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mercredi, 18 décembre 2024

La Syrie change de couleurs, dans tous les sens du terme !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La chute et la fuite précipitée du président Bachar Al-Assad, et l’irruption au pouvoir à Damas des rebelles islamistes du HTS (Hayat Tahrir al-Sharm – ces derniers n’offrant à ce jour, pas plus de vertu démocratique que leur prédécesseur comme tous les régimes de la région ! -, a amené la Syrie à changer de drapeau. Elle a retrouvé les couleurs de l’indépendance proclamée en 1946. Ce drapeau à trois bandes égales horizontales, vert, blanc, noir - la bande centrale étant frappée de trois étoiles rouges à cinq branches – , avait déjà flotté à Alep, seconde ville du pays, en 1932, avant d’être officialisé quatre ans plus tard dans la Syrie mandataire, sous tutelle française. Il reprenait les couleurs de la révolte arabe contre les Turcs, déployées pendant la Première guerre mondiale.

Les trois étoiles symbolisaient les trois districts d’Alep, de Damas et de Deir ez-Zor, qui remplaçaient les « États » du Levant sous mandat français : États d’Alep, de Damas et les zones Druze et Alaouïte de Lattaquié*. Le Sandjak d’Alexandrette, lui – provisoirement République indépendante  du Hatay (1937-1939) -, était annexé par la Turquie. Ce drapeau tricolore étoilé, a été hissé aux hampes syriennes de 1932 à 1958, et rétabli de 1961 à 1963.

Le Conseil national syrien l’adoptera le 4 novembre 2011 comme étant l’emblème officiel des opposants au régime baassiste.

La fusion Égypte/Syrie donne naissance à la RAU

Entre février 1958 et septembre 1961, la Syrie était devenue la province du Nord de la République arabe unie (RAU) sous l’égide du colonel Nasser, l’Égypte étant la province du Sud de ce nouvel État. Il arborait un drapeau rectangulaire à trois bandes horizontales rouge, blanche et noire, la bande blanche étant frappée de deux étoiles vertes, chacune d’elle symbolisant l’un des deux pays fédérés. Mauvais mariage, mais bon divorce, la Syrie reprenait ses billes après un coup d’État militaire largement approuvé par le peuple, cette union n’ayant pas répondu aux espérances des Syriens. Avec cette sécession de la Syrie le 28 septembre 1961, le pays retrouvait le drapeau de son indépendance qui sera en vigueur  jusqu’en1963, année à partir de laquelle elle allait afficher un nouvel emblème s’inspirant des couleurs de la défunte République arabe unie (RAU).

Ce nouveau drapeau syrien était rectangulaire, la longueur étant le double de la largeur. La bande supérieure rouge symbolisait le sang des martyrs, le blanc représentait la couleur de la dynastie des Omeyades, et le noir la fin de l’oppression par la colonisation étrangère. Quant au vert des étoiles, il figurait le Califat des Rachidoune (Rashidoun, 632–661). Ces trois étoiles à cinq branches qui parsemaient à égale distance l’une de l’autre la bande centrale, rappelaient celles du premier pavillon de 1932.

Encore une union ratée

En 1972, une nouvelle et éphémère « union » de pays arabes rassemblait à nouveau l’Égypte et la Syrie, rejointes par la Libye. Ces trois pays choisissaient un drapeau unique aux trois couleurs traditionnelles – rouge, blanc, noir -, la nouveauté étant que dans la bande centrale un faucon stylisé doré (Quraych), remplaçait les étoiles. Mais une fois de plus – une fois de trop ? -, l’union ne se réalisa pas. Elle fut dissoute en1977, l’Égypte conservant, toutefois, ce drapeau. La Libye de Kadhafi quant à elle, devenant la  Jamahiriya libyenne, adoptait un étendard rectangulaire, totalement vert. Il faudra attendre 1980 pour que la République arabe syrienne sous l’égide d’Hafez al-Assad - le père de Bachar -, à la tête du parti Baas (Ba’th) – parti socialiste de la résurrection arabe -, adopte, un nouveau drapeau reprenant les couleurs et le design de celui de la RAU. Le 8 décembre 2024, Il disparait du paysage, avec  l’irruption des rebelles à Damas, et leur mainmise partielle sur le pays.

À nouveau le vert/blanc/vert des temps héroïques de l’indépendance flotte sur la plus grande partie du pays.

* Fief des Assad

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mardi, 17 décembre 2024

Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son livre "Grèce, 1967-1974, le septennat des colonels"...

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Vous pourrez lire dans le n°3641 du 18 décembre 2024 de l'hebdomadaire Rivarol (en vente en kiosques, 6,00 € ou en ligne cliquez là) un entretien avec l'auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°27 consacré à la Grèce des colonels.

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Pour le commander cliquez ici

dimanche, 01 décembre 2024

ALEP : « L’ÉTAT ISLAMIQUE », C’EST REPARTI !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Alep était une ville magnifique de cet « Orient plus que compliqué » lorsque j’y suis allé, il y a fort longtemps. Tout faisait penser à ce que notre imaginaire d’enfant ou d’adolescent avait laissé transpirer en termes d’images et d’odeurs. Images d’un Orient fantasmé. Le Bagdad « des mille et une nuits » bien entendu et, plus particulièrement  dans le cas qui nous intéresse, Alep avec ses  minarets en forme de fusées, sa massive forteresse, dominant la ville, mutilée plus tard par les combats entre rebelles et gouvernementaux… Des odeurs des souks et, plus particulièrement celle, plus persistante, du savon, spécialité locale déclinée à tous les parfums de l’orient.

Un raid spectaculaire qui a surpris tout le monde

L’inattendu, quelque part l’incroyable, s’est produit le mercredi 27 novembre dernier : la plus grande partie de la ville avec son aéroport, sont facilement tombés aux mains des rebelles islamistes du HTC, l’Hayat Al-Cham d’Ahmed Al-Chara. Ce dernier avait déjà fondé  Al-Nosra, puis le mouvement salafiste HTS. Le HTC d’aujourd’hui est la version d’Al-Quaida en Syrie. Ces rebelles ne partaient pas de n’importe où et sans « biscuits ». Ils disposaient déjà d’un solide sanctuaire, la province d’Iblid qui leur avait été laissée au terme d’un accord plus ou moins informel entre les parties, et leurs parrains respectifs – Turquie, Iran, Russie -, après la reconquête d’Alep par les forces   gouvernementales en 2016.

D’incroyables alliances contre-nature

Des hordes de barbus, armés jusqu’aux dents – un mix d’anciens de Daech, de mercenaires Turkmènes qui « roulent » pour Ankara et d’irréductibles ennemis de Bachar-Al Assad -, parties du quartier du Nouvel Alep, ont pénétré dans la ville sans rencontrer de grande résistance. L’armée syrienne était-elle endormie sur ses lauriers ? Ces hommes ont gagné la citadelle de la « plus vieille cité du monde », comme le revendiquaient jadis des prospectus publicitaires…

On a pu voir des images de jeunes rebelles juchés sur un char gouvernemental abandonné par son équipage, exprimant leur joie de conquérants. C’est un revers monumental pour le gouvernement de Damas et ses alliés russes et iraniens, ainsi que pour les proxys de ces derniers, le Hezbollah, déjà durement étrillé par Israël.

Quelle lecture correcte peut-on faire de ces alliances, bien souvent contre-nature ? D’abord, ce coup porté à Bachar et à son régime arrange les Kurdes dissidents, qui peuvent affermir leur autonomie auto-proclamée mais, dans le même temps, il est de nature à inquiéter leurs alliés américains, qui exploitent sans vergogne le pétrole syrien. Il n’est pas mal vu non plus, par Israël, car il affaiblit son ennemi syrien et ses alliés iraniens et chiites libanais. On pense même que l’État hébreu, pendant la guerre civile syrienne, avait soigné des insurgés islamistes en lutte contre la Parti Baas, en application du principe que « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Superbe alliance contre-nature, moralement condamnable ! La Turquie, pour des raisons différentes, est derrière ces insurgés islamistes qui humilient le régime damascène, son « meilleur ennemi ». Et pourtant, dans « le même temps » comme dirait « l’autre », il indispose Moscou qu’Erdogan veut ménager.

Et nous, Français, quel est notre intérêt là-dedans ?

Notre intérêt immédiat, pour notre sécurité intérieure, est l’affaiblissement de tout ce qui, de près ou de loin, peut conforter la mouvance islamiste. Ce n’est donc pas, une bonne nouvelle, même si le Hezbollah et son parrain iranien, qui tiennent nos amis libanais en otage, son sévèrement touchés, par contre coup. C’est une tragique information pour les Chrétiens d’Orient, et plus particulièrement ceux de Syrie et d’Alep, où ils pensaient pouvoir se reconstruire après la tyrannie de l’occupation de l’État islamique. Ils vont devoir, une fois de plus – une fois de trop ? -, quitter leurs foyers ou  « raser les murs »…

Si l’Occident avait réfléchi intelligemment lorsque la Syrie s’est embrasé, il aurait dû soutenir le régime laïc du parti Baas et s’appuyer sur Assad, malgré le despotisme non éclairé de son régime, car, entre deux maux, il faut choisir le moindre. Le temps était fini où l’Iran comme la Syrie, perpétuaient des attentats en nos murs, comme la Libye d’ailleurs sur un autre front. Mais non, les alliés de l’OTAN ont fait le choix inverse. Résultats des courses, des attentats, des victimes et…pas de représailles. Les alliances sont très paradoxales.

La France et ses amis sont proches de pays comme le Qatar et l’Arabie saoudite, qui ne sont pas plus démocratiques que la Syrie dirigée par les Alaouites Assad père et fils, et hostiles à ce dernier. Si l’on peut comprendre que nos intérêts pétroliers sont en jeux et que de fructueux marchés de ventes d’armes s’offrent en perspective à nos industries, on ne peut pas négliger la nébuleuse islamiste fondamentaliste, ni le trouble jeu de puissances comme la Turquie.

Accessoirement le double jeu d’Israël, État qui a la « vue basse », et ne pense pas à l’avenir, ne « roulant » que pour ses propres intérêts à court terme. Autre paradoxe pour notre camp, c’est de souhaiter ardument la victoire de l’un des régimes les plus durs et les plus anti-démocratique de la planète. Mais notre sécurité globale est à ce prix. L’Occident – et l’Europe plus précisément -, vont-ils enfin ouvrir les yeux et, entre deux maux, disons-le encore et encore, choisir le moindre mal ? On déroule bien le tapis rouge devant d’autres satrapes qu’Assad, tout aussi ou bien plus sanguinaires !

16:58 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 25 novembre 2024

UKRAINE : CA SUFFIT,  MACRON  NOUS  ENTRAINE  VERS  UNE  GUERRE  QUI  N’EST  PAS  LA NÔTRE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le chef de l’État, de plus en  plus rejeté par une majorité de Français, prend d’inquiétantes initiatives, mettant la France en danger pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres. Un petit rappel des circonstances historiques qui ont conduit à la guerre en Ukraine est nécessaire.

En 1954, le Premier secrétaire du Parti communiste d’URSS Nikita Kroutchev, natif d’Ukraine, avait détaché de la Russie  proprement dite,  la  Crimée,  pour l’arrimer  à la République socialiste soviétique d’Ukraine. Or, cette péninsule était russe depuis la tsarine Catherine II, les seuls autochtones authentiques étant des Tatars, aujourd’hui une ethnie minoritaire.

Le conflit absurde entre deux peuples slaves de même religion, attisé par les menées occidentales de 2004 lors de la « Révolution orange », aggravé par les frappes ukrainiennes contre les poches séparatistes russophones du Donbass en 2014 – lesquelles entrainèrent de massives  et cruelles représailles russes -,  est, en fait,  une effroyable guerre civile. Elle résulte d’un mauvais tracé des frontières lors de la chute de l’URSS en 1991, entrainant ailleurs d’autres   velléités sécessionnistes en Moldavie, avec la Transnistrie, et en Géorgie avec l’Abkhazie et l’Ossétie.

Les pays de l’OTAN, en tête desquels la France macroniste, en autorisant les autorités de Kiev à tirer des missiles de longue portée sur le sol russe - sans oublier que la France forme sur son sol les éléments d’une brigade ukrainienne et s’apprête à livrer des Mirage 2000 -, ajoutent de la guerre à la guerre. La seule attitude convenable pour respecter une exigeante neutralité, eut été de fournir à l’Ukraine des moyens de défense anti-aériens capables de protéger efficacement ses villes et ses infrastructures, au lieu d’alimenter son arsenal offensif qui ne fait qu’exciter la Russie contre nos  intérêts. Intérêts que nous avons sacrifiés  au bénéfice du complexe militaro-industriel américain, en nous privant du gaz russe, et en fermant avec pertes sans profits nos entreprises, qui employaient 160 000 salariés russes.

Avant que ne se lève l’espoir d’une paix de compromis avec l’arrivée au pouvoir de Donald Trump en janvier 2025, il convient de dire « STOP » à la délirante fuite en avant vers une potentielle III ème Guerre mondiale !

Le Parti de la France invite les Français à refuser cet engrenage belliciste, et demande à notre état-major général de réfréner les obsessions guerrières de Manuel Macron, l’homme qui n’a jamais mis les pieds dans une caserne ni, à plus forte raison, jamais chaussé de rangers ! 

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mercredi, 30 octobre 2024

Jean-Claude Rolinat, auteur de "Israël Palestine, la mort aux trousses", invité de la télévision du Parti de la France

Pour commander le livre cliquez ici

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12:07 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 27 septembre 2024

Le Liban est, depuis 1948, l’otage du conflit israélo-arabe.

