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jeudi, 24 mars 2011

Le délire écolo continue

Le billet de Patrick Parment

centrale-nucleaire_940x705.jpgC’est la dernière idée stupide à la mode suite au tsunami qui a meurtri le Japon : arrêter le nucléaire. Cet événement a relancé un débat récurrent que les écolos-staliniens nous serinent depuis qu’ils obtiennent plus de 5% aux élections. Ainsi, la mère Merkel, dont les visions géopolitiques s’apparentent aux prévisions de Madame Irma, qui voit son pouvoir menacé aux prochaines élections, n’a rien trouvé de mieux à balancer que souhaiter arrêter le nucléaire.

Nous vivons la même chose en France avec la mère Duflot qui, depuis qu’elle fait amie-amie avec sa copine Martine Aubry, la grande dame des 35 heures, vient de découvrir l’imbécile précepte sartrien que « l’existence précède l’essence ».  En matière d’essence, la Bégon Vert Duflot préfère empoisonner les citoyens avec le gaz carbonique des bagnoles qu’avec de la vapeur d’eau des centrales nucléaires.

Il ne manquait plus que le satyre italien pour parachever chez Guignol ce grand numéro de prestidigitation antinucléaire. Berlusconi, le roi de la nouille, veut lui aussi fermer ses centrales. Mais les bougies du Vatican suffiront-elles à éclairer la classe politique italienne sur la réalité du monde et la pureté du ciel ?

Qu’on le veuille ou non, le nucléaire est non seulement la source d’énergie la moins chère, mais c’est aussi la moins dangereuse pour la santé (entre autres). Rappelons tout de même qu’au Japon, ce n’est pas la centrale nucléaire qui a fait le plus de dégâts mais bien le tsunami !

A une époque où les ressources vont devenir de plus en plus rares et donc de plus en plus chères, il serait grand temps de réfléchir à la réduction de nos besoins. En remplaçant, par exempe, les voitures à essence par de l’hydrogène, en permettant à ceux qui en ont la possibilité de fabriquer leur propre électricité, en cessant les cultures industrielles et en cassant les grands circuits de distribution qui empêchent une agriculture de qualité. La liste n’est pas close. Autant de mesures qui permettraient de réduire, par exemple, non les centrales mais leur nombre.  Tout comme il serait temps qu’une écologie responsable prenne le pas sur ces baltringues d’écolo-verdoyants qui sont à l’écologie ce que MacDo est à la grande cuisine.

13:11 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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