mardi, 15 novembre 2011
Chronique de la France asservie et résistante...
Par Robert Spieler
publiée dans Rivarol
(n°3021 de 10 novembre 2011)
Face au blasphème que représente la pièce de théâtre scatologique de Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu », nous avons assisté avec fierté, que nous soyons catholiques ou pas, à une belle mobilisation de la jeunesse nationaliste et catholique du Renouveau Français et de l’Action française. Une mobilisation suivie par une répression policière et judiciaire à la hauteur de la violence du Système. Des militants matraqués, blessés, mis en garde à vue, interdits de se rencontrer, interdits de fréquenter le Vème arrondissement où se trouve le théâtre… Une jeune fille a, quant à elle, trouvé une parade originale et amusante pour éviter 24 heures de garde à vue. Elle s’est dressée sur son siège, en poussant des cris stridents : « Hiiii !, une souris ! » Chacun sait que les femmes sont terrorisées par la vue d’une souris. Curieux, mais c’est comme cela. Et pour l’instant, aucune loi mémorielle n’interdit de pousser des cris hystériques à la vue d’une souris, fût-elle virtuelle…
Dieu reconnaîtra les siens…
En attendant, examinons sans charité chrétienne les réactions contrites ou indignées de certains oiseaux à ces manifestations. Myriam Picard, de l’association « maçonnique » Riposte laïque, pour reprendre le qualificatif du site contre info, le dit avec émotion dans un billet : « Quant à moi, oui, je l’affirme, cette pièce m’a conduite encore plus au Christ. »
L’abbé Grosjean, prêtre réputé « conservateur » du diocèse de Versailles, lui emboîte le pas et déclare : « Je n’y ai pas vu d’intention blasphématoire. J’en suis même sorti bousculé, marqué. » Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris, que d’aucuns surnomment Mgr Trente-Trois pour de supposées connivences avec la Franc-maçonnerie, et qui a la réputation cependant de ne pas être trop hostile aux Traditionnalistes, a déclaré sur Radio Notre-Dame : « Ce qui est significatif, c’est qu’un groupuscule qui se réclame de l’Eglise catholique sans aucun mandat, qui est en fait un groupuscule rattaché au mouvement lefebvriste, fait de la foi un argument de violence. Je pense que l’appartenance (de ces jeunes) à des groupes très politisés et très militants, y compris sur le plan religieux, ne favorise pas leur formation mais au contraire les déforme. » Etonnons-nous, après ces courageux propos, si les églises modernistes sont vides…
Mgr Centène, évêque de Vannes sauve cependant l’honneur. Voici un extrait de sa lettre à l’Institut Civitas, dans laquelle il soutient clairement l’action des Résistants : « Je ne peux que soutenir toute action visant à défendre, avec charité et fermeté, l’honneur du Christ et de l’Eglise. Je félicite et j’encourage ceux qui, en cohérence avec leur foi, n’hésitent pas à agir publiquement, et qui, bien que n’usant pas de violence, aussi bien verbale que physique, sont emmenés par les forces de police et placés en garde à vue, alors qu’ils manifestent, en toute justice, leur désapprobation face à des spectacles dont l’ignominie dépasse l’entendement même. »
Au fait, j’allais oublier de citer Christine Boutin qui est, paraît-il, présidente du Parti chrétien-démocrate. Elle estime que cette pièce porte « un message de compassion », « loin de la provocation sacrilège ». Et elle ajoute : « Les jeunes qui ont manifesté ont été trompés. On leur a vendu un combat qui n’en était pas un. La christianophobie est un sujet que l’on ne peut ignorer, mais il ne doit pas se régler dans la rue. »
Mais lisez ses puissants propos au sujet de l’attentat probablement islamiste contre Charlie Hebdo : « Cet acte manifeste un symptôme de violence. » C’est pas beau, ça ? C’est pas profond ? Rien que pour cette puissante pensée, j’ai décidé de placer Christine Boutin dans ma ménagerie personnelle, aux côtés de Bernard-Henri Lévy et d’Arno Klarsfeld, afin d’observer de près, de très, très près ses émois et de vous informer, heure après heure, de l’évolution de sa pensée.