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Jean-Claude Rolinat

Les bombes et les missiles tombent, ici ou là, comme à Gaza, tuant dix Libanais pour éliminer un terroriste du Hezbollah. Car il faut bien appeler un chat un chat. Le Hezbollah, dont j’avais vu l’emprise territoriale au Liban sud en 2006, tire sur des objectifs civils israéliens  en Galilée, et maintient le Liban sous la férule de sa terreur. Combien de personnalités politiques libanaises sont-elles tombées sous ses balles meurtrières, ou ont péri dans d’étranges explosions ? Poser la question, c’est déjà pressentir la réponse. En représailles, des frappes  israéliennes - bien souvent aveugles, comme en menèrent nos alliés anglo-saxons pour libérer la France en 1944 -, s’abattent sur cet ancien protectorat français du Levant. Le Liban, comme la Syrie voisine,  était entre 1923 et 1943,  sous une tutelle instituée par la Société des nations (SDN), l’ancêtre de l’ONU. Cette guerre, qui n’avoue pas son nom, se déroule sous le regard impuissant des casques bleus de la FINUL, la force d’interposition des Nations unies qui garde, théoriquement, la "ligne bleue" séparant les ennemis.

 Le Hezbollah est un État dans l’État

Le Hezbollah est au Liban, comme un poisson dans l’eau. Il est essentiellement l’émanation de la  communauté chiite, avec le parti Amal, et représente, environ, un tiers de la population. C’est l’allié de la Syrie, qui occupa le pays d’une main de fer, et également l’un des pseudopodes de l’Iran des Ayatollahs, leaders du monde chiite. Représenté au parlement de Beyrouth, il fait la pluie et le beau temps, par la corruption et la terreur. Ses institutions caritatives remplacent parfois l’État libanais, invisible, avec son président et son gouvernement qui sont aux abonnés absents ! La capacité de nuisance de son arsenal anti-israélien, est estimée à pas moins de 100 000 engins de toutes sortes – obus, drones, missiles -, capables d’infliger des pertes substantielles à "l’ennemi sioniste",  lequel a dû évacuer, en catastrophe, environ 70 000 des siens  de la frontière nord. Voilà où nous en sommes au moment où ces lignes sont écrites. Toutefois, il est probable que l’attaque aux bipeurs et talkies walkies piégés ainsi que l’offensive aérienne israélienne ont déjà dû produire leurs effets, et réduire la capacité de nuisance du parti chiite.

 Le Liban, l’ancienne "Suisse du Moyen-Orient", est l’otage du conflit israélo-arabe.

 Le Liban est, depuis 1948, l’otage d’une "Guerre de cent ans" qui oppose les Juifs d’Israël aux pays arabes de la région, même si certains - Egypte, Jordanie, Emirats arabes unis, Bahreïn -, ont enterré la hache de guerre. Le prétexte ? Les réfugiés palestiniens. D’un demi-million de personnes après la signature de l’armistice de Rhodes en 1949, ils sont devenus, avec leurs descendants, plusieurs millions, même si nombre d’entre eux ont refait leur vie ici ou là, en s’intégrant dans les pays voisins, en Jordanie notamment. Israël avait accepté le retour de 100 000 des leurs, qui sont devenus 80 ans après - une forte natalité aidant -, deux millions, assez bien intégrés à l’Etat juif. Ils sont, de fait et de droit, des citoyens israéliens, mais pas tout à fait comme les autres. En effet, ils sont dispensés de… service militaire ! (On n’est jamais trop prudent…). Le conflit entre le Hezbollah et Israël s’inscrit donc parfaitement dans l’affrontement qui oppose  les "fils de Sem" aux Arabes, depuis le retour des premiers sur la terre promise….

 Netanyahu et sa coalition envahiront-ils à nouveau le sud-Liban ?

Les otages sont loin d’être tous libérés, et la bande de Gaza est également loin d’être totalement "pacifiée". Les pertes en hommes sont très importantes pour Tsahal, et c’est un facteur dont il faut tenir compte dans un petit pays où tout le monde, ou presque, a un ami, un cousin, un frère, un fils ou un père sous les armes. Israël peut-il ouvrir un second front au nord, alors qu’il doit s’assurer également d’un certain calme en Cisjordanie dont il occupe les deux-tiers du territoire, ne laissant à l’Autorité palestinienne qu’un confetti croupion pour y loger ses institutions, comme à Ramallah ? Rien ne pourra sortir de bon de ces affrontements tant qu’un règlement global ne mettra pas un point final à ce conflit qui empoisonne les relations internationales, et pollue la vie politique dans nombre de pays, à commencer par le nôtre. Les données essentielles d’une paix globale et définitive sont connues : institution d’un État palestinien, reconnaissance diplomatique mutuelle par TOUS les protagonistes, évacuation par Israël de l’essentiel des territoires occupés, et réservation d’un quartier de Jérusalem-Est pour que les Arabes de Palestine puissent, un jour, y installer leurs institutions. Tout le reste n’est que littérature. Et, hélas, les jours passent, mais les victimes s’additionnent.

Jean-Claude Rolinat est l'auteur, entre autres, d’Israël/Palestine, la mort aux trousses, édité chez Dualpha. Pour commander cet ouvrage, cliquez ici

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lundi, 29 juillet 2024

Vendredi 26 juillet, c’est la France que l’on humiliait !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, aura été l’occasion pour le wokisme et ses séides, de dérouler tous ses ineptes concepts, de cracher sa haine de la France, et de valoriser toutes les inversions sociétales.

Un seul tableau aura trouvé grâce à mes yeux, la cavalcade sur l’eau de ce cheval  métallique  issu de la robotique.  Mais certains  y ont  vu  là, une allusion au cavalier de l’apocalypse….

L’éloge de la guillotine ?

Que dire aussi, de cette ignominie qui a consisté à humilier,  par-delà « es couloirs du temps », la reine Marie-Antoinette tenant sa tête dans ses mains et, « délicate attention »,  image projetée juste sur la façade de la Conciergerie, l’un des hauts- lieux du martyrologue de la défunte famille royale ?

Que penser de ce défilé de mode faisant une place d’honneur aux invertis et autres  transgenres – « vive la femme à barbe ? » -, comme si la France n’était peuplée que de non hétérosexuels ? Etait-ce aussi une parodie de la Cène, peinte par Léonard de Vinci ? Les organisateurs ont affirmé qu’il ne fallait pas y voir là une allusion blasphématoire. Prudents, ils se sont bien gardés de tout clin d’œil désagréable pour deux autres religions monothéistes…

Tandis que la petite délégation algérienne se singularisait en jetant des fleurs dans la Seine en mémoire d’un  très hypothétique massacre d’Algériens en 1961, cette fiesta mettait à l’honneur la diversité ethnique et sociétale telle qu’elle est rêvée par toutes les bonnes âmes de la Gôôôôche ….

Et que penser de la fanfare de  ces pauvres gardes républicains, se sentant obligés d’accompagner dame « Cacamura » outrageusement maquillée, en se dandinant - cuivres en mains -,   comme…des dindons sans plumes !

Globalement, pas grand-chose évoquant la spécificité  française. Peut-être Lady Gaga et son French-cancan, chanté avec un accent yankee des plus affirmés ? Ou une Céline Dion chantant du Piaf avec un cachet, parait-il, exorbitant ? Personnellement, je préfère toujours l’original à la copie. Que retiendront de cette évocation de  la France les quelques centaines de millions de téléspectateurs dans le monde entier ? Une piètre image de notre patrie. Il eut mieux valu faire appel aux magiciens du Puy du Fou ! (Mais ce n’est pas dans l’air du temps, avec les imposteurs qui mènent la danse à la tête de l’Etat.)

La revanche du ciel !

Bref, à mes yeux, une consolation,  et une seule : la pluie. Une pluie bienvenue, une pluie bénie qui a copieusement arrosé tous ces saltimbanques et autres excellences mouillées « jusqu’au slip », comme l’avouera même un invité de marque ! Le président qui sait tout et qui prévoit tout, n’avait pas pensé à cette heureuse facétie du ciel !

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mardi, 09 juillet 2024

Quelques réflexions personnelles post-électorales...

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Il est des moments, dans l’existence, où il faut se décider : quelle ligne de conduite adopter face à des évènements que l’on ne maitrise pas ? Autrement dit, pour un mâle blanc, hétérosexuel, largement de plus de cinquante ans, d’élocution francophone, que faire dans un monde qui ne convient pas, que ce soit dans le domaine sociétal comme dans le secteur politique ? Soyons encore plus direct : quelle attitude adopter dans un pays où une Assemblée nationale est dominée en nombre de sièges – mais pas en nombre de voix ! -, par les Rouges/Roses du NFP ? Sans omettre  les ploutocrates mondialistes « d’Ensemble » et de LR réunis ? (« Aie l’air d’un con », oui !) Sans oublier non plus des revenants, des « fantômes de la République », tel un grassouillet  François Hollande. Lequel, toute honte bue, considérant sans doute ses retraites de maire, de conseiller général, de député de la Corrèze et de président de la République comme trop maigres, « repique au truc » ?

Se rebeller, s’insurger, partir, combattre pour mieux être écrasé par la soldatesque aux ordres des oligarques ? Ne nous y trompons pas, pas un militaire patriote, pas un seul, ne prendrait le risque de s’opposer au système par un pronunciamiento. Même la Bolivie, pays producteur typique de cette spécialité politique exotique, semble y avoir renoncé, c’est dire…

Alors, que faire, subir en silence, en « fermant sa gueule » et  en serrant les poings, attendant la dégringolade finale, comme l’orchestre du Titanic, qui fit vibrer ses instruments jusqu’au bout du naufrage ?

Changer de nationalité ? Pourquoi pas. Encore faut-il en avoir les moyens, et l’acheter dans des micro-États. Tout le monde n’a pas une valise bourrée de billets de banque à déposer sur le bureau des Grimaldi !

Resterait l’exil intérieur, un repli sur soi, une négation du monde qui nous entoure. Difficile à envisager tant les liens sociaux sont évidents, nécessaires à notre existence même. Alors je reviens sur cette idée de nationalité de rechange. J’ai eu la chance d’avoir été nommé le 30 septembre 2001 vice-consul de Patagonie en Seine-et-Marne par Jean Raspail, immense écrivain disparu il y a quatre ans, auteur notamment de l’éblouissant livre « Le Camp  des Saints ».

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mercredi, 26 juin 2024

DSK, UNE EMINENCE GRISE QUI EN PINCE POUR LES ROUGES !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Dominique Strauss-Kahn, cette « grande conscience de gauche », y est allé de son  petit « crachat » » : lors d’un second tour, en cas de face à face  LFi/RN, notre sémillant ancien directeur du Fmi  irait voter pour le néo Front populaire, sans hésitation. Au lieu de rester discret après ses nombreux exploits « d’athlète du sexe », ce grand bourgeois de gauche, comme il se doit, la ramène, sans aucune honte, sur le front politique. La honte, pourtant, il en a éclaboussé indirectement  sa communauté, par ses frasques new-yorkaises qui sont dans toutes les mémoires, ainsi que ses « galipettes » à Lille…

Ainsi lui, DSK pour les intimes, réhabilité après ses incartades, continue sa cavalcade mondialiste, et dispense ses conseils avisés ou non - sorte de « Père Joseph » de la finance internationale -, notamment auprès de gouvernements étrangers, comme celui de la Serbie par exemple,  ou de potentats africains, tel le président Faure Gnassinbé  Eyadema junior, du Togo. Et combien d’autres, moins connus.

Décidément, la politique semble rendre insubmersible ceux qui en ont tâté. La preuve par François Hollande qui, lui aussi, toute honte bue mais pour d’autres griefs, veut  relancer sa carrière. Se verrait-il vizir auprès du grand vizir, après que celui-ci l’ai traitreusement doublé ?

On vit, décidément, une époque é-pa-tan-te !

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mardi, 25 juin 2024

Israël-Palestine : La mort aux trousses !

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Entretien avec Jean-Claude Rolinat qui vient de publier aux éditions Dualpha "Israël-Palestine : La mort aux trousses !"

(propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Pourquoi ce titre ?

Compte tenu du nombre de livres qui ont été publiés sur les différents conflits israélo-arabes, il me fallait trouver un titre original qui fasse appel à la mémoire ; c’est, évidemment, un clin d’œil à la dramaturgie « hitchcockienne » …

Justement, de nombreux livres traitent de ce problème. Alors, un ouvrage de plus, un ouvrage de trop ?

Un certain maréchal de France disait que « Les Français ont la mémoire courte ». Alors, certes, c’est un livre de plus, car j’aborde des épisodes oubliés et fais appel à l’histoire pour expliquer la tragédie du jour. Mais dans le conflit israélo-palestinien plus qu’aucun conflit, il faut appeler l’histoire à « la barre des témoins ». Les faits, rien que les faits d’abord et l’analyse ensuite. Bons points et mauvaises notes étant distribués en constat et non sous l’émotion ! C’est à ce titre que mon livre apporte quelque chose de nouveau dans le débat actuel.

Que pensez-vous des manifestations estudiantines en faveur de Gaza ?

Israël, dans cette guerre asymétrique que lui livre le Hamas, a perdu la guerre des images. L’ampleur des destructions, les linceuls qui s’accumulent sous l’effet des bombes israéliennes, annulent l’effet des images du terrifiant massacre du 7 octobre 2023 diffusées avec parcimonie. Le fait qu’environ 1 200 Israéliens, pour la plupart des civils, femmes et enfants compris, aient été assassinés dans des conditions abominables, est quasiment oublié. Seul le problème des otages rappelle « qu’il s’est (tout de même) passé quelque chose l’année dernière en Israël » … On s’explique mal la pudeur de cet État qui s’est interdit de révéler au monde la réalité crue de clichés insoutenables. Ceci lui a grandement nui. La France, comme le Portugal, dans les guerres d’indépendance de leur empire colonial, n’avaient pas hésité, à juste titre, à montrer la barbarie, la sauvagerie de leurs ennemis. Des jeunes, sensibles, perméables aux manipulations, ne connaissant rien pour la plupart à la genèse de cette nouvelle « guerre de (presque) cent ans », sont tombés dans le panneau et, tel un troupeau bêlant, ont suivi les mauvais bergers de l’extrême gauche.

Vous pensez qu’Israël est tombé dans un piège ?

Incontestablement ! Le Hamas a bien tricoté son affaire. D’abord, il massacre, ensuite, il capture des otages. Il attire alors tout naturellement la foudre de Tsahal sur des civils désarmés au milieu desquels il se protège, tandis qu’il fait chanter le gouvernement de Jérusalem, déjà sous la pression des familles des otages. Cruel dilemme pour Benyamin Netanyahou et son cabinet de guerre : négocier et ne rien faire militairement, c’est faire preuve de faiblesse et renoncer à éradiquer un implacable ennemi qui veut sa disparition. Agir, c’est prendre le risque de tuer les otages et de massacrer des innocents qui sont, en quelque sorte, pris entre deux feux.

Comment en est-on arrivé là ?

C’est une longue histoire qui remonte à la nuit des temps. Reconstitué après vingt siècles d’absence, l’État juif en Palestine apparaît comme une pièce rapportée dans une région qui ne l’a jamais accepté. (Encore que quelques pays arabes, désormais, ont des relations diplomatiques avec lui : l’Égypte, la Jordanie, le Maroc, le Soudan, Bahrein et les Émirats, ce qui n’est pas rien). Estimant que, malgré le fameux « bien vivre ensemble », des communautés aussi différentes que la juive et l’arabe ne pouvaient cohabiter dans un État unique, l’ONU en 1947, avait adopté un plan de partage assez équilibré, tenant compte de la répartition des populations. Bien malencontreusement pour eux, les Arabes de Palestine, encouragés par leurs frères des pays voisins, ont refusé ce modus vivendi.

On connaît la suite : guerre d’indépendance de 1948, conflit du canal de Suez de 1956, « Guerre des six jours » de 1967, « Guerre du Kippour » de 1973, etc. et bien entendu, les implantations illégales de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés…

Tsahal, l’armée de défense d’Israël, a permis à son peuple de survivre dans un environnement hostile. Mais qu’en sera-t-il demain si l’Alya – littéralement « la montée » des Juifs vers Israël, leur migration –, s’essouffle et assèche sa population ? Car la démographie est une arme de guerre redoutable. Or les ventres des femmes arabes de Palestine sont, justement, plus prolifiques que ceux des épouses juives, fussent-elles séfarades orthodoxes. Israël peut bien dominer stratégiquement la région, grâce à sa suprématie nucléaire – qui peut être contestée par un Iran chiite très belliciste –, il ne pourra jamais mettre un gendarme derrière chaque musulman de Palestine, fut-il l’un de ces nombreux Arabes israéliens qui sont chez eux, en Israël même.

Il y a deux peuples sur une même terre. Alors, un peuple de trop ?

Pas forcément. Les deux ont leur légitimité, la Terre sainte ayant été sous diverses souverainetés, juive, romaine, croisée – cette dernière, pour à peine deux siècles –, turque et britannique. Le philosophe Michel Onfray a proposé lors d’une émission sur la chaîne CNews, une « Fédération arabo-juive ». Ça ne tient pas la route ! Qui dit État fédéral, dit, forcément, gouvernement central pour les compétences fédérales. Vous imaginez, vous, Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas à qui Israël a tué une partie de sa famille à Gaza, cohabiter à la même table avec Benjamin Netanyahou ?

La solution « à deux États » ?

Il faut, certes, créer un « espace politique » pour les Arabes de Palestine au sens large du terme, mais la défaite de l’une ou l’autre des deux parties est totalement inenvisageable ! La solution à « deux États » est, oui, envisageable et c’est une piste que nous étudions, mais ce n’est pas la seule. Le lecteur en découvrira d’autres…

Ce n’est donc pas « sans issue » ?

Le pire n’est jamais certain. Il y aurait des possibilités de compromis. Nous en évoquons.

Israël-Palestine : La mort aux trousses !, Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, 290 pages, 35 euros, nombreuses illustrations. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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samedi, 22 juin 2024

AFRIQUE DU SUD : L’ANC BROIE DU NOIR….MAIS SAUVE LA MISE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Avec le scénario ubuesque de la dissolution et la préparation des élections législatives françaises, le renouvellement de la chambre sud-africaine est passé assez inaperçu dans l’actualité. Pourtant il s’est produit un petit séisme aux pays des Afrikaners et de Mandela : l’ANC a perdu la majorité absolue comme un vulgaire Macron en 2022, et encore bien plus, sans doute, en 2024 !

Pour la première fois depuis 1994, l’ANC est mise en difficulté

Le 29 mai dernier, le corps électoral sud-africain, toutes ethnies mélangées, s’est prononcé et a infligé un sévère avertissement à l’African National Congress (ANC), qui gouvernait d’une façon monolithique la « nation arc-en-ciel », tant vantée par Nelson Mandela, depuis avril 1994. Cette fois-ci, le parti gouvernemental, aux mains des « kleptocrates » noirs qui se sont gavés des richesses accumulées par des années de pouvoir « blanc », a perdu la majorité des 400 sièges de l’Assemblée nationale siégeant au Cap. (Capetown). Ce parti, presqu’un parti unique, monopolisait tous les pouvoirs à l’échelon national comme à l’échelon provincial, exception faite de la province du Cap occidental. Cette dernière - la seule qui échappe à l’omnipotence du Congrès national africain -, était entre les mains de l’opposition parlementaire au plan national,  emmenée par l’Alliance démocratique (DA) de John Steenhuisen, un parti souvent considéré comme étant le parti des « Blancs », mais pas seulement, comme le démontrent ses scores dans tout le pays

Une claque électorale

L’ANC termine donc, avec 40,18% des voix et 159 sièges, bon premier de la classe, mais en recul de 17,3% perdant , excusez du peu, 71 sièges de députés nationaux ! Les causes sont nombreuses : usure du pouvoir, corruption, incapacité à assurer un toit et du travail à tout le monde, une crise sans précédent dans la distribution de l’électricité.

Comble du déshonneur, des voix, noires, se sont élevées - timidement il est vrai -, pour dire que « c’était mieux à l’époque des Blancs » ! La Democratic Alliance, malgré la scission du nouveau parti Action SA d’Herman Mashaba, ancien maire de Johannesburg, a capitalisé, en partie, ce mécontentement. Mais d’autres acteurs aussi, l’un sur une base ethnique, l’autre sur une base idéologique, sont aussi bien présents sur l’échiquier politique. Jacob Zuma, un Zoulou – cet ancien président qui disait que l’on pouvait combattre le Sida en prenant une douche après un rapport sexuel ! -, condamné pour de multiples malversations, est revenu sur la scène publique, tel le Phénix renaissant de ses cendres. Son parti, Umkhonto We Sizwé, créé ex-nihilo – reprenant le nom de l’organisation armée de l’ANC pendant la lutte contre l’Apartheid -, a raflé 58 postes avec ses 14,58% et 2 344 309 voix.

Plus inquiétant, quoiqu’en recul, le résultat du Parti des combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Maléma, pourfendeur raciste d’Afrikaners et d’Anglophones blancs, qui obtient avec 1 529 961 votes 39 députés, soit 5 de moins que dans la configuration précédente. Ce boutefeu, jamais avare de provocations, est derrière toutes les grèves qui scandent la vie syndicale du pays, et exige purement et simplement l’expropriation  sans dédommagement, des derniers fermiers blancs qui, pourtant, nourrissent le pays et assurent des exportations rentables. Heureusement, en France, nous n’en sommes pas encore arrivés à ce « Mélanchonesque » scénario catastrophique, comme au Zimbabwe, qui avait mis à terre la florissante économie de feu la Rhodésie (1).

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mardi, 11 juin 2024

SANS L’UNION DES DROITES, SANS EXCLUSIVE AUCUNE, ECHEC GARANTI LE 7 JUILLET PROCHAIN !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Vu les résultats électoraux de la soirée du dimanche 9 juin, la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale était-elle vraiment une surprise ? Que restait-il comme carte dans le jeu du président ? Continuer comme si de rien n’était, jusqu’au terme de son mandat, en 2027 ?

Trois ans, c’est long. Il lui fallait créer un électrochoc après cette « divine surprise » de ce dimanche, pour la droite nationale dans toutes ses composantes. N’oublions pas qu’au score du Rassemblement national, il faut ajouter ceux des listes « Reconquête ! », de l’UPR, des « Patriotes », de « Forteresse Europe », même si cet électorat est très composite. Cela donne un peu plus de 40  %

Une belle force électorale à condition de la solidifier, et de ne pas décourager ses électeurs venus de familles aux effectifs bien différents. Il faut profiter de ces  nouvelles élections législatives convoquées dans un  délai ultra court, pour finaliser le travail ! Il ne faudrait pas laisser à l’adversaire et aux ennemis la capacité de se ressaisir. Nous savons que « la Droite française est la plus bête du monde », et qu’en revanche les gens de gauche, eux, malgré les gouffres idéologiques qui, parfois, les séparent, n’hésitent jamais à faire l’union pour envoyer le maximum des leurs à l’Assemblée nationale.

Un crime contre l’avenir de la France

Il serait criminel, je dis bien criminel - et je pèse mes mots -, que les forces de droite ou assimilées partent à la bataille en ordre dispersé. Le pays va mal, très mal, il est endetté jusqu’au cou – 3 100 milliards, du jamais vu ! -, la violence est partout et la justice nulle part. L’invasion migratoire continue à flots ininterrompus, le gouvernement étant incapable de faire exécuter les OQTF prononcées. Pire, le chef de l’État semble vouloir engager la France dans une néfaste aventure guerrière contraire aux intérêts vitaux du pays face à la Russie.

L’heure est grave, elle est donc au rassemblement, à l’union de toutes les forces patriotiques, sans exclusive aucune. Si chacune des petites formations composant l’arc-en-ciel souverainiste, patriotique, identitaire, part à la bataille sous ses propres couleurs, c’est un Waterloo assuré pour tous.

Si le Rassemblement national, fort de sa domination électorale, méprisait ces éventuels partenaires, il n’atteindrait pas du tout la majorité absolue, et il n’est même pas certain qu’il obtienne un groupe suffisamment étoffé pour constituer, seul, une majorité relative. Dans cette dernière configuration, c’est la déroute assurée.

Machiavel est toujours là, Faubourg Saint-Honoré

Sans compter que le président utilisera toutes les capacités de sa fonction pour paralyser un éventuel nouveau Premier ministre novice. Il pourra compter sur la bienveillante complicité d’institutions gauchistes, comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État pour paralyser l’action gouvernementale et réduire, ainsi, à néant, ses mesures de redressement. Le gouvernement clandestin des juges sera toujours là, dans l’ombre.

Si une majorité nouvelle réussissait à s’emparer des rênes du pouvoir, il lui faudrait sans délai aucun, convoquer à nouveau le corps électoral pour, par voie référendaire, modifier la constitution afin de permettre des référendums thématiques autres que sur des sujets limités, comme actuellement, aux seules ratifications de traités  internationaux ou à la modification des institutions. On le voit, le chemin est long, et la renaissance de notre patrie nullement assurée.

Puissent les dirigeants des différentes formations de la droite française au sens large du terme, avoir l’esprit ouvert et oublier les querelles d’égos et de chapelles ! C’est le vœu que je forme en tant que vieux militant de la Droite nationale, dans tous les sens du terme.

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samedi, 01 juin 2024

Le va-t-en guerre Macron met la France en danger !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Emmanuel Macron vient d’effectuer en Allemagne une visite d’État, avec tout le « tra-la-la » entourant ce genre de raout royal ou présidentiel. Voyage ponctué, au final, par un conseil des ministres franco-allemand dans le cadre du traité de coopération signé en 1963 entre le président Charles De Gaulle et le chancelier Conrad Adenauer. Rien d’extraordinaire à cette visite, si ce n’est les propos tenus par le chef de l’État français qui, au nom de sa seule personne, engage dangereusement la responsabilité de la France dans le conflit russo-ukrainien.

Demain, la France sera-t-elle, aussi, une cible pour la Russie ?

Toujours en pointe contre le pays de Poutine, le président de la République vient de déclarer qu’il trouvait normal que Kiev puisse utiliser, par exemple, les missiles SCALP livrés par la France pour toucher des cibles en Russie même, d’où partiraient les frappes meurtrières endeuillant l’Ukraine. À noter que ce pays n’a pas attendu le feu vert de Paris pour, déjà, tirer en représailles, sur des cibles du pays de Tolstoï et Dostoïevski, touchant aussi des objectifs civils, comme à Belgorod. Mais nous, Français, ne sommes pas là pour compter les points et, hélas, recenser le nombre des victimes de cet absurde conflit. Et en aucun cas nous ne devrions être les acteurs de l’aggravation de cette confrontation, ajoutant de « la guerre à la guerre ». Notre rôle devrait être, au contraire, de rechercher les voies permettant une négociation du contentieux territorial. De plus, le locataire de l’Elysée en rajoute une couche en souhaitant envoyer – si ce n’est déjà fait -, des conseillers ou instructeurs de notre pays sur le sol même de l’Ukraine, nous exposant dangereusement à des représailles  de la part de Moscou : cyberattaques, immixtion dans la crise néo-calédonienne, fracture de la nation, les occasions sont trop belles de monter les Français contre les Français !

« Crosse en l’air » ?

On le sait, les militaires – heureusement ! -, contrairement à d’autres fonctionnaires, n’ont pas le droit de grève. Mais ceux des leurs qui ne seraient pas idéologiquement en phase avec les décisions solitaires du Chef de l’État pourraient-ils se faire « porter pâle » à la veille de leur mission, l’objection de conscience n’étant pas, là non plus, reconnue ? En tout cas, le signataire de ces lignes, quand il porta jadis l’uniforme comme des millions d’autres jeunes de son âge, n’aurait rien fait qui soit contraire à sa conscience ou à ses convictions. Le service de la nation n’implique pas de trahir ses idées, d’autant plus quand elles coïncident avec l’intérêt supérieur de la « terre des pères ». Emmanuel Macron a-t-il sollicité l’avis du peuple, a-t-il été mandaté pour lancer le pays dans une aventure guerrière qui, contrairement à la propagande d’une chaine comme LCI, par exemple, n’est pas la sienne ? Cet homme, qui n’a jamais porté l’uniforme, ni senti l’odeur d’une chambrée, pas plus qu’enduré la morsure d’une bretelle de fusil à l’épaule au retour d’une marche, est-il qualifié, réellement, pour être « le chef des Armées » comme, hélas, la constitution lui en reconnait le titre ?

