samedi, 28 décembre 2013
Dimanche 26 janvier : TOUS A PARIS !
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Béatrice Bourges : «Il est plus que temps de dire stop à l’oligarchie et à son projet totalitaire !»
Source Nouvelles de France cliquez ici
Alors que les Français sont successivement appelés à marcher pour la vie (le 19 janvier prochain), pour exprimer leur colère (le 26 janvier) et pour la famille (le 2 février), Nouvelles de France a souhaité s’entretenir avec Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français et figure incontournable chez les insoumis.
Béatrice Bourges, que vous inspirent les marches régionales du week-end dernier ?
Tout dépend de leur efficacité. En un mot, la question à se poser, c’est : « Est ce qu’elles ont eu un impact sur le gouvernement ? Est ce que nous en avons obtenu quelque chose ? Est ce qu’elles ont créé un véritable rapport de force ? »
Appeler les gens à aller dans la rue, juste pour y scander quelques slogans sur une musique techno a un côté certes sympathique mais malheureusement, c’est inefficace. Je le regrette bien car je pense ne trahir personne en disant que nous souhaiterions tous rester dans cet état d’esprit bon enfant, comme nous l’avons fait l’année dernière. Cela ne nous a pas, malgré tout, empêché d’être traités de fascistes et de violents même si aucun vol n’a été commis, aucune voiture brûlée, aucune vitrine brisée.
Nous avons investi la rue sans cesser durant plus de six mois. Nous n’avons laissé aucun répit au gouvernement et nous n’avons obtenu que mépris et garde à vue (soldée pour l’une d’entre elle par un emprisonnement d’un jeune pour une durée de trois semaines). Les mesures contre lesquelles nous nous battions se sont même accélérées à une vitesse spectaculaire.
« Il faut passer à la vitesse supérieure et créer un véritable rapport de force qui inquiète beaucoup plus le gouvernement. »
À plusieurs millions et sur une longue durée, nous n’avons strictement rien obtenu.
En revanche, les Bonnets rouges (les vrais, pas ceux directement récupérés par la gauche) ont été écoutés alors qu’ils n’étaient que quelques milliers.
Leur secret ? Ils ont su faire peur au gouvernement, ce que manifestement, nous n’avons pas su faire.
Pour répondre donc à votre question, faire des manifestations juste pour montrer qu’on existe ne sert à rien, voire même risque de lasser, ou pire de choquer, car nous avons l’air de fêter quelque chose en dansant sur de la musique techno. Mais qu’y aurait-il donc à fêter, alors que François Hollande et sa bande d’oligarques mènent la France à sa perte à Vitesse grand V ?
Il faut passer à la vitesse supérieure et créer un véritable rapport de force qui inquiète beaucoup plus le gouvernement.
Que pensez-vous de l’initiative Jour de colère du 26 janvier prochain ?
Il s’agit d’une journée de « coagulation » afin que les gens puissent exprimer leur colère, quelle qu’elle soit.
J’y suis bien sûr très favorable, d’autant que je connais les personnes qui organisent la plate-forme logistique et qui sont, pour certaines, issues de la « France bien élevée » qui a décidé de reprendre son destin en main. Elles sont associées ou soutenues par les mouvements innombrables qui se sont créés sur tous les sujets de mécontentements. Tout cela est donc sérieux et digne de confiance.
« Il ne faut surtout pas confondre colère et violence. La colère est une émotion légitime et saine, dans certains cas. C’est lorsqu’elle est refoulée qu’elle est dangereuse car alors, elle peut se transformer en violence. »
Il ne faut surtout pas confondre colère et violence. La colère est une émotion légitime et saine, dans certains cas. C’est lorsqu’elle est refoulée qu’elle est dangereuse car alors, elle peut se transformer en violence.
Par exemple, un parent peut ressentir de la colère contre un enfant qui fait une bêtise mettant sa vie en danger. Ce n’est pas pour autant qu’il devient violent. Il lui exprime les raisons pour lesquelles il est en colère afin que son enfant comprenne son geste. Bien exprimée, la colère n’est pas violence mais moteur d’action. Jésus lui-même, modèle absolu de non-violence, n’était il pas en colère lorsqu’il a chassé les marchands du temple ?
Je serais même inquiète d’entendre quelqu’un me dire qu’il ne ressent jamais de colère ! Je me dirais qu’il manque sûrement un peu d’humanité !
Nous devons exprimer au gouvernement que nous sommes en colère. Notre démocratie a été remplacée à notre insu par un système oligarchique qui sous couvert d’élections pense qu’il n’a de compte à rendre à personne. Toutes les institutions ont été confisquées et nos libertés se réduisent comme peau de chagrin, en particulier la plus élémentaire d’entre elles, qui est de disposer librement du fruit de son labeur.
Une police de la pensée cherche à faire de nous des êtres invertébrés. Et bien, le 26 janvier, nous prouverons au gouvernement que les Français ne sont pas prêts à se laisser dépouiller de toutes leurs libertés. Il est grand temps de sortir de la matrice qui nous asservit !
Personnellement, je n’appelle pas à la violence mais à l’insurrection pacifique qui peut passer par l’objection de conscience et la désobéissance civile. De nombreux gouvernements sont tombés de cette façon.
« Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de ‘gentil garçon’ ou de ‘gentille fille’ bien obéissant(e) ? »
Mais chacun ne peut faire l’économie de se demander ce qu’il est prêt à sacrifier pour construire ce grand mouvement de résistance qui devient de plus en plus visible. Sommes-nous prêts à abandonner un certain confort matériel ? Sommes-nous prêts à y laisser notre réputation de « gentil garçon » ou de « gentille fille » bien obéissant(e) ? Sommes-nous prêts à ne pas céder aux pressions ? Sommes-nous prêts à être vilipendés par les médias ? Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que nous devons nous positionner clairement : il est impossible de plaire en même temps au gouvernement, au Système en général et aux médias si l’on veut s’imposer et gagner. Chercher à être bien vus à tout prix ne pourra jamais entraîner la victoire…
Le 26 janvier marquera une étape supplémentaire dans la construction de cette nouvelle société que nous souhaitons : une société redevenue humaine, libre et juste, où soient respectés les plus fragiles d’entre nous, portée par un peuple fier de lui-même, de son histoire, de ses racines, de son identité.
Avec la Marche pour la Vie le 19/01 et Jour de Colère le 26/01, et le week-end dernier l’annonce d’une Manif pour Tous le 02/02, ne faut-il pas regretter cette dispersion ?
La Marche pour la Vie et Jour de Colère sont très complémentaires. La Marche pour la Vie a une antériorité de plusieurs années et son objet est très beau et spécifique : la Vie. Et nous pouvons mesurer combien la Vie est attaquée de toute part en ce moment. C’est important de montrer combien nous y sommes attachés ; Il faudra donc être très nombreux à cette marche.
Jour de Colère a un objet plus large et rassemblera des gens qui ne seront pas forcément d’accord sur tous les sujets mais qui viendront tenter de mettre un coup d’arrêt aux folies du gouvernement. Il faut donc que le nombre aussi soit conséquent. Cela dit, l’objectif n’est pas de « faire du chiffre », mais d’être déterminés. Il faut que le gouvernement comprenne qu’un an après le combat s’est étendu à toutes les sphères de la société. Et ce n’est pas forcément le nombre qui fait la différence. C’est plutôt la volonté des manifestants.
« L’objectif de l’oligarchie est de tuer ce que nous sommes pour faire renaître un homme créé par l’homme, nier sa dimension verticale, ce qui fait sa transcendance, ce qui l’ancre dans la réalité et dans la vérité, ce qui fait de lui un homme debout, et, également, nier sa relation horizontale, ce qui fait de lui un être social, un être de relation, un être tourné vers l’autre. »
Bien sûr, LMPT a toute sa place dans les deux manifestations. J’avoue ne pas très bien comprendre pourquoi les instances nationales ont décidé de faire une manifestation personnelle le 2 février, d’autant que, beaucoup de cadres régionaux LMPT avaient déjà soutenu la date du 26 janvier qui est connue depuis de nombreuses semaines. Il me semble qu’ils auraient intérêt à la décaler un peu plus tard, ce qui permettrait de maintenir la mobilisation sur plusieurs mois plutôt que sur trois semaines successives.
Même si, contrairement aux marxistes, nous ne croyons pas au sens de l’histoire, force est de constater que nous enchaînons défaites sur défaites depuis des décennies et que notre civilisation est en train d’être changée progressivement. Comment arrêter net ce mouvement et l’inverser ? Comme pour nous décourager par avance, certains oligarques comme Attali pensent que l’euthanasie, la GPA, le transhumanisme, en raison du souci de confort et de l’orgueil humain, sont inévitables, à terme…
Oui, nous avons à faire face à une idéologie sans concession dont l’objectif est la destruction de la société qu’ils appellent « réactionnaire » pour construire un monde nouveau dont l’Homme serait le Maître absolu.
Car, c’est de cela dont il s’agit : tuer ce que nous sommes pour faire renaître un homme créé par l’homme, nier sa dimension verticale, ce qui fait sa transcendance, ce qui l’ancre dans la réalité et dans la vérité, ce qui fait de lui un homme debout, et, également, nier sa relation horizontale, ce qui fait de lui un être social, un être de relation, un être tourné vers l’autre.
L’objectif est de créer un individu, réduit à une dimension exclusive de producteur consommateur, un individu mondialisé et déraciné, esclave du marché mondial, poussé à assouvir des désirs incessants qui l’empêchent de penser librement.
« L’oligarchie est en train de fabriquer une culture « hors sol » et « hors sexe », avec des individus qui ne peuvent plus s’identifier ni à une culture, ni à une histoire, ni à un territoire, ni à une origine biologique, ni à un sexe défini. »
C’est une idéologie dont l’objectif est de créer un nouvel ordre mondial : c’est ainsi qu’elle est défendue par des organismes internationaux qui ont tous des connexions : l’ONU, l’UNESCO, Bilderberg, les internationales franc-maçonnes. De grandes entreprises internationales également s’investissent et investissent de grosses sommes d’argent pour faire avancer ces causes. Jacques Attali, Pierre Bergé et bien d’autres tels que Bill Gates ou Goldman Sachs en sont des promoteurs acharnés depuis des années.
Le plus sûr moyen de créer cet homme nouveau, c’est de lui faire croire qu’il n’a pas de limite, que ses désirs ont valeur de droits, que même la nature est esclavagiste, qu’il faut donc s’en affranchir. C’est de créer un mythe, celui de l’homme parfait que l’on va fabriquer en laboratoire pour mieux le contrôler et éliminer ses défauts soit en le transformant, soit en l’éliminant par l’eugénisme. C’est l’idéologie que l’on appelle le trans-humanisme.