Notre-Dame-de-Paris s’énerve
Bertrand Delanoë, que certains, on se demande pourquoi, surnomment « Notre-Dame-de-Paris » y est allée aussi de son indignation : « Depuis une semaine, chaque soir, des militants fanatisés tentent d’empêcher la tenue du spectacle de Romeo Castellucci. Je tiens à exprimer ma consternation et mon inquiétude face à ces faits inacceptables. Nous ne pouvons tolérer au cœur de paris, ville qui promeut à travers le monde les valeurs humanistes de liberté et de démocratie, de telles expressions d’intégrisme et d’intolérance », annonçant que la ville de Paris déposera systématiquement plainte contre toute personne qui tenterait de perturber les représentations.
Il est vrai que le Théâtre de la ville, où est présentée cette pièce excrémentielle, est financé très majoritairement par les fonds publics, dont ceux de la mairie de Paris. Cette dernière finance aussi la Gay Pride. Ainsi que le « Fonds social juif unifié » (180.000 euros en 2011). Et n’oublions pas « l’Union des Etudiants Juifs de France » (31.000 euros). Bon, soyons objectifs. Bertrand Delanoë finance aussi des associations musulmanes…
DSK victime de ses gènes ?
Il s’appelait Léon Bricot. Professeur de violon, il gérait aussi à Lons-le-Saunier un hôtel qui était aussi une maison close. Un soir de juin 1888, il tire sur un soldat trop turbulent. Jugé pour meurtre, il écope de sept ans de travaux forcés et est envoyé au bagne de l’île Noire, dans le Pacifique, dont il ne reviendra pas. Quel intérêt d’évoquer Léon Bricot ? Et bien, c’était l’arrière-arrière-grand-père de Dominique Strauss-Kahn. Bon sang ne saurait mentir…
L’information figure dans le dernier livre du généalogiste Jean-Louis Beaucarnot, « Le Tout-politique », qui évoque aussi Le Pen. Celui-ci partage avec Borloo un ancêtre breton, Louis Royant, décédé sous Louis XIV. On apprend aussi que Valéry Giscard d’Estaing et François Mitterrand ont des ancêtres communs. Quand à Nadine Morano, la ministre très pétroleuse, son père, Michel Pucelle, qui était chauffeur de poids lourds (aucun rapport), a fait changer son nom de famille en 1976. La pucelle est devenue ainsi Purcelle, avant d’épouser M. Morano.
Arno Klarsfeld est génial
Les lecteurs de Rivarol savent qu’Arno Klarsfeld, qui fit son service militaire dans les gardes-frontière israéliens, qui se pavana en rollers au procès Papon et qui fut prochissime de Carla Bruni, avait été nommé par Nicolas Sarkozy (pas jaloux, le bougre…) président de l’OFII (Office français pour l’Intégration et l’Immigration). Interrogé quant à la présence de 120 « demandeurs d’asile » qui sont à la rue, rien qu’à Calais, il a cette fulgurance géniale : « J’ai proposé au ministre de l’Intérieur que l’Etat puisse orienter les demandeurs d’asile où il y a de la place, dans l’Yonne ou la Creuse par exemple et pas forcément là où ils font la demande. »
C’est ça ! Envoyons les clandestins, les immigrés, les demandeurs d’asile à la campagne. Nos ruraux vont être contents. Pendant ce temps, ils n’assombriront pas la vue d’Arno Klarsfeld, qui, lui habite dans les beaux quartiers. Son propos me rappelle cette phrase de Henry-Bonaventure Monnier, caricaturiste, dramaturge et acteur du 19ème siècle, qui disait : « On devrait construire les villes à la campagne, l’air y est tellement plus pur… »
L’islam, première religion pratiquée en France
Une étude de l’Ifop démontre l’effondrement de la pratique religieuse dans notre pays. Effondrement qui touche essentiellement, sinon uniquement, le catholicisme. Si 64% des Français continuent de se définir aujourd’hui comme « catholiques », seuls 4,5% déclarent assister à la messe chaque dimanche, ce qui représente trois millions de personnes. D’autres chiffres sont encore plus consternants : 43% des pratiquants en France ne croient plus au « rôle civilisateur » de leur religion, 63% se déclarent d’accord ou plutôt d’accord pour affirmer que « toutes les religions se valent », 75% vont jusqu’à demander à l’Eglise de revoir d’urgence ses positions morales sur le divorce, la contraception et l’avortement. Bref, deux catholiques pratiquants sur trois se rendent une fois par semaine dans ce qu’ils considèrent être une sorte de théâtre mondain. Me Georges-Paul Wagner, avec qui je siégeai à l’Assemblée nationale, les qualifiait de « catholiques de parvis ».
En attendant, les millions de musulmans présents sur notre terre croient dur comme fer aux cinq piliers de l’islam et à la supériorité conquérante de leur foi. L’Ifop estime qu’au moins 70% des musulmans de France pratiquent leur religion, ce qui représente de 3,7 à 4 millions de croyants.
Conclusion : l’islam est aujourd’hui la première religion de France, si l’on considère le nombre de pratiquants…
Du côté des résistants
Les abattoirs de Narbonne sont harcelés par de nombreuses associations musulmanes qui exigent l’ouverture de l’établissement le dimanche 6 novembre à l’occasion de l’Aïd el Kebir. Réponse de la directrice : « Pas question d’ouvrir un dimanche, mes employés ont le droit de se reposer et d’aller à la messe… et ce serait pareil, si la date était un samedi ».Bravo ! Cela suscite évidemment la fureur des associations islamiques qui exigent du Préfet la réquisition des abattoirs. Rien de moins…
Des cours d’éthique, prônant la tolérance ? « Une matière de pédés »
C’est le contenu du programme, relayé par des affiches collées par un parti « issu de l’immigration », à Berlin, la veille des élections municipales de septembre. Ce parti, baptisé BIG, est très proche de l’AKP, le parti islamiste « modéré » du premier ministre turc Erdogan, qui, selon l’hebdomadaire de gauche Spiegel « tente de gagner les Turcs de l’étranger à sa cause ». Le même Erdogan avait, lors de sa visite, il y a deux ans en Allemagne, exhorté 50.000 Turcs réunis dans un stade, à refuser de s’assimiler. En attendant, le projet de gigantesque mosquée de Cologne a du plomb dans l’aile, bien que les travaux aient commencé. Le projet est colossal : 4500 m2, des salles pouvant accueillir jusque 4000 fidèles, une coupole spectaculaire, deux minarets de 55 mètres de haut, et 20 milliards de coûts. Des tensions sont apparues au sein de l’association qui gère le projet et l’architecte, qui vient d’être viré. Mais, pas de soucis. Un nouveau président de cette puissante association, qui gère 900 mosquées en Allemagne, vient d’être parachuté par Ankara. Il s’agit d’Ali Dere, ancien responsable des relations extérieures du ministère turc des cultes, chargé de choisir les imams appelés à travailler à l’étranger pour le compte de la Turquie.
Alors, à quand la Reconquista ?
Un quart des Allemands pensent que le national-socialisme avait du bon
En septembre, la présentatrice de télévision Eva Herman avait été évincée pour avoir loué le rôle social des femmes sous le régime hitlérien. Voilà que le 18 octobre, un sondage réalisé pour le compte du magazine Stern sème l’effroi. Un quart des Allemands jugent que le régime d’Adolf Hitler a aussi eu des aspects positifs : en matière de construction d’autoroutes, de politique familiale ou de criminalité, par exemple. Ils sont même 37% des plus de 60 ans, qui ont pourtant abominablement souffert de la guerre. Les plus jeunes sont 20% à ne pas condamner en bloc le national-socialisme. Au total, si l’on considère que la génération des 45-59 ans est plus réservée (15% d’opinions positives), ce sont 25% des Allemands qui voient de bons côtés au nazisme. Chiffre incroyable quand on songe au matraquage que subit depuis 65 ans le peuple allemand.
Le Lobby boit la tasse
Ca s’est passé au Luxembourg. Une frétillante octogénaire, Marguerite Biermann, s’était autorisée à s’exprimer en direct sur les ondes de Radio Luxembourg, déclarant que les Juifs luxembourgeois se rendaient complices des crimes commis par l’Etat d’Israël, en raison de leur silence et de leur mutisme face à ces crimes. Elle avait également affirmé, lors de la même émission, que si l’Etat d’Israël pouvait se livrer à des actes de barbarie en Palestine, c’était parce que l’Etat d’Israël bénéficiait des relais internationaux de puissants lobbys juifs qui jouent sur la culpabilité des nations, née de la religion de holocauste. Jugement de la Cour d’appel du Luxembourg : acquittée. Outre l’acquittement de Marguerite Biermann, la cour d’appel du Luxembourg a dit, pour droit, que le Consistoire israélite du Luxembourg n’est juridiquement et légalement pas habilité à agir en justice au nom des citoyens juifs luxembourgeois. Aujourd’hui le Luxembourg. Demain la France ?
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00:05 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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