Revenir à Minsk I et II

Reconnaissons au moins à Emmanuel Macron le mérite d’avoir tenté de négocier avec l’autocrate russe, jusqu’à la veille de l’entrée en guerre de Moscou. Mais, sans excuser les bombardements aveugles des villes, il ne faudrait pas avoir la mémoire courte, et se rappeler que les accords de Minsk parrainés par Berlin et Paris sont restés lettre morte. Or, ils prévoyaient un cessez-le-feu – n’oublions pas que depuis 2014 les Ukrainiens bombardaient les oblats russophones de Lougansk et de Donetsk autoproclamés indépendants -, et la consultation des populations en vue de leur accorder une substantielle autonomie. Rien n’est venu. Pire, l’ancienne chancelière Merkel a avoué avoir parrainé Minsk I et II pour permettre à Zelinsky de gagner du temps, tandis que le Russe était abandonné comme deuxième langue officielle ! Poutine a vu …rouge - sans jeu de mots ! -, et on connait la suite dramatique du feuilleton qui endeuille l’Europe. Il faut raison garder. Et, s’il faut tout faire pour aider l’Ukraine à « garder la tête hors de l’eau » sans entrer en co-belligérance, il faut obliger les protagonistes à s’asseoir autour de la table des négociations, et reprendre le fil des discussions là où on l’avait laissé. Ce devrait le rôle éminent de la France, ici comme au Proche-Orient, d’être cette moyenne puissance d’équilibre et de mesure.

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dimanche, 26 mai 2024

Rassemblement National ou « Renoncement » National ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

De quoi est fait le Rassemblement National ? Ce mouvement politique qui est - si peu ! - l’héritier du Front National - au point qu’il  en a écarté son « père-fondateur », exclu comme un malpropre -, dérive dangereusement par rapport aux fondamentaux du dit FN. Le Rassemblement National serait-il le « Renoncement National », pire le « Reniement National » ? Nous n’osons y croire… Pourtant, prenons quelques exemples plus ou moins spectaculaires.

L’Islam, compatible avec les principes républicains ? « T’as qu’à croire »…

Marine Le Pen , contrairement à sa nièce Marion, issue des mêmes rangs, juge que l’islam est compatible avec la République. Qu’il nous soit permis d’en douter : la charia, par exemple, peut-elle cohabiter avec la laïcité à la française ? Bien sûr que non. Le burkini dans les piscines ou sur les plages, l’absence de porc dans les cantines, l’abaya à chaque coin de rue ou la polygamie, ça, ce n’est pas… « laïc » ! Certes, RIEN ne doit empêcher un Musulman  de pratiquer librement son culte, mais dans la sphère privée, jamais dans l’espace public. Les prières « sauvages » ne sauraient être tolérées, pas plus que les immixtions dans les programmes de l’éducation nationale. On me rétorquera qu’il y a bien des pèlerinages, des calvaires aux croisements des chemins, parfois des processions, tous signes religieux chrétiens et plus spécifiquement catholiques. Ce sont des exceptions autant cultuelles que culturelles, car la terre de France, que cela plaise ou non,  n’est pas une terre d’islam et, même si la déchristianisation semble avancer bien vite, il n’en est pas moins vrai que le christianisme imprègne depuis la nuit des temps nos mœurs, usages et coutumes. Même ceux des nôtres qui sont  athées, pour peu qu’ils ne soient ni sectaires ni bornés, s’y retrouvent, avec l’église au centre du village. On ne renie pas ses ancêtres, ni leur foi, même si, ici ou là, temps nouveaux, on ne la partage plus.

Exit l’AFD

Madame Le Pen  a rompu brutalement avec l’AFD – l’alternative politique très droitière en Allemagne – au prétexte que  cette formation avait mis dans son programme la remigration d’immigrés naturalisés. Il est vrai que la mesure peut paraître abrupte, mais entre une intention et une réalisation, il peut couler beaucoup d’eau sous les ponts de l’Elbe ou de la Sprée.

Marine Le Pen et son protégé, Jordan Bardella, ont cru bon de s’associer à l’hommage rendu au Panthéon, à Robert Badinter – l’avocat de tueurs d’enfants -, surtout le ministre de la justice de Mitterrand qui obtint l’abolition de la peine de mort pour les criminels, mais pas pour les honnêtes gens !

Ils étaient aussi présents,  tous deux, à l’autre hommage rendu au communiste Manouchian et à son épouse, sur les mêmes lieux et dans les mêmes circonstances. Rappelons simplement au passage que Manouchian, d’origine arménienne – ce qui est loin d’être une tare, au contraire -,  s’il était effectivement un résistant en s’attaquant aux Allemands, était aussi un terroriste communiste, issu de la MOI, « la Main d’Œuvre Immigrée », un pseudopode du PC « F ». Par comparaison, si le Hamas est un mouvement de résistance palestinien, effectivement, Manouchian et les siens étaient des « résistants »…

Au parlement, « ils » s’écrasent ou se couchent…

Le groupe parlementaire du Rassemblement National s’est tout particulièrement illustré en votant massivement – excepté quelques héroïques réfractaires -, la constitutionnalisation de la loi Veil. Il a même adopté, sans doute par inadvertance, une sordide loi restreignant encore plus les libertés, loi qui permettrait de sanctionner des propos tenus en privé qui ne seraient pas « politiquement correct ».

Le président du parti, « Jordan » pour les amis – celui dont on dit que nombre de potentielles belles-mères aimeraient bien en faire leur gendre -, s’en est bien tiré dans le match télévisé l’opposant à Valérie Hayer, tête de liste macroniste aux élections européennes du 9 juin prochain. Face à Gabriel Atal , c’était match nul.  Tous les deux, jeunes ambitieux – sans doute comme Bellamy ou Marion Maréchal, de  futurs animaux politiques -, ont fait assaut de courtoisie, débitant leur catéchisme respectif, en prenant bien garde de ne pas trop s’égratigner.

Le prix de la fameuse « dédiabolisation »

La dédiabolisation est sans doute à ce prix et, si l’on en croit les sondages – mais les sondages, c’est comme le temps, ça va et  vient -, ce serait une bonne stratégie. Jordan Bardella doit-il sa rapide et spectaculaire ascension à ses mérites personnels, ou n’y a-t-il pas quelques parrains dans les coulisses, qui veillent sur leur champion mis sur orbite pour succéder à la « tsarine », en lui confiant les clés de la maison ? Comment le président du parti - demain à la tête de son groupe à Strasbourg et à Bruxelles -, cohabitera-t-il avec un Thierry Mariani,  champion de la Russie poutinienne dans la mouvance ex-frontiste, alors qu’il vient de faire un large retournement de veste dans les positions du RN sur le conflit russo-ukrainien ?

Aujourd’hui, le Rassemblement National, par la voix de son président, s’aligne purement et simplement, sans nuances apparentes, sur les positions « otanesques » que ne renierait pas une chaine  soutenant Kiev à 100 %, comme LCi.

Quelle tristesse de voir les héritiers de ce qui fut un grand parti d’opposition, jadis ferme sur ses positions, pratiquer le grand écart pour parvenir à tout prix au pouvoir. Et pour y faire quoi ? Du sous-Meloni ? Alors, « tout ça pour ça » ?

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jeudi, 16 mai 2024

NOUVELLE CALEDONIE : LA PARTITION, C’EST UNE SOLUTION !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Les plus graves émeutes depuis quarante ans viennent d’endeuiller la « Grande Terre », une île magnifique qui offre à la France un splendide « porte-avions » dans le Pacifique, et contribue à lui donner le deuxième plus grand domaine maritime mondial. Une partie des Canaques du FLNKS – le « Front national de libération Kanak socialiste », un conglomérat de mouvements séparatistes autochtones -, vient d’agresser son propre territoire, incendiant ici ou là établissements publics ou commerciaux, pillant habitations comme supermarchés, ouvrant même le feu sur les forces de l’ordre, qui enregistrent à l’heure où ces lignes sont écrites, deux morts dans les rangs de la gendarmerie, et un grand nombre de blessés.

On n’avait pas vu une telle insurrection depuis les évènements de 1988 (1) qui aboutirent aux accords de Matignon mettant un terme, provisoire, à l’affrontement politico social entre Caldoches et Canaques. Il faut dire que l’archipel vit sous le régime d’un fragile compromis, réunissant sous le même toit du palais du Congrès territorial à Nouméa, élus séparatistes et loyalistes. Comme tous les compromis, celui-ci ne donne une totale satisfaction à aucune des parties.

Pourtant, tout en restant juridiquement au sein de la République française, la Nouvelle-Calédonie dispose d’un très large statut d’autonomie, avec son hymne et ses propres emblèmes. Seules la défense, la monnaie et la politique étrangère sont absentes de ses compétences. Cycliquement – on en est au troisième ! -, un référendum d’autodétermination doit faire émerger une tendance dominante. À chaque fois, c’est la solution du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la République qui l’emporte, au grand dam d’indépendantistes  rêvant d’une Kanaky indépendante qui rejoindrait la cohorte de micro États surnageant dans le Pacifique, tous étant, plus ou moins, les obligés d’une grande puissance : Etats-Unis, Chine ou Australie. Si Taïwan se fait mettre à la porte par certains, sa grande sœur continentale regarde avec intérêt  cette poussière d’îles, à commencer par notre « Grande Terre » et ses ressources en nickel, mais pas que. Cette ressource, dont toutefois les cours se sont affaissés – provisoirement ? -, fait de l’île le deuxième pourvoyeur mondial. Elle est essentielle, notamment pour les batteries de véhicules électriques. Et nombreux sont ceux qui lorgnent sur la Nouvelle-Calédonie, cet « Eldorado » dont la France ne peut pas et ne doit pas se priver.

Les raisons de la colère

L’élargissement du corps électoral aux personnes qui ne votaient jusqu’ici qu’aux seules élections nationales compte-tenu de leur faible temps de résidence, a été le prétexte aux plus graves débordements depuis l’insurrection des insulaires autochtones en 1988. L’amendement constitutionnel élargissant les listes électorales à 25 000 nouveaux inscrits, a été adopté à l’Assemblée nationale dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai, par 351 voix contre 153.

À la même heure, Nouméa s’embrasait. Pour protéger leurs demeures et leurs familles, des « caldoches » - pour faire court le « colonat » blanc, mais pas que -, ont, eux aussi, érigés des barricades de fortune, et se sont armés. On peut les comprendre devant la violence et la sauvagerie des jeunes indépendantistes, chauffés à blanc par leurs dirigeants, avant que ces derniers, comme les leaders des partis loyalistes n’appellent au retour au calme.

Le gouvernement français, devant cette explosion de violence, a décrété l’état d’urgence et dépêché par la voie des airs 500 hommes afin de renforcer les 1 800 policiers et gendarmes qui se trouvent sur place, effectif bien faible pour contrôler 19 000 km².

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vendredi, 10 mai 2024

« Bamboula » …

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Jeudi 9 mai, 21 h 05… Sur « Gulli » - le canal 18 -, j’ai revu avec plaisir le film d’Etienne Chatillez, « Le bonheur est dans le pré », une production datant de 1995. Michel Serrault est le héros de cette savoureuse histoire, celle d’un petit patron poursuivi par le fisc, excédé par les grèves de son personnel, et étouffé par sa femme et sa fille, telles deux pieuvres enserrant leur proie.

À la suite d’un quiproquo volontaire dans une émission de téléréalité, il s’exfiltre dans le Gers, dans une hypothétique autre famille, où il retrouve la paix et rencontre l’amour. Ce faisant, il abandonne son chien -  un batard au poil noir appelé « Bamboula » -, son seul véritable ami avec son compagnon de beuveries, interprété par Eddy Mitchell

Imagine-t-on aujourd’hui un film,  un roman,  une émission de télé, avec la présence appuyée d’un chien au nom si sulfureux,  plusieurs fois martelé au cours du film ? C’est à cela que l’on mesure une certaine décadence, une liberté de ton disparue par une autocensure qui nous oblige à être « politiquement correct » sous peine de subir les foudres de Thémis. Tout de suite, les grandes consciences de l’antiracisme monteraient au créneau comme elles l’ont fait à propos de la réédition de Tintin au Congo en Belgique, ce royaume d’outre Quiévrain qui fut la mère patrie de cette lointaine colonie exotique, devenue de nos jours la triste RDC. À la dernière page de l’album, on peut y voir un vieux sage comme seule l’Afrique sait en produire, s’exclamer sous l’arbre à palabres, que «  jamais y en verrai Boula-matari comme Tintin ! »…Quant à Banania, la sympathique figure du tirailleur sénégalais  qui me fit, étant enfant, immédiatement aimer l’Afrique, elle est passée aux oubliettes !

Dans ces sociétés contemporaines, si promptes à traquer et débusquer toute expression à caractère suspect, peut-on toujours commander « un nègre en chemise » chez le pâtissier - aujourd’hui un « noir et blanc », allez savoir pourquoi ? -, déguster un « petit noir » sur le zinc, et s’enfiler un « petit jaune » au comptoir ou un « citron pressé » ?

Poser la question, c’est pressentir la réponse. Triste époque de petits hommes et femmes gris !

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vendredi, 26 avril 2024

25 avril 1974 – 25 avril 2024 : les œillets sont bien fanés !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Gouverné tant bien que mal par Marcelo Caetano, qui avait pris la suite d’Antonio de Oliveira Salazar, empêché par une congestion cérébrale d’exercer le pouvoir depuis le 25 septembre 1968, et décédé le 27 juillet 1970, le Portugal, fièrement, restait la seule puissance occidentale encore maitresse de ses colonies.

Un vaste empire qui faisait la fierté des Lusitaniens, mais qui coûtait cher, même si les ressources naturelles de ses provinces d’outre-mer étaient prometteuses. Dans l’ombre, la taupe marxiste était à l’œuvre, et sapait tant à l’intérieur qu’à l’extérieur la volonté de résistance du pays. De plus en plus de Portugais quittaient le pays pour échapper au long service militaire imposé à une jeunesse éprise des leurres de la société de consommation.

En Angola, l’UNITA de Jonas Savimbi et le MPLA d’Agostinho Neto, menaient la vie dure à l’exercito, comme le FRELIMO de Samora Machel au Mozambique, ou le PAIGC d’Amilcar Cabral en Guinée Bissau, tous mouvements soutenus les uns par l’URSS, les autres par la Chine rouge. En Guinée justement, le général De Spinola, sorte de pro-consul aux pleins pouvoirs, constatait avec amertume que l’effort de guerre s’essoufflait, et qu’il était peut-être temps d’envisager un autre scénario que la « portugalisation » intégrale des provinces d’outre-mer. Il exprima ses vues dans un livre retentissant, « Portugal e o futuro » - « le Portugal et son avenir » -, qui allait servir de détonateur au golpe des capitaines du MFA, le Mouvement des Forces armées, une organisation tapie dans l’ombre, largement gangrénée par les communistes clandestins du camarade Alvaro Cunhal, installé bien tranquillement à l’étranger. (Ce qui en dit long sur la supposée implacable « efficacité » de la PIDE, la police politique de l’Estado Novo, ce dernier fondé en mars 1933, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution élaborée par le « petit » professeur de droit de  Coimbra !)

Les termites rouges étaient à l’oeuvre

Déjà, au cours d’une réunion clandestine qui s’était tenue le 24 novembre à Estoril, un lieutenant-colonel s’était écrié, « Nous sommes étouffés par un régime qui nous mène à l’abîme, à la défaite, comme d’ailleurs tous les régimes fascistes… ». Le grand mot avait été lâché. Et, dès lors, les officiers du MFA garderont dans le vocabulaire de ce mouvement, ses structures et ses méthodes, ce parfum de « gauchisme » jusqu’à ce que d’autres militaires -  ceux notamment du régiment de commandos d’Amadora -, n’écrasent dans l’œuf, le 25 novembre 1975, une tentative de coup d’état communiste. La vérité, c’est que l’armée portugaise, dont les deux-tiers de ses 200 000 hommes étaient en lutte dans les colonies contre les guérillas marxistes - armée soutenue du bout des lèvres par ses alliés du Pacte atlantique dont la France ayant fourni des Noratlas, des hélicos Alouette et des blindés légers -, était à bout  de souffle.

De Spinola, à l’instar d’un De Gaulle avec l’AOF et l’AEF, proposait une nouvelle communauté luso-africaine, basée sur l’autonomie de ses États et leur parfaite égalité. Mais il était trop tard. Trop frileux sans doute, le professeur Caetano n’avait pas tenté l’expérience.

Le 25 avril 1974 à l’aube, 3 000 soldats dispatchés par le major Otelo de Carvalho, le cerveau du complot - qui fera encore parler de lui en purgeant une peine de quinze ans de prison, peine rabotée par les socialistes à sept années -, convergeaient sur Lisbonne, et occupaient un à un tous les lieux de pouvoir. La radio annonçait le putsch et, après une courte résistance, la Garde nationale républicaine (GNR) se rendait, tandis que les unités non concernées par la conjuration, comme l’équipage de la frégate Gago Coutinho, embusquée sur le Tage, refusaient d’ouvrir le feu sur leurs frères d’armes. Le président de la République, l’amiral Américo Tomas, comme le président du conseil Marcelo Caetano, réfugiés à la caserne do Carmo, celle de la GNR, se rendaient aux officiers insurgés, et étaient expulsés manu militari vers l’ile de Madère, avant de gagner le Brésil, leur lieu d’exil.

De Spinola, lui aussi, sera exilé

Propulsé sur le devant de la scène, le général De Spinola était nommé président provisoire. Une armée usée par près de treize années de guerre, plombée par ses 8 000 morts, mettait « crosse en l’air ». La population laissait déborder sa joie, lassée par ces années d’un interminable conflit colonial, couvrant ses centurions d’œillets, cette belle fleur qui allait fleurir au bout des fusils ! Elle oubliait soudainement tout ce qu’elle devait au salazarisme – grandeur du Portugal, solidité de l’escudo, paix civile, stabilité gouvernementale, probité de son fondateur qui mettait le « spirituel » au-dessus du « matériel » , espoir d’une vie nouvelle outre-mer, gagée toutefois par les incertitudes politiques -, pour n’en garder que les aspects les plus négatifs : modicité du niveau de vie, manque de liberté d’expression, épée de Damoclès du service militaire…

C’est bien connu, les révolutions dévorent leurs auteurs. À son tour, le « général au monocle » - celui qui avait été un observateur militaire d’un Portugal  neutre sur le front de l’Est -, allait être remercié, et partir, lui aussi, en exil au Brésil. Les jeunes officiers portugais, issus majoritairement des classes populaires qui avaient eu la chance d’accéder à l’université, allaient traitreusement offrir l’Afrique portugaise aux marxistes angolais, mozambicains et guinéens, sans aucune contrepartie.

Un espoir de renouveau ?

Depuis, en métropole, les gouvernements se sont succédé, d’élection en élection, à la recherche d’une majorité stable, socialistes et centristes se repassant, alternativement, la « patate chaude », les premiers trainant dans leur sillage un lourd parfum de corruption. Ce qui a sans doute permis à CHEGA (« Ca suffit »), une nouvelle formation de droite nationaliste emmenée par son chef, le charismatique André Ventura - ancien présentateur-vedette à la télévision -, de ravir dernièrement 48 sièges de députés sur les 230 du parlement de Lisbonne. CHEGA  est devenu, avec 18,1 %, la troisième force politique du pays. Clin d’œil de l’histoire ou promesse de retour aux sources ? Seul l’avenir le dira.


Pour en savoir plus, lire « Salazar le regretté », du même auteur, un ouvrage publié aux éditions « les Bouquins de Synthèse nationale » cliquez ici

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mercredi, 14 février 2024

Pour Marine et Jordan, c’est un retour de bâton !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Marine le Pen et son poulain, Jordan Bordella – ce dernier, au demeurant, le « bon choix » pour la vitrine de son parti, le RN -, en seront pour leurs frais. Eux qui, par deux communiqués larmoyants après le décès de Robert Badinter - l’avocat d’un meurtrier d’enfant, l’abolitionniste sauveur des têtes de criminels -, pensaient faire partie du fameux « Arc républicain », iront voir ailleurs s’il fait beau le jour de « l’Hommage national »  rendu à l’ancien ministre de l’ (in)Justice de François Mitterrand. En effet, la famille du défunt avocat n’a pas souhaité leur présence, pas plus que celle des représentants de « La France insoumise ».

Il y a quelque chose de pathétique à voir les héritiers de ce qui fut un grand parti, courir après la « respectabilité », même au prix de renoncements idéologiques criants. Car, si le Rassemblement national était l’héritier du FN de Jean-Marie le Pen, comme le pensent, hélas, nombre d’électeurs, il n’irait pas quémander une place dans le cortège des pleureuses de la « Ripouxblique »… La peine capitale pour les criminels était dans son  programme.

Au moins, un autre membre de la famille du « Menhir », en l’occurrence la jeune Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête ! pour les futures élections européennes en juin prochain, n’a pas cru bon de se renier, d’effectuer une reptation pour complaire au système. La mort n’a pas rendu M. Badinter plus sympathique à nos idées, ni sympathique tout court. Il faut voir et revoir son visage haineux lors des débats à l’Assemblée nationale, à l’égard de ses adversaires. Il est mort ? Paix à son âme. Point barre !

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mercredi, 17 janvier 2024

STÉPHANE SÉJOURNÉ AU QUAI D’ORSAY, LE FAIT DU PRINCE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Décidément, Macron n’en rate pas une pour humilier la France ! Après avoir eu des Choiseul et des Talleyrand sous l’ancien régime, un Villepin et un Védrine aux Affaires étrangères sous la Ve République, l’actuel chef de l’État désigne l’un de ses favoris au prestigieux fauteuil du Quai d’Orsay. 

Quels sont les mérites et qualités qui justifieraient une telle affectation ? Peu, voire aucune! Stéphane Séjourné, qui a certes vécu à l’étranger avec ses parents - notamment à Buenos-Aires où il passa son bachot -, a surtout été un apparatchik socialiste, et un meneur du syndicat gauchiste UNEF, à Poitiers. Strausskhanien avant les scandales à caractère sexuels de son mentor dans des hôtels de Lille et de New York, membre de l’entourage de Jean-Paul Huchon, président socialiste du Conseil régional d’île de France, il intégra le cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie en 2014, sous la « brillante » présidence de François Hollande. Ceci expliquant cela ?

Est-ce le fait, si l’on en croit Wikipedia, d’avoir été pacsé avec l’actuel nouveau Premier ministre - ce qui, dans notre actuelle société n’a rien de scandaleux -, lui vaudrait cette spectaculaire promotion ? Après tout, le ministère luxembourgeois connait une telle situation  pour deux de ses membres. C’est dans l’air du temps. Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro-Magazine, dans une récente intervention sur une chaine d’info continue, évoquait librement l’homosexualité très discrète, de Gabriel Attal. (Discrétion qui lui vaut l’hostilité de certains milieux LGBT !) Après tout, chacun vit sa vie, et ce choix n’obère en rien les capacités intellectuelles des intéressés. C’est vieux comme le monde, et ce serait chercher une mauvaise querelle.

En revanche, une toute autre petite musique se fait entendre. Etre le porte-coton du « patron », et « copiner » avec les excellences, compteraient plus que les capacités ou les états de services, pour occuper des fonctions ministérielles ? C’est exactement comme l’affirmative action à la sauce américaine. Le fait d’être un individu de couleur - ou appartenir à une « minorité » sociétale -, faciliterait-il une promotion ou l’obtention d’un prix, plutôt que l’exhibition de diplômes ou la qualité d’une œuvre ? C’est méprisant et outrageant pour un récipiendaire, mais le soupçon de favoritisme demeure.

Avec le nouveau titulaire des relations extérieures, il est légitime de se poser la question.

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lundi, 20 novembre 2023

ARGENTINE : JAVIER MILEI, UN NOUVEAU TRUMP, OU UN BOLSONARO DANSEUR DE TANGO ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président, le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des clivages politiques traditionnels – gauche/droite - les verrait  reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ?

La troisième voie empruntée par beaucoup de leurs outsiders n’est pas forcément la bonne, on le voit en France avec le fameux « en même temps » de Macron, qui a ses limites. Le candidat anti-système argentin, se revendiquant même comme « anarcho-capitaliste », a pris la tronçonneuse comme emblème, tout un symbole ! Il est considéré comme étant « climatoscpetique » - ce qui, à mes yeux, est un compliment -, et a affirmé sa volonté de couper dans les dépenses publiques jugées inutiles. Mais l’Argentine n’est pas la France. Voici un pays au peuple très fier, qui fut la 5e économie mondiale au temps du Péronisme, quoiqu’on en pense et qu’on en dise.

Un déclin irréversible ?

Il est sur la pente glissante du déclin, en train de dévisser, comme notre chère France macronienne qui est, elle aussi, sur le toboggan… Ce grand pays d’Amérique latine, aux paysages immensément variés – des forêts du nord, aux terres gelées du Sud, en passant par les Andes - hier infranchissables, et l’immense océan vert qu’est la Pampa -, a connu moult bouleversements politiques. Du péronisme - un nationalisme social très prononcé, coloré de césarisme -, aux rituels duels conservateurs/sociaux-démocrates, en passant par la dictature militaire, ce pays semble être arrivé au bout de toutes les expériences politiques possibles.

Aux années Kirchner – Nestor et sa femme, Cristina, une longue parenthèse d’une quinzaine d’années, marquée par une effrayante corruption –, a succédé la sempiternelle alternative gauche/droite, avec Mauricio Macri, ancien maire de la capitale (conservateur), et Alberto Fernandez (social-démocrate) entrant chacun à leur tour, à la Casa rosada.

Milei, le bulldozer

Javier Milei 53 ans, bien élu, apparait comme un véritable bulldozer, un « renverseur de tables », un empêcheur de tourner en rond. C’est dire si la nation de Perón, de Fangio et du tango, en a assez des jeux politiciens néfastes, conduisant le pays au tombeau. Un pays qui n’offre plus à sa jeunesse que l’espoir d’une incertaine émigration, 68% de la tranche d’âge des 18 à 29 ans exprimant ce choix ! Une invraisemblable inflation de 142% - ! -, une monnaie, le peso, totalement décrédibilisée au point que le nouveau venu n’écarte pas la solution du Dollar, comme d’autres pays latino-américains l’ont tenté.

Buenos-Aires nous fait penser à Barcelone ou à Paris, avec ses beaux immeubles haussmanniens, trop concurrencés à mon goût, par l’architecture standard mondialisée, qui fait que de Singapour à Houston, en passant par Londres, on retrouve les mêmes buildings de verre, d’acier et de béton. Milei passe pour un Trump argentin, d’ailleurs le challenger de Jo Biden ne s’y est pas… « trumpé », en le félicitant chaudement pour son incroyable victoire : 55,6% des suffrages contre 44,3% à Sergio Massa, son concurrent de centre-gauche, pourtant arrivé en tête au premier tour. Un score qui place le nouveau président de la Nation – on ne dit pas là-bas président de la République – à la première place sur le podium des président les mieux élus, depuis la chute du régime des généraux. La politique de Massa n’a pas évité à l’Argentine de dévisser, avec une dette colossale, et un prêt du FMI de 44 milliards  de dollars à rembourser au prix de sacrifices énormes. 

Avec un salaire mensuel moyen de 378 euros, et des familles qui ont recours au troc pour survivre, on commence à toucher le fond. Classé comme « libertarien », c’est à dire comme un apôtre d’une liberté totale, allant bien au-delà du simple libéralisme - quoique hostile à l’avortement -, cet économiste  iconoclaste remettra-t-il le train argentin sur les rails de l’abondance, alors que quatre citoyens sur dix sont frappés par une hideuse pauvreté ? Echappera-t-il au côté un peu « clownesque » de sa campagne ? C’est le souhait que l’on peut formuler pour ce pays latin, « blanc » à 80%, comme l’Uruguay voisin. « Aujourd’hui commencent la fin de la décadence (…) et la reconstruction de l’Argentine », a déclaré Milei devant des milliers de partisans réunis à son quartier-général de campagne, dans la capitale. Puisse-t-il être entendu…

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jeudi, 09 novembre 2023

Point de vue : Jean-Claude Rolinat n'ira pas manifester dimanche et il explique pourquoi

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POURQUOI  JE  N’IRAI  PAS  MANIFESTER LE  DIMANCHE  12  NOVEMBRE 2023

Les présidents des deux assemblées législatives françaises ont décidé d’organiser une manifestation contre l’antisémitisme. Fort bien. Bravo ! Mais, quand on voit toutes ces précautions verbales, toutes ces exclusives prononcées par les uns et les autres, - des syndicats comme des partis politiques -, on en déduit qu’il y a une forme d’apartheid qui s’exercerait entre de « bons » et de « mauvais » Français. C’est proprement INACCEPTABLE !

De quels droits de petits juges politiciens décident qui  peut légitimement  s’indigner,  protester contre l’ignominie ? Dans ces conditions, se prêter à cette mascarade, à cette « kermesse » qui en rappelle d’autres, – Carpentras, Charlie…-, n’est pas conforme à ma conception de l’union dans la fraternité française. Cette palinodie est indigne de la cause que l’on prétend défendre. En tout cas, elle n’est pas propice à l’émergence d’une paix que l’on espère, un jour, durable, entre une Palestine LIBRE et un Etat d’Israël vivant en SECURITE, côte à côte.

Jean-Claude Rolinat,

écrivain, ancien élu francilien,

membre du Bureau national du PdF

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vendredi, 27 octobre 2023

« ZÉRO  EST  ARRIVÉ – É – É »… (AIR  BIEN  CONNU)

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ils étaient venus, ils étaient tous là, bien alignés ou presque sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion, dans la banlieue de Tel-Aviv, dès qu’ils surent que le chef de l’État français s’était posé ce lundi soir 23 octobre. Personnel de l’ambassade bien sûr, membres du protocole, ils allaient voir ce qu’ils allaient voir, « Zéro  était arrivé-é-é », notre sauveur planétaire avait débarque de son A-330 présidentiel, tel captain América. Il venait la tête pleine de bonnes idées, comme d’habitude adepte du « en même temps ». Notre diplomate number one, notre Talleyrand de banlieue, notre Metternich de comptoir, venait d’atterrir dans cet « Orient compliqué » comme le décrivait autrefois, déjà, un autre Machiavel, mais de plus haute volée celui-ci, Charles De Gaulle.

Emmanuel Macron arrivait avec un plan bien ficelé, d’une simplicité biblique – le terme convient à la région ! – élargir le champ d’action de la coalition internationale montée pour lutter contre Daech, à une action contre le Hamas. « En voilà une idée qu’elle est bonne », pleine de bons sentiments, de quoi satisfaire Israël et nos alliés, se disait notre homme. Partout où notre sémillant président est passé, il a reçu un accueil poli, mais aucun soutien à ce plan bien vite remisé au magasin des accessoires obsolètes ou trop « avangardiste » !

La tournée orientale du Chef de l’Etat a été ramenée à une suite de conversations égrenant des banalités connues depuis longtemps, hélas jamais mises en œuvre en raison de la mauvaise foi bien répartie de tous les protagonistes. L’idée généreuse d’une Palestine à deux Etats a fait long feu. C’est pourtant, objectivement, la seule qui pourrait nous sortir tous du bourbier car, que nous le voulions ou non, par l’importance des populations concernées sur notre sol, nous sommes impactés, nous Européens, et plus particulièrement les Français, par ce conflit séculaire.

Verrons-nous un jour la fin de cette lutte de deux peuples pour une même terre ?

Ce n’est pas nouveau, Arabes et Juifs de Terre sainte se détestent. Cela remonte bien avant le plan  de partage de la Palestine de  1947, jamais réalisé par le regrettable refus, il faut le reconnaître, de la partie arabe. Dès que l’idée du sioniste Théodore Herzl du retour  « sur la terre promise du peuple élu » fut mise en œuvre par l’achat de terres en Palestine occupée par les Ottomans, des résistances se firent sentir, ici et là. Des Juifs qui espéraient échapper aux pogroms en Europe de l’est, durent apprendre à se défendre et à mettre sur pied des milices pour protéger – déjà ! – leurs kibboutz.

L’hostilité ne fit que s’amplifier au fur et à mesure de l’augmentation du peuplement du Foyer national juif consacré par la déclaration Balfour de 1917, la région ayant changé, entretemps, de protecteur, passant de la suzeraineté de la Sublime porte à celle de Sa majesté britannique.

Depuis la guerre d’indépendance d’Israël de 1948, en passant par les conflits de 1956, la « Guerre des six jours »  de 1967, celle du Kippour à l’automne 1973, l’invasion du Liban en 1982 et 2006, la paix n’a vraiment jamais régné dans ce coin semble-t-il maudit, de la planète. Il y eut bien l’extraordinaire rencontre à Jérusalem de Sadate et Begin, enterrant la hache de guerre entre l’Egypte et l’Etat Hébreu, puis l’ouverture de relations diplomatiques entre Israël et Amman, et le spectaculaire accord entre Rabin et Arafat en 1993. (Le premier payant de sa vie, comme Sadate, ses gestes de paix, assassiné par un Juif religieux.) Jamais, vraiment, les protagonistes ne purent cohabiter sereinement. On voit bien que l’évacuation de la bande de Gaza en 2005, décidée par Ariel Sharon - victorieux général de la guerre de 1973 - n’a rien réglé. Les heurts sont constants en Cisjordanie entre colons et Palestiniens, le Hezbollah harcèle la Galilée depuis le Sud-Liban, transformé en « Charialand » (1), et le Hamas vient de prouver au monde entier de quelles horreurs il était capable. Alors, Tsahal va cogner, dur, sans doute au prix de pertes sévères. Il est à craindre que les pauvres otages  passent par « pertes et profits ».

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samedi, 07 octobre 2023

COLONISATION ISRAELIENNE : LE VERITABLE CHIFFON ROUGE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La sanglante et surprenante agression du Hamas contre Israël, s’inscrit comme un énième épisode d’une « Guerre de Cent ans » qui oppose Arabes et Juifs en Palestine. Condamner la tuerie de civils de part et d’autre, c’est bien, mais oublier les causes de tout cela, c’est mal !

Passer sous silence l’édification d’un mur qui ceinture les enclaves palestiniennes, et oublier le grignotage constant de la Cisjordanie (West Bank), par des colons hébraïques, ne fera pas avancer le « Schmilblik ». L’installation de nombreux Juifs en Judée et Samarie – Cisjordanie occupée - dont certains étaient, parfois, encore à New York quinze jours avant d’arriver, est un scandale que le Premier ministre Netanyahu a mollement réprimé. Il a autorisé de rares démantèlements de constructions illégales, piégé qu’il est par ses complices ultra-orthodoxes, de sa majorité gouvernementale!

Feu Israël, Etat ashkénaze, laïc, pionnier et bâtisseur…

Si la déclaration de lord Balfour de 1917 reconnaissait, à juste titre, aux Juifs, le droit d’avoir un « Foyer National » consacré par le partage Onusien de 1947, jamais suivi d’effets - il est vrai, en partie  à cause du refus contre-productif arabe – rien n’autorise, juridiquement, historiquement, ni moralement, le développement d’un « Grand Israël ». Je suis allé pour ma part, deux fois en Terre Saintes, en 1963 et en 2011. J’ai (presque !) tout vu, si tant est que l’on puisse jamais connaitre tout un pays : paysages et sites bibliques, kibboutz, villes nouvelles et cités anciennes, et j’ai discuté avec des militaires, des colons, etc.

En 1963, Israël était un Etat laïc, pionnier, bâtisseur et majoritairement peuplé d’Ashkénazes. Il attirait une naturelle sympathie, entouré qu’il était par des ennemis déterminés à le rayer de la carte, et qui ne brillaient pas par leur développement. Israël, c’était un peu notre Algérie, mais une Algérie française qui aurait gagné. Nous fûmes nombreux, à droite, à condamner l’attitude d’un De Gaulle qui décréta l’embargo sur les armes à destination de Tel-Aviv. En 2011, j’ai (re)découvert un pays beaucoup plus religieux, expansionniste avec de nombreux Sépharades, tout particulièrement à Jérusalem..

Oslo, la paix manquée

Entre-temps, les accords d’Oslo de 1993 ont été une chance gâchée. D’une part en raison de l’intransigeance d’un Yasser Arafat qui n’avait pas l’étoffe d’un homme d’Etat et, d’autre part, par  l’assassinat (commis par un Juif extrémiste !) du général Rabin. L’implantation de colonies de peuplement sur des terres dévolues aux Arabes palestiniens, agit comme un chiffon rouge face à un taureau !

La Cisjordanie, telle la France occupée par les Allemands, est « saucissonnée », et le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’a pas plus de pouvoirs à Ramallah - son « Vichy exotique » - que n’en avait le Maréchal Pétain dans sa ville d’eau, après le 11 novembre 1942.

Si le gouvernement sourd et aveugle du Premier ministre Benyamin Netanyahu voulait VRAIMENT la paix et retirer, ainsi, toutes justifications aux très regrettables et condamnables actes terroristes perpétrés contre ses concitoyens – d’innocents civils - il arrêterait immédiatement l’annexion rampante de la Cisjordanie, et concèderait à l’OLP une sorte de « Vatican » enclavé dans Jérusalem. Les Arabes de Palestine pourraient, enfin,  y faire siéger leurs institutions. C’est, encore, matériellement possible ! De plus, les frontières POLITIQUES pourraient ne pas coïncider avec les limites STRATEGIQUES  nécessaires à la sécurité d’Israël. Il est clair  que ces dernières doivent être sur le Jourdain, compte-tenu de l’étroitesse du couloir entre l’ancienne « ligne verte » et la mer.

Chiche, Monsieur Netanyahu !

Que risque l’Etat hébreu à jouer cette carte ? Il détient l’arme absolue, et son armée est la première du Proche-Orient. Cerise sur le gâteau, Egypte comme Jordanie - ses deux plus importants voisins - l’ont diplomatiquement reconnu, malgré la désapprobation d’une majorité de leurs opinions publiques, sans oublier que l’Arabie saoudite, après les Emirats arabes unis et le Maroc, pointe son nez, une première dans le monde arabe !

Si les Arabes de Palestine n’acceptaient pas cette main tendue, leur mauvaise foi apparaitrait comme une évidence. En attendant, c’est Israël qui a le mauvais rôle  et n’est pas un rempart contre l’Islamisme, mais, à contrario, un excitant, un AIGUILLON ! Si, dans un premier temps, l’heure est à la répression des actes d’agression du Hamas à Gaza et, potentiellement ceux du Hamas au Sud Liban – tous bien excités par l’Iran en embuscade – il faut impérativement songer au long terme. « Gouverner, c’est prévoir », Monsieur le Premier ministre ! Pour dégonfler la haine nourrie par les stigmates de l’occupation et des années d’attentats et de répression, il ne reste que la négociation, pas la politique du bâton.

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lundi, 02 octobre 2023

FLAMBEE DE VIOLENCE AU KOSOVO, DISPARITION DU NAGORNY-KARABAKH : LES MAUVAISES FRONTIERES FONT LES BONNES GUERRES !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.

Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?

Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne  - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…

 La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)

« Diviser pour régner » !

En  1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime «  diviser pour régner »,  avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République  soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus,  contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort,  intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un  statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.

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dimanche, 24 septembre 2023

Nagorny-Karabakh : l’Union Europeenne fait le service minimum

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« Pour l’Azerbaïdjan, le Kabarakh est un problème d’amour-propre, pour les Arméniens, c’est une question de vie ou de mort ».

 ( Andrei Sakharov, en 1989.)

 Jean-Claude Rolinat

Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991, et les mauvais partages territoriaux issus de la défunte Union soviétique, toutes les Républiques au début de la période post-communiste, ont connu des tentatives sécessionnistes plus ou moins réussies.  En Fédération de Russie même, c’est le Tatarstan et surtout la Tchétchénie qui « ont bougé les oreilles ». Si la première est rentrée dans le rang pacifiquement, il aura fallu deux guerres pour « normaliser » la seconde. Et encore, Poutine a-t-il dû concéder une très grande autonomie au « roitelet » local, Ramzan Kadyrov, que l’on dit au plus mal.

La Géorgie a récupéré l’Adjarie, qui partait du côté de la Turquie. Mais elle peut faire son deuil, pour l’instant, de l’Ossétie du Sud qui regarde du côté de ses frères séparés du nord, et de l’Abkhazie, deux entités administratives qui se sont proclamées « Etats indépendants ». En fait, ces deux derniers territoires dépendent beaucoup de la Russie pour leur survie, comme la Transnistrie russophone, qui s’est séparée de la Moldavie, alors que cette dernière fut, un temps, tentée de rejoindre la « Mère patrie »  roumaine dont elle a été séparée, suite à la deuxième Guerre mondiale. La Moldavie a réglé pacifiquement les revendications irrédentistes de sa minorité Gagaouze – des Turcs christianisés – en lui accordant une large autonomie.

Un héritage  frontalier qui ne passe pas

L’Ukraine nous offre, avec cette stupide guerre entre deux peuples frères slaves, le triste spectacle d’une profonde querelle de frontières. S‘il est indubitable que la Crimée est majoritairement peuplée de Russes qui ont exprimé leur volonté d’être rattachés à Moscou, la ligne est moins claire dans le Donbass. Justement, les accords de Minsk - non respectés par les Ukrainiens soutenus par les Occidentaux - devaient régler pacifiquement le sort de ces provinces riches en minerais et aux populations mêlées. On attend toujours le référendum d’autodétermination initialement prévu, et on connait  la suite qui  a été donnée. Angela Merkel s’est même vantée d’avoir parrainé avec Macron, les accords de Minsk pour permettre à la clique de Zelinsky de gagner du temps !…

L’Azerbaïdjan et l’Arménie, n’ont pas échappé au conflit territorial

Théoriquement, les Etats issus de l’URSS devaient garder les frontières identiques à celles qu’ils avaient en son sein. C’est le dogme de « l’intangibilité des frontières » que le droit international prescrivait, comme si ces dernières étaient des « vaches sacrées » ! C’était faire table rase des velléités de peuples à se défaire du carcan stalinien. Ce dernier tyran, pour maintenir un semblant de cohésion dans son vaste Etat multinational, avait appliqué à la lettre la maxime de « diviser pour régner ». C’est ainsi que des Arméniens – ceux, justement du Nagorny-Karabakh enclavés en Azerbaïdjan – s’étaient retrouvés « prisonniers » d’un pays musulman, alors que les Azéris de même confession mahométane au sein du Nakitchévan, étaient séparés de leur capitale, Bakou, encastrés eux aussi, dans un  territoire étranger, en l’occurrence arménien, jouxtant l’Iran. « Pour arranger les choses » si je puis dire, il n’est pas inutile de rappeler que les Arméniens constituent un vieux peuple de religion chrétienne dont l’identité remonte à l’aube des temps, que les Azéris sont sunnites - comme une majorité de Turcs qui les soutiennent - alors que l’Iran est chiite ! Ce démarquage religieux explique en partie, mais pas seulement, le fond du conflit et les jeux d’alliances.

L’Artsakh proclame son indépendance

Le 2 septembre 1991, quelques mois avant l’éclatement de l’URSS, le Nagorny-Karabakh proclamait sa souveraineté sous le nom de « République d’Artsakh » (RHK), un nom remontant au Moyen-âge. Le 10 décembre suivant, 99,89% des électeurs se prononçaient en faveur de l’indépendance totale. Aussitôt, la guerre éclatait entre les Azéris et les Arméniens. On assistait, comme en Inde en 1947, à des pogroms et à un vaste transfert de populations. Une petite nation forte de 150 000 âmes s’étalant sur environ 7000 km², arborait son nouveau drapeau aux couleurs arméniennes, rouge, bleu et orange. Pas plus le gouvernement d’Erevan que celui d’aucun autre Etat, ne reconnaissaient cette RHK, un « Etat de facto ». Si, dans un premier temps, l’armée azérie était bousculée par les troupes régulières de l’Arménie et celles de l’Artsakh, le président Aliev allait prendre sa revanche à l’automne 2020, massivement aidé  par la Turquie - usant et abusant de drones et  de mercenaires syriens - et, étrangement, par Israël. (Sans doute trop content d’avoir un pays musulman reconnaissant son Etat, et supportant mal, peut-être, la concurrence mémorielle du peuple arménien, victime, lui, aussi, d’un génocide.) La superficie du Haut Karabakh se réduisait comme peau de chagrin, la population fuyant les territoires conquis par l’ennemi. De 160 000 habitants, les effectifs étaient réduits à 120/140 000 Arméniens. Le pire allait arriver en ce mois de septembre 2023.

La Russie, empêtrée dans le conflit ukrainien, oublie ses devoirs

La Russie était l’arbitre. Un contingent de 2000 à 2500 de ses soldats devait jouer le rôle des « casques bleus » aux limites des zones de combat. Un étroit corridor, celui de Latchin, reliait l’Arménie proprement dîte, à l’enclave. Ce modeste et bien fragile cordon ombilical a été coupé lors de la dernière, brève et violente offensive azérie. La Fédération de Russie, préoccupée par son offensive en Ukraine, a « oublié » son alliée arménienne. Pire, le premier ministre arménien Nikol Pachinian, n’a pas envoyé d’aide à ses frères séparés d’Artsakh, contrairement aux deux guerres précédentes. Il s’est dit, toutefois, prêt à accueillir 40 000 réfugiés. Pour ces derniers, comme les Pieds Noirs et les Harkis en Algérie, c’est « La valise ou le cercueil » ! Ilham Aliev, le dictateur azéri, a beau dire que son objectif est une « réintégration pacifique des Arméniens », et « une normalisation des relations avec Erevan », le bilan catastrophique de ces derniers jours de combats – 200 tués et 400 blessés selon les autorités de Stépanakert, la petite capitale   de l’Artshak - n’est pas de bon augure. Que peuvent espérer ces milliers d’Arméniens affamés, sans médicaments ou presque, dont certains lieux de culte ont déjà été saccagés, alors que les négociateurs de l’Azerbaïdjan, rencontrant les leurs à Yevlakh, à l’ouest de Bakou, exigent purement et simplement une restitution des armes et une reddition sans conditions ?

L’Europe, aux abonnés absents ?

L’institution bruxelloise, par l’intermédiaire de Charles Michel, son président – à quoi sert-il ? – et Ursula Von der Layen, présidente de la Commission, se sont bien « fendus » d’un communiqué, comme le Quai d’Orsay d’ailleurs, mais à quoi cela sert-il, si c’est pour acheter gaz et pétrole au sieur Aliev, qui finance avec ces énergies sa guerre d’extermination des Arméniens, sous l’œil bienveillant d’Ergogan ? Il est vrai que, contrairement à l’Azerbaïdjan, l’Arménie n’a pas un sous-sol très riche et que, par conséquent, elle n’offre pas les mêmes conditions satisfaisantes pour investir.

Un pervers jeu d’alliances

Le sort de l’Arménie se joue en ce moment. La diaspora est, certes, mobilisée. Mais cela suffira-t-il ? Ces gens-là peuvent être très courageux, il n’empêche que sous le nombre et la modernité des armements qui leur font face, ils peuvent succomber. C’est ce qui vient d’arriver à l’enclave. Sera-ce le sort de l’Arménie toute entière demain ? Pachinian a fait un pas de deux en acceptant des manœuvres militaires conjointes avec les États-Unis, ce qui, en pleine guerre d’Ukraine, n’arrange pas ses affaires avec Moscou ! Erreur diplomatique ou tentative de réalignement ? Pour cette capitale, le front arménien était un front secondaire. Demain, la Turquie exigera peut-être une continuité territoriale avec l’Azerbaïdjan, via l’enclave azérie du Nakhitchevan, et une bande à la frontière irano/arménienne. Continuité du monde turcophone, de l’espace ottoman ? La Géorgie, bien que chrétienne, n’est pas très favorable à l’Arménie, pays particulièrement enclavé et, compte-tenu qu’elle considère Moscou comme un envahisseur, en occupant l’Ossétie du sud et l’Abkhazie, elle frappe à la porte de l’OTAN, tout comme l’Ukraine. Seul l’Iran des Ayatollahs, adversaire du monde sunnite et…du monde occidental – dont Israël ! -, pourrait, paradoxalement, offrir un poumon à Erevan, capitale de l’un des plus vieux royaumes chrétiens !

Des milliards pour l’Ukraine, et rien pour l’Arménie ?

Pour des raisons historiques, pour des raisons morales, nous devons être aux côtés de l’Arménie, sans toutefois, avoir la mémoire courte : n’oublions pas, en effet, que durant les années noires, un certain Missak Manouchian était à la tête d’une réseau terroriste paré des vertus de la Résistance - les FTP-Moi - et que l’ASALA ( Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie), proche des Palestiniens du FPLP et du FDPLP, manipulée par les communistes, répandait la terreur.( Notamment un attentat sanglant en 1983, au comptoir de la Turkish Airlines à Orly.) Si nos contrées réputées riches déversent des milliards pour permettre au gouvernement de Zelinsky d’ajouter «  de la guerre à la guerre », n’y en aurait-il pas quelques-uns, à offrir à l’Arménie pour la sortir du pétrin ?

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lundi, 18 septembre 2023

La France expulsee d’Afrique ? Alors, l’Afrique doit quitter la France !

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Jean-Claude Rolinat

Depuis moins d’une paire d’années, la France encaisse, en Afrique,  des « coups de pieds au derrière » sans rien dire. Elle bat piteusement, en retraite. L’ancienne puissance coloniale de l’AOF et de l’AEF plie sous les injonctions d’une clique de colonels et de généraux de pacotille formés -  un comble ! – dans ses écoles militaires.

Ça commence par le Mali où, en août 2018, Assimi Goïta destituait le vieux président Ibrahim Boubakar Keïta, dit « IBK ». Avec, à la clef, « prière à l’armée française de dégager  », où elle a laissé tout de même, 58 des siens pour empêcher les djihadistes de s'emparer du pays. Depuis, ces derniers gagnent du terrain et, au train où vont les choses,  conquerront à terme,  Bamako. Une capitale où François Hollande, grotesque comme d’habitude, avait déclaré que « c’était le plus beau jour de sa vie » lorsqu’il fut reçu triomphalement par une population morte de trouille, heureuse de voir nos képis et bérets débarquer chez eux. Aujourd’hui, la donne a changé. On loue la Russie et les mercenaires de Wagner, lesquels  sont dans les coulisses, se payant comme en République Centrafricaine, « sur la bête », sans que leurs efforts soient à la hauteur de ceux de nos soldats. Une constatation. Alors que nous partons tête basse de ce pays, en France, l’excitée Assa Traoré continue de narguer les autorités avec son « cirque » permanent, et sa famille de repris de justice. D’ailleurs, posons-nous une bonne question : pourquoi autant de jeunes Maliens sont  chez nous, alors que leur patrie est en danger ?

Et de deux, et de trois…

Le 5 septembre 2021, le lieutenant-colonel Mamadi Doumbaya renversait en Guinée, le dictateur Alpha Condé au pouvoir depuis 11 ans. Dans la plus pure tradition des « golpe », « Alcazar remplaçait tapioca » ! Depuis, pour le Guinéen de base, rien n’a changé…Le seul Guinéen de haut niveau sensé, c’est le cardinal Sarah, qui  a une juste vision de la question migratoire.

L’année dernière, c’était au tour du Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta, de passer sous le contrôle d’une junte militaire dirigée par un jeune capitaine de 34 ans, Lequel exigeait le départ des commandos de forces spéciales françaises, qui opéraient dans tout le Sahel, dans le cadre de l’opération «  Sabre ». Résultats des courses ? Les 3/4 du Burkina sont infestés de rebelles musulmans, et les pertes de l’armée comme des civils sont très lourdes. Tout comme au Niger où, là aussi, les militaires du cru qui ont embastillé leur président,  exigent le départ des 1500 soldats  de la République française  stationnés à côté de Niamey, ainsi que celui de l’ambassadeur de France. Ce dernier  en serait réduit à manger des rations de combat, dixit Emmanuel Macron. Le pauvre ! Quelle déchéance….

La méthode gabonaise

Il me revient en mémoire qu’en1964, au Gabon, le très francophile président Léon M’Ba était renversé par une poignée de galonnés. Moins de 48 heures plus tard, il était rétabli dans ses fonctions. Une compagnie de parachutistes « gaulois » était passée par là, à Libreville ! (CQFD)  Autres temps, autres mœurs, la « Françafrique » - France à fric ? - c’est fini . Et puisque nous sommes au Gabon, restons-y, provisoirement.

Le mercredi 30 août dernier, là aussi, le chef de la garde présidentielle, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pourtant lié à la famille, a  destitué le président Bongo, fils de son père Omar, une véritable dynastie qui pille peu ou prou leur pays depuis plus de 50 ans. Le patrimoine du président déchu est estimé à 150 millions d’euros. Ali faisait vivre toute une tribu de parasites. (Aurait pu faire mieux s’il n’avait pas été déposé !!) Le Gabon est un pays riche en pétrole, en minerais recherchés  et en bois précieux. Sans compter qu’une nature belle et farouche pourrait attirer des masses de curieux et déverser, ainsi, la manne d’un tourisme responsable. Une différence avec les putschs précédents, là, on n’a pas réclamé le départ de la France, et les Russes ne semblent pas être dans le coup. D’ailleurs, peut-on leur en vouloir de tailler des croupières à la France, alors que cette dernière, avec Macron à sa tête, est à la pointe du soutien à l’Ukraine, prête sans doute, à se battre jusqu’au dernier ukrainien vivant ?

« Le camp des Saints », un roman prémonitoire

 Alors que le débarquement sauvage de milliers de clandestins sur les côtes de l’île italienne de Lampedusa, annonce la continuité d’un mouvement de populations du Sud vers le Nord, nous sommes, nous Français, progressivement chassés d’Afrique. Ce « Camps des Saints »- l’ouvrage majeur de jean Raspail, -  est appelé à se renouveler en permanence, si l’Europe ne prend aucune mesure autre que de  répartir ce « stock  humain » entre les 27, dont beaucoup d’Etats à l’Est,  et à juste raison, ne veulent pas.

L’Afrique nous met à la porte ? Mettons les clandestins Africains dehors !

 Dans un mouvement symétrique, nous devrions, nous Français, expulser massivement tous ces Africains clandestins qui vivent pour la plupart à nos crochets – quand ils ne vendent pas, ici ou là, des Tours Eiffel ! - grâce aux dons de l’Etat et à la complicité d’un tas d’œuvres dites « charitables », qui ne sont en fait,  que les « collabos » d’une invasion migratoire. Il est temps de dire, comme les Australiens, « No way », et d’envoyer les escadres navales européennes vers les côtes libyennes et tunisiennes, pour bloquer tout départ de migrant. Faute de cette décision salutaire, l’Europe croulera sous le nombre, c’en sera fini de l’une des  plus brillantes  civilisations de la planète. Comment voulez-vous qu’un Bantou remplace un Serbe, un Danois, un Catalan ou un Breton, en moins de temps qu’il n’en faut pour qu’une génération apprenne nos mœurs, usages et coutumes, bref qu’il s’assimile ? C’est une gageure inatteignable, les dernières émeutes qui ont ébranlé la France en sont la preuve. Une seule solution : l’Afrique nous met à la porte, nous Français ?  Alors mettons l’Afrique à la porte  de chez nous ! Et que l’on ne nous raconte pas de sornettes avec le refus des Etats  concernés d’accepter leurs ressortissants , nous avons de solides moyens de rétorsion : suppression des visas,  refus généralisé de la venue des étudiants du continent noir, confiscation des biens de toutes leurs « excellences », mise sous séquestre des avoirs de ces pays dans nos banques, arrêt des transferts d’argent pour les Africains en situation régulière, fermeture des robinets des aides diverses, etc…Il sera toujours temps, plus tard, de renouer les liens d’une coopération fructueuse pour les deux parties.

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samedi, 15 juillet 2023

Quatorze juillet : l’illusion de la grandeur d’une nation incapable de se faire respecter chez elle !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Président est content, les généraux aussi, le soleil et la foule des grands jours étaient là. Cette dernière était venue « voir et complimenter l’Armée française » lors de son traditionnel défilé, avec un spectaculaire prologue indien offert par les hommes du régiment du Pendjab.  On ne peut que se féliciter de cet aspect de la diplomatie macronienne – une fois n’est pas coutume! – en effet, l’Inde est un solide verrou à l’expansionnisme islamique pakistanais, et un potentiel challenger de la Chine pour le leadership du Tiers-monde.

Ils étaient  tous là, à pied, à cheval, ou montés dans leurs blindés au nouvel habillage chromatique… Les gardes républicains avec leur casque à crinière,  les légionnaires aux pas lents, coiffés de leur képi blanc, les artilleurs, les « tringlots » et les marsouins, pas un  bouton de guêtre ne manquait, on a raclé les fonds de tiroirs pour montrer au grand public ce que la France  a de plus beau dans le domaine militaire.

À quoi sert tout ce beau matériel ?

Mais, de vous à moi, à quoi peuvent bien servir ces chars Leclerc capables de délivrer la mort tout en roulant à grande vitesse,  ces  performants Rafales et autre A-400 M de transport, grands comme des halls de gare, ces canons Caesar livrés à l’Ukraine, alors qu’à quelques kilomètres des Champs-Elysées toute une faune grouillante et exotique, « deale » et ne rêve que de « casser du flic », et de mettre tout « à feu et à sang » ? Où étaient ces matériels et les hommes qui les servent lors des nuits d’émeutes qui ont saccagé la France suburbaine, comme la France profonde ?

L’ardoise sera lourde à régler, si l’État et les collectivités territoriales appliquent le fameux « quoiqu’il en coûte » macronien pour reconstruire mairies, crèches, médiathèques et autres salles des fêtes que des sauvages ont détruit. Qui cotisera plus pour payer des polices d’assurances en hausse, afin  d’indemniser les quelques 5000 propriétaires de véhicules partis en fumée ? Où iront les bambins privés de crèches et les élèves des « quartiers » privés d’école parties en fumée ? Qui payera la note pour racheter bus et trams volatilisés ?

Une « vengeance », vraiment ?

Le prétexte invoqué d’une vengeance en mémoire d’un jeune récidiviste n’obtempérant pas à un contrôle policier, tient-il la route ? Que nenni, mes amis. C’est la haine de la France, une haine « franche et massive » comme aurait dit« mon général », à l’égard d’un pays qui les a vu naître et qui les nourrit, qui habite tous ces milliers d’insurgés, ces voleurs, ces pilleurs sans foi ni loi, que seuls les ordres des « grands frères » - essentiellement parrains du business de la drogue - ont reconduit dans leurs tanières de béton. Non, ce ne sont pas les mâles paroles du Tartarin de la place Beauvau montrant ses petits « biscotos » qui ont rétabli l’ordre, ni les rodomontades du Président et de sa Première ministre.

Pour la nuit du 13 au 14, on a recensé « seulement » 218 voitures brûlées,  et une petite vingtaine de commissariats caillassés ou attaqués. Dans la nuit du 14 au 15,  255 autres véhicules ont été incendiés. Tout va mieux…

Les recettes pour venir à bout de ces néo « Barbaresques », on  les connait : fin de l’impunité, déchéance de la nationalité française pour les binationaux condamnés, et leur expulsion immédiate après l’exécution de leur peine, mise en détention de tous les délinquants et, s’il le faut, par manque de places, comme le font le Danemark et l’Australie - toutes deux démocraties irréprochables - « externaliser » ces détentions, au Kosovo et au Rwanda pour l’un, en Papouasie-Nouvelle/Guinée pour l’autre. Mais trions bien le bon grain de l’ivraie. Prenons bien soin de repérer et d’isoler parmi ces populations, les éléments sains qui travaillent et ne demandent rien d’autre que d’être tranquilles. Et surtout, surtout, il faut fermer le robinet de l’immigration, qu’elle soit légale ou clandestine – limitons le droit d’asile - par la suppression de tous les avantages sociaux, et par la destruction des nids de passeurs en Libye. Là, l’armée – les trois armes – aurait une occasion unique de nous montrer son savoir-faire, plutôt que d’aller  monter une garde facultative et bien inutile aux confins roumains, par exemple.

L’avertissement « sans frais » d’un Algérien

Le courageux écrivain algérien Boualem Sansal nous prévient dans un article paru dans le numéro du 13 courant de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles :- « La France s’effondre sous le poids de l’immigration africaine, maghrébine, arabe, musulmane, sous les coups que l’islamisme importé de ces régions a portés à sa cohérence sociale et culturelle »…Et de nous avertir, que « la prochaine émeute des banlieues est déjà en route. Elle sera peut-être « la big one »…Que disaient et que disent  d’autre depuis des lustres des Le Pen, des Mégret, des Gollnisch, des Dupont-Aignan des Villiers et des Zemmour ?

« Fort avec les faibles », « faible avec les forts », Macron n’est en aucun cas l’homme de la situation. Véritable « zombie » des beaux quartiers, il n’a pas la structure mentale, la colonne vertébrale idéologique, qui le conduirait à réprimer. Dommage. Comptons sur nous-mêmes, sur nos mouvements politiques identitaires et souverainistes, sans oublier l’espoir d’un petit coup de pouce de la Providence, ça ne peut pas faire de mal !

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vendredi, 07 juillet 2023

LES DEALERS SIFFLENT LA FIN DE PARTIE

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ce ne sont pas les Macron et autre Darmanin  qui ont ramené le calme dans les cités exotiques, jusqu’à la prochaine explosion, avec armes à feu  cette fois. Non, ces   « zones de non droit »  que les derniers résidents «  de souche »  et immigrés intégrés à la société française cherchent à fuir, sont sous la suzeraineté de néo-féodaux. Ces derniers ont presque droit de vie et de mort sur les habitants de tous ces « quartiers difficiles ». Sont-ils dans ces nouveaux fiefs, les descendants de Barbaresques conquérants qui, par-delà les siècles, sembleraient vouloir prendre leur revanche ?

1300 bâtiments incendiés ou  sévèrement dégradés, et pas moins de 5700 véhicules carbonisés, des millions d’euros de dégâts plus tard, les maîtres du trafic de drogue ayant estimé qu’à la longue, les émeutes étaient nuisibles pour leur business,  ont sifflé la fin de la récré !

« Ca suffit les petits, les grands frères ont autre choses à faire que  d’aller à la dépouille »…Le juteux trafic de stups. doit reprendre, et les désordres sont évidemment nuisibles au commerce. Que chacun reprenne sa place, les caïds au sommet de la pyramide, et les guetteurs aux marges des cités, à leur poste, pour prévenir de l’éventuelle arrivée des « keufs ».

Demain, sans l’avouer, combien de maires et autres élus municipaux négocieront la paix sociale avec les « grands frères », maitres de la rue et des barres d’immeubles, des plus grandes conurbations aux plus petites zones d’HLM dans  d’anonymes sous-préfectures ? Pourra-t-on leur jeter la pierre, alors que l’État est incapable d’assurer la sécurité des biens et des personnes, et qu’il freine les capacités de sa police et de sa gendarmerie dans la répression, de peur de nouvelles « bavures » ? Il faut voir avec quelle rapidité, sans attendre les premières constatations de la justice, le système a condamné le motard auteur du tir qui a tué le jeune Nahel. Lequel policier, jusque-là bien noté et en passe d’être promu au grade supérieur, est maintenu au-delà de toute décence derrière les barreaux à la Santé, alors qu’il pourrait être mis en résidence surveillée à son domicile.

Le plus croustillant si je puis dire, vient de l’Iran  et de l’Algérie. Le premier, qui ne manque pas de toupet, semble s’indigner de la manière dont nous réprimons les émeutiers, alors que le régime des enturbannés n’a pas hésité à faire tirer sa police,  à balles réelles, sur des manifestantes qui protestaient contre le port du voile obligatoire. Quant à la seconde, elle nous a habitués depuis juillet 1962 à des actes permanents contraires à nos intérêts. Outre que son hymne national réintroduit un couplet hostile à notre patrie, son  président qui devait venir en visite officielle à Paris, ose s’inquiéter du sort de sa (trop) importante communauté dont, hélas, une bonne moitié est « binationale »… Sans compter qu’un certain nombre des siens font partie des casseurs arrêtés. L’hôpital qui se moque de la charité, en quelque sorte.

Vite, vite, en place, un Gouvernement de défense des intérêts nationaux vitaux, à la main ferme, qui ne tremble pas et qui ne transige ni avec la camarilla gauchiste, complice des émeutiers, ni avec les communautés ethniques en rébellion. Les « nounours, les petites fleurs et autres marches blanches » qui ponctuent sans cesse l’actualité française, ça suffit : ordre doit rester à la loi, notre loi, pas celle des voyous, des voleurs, des violeurs et autres barbares !

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samedi, 01 juillet 2023

SONT-ILS LÂCHES LES COMMERCANTS, CRAINTIFS, OU ONT-ILS, EUX, CONTRAIREMENT AUX VOYOUS, PEUR DE LA LOI ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Je suis atterré de voir des commerçants, restaurateurs et autres boutiquiers, se lamenter devant les saccages de leurs biens.

Que ne se sont-ils ligués, solidairement, côte à côte dans les centres commerciaux, dans les rues du même tabac, pour attendre les émeutiers, gourdin et puissant aérosol de défense à la main, avec des pancartes d’avertissement du genre, « le premier qui entre ne sortira pas debout » ? Quand les braves gens deviennent des gens braves, les bandits reculent. La légitime défense a un sens !

Face au grand nombre de « bavures », la « justice » ne pourrait pas instruire dix, cent, mille affaires !

Il parait que dans un État de droit, on ne peut pas faire justice soi-même. Soit. Mais justement, où est le respect du droit, notamment du droit de propriété dans cette violente situation ? Faire confiance à la « justice » ? Elle est partiellement livrée au Syndicat gauchiste de la magistrature, qui préfèrera toujours le coupable à la victime, l’ouvrier au patron, l’immigré à l’autochtone. Et puis, pour beaucoup des émeutiers, l’excuse de minorité est là. Ils ont déjà quitté les commissariats pour rentrer chez eux. La  canaille, dont certains de ses membres sont d’origine étrangère, « issue de » – même si, ici ou là, quelques « Gaulois » sont allés aussi à la « dépouille » - est, hélas, IRRECUPÉRABLE.

C’est là le résultat de 50 années de lâcheté et d’abandon. Nous avons - nous, ceux du FN et membres de  mouvements parallèles ou identiques - crié dans le désert sous l’opprobre de certains de nos concitoyens, et les insultes des médias pourris : nous avons eu le tort d’avoir raison trop tôt. Les évènements actuels, sur le sujet de l’immigration, donnent totalement raison à Jean-Marie Le Pen. Trop tard, le cancer est là, quasiment inguérissable sauf CHIRURGIE !

Hélas, je ne vois guère de monde capable de prendre le bistouri avec fermeté et détermination. Il faudrait bien pourtant en passer par là si nous voulons sauver l’essentiel : pas le pouvoir d’achat, pas l’âge de départ à la retraite, pas la semaine des quatre jours, pas le télétravail, pas les horaires flexibles, pas l’intéressement, non, tout simplement la France… française !

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jeudi, 29 juin 2023

QUE D’ÉMOTION POUR LA MORT D’UN « JEUNE » BIEN CONNU DES SERVICES DE POLICE…

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La mère éplorée du conducteur Nahel

cet après-midi lors de la marche blanche à Nanterre ¹

Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Lorsque la petite Lola a été assassinée par une Algérienne en situation irrégulière, on a fait moins de bruit : les excités de la France insoumise étaient bien silencieux !

Si, apparemment, d’après les premières images, le policier auteur du coup de feu mortel et son collègue n’étaient pas en danger, on peut, on devrait, légitimement se poser une question :

  • que faisait un jeune mineur, sans permis de conduire, au volant d’une voiture de location, un matin à Nanterre ? Sa mère ne s’occupait pas de lui ? Il n’allait plus à l’école, n’avait pas de travail ?
  • La précipitation avec laquelle Macron a condamné l’acte du motard, sans attendre les conclusions de l’enquête, est indigne de la fonction qu’il prétend indûment assumer !

Le pédigrée de la victime nous indique qu’elle était coutumière du fait, à savoir ne pas obéir aux sommations lui intimant l’ordre de  s’arrêter.

Moralité de l’affaire, si ce jeune des cités avait respecté l’ordre de stopper, il serait encore en vie. (cqfd)

Conséquences statistiques : un délinquant potentiel de moins en France,  un flic de moins dans les effectifs… Et, surtout, des millions d’euros pour les dégâts commis par les émeutiers anti-police, disons carrément « anti-France ». CONtribuables « franchouillards », à vos bourses !

Détail amusant : le député LFi Martens Bilongo, pourtant d’origine africaine, a été prié de déguerpir rapidement par les « jeunes » des cités  Nanterre, alors qu’il venait en « récupération » de leur douleur. « L’arroseur arrosé, en quelque sorte » !

¹ Chacun a sa façon d'exprimer sa tristesse, dit-on...

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18:01 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |