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vendredi, 12 mai 2006

ANVERS : LE VLAAMS BELANG SEUL GARANT DE L'ORDRE ET DE LA SECURITE !

Le drame qui s’est déroulé hier à Anvers, où un déséquilibré a lâchement tiré au revolver sur trois personnes en en tuant deux, est largement commenté ce matin dans la presse française, en particulier dans Le Figaro.

 

Une fois de plus, sous prétexte que le meurtrier présumé, âgé de 18 ans, aurait les bras tatoués de « sigles d’extrême droite », les commentateurs tentent de faire porter la responsabilité de cet acte odieux et débile sur le parti nationaliste flamand, Vlaams belang. Comme en France où, d’une manière récurrente, on attribue hâtivement au Front national les moindres faits et gestes déplacés de tel ou tel crâne rasé sous prétexte que celui-ci aurait été un ancien parachutiste ou un supporter du PSG amateur de Kronenbourg, le Vlaams belang se retrouve une fois de plus sur la sellette. Rappelons que ce mouvement, anciennement nommé Vlaams Blok, a déjà été dissout, malgré ses résultats qui oscillent entre 20 et 30% des voix, par le pouvoir belge il y a deux ans.

 

Certes, le chef de file du Vlaams belang à Anvers, le sympathique Filip Dewinter (en photo), a «condamné de la manière la plus forte» le double crime de jeudi. «Qu'il s'agisse d'un lâche assassinat, commis par un Polonais mineur en séjour illégal ou d'un assassinat raciste, commis par un skinhead, ne fait aucune différence. Toutes ces formes de violence doivent être condamnées de la manière la plus ferme qui soit», a-t-il déclaré faisant aussi allusion à l'assassinat récent d'un jeune Belge dans la gare de Bruxelles ; mais cela n’empêche pas les partis institutionnels belges, aux abois face à la perspective d’une nouvelle percée du VB aux prochaines élections municipales qui doivent se dérouler dans cinq mois, de crier haro sur le mouvement nationaliste.


Pourtant, ces mêmes partis au pouvoir, que ce soit en Belgique, en France ou ailleurs en Europe, et la presse aux ordres qui les soutient, feraient mieux de se poser la question de savoir pourquoi on en arrive à de telles situations. Si aujourd’hui des pauvres bougres désespérés commettent des actes aussi extrêmes et aussi abominables, c’est que les politiques d’immigration incontrôlée et les répercussions que celles-ci ont sur l’emploi, l’insécurité et le déracinement, en sont les premières responsables. Ce ne sont ni le Vlaams belang, ni le Front national qui ont engendré ces situations dramatiques pour tout le monde. Ce sont les politiciens, de gauche comme de droite, qui en portent toute la responsabilité.

 

Et je vous laisse imaginer quel serait le nombre d’incidents du type de celui qui vient de se dérouler à Anvers si les mouvements nationaux et identitaires structurés et responsables étaient dissouts… cela uniquement pour satisfaire le confort électoral et intellectuel de la classe politico-médiatique en place.

 

Roland Hélie

12:35 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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