mardi, 12 novembre 2024
Samedi 16 novembre : Marc Rousset dédicacera à la Librairie Vincent
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dimanche, 26 mai 2024
Marc Rousset invité sur Sud Radio par André Bercoff
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dimanche, 19 mai 2024
Samedi 25 mai, à Paris : Marc Rousset dédicacera son livre "Notre faux ami l'Amérique" à La Nouvelle Librairie
Notre faux ami l'Amérique cliquez ici
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mardi, 20 février 2024
Marc Rousset, auteur du livre "Notre faux ami l'Amérique" invité de TV Libertés
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mardi, 06 février 2024
Un nouveau livre de Marc Rousset : "Notre faux ami l'Amérique"
Dans son ouvrage « Notre Faux-Ami l’Amérique – Pour une Alliance avec la Russie », Marc Rousset constate que l’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok. L’Océan Atlantique sépare l’Amérique de l’Europe, alors que l’Union Européenne et la Russie, le plus grand pays de l’Europe, sont deux grands voisins complémentaires.
En conclusion de son ouvrage, Marc Rousset nous dit que la seule vraie question pour les Européens, c’est de faire le choix suivant : Rester Européen en se rapprochant de la Russie ou devenir Américain en acceptant le protectorat de l’OTAN et en perdant leur identité européenne. La Russie et l’Europe ont des intérêts communs et un Avenir commun sur ce grand continent paneuropéen qui va de l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique.
Piotr Tolstoï (extrait de la Préface)
Marc Rousset, H.E.C, Docteur ès Sciences Economiques, diplômé des universités Columbia et Harvard, Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques, est un ancien haut dirigeant d’entreprise. Chroniqueur, économiste, écrivain, auteur de « la Nouvelle Europe de Charlemagne » préfacée par Alain Peyrefitte, il en appelle à un sursaut salvateur et démontre dans ce livre que l’Avenir de la France et de l’Europe est à l’Est, avec la Russie, et non pas avec l’Amérique !
Les articles de Marc Rousset sont régulièrement publiés sur le site Synthèse nationale cliquez ici ou dans la revue éponyme.
"Notre faux ami l'Amérique", Marc Rousset, préface de Piotr Tolstoï, édition Librinova, 2024, 374 pages, 24,90 €.
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lundi, 01 mai 2023
Vers le krach du siècle, l’explosion du Système et l’hyper-inflation
Marc Rousset
L’arbre qui cache la forêt en matière de crise systémique, c’est ce que l’on peut lire, voir ou écouter tous les jours dans les médias lorsqu’ils traitent des problèmes de l’inflation, des taux des banques centrales, de la situation des banques, des taux de croissance. Nous ferons un bref rappel de ces questions avant de nous intéresser au problème fondamental de l’hyper-endettement et à différentes annonces de crise systémique à venir par plusieurs économistes de renommée internationale.
Christine Lagarde, une pure juriste sans formation économique, très habile politicienne, d’origine normande au sens propre et figuré, ne se « mouille » pas trop en nous promettant une « instabilité » accrue avec des « chocs répétés » dans les années à venir. Afin de combattre l’inflation en Europe, la BCE va de nouveau augmenter très probablement les taux d’intérêt de 0,50 % en mai, après les avoir déjà augmentés de 3,50 % depuis juillet 2022. Selon Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, « il est clair que de nouvelles hausses de taux sont nécessaires, mais l’ampleur de ces hausses dépendra des données à venir ».
Les investisseurs gardent un œil inquiet concernant les perspectives économiques aux États-Unis et en Europe, suite aux incertitudes sur les banques, l’inflation et la croissance à venir. Aux États-Unis la croissance s’est effondrée au premier trimestre 2023 en passant de 2,6 % à seulement 1,1 %. En France, la croissance au premier trimestre n’a été que de 0,2 % tandis que l ‘Allemagne stagne, échappant de peu à la récession. Les pertes latentes dans les actifs des banques et des assureurs, essentiellement sous forme de baisse du prix des obligations car il y a très peu de cadavres boursiers jusqu’à ce jour, suite aux augmentations des taux d’intérêt, sont aussi très préoccupantes ; rien que pour les compagnies d’assurance en France, elles s’élèvent à 438 milliards d’euros.
Aux États-Unis, les taux d’intérêt étant plus élevés qu’en Europe, il est probable que la Fed augmentera les taux de 0, 25 % seulement en mai, pour les porter à 5 – 5,25 %, tout en annonçant la fin de la hausse des taux, afin de rassurer les investisseurs et le Système. Les taux pourraient même ensuite rebaisser en cas de menace de trop grande dépréciation des obligations à l’actif des bilans, ce qui pose de graves problèmes aux banques régionales américaines, ou en cas de forte récession de l’économie américaine. Il faut entre 18 et 24 mois pour connaître les effets d’une hausse des taux sur l’économie.
Les banques inquiètent davantage aux États-Unis qu’en Europe. La banque américaine First Republic, 14e banque du pays, est au bord du précipice, avec des retraits de plus de 100 milliards de dépôts pour ne laisser plus que 75 milliards dans les coffres, malgré une aide de 30 milliards d’un pool de grandes banques américaines menées par JP Morgan. L’action a encore plongé vendredi de 43 % pour finir à 3,51 dollars, soit une valorisation de la banque à 654 millions de dollars, alors qu’elle valait plus de 40 milliards en novembre 2021 ; la situation de cette banque est désespérée ; le problème de son sauvetage par la FDIC, l’agence américaine en charge de garantir les dépôts bancaires est posé, avec un dilemme : va-t-elle sauver tous les dépôts, y compris ceux au-delà de 250 000 dollars, comme cela été pratiqué pour SVB et Signature Bank, alors qu’elle n’en a pas le droit ! Mais si la FDIC ne rembourse pas finalement tous les dépôts sans exception aucune, cela pourrait très rapidement déclencher une panique bancaire aux États-Unis pour les banques moyennes et petites ! Sur le plan macro-économique, la hausse des taux d’intérêt ainsi que ces trois récentes faillites bancaires ont conduit à un durcissement des conditions des prêts bancaires, ce qui fragilise l’économie américaine.
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mercredi, 19 avril 2023
Si Macron « lèche le cul de la Chine », les bien-pensants lèchent le cul de l’Amérique !
Marc Rousset
Il suffit de lire dans le Figaro, depuis février 2022, les mensonges dogmatiques, outranciers, inconditionnels, systématiques, à sens unique, de mauvaise foi, pro-atlantistes, anti-russes, sur la guerre en Ukraine des journalistes Isabelle Lasserre et Laure Mandeville ! Il est surprenant de voir tous ces médias qui soutiennent habituellement Macron se retourner subitement contre lui, suite à ses déclarations gaulliennes en Chine, pour une fois pleines de bon sens ! La France ne doit pas être un valet de l’Amérique ; elle n’a absolument rien à faire en Ukraine, et encore moins à Taïwan, en Extrême-Orient, qui est chinoise depuis 1683, aussi longtemps que les Chinois ne voudront pas l’évincer de ses territoires stratégiques pleins d’avenir en Polynésie et en Nouvelle Calédonie !
Même l’ONU a reconnu dès 1971 que Taïwan était partie intégrante de la Chine, d’autant plus que pendant 20 ans, suite à la guerre civile sur le continent, le seul représentant de la Chine à l’ONU a été Taïwan de Tchang-Kai-Chek, face à Mao-Tsé-Toung ! Le problème de Formose, c’est que l’immense majorité de la population se sent chinoise mais, échaudée à juste titre par ce qui est arrivé à Hong Kong, elle ne veut pas du régime autoritaire chinois et de son niveau de vie moins élevé ; en fait tout se passe comme si la guerre civile reprenait entre les deux Chine ! Il se trouve qu’en Ukraine, contrairement à la propagande occidentale, le contexte est différent car les civils russophones de Novorossia, occupés en fait par l’armée otano-kievienne, sont majoritairement favorables à la Russie et à Poutine !
Si le voyage de Macron en Chine est une catastrophe de plus, comme tout ce que peut faire un adolescent attardé qui ne connait pas l’histoire, imbu d’une idéologie bien-pensante complètement dépassée, droit de l’hommiste progressiste, fédéraliste au niveau européen, atlantiste, du moins les paroles prononcées sur l’autonomie stratégique française et européenne, ainsi que sur le non alignement avec les intérêts américains, sont pertinentes. La France n’a pas à faire la guerre pour le compte des Américains que ce soit en Ukraine, en Irak ou à Taiwan ! Comme dit le dicton, parfois sur un tas de fumier, il pousse quelques belles fleurs…
Macron doit donc être conséquent avec ses déclarations, mettre fin à ses rêves d’Europe fédérale, arrêter de vendre l’industrie française à l’encan (Alstom à General Electric). Si la France veut regagner son indépendance stratégique et quitter l’OTAN (ce que n’envisage pas Macron) encore nous faut-il une Armée forte, puissante, autonome et une puissance industrielle, agricole, économique, technologique suffisante ! Maastricht a créé une France déboussolée, dépendante et pauvre, pas le surplus de puissance qui avait été promis par Mitterrand car les Français se sont laissées piéger par un euro stable et surévalué en passant des lois sociales suicidaires pour leur compétitivité (35 heures, et retraite à 60 ans complètement aberrante). De plus, les charges sociales, suite à l’invasion migratoire et à la gabegie des dépenses publiques, ont tué l’industrie française et l’ont amenée à délocaliser !
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jeudi, 06 avril 2023
Chute scandaleuse des effectifs dans le secteur automobile français !
Marc Rousset
Les effectifs en France de Stellantis sont passés respectivement de 126 000 employés en 2005 à 47 000 fin 2022 et ceux de Renault , pendant la même période ,sont passés de 70 000 à 38 160 ! Et ce n’est pas fini : la dégringolade va encore continuer de plus belle de 2022 à 2030 !
La tendance des effectifs dans l’hexagone est structurellement à la baisse tous azimuts dans le secteur automobile qui était, depuis 1920, le fleuron de l’industrie française ! Rien qu’en 2022, Renault a supprimé 3 450 postes ! Selon les derniers chiffres publiés en 2021 par le CCFA (Comité des constructeurs français), les effectifs de la filière auto tricolore liés à la production ont perdu globalement en 5 ans la bagatelle de 100 000 emplois, pour atteindre le chiffre en forte diminution de 431 000.
Luca de Meo, le directeur général de Renault, a déclaré, lors d’une conférence en mai 2022 sur l’avenir de l’automobile organisée par le « Financial Times », que la filière risquait de perdre 50 000 à 70 000 emplois supplémentaires, suite à la stupide et trop rapide transition énergétique, dans un secteur déjà en perdition. Le réchauffement climatique est provoqué par des phénomènes naturels incontrôlables (variation de l’activité solaire, lune, volcans, oscillations océaniques, déplacement astronomique de l’axe de rotation de la terre), très souvent réversibles, et n’est pas provoqué par le C02 humain, malgré les bobards de la bien-pensance, des fascistes verts, de Macron et du GIEC !
Quant à Claude Cham, président de la Fiev (Fédération des équipementiers), il redoute la suppression de 10 000 emplois supplémentaires en 2022-2023. Luc Chatel, le président de Plateforme automobile, estime de son côté, que la filière automobile pourrait perdre 32 000 emplois de plus entre 2022 et 2025.
Seul le cabinet Alix Partners est un petit peu moins pessimiste pour l’avenir puisqu’il prévoit une diminution des effectifs pour le secteur automobile de 40 000 personnes entre 2022 et 2030. Ce sont les entreprises dans les secteurs industriels traditionnels qui risquent de voir diminuer leurs effectifs et leur chiffre d’affaires, dans les dix ans qui viennent d’une façon drastique, parfois mortelle : – 60 % pour le décolletage, usinage et traitement des métaux, – 40 % pour les forges, – 20 % pur l’emboutissage, – 10% pour les tissus du textile.
L’actuelle production automobile française est en fait revenue 50 ans en arrière, au niveau de 1973 ! L’hexagone a fabriqué seulement 1,37 millions de véhicules en 2022, alors qu’elle s’élevait encore à 2,19 millions en 2019, 2,29 millions en 2010 et 3,66 millions à son maximum historique en 2004. Les Allemands sont plus patriotes, courageux, réalistes et intelligents ; ils défendent mieux leurs emplois et leur industrie nationale que les entreprises multinationales françaises et les hauts fonctionnaires français ; ces derniers commencent tout juste à se réveiller alors que la Maison brûle depuis longtemps! Ce n’est pas pour rien que les Allemands ont refusé la fin du moteur thermique en 2035 !
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lundi, 27 mars 2023
Hyperinflation et effondrement : point Oméga des crises du Système depuis 2008
Les Bourses européennes ont fini dans le rouge ce vendredi par crainte d’un effet domino sur les banques. L’ensemble du secteur bancaire est touché. Le CAC 40 a perdu 1,74% à 7015,10. Après la quasi-faillite du Crédit Suisse, l’attention s’est portée sur Deutsche Bank, première banque allemande, dont les actions ont été massivement vendues (-8,53%) tandis que le rendement des obligations subordonnées (Additional Tier 1) et le coût d’assurance contre le risque de défaut de paiement (« Credit Default Swap ») de Deutsche Bank ont fortement augmenté.
Le CDS à 5 ans de Deutsche Bank a grimpé à plus de 2,2%. Les instruments financiers de couverture indiquent une probabilité de défaut de Deutsche Bank de 27,4% dans les cinq prochaines années et de 19,3% pour Commerzbank. Pour Barclays et Société Générale, la probabilité moins élevée se situe autour de 13%. Signe de nervosité, l’indice de volatilité aux États-Unis s’affichait à 22,76, tandis que l’indice européen a fait un bond à 24,88. Les banques centrales doivent résoudre le problème contradictoire de la stabilité monétaire et de la stabilité financière des banques, de l’inflation ou du krach bancaire et boursier.
Afin de combattre l’inflation, Jerome Powell, le président de la Fed, a annoncé ce mercredi une hausse de 0,25% du principal taux directeur pour le porter à 4,75 % -5%, en soulignant que d’autres hausses de taux pourraient suivre, si nécessaire, mais qu’aucune baisse des taux n’était anticipée. Sans la faillite de Silvergate Bank, Silicon Valley Bank et Signature Bank, la Fed aurait relevé le taux de 0,50% au lieu du taux modéré de 0,25%. Il est évident que le relèvement du coût de l’argent pèse sur les particuliers, les entreprises, les banques, les États et les marchés financiers : depuis l’été 2022, les taux qui étaient de l’ordre de zéro aux États-Unis et négatifs en Europe, ont grimpé à la verticale aux États-Unis pour atteindre 4,75 – 5% et 3,50% en zone euro. Il en est de même pour les taux obligataires qui, pendant la même période, ont violemment augmenté de pratiquement zéro à 2,9% en France et 3,51% aux États-Unis. Le but recherché par le Système est la hausse des taux pour combattre l’inflation, tout en inondant les banques de liquidités pour éviter leurs faillites.
Powell a aussi insisté sur le fait que, malgré la faillite de banques régionales californiennes, le secteur bancaire était sûr tandis qu’au même moment Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, déclarait, lors d’une audition devant le Sénat, ne pas envisager « une garantie globale » pour tous les dépôts bancaires aux États-Unis, ce qui a fortement ébranlé les investisseurs. Il faut savoir en effet que c’est le seul gouvernement américain qui devrait mettre la main à la poche en empruntant pour couvrir les dépôts des banques en faillite aux États-Unis. Tout comme en France le FGDR, la FDIC ne dispose que de montants ridicules pour couvrir les dépôts en cas de faillites : le FDIC a seulement 200 milliards de dollars en caisse, alors que les dépôts des deux petites banques californiennes en faillite SVB et Signature représentent déjà, à eux seuls, 250 milliards de dollars ! Ces atermoiements des autorités américaines naviguant à vue pour la garantie des dépôts ainsi que la perte de valeur au prix du marché des obligations détenues par les banques, en raison de la hausse des taux d’intérêt, sont à l’origine de l’actuelle crise bancaire.