C’est pourquoi le malade, le handicapé, le vieillard n’ont pas leur place dans cette société-là, d’où logiquement le vote de la loi sur l’euthanasie.
Est ainsi fabriquée une culture « hors sol » et « hors sexe », avec des individus qui ne peuvent plus s’identifier ni à une culture, ni à une histoire, ni à un territoire, ni à une origine biologique, ni à un sexe défini.
Ce qui est grave, c’est qu’en plus ce totalitarisme utilise des mots et des concepts dont le sens est inversé : liberté, solidarité, égalité, amour…
Que des mots qui font rêver…
Il est donc plus que temps de dire stop à tout ça et de montrer à François Hollande et ses oligarques que nous ne sommes pas dupes et que nous sommes plus déterminés que jamais !
ONLR, qu’ils le sachent ! Et nous allons gagner, qu’ils le sachent aussi !
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Hommage, très émouvant, d'Alain de Benoist à Dominique Venner
C'était le vendredi 31 mai dernier à Paris
Sur Dominique Venner cliquez ici
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Taubira, Coluche, Dieudonné : cherchez l’erreur !
La chronique de Philippe Randa
Boulevard Voltaire
Que vous soyez Noir ou Noir, humoriste ou humoriste, de gauche ou de gauche, on ne vous applique pas le même traitement. Car il y a les Noirs victimes et les Noirs salauds, comme il y a les humoristes invités chez Drucker à qui tout est permis pour vomir en direct et les humoristes invités à aller se faire entendre au palais de justice. Sans oublier, donc, ceux de gauche qui marchent dans le rang et ceux qui ont quitté celui-ci.
Dieudonné M’Bala M’Bala a fait partie des premiers. Depuis quelques années, il ricane en tête des seconds. Toujours présent à la télé, mais plus dans les émissions de variétés du samedi soir, toujours désormais dans les affaires judiciaires des JT.
Quoi qu’on pense de ses « coups » avec Jean-Marie Le Pen en parrain de sa dernière-née, ou Robert Faurisson à qui il a remis sur scène le Prix de l’infréquentabilité, de ses candidatures infructueuses aux élections et de ses sketchs contre le sionisme et obligés, force est de constater que sa diabolisation interpelle. Surtout à quelques semaines de la levée d’indignation qui a suivi la comparaison entre Christiane Taubira et la gent simiesque : que n’a-t-on alors fustigé l’intolérable racisme des Français !
Pour Dieudonné, rien de semblable. Désormais, c’est au geste de la « quenelle » – marque récemment déposée par madame Dieudonné à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) – que les bien-pensants s’en prennent… Ce geste (bras tendu vers le bas, coupé au niveau de l’épaule par l’autre main) serait-il une parodie – mais significative – du salut nazi (lui-même, rappelons-le, ex-salut de la Rome impériale, puis ex-salut olympique) ou, comme Dieudonné et ses partisans l’affirment, rien d’autre qu’un « bras d’honneur au système » ? Tel d’ailleurs un certain slogan de la présidentielle en 1981 : « Tous ensemble pour leur foutre au cul avec Coluche », qui a tant fait sourire à l’époque et continue de faire l’admiration de tant de nostalgiques du candidat aux plumes dans le derrière…
La farce quenellière se répandant à vive allure, non seulement dans la netosphère mais jusque sur les plateaux de télévision (dont ceux du sacro-saint Canal+), on assiste à un bis repetita d’indignation citoyenne. Les médisances – tout comme les plaisanteries – les plus courtes étant les meilleures, Dieudonné vient donc de porter plainte en diffamation contre X après les propos du président de la LICRA (association de lutte contre le racisme et l’antisémitisme), Alain Jakubowicz, qui a associé la quenelle « au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah » (sic).
Voilà une plaisanterie, en tout cas, dont beaucoup ne sont pas près de se lasser : la LICRA, qui a tant profité de la justice, à son tour traînée devant les tribunaux. Un spectacle à ne pas rater ! D’autant que les avocats de l’humoriste ont annoncé d’autres plaintes, dès 2014, « contre les auteurs supposés de propos diffamatoires qui ont une responsabilité d’information ou une autorité », et de citer Le Monde, BFMTV, France 2, Le Figaro… sans oublier le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.
Dieudonné, père Noël pour les uns, père Fouettard pour les autres, demandez le programme !
00:29 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 27 décembre 2013
Communisme municipal, communautarisme et terrorisme
Jean-Gilles Malliarakis
L'Insolent cliquez ici
En 2008 l'actuel maire communiste de Bagnolet Marc Everbecq avait été élu au second tour avec 53 % des suffrages exprimés et 50 % d'abstention. Dans cette ville de 32 000 habitants, à l'époque, sa liste avait recueilli 4 160 voix. Présentée par le PCF elle se vit attribuer 30 sièges contre 6 à la liste des socialistes conduite par Tony di Martino et 3 à l'UMP.
Depuis 5 ans cette équipe dirige donc la ville, avec sa langue de bois et ses magouilles d'urbanisme collectiviste gris, que dénoncent vainement ses adversaires et quelques architectes courageux. Ceux-ci ont pu mettre en évidence une réduction des espaces verts pour satisfaire les intérêts des promoteurs (1).
Ses budgets bâclés sont votés dans un climat autoritaire de désinformation que met en cause une opposition malheureusement impuissante (2).
C'est dans ce contexte que le communisme municipal a pris une décision à première vue stupéfiante. Le 11 décembre en effet le conseil municipal votait la qualité de citoyen d’honneur de Georges Ibrahim Abdallah.
Après 30 ans de détention il est fortement question d’expulser de France ce personnage. Né en 1951, ce militant communiste est considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise. Il avait été condamné par la justice française en 1986 à la réclusion à la perpétuité pour des actes indiscutablement terroristes.
Rappelons brièvement ses exploits et ceux de son équipe. Il a été jugé responsable d'attentats meurtriers sur notre sol contre des diplomates américains et israéliens. Ceci enchante à l'évidence les partisans de la guerre à outrance au Proche-Orient. Or deux artificiers français l'ont payé de leur vie en août 1982, etc. (3)
Jusqu’ici deux modestes bourgades avaient impunément précédé Bagnolet dans ce qu'on peut tenir pour une provocation. Ainsi, le 19 mai 2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart, Pas-de-Calais 5 800 habitants, l’avait nommé, déjà, "citoyen d’honneur". Un mois plus tard, dans le même département, le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, 6 700 habitants dans la banlieue de Lens et les membres du conseil municipal le nommaient à leur tour "citoyen d’honneur" de leur commune.
Marc Everbecq, en Seine-Saint-Denis, vient donc de faire franchir à cette campagne un cran supplémentaire. Il l'a fait délibérément dans le but de recueillir pour son parti les votes communautaires, à défaut des suffrages populaires.
Cette décision a été soutenue, en effet, de bout en bout par une structure parfaitement révélatrice des forces communautaristes sur lesquelles s'appuient désormais les tenants du communisme municipal : le "Groupe des associations de Bagnolet".
Une visite de la page facebook de ce collectif permet de mieux comprendre comment tout cela fonctionne dans les municipalités de gauche où sévissent encore les communistes, aux marges de la démocratie (4).
"Les associations" sont, comme il se doit subventionnées. Cela se revendique désormais, et cela se pratique, comme une sorte de droit. Elles font la claque en séances publiques lors des conseils municipaux, comme dans les assemblées révolutionnaires, etc.
Les sympathisants du terroriste le présentent comme un héros et comme un ardent défenseur de la "cause palestinienne".
Si ces gens réfléchissaient sincèrement, nous leur poserions une "simple question". Citons celle que l'excellent blogue de l'Institut d'Histoire sociale pose à ce sujet à tous ces activistes et soutiens du marxiste-léniniste Georges Ibrahim Abdallah : pensent-ils sérieusement que leurs méthodes terroristes ont vraiment fait progresser ladite "cause palestinienne" ? (5)
Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit pour leurs inspirateurs et commanditaires de rassembler coûte que coûte tout ce qui peut sauver l'implantation du stalinisme en France.
Notes
- cf. sur Bagnolet-webtv⇑
- cf. l'intervention de Tony di Martino qui décrypte le budget 2013 de Bagnolet lors de la séance du conseil municipal le 15 avril 2013 ⇑
- cf. Hervé Roubaix sur Dreuz.fr ⇑
- sur Facebook. ⇑
- cf. Blog-Actu du site de l'Institut d'Histoire sociale le 26 décembre.
20:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Chronique de la France asservie et résistante
RIVAROL N° 3121
du 19 décembre 2013
ILS N’EN peuvent plus, les commentateurs, de gauche et de droite. Le métissage est en route ! Pensez : Flora Coquerel, la nouvelle Miss France, a une mère d’origine béninoise. Elle a coiffé sur le fil une jeune femme d’origine tahitienne. Les temps sont durs pour les blondes aux yeux bleus. Ce n’est pas la première élection d’une métisse. Déjà en 2000, fut élue une Franco-Africaine d’origine rwandaise. Idem en 2003, en 2005 et en 2009. Fermez le ban…
MISS MÉTISSE A ÉTÉ ÉLUE MISS FRANCE
Mais qu’en pense le Front national de Marine Le Pen ? Interrogé sur RTL par Jean-Michel Aphatie, lundi 9 décembre, à propos de l’élection de Miss Orléanais, Florian Philippot, le numéro deux du Parti, a d’abord montré son enthousiasme : « Je dis qu’elle est belle et qu’elle représentera très bien la France », ajoutant, histoire de se faire bien voir des adversaires : « Ceux qui veulent avoir une vision forcément raciste ou racialiste des choses se trompent ». Nous ignorions que Philippot eût une quelconque compétence pour ce qui concerne les femmes, mais il n’hésite pas à donner un avis qui fait semblant d’être autorisé : « Je crois que c’est d’ailleurs la plus belle de toutes les Miss qui étaient proposées. » Interrogé quant aux propos tenus par la dinde : « Je suis fière de représenter une France cosmopolite […] », il se montra quelque peu gêné, mais pas trop, rassurez-vous. Il déclara : « Bah, c’est son opinion. […] Attention à ne pas faire de la politique partout, ça reste un divertissement » affirmant qu’il n’utilisait jamais le mot “cosmopolitisme”, un gros mot, il est vrai, comme nos lecteurs ne l’ignorent pas. Oui mais des membres du FN utilisent-ils ce mot dans un esprit négatif, demande le journaliste. Réponse de Philippot : « Je ne crois pas, je n’en sais rien… Peu importe, c’est un mot de la langue française… » Jean-Marie Le Pen, Jean-Pierre Stirbois, au secours !
NOUVELLE AFFAIRE DE DROGUE POUR LE FILS DE TRIERWEILER
Selon les informations du magazine Closer, le fils de Valérie Trierweiler aurait encore été arrêté en possession de cannabis mais aurait bénéficié d’un passe-droit pour éviter les poursuites. Etre fils de ministre ou de personnalités politiques conduirait-il à la délinquance ? On peut se poser la question avec les exemples que nous avons sous les yeux. Le fils de Marisol Touraine condamné à trois ans de prison ferme pour « extorsion de fonds » et “séquestration”, le fils de Taubira arrêté en possession d’objets volés, le fils de Fabius reconnu coupable d’abus de confiance et même le petit dernier de Sarkozy qui s’était amusé à bombarder une policière de l’Elysée à coup de billes et de tomates !
RACHIDA DATI TERRORISE-T-ELLE LES JOURNALISTES ?
J’avais évoqué dans ces colonnes le livre Rachida ne meurt jamais d’Elisabeth Chavelet, rédactrice en chef de Paris-Match. Elle décrit l’ancienne garde des Sceaux comme une femme violente, prête à tout. Interrogée par le quotidien 20 minutes, la journaliste s’explique sur la genèse du livre et raconte que Rachida Dati manipule beaucoup les journalistes et sait se montrer menaçante. Elisabeth Chavelet explique pourquoi elle n’a pas souhaité rencontrer l’ancien ministre durant la rédaction du livre : « Elle est assez dangereuse quand elle rencontre les journalistes. Elle est capable d’aller raconter n’importe quoi après l’interview, sur ce qu’on a dit ou pas dit, donc mieux valait ne pas la voir ». Et elle poursuit : « Elle terrorise les gens en leur disant qu’elle a des dossiers, qu’elle va tout balancer ! Ou alors qu’elle va leur envoyer ses frères », ajoutant : « les gens ont peur »…
“LES JUIFS OPPRIMENT LE PEUPLE NOIR DE BROOKLYN”
Ce sont les propos tenus récemment par Laurie Cumbo, la conseillère afro-américaine nouvellement élue de Crown Heights (New York) qui justifie les attaques antisémites « Knockout the Jews » (butons les Juifs) commises par les Noirs parce que, selon elle, les Juifs oppriment la Communauté noire de Brooklyn ! Cumbo a provoqué une tempête après avoir posté un message sur Facebook, en disant que les attaques de la communauté noire sont justifiées, car les Juifs oppriment le peuple noir de Brooklyn, à New York. Elle a déclaré : « Ces sentiments entre les résidents noirs de Crown Heights (et les Juifs) donnent un possible aperçu des raisons pour lesquelles de jeunes adolescents noirs commettent des crimes de haine contre la communauté juive. » On imagine la fureur dans les milieux juifs. Ainsi, l’Anti-Defamation League affirme que ces propos « évoquent des stéréotypes antisémites classiques. » Evidemment quel dommage que Laurie Cumbo ne soit pas blanche et d’extrême-droite…
HUMOUR ET POLITIQUE
Le jury du Prix Press Club Humour et politique a dévoilé une première liste composée des phrases les plus cocasses ou les plus ridicules émanant de la classe politique, de gauche ou de droite. Parmi celles-ci, cette profonde pensée, tendance flagornerie, d’Henri Guaino : « Si Nicolas Sarkozy n’avait pas été là, il n’y aurait plus de démocratie en France, en Europe et dans le monde ». Il y a aussi Alain Juppé, condamné en 2004 à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris, qui a déclaré: « En politique, on n’est jamais fini. Regardez-moi ! ». Et puis le ministre du Redressement productif qui a répondu à la question d’un retour éventuel de Nicolas Sarkozy : « Peut-être… mais menotté ». Il y a bien sûr l’inénarrable Nadine Morano, qui n’en rate pas une, déclarant sur le plateau d’On n’est pas couché : « On a une recrudescence de violence… par exemple le vol des portables à l’arraché. Ça n’existait pas avant que les portables existent ». Elle n’a au demeurant pas tort, si on y réfléchit bien… Mais Valérie Pécresse, secrétaire générale déléguée de l’UMP et ex-ministre de l’Enseignement supérieur, sait aussi se surpasser, déclarant : « On a besoin d’une Angela Merkel en France et cela peut être un homme ». Et pourquoi pas un travesti ? François Hollande mérite, quant à lui, de remporter le Grand Prix de haute réflexion politique et philosophique quand il déclare : « Quand ça va bien, on devrait se rappeler que ça ne va pas durer. Et quand ça va mal, on peut penser que cela pourrait aller plus mal ou que ça ne va pas durer ». Allez, pour ma part, je choisis Morano. C’est la meilleure dans son genre… Encore que le député UMP de Haute-Savoie et ex-président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, ne semble pas être de cet avis. Il s’oppose à l’idée que Morano soit tête de liste aux élections européennes dans le Grand Est, déclarant : « Qu’apporterait-elle de plus ? » et s’exprimant en faveur d’« une personnalité compétente » et “assidue” qui n’est pas « sur les plateaux de télévision ou dans l’antichambre des partis politiques ». Sympa pour Nadine Morano…
OBSÈQUES DE MANDELA : QUELQUES BIZARRERIES…
Quelques événements bizarres ont jalonné les obsèques de Mandela. C’est ainsi qu’un traducteur en langue des signes était omniprésent pour accompagner les discours des officiels qui se succédaient au micro. Problème : il s’agissait d’un imposteur qui gesticulait et bougeait ses mains dans tous les sens, sans rien connaître aux règles de la langue des sourds-muets. On ignore comment il a bien pu monter sur la tribune. Il vient d’être identifié et explique avoir eu une subite attaque de schizophrénie, être sous traitement et avoir entendu des voix. Et pendant ce temps, la maison de Desmond Tutu, prix Nobel de la paix, qui prononça la bénédiction de clôture, était cambriolée. Et pendant ce temps, Obama et la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt, une belle blonde, contaient fleurette. Michèle Obama, visiblement folle de rage, vint s’assoir de force entre les tourtereaux. Quant à Valérie Trierweiler, elle s’est encore surpassée. A l’aéroport, au moment où François Hollande et Nicolas Sarkozy se saluaient au moment de prendre l’avion du retour, la mégère est partie, sans saluer l’ancien chef d’Etat et sans un regard…
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17:32 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Bonne nouvelle : le film "La Marche" a fait un flop total !
Après la polémique suite à une chanson de la BO, le film La Marche, symbole de l’antiracisme, fait désormais aussi un flop total dans les cinémas français. Cela a commencé le jour de sa sortie le 27 novembre où il n’a attiré que 552 spectateurs parisiens dans 21 salles malgré une promotion omniprésente. Les derniers résultats du box office français montrent que le film est un désastre . A sa 3ème semaine, il est désormais 33ème dans 183 salles de cinéma pour un total de 170.000 entrées. Soit le film est vraiment de mauvaise qualité, soit l’antiracisme ne fait vraiment plus recette en France. On penche vraisemblablement pour la deuxième hypothèse.
Source Media presse infos cliquez ici
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Revue de presse. On aura tout vu : Nolwenn Leroy épinglée pour lepénisme
Philippe Cohen Marianne cliquez ici
Dans un article délirant, le journaliste du Nouvel Observateur Fabrice Pliskin a expliqué pourquoi le dernier album de la chanteuse était maurrassien et pire encore. Mais s'agit-il seulement d'un dérapage ?
La chanteuse Nolwenn Leroy est furieuse et le fait savoir. Elle est furieuse contre un article, d'une violence inouïe, de Fabrice Pliskin du Nouvel Observateur, qui a trouvé dans son dernier album une nouvelle preuve de la « lepénisation des esprits » :
« Son disque subjugue. N'est-il pas très comme il faut et propre à incarner "l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires", comme dirait dans son style maurrassien le député UMP Christian Jacob? Olivier Nusse, directeur général de Mercury, compare avantageusement le succès de "Bretonne" à celui des "Ch'tis".
Avec son prénom de sainte décapitée, Nolwenn affiche un pedigree de la vieille roche. Née à Saint-Renan, son père, Jean-Luc Le Magueresse, est un ancien footballeur professionnel de Brest et de Guingamp. D'aucuns blâmeront son adolescence auvergnate, mais personne n'est parfait. »
Plus loin, le journaliste, décidément en verve, évoque la chanteuse « droite dans ses sabots, ivre de cadastre, d'ancrage et de toponymie » pour conclure en la qualifiant de « premier robot de fabrication 100% bretonne ». Pour mesurer la fureur d'écrire du journaliste, il suffit de remplacer, dans son texte, Breton par Kabyle ou Arabe : on obtient alors un article flirtant avec la xénophobie qu'il croit percevoir chez la chanteuse. En réalité, Fabrice Pliskin abrite confortablement sa francophobie derrière les remparts de la presqu'île bretonne.
Cet article furieux a fini par provoquer un droit de réponse légitime de la chanteuse : « Je suis extrêmement choquée par ce procès d'intention que je trouve indigne. Comme j'estime douteux et déplacé l'emploi, pour me décrire, des termes preuve générique de sa bretonnante traçabilité", "droite dans ses sabots ivre de cadastre, d'aencrage et de toponymie", "affirmant un pedigree de vieille roche" ou "premier robot de fabrication 100% bretonne".J'ai choisi de réaliser cet album sans aucune arrière-pensée, car mon attachement à la Bretagne et à sa culture est sincère. »
L'article coup de poing de Fabrice Pliskin n'est pas un dérapage. Régulièrement depuis quelques semaines, l'Obs se plait à épingler des légions d'horreur sur la poitrine d'intellectuels ou de journalistes supposés diffuser à bas bruit la petite musique lepéniste. Dans le numéro de cette semaine, Luc Ferry Denis Tillinac et Philippe Bilger sont, après d'autres, désignés à la vindicte publique. Tous fachos, tous lepénisés si ce n'est dans leurs discours au moins dans leurs sous-entendus et dans leurs cœurs puisqu'il est désormais établi que l'Obs traque le lepénisme dans le cœur des intellectuels. Mais l'opposition au lepénisme progresse-t-il vraiment à coup de droits de réponse et de réponses aux droits de réponse que génère à chaque fois la réponse des personnes attaquées ?
L'ultra-vigilance d'Ariane Chemin l'amène à épingler Claude Guéant pour sa phrase sur «les Français qui n'ont plus le sentiment d'être chez eux ». Oui mais le directeur de la rédaction, Laurent Joffrin, développe un point de vue légèrement différent : « La déclaration fait scandale à gauche, mais elle est plus difficile à contrer qu'on pourrait le croire. L'indignation, selon le mot à la mode, ne suffit pas. On ne peut pas se contenter de déclarer: Guéant dit la même chose que le Front national, il est donc disqualifié, comme si cette simple énonciation valait démonstration. Certains Français, en effet, ne se sentent plus chez eux dans certains quartiers. Il faut bien leur dire quelque chose qui dépasse la simple protestation contre des propos à connotation xénophobe. La gauche n'a pas encore trouvé la bonne réponse. » On respire. Le pluralisme règne encore au sein du Nouvel observateur. Mais la cohérence ?
10:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quelques considérations sur la bobocratie en général et sur les bobos en particulier...
Jacques-Yves Rossignol
1 - L’égalité des cultures, c’est un rêve bobo : elle existera effectivement lorsque la planète sera conquise par l’industrie culturelle et que chacun sera directement téléguidé mentalement par les nécessités du marché. Alors, on pourra dire qu’il y a égalité des cultures, c’est-à-dire des fonctionnements mentaux dictés par les nécessités du marché. Egalité dans la différence d’ailleurs : le contenu des films accablants ou des « musiques » consternantes peut changer, le crétinisme acquis et surtout les profits retirés de la crétinisation sont identiques ; là, je vous le dis, il y a bien égalité des cultures : elles rapportent autant de fric l’une que l’autre !
2 - Il s’agit bien de faire passer la culture néo-primitive du capitaliste mondialiste pour une culture parmi d’autres, acceptable, non particulièrement aliénante, se situant en quelque sorte dans la suite logique de l’histoire occidentale, sans rupture. Or, rien n’est plus mensonger. La culture culturelle de la fausse gauche, c’est une cassure totale ! Il s’agit d’une « culture », fabriquée industriellement (cinéma, musique) ayant uniquement pour but de faire des profits, introduite à cours forcé et ayant une prétention hégémonique.
3 - La réalité historique vécue actuellement c’est donc un dressage systématique des peuples occidentaux par des énormités à prétention morale (égalité des cultures, il faut oser sortir la sortir celle-là, quand on a pour métier de détruire les cerveaux des gens !) pour les conduire discrètement à gober in fine l’infra-culture néo-primitive du capitalisme culturel, la seule qui permet de faire des profits titanesque par aliénation à temps plein : voir les minables et malheureuses victimes de la drogue musicale.
4 - Mais cela n’est pas acquis, il y a encore de l’histoire, de la polémique. Et précisément pour poursuivre le combat contre la crétinisation généralisée des occidentaux par la culture industrielle fabriquée, nous devons repérer « l’égalité des cultures » comme un petit élément parmi d’autres du discours idéologique nous conduisant discrètement (discrètement, c’est cela l’important !) à l’acceptation de la vie zombifiée et de la mort mentale, genre bobo, par l’industrie culturelle.
5 - Pour comprendre comment marche cette idéologie lamentable , il suffit d’observer que les cultures qui servent (parfois très indirectement) à dresser à la crétinisation culturelle sont « égales » entre elles (certaines cultures chargées de faire oublier les acquis occidentaux, et les cultures néo-primitives proprement dites évidemment) elles forment la catégorie des « cultures » proprement dites, les cultures s’opposant à la crétinisation générale (les cultures populaires, régionales, savantes, et les doctrines politiques critiques du capitalisme) se trouvant être également « égales », mais dans une autre catégorie, les cultures dépassées, les cultures de ploucs et de ringards, les fascismes finalement !
6 - Ainsi, le principe d’égalité des cultures met à part un groupe de cultures qui ne plaisent pas. Ces cultures ne sont pas égales aux autres cultures, celles qui plaisent. C’est ennuyeux pour la théorie juridico-bobo. Car, de deux choses l’une : soit les cultures sont égales, soit les cultures ne sont pas égales. Introduire des exceptions à l’égalité déclarée des cultures, c’est vraiment gênant pour la cohérence du principe revendiqué. Encore plus lorsque l’on peut identifier l’ensemble de ces exceptions comme un groupe de cultures, celui des résistances à la crétinisation culturelle, également redoutées et stigmatisées par les gens d’argent.
7 - On a là « l’égalité des cultures » dans sa réalité profonde. Sont égales dans une catégorie (« les cultures ») les cultures préparant, directement ou indirectement, ouvertement ou discrètement, à la crétinisation généralisée par l’industrie culturelle mondialiste et sont égales dans une autre catégorie (« les fascismes ») les cultures de résistance à la crétinisation.
8 - L’application pratique de l’égalité des cultures, c’est donc la dégradation mentale de tous les hommes civilisés : la guerre discrète des gentils culturels de l’argent contre les méchants fascistes du terroir pour le règne de la véritable égalité culturelle entre zombis évoquée plus haut.
09:56 Publié dans Jacques-Yves Rossignol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
"L'Epuration et les poètes", retour sur une période sombre de notre Histoire...
Il faut savoir gré à Léon Arnoux d'avoir composé ce florilège, le premier du genre, de poètes à ce point maudits que leur œuvre demeure, aujourd'hui encore, sous le coup d'une flétrissure originelle.
Grand prescripteur d'opinion et souverain proscripteur, le Comité national des écrivains, imprima le sceau d'infamie, en dressant dès le début de septembre 1944, la première de ses listes noires rendant publique la mise à l'index de nombreux auteurs, souvent de renom, qui furent donc réduits au silence.
(.) La panoplie des peines ne fut jamais aussi large. La fusillade, bien sûr, mais aussi les années de géhenne en prison, ou pire en centrale, l'indignité nationale, la confiscation des biens. L'oubli, sournois, acheva la besogne. Pour les poètes aussi.
Léon Arnoux est allé les chercher au fond de leur puits d'oubli.
(.) La poésie carcérale s'impose d'abord comme l'expression d'une sensibilité exacerbée par les affres de l'enfermement. Le prisonnier vit dans l'attente et l'incertitude. Celle, immédiate, de son sort. Mais tout peut lui être source de tourments. L'épouse qui ne répond plus aux lettres, ni ne vient aux parloirs, les négligences de l'avocat, la mère qui se consume de désespoir.
Nombre des poèmes traduisent le paroxysme d'une souffrance ou d'une émotion. Ils témoignent souvent d'une élévation d'âme, particulièrement chez le condamné à mort, dont les poèmes ont les accents d'une foi découverte ou retrouvée.
(Extrait de la préface de Pierre-Denis Boudriot)
L'Epuration et les poètes, Léon Arnoux, Editions de Chiré, 144 pages, 19,00 € cliquez ici
09:47 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortie très prochaine du nouveau livre de Jean-Claude Rolinat : LA FAILLITE DE MANDELA...
Face à la mandelamania,
une autre voix se fait entendre...
Sortie prévue la semaine prochaine !
Un mauvais cadeau de fin d'année
pour la bienpensance institutionnalisée !
Il est temps de rétablir la vérité !
Vous pouvez déjà le commander :
18, 00 € (+ 3,00 € de port)
Synthèse nationale
116, rue de Charenton 75012 Paris
(correspondance seulement)
02:30 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 11 janvier, galette des Rois des nationalistes de Picardie
02:06 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 26 décembre 2013
JEUDI, C'EST LE JOUR DE RIVAROL
10:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 24 décembre 2013
Amis lecteurs de Synthèse nationale : BON NOEL A TOUS !
17:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Hollande, Bayrou et les clowneries de fin d'année !
La course au grotesque s'accélère, c'est à se demander lequel de nos politiciens va emporter le pompon du genre! Quasiment dans le même temps, Hollande donne sans le vouloir dans le rigolard politiquement incorrect avant de baisser son pantalon et Bayrou fait dans le resquilleur maladroit.
Décidément Pépère devrait se limiter à la saillie d'alcôve au lieu de jouer les amuseurs de fin de banquet. Car si effectivement, même pour un plénipotentiaire au dos rond et les mains pleines de visas et de subsides, un séjour en Barbarie n'est pas sans risque et que le faire remarquer ironiquement est un plouf diplomatique surtout avec des prétentieux, s'excuser de ses propos confine au lamentable. Que le Normal ne sorte pas grandi d'avoir derechef baissé son pantalon au premier froncement de sourcil de l'ancien garçon de bain qui dirige l'Algérie ne serait finalement pas grand-chose vu l'acabit du personnage, si cela n'était à nouveau appeler le mépris, permettre l'arrogance, inciter aux exigences des maghrébins installés désormais des deux côte de la Méditerranée.
De son côté le "grave de Pau" n'en est pas non plus à une pantalonnade près. Après en son temps avoir fort justement envoyé une mornifle à la face d'une racaille exotique débutante qui lui faisait les poches, la flèche du "centre mou" vient de s'essayer au passe-barrière. Pénétrer en fraude et en force dans un stade parce qu'on est en retard...un bel exemple de civisme et un encouragement certain pour tous les resquilleurs et les velléitaires du passe-droit qui sont déjà pléthore dans notre beau pays. On se consolera en pensant que le valdingue du piteux amènera peut-être certains asociaux à croire aux foudres d'une justice immanente.
Tout cela finalement a au moins l'avantage de faire quand même sourire en ces temps de morosité mais surtout de discréditer encore un peu plus les politicaillons de la ripoublique.
17:18 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les troisièmes adieux définitifs de Guy Bedos...
de Philippe Randa
Boulevard Voltaire
Cette fois, craché, juré : Guy Bedos arrête ! Enfin, presque ! Enfin, en partie ! Enfin, seulement la scène !
Comme le « point final » que l’humoriste et pamphlétaire avait annoncé en 2007 ?
Comme, il y a deux ans, lorsqu’il avait annoncé avoir donné son dernier show au théâtre du Rond-Point ?
Non, cette fois (la troisième, donc), c’est « la der des der » : « Je vais arrêter le one-man-show le cœur en miettes. J’adore ce métier. Tout va bien malgré tout : je suis plutôt en forme pour mon âge. Je gambade, je saute sur scène, mais je ne veux pas attendre de ne plus pouvoir faire tout ce que je viens de vous dire, et que le public s’en aperçoive. »
Louable intention, n’est-il pas ? Même les plus menteurs peuvent avoir leur instant de vérité. Peut-être bien que l’autoproclamé « poil à gratter » de la vie politique française et perpétuel vomisseur de fiel politique croit dans ce qu’il dit… Et s’il ne devait y en avoir qu’un, pourquoi pas lui ?
On ne peut que s’en réjouir, pas par méchanceté ou rancune politique vis-à-vis de cet obsédé antiraciste et antifasciste, par simple lucidité : à près de 80 ans, ne serait-il pas temps, effectivement, qu’il réalise que son disque est rayé ? Car quel rapport y a-t-il entre le Bedos jeune qui connaissait alors l’amour et le succès aux côtés de Sophie Daumier et ses sketchs magnifiques d’autodérision (La Drague, Bonne fête, Paulette !) et le Bedos aigri et pontifiant, conspuant la droite et insultant Marine Le Pen (« qui fait la campagne d’Hitler ») et Nadine Morano en particulier (qu’il traite de « conne » et de « salope »). Aucun rapport, non, absolument aucun durant un demi-siècle d’une lente transformation d’un indéniable talent artistique en minables vomissures…
On ne peut qu’apprécier qu’il y mette un terme et craindre le pire qu’il veuille « porter la parole autrement » : « Je pense que je vais utiliser l’instrument à la mode qu’est Internet. J’ai déjà un site, un blog… Je vais publier des livres, je pense. Peut-être certains journaux me donneront l’hospitalité de temps en temps. Je vais faire du théâtre et du cinéma, mon premier métier : acteur. »
Un premier métier qu’il n’aurait sans doute pas dû négliger car, tout de même, lorsqu’il interprétait le rôle – certes taillé sur mesure – d’un « médecin étouffé par sa mère juive pied-noir très possessive » dans les deux films d’Yves Robert Un éléphant, ça trompe énormément (1976) et Nous irons tous au paradis (1977), c’était tout de même autre chose !
Une époque sans doute où, réellement, il ne « se prenait pas au sérieux » car c’étaient eux, alors, les spectateurs, qui le prenaient « un peu au sérieux »… bien plus qu’ensuite, lorsqu’il se prit à croire et à dire, avec une insupportable morgue : « Les politiques, aussi, me prennent au sérieux. Ils me surveillent, tous ! »
Est-ce un ultime numéro ? Une dernière posture de vieux clown triste qui ne peut s’empêcher d’ajouter, tout de même, qu’il « continuera à donner son avis », mais – et on ne demande qu’à le croire ! – qu’il ne se présentera pas à des élections, « ça c’est sûr ! »
Quant à une place de ministre, il ne se prononce pas, des fois que… Car avec François Hollande, on n’est jamais certain de rien. Ça c’est sûr, aussi !
17:07 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Femen : nouvelle profanation en l'Eglise de La Madeleine à Paris
Vendredi dernier au matin, une des roulures du groupe des "Femen" hébergé en France s'est livrée à une scandaleuse exhibition en lEglise de La Madeleine à Paris soit disant en hommage aux signataires du manifeste pour la dépénalisation de l'avortement en 1971.
Prétexte bien évidemment ! Il s'agissait surtout de profaner un lieu de culte chrétien spécialement en cette période où les fidèles célèbrent la Nativité. Ainsi la drôlesse, à poil comme à l'habitude, a mimé un avortement et déposé un foie de veau sur l'autel avant de se mettre à uriner sur les marches de celui-ci et de quitter les lieux.
L'ignominie s'est déroulée devant une dizaine de personnes et les membres d'une chorale en répétition. Il faut croire que l'assistance était tétanisée puisqu'il ne s'est trouvé personne pour rosser d'importance la raclure avant de l'expédier hors les murs manu militari.
Le curé de la Madeleine a déposé une plainte en bonne et due forme, l'AGRIF va se constituer partie civile et le laïcard Delanoë s'est cru obligé de se fendre d'un communiqué hypocritement désolé. Cela ne suffit pas ! Il faut désormais exiger la dissolution de ce groupe d'activistes psychopathes femelles et si Manuel "Gaz" Valls se refuse à l'envisager, il faudra bien les faire taire d'une façon ou d'une autre !
10:26 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 23 décembre 2013
Entendez-vous en Françafrique, mugir ce féroce "néo"-nazi…
La chronique de Philippe Randa
Boulevard Voltaire
Décidément, la lutte contre la Bête immonde dont le ventre est – de tous les temps et de tous les monstres – le plus fécond, n’a pas de répit. Pas de trêve des confiseurs pour les chasseurs de nazis. « Néo », les nazis !
Ainsi, avec toute l’émotion obligatoire et républicaine que l’on peut, avons-nous appris qu’un enfant spirituel d’Adolf Hitler se trouve sinon au fin fond de l’Afrique, en tout cas en son centre. Et en la République du même nom.
Certes, ce nazi-là, qui met en émoi tous les auto-proclamés, éternels et rémunérés comme tel, défenseurs du Bien contre le Mal, est français, trouffion de son état ! Et donc, aux armes, citoyens…
Entendez-vous dans nos rangs
Mugir ce féroce soldat ?
etc., etc.
À défaut de mugir, ce guerrier-néo-nazi-là s’est simplement contenté d’arborer sur la manche de son uniforme un macaron velcro avec la devise : « Meine Ehre heisst Treue », (en français : Mon honneur s’appelle fidélité) et, nous apprend le site BFMTV, « dans le cercle, la devise et la mention RCA (Centrafrique, ndlr) 2013. Au milieu, un drapeau français frappé d’un énigmatique “32”. »
Depuis que sa photo a été publiée sur la page Facebook des opérations extérieures de l’armée, les inspecteurs Clouzeau de la bien-pensance sont sur les dents, comme on peut le lire sur le même site : « Sur ce chiffre, plusieurs interprétations sont possibles. Il pourrait s’agir de la 32e division des SS, mais elle n’a rien de significatif. Fondée sur le tard, en 1945, elle n’a duré que quelques semaines avant d’être anéantie. Il se pourrait aussi, selon une source proche de l’armée, que le chiffre fasse référence à la compagnie et à la section en question, par exemple : “3e compagnie, 2e section”. »
On devine le sort qui attend le bidasse indélicat : l’éjection des rangs de notre glorieuse armée, sinon manu militari, du moins très officiellement afin de sauver la République, 5e du nom !
À moins, évidemment, que ce monstre-là ne soit d’ici là envoyé ad patres, ce qui satisferait bien du monde.
Car pendant l’enquête, la guerre continue… et il ne faudrait pas oublier, tout de même, que ce soldat encore inconnu – mais sans doute plus pour très longtemps – est parti là-bas risquer sa vie pour être fidèle, déjà, en son engagement. On pourrait, ne serait-ce qu’à ce titre, lui accorder quelques circonstances atténuantes pour sa bêtise (pour rester poli). Car il faut être vraiment stupide pour ne pas avoir compris qu’en ce début de XXIe siècle, on ne badine pas avec les heures les plus sombres d’une partie de l’Humanité. Même, voire surtout, à travers des mots tels qu’« honneur » et « fidélité » qu’il est interdit, depuis près de soixante-dix ans, d’accoler l’un avec l’autre. Tout comme les termes « Travail », « Famille » et « Patrie », soit dit en passant : au risque d’une mort citoyenne dans le civil, d’une cour martiale (pourquoi pas !) lorsqu’on sert sous les drapeaux…
C’est vrai que si l’« honneur » a peu à voir dans l’affaire, il est pourtant évident que la « fidélité » à la Françafrique est tout de même la raison d’être de notre intervention militaire en RCA… depuis Charles De Gaulle jusqu’à François Hollande !
Un François Hollande qui, de son côté, a salué l’amitié franco-algérienne en se félicitant, devant le Conseil représentatif des institutions juives de France, que Manuels Valls soit rentré d'Algérie « sain et sauf », car « c’est déjà beaucoup »… paroles autrement moins graves pour les intérêts de la patrie, on en conviendra.
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dimanche, 22 décembre 2013
En prévision d’un prochain effondrement systémique
À l’occasion de la 7e Journée nationale et identitaire organisée à Rungis en banlieue parisienne par Synthèse nationale, le 11 novembre 2013, Roland Hélie a sorti aux Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale le premier volume d’une collection « Droit de regard. Regards de Droite » dédié à L’effondrement du Système. Si Roland Hélie a sollicité de nombreux contributeurs, la justesse des délais impartis explique que seules six auteurs ont répondu à ses sollicitations.
Ainsi, Pieter Kerstens, chef d’entreprise bruxellois, retrace-t-il l’effondrement du système capitaliste mondialisé depuis 2008. Reprenant ses articles économiques parus dans les différentes livraisons de Synthèse nationale et les réactualisant, il dresse un gigantesque et passionnant panorama sur les causes et le déroulement d’une crise économique générale prévisible. Il rappelle que « le pourcentage de la dette par rapport au revenu disponible des ménages américains était de 60 % du revenu disponible en 1973, pour atteindre 135 % en 2007 ». Et d’expliquer que loin d’être derrière nous, la crise est toujours devant nous, plus dévastatrice que jamais.
Embraye alors Arnaud Raffard de Brienne pour qui la crise actuelle prépare « Le désastre social annoncé… ». Si Pieter Kerstens s’intéressait aux phénomènes financiers planétaires et macro-économiques, Arnaud Raffard de Brienne dénonce, lui, le « modèle social français » et explique que c’est « un système social condamné par la mondialisation économique et l’immigration ». S’il en constate l’échec, l’auteur ne se rallie pas une quelconque alternative libérale, car il sait que le libéralisme est en fait le meilleur fourrier du métissage et du multiculturalisme marchand. L’avalanche d’impôts et de taxes, déjà commencée sous Chirac, poursuivie par Sarkozy et accrue sous Hollande, confirme le lent naufrage d’un modèle révolu. Oui, « les lendemains ne chanteront pas si ce n’est une lugubre complainte sur l’inconséquence voire la trahison des deux générations qui les précèdent ». Et l’auteur de rapporter que depuis quelques années, « l’État a décidé de “ siphonner ” les sommes collectées par Action Logement afin de financer l’Agence nationale de l’habitat (A.N.H.) et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (A.N.R.U.) et par conséquent de détourner sans scrupule ce fonds de l’objet pour lequel il a été créé ». Il en appelle par conséquent « à un véritable changement politique qu’il urge aujourd’hui de s’atteler, à un bouleversement radical qui écartera du pouvoir l’ensemble de la classe politique aux manettes depuis plusieurs décennies, véritables co-gestionnaires du désastre annoncé ».
La contribution de Patrick Parment porte aussi sur l’économie. Mais sous un angle perspicace et novateur puisqu’il examine le rôle quasi-ontologique de la croissance. Lecteur attentif du Guy Debord et de Jean Baudrillard, Patrick Parment affirme que l’individualisme favorise et résulte de la société de consommation comprise « comme étant un ordre social et économique fondé sur la création et la stimulation systématique d’un désir d’acheter des biens de consommation et des services dans des quantités toujours plus importantes. Les biens consumés sont souvent peu durables et sont vendus dans la perspective d’une obsolescence programmée ». Parallèlement, la fin de la Guerre froide a stimulé la mondialisation qui « est la généralisation dans le monde entier de la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des hommes. Autrement dit, l’essence même du commerce ». Une course effrénée à la possession de ressources limitées, car épuisables dans le temps, rend possible comme vison alternative complète le projet global de décroissance surtout si cette décroissance se comprend comme une catastrophe bénéfique, voire salutaire pour les peuples natifs d’Europe.
Enseignant francilien, Maurice Bernard dresse, quant à lui, le constat de la ruine de l’Éducation nationale. Victime d’un État « obèse, pléthorique à la base, mais sans vision, ni volonté, ni courage au sommet », l’école souffre de « cet État omniprésent mais impotent, qui étouffe le corps national sous le poids de ses erreurs, de ses échecs, de ses abandons, de ses prélèvements… » Il oublie en revanche d’évoquer la large responsabilité du marché qui considère les écoliers comme de futurs consommateurs - producteurs. Cependant, l’auteur retrace l’échec édifiant d’un système scolaire qui préfère aujourd’hui concevoir des méthodes conformistes et inutiles. Par rapport aux efforts réels de la IIIe République, la régression est incontestable !
Romancier et spécialiste de l’Extrême-Orient indochinois, Éric Miné analyse l’effondrement des médias français. De nos jours, les journalistes, petits mercenaires du Système, mentent ouvertement, manipulent volontiers l’opinion et pratiquent une information-spectacle à forte charge émotionnelle. Or le temps de ces bonimenteurs est désormais révolu grâce à Internet qui bouscule et pulvérise leur monopole. Pseudo-comique experte dans l’insulte contre les électeurs du F.N., Sophia Aram a assisté en direct au plantage quotidien de son émission télévisée. Chantre de l’insécurité pour les autres, le quotidien déficitaire Libération traverse une grave crise qui crispe les rapports entre les salariés et leur direction. A contrario, l’hebdomadaire conservateur, libéral, atlantiste et sarkozyste Valeurs actuelles voit ses ventes s’envoler ! Chaînes d’information en continu et Internet dérangent les vieilles habitudes installées et politiquement correctes. Pendant que les médias officiels saluaient le civisme des « jeunes » au moment de la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge, blogues et sites dissidents rapportaient, eux, une toute autre réalité, celle de vol sur les victimes par cette racaille si « citoyenne »… Hier tenus en silence, « les Français s’instruisent maintenant en ligne, grondent et crient leur désaccord. Sur le terrain, les manifestations prennent le relais. Le chahut et les huées ne sont jamais loin ». Ce fut d’ailleurs le cas, le 11 novembre, aux Champs-Élysées contre Hollande…
L’effondrement du Système se manifeste enfin en politique et en géopolitique. Éminent rédacteur en chef d’Europe Maxima, Georges Feltin-Tracol s’attaque à un « quatuor » incongru et ultra-moderne dont il pense la chute prochaine : la partitocratie, la Ve République française, l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique. Avec une rare ingéniosité, il arrive à unir ces quatre sujets dans un ensemble critique cohérent. Non seulement il s’en prend avec virulence aux partis politiques qu’il juge « nuisibles », mais il attaque la Ve République dont il dénonce les incessantes révisions constitutionnelles et le déplorable unanimisme « cohabitationnaire ». Il ne souhaite ni la rénover, ni la sauver et affiche au contraire sa claire intention de fonder une nouvelle Res Publica identitaire, intégrée dans un cadre alternatif européen distinct d’une pseudo-Union européenne mortifère. Cette Alter-Europe sera possible si dans le même temps échoue le modèle des États-Unis. Il émet ainsi le vœu radical que les forces séparatistes en Amérique du Nord s’affirment afin de déchirer définitivement la bannière étoilée.
Dans une seconde partie, Georges Feltin-Tracol suggère une nouvelle configuration institutionnelle. Se référant à Platon, à Aristote, à Julius Evola et au tirage au sort (l’un de ses thèmes de prédilection), il expose l’ébauche d’une Europe impériale dans laquelle existerait une république française des régions authentiques animées, maintenues et protégées par un ordre ascétique politico-mystique : l’Ordre des Gardiens. « Le principe politique de l’Ordre tend à concilier, pour le plus grand effroi des modernes, le populisme et l’élitisme afin de susciter un populisme élitiste ou un élitisme populiste parce que les seules élites authentiques proviennent de leur peuple qu’elles mettent dans le même temps en forme. »
La diversité des contributions de ce recueil démontre la grande richesse des opinions exprimées. Sont-elles toutes de « droite » ? Impossible de répondre ! On est en tout cas certain que leurs auteurs ne se soumettent pas à la pensée dominante et attendent avec impatience l’effondrement de ce Système dément.
• Collectif, L’effondrement du Système, coll. « Droit de regard. Regards de Droite », volume I, Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale (116, rue de Charenton, 75012 Paris) , 2013, 173 p., 18 € (+ 3 € de port).
• Mis en ligne sur Europe Maxima, le 22 décembre 2013.cliquez ici
NDLR : pour commander cet ouvrage cliquez là
19:26 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre à la Confédération nationale des automobilistes : Les automobilistes traités comme des délinquants ou des vaches à lait. Assez !
Odile Wenger
Présidente de la CNA cliquez ici
« Ras le bol d’être une « vache à lait » ! »
« Ras le bol d’avoir, continuellement, la sensation d’être racketté, rançonné, agressé, … ! »
« Ras le bol de l’injustice ! »
« Ras le bol d’être montré du doigt comme étant le coupable, le responsable de tous les maux de notre Société ! »
« Le déficit, la pollution, les excès, …, tout m’est imputé ! »
« J’en ai assez d’être poursuivi, humilié, condamné … »
« Marre des Taxes ! »
« Payer, toujours payer, et en plus on me vole des points … »
« La double peine, la triple peine, ce n’est pas pour les truands, c’est pour moi ! »
« Et si le rôle de la Police et de la Gendarmerie c’était de lutter plus contre la criminalité et la délinquance que de remplir les caisses du Ministère des Finances avec nos sous ! »
« Le racket institutionnel du stationnement payant ! »
« Le prix de l’essence rendu excessif par toujours plus de taxes ! »
Ces sensations, ces réflexions, ces certitudes, ces injustices je les partage avec plus de quarante millions d’automobilistes, de conducteurs vivant en France. Il n’est plus que temps de se relever et d’adresser à nos édiles un message fort, clair et net.
C’est le rôle que s’est imposé la CONFEDERATION NATIONALE DES AUTOMOBILISTES : « défendre et servir » les automobilistes contre tous ceux qui les considèrent comme une réserve infinie d’argent.
Il y a de nombreuses questions à poser, des interrogations légitimes à formuler et des réponses claires à obtenir.
Nous, nous comptons les exprimer, faire affirmer des évidences et communiquer les réponses obtenues.
Comment se fait-il que dans un pays au bord de la banqueroute on passe son temps à attaquer une des rares industries qui fonctionne encore ?
Devons-nous réellement croire que l’objectif de nos dirigeants soit de suicider l’industrie automobile Française qui fait vivre et travailler, directement et indirectement des millions de travailleurs Français pour les remplacer par une production famélique de vélos fabriqués à quatre vingt dix neuf pour cent en Chine ?
Comment devons-nous considérer des responsables politiques qui n’ont de cesse de nous ponctionner avec des taxes, des amendes, des procès-verbaux, des procès ?
N’ont-ils pas d’autre solution pour remplir leurs caisses que de s’en prendre prioritairement à nous, citoyens modèles, qui achetons, en payant des taxes, des véhicules
– pour lesquels nous devrons ensuite payer de l’essence ou du diésel,
– pour lesquels nous acquitterons la TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques) qui se monte à près de 60% du prix de l’essence,
– pour lesquels nous devrons payer encore et toujours des frais liés aux stationnements,
– des frais pour rouler avec des péages censés à l’origine servir à rembourser leur construction et que les Automobilistes ont déjà payé plus de dix fois…,
– des PV pour chaque infraction à une réglementation tatillonne et de plus en plus restrictive,
– des amendes auxquels s’ajouteront en double peine la suppression de points sur un permis de conduire qui devient ainsi friable et précaire et quelque fois, en triple peine, avec des condamnations de justice.
L’Etat, les régions, les Communes n’ont de cesse de nous ponctionner. Les taxes, les amendes, les PV, sont là, non pour nous sauver mais pour nous appauvrir.
Aujourd’hui, nous réclamons un retour sur les investissements que nous et nos prédécesseurs avons payé depuis le début du siècle précédant, à savoir :
– Le droit au stationnement gratuit dans les villes.
– Le droit de pouvoir rouler.
– Le droit de pouvoir travailler avec nos véhicules.
– Le droit de pouvoir aller travailler avec nos véhicules sans que des obstacles soient systématiquement mis en place pour nous en dissuader.
– La suppression des blocages routiers.
– La suppression du permis à point ou… des amendes.
– Le contrôle gratuit des véhicules.
– Le permis de conduire est un diplôme d’état, en tant que tel on ne peut le perdre ou se le voir retiré pour de petites infractions, même cumulées. Seule des fautes très importantes avec décision de justice peuvent justifier une telle sanction.
– La gratuité des autoroutes ou la mise en place d’une carte annuelle, dont le montant ne devrait pas excéder 50€, qui autoriserait une utilisation illimitée des autoroutes sur l’ensemble du territoire (Cf. la Suisse).
– La baisse du montant des PV et la limitation du nombre que l’on peut recevoir par jour.
– La baisse substantielle des taxes sur l’essence et le diésel.
– etc.
Pour ce faire nous avons besoin de vous.
Nous sommes plus de quarante millions d’automobilistes.
Près de quarante millions d’électeurs.
Nous pouvons faire pression sur le politique pour que les choses changent et nous voulons les faire changer.
L’automobiliste n’est pas un coupable, il est un citoyen qui a le pouvoir de faire bouger les choses et de les faire avancer.
C’est ce que nous voulons faire et avec vous.
Tous unis nous ferons plier les soit-disantes bonnes consciences et nous ferons évoluer ce regard porté sur les automobilistes.
Rejoignez-nous. Adhérez !
Nous avons besoin de vous.
Le combat ne fait que commencer.
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Qu’est-ce que 18.161 euros pour un élu de la République ? Un peu de monnaie au fond de la poche...
de Philippe Randa
Jean-Vincent Placé, ex-conseiller régional et sénateur écologiste, est donc aussi un chauffard !
Chauffard ? C’est bien ainsi que les écologistes nomment tout automobiliste qui transgresse les lois sur les routes de nos (pas assez) vertes campagnes ou de nos (trop) bétonnées agglomérations, non ?
Le chef de file d’Europe Écologie Les Verts au Sénat jure qu’il « ne veut pas que quiconque doute de (son) honnêteté » et reconnaît sans barguigner les infractions au Code de la route dont il est responsable… Et quelles infractions : « Beaucoup de stationnements gênants, mais aussi un certain nombre d’excès de vitesse… », précise Le Canard enchaîné, qui a levé le lièvre.
Beaucoup, oui, c’est le moins qu’on puisse dire puisque le montant total des infractions commises se monte à 18.161 euros… depuis 2010 !
18.161 euros de prunes, ça laisse tout de même songeur et nous classe indubitablement, vous, moi (et la quasi-totalité de nos connaissances respectives) qui tenons un volant, dans cette catégorie qu’on nomme avec mépris les « petits joueurs »…
18.161 euros de mauvais stationnements et de vitesses excessives… Il est vrai que nos 12 malheureux points de permis de conduire auraient eu bien du mal à résister à la répression policière avant d’avoir pu atteindre un tel score ! Mais nous, c’est nous !
Si les intempestifs coups de pédale ou le dédain des stationnements gênants du sieur Placé en sont venus à être rendus publics – ce que l’intéressé déplore d’ailleurs et ce qui l’énerve passablement (« la rançon de la notoriété »), trouvant par ailleurs le délit médiatique fait à sa personne « un peu agaçant » –, c’est que les infractions ont été commises au volant d’un véhicule du conseil régional d’Île-de-France.
Ayant reçu la douloureuse des contributions directes, ce dernier a menacé l’élu de poursuites devant le tribunal de police.
« Je suis prêt à payer depuis le début [...] C’est bien sûr de ma faute, je n’ai jamais cherché à fuir mes responsabilités, je ne demande aucun passe-droit, j’assume et je paie, je ne veux pas que quiconque doute de mon honnêteté. » Mais l’honnêteté, est-ce finir par payer, contraint et forcé, le plus tard possible et parce qu’on ne peut plus faire autrement… ou est-ce mettre en accord ses principes et ses actes ?
Comment Jean-Vincent Placé peut-il décemment vouloir réduire la vitesse au nom de la lutte contre la pollution, alors qu’il est le premier à s’en moquer ? Comment peut-il vilipender les nuisances des automobilistes en ville alors que lui-même fait fi des règles de la circulation ? Comment peut-il s’indigner que ses infractions soient révélées à ses électeurs (pour ce qu’il en reste…) ? Et surtout, comment peut-il afficher comme il le fait un tel mépris vis-à-vis de ses concitoyens en martelant « OK, je paie, je paie, foutez-moi la paix… » à hauteur de 18.161 euros, sans sourciller ?
Mais au fait, qu’est-ce que 18.161 euros pour un élu de la République ? Un peu de monnaie au fond de la poche… et celle de Jean-Vincent Placé semble être bien profonde ! Quoique jusqu’ici pleine d’oursins !
15:42 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La France, 4e pays le plus condamné par la Cour européenne des droits de l’homme
Arnaud Raffard de Brienne
La France est le 4e pays le plus condamné par la Cour européenne des droits de l’homme pour violation de l’article 10 de la Constitution, relatif à la liberté d’expression, comme le révèle le magazine Le Point en date du 19 décembre dans un article au titre explicite : "Et si la France n’était plus le pays des libertés ?". Une prise de conscience bien tardive et assortie d’un prudent point d’interrogation mais, après tout, mieux vaut tard que jamais.
Aucune consolation à espérer par ailleurs si l’on regarde les principaux classements internationaux relatifs aux libertés individuelles. Que ce soit Democracy Index dans lequel la France arrive 28e dans la catégorie des « démocraties imparfaites », l’expression est élégante ; Press Freedom Index où nous nous situons à la 37e place entre le Ghana et le Salvador ; en ce qui concerne l’ Index of Economic Freedom, c’est le bouquet : la France se positionne piteusement à la 62e place, entre la Thaïlande et le Rwanda.
Ajoutons que notre patrie des droits de l’homme se situe lamentablement à la 37e place du classement 2013 de Reporters sans frontières pour ce qui concerne la liberté de la presse. Loin derrière la Namibie, le Costa Rica, la Slovénie et le Ghana. Un peu devant El Salvador, le Burkina Faso et la Roumanie. Pas de quoi pavoiser. L’Afrique du Sud, modèle indépassable de la "nation arc-en-ciel" selon nos médias stipendiés, se trouve relégué à la 52e place.
13:59 Publié dans Les rubriques d'Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Conférence de Serge Ayoub à Bruxelles samedi 7 décembre dernier :
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Robert Ménard répond à Philippe Bilger
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samedi, 21 décembre 2013
Solstice d'hiver : un cycle nouveau commence !
Yves Darchicourt
Solstice ! Solstice d'hiver ! Ce 21 décembre sera le jour le plus court de l'année. Le soleil paraît vaincu, la lumière qui est espoir, chaleur et vie semble avoir succombé devant l'obscurité qui est résignation, froid et mort. Durant la prochaine nuit pourtant, l'astre du jour va concentrer ses forces et se préparer à reprendre sa course ascendante dans le ciel. C'est la "nuit suprême", la "Mère des Nuits", qui précède la renaissance flamboyante du Soleil Invaincu et au cours de laquelle, depuis des temps immémoriaux, les hommes d'Europe ont aidé la lumière vacillante à vaincre les ténèbres par les grands feux, les bûches gravées de l'âtre et les chandelles qui brûlent dans les demeures ornées des branches de l'arbre toujours vert.. C'est aussi la longue nuit durant laquelle on partage la joie festive avec ceux en qui on se reconnaît, ceux de la race, du clan, de la famille, ceux de la même terre, des mêmes racines, de la même mémoire, du même imaginaire. La nuit où l'on sait que rien ne meurt tout à fait, que la lumière "blondeur spirituelle" est en germe dans l'obscurité comme les jeunes pousses le sont dans la terre gelée, que les aïeux revivent en nous comme nous revivront par ceux qui nous suivent et que le crépuscule des Dieux lui-même sera suivi de la naissance d'un monde nouveau et d'un renouvellement de la puissance divine.
Nous, Européens, vivons un crépuscule. Celui des idéologies mortifères destructrices des peuples et des nations, celui de la décadence programmée, de la "bienpensance" obligatoire, de la haine de soi, du renoncement et du reniement. Celui du règne des élites auto-proclamées, des corrompus et des fortunes anonymes et vagabonde. Celui de l'anormalité érigée en mode de vie, du métissage, de l'Histoire instrumentée, des traditions bafouées. Celui de l'arasement, de l'indifférenciation, des espèces humaines en voie de disparition et de la dissémination de "l'homme gris". Un crépuscule qui ne peut qu'aboutir à la nuit sombre et glacée du chaos mondial. Mais une nuit où, comme autant d'étoiles du Destin, brilleront encore les petites flammes que, nous européens, nous devons de faire naître et d'entretenir, les petites flammes de la résistance identitaire à l'obscurantisme mondialiste qui finiront par susciter l'immense brasier qui dévorera les ténèbres. Et nos peuples qui sont d'un âge immense repartiront pour un cycle nouveau.
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Le Journal du Chaos de cette semaine :
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Agatha Christie, « la plus belle enquête » Une biographie merveilleusement incorrecte de Camille Galic
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L’excellente collection « Qui suis-je ?» des éditions Pardés, qui aux côtés de la collection BA-BA conforte une approche encyclopédique non conformiste thématique et biographique, vient de s’enrichir d’un titre qui fera date, l’Agatha Christie de Camille Galic. « L’indétrônable impératrice du crime » a trouvé en fait sa biographe sœur. En effet il y a bien des points communs entre « la duchesse de la mort » et la grande dame de la presse qu’est Camille Galic.
Cette dernière a toujours traité l’actualité comme on mène une enquête. Elle a toujours cherché la vérité derrière les apparences et le vrai criminel derrière la présentation officielle. Un style impeccable, une plume affinée comme un scalpel, Camille Galic a été la référence d’un journalisme de l’investigation de l’intelligence, la référence des journalistes de combat, et elle continue à exercer ses talents sur le site Polémia qui dénonce avec force et pertinence le « totalitarisme médiatique ».
On peut facilement l’imaginer d’ailleurs, dégustant un thé aux côtés d’Agatha dans un lodge de cette Rhodésie où « les anglais étaient heureux » devisant autour d’une intrigue de la fin annoncée d’un certain ordre du monde. Comme Agatha, Galic analyse avec un esprit de déduction rationaliste les passions humaines criminelles ou politiques. C’est ce qui fait de cette biographie, une biographie de référence, classique dans la forme mais à jamais unique dans le fond. Elle va au delà de l’œuvre, elle dévoile les secrets de la pensée d Agatha. Alors bien sûr il y a tout, sa vie privée, ses maris, sa disparition mystérieuse, un événement people parmi les premiers médiatisés, ses livres bien sûr, sa passion pour l’archéologie, ses enquêteurs Miss Marple ou Hercule Poirot, son théâtre, etc.
Agatha Christie est en effet, l'un des écrivains les plus connus au monde si l'on considère le nombre de langues dans lesquelles son œuvre a été traduite (plus de 7 135 traductions, ce qui en fait l'auteur le plus traduit en langues étrangères selon l'Index Translationum), et l'importance des tirages de ses romans qui en fait la romancière la plus vendue au monde selon le Livre Guinness des records.
Agatha Christie a écrit 67 romans (dont 6 romances sous le pseudonyme de Mary Westmacott qui correspond à ses écrits les plus personnels), 190 nouvelles réunies en une quinzaine de recueils, 18 pièces de théâtre (+ 5 adaptations par d'autres auteurs), quelques poèmes et une autobiographie. Une grande partie de ses romans et nouvelles a été adaptée au cinéma ou à la télévision (20 films et plus de 100 téléfilms ,en particulier Le Crime de l'Orient-Express, Dix petits nègres, Mort sur le Nil et Le Train de 16 h 50. La BBC a également produit des téléfilms et des émissions radiophoniques de la plupart des histoires qui mettent en scène Hercule Poirot et Miss Marple. L'une de ses pièces de théâtre, The Mouse Trap (La Souricière), a été présentée pour la première fois à Londres en 1952 au St Martin's Theatre, et détient, depuis, le record de la pièce jouée le plus longtemps sans interruption.
Le 3 décembre 1926, très affectée par la mort de sa mère et l'infidélité de son mari (amoureux de Nancy Neele, dactylo dans la compagnie d'assurance pour laquelle il travaille, il lui a annoncé son intention de divorcer), Agatha Christie disparaît. Le lendemain, la police retrouve sa voiture, abandonnée près de l'étang de Silent Pool. La presse britannique s'empare alors de l'affaire : suicide d'une femme délaissée, meurtre commandité par son époux voulant retrouver sa liberté, coup de publicité d'une romancière voulant renforcer le succès de ses livres...Les hypothèses ne manquent pas. Elle est retrouvée douze jours plus tard dans le Swan Hydropathic Hotel, hôtel de la station balnéaire, ayant tout oublié. Agatha devait en retirer à jamais une aversion pour la presse, une crainte panique des journalistes et de la foule telle « un renard traqué dans son terrier par une meute de chiens hurlant sans cesse à ses trousses ». Elle avait bien décrit la chasse à cour médiatique, avant l’heure.
Dans cette biographie de Camille Galic, on est aux sources des inspirations de l’auteur et on a les explications pour tout comprendre de son œuvre restituée magistralement dans sa diversité.
Mais il y a plus, bien plus. Derrière une petite jeune fille à la jeunesse dorée d’un autre temps, jusqu’à l’écrivain britannique la plus connue au monde et anoblie par la reine, il y a une vision du monde qui, pour les tenants du politiquement correct, la classerait dans les vielles dames indignes. Galic a su le comprendre et le révéler.
Agatha est une suprématiste anglaise. Traditionaliste mais libre, femme la plus connue du monde mais anti féministe, elle est une femme de velours au mental de fer. Elle est un produit de la fierté impériale d’un pays qui devait gouverner le monde. Elle éprouvera pour le nazisme une fascination-répulsion partagée par bien plus d’anglais que la version officielle de l’histoire ne le laisse entendre. C’est un volcan maitrisé cette femme… une criminelle née devenue enquêtrice pour peut-être dominer ses pulsions.
Agatha n’a pas toujours été une vieille lady, elle a été une femme amoureuse, jalouse et exceptionnelle. Cela, on le retrouve dans ses romans. Elle n’a aucun complexe du colonisateur bien au contraire. Elle met l’anglais au sommet de la chaîne de la civilisation. On tente maintenant de dénaturer parfois son œuvre dans des adaptations pour la faire coller avec le monde d’aujourd’hui, qu’elle aurait méprisé au-delà de l’imaginable. Quand on pense que son livre le plus connu « Les 10 petits nègres » a vu son titre changé en « S’il n'en restait qu’un » on voit en effet qu’il ne reste pas grand-chose de l’univers qui a inspiré Agatha ni de ses valeurs hiérarchisées, un univers où la cruauté et le crime cheminent avec la classe en habits de soirées, où l’on tue en restant un gentleman et une lady dans la fierté de l’empire. La gentry n’est jamais bien loin, l’exotisme non plus, ni l’insolite. L’échec de son premier mariage et la passion réussie avec son second mari font croire qu’un long calme a succédé à une tempête, mais cette biographie montre que l’on peut être l’image de la dignité en étant une rebelle jamais vraiment apaisée.
C’est une criminelle de papier qui reste d’actualité, jamais démodée, un style qui ne prend pas d'âge tout en nous parlant d’un autre monde ou les choses étaient à leurs vraies places, même les armes du crime. Il y avait de l’aventurière dans cette femme des salons « cosis » bien ordonnés. Ses voyages, sa passion de l’archéologie en sont des exemples frappants. Avant Indiana Jones, il y eut « Meurtre en Mésopotamie » et « La mort n’est pas une fin », une curiosité d’enquête historique qui nous a donné la passion des romans historiques dans l’Egypte antique.
Demain l’œuvre d’Agatha sera sans doute récupérée et transformée dans des adaptions couleur de notre époque. La récupération chemine avec la trahison. Heureusement il restera ce « Qui suis-je » de Camille Galic pour ceux qui veulent connaître la vraie personnalité à travers l’œuvre incomparable de l’indétrônable Agatha Christie. Toute vie est une intrigue, toute biographie est une enquête et celle de Camille Galic est fidèle à la lettre et surtout à l’esprit de la Kipling du crime.
Agatha Christie de Camille Galic, Editions Pardès, Collection "Qui suis-je ?"
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A Lille, pour vos cadeaux de fin d'année, n'oubiez-pas de passer à l'Espace Tribann
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TOUS A PARIS LE DIMANCHE 26 JANVIER !
● Vous êtes en colère contre la pression fiscale devenue insupportable ?
● Vous êtes en colère contre le projet de loi « équitaxe » qui menace votre club ?
● Vous êtes en colère contre la volonté gouvernementale de détruire la famille ?
● Vous êtes en colère contre les conditions de travail devenue insupportables à l’hôpital ?
● Vous êtes en colère contre les délocalisations qui s’accélèrent et le chômage qui augmente ?
● Vous êtes en colère contre la destruction programmée des Classes Préparatoires ?
● Vous êtes en colère contre l’amateurisme idéologique qui fait office de gouvernance ?
● Vous êtes en colère contre l’abandon de notre souveraineté face à la Finance, l’Europe ou l’Otan ?
● Vous êtes en colère contre mille et une choses, petites ou grandes ?
Venez le dire à Hollande le dimanche 26 janvier !
Hollande n’écoute pas son peuple ? Alors le dimanche 26 janvier, nous ferons en sorte qu’il nous entende !
Dimanche 26 janvier Jour de colère cliquez là
10:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le « rapport sur l’Intégration » : texte raciste
Guillaume Faye
J'ai tout compris cliquez ici
Remis au Premier ministre à sa demande, ce rapport effarant, rédigé en novlangue par des Trissotins, publié en ligne par Matignon et qui a créé le scandale est en fait inspiré des idées du groupe de pression et de ”réflexion” gauchiste chic lié au PS Terra Nova. L’objectif est la destruction pure et simple de l’identité française. Il vise à substituer à l’assimilation et à l’intégration une forme de communautarisme où les Français de souche seraient objectivement infériorisés, sommés de s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants, et où il faudrait « assumer la dimension arabe-orientale de la France ».
Inutile d’énumérer les axes politiques proposés par ce rapport ethnomasochiste et culpabiliste qui vise non seulement à défranciser, déseuropéaniser la société mais à accentuer encore la pression migratoire en instaurant une véritable préférence étrangère.
Il est plus intéressant de s’attarder sur deux passages qui relèvent du sectarisme de la police de la pensée de gauche et de ce racisme implicite si souvent observé dans la vulgate antiraciste. Tout d’abord, il est recommandé d’interdire et de sanctionner judiciairement, notamment dans les médias, toute mention (« description stigmatisante ») de l’origine des personnes, notamment en cas de délit (1) (« nationalité, origine, couleur de peau, religion, culture… »). Cette interdiction est étendue aux « partis politiques et institutions publiques » dans bien d’autres circonstances.
Admirons la contradiction : l’origine ethno-culturelle est niée mais en même temps la France doit devenir « arabe-orientale ». Mais implicitement, le fait d’être qualifié par son nom et son prénom d’origine africaine ou arabe, par exemple, serait subrepticement une insulte. Inconsciemment, les auteurs (vieux gauchistes) du rapport considèrent que de dire à/de quelqu’un qu’il est ”Arabe” est une « stigmatisation », un « délit de harcèlement racial ». Or, ne pas mentionner l’origine des gens, par pseudo-respect, c’est dévaloriser cette origine. On nage dans une contradiction totale, la bêtise raciste/antiraciste de cette gauche à la fois gouvernementale, soixante-huitarde et intellectuellement à gaz pauvre. (2)
Le second passage fait allusion à la ”race blanche”, alors qu’officiellement les races n’existent pas. Il est en effet proposé de ne plus se référer dans l’enseignement de l’histoire à « des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes, mâles, blancs et hétérosexuels ». (3) Évident racisme anti-Blancs et aversion contre les hétérosexuels de la part de personnes qui sont elles-mêmes majoritairement des Blancs hétérosexuels. Ça relève de la psychiatrie – ou de la psychanalyse.
Cette gauche antiraciste est complètement obsédée par l’idée de ”race”, comme les puritains étaient obsédés par l’idée de sexe. Le paradigme racial est obsessionnel dans la gauche ”antiraciste”.
Une telle idéologie à la fois xénophile, pétrie de bêtise et/ou de mauvaises intentions, est la porte ouverte à la guerre civile ethnique, lot endémique du Maghreb et du Proche-Orient arabe, et de toute société hétérogène et pluri-ethnique.
Mais hélas, ce rapport tire en réalité la conclusion dramatique, cynique et souriante de quarante ans d’immigration incontrôlée, au terme de laquelle s’opère un bouleversement démographique, où toute ”intégration” ou ”assimilation” de minorités qui n’en sont plus est devenue une chimère et où le petit peuple de souche est prié par ses élites grasses et protégées (”socialistes”) de se plier à la loi des colonisateurs présentés comme des victimes, est sommé de se taire et de devenir Invisible. Devant l’histoire, les politiciens, parfaitement antidémocrates et antirépublicains, responsables de ce fait, devront répondre d’une tragédie annoncée.
Notes
(1) C’est implicitement reconnaître l’origine immigrée très majoritaire de la criminalité.
(2) La pensée de gauche, intellectualiste et déconnectée du réel, héritière inconsciente en fait de l’idéalisme platonicien (auquel s’oppose le réalisme aristotélicien) souffre moins de bêtise que de pathologie, d’origine psychologique. Vouloir construire un méta-monde contre la réalité, une utopie, c’est à dire, étymologiquement, un lieu qui n’existe nulle part, un rêve.
(3) Il faudra donc trouver dans les figures de l’histoire de France des personnes de couleur, féminines, bisexuelles ou homosexuelles ? Vous en connaissez ?
10:20 Publié dans Débat sur l'identité, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |