hui le droit d’exister en tant que patriote que vous tentez de tuer aujourd’hui en France.

Alors, messieurs Valls, Ayrault et Désir, si vous aviez au moins le courage de vos idées et que vous arrêtiez de vous cacher derrière les mots « tolérance » et « république » : à quand un permis de tuer du patriote en France ?

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Vendredi, c'est le jour de Rivarol...

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Décès de Clément Méric : une insupportable hystérie politico-médiatique

ggghy.jpgThomas Joly

Secrétaire général du

Parti de la France cliquez ici

Depuis jeudi, on assiste au plus indécent et insupportable déchaînement médiatique depuis bien longtemps contre l'extrême-droite fantasmée, rappelant le parfum d'hystérie collective de l'entre-deux tours des élections présidentielles de 2002.

Politiciens du Système (du Front de Gauche au Front mariniste) et médias aux ordres participent à un lynchage absolument insupportable alors qu'il apparaît de plus en plus clairement, d'après des témoignages concordants, que Clément Méric, accompagné d'autres militants d'extrême-gauche, a sciemment provoqué et agressé un petit groupe de jeunes nationalistes venus faire des achats de vêtements. Ceux-ci n'ont fait que se défendre contre leurs agresseurs et le jeune « antifasciste » a fait une chute malheureuse qui lui a été fatale.

Naturellement, toute la classe politique, au comble de l'excitation et l'écume aux lèvres, réclame l'interdiction de groupes nationalistes, fait des amalgames avec les manifestations contre le mariage gay. Bref le Système tente, en exploitant un fait divers et en travestissant la réalité des faits, de régler ses comptes avec cette vague de protestation populaire qui a pris une ampleur considérable ces derniers mois et qui échappe à son emprise.

Meric-masque.jpgClément Méric est mort de son idéologie dite « antifasciste », de son engagement violent et haineux contre des opposants politiques, de cette extrême-gauche qui l'a embrigadé et poussé à l'affrontement plutôt qu'au débat d'idées.

A titre de comparaison, en début de semaine, François Noguier, jeune étudiant français sans histoire, décédait quasiment dans les mêmes conditions : une lourde chute après un coup de poing asséné par un Nord-Africain alcoolisé. Outre une indifférence médiatique habituelle lorsqu'il s'agit du meurtre d'un Français par un allogène, on notera également qu'aucune grande conscience ne s'est élevée pour demander l'arrêt de la colonisation migratoire de notre pays...

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Si je dois avoir de la compassion ce sera d'abord à l'égard de ce jeune étudiant mais également à l'égard des jeunes nationalistes incarcérés et livrés à une vindicte politique, médiatique, policière, judiciaire et populaire absolument écoeurante et inique.

09:58 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Serge Ayoub remet les choses à leur place...

02:02 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 06 juin 2013

Une fois de plus, les partis du Système racontent n'importe quoi...

sans-titre.pngUn communiqué de la Nouvelle Droite Populaire :

Depuis ce matin, toutes les forces du Système se déchaînent. Une fois de plus les sectaires de la gauche socialo-communiste et les imbéciles de la droite molle ont réagi à l’unisson sans même savoir ce qu'il s’est vraiment passé. Ils jettent à la vindicte des coupables présumés, ils dénoncent sans preuve des organisations et ils racontent à peu près n’importe quoi sans même vérifier la réalité des faits. Pour eux un nationaliste est forcément un agresseur et un gauchiste forcément un agressé.

Or, avec quelques heures de recul, il semble que la vérité soit tout autre que celle véhiculée par les tenants de la pensée unique. En fait d’ « agression commanditée » et d’ « assassinat prémédité », comme on a pu l’entendre abondemment sur certains médias, il semble que cette malheureuse affaire se résume à une banale altercation provoquée par des insultes prodiguées par un groupe de militants d’extrême gauche envers des jeunes gens dont l’allure ne leur plaisait guère et qui faisaient des achats dans une vente privée.

Autre élément allant à l’encontre de la première version des faits : le premier coup de poing aurait été asséné par l’un des gauchistes selon les témoins présents. L’état regrettable dans lequel se retrouve le militant d’extrême gauche relève plus de sa malencontreuse chute accidentelle que de la violence des faits.

Les Mélenchon, Valls, Kosciusko-Morizet et autres politicards en mal de sensations feraient mieux de remuer sept fois leurs langues dans leurs bouches avant  de se répandre en calomnies et exiger des lois liberticides à l’encontre des mouvements nationalistes.

20:24 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Affaire Caumartin : les langues se délient...

18:16 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

50 ans après… une critique positive toujours d’actualité ?

images.jpgMonika BERCHVOK.

Rivarol N° 3096 du 31 mai 2013

 

A partir d’avril 1961, un prisonnier est amené à faire le bilan sans concession de l’échec de son combat politique et activiste pour une cause perdue. Dominique Venner n’est pas encore l’historien et fondateur de la Nouvelle Revue d’Histoire qu’il est devenu par la suite, il est un condamné politique à la prison de la Santé.

 

UN “QUE FAIRE ?” NATIONALISTE

 

Responsable d’un mouvement nationaliste interdit par le régime gaulliste, Jeune Nation, son engagement dans le combat de l’Algérie française l’a conduit à être arrêté et d’écoper de 18 mois de prison. Symbole de courage pour une génération de jeunes militants nationalistes de Jeune Nation mais surtout de l’importante Fédération des Etudiants Nationalistes (FEN), il est un observateur impuissant de la fin du combat des partisans de l’Algérie Française. Dans sa cellule, il rédige une courte brochure qui est un solde pour tout compte avec la ligne stratégique adoptée jusque-là. La rédaction du texte s’accompagne de longues discussions avec ses camarades détenus pour tirer les leçons de leur engagement, son analyse s’affine et devient un véritable plan de reconquête de l’influence perdue. George Bousquet, journaliste à RIVAROL, sortira le document lors de sa libération de la Santé. Pour une critique positive se diffuse alors rapidement dans les réseaux nationalistes en pleine recomposition. Le texte est anonyme, mais il est fait sien par la majorité des étudiants de la FEN. « Ecrit par un militant pour les militants », il touche directement sa cible. Dominique Venner exprimait clairement la volonté d’une jeunesse en quête d’un idéal révolutionnaire. Sévère et lucide, ce texte n’est nullement fait pour s’apitoyer sur une défaite. Il affirme que le combat ne fait que commencer, que le nationalisme est au début de sa longue marche. Pour une critique positive reste une référence pour tout un courant activiste, rarement un texte politique influence plusieurs générations de militants nationalistes. Cette brochure connut plusieurs éditions dans les années 1970, plus ou moins artisanales, et elle est maintenant diffusée gratuitement sur Internet par de nombreux sites de téléchargement. Comment expliquer cette longue postérité d’un texte écrit dans une situation d’urgence ? Tout simplement parce qu’il pose les problématiques de base que rencontrent les militants nationalistes authentiques et révolutionnaires depuis 50 ans. Dès les premières lignes, Pour une critique positive établit une distinction fondamentale et sans équivoque entre les “nationaux” et les “nationalistes”. L’attitude des premiers est dénoncée en des termes très durs. La « confusion idéologique » des nationaux est critiquée sans appel : « Les “nationaux” s’attaquent aux effets du mal, pas à ses racines. Ils sont anticommunistes mais oublient que le capitalisme et les régimes libéraux sont les principaux artisans de la propagation du communisme. Ils étaient hostiles à la politique algérienne du gouvernement, mais oublient que cette politique était le produit d’un régime, de son idéologie, de ses intérêts, de ses maîtres réels financiers et technocrates, comme de ses structures politiques et économiques. Ils voulaient sauver l’Algérie française contre le régime, mais ils reprennent à leur compte ses principes et ses mythes ». L’opportunisme et la mythomanie de ces milieux (« Un bridge avec un général en retraite, un parlementaire ou un sergent de réserve devient une sombre et puissante conjuration ») n’ont d’égal pour Venner que leur arrivisme électoraliste. Sur la question de l’action violente, le texte est clair sur l’importance de rompre avec les pratiques “terroristes” désorganisées des derniers feux de l’OAS : « Le terrorisme aveugle est le meilleur moyen pour se couper d’une population. C’est un acte désespéré ». Mais c’est surtout le manque de discipline et d’organisation qui reste une constante dans les rangs de la mouvance. Dès lors le jugement est sans appel. « Zéro plus zéro, cela fait toujours zéro. L’addition des mythomanes, des comploteurs, des nostalgiques, des arrivistes, ne donnera jamais une force cohérente. »

 

POUR UNE NOUVELLE THÉORIE RÉVOLUTIONNAIRE

 

On l’aura compris, Pour une Critique positive était sans concession. Dominique Venner s’appuyait sur l’exemple de rigueur de Lénine et des Bolcheviks russes à la veille de la Révolution d’Octobre 1917. Lecteur du « Que faire ? » du fondateur de l’URSS, il établit une nouvelle théorie révolutionnaire créant un unité entre réflexion et action radicale. Ce rôle est donnée à la « conscience révolutionnaire », elle est le cœur de la méthode qu’il veut mettre en place : « Le révolutionnaire est entièrement conscient de la lutte engagée entre le Nationalisme, porteur des valeurs créatrices et spirituelles de l’Occident et le Matérialisme sous ses formes libérales ou marxistes. Il est libéré des préjugés, des contre-vérités et des réflexes conditionnés par lesquels le régime se défend. L’éducation politique qui permet de s’en affranchir s’acquiert par expérience personnelle, bien sûr, mais surtout à l’aide de l’enseignement que seule l’étude permet de dégager. Sans cette éducation, l’homme le plus courageux, le plus audacieux, n’est plus qu’une marionnette manipulée par le régime […] Par une propagande permanente à sens unique, à laquelle chacun est soumis dès l’enfance, le régime, sous ses multiples aspects, a progressivement intoxiqué les Français.

 

Toutes les nations à direction démocratique en sont là. Tout esprit critique, toute pensée personnelle sont détruits. Il suffit que soient prononcés les mots-clefs pour déclencher le réflexe conditionné prévu et supprimer tout raisonnement ». Si des notions comme l’Occident ou le Régime (à lire dans le contexte de l’époque) sont datées, le fond reste d’une actualité intéressante. L’enjeu est donc de donner une direction révolutionnaire à toutes les forces nationalistes, dans la perspective d’un changement de la société sur des bases nouvelles. « Maintenir le moral offensif de ses propres partisans, communiquer ses convictions aux hésitants sont deux conditions indispensables au développement du Nationalisme. La preuve est faite que dans l’action ou en prison, quand la démoralisation guette, quand l’adversaire semble triompher, les militants éduqués, dont la pensée cohérente soutient la foi, ont une force de résistance supérieure ». Voulant doter le nationalisme d’une organisation centralisée et“monolithique”. tirant les enseignements de la période de Jeune Nation, le texte rappelle une règle fondamentale du militantisme : « La preuve est faite que cinq militants valent mieux que cinquante farfelus. La qualité des combattants, est, de loin, préférable à leur quantité. C’est autour d’une équipe minoritaire et efficace que la masse se rassemble, pas l’inverse. Que les mouvements révolutionnaires soient des minorités agissantes ne signifie évidemment pas que tous les groupes minoritaires soient, pour autant, révolutionnaires. C’est une excuse trop facile pour la médiocrité de certains. Les minorités agissantes ne sont pas des sectes stériles, elles sont en prise directe sur le peuple. » La définition même que Dominique Venner donne au nationalisme fit couler beaucoup d’encre et devait provoquer de nombreuses ruptures avec d’anciens camarades : « Fondé sur une conception héroïque de l’existence, le Nationalisme, qui est un retour aux sources de communauté populaire, entend créer de nouveaux rapports sociaux sur une base communautaire et bâtir un ordre politique sur la hiérarchie du mérite et de la valeur. Dépouillé de l’enveloppe étroite imposée par une époque, le Nationalisme est devenu une nouvelle philosophie politique. Européen dans ses conceptions et ses perspectives, il apporte une solution universelle aux problèmes posés à l’homme par la révolution technique. » L’orientation européenne et quasiment nietzschéenne du texte n’échappe pas, et laisse entrevoir l’évolution vers les premières formes de la pensée de la « Nouvelle Droite ». L’éthique de l’honneur de « l’homme européen » et l’appel à la naissance d’une « Jeune Europe » font encore débat. Mais comment ne pas souscrire à l’affirmation que l’Europe doit avoir un autre destin que la mondialisation. « L’unité est indispensable à l’avenir des Nations européennes. Elles ont perdu la suprématie du nombre ; unies, elles retrouveraient celle de la civilisation, du génie créateur, du pouvoir d’organisation et de la puissance économique. Divisées, leurs territoires sont voués à l’invasion et leurs armées à la défaite ; unies, elles constitueraient une force invincible […] La jeunesse d’Europe aura de nouvelles cathédrales à construire et un nouvel empire à édifier. ».

13:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Hausse des tarifs EDF : encore un matraquage des familles françaises !

3906018397.jpgYves Darchicourt

Le gouvernement socialiste va-t-il hypocritement profiter de la période des vacances d'été pour faire exploser les prix de l'électricité ? Cela semble hélas probable si l'on en juge par le rapport qui vient d'être émis par le Comité de Régulation de l'Energie. Pour paraît-il compenser la hausse des coûts de production et de commercialisation d'EDF, le tarif "bleu" - c'est à dire celui imposé aux particuliers - pourrait augmenter de 6,80% à 9,60 % ; une hausse à laquelle il faudra sans doute ajouter un "rattrapage" de 7% pour compenser la hausse nettement insuffisante de l'an dernier.

Un produit aussi primordial que l'énergie électrique bientôt vendu à prix d'or aux Français par une société dont les 300.000 salariés et retraités bénéficients de "tarifs préférentiels" exhorbitants (ne leur coûtant qu'entre 5% et 10% de la facturation moyenne aux ménages), dont le comité d'entreprise est alimenté par une taxation de 1% sur les factures des particuliers (manne céleste dont une partie est absorbée par la cgt et donc le pcf), dont le pdg touche 1,3 million€/an, au parc immobilier somptueux et où l'Etat est actionnaire à 84,40%... une étrange perspective qui ne gênera sans doute pas le gouvernement socialiste.

Et puis ce sont évidemment les familles de français moyens qui vont faire les frais de l'opération. On sait très bien que les "mesures d'accompagnement" en direction des "plus modestes" vont une fois encore - comme dans le cas des allocations familiales - intéresser essentiellement les clans allogènes. Comme l'a relevé Arnaud Raffard de Brienne sur Synthèse Nationale (cliquez ici) nous allons droit vers "la pauvreté pour tous "! Ce "tous" englobant l'immense majorité de nos concitoyens et congénères dont on peut espérer qu'ils passeront du ras le bol protestataire à la résistance active voire à la révolte ouverte. Rassemblement - Résistance - Reconquête !

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La gauche l'écologisme et la répression anti-automobile...

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Jean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Premier test pour Mme Kosciusko-Morizet. La candidate désignée pour conduire l'opposition parisienne va devoir répondre à une nouvelle offensive de la gauche contre la liberté de circulation des automobilistes. La municipalité sortante a délibérément choisi de poursuivre cette politique inspirée par la secte écologiste.

Pensant que ce système reste populaire auprès des électeurs de la Capitale, la gauche manœuvre dans ce dossier à coup de provocations. La dernière en date porte sur la limitation de vitesse. Et bien sûr, la droite hésite à protester. Le ras-le-bol maximal concerne en effet surtout les gens qui, travaillant à Paris, n'y résident pas et n'y votent pas.

Les habitants du centre-ville n'ont guère souffert des restrictions systématiques imposées depuis 2001. L'équipe Delanoë-Hidalgo parie donc sur la maladresse que représenterait, pour la droite, une protestation jugée trop favorable aux très méchants automobilistes.

On doit bien constater, pourtant, que le ralentissement de la circulation, la diminution systématique des voies, la suppression de 90 000 places entraînant les difficultés grandissantes de stationnement, développant les encombrements ont aggravé la pollution là où le seul argument invoqué consiste à la combattre. Poursuivre cette aberrante politique conduira désormais à l'étouffement progressif de la vie urbaine, au dépérissement des activités artisanales, au recul de l'attractivité et au déclin du commerce parisien.

Dans un tel contexte le débat sur les transports dans la ville ne peut plus se cantonner à un cénacle d'architectes, d'urbanistes et d'écologistes, confrontés à quelques technocrates et autres utopistes.

Il devient économique et politique.

Du point de vue de l'économie la seule réponse à l'engorgement, à la rareté, aux embarras de la circulation, repose sur le développement de l'offre de transports collectifs concurrentiels : or celle-ci ne peut prendre son essor que sur la base de la rentabilité, sans subvention, donc sur une production de services privés.

Il y a plus d'un siècle, le schéma du métro parisien se révéla, sans contredit, un succès. Il doit donc être rappelé. Après un débat entre la Ville et l'État, il fut décidé que les travaux d'ouvrages d'art seraient confiés à la Ville ; ceux des accès, des voies et l'exploitation le seraient à un concessionnaire. Le conseil municipal choisit en 1897 le groupe belge Empain. Celui-ci s'associa avec les établissements Schneider du Creusot pour fonder en 1899 la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris. Cette entreprise construisit en 3 ans les premières lignes, et les exploita, sans aucun exercice déficitaire, jusqu'à leurs nationalisations en 1938. En concurrence à partir de 1910 avec le Nord-Sud, qu'elle rachètera en 1931, le réseau comptait au moment de son étatisation 13 lignes et 322 stations. On doit noter qu'il s'est fort peu développé depuis la mainmise complète de l'État en 1942-1945. Depuis lors, la RATP fonctionne sur la base de subventions, dont le VT versement transport des entreprises prélevant 2,7 % des salaires.

Il fallut attendre 1998 pour voir apparaître une 14e ligne. Quant au Réseau express régional imaginé dans les années 1960, on remarquera ses difficultés permanentes de financement et sa carence pour répondre aux besoins de liaisons inter-banlieues.

Reste alors la question politique. La gauche comme la droite se montrent tétanisées par l'impopularité supposée des solutions de concessions à des compagnies privées, – pire encore : à des groupes étrangers.

Plutôt que de répondre à de tels préjugés, il semble tellement plus facile à nos soi-disant élites de continuer la répression anti-automobile, de persister à asphyxier Paris et de culpabiliser, d'empoisonner l'existence de ceux qui ont besoin de s'y rendre pour y travailler.

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mercredi, 05 juin 2013

Chronique de la France asservie et résistante...

2666464449.jpgRobert SPIELER.

RIVAROL N° 3096

 

du 31 mai 2013

 

 

FRIGIDE Barjot vient de révéler sa vraie nature, dans un commentaire qu’elle a commis, suite au suicide de Dominique Venner, devant l’autel de Notre-Dame de Paris. Dominique Venner venait de déjeuner avec les historiens Philippe Conrad, qui lui succédera à la tête de La Nouvelle Revue d’Histoire, et Bernard Lugan, sans évoquer ses intentions. Il rejoint ainsi la longue cohorte de ceux qui, comme Montherlant, Mishima, Drieu La Rochelle, ont préféré se donner la mort (ce qui peut évidemment choquer) plutôt que de vivre dans ce monde décadent.

 

IGNOBLE ET MÉPRISABLE FRIGIDE BARJOT

 

On pouvait s’attendre à un commentaire odieux de Mélenchon ou d’un de ses comparses d’extrême-gauche. Non, le commentaire le plus ignoble est celui de Frigide Barjot. Voici ce qu’elle a déclaré au micro de RTL : « Il n’a pas compris ce qui est en train de se passer en France. La violence de son acte va à l’encontre du mouvement que je représente. » Un mouvement qu’elle qualifie de « mouvement de paix, tourné vers la vie ». Elle a aussi déclaré que Dominique Venner faisait partie « d’une minorité infime, à la marge ». Elle a parlé d’un « monsieur dérangé qui mélangeait tout, qui n’allait pas bien, qui était dans une idéologie mortifère », ajoutant : « Il n’était pas dans notre mouvance » et « je ne connaissais pas ce monsieur qui appartient à l’extrême droite». Peut-on aller plus loin dans l’ignominie ? Frigide Barjot mérite plus que notre mépris… Même Manuel Valls, qui s’était rendu sur les lieux, a appliqué cette maxime latine : « De mortis, aut bonum, aut nihil » (des morts, soit on dit du bien, soit on se tait). Ignoble et méprisable Barjot.

 

D’AUTRES COMMENTAIRES…

 

Guillaume Peltier, ex-FN, ex-MNR, ex-MPF, actuellement leader de la Droite forte, et UMP, s’est autorisé ce commentaire assez misérable : « C’est un drame humain, mais c’est du grand n’importe quoi ». Quant à Jean-Marie Le Pen, voici son propos : « L’appel au combat en se flinguant n’a rien d’une évidence ». Marine Le Pen a, quant à elle, déclaré : « Un geste pour réveiller le peuple de France ». Aymeric Chauprade, quant à lui, a écrit sur son blog : « Puisse notre jeunesse française et européenne voir d’abord dans ton geste prométhéen, sacrilège, l’immense appel à la révolte radicale qu’il porte. Pour mettre fin au grand remplacement, à la dormition européenne, à l’écrasement des valeurs familiales et des fondements de notre civilisation, le temps du grand soulèvement est venu. » Et Aymeric Chauprade concluait : « J’ai entendu ton appel, Dominique, et je ferai bientôt moi-même des choix forts ». Etonnant ! Sauf qu’en fait de choix forts, quelques heures plus tard, cette dernière phrase était retirée de son blog.

 

 

Méditons ce qu’écrivait Dominique Venner dans son manifeste, paru en 1962 « Pour une critique positive ». Il relevait dans ce texte fondateur, qu’on a comparé au « Que faire ? » de Lénine, le fossé existant entre “nationaux” et “nationalistes”, préconisait la création d’une organisation nationaliste révolutionnaire, « destinée au combat », « une, monolithique et hiérarchisée ». Voici ce qu’il écrivait : « Zéro plus zéro, cela fait toujours zéro. L’addition des mythomanes, des comploteurs, des nostalgiques, des arrivistes, des “nationaux” donc, ne donnera jamais une force cohérente. Conserver l’espoir d’unir les incapables, c’est persévérer dans l’erreur. Les quelques éléments de valeur sont paralysés par les farfelus qui les entourent. Aussi font-ils un mal considérable au nationalisme avec lequel ils sont fréquemment confondus. Ils font fuir les éléments sains et tarissent tout recrutement de qualité. Les farfelus doivent être impitoyablement écartés… » A méditer.

 

CHRISTINE BOUTIN BOIT-ELLE ?

 

La question mérite d’être posée, tant ses délires sont cosmoplanétaires. Civitas ? le FN ? Elle répond : « Je ne suis pas du tout Civitas, je ne suis pas du tout FN. J’ai toujours été opposée à ces mouvements ». Ce n’est pas fini : « Les idées du FN sont aux antipodes de ce que je pense ». Et là, attention, les amis, on dérape dans le grandiose : « Cela fait 15 ans que je réclame la dissolution du Front national » ! Même Hollande n’avait pas osé ! Sacrée Cricri ! Mais la fin de l’histoire est amusante. Le journaliste qui l’interroge lui demande sournoisement : « Mais vous étiez aux côtés de Collard, député du FN, lors de la manif contre le mariage pour tous ? » Et savez-vous ce que cette dinde a répondu ? « Figurez-vous que les autres parlementaires m’ont poussée, et que je me suis retrouvée à côté de lui ». Mais c’est une réplique digne de Courteline ! Ma Cricri, tu es géniale !

 

MÉLENCHON EN SES OEUVRES

 

Marine Le Pen, en plongeant dans une piscine vide, s’est cassé, comme on le sait, le sacrum. Ce n’est pas trop grave. Mélenchon qui, comme chacun le sait est un grand humaniste, a eu ce commentaire : « Qu’elle se casse le croupion dans une piscine vide ne doit pas que nous réjouir, c’est évidemment le bon moment de lui botter le cul ! » Et ce sadique de rajouter : « La Le Pen a du mal à la cinquième colonne, tant mieux ! Que la châtelaine de Montretout se vautre dans une piscine vide et se brise le sacrum nous fait rire, nous fait plaisir, nous réjouit ! » Au fait, connaissez-vous l’origine de l’expression « cinquième colonne » ? Elle date de 1936 et de la guerre d’Espagne. Quatre colonnes de combattants nationalistes, avec à leur tête le général Mola, convergent vers Madrid. Le général annonce qu’une cinquième colonne se trouve déjà sur place. Il s’agissait en fait d’un bluff visant à déstabiliser l’ennemi. Mais l’expression eut le succès que l’on sait…

 

ATTALI VEUT FINANCER DES IMAMS

 

Voici ses propos, tenus lors d’un colloque : « Nous aurons un jour 3 millions de Juifs en Europe, et 50 millions de musulmans. Que faire face à cela ? Je pense que nous avons, nous Juifs de France, une responsabilité toute particulière. Je crois qu’il est de notre responsabilité d’aider à concevoir dans la conception française un rapport à l’islam qui soit différent. Il importe à la communauté juive de jouer un rôle. En Angleterre par exemple, la bourgeoisie juive finance des imams pour éviter que des imams trop radicaux viennent d’ailleurs. » On constate la brillante réussite de cette politique quand on visionne les images d’horreur de ce militaire britannique égorgé, il y a quelques jours, à Londres, par deux islamistes…

 

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EFFONDREMENT DE LA PRESSE QUOTIDIENNE NATIONALE

 

Les ventes des quotidiens s’effondrent : -20 % pour le Parisien, -24 % pour l’Equipe, si l’on compare les ventes de 2008 et de 2013. Libération a perdu 17 % de ses ventes, et va passer sans doute prochainement sous la barre symbolique des 100 000 exemplaires. Le Monde recule de 6 %, mais le Figaro progresse de 4,5 %. A noter, pour ce qui concerne les hebdos, l’incroyable progression de Valeurs Actuelles, qui passe en un an de 6 000 exemplaires vendus à 16 000. La prime à une opposition déterminée à Hollande et son gouvernement. Pourquoi la presse française se porte-t-elle mal ? En fait, sauf exception, cette presse est totalement à la botte du système. Dès lors, quel intérêt de lire les mêmes articles, de subir les mêmes poncifs, les mêmes radotages politiquement corrects, tant dans la presse nationale que régionale ? Pour paraphraser Montherlant : « A la poubelle, à la poubelle, pour médiocrité ».

 

ET PAN SUR LE BEC DE HOLLANDE !

 

François Hollande, lors de sa dernière conférence de presse, avait joué les fiers-à-bras, formulant le souhait que soit mis en place un véritable gouvernement économique de la zone euro. Pourquoi pas, après tout… Sauf que le Premier ministre néerlandais, qui n’apprécie que modérément les pingouins qui lui donnent des leçons, vient de déclarer : « Au lieu de parler de gouvernement économique de l’UE, la France ferait mieux de mettre autant d’énergie à mettre son économie et son budget en ordre ». Et pan sur le bec !

 

UNE FAÇON ORIGINALE DE FAIRE FUIR LES “JEUNES”

 

Ça se passe à Middlesbrough, une petite commune du nord de la Grande-Bretagne. Des “Jeunes” importunaient les habitants en consommant de l’alcool et de la drogue, à proximité d’une résidence. Ni une, ni deux, le maire a réagi en faisant répandre du lisier de cochon sur les lieux de leurs exploits. Du coup les “Jeunes” se sont, curieusement, volatilisés. Il paraît que les habitants sont contents. Pour eux, l’odeur du lisier de cochon est infiniment moins désagréable que les nuisances de certains bipèdes…

 

UNE PIÈCE DE THÉÂTRE ODIEUSEMENT ANTISÉMITE

 

Il y avait eu le Juif Iceberg qui s’en était pris au Titanic, ce qui avait été dénoncé par des antisémites virulents. Voici que Prasquier, dirigeant du Crif, dénonce une pièce de théâtre « grossièrement antisémite ». La preuve : le personnage s’appelle Goldberg et est un financier véreux. La pièce de théâtre a été écrite grâce à des subventions publiques au « travail d’écriture » des étudiants de l’Université de La Rochelle. Richard Prasquier, Président du Crif, s’en étrangle d’indignation : « La pièce est antisémite, et je dirais même, grossièrement antisémite. Que ce soit de façon consciente ou inconsciente est sans intérêt ici. Comment qualifier autrement un texte où le financier s’appelle Goldberg, a une activité où l’appât du gain pousse sa famille à investir dans des activités exceptionnellement répugnantes et où des chasseurs de nazis sont prêts contre espèces sonnantes et trébuchantes à laisser tranquille un ancien criminel SS ? ». C’est le professeur Michel Goldberg, un homonyme qui s’est sans doute senti visé, qui a alerté le Crif… L’affaire a démarré début avril ; Dans le cadre de la semaine du théâtre étudiant, une vingtaine d’étudiants, de toutes spécialités et tous niveaux, ont donné quatre lectures publiques au théâtre Toujours à l’horizon, situé à la Rochelle. Cette pièce, à visée humoristique, veut dénoncer des dérives de la mondialisation et de la folle finance. Elle met en scène une multinationale, Goldberg and Co, qui investit sur des nouveau-nés. Une fois adultes, ces derniers doivent rapporter à leurs parents et à des investisseurs. Les Goldberg sont des calculateurs, obsédés par l’argent. Un peu plus loin dans la pièce, interviennent un cuisiner nazi — caché dans un bordel- et deux juifs religieux Cohen 1 et Cohen 2, décrits comme chasseurs de nazis. « Pourquoi cette obsession, il faut savoir pardonner » lance un comédien aux deux juifs. Il sort alors une liasse de billets et la leur remet. Fin de la traque de nazis: un des juifs, ainsi acheté, finit même par serrer la main du cuisinier. Ce kolossal humour ne plait pas apparemment à tout le monde. On se demande pourquoi…

 

DE LA VIANDE FABRIQUÉE EN LABORATOIRE : BON APPÉTIT !

 

La technique de production ? le bifteck est assemblé à partir de morceaux de tissu musculaire cultivés en laboratoire. Les arguments en faveur d’une telle production ne manquent pas : réduction de la consommation d’eau et d’énergie dans le monde, réduction des émissions de méthane dues aux flatulences des bestioles, arrêt de l’abattage des pauvres bovins. Konstantine Lyssenko, rédacteur en chef de la revue russe Agrarnoe obozrenie explique : « Les gens seront bientôt obligés de s’habituer au fait qu’ils recevront des protéines d’origine artificielle ». Lyssenko ? Est-il un descendant du généticien fantaisiste de Staline, qui avait prétendu démontrer l’hérédité des caractères acquis ? (pour faire simple, l’homme communiste donnera naissance à un petit communiste). On l’ignore…

 

ANGELA MERCKEL DISTINGUÉE PAR LA COMMUNAUTÉ JUIVE

 

C’est à l’issue du sommet européen de Bruxelles, mercredi 23 mai, que la chancelière a reçu le prix Immanuel Jakobovitz décerné par la conférence des rabbins européens. Ce prix récompense une personnalité pour son engagement en faveur de la communauté juive. Décédé en 1999, Immanuel Jakobovitz était l’ancien président de la conférence des rabbins européens et le grand rabbin de la communauté juive du Commonwealth. En attendant, si l’on en croit le quotidien allemand Die Welt, 266 (pas 267, pas 265, non, 266) néo-nazis vivraient aujourd’hui dans la clandestinité en Allemagne. De quoi frémir…

 

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE (SUITE)

 

Selon un sondage récent réalisé auprès de 1 077 scientifiques, les deux tiers ne croient plus que l’homme serait responsable du réchauffement climatique. La plupart considèrent que les changements climatiques sont des cycles naturels et normaux de la terre. Ils estiment que le changement climatique ne pose pas de risques à l’homme et pensent qu’il n’aura guère d’impact sur notre vie. Beaucoup d’entre eux dénoncent des « travaux de recherche biaisés » qui ont amenés des responsables politiques à vouloir prendre des décisions parfaitement inutiles, mais hautement médiatisées (lors de la conférence de Kyoto, notamment). Notons que les Américains ont toujours fait preuve d’un scepticisme résolu par rapport à ces fantaisies et ont refusé de se laisser entraîner dans des phantasmes hasardeux, contrairement aux Européens. Même si un des plus chauds partisans de la théorie complotiste du climat est l’ancien candidat à la présidentielle américaine, Al Gore…

19:05 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA PAUVRETE POUR TOUS !

1444772571.jpgArnaud Raffard de Brienne
 
C'est encore un milliard d'euros qui va être pompé dans la poche de nos concitoyens pour renflouer les comptes de la branche famille de la Sécurité sociale. Le plafond du quotient familial va se trouver abaissé de 2 000 à 1 500 euros par demi-part, ce qui reviendra, au final, à faire payer davantage d'impôts aux "plus riches", c'est-à-dire tout simplement aux classes moyennes. 
 
Cette mesure qui devrait permettre de leur gratter encore un milliard d'euros démontre que la folie taxatoire en cours ne semble pas prête de s'arrêter...
 
Il n'y aura donc pas (pour le moment...), contrairement à ce qui était évoqué il y a peu, de modulation des allocations familiales. Après des semaines d’hésitation, le gouvernement a opté pour une réduction du plafond du quotient familial qui devrait prochainement être suivie par la modulation de certaines autres aides moins connues, le tout devant aboutir à l'économie d'environ 1,7 milliards d'économie d'ici 2016, afin de résorber le déficit de la branche "familles" de la Sécurité sociale.
 
le gouvernement a en effet annoncé plusieurs mesures visant à faire "contribuer les familles à l'effort budgétaire". Pour les enfants nés après le 1er avril 2014, le montant de la prestation d'accueil du jeune enfant (Paje) sera ainsi divisé par deux - on ne mégote pas - pour les ménages dont les ressources dépassent un certain seuil (3.250 euros de revenu mensuel pour un couple avec un seul revenu, 4.000 euros de revenu mensuel pour un couple avec deux revenus ou une personne isolée). Cette mesure devrait concerner 280.000 ménages, soit 12% des foyers éligibles à la Paje, qui verront leur allocation diminuer de 50%. Ça c'est fait.
 
Par ailleurs et pour ne pas s'arrêter en si bon chemin, le complément versé aux familles dans le cadre du congé parental devrait par ailleurs être modulé selon les ressources, touchant 20% des ménages pour une économie de 190 millions d'euros. Aujourd'hui, la Sécurité sociale verse un "complément de libre choix d’activité" (CLCA) aux personnes qui choisissent de prendre un congé parental. Il est actuellement du même montant pour tous, quelque soit le revenu du ménage. Un nouveau barème a donc été décidé qui revient à réduire la prestation de 126 euros par mois, en moyenne, pour les 20% de ménages concernés.
 
Et enfin, cerise sur le gâteau, la réduction d'impôt pour frais de scolarité des enfants au collège et au lycée sera supprimée, touchant 1,6 million de familles. Ils verront en moyenne leur impôt sur le revenu augmenter de 12 euros par mois.
 
La tornade fiscale ne semble pas prête de s'éloigner et les classes moyennes, elles, ne sont malheureusement pas en capacité de rejoindre des paradis fiscaux. Rappelons au passage que les paradis fiscaux n'existent qu'à mesure de l'existence d'enfers fiscaux.

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Gérard Pince présente son nouveau livre : "Les Français ruinés par l'immigration"...

sans-titre.pngMon dernier ouvrage intitulé « Les Français ruinés par l’immigration » vient de paraître aux éditions Godefroy de Bouillon. À partir de la comptabilité nationale de l’année 2011 (nous ne disposons pas de données plus récentes), j’ai analysé l’impact de l’immigration sur l’emploi, les revenus, les finances de l'État et le produit intérieur brut (PIB) qui correspond à la richesse créée par les Français en un an.

 

Le titre évoque le spectre de la ruine. C’est le mot juste ! Ce document taille en pièces les arguments des « élites » qui prétendent que l’immigration nous avantage. Il démontre au contraire d’une manière irréfutable qu'elle entraîne la faillite de nos finances publiques et pénalise lourdement le niveau de vie de votre ménage. Je ne vous cite pas les chiffres qui illustrent l’ampleur du désastre. Il est préférable de se plonger dans l’ouvrage pour comprendre l’engrenage qui nous broie.

 

Au terme de cette lecture, vous découvrirez que les efforts d’austérité imposés aux Français proviennent du refus de réguler l’immigration extracommunautaire. Comment interrompre cette hémorragie ? Des solutions existent et j’en évalue l’impact mais qui aura le courage de les appliquer ?

   

Au prix d’un long travail, j’ai ainsi édifié un barrage contre le mensonge. Je m’attends à un silence des médias. À vous de faire connaître cet ouvrage que vous pouvez commander en cliquant sur le lien suivant : Editions Godefroy de Bouillon http://www.godefroydebouillon.fr/crbst_5.html#anchor-top   

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C’est beau, c’est grand, c’est impartial, la justice ! Mais est-ce utile ?

Randa Philippe ao-t 2010 Portrait.jpgLa chronique de Philippe Randa

Décidément, la réalité de la politique française rejoint la fiction des séries télévisées… Corruption à tous les étages, règlement de comptes maffieux, entorse déontologique (qu’en terme jugé « Gentil » ces choses sont dites !), c’est chaque jour une valse de mises en examen, suivies souvent, plus moins rapidement, de non-lieux…

Aujourd’hui, on annonce que Jean-Noël Guérini, sénateur socialiste de Marseille, se voit à nouveau mis en examen et ce coup-ci pour « association de malfaiteurs, prise illégale d’intérêt, trafic d’influence, corruption passive, détournement de fonds publics et favoritisme »… après que sa camarade députée à la rose Sylvie Andrieux ait été déclarée coupable le 22 mai dernier de détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Marseille, condamnée à trois ans de prison dont deux avec sursis, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité…

La semaine dernière, c’était l’ancien haut magistrat Pierre Estoup – l’un des trois juges du tribunal arbitral qui décida, en 2008, d’octroyer 403 millions d’euros à Bernard Tapie dans le litige l’opposant au Crédit lyonnais – de l’être pour « escroquerie en bande organisée » par les juges chargés du volet non ministériel de l’affaire.

Qu’on soit donc Président de la France (Chirac, Sarkozy), Ministre (Cahuzac), députés, Sénateur, simple Maire ou Juge, voire ancien ou ancienne Président(e) du FMI, personne ne semble échapper à la Justice française, quelle que que soit son étiquette politique.(1)

C’est beau, c’est grand, c’est impartiale, la justice !

Oui, mais est-ce utile ? That is the question…

Car la question, justement, n’est désormais plus de savoir qui sera le prochain mis-en-examen ou si telle formation politique est plus pourrie que telle autre, mais si l’action de la Justice, suivi ou non de condamnations, sert à quelque chose.

Citons deux cas.

Celui d’Alain Juppé, condamné en 2004, par le tribunal correctionnel de Nanterre  à dix-huit mois de prison avec sursis dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris et à une peine de dix ans d’inégibilité. Le tribunal avait alors notamment jugé qu’« Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain…  »…  Ce qui ne l’a pas empêché d’être élu, puis réélu Maire de Bordeaux et nommé en 2007 ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement  et de l’aménagement durables,  puis en 2010 ministre d’État,ministre de la Défense et des Anciens Combattants et enfin, toujours restant ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et européennes  jusqu’en 2012.

Le cas, encore plus symbolique, de Gaston Flosse, Premier président du gouvernement de la Polynésie française,  réélu à de nombreuses reprises malgré sa mise en cause dans plusieurs affaires, ses innombrables non-lieux, sa radiation des listes électorales, le bénéfice d’une amnistie dans une affaire de déclaration de patrimoine dans laquelle il était poursuivi pour « faux et usage de faux »,  la privation de son immunité parlementaire, son placement à deux reprises en détention provisoire à la prison de Nuutania… Chaque fois, parvenant à faire annuler ses peines d’inéligibilité, il a conservé son mandat de sénateur. Il est redevenu le 15e président de la Polynésie française  le 17 mai dernier.

Par ailleurs, on envisage le retour éventuel de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République « malgré son parcours d’obstacles judiciaires », tandis que Bernard Tapie, malgré ses dénégations, envisage, lui, de l’avis de tous, de se présenter à la Mairie de Marseille et que Jérôme Cahuzac n’entend pas quitter la scène publique sans s’être « expliqué devant les électeurs qui lui avaient fait confiance par le passé » : pas tout de suite, certes, mais plus tard, « quand les esprits se seront apaisés… », c’est-à-dire quand bien d’autres scandales politiques auront fait oublier sa petite indélicatesse fiscale, tout autant que son gros mensonge devant l’Assemblée nationale.

Quant à Dominique Strauss-Kahn, il attend sans doute de revenir, lui aussi, sous les feux de la rampe politique, en faisant don de sa personne à la France, sans cesser pour autant de faire celui de son corps aux dames.

Croire en la justice de son pays, pourquoi pas ! Mais pourquoi ?

 

Note

(1) On prendra connaissance avec stupéfaction de la longue liste des députés UMP confrontés à la justice (http://aqni.forumactif.org/t3528-la-liste-des-deputes-ump-confrontes-a-la-justice)… et de celle, toute aussi longue des députés socialistes, communistes et écologistes (http://pierre.parrillo.over-blog.fr/article-liste-des-elus-ps-et-de-gauche-condamnes-98170356.html)… La liste des sénateurs et maires UMPS, Centristes et autres condamnés peut aussi se découvrir  sur Grosse imposture cliquez ici.

En ce qui concerne les membres ou élus du Front national, il y en aussi, certes, mais si quelques-uns l’ont été pour des délits dignes des autres élus de la République, dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de condamnations politiques, généralement d’« incitation à la discrimination raciale » pour avoir prôné la préférence nationale.

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mardi, 04 juin 2013

Dimanche 16 juin, à Paris comme en Syrie, pas une arme pour nos ennemis !

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Un communiqué de la Nouvelle Droite Populaire :

Depuis plus de deux ans la presse aux ordres de l’oligarchie mondialiste nous raconte n’importe quoi sur la situation en Syrie. D’intoxications manifestes en mensonges patentés elle réussit à faire passer les terroristes islamistes qui cherchent à déstabiliser ce pays pour des « démocrates progressistes » et les partisans du régime baasiste du Président Bachar El Assad pour des bourreaux. Du grand n’importe quoi… On se croirait revenus 15 ans en arrière, à l’époque où les apprentis sorciers occidentaux soutenaient les tueurs de l’UCK au Kosovo. Le résultat, on le connaît,  la création d’un état mafieux qui soutient les réseaux islamistes en Europe. De plus, l'épisode libyen, avec les conséquences que l'on connait tant au Mali qu'au Niger ne semble pas avoir été médité par les va-t-en-guerre de la "diplomatie" européenne.

En levant l’embargo sur les livraisons de matériels de guerre en Syrie, l’Europe s’apprête à distribuer des armes à ses ennemis les plus sanguinaires, à savoir les terroristes islamistes qui veulent imposer leur loi partout où ils sont présents. Cela, nous ne pouvons l’accepter.

Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire appelle les nationalistes français et européens à participer nombreux à la manifestation organisée à l’initiative du mouvement 3e Voie dimanche 16 juin à 15 h 00, Place Monge (métro Monge) à Paris Ve, sur le thème : EN SYRIE COMME A PARIS, PAS UNE ARME POUR NOS ENNEMIS !  

MANIF ANNULEE (REPORTEE)

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lundi, 03 juin 2013

Manuel Gaz réveillé de bon matin à Bordeaux :

Hollande et ses complices du gouvernement ne peuvent plus se déplacer sans être hués et interpellés (!) par des dizaines de Français.

A chaque sortie du Chef de l’État et des ministres, des Français se font rafler et il faut déployer des dispositifs policiers imposants. Un « président normal » ?!

 « Le ministre de l’intérieur était en déplacement à Bordeaux et logeait cette nuit à l’hôtel de la préfecture. Vers 05h30 ce matin (vendredi 31 mai – NDLR), plusieurs dizaines de jeunes sont venus le réveiller avant son départ pour Marseille, aux cris de « Valls démission », « Hollande ta loi on n’en veut pas » ou encore « dictature socialiste ».

Les forces de l’ordre étaient en nombre, et dirigées par le commissaire Jean-Claude Borel-Garin, elles avaient bouclé tout le quartier. Ce dernier n’a pas hésité à faire sortir les gazeuses face à des manifestants totalement pacifiques. »

Source ContreInfo cliquez ici

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dimanche, 02 juin 2013

Charlie hebdo sur Dominique Venner : SURPRENANT !

images.jpgUne fois n’est pas coutume, nous vous proposons la lecture d’un article publié dans Charlie hebdo. En effet, dans la livraison de cette semaine de ce journal qui n’est pas vraiment notre tasse de thé, un article signé Jean-Yves Camus consacré à l’acte ultime de Dominique Venner a attiré notre attention. Soulignons que Charlie hebdo fait preuve, dans le cas présent, de beaucoup plus de retenue que certains commentaires déplacés émanant de notre famille d’idées publiés ici et là ces derniers jours. Cela peut surprendre, mais il en est ainsi…  

 

SN

 

Article de Jean-Yves Camus publié dans Charlie hebdo :

 

« Suicide d’un opposant au mariage pour tous », « suicide d’un ex-OAS »: ainsi a été annoncée la mort de Dominique Venner, qui s’est tiré une balle dans la bouche à Notre-Dame de Paris. Une analyse pour le moins superficielle.

 

Cet historien et essayiste avait été de tous les combats de l’extrême-droite du milieu des années 50 à celui des années 60, décrivant son idéal comme un « ordre militaire et mystique». Il avait ensuite cessé de militer dans des groupes voués selon lui à un activisme stérile et qui portaient leurs défaites comme des décorations. Avant de devenir une des figures de la « Nouvelle droite », dont il partageait l’ethno-différentialisme, le paganisme et l’élitisme.

 

Venner en imposait dans son milieu idéologique. Il était hors-partis et hors clans. Les motivations de son choix d’en finir sont, comme toujours en cas de suicide, du domaine de l’intime et imposent une certaine retenue dans les commentaires. Toutefois on peut dire sans ambages qu’elles sont quasiment incompréhensibles pour celles et ceux qui n’appartiennent pas à sa famille de pensée. Ses propos sur « la mort en face », parus en 2011 dans un livre d’entretiens intitulé Le Choc de l'histoire, Religion, mémoire, identité (Via Romana) semblent, à quiconque n’est pas mentalement de droite, venir d’un autre univers.

 

Son suicide comporte d’abord une dimension éthique de l’honneur et de la vie, celle des anciens Romains et des anciens Grecs, qui voulaient choisir leur mort. Il est cohérent avec son paganisme : un païen ne croit pas dans un « Autre monde », sa vie est ici et maintenant, son destin n’est pas entre les mains d’un maître mais est déterminé par la seule volonté. C’est un geste à portée politique, qu’il motive ainsi : « Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable ».

 

Le malentendu est de croire qu’il réduisait cette « léthargie » au vote du mariage pour tous. Comme la majorité de son camp politique, il était persuadé que cette loi s’inscrivait dans un contexte général, celui de la destruction programmée, voire déjà largement achevée, de la civilisation européenne par le « mondialisme ». Pour lui cette fin imminente de civilisation résultait au premier chef de ce qu’il appelait «  le crime visant au remplacement de nos populations ». C'est-à-dire le changement, selon lui imposé, structurel et définitif du substrat ethnique français et européen par l’immigration et le métissage.

 

Il avait soutenu le Printemps français tout en distinguant bien en son sein deux composantes: une catholique, conservatrice et bourgeoise dont il n’attendait rien et une » identitaire » de laquelle il espérait un sursaut. Le lieu qu’il a choisi pour se tuer, une cathédrale, a surpris, venant d’un homme qui ne faisait pas mystère de son rejet des religions monothéistes. Or son choix est cohérent : pour lui comme désormais pour nombre de militants de sa mouvance, le catholicisme n’est pas affaire de croyance mais de culture et les églises sont l’expression du génie européen. C’est ce que n’a pas compris Christine Boutin, qui espère que Venner s’est converti au dernier moment.

 

Certains élus UMP sont d’accord avec une partie des idées du défunt. Thierry Mariani évoque un homme qui « avait des convictions et une vraie conception de la France » et Hervé Mariton admet « quelques points sur lesquels il peut s’accorder » avec lui. Réduisent-ils Dominique Venner à un nationaliste épris d’ordre et à un adversaire du mariage pour tous, alors que le coeur de son engagement était une vision ethnoculturelle de l’Europe et de l’identité? Quand Marine Le Pen réagit en évoquant un geste « éminemment politique », commis pour « tenter de éveiller le peuple de France », c’est bien à la question du « remplacement » de population qu’elle fait référence, même si le discours du FN « en voie de normalisation » n’évoque plus la question de l’immigration en ces termes. Toute une frange de l’UMP reste sur ce sujet dans la suggestion et le non-dit. Jusqu’à quand ?

 

Jean-Yves Camus

 

 

Autres articles à lire sur le sujet : celui publié sur 4 pages signé Sahid Mahrane dans Le Point de cette semaine cliquez ici  ainsi que le très bel hommage rendu par Bruno de Cessole dans Valeurs actuelles cliquez là

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samedi, 01 juin 2013

Arrestations arbitraires par les sbires de Manuel Gaz : Maître Jérôme Triomphe fait libérer les victimes d'une rafle policière devant le Tribunal de Paris

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Paris a rendu hommage à Dominique Venner...

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La gigantesque salle Equinoxe de Paris était à peine assez grande pour contenir le public nombreux venu assister à la magnifique cérémonie organisée ce vendredi après-midi en hommage à Dominique Venner qui a donné sa vie le mardi 21 mai dernier en la Cathédrale Notre-Dame pour réveiller les consciences européennes.

Les interventions, toutes aussi émouvantes les unes que les autres, rappelèrent le sens réel du geste ultime de celui qui fut, au début des années 60, l’un des principaux artisans du renouveau idéologique du mouvement nationaliste français et européen. En premier, Bernard Lugan qui, avec le talent que nous lui connaissons, lu le dernier message de Venner. Ce message est un terrible constat, mais c’est aussi un message d’espoir, un appel à la résistance. Puis ce fut le tour de l’historien Philippe Conrad qui animait avec Dominique Venner une émission régulière consacrée à l’histoire sur Radio Courtoisie. Jean-Yves Le Gallou qui insista sur la dimension hautement politique du message de l’ancien fondateur d’Europe Action. Henry de Lesquen, Président de Radio Courtoisie, puis un ami espagnol du défunt qui, selon la coutume des phalangistes, ponctua son évocation par un vibrant « Dominique Venner Présent ! », puis Gianluca Lanonne, le responsable de la Casapound romaine, se succédèrent pour saluer, chacun avec ses mots, le combattant qui vient de nous quitter. Enfin, bien sûr, Alain de Benoist, l’ami de 50 ans, fit une intervention émouvante, remplie de références et chargée d’espoir… Ce fut l’abbé Guillaume de Tanouärn qui conclue ce bel hommage en saluant celui qui, bien que fort éloigné de la religion catholique, a choisi de partir dans ce haut-lieu de la chrétienté construit sur l’emplacement d’un lieu de culte ancestral.

Après une longue ovation debout, tous se sont quittés, en cette fin d’après-midi, avec une certitude : le message de Dominique Venner doit être entendu. A nous de le propager. Le combat continue…

Lire aussi cliquez là

Le message de Jean-Yves Le Gallou :

En accomplissant son geste sacrificiel, mardi 21 mai à Notre-Dame de Paris, Dominique Venner a laissé deux messages (cliquez ici) : un message politique et un message mémoriel.

Un message politique : dans le dernier texte paru sur son blog le matin même de sa mort volontaire, il y combattait « la détestable loi Taubira »et, plus grave encore, « le grand remplacement de population » dénoncé par l’écrivain Renaud Camus. Il invitait ici les manifestants à joindre la défense de la famille et des lois naturelles et la défense du peuple. Il liait la filiation individuelle et la filiation collective. Il rappelait que la famille et la nation (natio, c’est naissance) sont intimement liées. Il nous conviait à un retour aux sources et à une « renaissance intellectuelle et morale ».

Un message mémoriel : raison pour laquelle (cliquez là) il a choisi pour son « suicide-avertissement » la cathédrale Notre-Dame de Paris, « lieu hautement symbolique […] édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens rappelant nos origines immémoriales ». Il nous invitait – nous les Européens, nous les Européens d’expression française – à nous amarrer à notre « mémoire propre » que « nous avons en partage depuis Homère ». Dans un monde déraciné et dévitalisé, Dominique Venner nous a proposé un retour aux humanités et au De viris illustribus.

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A PARIS COMME EN SYRIE... PAS UNE ARME POUR NOS ENNEMIS !

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Les Journées du Soleil 2013 de Terre et peuple

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D’une résistance l’autre

 Résister aujourd’hui, contre quoi ? Pour quoi ?

 De la résistance à la reconquête

Cette année, c'est dans le Vercors que se déroulera le traditionnel rendez-vous de Terre et peuple du lundi 15 au samedi 20 juillet.

Pour des raisons financières, d’organisation et de gestion, le nombre des participants est limité cette année à 40 personnes adultes (les places seront attribuées selon l’ordre d’arrivée des inscriptions). Inscriptions à envoyer le plus tôt possible, mais avant le 15 juin.
 
L’accueil se fera à partir du lundi 15/07 dès 17 h, le départ étant fixé au samedi 20/07 après le petit déjeuner.

Le gite que nous avons retenu offre différentes possibilités d’hébergement : chambres pouvant accueillir de 2 à 5 personnes,  suites de 2 chambres séparées avec salle de bains commune pour des couples amis, dortoirs de 4, 6 et 12 lits, un « meublé » de 8 places sur 3 pièces. Chacune de ces entités est équipée de sa propre salle de bains. Toutes les pièces ont été refaites à neuf il y a deux ans.
 
La répartition des participants sera faite par les organisateurs, en fonction des besoins et de la date d’arrivée des inscriptions.

Le prix est fixé à 220 € par personne pour les 5 jours, incluant 9 repas et 5 petits déjeuners. Le séjour est gratuit pour les enfants en dessous de 10 ans. Les droits d’entrée pour la visite éventuelle de musées ou autres ne sont pas inclus dans ce prix. Il convient d’apporter les taies d’oreiller, les draps et/ou housses de couettes, le linge de toilette.

Il n’y a pas de possibilité de camping sur place. Pour les inconditionnels, la seule possibilité est offerte par le camping du village voisin, situé à environ 6 km du gîte, mais qui risque d’être fort rempli en été. Les prix actuels sont de 10 € par personne, 15 € pour deux. Nous donnerons les coordonnées de ce camping  après inscription, la participation passant dès lors à 130 €.

L’adresse du gîte et tous les autres détails seront également donnés après inscription.

Un chèque correspondant au montant des participations doit être joint au bulletin d’inscription ci-joint. Il ne sera encaissé qu’après le 20 juillet.

"Nos Fidélités sont des citadelles"

 TERRE ET PEUPLE

B.P. 38 – 04300 FORCALQUIER
Tél : 06 62 47 29 92 ou 04 78 85 79 99

Adresse électronique : contact@terreetpeuple.com

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vendredi, 31 mai 2013

RAPPEL : un dernier Hommage à Dominique Venner cet après-midi à Paris :

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Pour votre information et à la demande de la famille, les obsèques de Dominique Venner se dérouleront dans la plus stricte intimité familiale. La famille et les proches vous font part de toute leur reconnaissance pour les nombreux messages de soutien et vous remercient par avance de respecter cette demande.

Un hommage public sera rendu le
 
Vendredi 31 mai 2013 à 16 h 00
 
Espace Equinoxe

18/20, rue du Colonel Avia

75015 Paris

Métro Balard - Parking Vinci Aquaboulevard

 Hommage solennel - Tenue correcte

Ni drapeaux, ni banderoles.

« La tradition est un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis. Elle me dit que je suis de quelque part.

Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint-Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. »

Dominique Venner,

Le Cœur Rebelle

Source cliquez ici

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jeudi, 30 mai 2013

"Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay." Dominique Venner

 

 

 Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.

DV

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DIMANCHE 16 JUIN : RETENEZ CETTE DATE...

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mercredi, 29 mai 2013

Où le mépris n’a plus de limite...

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Luc Pécharman

De toutes les attitudes possibles face à la contestation populaire, l’exécutif a choisi la pire : le mépris.

Qu’il nous suffise de regarder ces derniers jours pour nous en rendre compte.

Dimanche d’abord avec l’annonce du chiffre de la Préfecture de Police de Paris concernant la participation à la manifestation monstre contre le mariage gay, tellement minoré qu’une simple recherche de photos sur internet dément cette estimation. C’est tellement irréel, en tel décalage avec la véritable mobilisation, que l’on ne peut pas douter que le but recherché n’est pas la désinformation. Si c’était une simple manœuvre de travestissement de la réalité, le pouvoir aurait donné un chiffre moins conséquent que le nombre de manifestant, certes, mais pas aussi ridiculement bas que personne ne peut y croire.

Non, le seul but de cette annonce est le mépris. C’est un crachat à la gueule des Français, c’est une façon de leur dire qu’ils ne représentent tellement rien au yeux des dirigeants que ce n’est pas la peine de faire semblant de paraître crédible. C’est une confirmation de ce que nous savions déjà : nous ne sommes plus que des sous-citoyens sur notre propre sol, la preuve ultime étant qu’il faut sept d’entre nous pour faire le chiffre un.

Lundi, le Président de la République en remet une couche lors d’un déplacement à Paris, au cas où nous n’aurions pas compris. Dans un même mouvement, il fait arrêter près d’une centaine de contestataires venus lui demander des comptes, puis interdit l’usage du français hors de cadres bien définis, et dévoile enfin le fond de sa pensée. Passons sur le premier épisode, qui répond aux arrestations arbitraires de dimanche, lorsque 96 personnes ont été interpellées préventivement, leur seul tord étant d’être des militants nationaux reconnus.

Ensuite, François de nous expliquer, sans rire, que l’on n’a pas le droit d’utiliser les termes de résistance ni de dictature, le premier ne pouvant être employé que pour parler de la lutte contre le nazisme, le second ne concernant que le régime hitlérien. Car non, jamais aucun peuple n’a résisté à quoi que ce soit ni à qui que ce soit en dehors d’une période allant de 1933 à 1945. De là à ce que cette affirmation débile, absurde, ne donne lieu à une nouvelle loi mémorielle… J’imagine déjà les nouveaux manuels d’histoire :

"Pourquoi ne peut-on pas dire que Vercingétorix a résisté aux Romains ? Parce que Jules César n’était pas nazi.

Comment doit-on qualifier la bataille de Poitiers ? D’acte profondément xénophobe de Charles Martel, car Abd al-Rahmân n’avait pas juré fidélité au führer."

Puis, François Hollande, non content de seulement réinterpréter quelques mots de la langue Française, de lâcher : «Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner leur signification. La Résistance, c'était par rapport au nazisme, à l'Occupation. La collaboration, c'était des Français qui étaient avec l'occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c'était une époque qui heureusement est révolue. Donc nul n'a le droit d'utiliser ces mots pour défendre des idées - si on peut appeler ça des idées - d'aujourd'hui. »

"Si on peut appeler ça des idées…" Pourquoi, tu as un autre nom à proposer ? (oui, au passage, et devant tant de mépris, je n’arrive plus à vouvoyer ce triste personnage)

Car là est le fond réel de la pensée de la caste dirigeante : Ils sont les seuls dépositaires des idées. Eux seuls en ont. Les autres, ceux qui pensent différemment, le Pays Réel aurait-on écrit à une époque, n’ont pas d’idée. C’est limpide et si rassurant :

"Ouf, ils n’ont pas d’idées !

Et ils ont quoi alors ?

On ne sait pas. De toute façon on s’en fout, ce sont des salauds…"

Merci président.

Si lorsque nous parlons, nous n’exprimons pas des idées, si lorsque nous défilons, nous n’existons pas, alors, que nous reste-t-il ?

Une petite idée François ?

Source cliquez ici

21:37 Publié dans Les articles de Luc Pécharman | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chronique de la France asservie et résistante...

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RIVAROL

N° 3095 du 24 mai 2013

 

NATHALIE Kosciusko Morizet (NKM) est candidate à la candidature à la Mairie de Paris. Les primaires prévues dans cet objectif rencontrent un succès parfaitement misérable.

 

NKM SOUTENUE PAR LES FRANCS-MAÇONS

 

Du coup, elle a sans doute commis le signal de détresse maçonnique, et se retrouva, derechef, invitée par le cercle maçonnique « Dialogue et démocratie française », présidé par Marc Fraysse, qui explique, sans se cacher, que le Cercle a pour objectif d’affirmer un « esprit d’engagement au service de nos idéaux républicains et maçonniques ». Il y a évidemment un certain nombre de militants UMP qui n’apprécient absolument pas la plaisanterie.

 

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MAIS QUI EST DONC MARC FRAYSSE ?

 

De retour de déportation en Allemagne en 1944, son père, Lévy Fraysse, et sa mère, Emilienne Haond, s’installent à Lyon. Il fut stagiaire professionnel, comme gardien de but à l’Olympique de Lyon, avant de devoir abandonner une carrière prometteuse pour cause de blessure. Marc Fraysse s’engagera dès 1980 aux côtés de Michel Noir et du RPR. Il sera conseiller municipal, conseiller régional et député de Villeurbanne en 1993. Puis secrétaire départemental du RPR, Secrétaire national à la politique de la ville… La route des honneurs lui semble ouverte. Alors qu’il est un député confortablement élu à Villeurbanne, Jacques Chirac et Raymond Barre lui demandent de prendre racine à Lyon, dans la perspective merveilleuse de prendre date pour la Mairie. Il me l’a raconté. Il demanda à Chirac : « Tu me promets qu’il n’y aura pas de dissolution ? » Réponse de Chirac : « Je te le promets ». Trois mois plus tard, l’Assemblée était dissoute et le pauvre Fraysse, qui n’avait évidemment pas eu le temps de labourer le terrain de sa nouvelle circonscription, fut battu à plate couture.

 

UN ÊTRE SENSIBLE

 

Il avait flairé, avant l’élection, que tout était « foutu ». Il raconte : « Je vomissais vingt fois par jour. J’ai perdu dix kilos ». Il pensa se remettre en selle avec Charles Millon. En peu de temps, Millon avait réussi un exploit : 30 000 adhérents avaient rejoint son mouvement, La Droite. Fraysse fut son bras droit. Sauf que ni Millon ni Fraysse n’avaient la carrure… Un petit souvenir alsacien : Président d’Alsace d’Abord, conseiller régional et municipal, soutenu par plusieurs maires alsaciens, j’avais proposé à Millon une sorte de partenariat, sur le modèle allemand des relations entre la CDU et la CSU bavaroise, où nous aurions conservé une totale autonomie. Bref, nous eûmes quelques contacts. Je fus invité à un dîner débat à Strasbourg. L’amateurisme de l’organisation était grandiose. Pas de réservations. Les personnes intéressées venaient payer leur dîner sur place. Cinq gauchistes se présentèrent, prêts à payer leur dîner et à semer la perturbation. Je les connaissais, et ils me connaissaient, bien sûr. Marc Fraysse, dans son élan humaniste, était prêt à les laisser entrer. Je m’interposais, prenant mon air le plus terrible, disant : « Si vous avancez d’un pas, je fais intervenir mes gars. Nous vous exploserons ». Ils firent demi-tour. J’avais totalement bluffé. J’étais seul… Marc Fraysse vint me voir et me dit : « Tu m’as fait peur. Tu avais un tel regard… ». Le pauvre… Un autre grand moment fut cette énorme réunion à Paris, en 1998 sans doute. 7 000 personnes, 100 journalistes. Un succès fou. Les personnes présentes se définissaient évidemment comme anti-chiraquiennes et de droite. Fraysse ne trouva pas mieux que d’interdire à Gollnisch, qui était son collègue à l’Assemblée régionale, l’entrée du meeting. Et, dans son discours, il eut cette phrase extraordinaire, qui choqua tout le monde : « Je reste chiraquien dans l’âme ». Ce pauvre Millon passa la moitié de son intervention à expliquer que les gens d’extrême-droite n’avaient pas leur place dans ses rangs. Et c’est ainsi que Millon (et Fraysse) passèrent aux oubliettes de l’Histoire. Fraysse expliquera : « J’en ai déprimé, j’en ai bavé, j’en ai pleuré ». Un soir, il tenta d’enjamber la fenêtre de son 11e étage. Dieu merci, un proche l’empêcha de commettre l’irréparable. Voici le puissant soutien de NKM dans son entreprise de conquête de Paris. Elle a quelques soucis à se faire… Ah, au fait, Marc Fraysse a été décoré de la Légion d’Honneur. Normal…

 

AHURISSANT ET SCANDALEUX: DIEUDONNÉ S’EST CONVERTI À L’ISLAM

 

Une vidéo circule sur YouTube. Son titre est : Dieudonné et Soral, agents de l’Iran. On pourrait évidemment imaginer qu’il s’agit d’une provocation de plus… Hélas, pas du tout. On y apprend que Dieudonné, qui avait pourtant fait baptiser sa fille par l’abbé Laguérie, avec pour parrain J.M. Le Pen, s’est converti à l’islam. Son interview à la télévision iranienne est des plus explicites. Voici ses incroyables déclarations : « Jésus était un prophète de l’islam. Il a annoncé la venue du Messager (Mahomet). Les Chrétiens, notamment au Liban, arrivent naturellement à l’islam. La Révolution iranienne est devenue un exemple dans le monde. L’islam, c’est la recherche de la vérité. L’islam, c’est la porte vers la liberté. Les Chrétiens en France, qui sont aujourd’hui perdus, doivent rejoindre l’islam. » Quant à Alain Soral, voici ce qu’il déclarait récemment, lors d’une conférence, à Nice : « J’irai jusqu’au bout. Si on a pu faire la liste antisioniste (aux élections européennes) qui a coûté 3 millions d’euros, c’est parce qu’on a eu l’argent des Iraniens. Faut le dire. » Eh bien, oui, il faut le dire et en tirer les conséquences…

 

PSG : LES HORDES ETHNIQUES SE SONT DÉCHAÎNÉES

 

16 policiers blessés, des dizaines de Parisiens agressés par les hordes ethniques qui s’étaient infiltrées dans la manif du Trocadéro, certains brandissant le drapeau algérien, où 15 000 personnes se proposaient de fêter le titre de Champion de France du PSG. A comparer avec la manifestation contre le mariage homosexuel, où nonobstant la présence d’un million de personnes, pas un policier ne fut blessé. Au Trocadéro et aux Champs-Elysées, des vitrines furent saccagées, des motos et des voitures vandalisées, des produits de luxe volés. Un car de touristes japonais fut proprement dévalisé. Une excellente publicité pour le tourisme en France… Quant aux commentaires des media et des responsables politiques socialistes : un poème… La journaliste de LCI commente : « c’était la joie sur les Champs. Notez quelques incidents tout de même » ; Manuel Valls parle sobrement de « bousculades et mouvements de foule » ; Jean-Christophe Cambadélis ose ce délire grandiose, qui lui mériterait de figurer sur le « mur des super cons » : « On n’a pas anticipé la connexion entre ce que l’on avait vu lors des manifestations contre le mariage pour tous et les hooligans qui gravitent autour du PSG. Là il y a eu la conjonction des deux et évidemment ils s’en sont donné à cœur joie. » Il fallait oser. Il a osé… Quant à Yann Gallut, député socialiste, très bien placé pour figurer sur le Mur, il déclara : « Les casseurs du Trocadéro sont les anciens ultras du PSG qui sont liés aux nationalistes et aux extrémistes de droite. » Le falsificateur Valls a osé évoquer « plusieurs centaines d’individus ultras, des casseurs, jeunes, alcoolisés depuis plusieurs heures ». “Alcoolisés” ? Donc les minorités musulmanes ne sont pour rien dans ces débordements ? On respire… On apprend que l’absence de forces de police importantes au Trocadéro serait due à une demande des Qataris, propriétaires du club, qui ne voulaient pas qu’il y ait des policiers visibles. C’est ce qu’a déclaré Jean-Jacques Urvoas, le « Monsieur Sécurité » du PS au micro de RMC, dans l’émission « Carrément Brunet ». Excellente réaction de l’animateur, Eric Brunet : « Attendez, ce sont les Qataris maintenant qui se substituent au Préfet de police ? Je ne savais pas que c’était l’émir du Qatar qui dirigeait la police française ! » A noter que pendant les émeutes, le Préfet de police, Bernard Boucault était présent… à la gare du Nord pour cirer les pompes de Valls et Taubira qui revenaient de Lyon. « C’est un fiasco », vient de déclarer au Point.fr un responsable policier chevronné, « J’ai honte pour la préfecture de police. » Et nous donc… En attendant, Jean-Sébastien Vialatte, un député UMP du Var courageux (houlà, il ne le fut pas longtemps !), a twitté : « Les casseurs sont sûrement des descendants d’esclaves. Taubira va leur donner une compensation ». Et devinez ce qui se passa ? Son parti le lâcha, il se coucha et s’excusa. Il n’en reste pas moins poursuivi en justice par une association antiraciste. Ça se passe ainsi dans la France occupée et collaborationniste.

 

CRICRI DÉRAPE

 

Christine (Boutin) l’ouvre parfois, je dois le reconnaître, de façon inconsidérée. L’actrice américaine Angela Jolie vient d’annoncer qu’elle avait subi une masectomie (ablation des deux seins), pour prévenir un très haut risque de cancer. Rien de drôle à cela. Eh bien ma Cricri s’est laissé aller à twitter avec un colossal humour : « Pour ressembler aux hommes ? Rire ! Si ce n’était triste à pleurer ». Le bon goût de son twitt a évidemment fait le tour de la blogosphère, et sa page Facebook a été prise d’assaut par des centaines d’internautes qui y ont déposé de petites icônes représentant des… crottes. Pauvre Christine ! Encore une opération de com’ loupée.

 

COHN-BENDIT LE PÉDOPHILE (SUITE)

 

Cohn-Bendit ne peut plus sortir de Francfort sans être rattrapé par son passé de pédophile. Grzegors Braun, le célèbre réalisateur polonais, vient de porter plainte en Pologne pour pédophilie contre l’eurodéputé. Lors d’une conférence à Berlin, un homme s’est levé et a montré du doigt Daniel Cohn-Bendit en criant : « Cet homme est un pédophile ». Idem lors d’une réunion organisée par Médecins sans Frontières à Berlin. Il y a quelques jours, le pédophile était à Montpellier. Richard Roudier et la Ligue du Midi organisèrent une manifestation avec des slogans tels « Casse-toi, Pauv’Cohn ! ». En fait, cela commence à sentir le roussi pour notre donneur de leçon en antifascisme. Il existe des archives plus que compromettantes. La fondation Heinrich Böll, « mémoire des Verts » allemands, a reçu une demande instante de ne pas dévoiler ses archives, qui sont explosives. Il y a 40 tomes de dossiers dont deux interdits d’accès : celui concernant Cohn-Bendit, et un autre concernant un député dont nous ne connaissons pas le nom. Car les propos pédophiles connus de nos lecteurs, tenus par Cohn-Bendit, ne constituent que la partie émergée de l’iceberg. Voici ce qu’il écrivait dans la gazette d’extrême-gauche Pflasterstand des Linke, en 1978 : « L’année dernière une fille de six ans a flirté avec moi. C’était un moment des plus émouvants et des plus jolis que j’aie pu avoir… et ce n’est pas important d’écrire pour ou contre la pédérastie ». Cohn-Bendit et l’extrême-gauche allemande demandaient, jusqu’au milieu des années 1980, la suppression du paragraphe 176 du code pénal allemand qui concerne les actes sexuels avec des enfants. Mais ils ne sont pas les seuls. L’association pédophile néerlandaise Martijn, qui défendait « l’acceptation dans la société » des relations sexuelles consenties entre enfants et adultes avant sa récente dissolution ne peut pas être interdite, vient de décider une cour d’appel néerlandaise. Pour quelle raison ? Lisez bien : « Les travaux de l’association sont contraires à l’ordre public, mais il n’y a pas de menace de dislocation de la société. » Dégénérés !

 

ILS SONT VRAIMENT GONFLÉS…

 

Le site de la Licra annonce au sujet de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions : « La Licra s’associe à toutes les manifestations mémorielles. Bordeaux fut le point de départ entre 1672 et 1837 de près de 500 expéditions maritimes qui déportèrent d’Afrique environ 130 000 esclaves vers les Antilles. » Du coup, « De nombreux militants de la Licra seront présents à la cérémonie officielle qui rendra notamment hommage à Aimé Césaire », déclare la Licra. Quel culot ! Quand on sait que nombre de commanditaires, qui firent leur fortune dans ce « commerce » étaient juifs… Il fallait vraiment oser… En attendant, une bonne nouvelle, cependant. Le grand magazine juif américain The Algemeiner, a publié, à l’occasion de son 40ème anniversaire, la liste des 100 personnes vivantes qui influencent positivement Israël et le monde juif. Parmi elles, quatre Français, dont, vous ne le devinerez jamais… Bernard-Henri Lévy ! Cette liste vient d’être révélée il y a quelques jours, lors d’un grand dîner présidé par Elie Wiesel. (Mais si, vous le connaissez. C’est lui qui fut déporté à Auschwitz et a oublié d’en ramener un tatouage. Voir dernier livre d’Anne Kling : Les imposteurs de la Shoah). En attendant, voici le commentaire paru sur le site de la Licra : « Cette liste doit inspirer et motiver les jeunes, la prochaine génération, les futurs leaders, afin qu’ils perpétuent les normes les plus élevées de notre tradition et de notre héritage et défendent la cause des Juifs et d’Israël, car lorsque le niveau de la vie juive s’élève, c’est le niveau de toutes les vies qui s’élève. » Ben voyons… 

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Achtung vapoteurs !

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de Philippe Randa

Les spécialistes de la santé ont beau affirmer qu’au pire « les effets irritants et/ou toxiques des composants de l’e-cigarette sont bien moindres que ceux liés à la fumée du tabac » et qu’au mieux « l’e-cigarette, bien fabriquée et bien utilisée est en elle-même un produit qui présente des dangers infiniment moindres que la cigarette », les obsédés de la lutte anti-tabac ne décolèrent pas. C’est qu’ils perçoivent l’augmentation croissante du nombre des « vapoteurs » comme un crime de lèse-hygiénisme qu’ils ne vont avoir de cesse de combattre. Lui aussi.

Tout est bon pour ça et puisque les experts ne se plient pas à leurs injonctions de produire des rapports conformes en tout point à leurs haines anti-fumeurs – nicotineurs et vapoteurs à jeter dans le même sac d’opprobres – la guerre d’intimidation est déclarée. Mais ce n’est qu’un commencement, gageons qu’ils n’affutent leurs baïonnettes en vue de prochaines offensives bien plus spectaculaires.

« Interdiction de “vapoter” dans les lieux publics, restriction pour les femmes enceintes et avertissements sanitaires font partie des 28 recommandations formulées dans un rapport remis à Marisol Touraine. »(1)

Achtung vapoteurs, donc… Mais à quel titre interdire une pratique somme toute quasi-inoffensive ? Au titre justement qu’on ignore encore si elle est dangereuse ou non et dans le doute, n’est-ce pas ? Mais surtout, parce que si les experts recommandent de « ne pas “freiner” l’accès des fumeurs à la cigarette électronique », l’exemple des vapoteurs pourrait inciter les jeunes et les non-fumeurs à céder à la tentation de « vapoter ».

Ça, c’est de l’argument, coco ! De la démonstration imparable !

Que répondre à cela ? Si ce n’est qu’il y a urgence, dans ce cas, à appliquer un tel principe de précaution à bien d’autres sujets de contrariétés citoyennes.

À commencer par les innombrables livres, séries télévisées ou films policiers, d’actions, d’horreurs, de suspense, de guerre, érotiques, etc. qui ne sont, à bien y réfléchir, que des incitations à zigouiller son prochain ou tout au moins à lui pourrir l’existence terrestre… et n’oublions pas cette littérature et ces spectacles où – outre le crime, la torture et le massacre à la tronçonneuse – l’adultère, le vol, le viol, l’escroquerie, le complot, la machination, la vengeance, mais aussi l’orgueil, l’avarice, l’envie, la jalousie, la colère, la luxure, la gloutonnerie, la paresse, toutes ces sortes de passions humaines trop humaines, connues sous l’appellation de péchés capitaux – mais il y a aussi les péchés véniels, dont on laisse à chacun le soin de dresser la liste interminable – ne sont, dans ce cas, que des incitations aux « mauvaises pensées » et aux « mauvaises actions. »

Ah ! que le chemin apparaît encore long, interminable – inaccessible ? – pour atteindre ce Meilleur des Mondes décrit dès 1931 par Aldous Huxley, renforcé toutefois – on n’est jamais trop prudent – par Big Brother, principale figure du roman 1984 de George Orwell (publié en 1949), devenue une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés… Mais gare aux mauvais exemples : ces fictions pourraient malencontreusement pervertir des esprits faibles qui songeraient alors à de Bonheur insoutenable, tel que celui décrit par Ira Levin en 1970 dans le roman éponyme.

Alors… Achtung vapoteurs ou achtung romanciers ?

Au fait, Aldous Huxley, George Orwell et Ira Levin n’étaient-ils pas fumeurs ? Ceci expliquerait cela. À l’évidence. CQFD ! « Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! »(2)

Notes

(1) Ministre des Affaires sociales et de la Santé dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault.

(2) Allusion à la célèbre série télévisée française créée par Claude Loursais en 155 épisodes étalés sur trois générations. Le commissaire Antoine Bourrel et son adjoint Dupuy recherchaient les indices qui permettaient à chaque épisode de découvrir le coupable dont le nom était dévoilé après que Bourrel s’exclamait : « Bon Dieu ! Mais c’est… Bien sûr ! »

11:54 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bruxelles : un message à l'attention de ceux qui envisageraient de venir s'y installer

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Armes chimiques en Syrie : il est urgent de ne rien faire...

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Nicolas Gauthier

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Assez mollement, comme toujours, l’Europe vient de lever l’embargo relatif aux livraisons d’armes à l’ASL, la fameuse Armée syrienne libre. Mollement et en prenant son temps, sachant que le camp de la rébellion est plus que divisé, c’est le moins qu’on puisse prétendre. Dans la foulée, Vladimir Poutine entend fournir le régime de Damas en missiles anti-aériens S-300, l’équivalent russe des Patriot américains. Missiles dont l’Iran, par les moyens tortueux qui sont les siens, s’est déjà doté, malgré tous les efforts à peine moins tortueux des services secrets israéliens pour faire échouer l’affaire.

Pour aller court, un pays doté d’un tel armement se retrouve, de fait, quasiment sanctuarisé de toutes frappes aériennes ennemies. D’où le peu d’entrain, nonobstant les rodomontades de rigueur de l’Occident, à s’en aller pratiquer la politique de la canonnière à Téhéran.

Car, tel que noté avec l’intelligence bainvillienne en matière de géopolitique qu’on lui connaît, Hubert Védrine rappelait récemment sur les ondes de France Inter qu’il est bien fini, le temps où l’Occident – comprendre l’axe Washington-Tel Aviv – pouvait de force imposer ses seules visions au reste du monde. Bienvenue dans un monde multipolaire, dans lequel il faut désormais compter avec Moscou, Pékin, New Delhi et même Brasilia. En effet, échaudés par les récentes équipées néocoloniales en Libye, voire au Mali, ces États entendent désormais peser de tout leur poids.

Cela est encore plus complexe à Damas qu’à Tripoli. Car il ne s’agit pas d’États-nations au sens où on l’entend en Europe, mais d’anciennes provinces des califats de jadis, omeyyades, abbassides puis ottomans, ensuite transformées en protectorats, terres administrées sous mandats internationaux. Quant à l’habituel référent politique — ces régimes se revendiquent d’un nationalisme laïc à forte connotation socialiste —, force est de constater qu’ils n’étaient au mieux que parenthèses, au pis des leurres.

Et c’est toute l’inextricable complexité de la région qui revient aujourd’hui en boomerang, dans la tête de géopoliticiens du dimanche, façon Bernard Kouchner, pour lesquels il y a, d’un côté de la barricade, gentils démocrates laïcs, avides de vivre à l’occidentale ; et de l’autre, barbus assoiffés de sang. Armer les rebelles syriens ? Oui, mais pour aboutir à quelle sorte de régime ? Un régime wahhabite ? L’horreur absolue ! Quoique ce même Occident, Israël y compris, puisse fort bien s’en accommoder dans la péninsule arabique, là où il y a du pétrole, au contraire de la Syrie.

Jouant habilement de ces contradictions, Bachar el-Hassad est en train de se refaire la cerise en préparant un futur réduit alaouite (islam chiite dissident), qui jouxterait le Liban. Les Iraniens, qui ont oublié d’être sots, appuient la manœuvre en envoyant les troupes d’élites du Hezbollah. Les chrétiens ? L’opposition sunnite les verrait bien à Beyrouth, tout en promettant le cercueil à leurs frères ennemis chiites. Et les Iraniens ? S’ils sont en partie le problème, ils feront, à plus ou moins long terme, partie de la solution, comme assené par le même Hubert Védrine.

À ce propos, lorsque l’on parle d’oumma, communauté mythique censée rassembler tous les musulmans du monde, au-delà des frontières et des ethnies, qu’il nous soit aussi permis de rigoler sous cape : ils n’ont vraiment besoin de personne pour se couvrir de ridicule en s’entretuant, un peu comme ces Européens, de confession ou de culture chrétiennes, dont le legs à l’humanité aura aussi été celui consistant à mettre la planète à feu et à sang par deux guerres mondiales, et même une troisième, plus « froide » mais qui jamais n’aura dit son nom.

En attendant, toujours les mêmes bobards de guerre. Les troupes « loyalistes » qui utiliseraient des armes chimiques, alors que leurs ennemis « rebelles » s’en serviraient aussi. Et le lacrymomètre qui se met en branle. Ce qui se passe en Syrie est décidément bien trop crucial pour qu’on en laisse l’analyse aux enfants. Ou à certains journalistes.

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