Il semble que la Fed, plutôt que de continuer à augmenter les taux, espère que les mesures actuelles vont inciter les banques à réduire leurs prêts, afin de préserver leur liquidité, ce qui ralentira l’économie et l’inflation actuelle de 6%. Selon une enquête de la Fed en janvier, la demande de crédit bancaire des entreprises et des ménages est déjà moindre, les conditions de prêt étant durcies. La croissance des crédits bancaires aux États-Unis a été nulle ces 3 derniers mois. Lors d’une conférence de presse, Jerome Powell a clairement expliqué que le durcissement des conditions de crédit bancaire était équivalent à une augmentation des taux directeurs de la Fed. C’est pourquoi il ne parle plus de « futures hausses de taux ». Autrement dit, la Fed souhaite transférer une partie de la tâche de ralentissement de l’économie au secteur bancaire. Il est clair que la Fed ne souhaite pas aggraver les difficultés des banques en augmentant les taux (dépréciation de leur portefeuille d’obligations à la valeur du marché).
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vendredi, 17 mars 2023
Krach bancaire : vers l’effondrement, la Révolution et l’or à 3000 $ l’once !
Marc Rousset
Le CAC 40 a dévissé ce mercredi de 3,58 % à 6885,71. Tout cela à cause d’un battement d’ailes de papillon en Californie ! C’est en fait la banque centrale des États-Unis qui est à l’origine de la faillite de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB), car elle a été obligée de remonter les taux d’intérêt pour combattre l’inflation. SVB, la dix-neuvième banque américaine en matière d’actifs, avec 170 milliards de dollars de dépôts, était une banque honnête finançant de nombreuses « start-up » en Californie et de nombreux domaines viticoles. Cette faillite n’a donc rien à voir avec la crise des crédits hypothécaires « subprimes » pourris à hauts risques qui ont conduit en 2008 à la faillite de Lehman Brothers.
La SVB avait investi dans des produits très sûrs, des bons du Trésor américain, mais à un moment où les taux d’intérêts étaient très bas, voire négatifs. Et lorsque les dirigeants de SVB ont voulu vendre 20 milliards de dollars de bons du Trésor américain pour faire face aux retraits précipités des dépôts par les clients (bank run), SVB a alors essuyé une perte de 1,8 milliards de dollars. Les bons du Trésor avaient en effet perdu de leur valeur, suite à la hausse des taux d’intérêt déclenchée par la Fed ! Une levée de fonds en capital pour reconstituer la trésorerie n’a pas pu être réalisée et ce fut la faillite pour SVB.
Un autre fait marquant de cette faillite, c’est que l’Agence de garantie dépôts (FDIC) a immédiatement pris le contrôle de SVB et « Signature » (autre banque en faillite). Mais la FDIC propose un maximum de garantie de 250 000 dollars par déposant. Et pour certaines sociétés ayant des dépôts de plusieurs millions de dollars, c’était la faillite assurée, avec des répercussions économiques terribles, des faillites en chaîne, des licenciements sans fin (au minimum 100 000), des arrêts d’activité pour des sociétés innovantes de haute technologie (la moitié des « start-up » américaines), de recherche biologique, pleines d’avenir. C’est donc l’État fédéral américain qui remboursera la différence, de façon à ce que tous les déposants puissent récupérer leur argent. Seuls les actionnaires des banques et leurs dirigeants ont tout perdu dans cette faillite retentissante. En fait, c’est la politique du « quoi qu’il en coûte » et la fuite en avant qui continue, depuis 2008, pour maintenir le Système. Joe Biden, pour éviter que la situation ne dégénère, a déclaré qu’il sera fait tout ce qui est nécessaire (« whatever is needed ») !
Mais, suite à l’effet domino, c’est tout le secteur bancaire dans le monde qui a été dans la tourmente. Les valeurs bancaires en France et en Europe ont chuté de 10 % à 15 % et le Crédit Suisse, prestigieuse banque systémique qui avait déjà dévissé depuis deux ans, a accentué sa descente aux enfers avec une chute de plus de 30 % de son cours de Bourse. Son premier actionnaire, la Saoudi National Bank, avec 9,8 % des actions, a annoncé qu’il n’allait pas soutenir la banque suisse en apportant des capitaux nouveaux. Au nom de SVB s’est donc ajouté celui de Crédit Suisse, d’où une véritable tempête boursière en Europe sur toutes les banques : BNP Paribas, Société Générale, Commerzbank, Deutsche Bank. Le Prix Nobel Joseph Stigliz n’exclut pas d’autres défaillances. C’est en fait la Banque Nationale suisse qui, en s’engageant à apporter 50 milliards de francs suisses pour sauver la deuxième banque systémique du pays et trentième plus grande banque dans le monde, semble cette fois avoir véritablement sauvé les meubles !
Le problème financier, économique et structurel fondamental, c’est qu’à l’heure actuelle, suite à l’augmentation des taux d’intérêt par la Fed, on peut estimer aux États-Unis qu’il y a dans les portefeuilles d’obligations et de bons du Trésor des établissements financiers, environ 620 milliards de moins-values latentes, comme ce fut le cas pour SVB, en Californie, lorsqu’elle fut obligée de revendre les obligations à l’actif de son bilan, afin de renflouer sa trésorerie mise à mal par les retraits de ses déposants. De plus, suite à la remontée des taux, de nombreuses banques dans le monde doivent désormais rémunérer davantage leurs déposants, ce qui diminue leurs bénéfices.
Il se trouve que la plupart des Français ne savent pas que de nombreuses banques, les compagnies d’assurance-vie – dont la fameuse AFER, par exemple – n’évaluent pas leurs obligations au prix du marché qui tient compte de la hausse des taux d’intérêt, mais à la valeur nominale de leur remboursement. L’AFER estime que, suite à l’entrée perpétuelle de nouveaux déposants, elle n’aura jamais à faire des cessions sur le marché pour vendre ses obligations en portefeuille au prix du marché ! Mais quid si un grand nombre d’adhérents paniqués de l’AFER veulent récupérer leur argent ? Non seulement l’AFER sera obligée de revendre des titres avec des moins-values, mais étant donné ses faibles effectifs administratifs par souci d’économie, elle ne sera même pas capable de répondre aux demandes trop nombreuses de retraits par ses adhérents. C’est la raison pour laquelle il a été décidé aux États-Unis que toutes les obligations d’État détenues par les déposants seraient remboursées par l’État fédéral à leur valeur nominale et non pas au prix plus bas du marché.
D’où la ruée actuelle salvatrice sur les bons du Trésor américain car, à ce petit jeu, on est sûr de gagner ! Si les bons du Trésor baissent parce que les taux d’intérêt montent, l’État rembourse, en cas de faillite, à la valeur nominale de remboursement la plus élevée, mais si les taux d’intérêt baissent et que les bons du Trésor augment, le détenteur des ces bons garde le profit pour lui. C’est la fameuse loi du monde financier sans scrupules : les profits pour moi et les pertes pour les citoyens, les contribuables et la collectivité ! Suite à la ruée des achats par les investisseurs, les taux des bons du Trésor diminuent maintenant aux États-Unis et les détenteurs de ces bons ne peuvent que gagner !
Les États en Europe suivront-ils la même politique en cas de faillite d’une banque ou d’un établissement financier ? C’est fort probable pour éviter l’effondrement du Système, mais que se passera-t-il si cette action doit concerner de très nombreux établissements financiers en faillite ? Faudra-t-il qu’ils en aient encore les moyens ! Un nouveau “quoi qu’il en coûte” qui finira par conduire les États à la banqueroute en Europe, ce qui pend au nez de la France et de l’Italie ! Depuis 2008, les États ne savent que distribuer de l’argent en empruntant sur les marchés et en faisant reprendre par la BCE la plupart de leurs émissions souscrites par les banques, tandis que la BCE fait marcher la planche à billets à plein régime (assouplissement quantitatif de la BCE qui vient juste de s’arrêter).
Il se trouve que les banques centrales peuvent toujours émettre de la monnaie pour payer en monnaie de singe, mais qu’elles subissent aussi des pertes en détenant des obligations publiques ou privées qui se dévalorisent avec la hausse des taux ! La BCE détient ainsi à son actif la bagatelle de 4 410 milliards d’euros d’obligations rachetées dans le cadre de l’assouplissement quantitatif. La Banque nationale suisse qui intervient souvent sur les marchés, afin d’éviter que le franc suisse ne se valorise trop, vient d’essuyer en 2022, pour la même raison, une perte phénoménale de 132,5 milliards de francs suisses, soit pratiquement le même montant en euros !
La capacité de la Fed et de la BCE à limiter l’inflation par des hausses de taux d’intérêt est donc maintenant fortement entravée par la faillite de SVB et l’effondrement du Crédit suisse, banque systémique. De plus, un très grand nombre d’établissements sont en faillite virtuelle partout en Europe. La nécessaire réforme des retraites d’une France hyper-endettée suffira encore moins à rassurer les marchés financiers. Voilà les banques centrales prises au piège avec des injonctions, des obligations contradictoires entre l’inflation qui doit être jugulée et le risque des déposants réclamant leur argent dans de longues files d’attente devant les agences bancaires ! Il est probable que la Fed ne majorera pas du tout son prochain taux d’intérêt directeur, 0,50 % étant le maximum envisageable.
En fait, c’est le début de la fin pour le Système occidental qui se débat comme un beau diable depuis 2008, en pratiquant systématiquement la fuite en avant avec ses banques centrales, et qui a choisi de reculer pour mieux sauter et s’effondrer à terme d’une façon inéluctable ! En 2008, c’était en réalité de nouveau 1929 qui a été évité ! Mais demain, ce sera un krach pire que 1929 ! Et, comme toujours, lorsque les banques dévissent, l’or, valeur refuge, bondit ! Le métal jaune vient d’augmenter, en euros, de 10 % en 3 jours tandis que Crédit Suisse dévissait de 20 % ! On comprend mieux pourquoi les banques centrales en 2022 ont acheté 1136 tonnes d’or dans le monde !
Il est fort probable que l’or va continuer à terme de s’envoler, étant déjà à 1920 dollars l’once malgré la hausse du dollar par rapport à l’euro ! Comme nous l’indiquions dans notre dernière chronique, l’expert Doug Casey estime que l’once d’or atteindra sans peine les 3 000 $. Et selon Jim Richards, autre expert incontesté, auteur de plusieurs ouvrages sur l’or et les crises, l’once d’or pourrait même s’envoler un jour jusqu’à 10 000 $ l’once !
Notre intime conviction, c’est que l’effet cumulatif d’un krach à venir pire que 1929 et de la défaite des Occidentaux en Ukraine ainsi que le constat de l’’échec de la politique économique et sociétale en France seront le point de départ d’une révolution conservatrice. Les Européens, après la chute du mur de Berlin, ont aussi commis l’erreur de ne pas se rapprocher de la Russie ! Les élites ont de plus favorisé la délocalisation stupide pour engraisser leurs entreprises multinationales, au lieu de mettre des droits de douane, sans se soucier de l’avenir économique, technologique et industriel des peuples, ni de la paupérisation croissante des populations, au nom des bobards et de l’arnaque du libre-échange mondialiste imbécile, puisque l’échange commercial se résume en fait à des importations et à une perte de savoir-faire sans contrepartie! Le déficit commercial français est aujourd’hui supérieur à 150 milliards d’euros !
Le prochain krach boursier et économique à venir en 2023 ou en 2024, après la victoire russe et la défaite traumatisante pour les bien-pensants de l’OTAN en Ukraine, sera à la fois le catalyseur et le déclencheur de la révolte des peuples contre l’UE et les élites actuelles progressistes, naïves, insouciantes et incompétentes du style Macron ! Ce sera alors le signal de la révolte populaire et conservatrice pour faire l’inverse de tout ce que l’on fait actuellement sur le plan économique, démographique, familial, sociétal, et politique (vivement le retour à la Real Politik !). Ce krach sera provoqué certainement par l’inflation non maîtrisée puisque le krach récent vient de démontrer l’impossibilité structurelle de remonter les taux d’intérêt aux États-Unis et en Europe, le surendettement démentiel de l’Europe du sud dont la France, et l’explosion de la zone euro !
Ce krach mondial sera pire que 1929 et aura pour conséquence, en France, la chute de l’incapable enfant-roi Macron, une révolte populaire, la providentielle réaction tant crainte par la gauche et la nécessaire révolution conservatrice pour redresser le pays, afin de nous sortir de cette lente, abominable et inexorable décadence qui dure depuis plus de 40 ans !
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mercredi, 08 mars 2023
Dédollarisation : ruée vers l’or des banques centrales, de la Russie, de la Chine
Marc Rousset
Même le FMI, entièrement contrôlé par les Occidentaux et l’Amérique, vient de l’avouer dans un rapport tout récent intitulé : « L’or, une réserve de valeur internationale et non plus une relique barbare » faisant allusion à la célèbre définition par Keynes, à Bretton Woods, en 1944.Tous les États dans le monde stockent massivement l’or : en 2022, les achats de 1132 tonnes d’or par les banques centrales n’ont jamais été aussi élevés depuis 55 ans. Ces achats représentent plus du double des achats de 2021 (450,1 tonnes).
Selon le Conseil mondial de l’or, le WGC (World Gold Council), les banques centrales restent, début 2023, très intéressées par l’or. La plupart des achats ont été effectués par trois banques centrales, déjà très actives depuis de nombreuses années : la Chine, la Turquie et le Kazakhstan. La Turquie a été le plus grand acheteur d’or en 2022. En janvier 2023, la Turquie a encore acheté 23 tonnes d’or, portant ses réserves totales à 565 tonnes. La Chine, elle, a intensifié de manière agressive ses achats d’or fin 2022, ayant repris ses achats d’or pour la première fois depuis 2019. Elle a encore acheté 15 tonnes en janvier 2023, en plus des 62 tonnes de novembre-décembre 2022, portant ses réserves totales d’or nominales et officielles à 2025 tonnes, alors qu’elles sont dans la réalité infiniment plus élevées et qu’elles dépassent sans doute déjà les réserves d’or américaines de 8100 tonnes d‘or.
Selon le dernier rapport du WGC « l’incertitude géopolitique et l’inflation élevée sont les principales raisons pour détenir de l’or ». Suite aux achats records des banquiers centraux, la demande globale d’or pour l’ensemble de l’année 2022 s’est établie à 4 740,7 tonnes d’or, en augmentation de 18 % par rapport à 2021. La demande des seuls particuliers européens en pièces et en lingots pour le quatrième trimestre 2022 est en hausse de 14 %, soit 314 tonnes.
Quand l’heure des comptes et de la banqueroute sonnera pour régler toutes les âneries de nos dirigeants incapables depuis 40 ans, dont entre autres les 2 millions de fonctionnaires en trop, le passage aux 35 heures, l’abaissement de l’âge de la retraite de 65 ans à 60 ans par Mitterrand, l’ invasion migratoire extra-européenne qui continue de plus belle, la fermeture des deux réacteurs nucléaires rénovés de Fessenheim par Marcon, il ne restera plus véritablement pour les beaux yeux des Français que les actifs réels tangibles, c’est-à-dire l’immobilier, les terres, les forêts , les œuvres d’art, les métaux précieux tels que l’or et l’argent. De Gaulle n’hésitait pas à dire que « celui qui parie sur les monnaies papiers parie contre 6000 ans d’histoire ! ».
Selon le FMI, le regain d’appétit d’or des banques centrales date en fait de la crise financière de 2008. L’effondrement de Lehman Brothers a provoqué un véritable électrochoc. Wall Street a été touchée au cœur et l’or a retrouvé son rôle de valeur refuge en lieu et place des actions cotées en dollars. L’or ne rapporte rien, mais il n’expose pas son détenteur à un risque de non remboursement ; de plus l’or, comme une entreprise ou un État, ne peut pas faire faillite !
Quant aux banques centrales des pays émergents exportateurs de pétrole, gaz, matières premières, minerais, métaux, elles sont désireuses de sécuriser leurs énormes excédents commerciaux en dollars. Acheter de l’or leur permet de réduire leur dépendance au dollar et à la puissance impérialiste américaine avec son droit extraterritorial. La décision suicidaire, ahurissante des pays du G7, digne des plus grands gangsters internationaux, de geler les réserves en devises de la banque centrale russe, n’a fait qu’amplifier le mouvement, plus personne n’ayant confiance dans l’euro et le dollar ! Dès l’annexion en 2014 de la Crimée par la Russie, cette dernière avait déjà troqué une partie de ses réserves de de change, libellées en dollars, contre de l’or qu’elle détient en sûreté dans ses coffres à Saint-Pétersbourg.
Entre 2014 et 2020, la Russie, via sa banque centrale, a été le pays qui a également le plus acheté d’or au monde. En 2008, le stock stagnait autour de 500 tonnes seulement, et depuis cette date, elle a commencé à acheter de l’or, les achats s’accélérant à partir de 2014 (date du coup d’État de Maïdan par la CIA à Kiev ), pour s’arrêter en mars 2020. Selon le Conseil mondial de l’or, ses réserves s’élèvent à 2 361 ,64 tonnes d’or, soit le cinquième volume le plus élevé derrière les États-Unis, l’Allemagne, la France et l’Italie. Ce sont ces réserves en or qui permettent aujourd’hui à Poutine d’avoir des actifs et des moyens de paiement, pour soutenir son effort de guerre, malgré les sanctions des Occidentaux. Les réserves de change totales de la Russie s’élèvent à 630 milliards de dollars, mais toutes ses devises en dollars et en euros sont bloquées dans les banques occidentales.
La Chine, avec ses créances énormes en milliards de dollars, suite à ses gigantesques excédents commerciaux, adopte une attitude identique à celle de la Russie. Les « 2000 tonnes bidon » officiellement déclarées représenteraient seulement 3 % des réserves monétaires totales du pays, contre 57 % pour la France et 65 % pour les États-Unis. Il y a donc milliers de tonnes d’or cachées en Chine !
Il se trouve que l’Empire du Milieu est ausi le premier producteur mondial d’or, avec 15 % de l’extraction mondiale. Depuis 20 ans, 6 830 tonnes ont été produites. Et en Chine, l’exportation minière est interdite. De plus, la Chine a acheté de nombreuses mines d’or en Afrique et en Amérique du Sud. Depuis 2000, 700 tonnes d’or sont de plus entrées par Hong Kong. L’armée chinoise dispose de stocks d’or et les particuliers, selon le WGC, détiendraient 2 500 tonnes de lingots, pièces et bijoux en or. On estime donc qu’il y a déjà plus de 30 000 tonnes d’or en Chine, dont la moitié appartiendrait à l’État , soit environ 15 000 tonnes d’or, soit presque le double de la quantité d’or détenue par les États-Unis à Fort Knox.
L’objectif de la Chine, c’est de dépasser les États-Unis et d’être la puissance dominante dans le monde en 2049. La Chine souhaite donc se dédollariser, c’est-à-dire remplacer le dollar par le yuan, nouvelle référence monétaire mondiale, en vue de l’hégémonie monétaire et commerciale. À terme, la Chine ne pourra garantir la force de sa monnaie qu’avec l’or, redevenu le seul étalon mondial universel. Le dollar non convertible depuis la décision prise par Nixon 1971, avec seulement 8100 tonnes d’or, ne sera plus alors, comme la livre sterling, l’euro et le yen actuellement, qu ’une monnaie de réserve parmi d’autres, avec les mêmes problèmes d’équilibre de la balance des paiements que les autres, la valeur du « greenback » devant alors littéralement s’écrouler ! La Chine va donc continuer sa stratégie d’accumulation d’or, au rythme des fluctuations, et plus particulièrement, des replis du cours de l’or.
L’hégémonie monétaire américaine est de plus en plus critiquée et de moins en moins redoutée, puisque même le petit Ghana, producteur d’or et de pétrole en Afrique, a osé s’affranchir de la monnaie du monde, en payant son pétrole en or et non pas en dollars. En novembre 2022, le vice-président Mahamudu Bawumia a annoncé que pour enrayer l’effondrement de la devise nationale, le Cedi, son pays envisageait de payer le pétrole qu’il importe, non plus en dollars, mais en or !
Dans un tel contexte, comment devraient évoluer à l’avenir les cours de l’or ? Les tensions géopolitiques restent très vives et la volonté de nombreux pays de s’affranchir du dollar ne devrait pas faiblir. Certains experts et économistes voient l’once d’or grimper d’au moins 10 % dans les prochains mois pour approcher de nouveau les sommets de mars 2022 à 2000 dollars l’once.
Dans l’immédiat, à très court terme, les vents qui soufflent sur le marché de l’or sont plutôt défavorables car la menace d’un ralentissement mondial s’est éloignée, d’où la politique monétaire agressive de la Réserve fédérale américaine en matière de taux, et des rendements obligataires qui augmentent. Pour certains économistes, il ne s’agit pourtant pas de savoir si une récession surviendra, mais plutôt de savoir quand ?
L’investisseur milliardaire John Paulson a récemment souligné le potentiel à long terme de l’or. Il a déclaré que les investisseurs devaient suivre la voie créée par les banques centrales, ces dernières ayant acheté une quantité record en 2022, comme explicitée ci-dessus. Selon Paulson, « Il y a une augmentation significative de la demande des banques centrales pour remplacer leurs dollars par de l’or, et nous ne sommes qu’au début de cette tendance. L’or va monter et le dollar va baisser ; donc vous feriez mieux de garder vos réserves d’investissement en or à ce stade ».
Quant à l’auteur de « Rich Dad, Poor Dad », Robert Kiyosaki, il a publié un avertissement concernant une récession mondiale imminente, affirmant que c’est le moment d’acheter de l’or et de l’argent : « D’ici 2025, l’or à 5 000 dollars l’once, l’argent à 500 dollars. Pourquoi ? Parce que la foi dans le dollar américain, la fausse monnaie, sera détruite. ».
La probabilité est donc élevée que l’or atteigne 2000 dollars l’once en 2023 et que l’économie américaine tombe en récession, ce que confirment les perspectives actuelles de Bloomberg Intelligence. Mais il importe de garder présent à l’esprit que, suite à la dédollarisation irréversible en cours, le potentiel d’augmentation et, en fait, de réévaluation de l’or, reste spectaculaire, ne serait-ce que parce que le commerce mondial a besoin de liquidités pour se développer ! N’oublions pas que lorsque Nixon a décrété unilatéralement, en 1971, la non convertibilité du dollar en or, la cotation était de seulement 35 $ l’once !
L’expert Doug Casey estime que l’once d’or atteindra sans peine les 3 000 $. Et selon Jim Rickards, autre expert incontesté, auteur de plusieurs ouvrages sur l’or et les crises, l’once d’or pourrait même s’envoler jusqu’à 10 000 $ l’once !
Le jour où l’or cotera à ces prix faramineux, cela signifiera la fin du « roi dollar », la fin de l’arrogance de Wall Street, la fin de l’extra-territorialité du droit américain, la fin de l’OTAN et de l’impérialisme américain !
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jeudi, 23 février 2023
Défaite garantie de l’Otan en Ukraine : 1/4 des chars promis et pas de munitions !
Marc Rousset
L’OTAN avait promis en janvier à Kiev de lui fournir 320 chars d’ici le printemps. En avril seulement 50 blindés pourront finalement être livrés. L’Ukraine va se trouver dans une situation impossible sans chars et sans munitions lors de l’offensive russe majeure prévue en mars ou en avril.
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius a vertement critiqué certains pays membres de l’OTAN (Danemark, Pays-Bas, Pologne) qui s’étaient permis de faire pression sur l’Allemagne en lui donnant de leçons de morale afin qu’elle autorise la livraison de chars Leopard 2 à l’Ukraine. Copenhague, Varsovie et la Haye ne pourront envoyer qu’un très petit nombre des chars promis. Les stocks de Leopard 2 A4 de la Pologne ne sont pas opérationnels et ceux qui sont en possession des Pays-Bas ont été mis hors service, il y a 20 ans !
La livraison directe de chars Leopard 2 A6 par l’Allemagne sera assurée, mais aussi en un moins grand nombre que prévu, soit 7 chars Leopard 2 selon The Times, ce qui correspond à un groupuscule de chars, alors qu’il avait été prévu un minimum de 60 chars, soit deux bataillons de chars en Ukraine ! Le Royaume-Uni connait également des problèmes de logistique avec l’envoi de seulement 4 chars Challenger2, beaucoup trop lourds pour passer les ponts en Ukraine, au lieu des 12 qui avaient été promis.
Or l’Ukraine commence déjà à manquer de chars pour résister à l’armée russe. Selon le magazine Forbes, en février 2022, lors du début du conflit avec la Russie, l’Ukraine disposait de 800 chars Russes T-64, mais la moitié a déjà été détruite par l’artillerie russe, et contrairement aux autres chars T-72 et T-80 de l’armée ukrainienne, ces tanks détruits ne pourront pas être remplacés. D’où les appels au secours de Zelenski pour recevoir un grand nombre de chars puissants et modernes. A titre de comparaison, il faut savoir que la France de Macron ne dispose que de 200 chars Leclerc pour son Armée ! Pour la première fois, le Président polonais Andrzej Duda a osé reconnaître que la Russie vaincra si l’OTAN n’est pas capable de fournir rapidement une aide importante à l’Ukraine en matière d’armement et de munitions.
Mais la révélation qui ramène à la raison les élites occidentales inconscientes, les Biden, Scholz, Von der Leyen et Cie, les Macron infantiles et irresponsables qui annoncent une guerre de longue durée sans en avoir les moyens, les médias menteurs payés par les subventions publiques à la tête du client, c’est lorsque le magazine Forbes a le courage d’annoncer que Kiev n’a pas besoin en fait de 50 chars, ni même de 300 chars, mais bel et bien de 1500 blindés, afin de pouvoir résister à Moscou ! Selon Foreign Policy, la Russie va aligner pour la prochaine offensive en Ukraine 1800 chars, 3 950 véhicules blindés, 2 700 systèmes d’artillerie, 810 Canons auto moteurs de l’ère soviétique (Grad et Smerch), 400 avions de chasse et 300 hélicoptères.
En ce qui concerne les munitions, Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN a confirmé ce lundi 20 février « la course à la logistique » avec la Russie ains que la gravité de la crise militaro-industrielle qui paralyse l’OTAN : « Le taux actuel des dépenses de munitions de l’Ukraine est plusieurs fois supérieur à notre taux de production actuel. Cela met nos industries de défense à rude épreuve. Par exemple, le temps d’attente pour les munitions de gros calibre est passé de 12 à 28 mois. Les commandes passées aujourd’hui ne seraient livrées que deux ans et demi plus tard. Nous devons donc accélérer la production. Et investir dans notre capacité de production.
Eh bien, c’est une question que nous avons commencé à aborder l’année dernière, parce que nous avons réalisé que face à l’énorme quantité de soutien nécessaire à l’Ukraine, la seule façon de la fournir était de puiser dans nos stocks existants. Mais bien sûr, à long terme, nous ne pouvons pas continuer à faire cela ; nous devons produire davantage, pour être en mesure de livrer suffisamment de munitions à l’Ukraine, mais en même temps, nous devons nous assurer que nous avons suffisamment de munitions pour protéger et défendre tous les Alliés de l’OTAN, chaque pouce du territoire allié. »
Quatre responsables américains viennent de déclarer à Politico que les Etats-Unis ne pourraient finalement pas envoyer à Kiev des « systèmes de missiles tactiques de l’armée » car « il n’y en a pas en réserve ». Cela signifie que les Etats-Unis sont tout simplement dans l’incapacité de fournir les armes dont les Ukrainiens ont désespérément besoin !
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mardi, 21 février 2023
Black-out total en Europe sur le scandaleux sabotage de Nord Stream par l’Amérique !
Avant de tirer les conclusions géopolitiques sur « l’acte de guerre » commis par Biden contre les intérêts stratégiques et économiques de l’Europe, il importe de relater les principaux faits ahurissants, selon la très longue chronique « Comment l’Amérique a détruit le gazoduc Nord Stream », écrite le 8 février 2023 par le journaliste américain Seymour Hersh dans le Scheerpost.
En juin 2022 des plongeurs de la Marine américaine de la base de Panama en Floride, opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN très médiatisé, connu sous le nom de « Baltops 22 », ont posé des explosifs déclenchables à distance à 260 pieds sous la surface de la mer Baltique qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des 4 tuyaux des gazoducs Nord Stream 1 et 2.
L’administration Biden a fait tout son possible pour éviter des fuites, tout au long de la planification qui s’est étendue de fin 2021 aux premiers mois de 2022, donc bien avant le déclenchement de l’opération militaire spéciale Z le 24 février 2022. Tant que l’Europe restait dépendante des gazoducs russes pour le gaz naturel, écologique et bon marché, Washington craignait que des pays comme l’Allemagne soient réticents pour fournir à l’Ukraine les armes et l’argent dont elle avait besoin, afin de vaincre la Russie, dans une guerre à venir préparée en fait depuis 2014 par l’Amérique, après le coup d’État de Maïdan par la CIA.
Dès décembre 2021, Biden a autorisé le Secrétaire d’État Jake Sullivan à réunir un groupe de travail interarmées pour élaborer un plan de sabotage des gazoducs. Ont participé également à l’élaboration de ce plan entre autres le Directeur de la CIA William Burns, Victoria Nuland et Anthony Blinken.
Dès le 7 février 2022, soit moins de trois semaines avant l’invasion russe, lors de la visite du chancelier Scholz à Washington, Biden déclarait en sa présence : « Si la Russie envahit… il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin ». Vingt jours plus tôt, la sous-secrétaire Nuland avait livré le même message lors d’une réunion du département d’État en comité restreint : « Je veux être très claire avec vous aujourd’hui » a-t-elle déclaré en réponse à une question : « Si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, il n’y aura plus de Nord Stream II. Nous y mettrons fin.»
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lundi, 30 janvier 2023
Mourir pour Kiev et l’Amérique ? Vers la guerre totale et nucléaire
Marc Rousset
Le 14 janvier 2023 est une date qui représente un tournant dans la guerre en Ukraine, les forces Wagner s’étant emparée de la ville de Soledar, ce qui pourrait entraîner une vaste offensive vers l’Ouest. Depuis lors, les Russes ont enregistré victoire sur victoire tout au long de la ligne de front. La Russie s’attaque maintenant d’une façon concomitante à douze points sensibles dont Vougledar, ville de 15 000 habitants à proximité de Donetz ; Moscou cherche à disperser les forces ukrainiennes afin de créer les conditions d’une offensive décisive. Face à l’échec de plus en plus visible de l’OTAN, les Européens atlantistes se déchaînent et n’ont trouvé rien de mieux que de fournir des chars lourds et des avions américains F16 à l’Ukraine, la course aux armements prenant un rythme effréné !
Sur le terrain, la situation de l’armée ukrainienne est catastrophique. L’Ukraine a commencé la guerre en février 2022 avec une « ligne Maginot » locale, soit quatre lignes défensives construites depuis le coup d’État de Maïdan en 2014, dans le cadre de la guerre civile du Donbass avec ses 14 000 morts, et pour préparer la guerre programmée par l’Amérique avec la Russie. La première ligne Lysychansk, Zolote, Popasna a déjà été prise au cours de l’été 2022 par les Russes. Les combats actuels ont lieu sur la deuxième ligne défensive Marinka, Piski, Avdiivka, et sur la Troisième ligne Siversk, Bakhmut, Toretsk, New-York au nord de la deuxième ligne.
Bakhmut représente une position stratégique clé que l’artillerie russe a transformée en « hachoir à viande de Verdun », car les Ukrainiens sont obligés de sacrifier un nombre exorbitant d’hommes pour tenir le plus longtemps possible. La Russie contrôle désormais les hauteurs au nord et au sud de Bakhmut. L’artillerie russe bénéficie d’un avantage de puissance de feu d’environ 9 contre 1. Si les lignes 2 et 3, déjà très fortement éprouvées et saignées, tombent, ce sera le tour ensuite de la quatrième et dernière ligne défensive Kramatorsk, Slavyansk.
Les Russes ont déjà en fait détruit deux armées ukrainiennes ; ils sont en train de détruire la troisième armée otano-kievienne à Bakhmut et ils s’apprêtent à faire face à une quatrième armée otano-kievienne équipée cette fois-ci de blindés modernes et de chasseurs américains F16. Dans les premiers mois qui ont suivi le début du conflit en février 2022, les Russes ont détruit l’essentiel des armes lourdes de l’Ukraine et tué un très grand nombre de militaires professionnels. Puis ils ont fait face à une deuxième armée avec plus de mobilisés et moins de professionnels, équipée de matériel lourd soviétique provenant des stocks des anciens membres du Pacte de Varsovie (Pologne, Bulgarie, République tchèque) ; fin juin 2022, cette armée a été aussi pulvérisée. L’OTAN a alors commencé à constituer une troisième armée otano-kievienne, cette fois-ci avec du matériel occidental tel que le Caesar français et les obusiers américains M777. C’est cette troisième armée que la Russie est en train de finir de détruire à Bakhmut.
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mardi, 17 janvier 2023
La filière gaz et pétrole de schiste français doit être testée de façon urgente !
Marc Rousset
L’hiver énergétique 2024 sera beaucoup plus difficile à surmonter que l’hiver 2023 car les températures seront probablement moins clémentes et parce que les stocks de gaz n’auront pas été remplis, comme en 2022, avec du gaz russe bon marché de Nordstream.
« The Shift project », groupe de réflexion français sur la transition énergétique, présidé par le polytechnicien Jean-Marc Jancovici, s’inquiète sur la situation difficile pour la France et l’UE, après 2023. Il prévoit des déficits structurels à venir en matière de gaz. Dans une étude conduite pour le ministère des Armées, le « Shift Project » estime qu’en cas d’arrêt durable des livraisons russes, 40 % des besoins de l’UE ne seraient pas couverts par des contrats d’importation déjà identifiés.
Or, suite à l’inacceptable sabotage des gazoducs Nord Stream par l’Angleterre, avec l’accord des États-Unis, il faut s’attendre à des années de faibles livraisons de gaz russe. La seule issue possible consisterait à diminuer fortement la consommation de gaz de l’UE car les livraisons de gaz GNL, en provenance du Qatar et des États-Unis ne seront pas suffisantes La demande de l’Asie est appelée en effet à dépasser celle de l’Europe et une concurrence pour s’approvisionner en GNL entre l’Europe de l’Ouest, l’Asie, et de nombreux pays en développements est à redouter. La concurrence jouera même, de surcroît, entre les pays membres de l’UE.
Le « Shift Project » s’insurge contre l’aveuglement et la naïveté de l’UE en matière de géopolitique de l’énergie. En Chine, par exemple, 100 % des besoins estimés de gaz en 2025 sont déjà couverts par des contrats à long terme. La France se doit donc d’étudier sérieusement la possibilité du gaz de schiste français, au lieu de se lancer d’une façon aveugle avec Macron dans la croissance des capacités d’énergie renouvelable dont les calamiteuses, polluantes, ruineuses éoliennes imposées d’une façon dictatoriale, contre l’avis des populations, dans les ahurissants et inimaginables actuels projets de loi.
Il se trouve que la France dispose d’un atout considérable qui est complètement exclu du débat public : l’exploitation du gaz de schiste dont les enjeux ne peuvent écartés pour des raisons idéologiques. Le gaz de schiste américain est exploité depuis la fin des années 2000 aux États-Unis. L’exploitation est actuellement interdite en France, suite aux pressions des bien-pensants, des Khmers verts et des gauchistes, alors que le rapport remis au ministre Arnaud Montebourg ouvrait des perspectives d’avenir.
Ce rapport souligne tout d’abord les quantités phénoménales de gaz et pétrole de schiste techniquement exploitable dans le sous-sol français. Situés principalement dans le nord-est et le sud-est de la France, les bassins d’extraction français pourraient fournir environ 16 milliards d’équivalents barils de pétrole, soit 26 ans de consommation française. En ce qui concerne le gaz, le potentiel estimé est de 3870 milliards de mètres cubes, soit 90 ans de consommation française. La rente économique de l’exploitation de ces hydrocarbures d’avenir pourrait atteindre 294 milliards d’euros en étant optimiste et au minimum 103 milliards d’euros en étant pessimiste, ce qui pour un pays en faillite, comme la France, présente un intérêt non négligeable.
Le rapport n’élude pas la question des conséquences environnementales et rejette catégoriquement la technique américaine de la fracturation hydraulique qui nécessite l’utilisation de grandes quantités d’eau ainsi que d’additifs. Le rapport souligne, par contre, et met en avant une autre technique de fracturation de la roche en utilisant de l’heptafluoropropane, gaz non inflammable qui permet de mettre la roche sous pression aussi efficacement qu’avec de l’eau, mais en minimisant les risques pour l’environnement et en limitant les risques industriels. Le sous-sol français est donc doté de réserves d’hydrocarbures considérables qui peuvent être exploitées par des techniques prometteuses et respectueuses de l’environnement.
L’indépendance énergétique de la France et de l’UE s’en trouverait considérablement accrue. L’UE se suicide économiquement en croyant se libérer de la dépendance énergétique russe, pour se mettre sous la dépendance énergétique des États-Unis, du Qatar, de l’Azerbaïdjan, comme on l’a vu lors du scandale des pots-de-vin qataris au Parlement européen, avec chantage et menaces de ruptures d’approvisionnement en provenance du Qatar.
De plus, nous importons des États-Unis à un prix astronomique du gaz de schiste que nous avons sous nos pieds, alors qu’il a été extrait avec la fracturation hydraulique que nous refusons d’employer en France. Enfin, en exploitant son propre gaz de schiste, la France éviterait la pollution des océans par les méthaniers et les pertes de gaz lors des processus de liquéfaction dans les pays fournisseurs et de regazéification à l’arrivée dans les ports européens. Ce gaz de schiste français permettrait à la France d’attendre avec plus de sérénité la mise en exploitation en 2035, au plus tôt, des 6 réacteurs nucléaires EPR.
En négligeant depuis 15 ans notre filière nucléaire, Macron et Cie ont mis à mal la souveraineté énergétique française. La France est obligée d’importer du gaz de schiste américain liquéfié qui pollue l’océan Atlantique et de faire à nouveau fonctionner ses centrales à charbon qui émettent 1058 grammes de CO2 par kWh ! La France doit donc vaincre le tabou de l’exploitation du gaz de schiste qui représente une opportunité unique et vitale dans l’attente de la construction des 6 réacteurs nucléaires en 2035, et plus vraisemblablement en 2040, puisqu’il aura fallu 16 ans pour construire Flamanville !
Avant de se jeter trop rapidement sur le renouvelable (solaire et éolienne) polluant et trop onéreux, de la même façon qu ’il a fermé stupidement et aussi vite Fessenheim, avec des actuels projets de loi dignes d’un régime totalitaire ne laissant aucune possibilité aux habitants concernés de s’opposer aux divers projets, Macron ferait mieux de faire auditer une exploitation pilote de gaz de schiste en France ! Avec bien évidemment les dernières techniques respectant l’environnement telles que celle de l’heptafluoropropane !
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vendredi, 06 janvier 2023
La faillite de la France et l’explosion de la zone euro sont inéluctables
Il n’ y a plus que l’inconscient technocrate Macron pour ne pas croire aux sombres prédictions économiques de 2023, alors que les raisons sont nombreuses : sanctions économiques suicidaires et contre-productives avec la Russie, poursuite de l’inflation, des prix délirants, variables et incompréhensibles de l’électricité pour les entreprises, les artisans, les boulangers, les restaurateurs, les PME qui ne peuvent être abaissés que par la fin du Système mis en place, une véritable usine à gaz inventée par Macron afin de brouiller les cartes (établissement d’un prix clair, juste et compréhensible de l’électricité en sortant du marché européen comme en Espagne et au Portugal ou en pratiquant une politique claire du « quoi qu’il en coûte » comme en Allemagne), hausse des taux d’intérêt, dégonflement des bulles boursières ,obligataires et immobilières, risques de croissance zéro et de récession en Europe, hausse des faillites à venir, double déficit du budget public et de la balance commerciale, dégradation de la notation de la dette française, crise latente de l’UE et explosion inéluctable à venir de la zone euro, tout cela dans un monde malsain avec un endettement public mondial de 96 % du PIB mondial , et même de 247 % si l’on ajoute la dette des ménages et des entreprises !
La France de plus en plus désindustrialisée s’est éloignée de l’Allemagne et des pays de l’Europe du Nord pour devenir un pays de l’Europe du Sud surendetté et non compétitif qui n’attire plus les grands investisseurs industriels (Tesla, projets d’usines de puces, semi-conducteurs tous dirigés vers l’Allemagne). La dette publique française est passée de 20 % du PIB en 1980, à 58 % en 2000, 85 % en 2010 pour atteindre le ratio insoutenable de 114,5 % en 2022. La dette française (2956,8 milliards d’euros) approche les 3000 miliards d’euros et a progressé de 115,9 milliards d’euros en un an.
La France s’enlise en matière de dette avec le cinquième rang dans le peloton de queue européen, après la Grèce (171,1%), l’Italie (144,6%), le Portugal (115,9 %) et l’Espagne (114 %) alors que le taux des obligations du Trésor français (OAT) à dix ans vient de dépasser les 3 %, soit le taux de début 2012, pour la première fois ; il y a un an le taux était de seulement 0,20 %. On assiste donc à une véritable envolée des taux d’intérêt. En un an, en 2022, les intérêts de la dette publique ont augmenté de 34 % pour atteindre 51 milliards d’euros. Mais selon le Président de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, chaque point d’augmentation sur les taux d’intérêt se traduira en effet pleinement, seulement au bout de 10 ans (emprunts nouveaux pour remplacer progressivement la totalité des anciens emprunts venant à échéance), par une augmentation annuelle de 40 miliards d’euros de la charge de la dette, soit le montant du budget des Armées.
A terme, donc, au bout de 10 ans, la seule augmentation de taux d’intérêt à 3% correspondra d’ores et déjà à une charge irréversible et insupportable de 120 milliards d’euros ! Les 51 Milliards d’euros actuels d’intérêt au budget 2023 ne représentent donc que moins de 50% des 120 miliards d’euros d’intérêt à venir ! Si les taux d’intérêt devaient s’élever dans les années qui viennent de 3 % à 6 %, au bout de 10 ans, la France devrait payer 240 milliards d’intérêt, soit 80 % des recettes du budget de l’Etat qui est de l’ordre de 300 milliards d’euros ! Or l’Italie paie déjà 4,63 % de taux d’intérêt et l’Allemagne seulement 2,50 %. Pas besoin donc de sortir de Centrale ou de Polytechnique pour réaliser vers quelle catastrophe la France se dirige, même si les taux d’intérêt devaient rester à 3%, et a fortiori s’ils devaient passer par malheur à 6% !
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mercredi, 28 décembre 2022
Sabotage de Nord Stream : la révolte de l’Allemagne contre l’Amérique
Marc Rousset
Vous trouverez ci-dessous, tout d’abord la traduction en français par nos soins de l’excellente et très longue interview, fin novembre 2022, par « Die deutschen Wirtschaftsnachrichten im Gepräch » du grand homme politique allemand Oskar Lafontaine, ancien Président de la Sarre, ancien Président du SPD, ancien ministre des Finances, ancien candidat à la Chancellerie. Son analyse non seulement francophile, ce qui est très rare en Allemagne, mais aussi tout à fait identique à celle du général De Gaulle et de Konrad Adenauer sur le plan géopolitique, interpelle, même si sa sensibilité SPD humaniste, socialiste, pacifiste est à l’antipode de celle du Général.
Oskar Lafontaine a toujours stigmatisé la dangerosité de l’alignement des intérêts européens sur ceux de l’OTAN qui ne sont rien d’autres que ceux des Américains et uniquement ceux des Américains. ll a toujours eu horreur de la guerre, a toujours milité pour l’indépendance de l’Allemagne, en étant assez proche de la pensée de Jacques Chirac, dernier Président d’une France indépendante et souveraine pour avoir refusé la guerre en Irak et le retour de la France dans l’OTAN, alors que l’hypocrite et vendeur de soupe « Sarko l’américain » s’est fait un plaisir de brader les intérêts de la France en intégrant l’OTAN ,sans faire quoi qu ce soit, malgré ses promesses de charlatan, pour combattre l’invasion migratoire en cours.
Oskar Lafontaine met en garde dans l’interview ci-dessous d’une façon fracassante sur le déclin économique possible de l’Allemagne, sur la guerre par procuration entre la Russie, l’Otan et l’Amérique en Ukraine. Il exige même le retrait des troupes américaines d’Allemagne, ce qu’avait aussi réalisé le général De Gaulle pour la France !
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samedi, 17 décembre 2022
Un quoi qu’il en coûte trop élevé pour le Covid, mais insuffisant pour la crise énergétique !
Marc Rousset
Macron a l’art de faire pour tout exactement l’inverse de ce qu’il faut faire, de ce qu’a fait et de ce que ferait le général De Gaulle (immigration folle, vente de nos entreprises à l’étranger, désindustrialisation, libre-échange, politique familiale, politique étrangère, fermeture des centrales nucléaires, valeurs sociétales décadentes, etc. ! L’Allemagne a été beaucoup moins généreuse et dépensière que la France pour le Covid, mais elle s’apprête à défendre ses entreprises, quitte à dépenser 200 milliards d’euros afin de préserver leur compétitivité, quitte à payer des prix élevés sur les marchés pour essayer de remplacer le gaz russe qui est en fait irremplaçable en 2023, selon l’AIE, pour 55 milliards de m3 de gaz , soit la capacité d’un seul des deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 qui ont été sabotés d’une façon honteuse et machiavélique par l’Amérique et l’Angleterre ! D’où le refus de l’Allemagne de plafonner le prix du gaz dans l’UE !
Alors qu’il était inutile de confiner et, comme disait Pompidou, d « ’emmerder » tous les Français qui ont encore quelque chose dans le ventre, de gaspiller des sommes énormes pour empêcher les gens de travailler, Macron s’est lancé dans la politique d’un quoi qu’il en coûte pour le Covid qui a été le plus généreux de toute l’Europe, mais financé exclusivement avec de l’argent emprunté sur les marchés. Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics a déclaré que la pandémie avait en tout coûté entre 170 et 200 milliards d’euros à l’État. Ce chiffre correspondait à 70 milliards d’euros de dépenses exceptionnelles en 2020, plus de 70 Milliards d’euros en 2021, et « aux pertes de recettes car l’activité économique s’était arrêtée ». La dette publique française a donc été augmentée d’au minimum 170 milliards d’euros pour financer la crise du Covid ; il en résulte que le gouvernement Macron est maintenant encore plus coincé pour répondre à l’attente des ménages et de toutes les entreprises françaises, écrasées par l’augmentation stratosphérique du coût de l’énergie en 2022.
Que compte faire Macron face à la hausse des prix énergétiques ? Le coût global de l’explosion des prix du pétrole et du gaz est estimé par Bercy à 85 milliards d’euros par an, soit un prix équivalent au Covid. Mais cette fois-ci l’État aura pris en charge seulement 44 milliards d’euros en 2022 et 2023, soit seulement la moitié du coût de la crise énergétique. Et qui va trinquer plus particulièrement : pas les ménages pour des raisons électorales car ils ne paieront finalement que 5 milliards, alors que la facture supplémentaire des prix de l’énergie pour les ménages est de 32 milliards, un peu les grandes et moyennes entreprises qui bénéficient de l’amortisseur, chaque fois qu’elles seront capables de se défendre et d’augmenter leurs prix de vente, mais pas toujours (Arques, William Saurin).
Mais quid de nos boulangers, artisans, petits commerçants, petites entreprises qui ont moins de 10 salariés, moins de 10 millions d’euros de chiffres d’affaires, mais ont malheureusement une puissance électrique installée de plus de 36 Kw (fours, chambres froides, bacs surgelés, etc.) et sont donc soumis eux aussi au système de l’amortisseur et ne bénéficient pas du bouclier tarifaire, comme les ménages. Le fait d’avoir une puissance électrique installée de plus de 36 Kw fait que ces petites entreprises ne vont pas pouvoir bénéficier du bouclier tarifaire, mais seulement du système de l’amortisseur qui conduit à des augmentations délirantes et mortelles du coût de l’énergie ! Ça ne passera pas et des manifestations violentes sont à prévoir si le gouvernement ne modifie pas le système actuel !
Jacques Guillemain a déjà attiré notre attention sur ce site, sur le cas d’Alexandra, une boulangère en pleurs effondrée par le triplement de sa facture EDF. Finis demain le pain et la brioche, avec des factures d’électricité pour les boulangeries de 100 000 euros au lieu de 25 000 euros par an ! L’amortisseur tarifaire, comme son nom l’indique, ne fait qu’amortir, mais conduit les petites entreprises et quelques grandes à la faillite pure et simple ! 35 % de remise, si le prix de l’énergie est multiplié par 4, cela revient à multiplier le coût de l’énergie par 2,6 du jour au lendemain !
En fait, c’est l’Allemagne réaliste qui a raison ! Le système de l’amortisseur doit disparaître et tous les agents économiques doivent bénéficier comme les ménages du bouclier tarifaire, avec une faible augmentation de prix. Mais voilà… nous sommes en faillite et hyper-endettés avec tous les incapables du style Macron qui nous dirigent sans maîtriser les dépenses publiques et nous désindustrialisent depuis 40 ans. De plus, pour le Covid, on a trop dépensé ! La faillite de la France va se rapprocher encore davantage ! Il est peu probable que le gouvernement puisse maintenir le système de l’amortisseur sous peine de faillites trop nombreuses des commerçants, artisans et de délocalisation d’entreprises grosses et moyennes.
Ou sinon, il faut quitter le système actuel du prix de l’électricité dans l’UE, calculé sur le prix marginal de la dernière centrale électrique utilisant le gaz !
S’il veut faire passer la réforme des retraites, Macron n’a pas d’autre choix que de généraliser le bouclier tarifaire ! C’est lors de la crise du Covid et pendant 40 ans qu’il fallait faire des économies, mais surtout pas maintenant sur le dos des dernières entreprises énergivores délocalisables qui nous restent, ni sur le dos des boulangers, des commerçants et des artisans, sous peine de faire exploser la marmite !
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vendredi, 09 décembre 2022
Krach et cygnes noirs en 2023, selon Deutsche Bank, Saxo Bank et Nouriel Roubini
Les cygnes noirs sont multiples et de nombreux clignotants sont au rouge. Nous en énoncerons quelques-uns, tant la liste est longue et inépuisable. Nos craintes de krach et d’effondrement de l’économie française sont confirmées par la Deutsche Bank, Saxo Bank et surtout par l’économiste américain Nouriel Roubini, célèbre pour avoir annoncé, en 2008, la crise des « subprimes ».
Le clignotant le plus connu est celui de l’inversion de la courbe des taux d’intérêt aux États-Unis lorsque les taux à long terme deviennent moins élevés que les taux à court terme. Cette situation exceptionnelle et illogique se produit le plus souvent quelques mois avant une récession économique. C’est le cas actuellement aux États-Unis ; suite aux augmentations nombreuses du taux d’intérêt à court terme par la Fed, ce dernier est supérieur au rendement actuel des obligations à 10 ans du Trésor américain, soit 3,58 %.
En Europe l’euro est au bord du précipice, suite à la divergence entre la politique monétaire de la Fed et celle de la Fed, ce qui contribue à la fuite des capitaux vers les États-Unis ; mais le phénomène le plus dramatique est l’effondrement de la balance commerciale européenne, en raison de l’augmentation en valeur des importations d’énergie et suite à l’effondrement des exportations industrielles, plus particulièrement allemandes. Ces dernières s’effondrent, suite à l’arrêt de très nombreuses usines qui ne sont plus compétitives, les prix de l’énergie s’envolant. La balance commerciale de la zone euro est passée brusquement en un an d’un excédent mensuel de 20 milliards d’euros à un déficit mensuel de 50 milliards d’euros ; le seul déficit commercial annuel français en 2022 devrait atteindre le chiffre monstrueux de 150 milliards d’euros !
La France, voit la perspective de sa dette, selon la notation par Standard & Poor’s, passer de stable à négative, suite aux 600 milliards d’euros supplémentaires de dettes Covid, au ralentissement de l’économie, et à la dégradation des finances publiques qui correspond à des aides versées aux entreprises, aux ménages pour compenser l’inflation et la hausse dramatique des prix de l’énergie. La croissance de la France en 2023 serait de seulement 0,2 %. La dette publique représenterait 112 % du PIB en 2025.
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mercredi, 09 novembre 2022
Vers l’explosion de l’économie française : douze preuves que Macron a tout faux !
Les 700 milliards d’euros minimum que les pays de l’UE, dont la France, vont mettre sur la table pour faire face à la crise énergétique en 2023
La somme minimale en 2023, au-delà d’autres dépenses probables à venir, serait de 264,2 milliards d’euros pour l’Allemagne et 71,6 milliards d’euros pour la France. Fin octobre 2022, les gouvernements des pays de l’UE ont déjà dépensé 576 milliards d’euros pour la protection des ménages et des entreprises.
En Allemagne, l’énergéticien ancien importateur de gaz russe Uniper a déjà perdu 40 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année 2022, ce qui constitue le record historique des pertes d’entreprise détenu jusqu’à présent par Deutsche Telekom en 2002 (25 milliards d’euros)
Les stocks de gaz de la France et de l’Europe vont s’effondrer pour l’hiver prochain 2022-2023, selon l’AIE
L’hiver 2023-2024, selon l’agence internationale de l’énergie, s’annonce encore plus dangereux que l’hiver 2022-2023. L’UE sera confrontée à un déficit de 30 milliards de m3 à l’été 2023 car cette année l’UE a pu encore bénéficier, début 2022, de 60 milliards de m3 de gaz russe. L’UE a pu importer beaucoup de GNL en 2022 en raison de la baisse de la demande chinoise, suite à la politique « zéro covid » ; mais si la Chine retrouve son activité normale, il n’y aura plus assez de gaz GNL pour tout le monde. Pour l’instant, les prévisions de remplissage à l’automne 2023 sont au maximum de 65 %. Les prix du gaz vont remonter à la verticale lors de l’été 2023.
La crise de l’énergie ne fait que commencer
L’UE, avec sa folle et prétentieuse politique de sanctions, qui nous reviennent à la figure telles un boomerang, a décidé aussi qu’il n’y aurait plus d’achat de pétrole brut russe dans l’UE après le 5 décembre 2022. Mais elle souhaiterait que le pétrole russe soit vendu à un prix maximum sur d’autres marchés, avec des armateurs européens (souvent grecs), pour éviter que les prix s’envolent ! De la folie technocratique pure et simple à la Macron ! Il faut pour tous ces imbéciles à Bruxelles que le pétrole russe coule vers des marchés non européens, mais à un prix très bas non inflationniste pour ne pas alimenter les caisses du Kremlin !
Bien évidemment Poutine n’est pas d’accord et il va trouver des « tankers » dans le monde entier pour vendre son pétrole hors Europe où il veut et au prix maximum souhaité. Il peut aussi décider de fermer partiellement le robinet du pétrole d’un million de barils en accordant que de très faibles rabais sur les marchés non européens ! Bref, une autre bombe du prix du pétrole va exploser en 2023 à la face des Occidentaux, suite à une politique stupide et suicidaire !
Et cerise sur le gâteau, l’UE a aussi décidé d’une façon aussi folle et irréfléchie de ne plus acheter de produits pétroliers russes à partir du 5 février 2023 ! Il est possible que ce jour-là des Français frigorifiés, déjà excédés par le scandale de l’invasion migratoire, de la violence et de l’insécurité croissante dans nos villes et banlieues, descendent dans la rue pour prendre l’Élysée d’assaut ! L’impact inflationniste, tout comme la pénurie de gazole et d’essence, risquent d’être immédiats avec en plus, pour tous les Français, comme horizon indépassable pour l’été 2023, la pénurie de gaz décrite ci-dessus au paragraphe 2.
L’UE et Macron sont donc dans l’œil du cyclone de la crise énergétique qui ne fait que commencer. Une motion de censure votée par LR, le RN et la Nupes peut même conduire à la chute du gouvernement Borne, voire de Macron !
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samedi, 29 octobre 2022
Fin du rêve franco-allemand : La France doit se tourner vers l’Europe du Sud et la Russie !
Marc Rousset
La guerre en Ukraine, surtout si la Russie est victorieuse, ce qui est plus que probable, conduira à des changements politiques, géopolitiques, civilisationnels considérables en Europe, mais une des premières conséquences imprévisibles est la réalisation par la France, comme lorsque la mer se retire, du véritable jeu de dupes que constitue la coopération franco-allemande ! L’Allemagne a été vaincue par la Russie et les Alliés en 1945, mais est restée toujours aussi jalouse et orgueilleuse et ne jure aujourd’hui que par l’Amérique et l’OTAN, afin de prendre seule le leadership de l’UE, de mieux faire s’écrouler les rêves de grandeur d’une France nostalgique de Napoléon et de Louis XIV.
Sur le plan économique, les Allemands et plus particulièrement les responsables de la CDU, en ont ras le bol, à juste titre, des Français irresponsables, insouciants et décadents s qui sont incapables de procéder à des réformes structurelles, pour rendre leur économie compétitive (dépenses publiques folles, nombre démentiel de fonctionnaires, absence de réforme des retraites, charges sociales et impôts très élevés, invasion migratoire ruineuse et incontrôlée) conduisant à la désindustrialisation. L’Allemagne, elle, a procédé aux dures et courageuses réformes Hartz IV. Les Allemands ne prennent pas la France au sérieux et ont malheureusement raison, les Français avec les Syndicats faisant tout pour bloquer les réformes indispensables. De plus, le quoi qu’’il en coûte démesuré pendant la crise du Covid, digne d’un technocrate irresponsable, fait que Macron est considéré par l’Allemagne comme le guignol beau-parleur d’une France hyper-endettée (113% de son PIB), prochainement en faillite, tout comme l’Italie (plus de 150% du PIB). La France n’a été prise au sérieux avec considération par les Allemands qu’avec les « poilus » de 14, le Maréchal Pétain car vainqueur à Verdun, De Gaulle, Pompidou et Giscard d’Estaing en raison de son excellente relation personnelle avec Helmut Schmid.
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mardi, 11 octobre 2022
Un krach boursier d’ici fin 2022 pire qu’en 1929 !
Marc Rousset
Alors que tous les indices d’actions chutent fortement dans le monde entier, depuis le jeudi noir du 24 octobre 1929 ce mois a une sinistre réputation en Bourse. Selon les médias toujours très optimistes, même à la veille d’une catastrophe, le fameux TINA (« There is no alternative ») doit laisser la place au TARA (« There are reasonable alternatives »), mais en fait le TARA va bientôt laisser la place plus vite que prévu en bon français à « Sauve qui peut, chacun pour soi et Dieu pour tous, fuyez les marchés ! ».
Un graphique du Dow Jones depuis 2003 donne le sentiment qu’après une lente et longue progression vers le sommet en 2022, ce dernier a déjà commencé sa descente aux enfers. Il en est de même pour un graphique du CAC 40 qui vient de commencer depuis septembre un superbe canal baissier ininterrompu vers l’abîme. Quant aux obligations, les moins rentables et toutes celles souscrites à taux négatifs ou à des taux proches de zéro, elles chutent d’environ 20 % depuis début 2022. Un portefeuille autant investi en actions qu’en obligations à Wall Street voit sa valeur fondre de 20 %, sur les 9 premiers mois de l’année, alors que le PER de Shiller(coefficient cours des actions / bénéfices) est encore très élevé à 28,90, après avoir très légèrement diminué. De même l’indice Vix qui mesure la volatilité du marché à Wall Street s’élève à 30,43, ce qui n’est toujours pas très loin du plus haut du 7 mars 2022 (36,46).
Les taux à 10 ans devraient atteindre bientôt 4% en France et 5,5% en Italie. Les obligations dont le prix évolue en sens inverse du rendement plongent et entraînent les actions dans leur chute car la hausse des taux renchérit aussi le coût de la dette pour les entreprises et pèse sur la rentabilité des investissements. Les Bourses sont donc une véritable poudrière ; le double krach boursier des actions et des obligations a en fait déjà commencé partout dans le monde !
Le taux d’inflation a atteint un niveau record de 10 % sur un an en septembre 2022 dans la zone euro. Les prix de l’énergie ont grimpé de 41 % et ceux de l’alimentation de 12 %. En Estonie, Lettonie Lituanie, les taux d’inflation sont respectivement de 23,2 %, 21,3 % et 20,9 %. L’annonce d’une inflation à 10,9 % en Allemagne selon la norme européenne IPCH, et d’un bouclier énergétique de 200 milliards d’euros, du jamais vu en Allemagne depuis les années 1920, a provoqué un choc dans l’opinion et plongé le pays dans l’inconnu. L’Allemagne, tout comme la France, va probablement basculer dans la récession et devenir un « homme malade » de plus en Europe, tout en bénéficiant d’un endettement peu élevé, contrairement à la France et l’Italie ! La hausse des taux d’intérêt par les banques centrales et sur les marchés obligataires est générale partout dans le monde. Les Etats-Unis, avec une dette colossale de 31 000 miliards de dollars, payent 1 milliard de dollars par jour en intérêts !
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mercredi, 05 octobre 2022
Représailles au sabotage des gazoducs par l’Amérique : les câbles sous-marins internet !
Vladimir Poutine, lors de son discours au Kremlin, qui fera date, d’unification à la Fédération de Russie, du vendredi 30 septembre, a accusé l’Amérique d’avoir provoqué l’explosion des gazoducs : « La dictature des États-Unis repose sur la force brute, c’est la loi du plus fort ». Poutine a imputé ce sabotage aux États-Unis qui « font pression » sur les pays européens pour qu’ils coupent complètement leur approvisionnement en gaz russe « afin de s’emparer (eux-mêmes) du marché européen ».
Et Poutine accusateur encore plus direct et formel contre les États-Unis d’ajouter dans son discours afin d’ouvrir les yeux aux Européens lobotomisés, des traîtres que sont Macron, Scholz, von der Leyen : « Les sanctions ne suffisent pas aux Anglo-Saxons ; ils sont passés au sabotage incroyable, mais vrai : après avoir organisé des explosions sur les gazoducs internationaux Nord Stream, qui longent le fond de la mer Baltique, ils ont commencé à détruire les infrastructures énergétiques paneuropéennes. C’est clair pour tous ceux qui en bénéficient. C’est celui qui en profite qui l’a fait, bien sûr ». Le saboteur, c’est donc bien les États-Unis et personne d’autre ! À qui profite le crime ? Aux seuls États-Unis !
Le sabotage est énorme et n’a pu être réalisé que par une puissance étatique puisqu’il y a eu deux explosions de 500 kg et 700 kg de TNT (magnitudes 2,1 et 2,3 sur l’échelle de Richter) dans les eaux internationales à l’est de l’île danoise de Bornholm, selon l’institut norvégien de sismologie « Norsar ». Les fuites de gaz sont énormes avec des bouillonnements allant de 200 à 900 mètres de diamètre, jusqu’à ce que les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 se vident complètement en plusieurs jours. Il semble que les deux gazoducs soient inutilisables car l’eau est rentrée dans les gazoducs pour les remplir complètement avec des dommages irréparables.
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lundi, 26 septembre 2022
Stagflation en 2023, fin de l’euro en 2024, hyperinflation en 2025 !
Marc Rousset
La Bourse de Paris, suite aux risques de récession en zone euro et à l’augmentation des taux d’intérêt par les banques centrales, a cédé 2,28 % ce vendredi, reculant à son plus bas niveau depuis un an et demi, tandis que Milan, Francfort et le Dow Jones à Wall Street perdaient respectivement 3,36 %, 1,97 % et 1,62 %. Toutes les banques centrales dans le monde, à l’exception du Japon, face à l’inflation qui est de 9,1 % en zone euro et de 8,3 % aux États-Unis, relèvent leurs taux d’intérêt malgré la récession, ce qui pourrait conduire à des tempêtes d’automne. Les taux d’intérêt à 10 ans sur les marchés obligataires ont eux aussi très rapidement augmenté à 4,72 % en Grèce, 4,6 % en Italie, 2,54 % en France (son plus haut niveau depuis 9 ans), 1,96 % en Allemagne, et 3,5 % aux États-Unis (son plus haut niveau depuis 2011).
On assiste aussi aux États-Unis à l‘inversion de la courbe des taux, annonciatrice des récessions, car le rendement des bons du Trésor à dix ans (3,5 %) est inférieur au taux de rendement des bons à 2 ans (3,88 %). Selon Scott Minerd du fonds d’investissement Guggenheim, le programme anti-inflation de la Fed est trop agressif et « tout cela se terminera en larmes » pour certains investisseurs ainsi que pour plusieurs pays émergents.
Quant à l’économiste Nouriel Roubini qui a prédit la crise financière de 2008, il prévoit une récession « longue et horrible » aux États-Unis et dans le monde à la fin de 2022 et potentiellement tout au long de l’année 2023. Les actions US, si l’on se réfère à l’indice boursier SP&500, pourraient s’écrouler de 40 %, le minimum pour une petite récession ordinaire étant de 30 %. Ramener l’inflation à 2 % est une mission impossible pour la Fed car les ratios d’endettement des entreprises et des gouvernements sont trop élevés. Roubini a déclaré que « de nombreuses institutions zombies, ménages zombies, entreprises zombies, banques fantômes et pays zombies vont mourir. (…) Nous verrons qui se baigne tout nu ».
Une fois que le monde sera en récession, Roubini prévoit que l’endettement des gouvernements les empêchera de prendre des mesures de relance budgétaire, d’autant plus qu’il y aurait le risque de relancer l’inflation. Roubini prévoit donc une stagflation semblable à celle des années 1970 : « Ce ne sera pas une récession courte et superficielle ; elle sera sévère, longue et horrible ».
Jeremy Grantham, célèbre investisseur britannique, est lui aussi très pessimiste quant aux marchés boursiers ; il prédit l’explosion à venir d’une « super-bulle ». Après les trois « super-bulles » financières qui ont suivi les krachs boursiers de 1929, 1973 et 2000, bientôt celle de 2022 ou 2023 ? Selon Jeremy Grantham « la super-bulle actuelle présente un mélange, sans précédent, très dangereux d’actifs surévalués » ; les actions, obligations et logements sont tous « surévalués » et « perdent rapidement leur élan ». Selon le célèbre investisseur « chaque cycle est différent et unique », mais chaque parallèle historique suggère que le pire est encore à venir ».
Toujours selon Grantham, les trois précédentes « superbulles » ont toutes été caractérisées par un sentiment de panique sur les faibles valeurs des actions, puis d’une vague de « comportements fous des investisseurs. Or, un tel schéma est visible après la récession de cet été. L’indicateur le plus significatif est « l’explosion de confiance, de spéculation et de vœux pieux fous » chez les investisseurs, malgré l’inflation croissante et la récession. Et d’ajouter : « Ce qui va suivre ne va pas être joli. Il y a maintenant une probabilité élevée d’autres accidents financiers et économiques inattendus : augmentation de l’insécurité financière et alimentaire, luttes pour les ressources et poursuite de l’inflation ».
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mardi, 20 septembre 2022
La coupe est pleine avec l’incapable et va-t-en-guerre Von der Leyen !
Marc Rousset
Von der Leyen se prend pour la Présidente des Etats-Unis d’Europe lorsqu’elle déplace à Kiev pour déclarer aux côtés de Volodymyr Zelensky : « Vous aurez vos amis européens à vos côtés aussi longtemps qu’il le faudra ». Et le bouquet, c’est lorsque lors d’un entretien avec la chaîne de télévision Bild, elle se permet de plaider d’une façon très narcissique en faveur d’une comparution du président russe, véritable chef d’Etat, ce qu’elle n’est pas, devant la justice internationale : « Il faut que Poutine perde cette guerre et réponde de ses actes, c’est très important pour moi ». Von der Leyen est victime de l’hubris des dirigeants occidentaux qui croient qu’une hirondelle fait le printemps : la victoire chanceuse et tactique de l’OTAN plus que de l’Ukraine dans le cul de sac de Kharkiv, sans grand intérêt stratégique véritable, après une défaite sanglante dans la très stratégique région de Kherson, avec en outre 2000 soldats ukrainiens tués et quatre fois plus de blessés à Kharkiv par l’aviation et l’artillerie russe, ne va pas mener les Ukrainiens jusqu’à Moscou !
Les paroles guerrières de haine, de guerre totale prononcées par Von der Leyen ne peuvent qu’encourager les Russes à frapper dorénavant des objectifs civils, ce qu’ils s’étaient refusés de faire jusqu’à présent, puisqu’ils considèrent les Ukrainiens comme des Russes ! L’objectif occidental des Etats-Unis et de l’OTAN est donc bien de détruire la Russie ! Tout cela ne peut qu’encourager Poutine, pour calmer ses ultras, à frapper plus fort, voire à utiliser l’arme nucléaire tactique en Ukraine ou sur une base militaire américaine de l’OTAN en Pologne, comme premier avertissement !
En matière migratoire la droit-de-l’hommiste Von der Leyen, avec son salaire non imposable de plus de 30 000 euros par mois, souhaite la perte de l’identité des nations et se refuse à défendre les frontières de l’UE, à mettre fin à l’invasion migratoire ! Comme Macron dans les campagnes, elle ne sait que répartir les immigrés clandestins à l’intérieur des pays de l’UE, afin de nous pourrir encore davantage l’existence ! De plus, il faut sans doute lui faire un dessin, Von der Leyen ne comprend toujours pas pourquoi les peuples européens se sentent plus proches et souhaitent aider davantage les exilés provisoires ukrainiens que les immigrés extra-européens !
Von der Leyen se permet, comme Louis XIV, de dire « je veux ! » : « Je veux une Europe où tous les Etats membres prennent leur part de responsabilité face à ce défi commun ». Von der Leyen n’envisage pas une seule seconde de contrôler, d’empêcher les immigrés de rejoindre l’Europe ! Elle veut répartir entre les Etats, afin que son ami Macron continue ensuite le « sale boulot » en répartissant les immigrés envahisseurs dans nos campagnes abandonnées, sans services publics et sans travail, afin de leur apporter encore davantage d’insécurité ! Utiliser la marine de guerre, comme l’ont fait les Australiens avec succès, est tout simplement impensable pour Von der Leyen ! La France doit donc continuer à être victime de l’invasion en cours, à perdre son identité au rythme de 500 000 immigrés supplémentaires extra-européens chaque année, avec des taux de natalité de 70% des populations d’origine extra-européenne en Ile-de-France !
Von der Leyen, de plus, tient à instaurer la dictature d’un Etat de droit fédéraliste et droit-de-l’hommiste en s’en prenant à la Hongrie et à la Pologne qui veulent défendre leur liberté d’Etat-nation : institutions judiciaires souhaitées par les Polonais, lutte contre les médias de la pensée unique en Pologne, sanctions économiques contre la Russie, défense des frontières contre l’immigration, « irrégularités » et « carences » dans les procédures de passation des marchés publics en Hongrie !
Von der Leyen menace même en représailles de priver la Hongrie de 7,5 milliards d’euros de financements européens, une procédure jamais utilisée jusqu’à ce jour. La décision finale reviendrait au Conseil Européen des Etats pour atteinte aux principes de l’Etat de droit. La Pologne est donc venue au secours de la Hongrie puisqu’elle est aussi en conflit avec Bruxelles pour les mêmes raisons de non-respect de l’Etat de droit ! Il n’est pas impossible qu’un compromis soit trouvé, mais la menace est réelle pour la Hongrie et la Pologne, à l’avant-garde de la révolte contre la dictature de l’UE ! ll est probable que l’Italie viendra renforcer le combat de la Hongrie et de la Pologne puisque Giorgia Meloni du parti Fratelli d’Italia souhaite revenir à l’Europe des Etats-nations, avec une politique très musclée pour combattre l’immigration clandestine en Méditerranée , ce qui ne peut conduire qu’à un conflit ouvert avec Bruxelles et Von der Leyen !
Quant à la politique suicidaire des sanctions menée par Von der Leyen, elle conduit à un véritable suicide économique et énergétique de l’UE qui avait la chance de recevoir du gaz russe à des prix compétitifs dans des gazoducs écologiques ! Avec des prix du gaz naturel supérieurs de plus de 100 dollars par mégawattheure à ce qu’ils étaient il y a un an, les économies des pays de l’UE se dirigent vers une récession profonde, le chômage, une catastrophique désindustrialisation encore plus prononcée, au-delà de l’inflation, de la ruine pour les ménages et le contribuable, nonobstant des coupures très probables d’électricité à venir. La menace d’un krach financier plane sur le monde occidental ! Il semble que ce soient seulement des révoltes populaires qui pourront arrêter Macron, Scholz et Von der Leyen !
N’oublions pas enfin que cette dame, dernière cerise sur le gâteau, bien que parfaitement francophone pour avoir vécu longtemps à Bruxelles, suite à un scandaleux coup d’Etat linguistique, a de plus imposé l’anglo-américain, sans résistance aucune du traître anglophone Macron, comme seule langue d’usage à la Commission de Bruxelles, ce qui va à l’encontre de tout ce qui a été signé jusqu’à ce jour en matière linguistique dans tous les traités européens depuis l’origine en 1957 !
« Von der Leyen delenda est ! » : après Draghi, il faut virer Von der Leyen, Macron, Scholz et consorts ! A l’heure où la Suède et l’Italie se réveillent grâce à une Union des droites, Ursula Von der Leyen, mise en place à la tête de l’UE par Macron, se prend pour la présidente des Etats-Unis d’Europe avec une politique anachronique totalitaire, guerrière, irresponsable de soumission totale aux intérêts de l’Amérique. Von der Leyen, considérée de plus par les Allemands comme un très mauvais Ministre de la défense en Allemagne, accomplit un travail tout à fait semblable à celui du traître Jean Monnet, vendu lui aussi à l’Amérique, défenseur de l’incroyable et calamiteux projet de la Communauté européenne de défense (CED en 1954), fossoyeur du Traité de l’Elysée (1963) avec le fameux préambule pro-OTAN imposé par le Bundestag à Adenauer.
Von der Leyen est à l’opposé de ce que souhaitait De Gaulle, de ce que souhaitent aujourd’hui les Français, forts de l’expérience de la gravissime erreur que fut le Traité de Maastricht (1992), adopté d’extrême justesse avec seulement 51% des voix, suite à un hallucinant battage médiatique, combattu avec force en son temps par le patriote RPR Philippe Seguin. Von der Leyen, dernier spécimen de la lignée bien-pensante, fédéraliste, atlantiste, immigrationniste, droit-de-l’hommiste et totalitaire, est aussi à l’opposé de ce que souhaiteront de plus en plus, avec un effet domino, les peuples européens et les Etats-nations !
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vendredi, 16 septembre 2022
Tribune libre : Tout patriote responsable ne peut qu’être favorable à la réforme des retraites !
Dans mon ouvrage « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie » je défends et démontre l’idée jamais lue, jamais vue, jamais entendue, comme quoi la France, depuis 40 ans, gaspille chaque année, au minimum, le chiffre énorme de 200 miliards d’euros de dépenses publiques au minimum. La France doit prioritairement redresser ses finances publiques en intervenant prioritairement sur les trois premiers postes de dépenses suivants :
1) l’immigration (coût annuel de 84 milliards d’euros, selon Polémia)
2) la sur-administration inefficace en France avec le trop grand nombre ahurissant de 5,6 millions de fonctionnaires (2 millions de fonctionnaires en trop selon Agnès Verdier-Molinié, soit un coût de 84 milliards de plus par rapport à la moyenne de l’OCDE et 97 milliards de plus par rapport à l’Allemagne (3 millions seulement de fonctionnaires en Allemagne pour un pays de 83 millions d’habitants)
3) Les retraites, avec le retour de la retraite à 65 ans, supprimée stupidement et démagogiquement par Mitterrand en 1981, avec la fin des régimes spéciaux et des subventions pour la retraite des fonctionnaires, soit un gain d’environ 50 milliards d’euros
Viennent ensuite s’ajouter dans la démonstration de « Comment sauver la France », plus d’une dizaine de postes d’autres dépenses publiques énumérées, explicitées et commentées : fraude sociale (44 milliards d’euros), subventions aux associations (42 miliards d’euros), aides aux médias bien-pensants (5,6 milliards d’euros), subventions aux syndicats (4 milliards d’euros), pseudo réchauffement climatique par l’homme (10 milliard d’euros)….Je défends l’idée pragmatique et réaliste d’un chef d’entreprise que sur les 400 milliards de dépenses publiques excessives, il serait possible avec une volonté de fer d’en réduire seulement la moitié, ce qui aboutirait donc effectivement à une économie pour la France de 200 milliards d’euros tous les ans, seule raison pour laquelle notre cher pays connaît actuellement un endettement monstrueux de 3000 miliards d’euros et va tout droit à l’ inéluctable et irréversible faillite !
Il ne faut bien évidemment pas compter sur le peu courageux technocrate Macron qui n’a rien d’un De Gaulle, Pinay ou Rueff, pour s’attaquer au travail herculéen des 400 milliards d’euros de dépenses publiques excessives, mais si, par simple opportunisme vis-à-vis vis de l’UE, de la BCE et des investisseurs étrangers qui financent en grande partie la dette publique française, il est obligé d’intervenir sur le seul dossier du régime français des retraites, c’est le devoir de tout patriote responsable de ne pas s’y opposer, nonobstant la démagogie du RN et de Marine Le Pen ainsi que de Mélenchon et de LFI Ces deux partis ne comprennent rien à l’économie, si ce n’est pour la démolir, tout en répétant inlassablement du matin jusqu’au soir « pouvoir d’achat » comme des perroquets irresponsables.
Le régime des retraites est structurellement en déficit d’environ 50 milliards d’euros par alors que le rapport du Conseil d’Orientation des retraites (Cor) prétend qu’il était en excédent de 900 millions en 2021 et qu’il sera en excédent de 3 milliards d’euros pour 2022, tout reconnaissant qu’il sera ensuite durablement déficitaire dès 2023 pendant 20 ans ! Dans les chiffres cités de « Comment sauver la France », il avait été ajouté aux déficits des régimes retraites CNAV et AGIRC-ARRCO, les subventions annuelles de l’Etat pour équilibrer les régimes spéciaux des entreprises publiques ainsi que les subventions de l’Etat pour les retraites des fonctionnaires.
Ces chiffres viennent d’être confortés par l’Institut économique Molinari : « les chiffres présentés par le Cor oublient une partie des déficits et que l’état des finances est pire qu’annoncé ». Le Cor dans ses chiffres pour 2021 et 2022 a tout simplement oublié 33 milliards d’euros car le taux des cotisations de l’Etat pour la retraite des fonctionnaires représente 85% du traitement brut, contre 28% dans le privé ! Le régime des retraites des fonctionnaires est donc provisoirement en équilibre grâce à des subventions de l’Etat ! Et à ces 33 milliards, si l’on en croit les chiffres du Medef, « il faut rajouter aussi 17 milliards d’euros de subventions directes de l’Etat pour financer les retraites des fonctionnaires et des régimes spéciaux » ! Autant dire, en résumé, qu’on est déjà dans la « mouise » et dans le déficit jusqu’aux oreilles pour les retraites, et ce d’une façon aggravée pendant les 20 années qui viennent !
La France hédoniste et décadente doit donc collectivement travailler davantage et ne pas écouter les sornettes démagogiques irresponsables du RN et de l’incapable Marine le Pen : « Il n’y a absolument aucune urgence à s’attaquer aux retraites, au moment où les Français sont confrontés à des difficultés majeures de pouvoir d’achat ». Marine le Pen promet également une « opposition totale » à la nécessaire réforme. C’est ainsi que le RN a déjà récolté les fruits de sa démagogie et du travail de fond d’Eric Zemmour pour obtenir 89 députés, contre 0 pour Reconquête qui a le courage de toujours parler un langage de vérité.
Impossible pour une fois de donner tort au ministre du travail Olivier Dussopt, même s’il fait partie de la clique à Macron, lorsqu’il déclare : « Donc je crois qu’un jour, il faudra prendre des décisions qui soient courageuses et collectives. Il faudra certainement travailler plus longtemps, je crois que c’est du bon sens et que ça, tout le monde le comprend ». Autre déclaration de sa part : « Il n’y a pas 36 solutions. Soit on augmente les impôts, les taxes, ce que personne ne souhaite, soit on laisse filer la dette, mais ce n’est plus possible, soit on travaille plus ».
Selon le programme de stabilité envoyé à la Commission européenne, les dépenses publiques françaises sont censées augmenter de 0,6 % entre 2022 et 2027. Or les dépenses de retraite qui représentent un quart des dépenses publiques et 13, 8 % du PIB en 2021, progresseront sans réforme, au rythme de 1,8 % par an.
Eric Zemmour doit donc, comme LR, prendre publiquement position en faveur de la réforme des retraites. Il faut en finir avec les adeptes du « toujours plus » qui nous ruinent et font « crever » la France devenue aujourd’hui le 28° pays au monde pour le revenu par habitant, produisant seulement 34 % de ce qu’elle consomme, exportant infiniment moins en valeur absolue que les Pays Bas, avec un niveau de vie par Français qui est très exactement la moitié d’un citoyen suisse responsable et travailleur ! Les démagogues pour des raisons électorales comme LFI et RN font de la France un pays d’assistés !
A l’heure où, ô surprise, même le communiste Fabien Roussel s’élève trop tardivement contre la « gauche des allocs » et le « droit à la paresse » , tout patriote responsable ne peut qu’être malheureusement favorable à la réforme des retraites, à l’allongement de la durée des cotisations, nécessaire et beaucoup plus acceptable avec l’augmentation de la durée de vie
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lundi, 05 septembre 2022
Il faut rouvrir Fessenheim, arrêter les éoliennes et virer Macron !
Marc Rousset
La centrale de Fessenheim n’a été exploitée que pendant 42 ans de 1978 à 2020. Suite à une décision stupide de Macron, pour des raisons électoralistes vis-à-vis des Khmers verts, et afin de ménager « en même temps » la chèvre et le chou, en application de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte (plafonnement de la production d’électricité d’origine nucléaire), les réacteurs n°1 et n°2 de la centrale de Fessenheim ont été respectivement mis à l’arrêt définitif les 22 février et 30 juin 2020. Contrairement à ce qui avait été prévu, Macron n’a même pas pris la peine d’attendre la mise en route de Flamanville !
Les opérations de démantèlement de la centrale de Fessenheim devraient commencer au plus tôt en 2025, après l’évacuation du combustible nucléaire usé. Des élus alsaciens, dès novembre 2021, ont déjà proposé de reconstruire et relancer Fessenheim. Les derniers combustibles, ce qui est tout un symbole, viennent d’être convoyés tout récemment hors de Fessenheim.
Le projet de loi du gouvernement qui sera débattu au Parlement début octobre est non seulement inacceptable, mais absolument scandaleux. Il s’agit ni plus ni moins que d’accélérer la production des énergies renouvelables, en passant outre l’avis des populations, voire certaines dispositions législatives ou administratives déjà en place, en simplifiant ou supprimant les procédures et les recours juridictionnels, afin de raccourcir les délais, d’imposer des projets aux populations locales, en essayant même parfois de les soudoyer avec des tarifs d’électricité préférentiels. La réouverture de Fessenheim n’est donc même pas envisagée par Macron, alors qu’il est pourtant question de rouvrir quelques centrales polluantes à charbon.
Selon Agnès Verdier-Molinié « Le développement massif de l’éolien annoncé par l’exécutif n’est pas une solution. Certes, il faudrait trois à quatre ans pour la remise en route de la centrale alsacienne, mais les champs d’éoliennes, eux, mettront cinq à sept ans pour sortir de terre. ». Or le temps presse, suite aux besoins croissants en France d’énergie électrique non polluante de CO2. De plus, pour produire l’équivalent de Fessenheim avec des éoliennes, il en faudrait 5 600 de plus, alors que la France n’en peut déjà plus avec ces monstres d’acier polluants, inesthétiques, non rentables et qu’elle en compte déjà 8 000 !
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mercredi, 17 août 2022
Les Français bientôt dans la rue pour exiger la fin des sanctions contre la Russie
Marc Rousset
Le « Wall Street Journal » du 3 août prédit aux Européens des troubles sociaux à la rentrée avec des risques de renversements politiques : « L’hiver en Europe pourrait être le Printemps pour Poutine » en raison des troubles sociaux provoqués par la flambée des prix de l’énergie et le marasme économique à venir !
Les dirigeants occidentaux, style Macron, Scholz et Von der Leyen de l’UE, sont des incapables, des idéologues rêveurs, des technocrates droits-de-l’hommistes complètement nuls en stratégie et en « real politik », juste capables d’envoyer des « tweets » pour répondre aux attentes des électeurs naïfs et décérébrés par les médias ! De lourdes erreurs stratégiques, justifiant le renvoi immédiat de nos dirigeants, ont été commises par l’UE, lors de la mise en place des sanctions envers la Russie ! Macron, l’UE et sa clique sont dans une impasse totale : ils en sont réduits à vouloir maintenant faire payer leurs propres et seules erreurs aux Français, aux « Gilets jaunes qui fument des clopes et roulent au diesel » et qui n ’auront bientôt plus le moindre sou en fin de mois pour payer le gazole et les factures démentielles d’électricité.
Macron et l’UE ont voulu, dans la précipitation, réduire la forte dépendance au gaz russe de l’UE (40 %) sans disposer de solution de rechange immédiate ! Les États -Unis, un tuyau crevé décadent qui ne souhaite que notre dépendance et le malheur européen, ne disposent pas du dixième de la capacité gazière de la Russie, avec un gaz de schiste polluant lors de son extraction, vendu à un prix exorbitant aux Européens, transporté par des méthaniers polluant l’Atlantique en lieu et place des écologiques gazoducs russes, avec des investissements longs et coûteux de liquéfaction aux États-Unis et de regazéification dans les ports méthaniers européens ! De plus les Allemands, caniches de l’OTAN, et vendus à l’Amérique, vont sacrifier 2 % de leur territoire à l’exploitation d’éoliennes et de panneaux solaires, tout en prolongeant le recours massif à leur charbon lignite extrêmement polluant !
Suite à la sécheresse, à la vague de chaleur, à la fermeture irréfléchie de Fessenheim par Macron, à l’arrêt depuis plus de 10 ans pour des raisons idéologiques du programme nucléaire français, ainsi qu’à la maintenance nécessaire d’environ la moitié des réacteurs nucléaires français, le mégawattheure d’électricité française livrable en 2023 se vend à environ 540 euros le mégawattheure, soit cinq fois la moyenne des cinq dernières années ; en Allemagne, le prix est de 414 euros le mWh. Les prix stratosphériques du charbon et du gaz (le TFF néerlandais est à 226 euros le mégawattheure au lieu de 46 euros il y a un an, après un plus haut au printemps 2022 de 335 euros) alimentent la flambée inflationniste des prix de l’électricité !
Et enfin, pour ceux qui ne sont pas cardiaques, Gazprom vient d’annoncer ce mardi 16 août 2022 que les prix du gaz en Europe pourraient encore davantage augmenter jusqu’à 60 % de plus cet hiver, pour dépasser les 4 000 dollars les 1000 mètres cubes, au lieu des 2500 dollars actuels, qui ont déjà fortement augmenté. Gazprom voit ses recettes s’accroître, tandis que les exportations de gaz vers l’UE ont chuté de 36,2 % pour atteindre 78,5 milliards de mètres cubes et la production du groupe a baissé de 13,2 % à 274,8 milliards de mètre cubes par rapport à l’année précédente. La Russie a cependant multiplié par quatre son excédent commercial avec l’UE (45,2 milliards d’euros) pour le premier trimestre 2022 par rapport à la même période de 2021 (10,8 milliards d’euros).
Les Français, comme les Hongrois, veulent du gaz russe bon marché, écologique et abondant. Comme le remarque Viktor Orban dans l’un de ses derniers discours, « nous sommes assis aujourd’hui dans une voiture avec les quatre pneus à plat. Il est absolument clair que la guerre ne peut pas être gagnée de cette manière. Les Ukrainiens ne gagneront jamais la guerre avec la Russie parce que l’armée russe a une supériorité asymétrique. La deuxième réalité est que les sanctions ne déstabilisent pas Moscou. La troisième, c’est que l’Europe va mal politiquement et économiquement, avec des gouvernements qui tombent comme des dominos (Angleterre, Italie, Bulgarie, Estonie). Et enfin la majeure partie du monde n’est manifestement pas de notre côté : Chinois, Indiens, Brésiliens, Afrique du Sud, Monde arabe, Afrique…) ». Le résultat pratique, c’est que la Russie commence à livrer plus de gaz naturel que prévu par contrat, à un prix imbattable, à la Hongrie ! Jusqu’à fin août, un volume supplémentaire quotidien de 2,6 millions de mètres cubes arrivera du Sud en Hongrie, via le gazoduc Turkstream !
En même temps, comme dirait le « vendeur de soupe » Macron, pour soi-disant éviter le cependant rationnement inéluctable à venir, les pays de l’UE sont censés diminuer leur consommation de gaz de 15 % entre août 2022 et mars 2023 ! L’Allemagne voudrait même réduire sa consommation de gaz de 20 % ! Une partie de la production industrielle allemande pourrait être délocalisée. Les cuves ne sont remplies à ce jour qu’à 75 % en Allemagne ; quatre terminaux GNL flottants ont été très chèrement loués et 3 projets de construction très coûteux de terminaux permanents ont été lancés. Une nouvelle taxe de 480 euros par an pour une famille de 4 personnes est aussi envisagée à partir d’octobre 2022 jusqu’en avril 2024, afin de venir au secours d’Uniper et des autres importateurs allemands de gaz naturel en faillite, suite à l’envolée des prix provoquée par les stupides sanctions de l’UE !
En Angleterre, la révolte gronde déjà également car la facture est beaucoup plus salée qu’en Allemagne. Des mouvements sociaux britanniques refusent de payer leurs factures d’énergie et ont ouvert la saison avec le mouvement « Don’t pay UK ». La hausse n’est pas en effet contenue comme en France, jusqu’à fin 2022 avec le bouclier tarifaire qui limite la hausse du prix de l’énergie à 4 % d’une façon artificielle et intenable, tout en ruinant EDF ! Selon le « Guardian », le montant de la facture de gaz et d’électricité pourrait atteindre l’équivalent de 350 euros par mois dès cet automne ! À quoi s’ajoutera l’inflation galopante pour les produits alimentaires et de première nécessité de l’ordre de 13 % en octobre ! Les impayés de factures d’électricité en Angleterre atteignent déjà le niveau record de 1,3 milliard de livres. « Don’t pay UK » a d’ores et déjà fait réagir plus de 100 000 participants, les factures d’énergie ayant plus que triplé ! On assiste à une véritable fronde, trop de ménages ne pouvant plus payer car le gouvernement a simplement annoncé en mai 2022 une aide unique de 400 livres par an. Le PIB s’est replié de 0,6 % en juin et le Royaume-Uni va tout droit vers la récession en fin d’année, la contrepartie du prix à payer par le va-t-en guerre Boris Johnson, avec ses tocades guerrières et ses fougueuses rodomontades antirusses lors de ses déplacements en Ukraine.
Macron et l’UE font vivre aux Français un cauchemar énergétique ! Faute de gaz, l’Europe se rue sur le charbon banni par les mêmes idéologues irresponsables ! La guerre en Ukraine a précipité la crise énergétique. La volonté stupide de l’UE et de Macron de ne pas dépendre du charbon russe et le bond des prix du pétrole et du gaz ont fait aussi flamber les cours du charbon ! Entre janvier 2022 et août 2022, le prix du charbon a triplé pour passer de 120 $ la tonne à 324 $, mais il a été multiplié par plus de cinq depuis 2021 ! Le spécialiste de l’énergie Rystad s’inquiète : « Les options de l’Europe en matière de gaz, charbon, nucléaire et énergies renouvelables pour combler le déficit énergétique sont très limitées et coûteuses ». Ce cabinet a donné l’alerte dès la mi-juillet en disant que la crise, c’est-à-dire le manque d’électricité approche ! Merci Macron pour ce cadeau supplémentaire de Jupiter, nonobstant les caisses vides et les 2 500 000 immigrés envahisseurs extra-européens en 5 ans au peuple français !
Après la stupidité immonde et scandaleuse de la fermeture de Fessenheim, contre l’avis de tous les employés, de tous les syndicats de la centrale, du maire de la commune et de l’immense majorité des experts non idéologues, la coûteuse relance en France de la centrale au charbon de Saint-Avold, pour éviter un black-out cet hiver, fait aussi frémir ! Là encore, selon le délégué syndical FO Jean-Pierre Damm, « nous avions dit dès le départ que la fermeture de la centrale était une erreur stratégique et qu’il fallait la garder en réserve ». Mais autant en emporte le vent avec les irresponsables de Renaissance, Macron et les Khmers verts. Les syndicats ont négocié une prime mensuelle de 5 000 euros pendant 6 mois, en plus du salaire, pour inciter les salariés (qui ont déjà encaissé leur prime de licenciement), à reprendre le travail ! Malgré l’inflation titanesque des coûts d’exploitation tous azimuts, la direction de l’usine a affirmé que le profit attendu pour cet hiver avoisinera les 100 millions d’euros. Les prix stratosphériques ne cessent en effet de grimper : le mégawattheure livrable en décembre 2022 coûtera plus de 1000 euros, soit vingt fois plus que le prix d’avant la crise, d’où un prix encore plus élevé que le seuil de rentabilité de la centrale de Saint-Avold, malgré sa très forte dégradation.
Le résultat final des courses pour vouloir défendre le régime corrompu de Volodomyr Zelensky, pour vouloir interférer dans une guerre interne à la Russie qui ne concerne en rien les Français, l’Ukraine étant russe depuis 881 et la Rus de Kiev, c’est que, non seulement les groupes français comme Renault et la Société Générale se ruinent tout en perdant leurs débouchés (16 milliards d’euros perdus en 3 mois pour le entreprises du CAC 40), mais c’est maintenant le tour des Français de se serrer la ceinture, d’être rationnés en hiver, de voir leurs factures d’énergie augmenter d’une façon stratosphérique à partir de janvier 2023, en tant que consommateurs, alors qu’ils paieront aussi, en tant que contribuables, les sommes empruntées par Macron pour boucher les trous d’EDF en 2022 !
Et tout cela pour les seuls beaux yeux de L’Amérique, puissance maritime, qui mène par procuration, avec les cadavres ukrainiens et les armes de l’Occident, la suite de la guerre historique menée par l’Angleterre contre la puissance russe continentale et européenne ! Le seul espoir pour les Français de faire bouger Macron et l’UE, afin d’en finir avec cette guerre stupide en Ukraine ainsi qu’avec les sanctions suicidaires contre la Russie, c’est que la coalition de droite prenne le pouvoir en Italie lors des élections en septembre, ce qui fera trembler l’UE et conduira probablement à l’explosion de la zone euro !
Quant aux Français, il faut qu’ils descendent dans la rue à la rentrée pour faire céder l’UE, créer une crise de régime en France et se débarrasser de l’abominable et incapable Macron !
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vendredi, 29 juillet 2022
Cocktail explosif fin 2022 pour la France et l’UE : Italie, gaz russe, zone euro !
Marc Rousset
La Commission européenne ne se contente plus d’alerter sur l’approvisionnement en gaz pour cet hiver 2022/2023, mais prévoit également des difficultés pour l’hiver 2023-2024. Baisser la consommation de gaz de 15 % entre août 2022 et mars 2023 par rapport à la moyenne des cinq dernières années conduira néanmoins à des coupures d’électricité et de gaz pour les particuliers et les industries si la Russie arrête ou diminue très fortement ses fournitures de gaz !
Un arrêt des livraisons de gaz russe réduirait la valeur du PIB allemand de 5 % entre 2022 et 2024, a calculé le Fonds monétaire international (FMI). Nord Stream achemine actuellement seulement 20 % des 55 milliards de m3 annuels de gaz. Les Allemands verront bientôt leur facture quadrupler afin d’éviter la faillite du groupe énergétique allemand Uniper, malgré une aide financière gigantesque de l’État allemand. Uniper doit en effet acheter du gaz au comptant sur le marché européen où le prix de référence néerlandais a atteint aujourd’hui le prix faramineux de 190 euros le mégawattheure (MWh) ! Uniper, qui emploie 12 000 salariés dans le monde, perd actuellement des dizaines de millions d’euros chaque jour !
Après la prise de participation de 25 % du gouvernement allemand dans Lufthansa pendant la crise du Covid, c’est désormais au tour d’Uniper d’être secouru par l’État allemand, sous la forme d’une prise de participation de 30 % du capital, à un prix cassé de 1,70 euros l’action, le titre ayant perdu 75 % de sa valeur en 6 mois. Le groupe bénéficiera aussi d’un prêt obligataire de 7,7 milliards d’euros convertible en actions. De plus, la banque publique de sauvetage KfW qui avait déjà prêté 2 milliards d’euros, va procéder à un prêt supplémentaire de 7 milliards d’euros ! L’entreprise a surtout réussi à obtenir du gouvernement allemand la possibilité de répercuter sur ses clients, dès le 1er octobre 2022, 90 % des surcoûts des achats de gaz sur le marché. Le gouvernement allemand s’inquiète d’un automne social chaud d’autant plus que les nombreuses critiques sur cette politique suicidaire des sanctions vis-à-vis de la Russie se font de plus en plus vives ! Scholz est une sorte de Hollande bis, un mauvais chancelier pour l’Allemagne.
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mardi, 19 juillet 2022
L’Italie et la France peuvent être à l’origine de l’explosion de l’euro et de l’UE
Emmanuel Macron et Mario Draghi
Marc Rousset
En Italie, le gouvernement de Mario Draghi est au bord de l’implosion. La péninsule a été longtemps à la traîne en zone euro : entre 1999 et 2019, son PIB n’a augmenté que de 7,9 % contre respectivement 30,2 %, 32,4 % et 43,6 % en Allemagne, France et Espagne. La goutte d’eau qui fait déborder le vase pour les électeurs et de nombreuses élites italiennes, ce sont les sanctions lourdes contre la Russie, avec de terribles conséquences pour l’Italie dépendante du gaz russe, qui avait besoin de tout, sauf de ce coup de poignard supplémentaire ! Depuis l’intervention russe en Ukraine, le prix de l’électricité a augmenté de 91 % et celui du gaz de 70 %. La crise énergétique pourrait jouer le rôle de détonateur dans la crise politique italienne. La dette de 2500 milliards d’euros qui dépasse celles de la Grèce, du Portugal, de l’Irlande et de l’Espagne cumulées pourrait faire exploser toute l’Europe !
Les chantiers de modernisation du pays sont à l’arrêt et la capacité de Mario Draghi à désendetter le pays, malgré les dizaines de milliards d’euros de l’UE, est remise en question. Bruxelles redoute de perdre son homme de confiance, ancien président de la BCE, ancien de Goldman Sachs, pur produit de la Pensée unique, valet de l’OTAN et de l’Amérique, comme il l’a montré en incitant Macron et Scholz à accepter l’impossible et inacceptable candidature de l’Ukraine dans l’UE ! Avec un taux d’intérêt italien qui remonte à 3,26 % et un écart de taux de 2,25 % par rapport aux taux allemand, le maillon faible de la zone euro fait de nouveau trembler les marchés. Il n’est pas impossible qu’à terme, Moscou trouve en Italie son deuxième allié dans l’UE, en plus du hongrois Viktor Orban !
En France, avec la fameuse loi sur le pouvoir d’achat en cours de discussion à l’Assemblée nationale, la dépense est devenue une vertu. Le RN, Renaissance, Nupes, et même LR ont une telle frénésie de dépenses qu’il semble qu’il n’y a pas d’autre alternative (le fameux TINA anglo-saxon de Margaret Thatcher) que de vider les caisses de l’État alimentées par l’argent emprunté ! En raison de la dégradation de la balance énergétique, suite aux achats de gaz et de pétrole sur le marché, le déficit commercial global français annuel atteint le chiffre faramineux de 114 milliards d’euros. Pour amuser la galerie et réconforter les chefs d’entreprise, il a été décidé, après une première baisse de 10 milliards d’euros d’impôts de production en 2022, sur un ensemble global de 70 milliards d’euros, d’alléger de nouveau ces impôts de production de 8 milliards d’euros en 2023, alors que, pour être compétitif avec les autres pays européens, il aurait fallu procéder à une coupe de 35 milliards d’euros !
La Cour des comptes s’inquiète de la dérive des dépenses publiques tandis que la dette française se rapproche dangereusement des 120 % du PIB ! Alors que les taux d’intérêt sont encore très faibles, la charge de la dette atteint déjà 50 milliards d’euros, soit le budget de l’Éducation nationale. La gabegie, l’imbécillité de nos technocrates incapables lorsqu’ils jouent avec l’argent public qui n’est pas le leur, Macron étant l’un d’entre eux lorsqu’il était ministre des Finances, n’a pas de limites ! On apprend ainsi que 10 % des obligations françaises d’État (OAT) à dix ans de la dette publique sont indexées sur l’inflation ! Cela va donc coûter une fortune à l’État français pour avoir voulu grappiller quelques maigres et ridicules dixièmes de points lors de l’émission de ces obligations. Le remboursement chaque année du principal de ces obligations, tout comme les taux d’intérêts, sont en effet indexés sur l’inflation, avec un indice qui est le plus souvent, celui de l’IPC (index des prix à la consommation). Suite à cette erreur gravissime de gestion par les fonctionnaires français, l’inflation, contrairement à ce que disent certains médias, ne concourt donc plus à diminuer le coût de la dette française, mais bien au contraire l’accroît ! L’inflation n’est donc plus l’amie de la dette publique française ! Merci, Monsieur Macron, le Mozart raté de la finance !
Quant à l’Allemagne, elle décroche subitement, son modèle mercantiliste étant provisoirement sévèrement touché. Les taux de croissance en 2022 et 2023 devraient être respectivement de 1,4 % et 1,3 % seulement, avec une inflation de 7,9 %, ce qui est inhabituel pour ce pays. La raison principale est sa forte dépendance énergétique à la Russie, d’où une hausse subite des coûts de l’énergie, suite aux sanctions économiques suicidaires de l’UE et aux représailles russes, avec en plus la perte de marchés importants en Russie ainsi qu’en Chine. En mai 2022, l’Allemagne a connu son premier déficit commercial mensuel de 1 milliard d’euros depuis janvier 2008.
Avec les sanctions anti-russes, l’UE, selon Viktor Orban « s’est tiré une balle non pas dans le pied, mais dans les poumons ! ». « Les sanctions n’aident pas l’Ukraine ; en revanche, elles sont mauvaises pour l’économie européenne et si ça continue comme ça, elles vont tuer l’économie européenne », a-t-il encore déclaré. Selon le professeur Jacques Sapir, alors que les importations normales de gaz russe sont de 160 milliards de m3 dans l’UE, le manque actuel de gaz russe est de 118,5 milliards de m3, mais en fait de 95 milliards de m3, si l’on tient compte d’approvisionnements supplémentaires venant d’autres pays. Selon le site de la société Nord Stream, le gaz russe qui arrive en Allemagne, dans la ville de Lublin, est ensuite transporté vers la Belgique, le Danemark, la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et d’autres pays.
La Russie a de plus totalement coupé le gaz à l’Allemagne pour 10 jours de maintenance. 35 % des importations actuelles allemandes proviennent encore de Russie, contre 55 % avant la guerre. Le chauffage des foyers allemands est toujours assuré à plus de 50 % avec du gaz russe. L’industrie chimique allemande est particulièrement vulnérable, dépendant aussi fortement du gaz russe. Les industriels se préparent au scénario du pire avec une lourde récession à la clé. Le géant BASF étudie la possibilité de mettre une partie des salariés en chômage partiel : « Si nous ne recevons plus de gaz russe, les quantités actuellement stockées ne suffiront que pour un ou deux mois. »
L’État allemand vole donc au secours de son secteur énergétique. Une loi doit être votée en urgence pour sauver Uniper, principal importateur allemand de gaz russe. Ce dernier pourrait recevoir jusqu’à 5 milliards d’euros d’aides de l’État. La société Uniper a perdu en quelques mois plus de 70 % de sa valeur en Bourse. Une éventuelle chute d’Uniper fait craindre à l’Allemagne des faillites en cascade, comparables à un « Lehman Brother » de l’énergie !
Quant à l’euro, il s’effondre tandis que le dollar s’envole, suite aux différences de taux d’intérêt entre la zone euro et les États-Unis. À Moscou, l’euro est passé sous la barre des 55 roubles, le rouble s’appréciant à la fois par rapport au dollar et à l’euro. La dépréciation de l’euro contribue à augmenter l’inflation des prix des marchandises importées, ce qui n’est malheureusement pas souhaitable dans le contexte actuel.
La folle politique de l’UE pour combattre le soi-disant réchauffement climatique non prouvé par l’homme est une source supplémentaire d’inflation et de gaspillage de ressources dans l’UE. Lors de la visite du Président Biden en Arabie saoudite, le prince Mohammed ben Salmane s’est non seulement refusé à livrer des quantités supplémentaires de pétrole, pour faire baisser les prix, comme le lui demandait Biden, mais il a pu déclarer : « Les politiques irréalistes visant à réduire les émissions de CO2 entraîneront une inflation exceptionnelle et une hausse des prix de l’énergie ».
Rien ne va plus dans le monde, les sanctions occidentales causant un mal terrible à de trop nombreux pays : les Bourses chutent et les craintes de récession l’emportent. L’économie américaine échaudée par l’inflation de 9,1 % est au bord de la récession et le moral des consommateurs s’effondre (indice de Michigan à 60 au lieu de 100 en 2020). Les taux d’intérêt à 2 ans sont souvent au-dessus des taux à 10 ans, ce qui annonce souvent une récession aux États-Unis. L’indice Vix de volatilité du marché boursier a trop souvent des accès de fièvre. L’économie chinoise, elle, s’effondre, suite à une politique draconienne trop stricte de confinements pour le covid. La croissance en Chine, au second trimestre n’a été que de 0,4 %, ce qui équivaut à une lourde récession pour la Chine !
Le ciel économique s’assombrit donc pour l’UE, au-delà de ses graves difficultés ci-dessus mentionnées qui lui sont propres. L’Autorité des marchés financiers (AMF) en France est très inquiète ; elle tire la sonnette d’alarme craignant une forte chute supplémentaire des marchés. Alors que l’or a baissé ces derniers temps, suite à la montée des taux américains, la banque d’investissement Goldman Sachs a cependant relevé à la hausse ses prévisions pour la fin de l’année à 2500 $ l’once, ce qui n’est pas un bon signe pour les économies occidentales !
Si l’Italie ou la France s’effondre, suite à une violente crise politique interne ou en raison de la montée des taux d’intérêt à 10 ans, par l’effet de boule de neige, cela peut conduire jusqu’à l’effondrement complet des Bourses et des économies occidentales trop dépendantes et interconnectées, avec à la clé l’éclatement de la zone euro, un envol du prix de l’or, et l’hyperinflation en France, en Italie ainsi que dans tous les pays très fragiles de l’Europe du sud (Grèce, Espagne, Portugal).
18:37 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |