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lundi, 19 mars 2012

Focus sur Najat Vallaud-Belkacem…

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Source Synthèse nationale

n°27 (janv. fév. 2012)

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Par Luc Pécharman

 

« Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. » L’art de la guerre – Sun Tzu.

 

Si il y a un nom à retenir à la veille de l’élection présidentielle, c’est bien celui de Najat Vallaud-Belkacem. Cette jeune femme, porte-parole du candidat socialiste François Hollande, est le stéréotype vivant du combat qui est mené contre notre peuple. Car elle n’est pas à ce poste par hasard, poste qu’elle occupait déjà auprès de Ségolène Royal en 2007.

 

Najat Belkacem nait en 1977 au Maroc, et profite du regroupement familial pour rejoindre son père, ouvrier du bâtiment à Amiens. Elle intègre Science-po Paris (IEP) et ressort diplômée en 2000 (la même promo que Rama Yade), mais échoue deux fois au concours d’entrée à l’ENA. 

 

S’en suit toute une série d’opportunités qui la conduiront au Parti Socialiste, dont elle prend la carte en 2003, après dit-elle le coup de tonnerre d’un Jean-Marie Le Pen au second tour l’année précédente. Elle est aujourd’hui adjointe au maire de Lyon, Gérard Colomb, en charge des grands évènements, de la jeunesse et de la vie associative, conseillère communautaire de la communauté urbaine de Lyon, conseillère générale du Rhône, secrétaire nationale du Parti Socialiste aux questions de société mais aussi membre du conseil de la communauté marocaine à l’étranger(1).

 

Une petite parenthèse au sujet de ce dernier mandat. Si, dans la presse et en politique, elle se présente systématiquement avec le nom de son époux accolé au sien, Najat Vallaud-Belkacem, elle n’utilise que celui de Najat Belkacem pour le CCME (conseil de la communauté marocaine à l’étranger). Franco-marocaine en France, et Marocaine au Maroc ? D’ailleurs, il reste étonnant qu’une élue de la république accepte de siéger dans cette dernière organisation qui considère, dans son intitulé même, qu’elle est étrangère à la France. Ce que nous soupçonnions quelque peu…

 

Elle est mariée à un camarade de promotion de l’IEP, Boris Vallaud, avec qui elle a eu deux enfants, Nour et Louis. Notons au passage leur conception de l’intégration.

 

Les deux principaux chevaux de bataille de la dame en question sont la lutte pour l’égalité des opportunités (belle entourloupe sémantique sur laquelle nous reviendrons en détail plus loin dans cet article) et la reconnaissance des LGBT (comprendre Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres).

 

Et oui, Najat ne fait pas dans la dentelle, et s’attaque frontalement aux deux piliers de notre civilisation : l’identité nationale et européenne et la famille.

 

Elle est l’auteur d’un petit essai intitulé « pluralité visible et égalité des opportunités », en collaboration avec Eric Keslassy (enseignant à l’IEP de Lille). Livre publié dans une collection dirigée par Gilles Finchelstein(2) et Laurent Cohen. Ce recueil, une ode à la discrimination dite positive, est issu d’une vision pluriculturelle dans laquelle les hommes et les peuples sont interchangeables à volonté. Rassurez-vous, pour vous éviter une lecture assez insipide de cet ouvrage prétentieux, nous allons en retirer ensemble les « bonnes feuilles. »

 

« Notre ambition : formuler des propositions qui permettent d’offrir à chaque citoyen les mêmes opportunités, quelles que soient son origine sociale ou sa couleur. Cette idée repose sur un principe unique : tenir compte des avantages et des handicaps des individus au moment de leur appliquer une règle, en considérant que l’égalité de traitement peut être productrice d’inégalité. C’est ce qui la distingue de l’égalité des chances, notion qui persiste à considérer les individus égaux sur la ligne de départ. »

 

Voilà donc ce que nos deux cerveaux féconds (j’ai failli retenir une orthographe différente) ont pondu. L’égalité des chances est source d’inégalité, et il faut corriger (c’est le mot employé dans le livre à plusieurs reprises) ces inégalités supposés. En fait, c’est un principe directement inspiré du PMU. Oui, oui PMU et pas UMP. Pour égaliser les chances des chevaux, les organisateurs handicapent les coureurs en fonction de leurs résultats passés et de leurs qualités supposées. Ainsi ce principe, transposé à la société française grâce à Mme Vallaud-Belkacem, rendrait la vie artificiellement plus compliquée à tous ceux qui ont un certain nombre de caractéristiques qu’il faut gommer. Ainsi, on imagine bien que François Dupont, fils d’Albert Dupont, médecin, dont la famille habite Rouen depuis 300 ans, blanc et catholique, aura un handicap considérable lors de son entrée dans le monde du travail et de la politique. Et ce sera encore pire lorsqu’il atteindra l’âge de 55 ans ! 

 

Si cette fameuse égalité des opportunités doit s’appliquer, selon ses auteurs, à tous les domaines de la vie, ils mettent l’accent sur trois secteurs où elle doit être absolument privilégiée. Il s’agit de l’enseignement supérieur, des médias et de la politique.

 

Pour l’enseignement supérieur, le but est de supprimer des concours d’entrée les tests de culture générale qui rendraient l’accès à ces écoles trop compliqué pour les étudiants issus de la « pluralité visible ». Il faut croire que tous ces anciens élèves de l’IEP semblent avoir été entendus au moins par leur établissement puisque le directeur, Richard Descoings(3), a annoncé le 15 décembre dernier la suppression des ces épreuves lors du concours d’entrée à Science-Po Paris. A vrai dire, sous l’appellation culture générale, c’est bien entendu au socle intellectuel de notre identité que l’on s’attaque.

 

« Non contente de veiller au respect de l’égalité de traitement, la société doit faciliter la constitution d’une représentation fidèle du corps social qu’elle prétend incarner et éclairer. Ces domaines spécifiques, qui réclament que l’on porte une attention plus vive encore à la pluralité visible, sont les médias et la vie politique. […]

 

Il s’agit également de faire accéder ces minorités visibles à des postes à responsabilité (managers, directeurs de programmes, etc.). On les imagine en effet sensibilisées à la nécessité de diffuser des programmes dans lesquels tous les Français puissent se retrouver et qui aideraient à prendre conscience de la pluralité visible de la société française. […]

 

Il ne s’agit pas de donner un droit supplémentaire aux Français relevant des minorités visibles, qui ne peuvent demeurer définitivement enfermés dans leur posture d’outsiders, mais de leur accorder les mêmes opportunités que celles qui sont offertes aux candidats « standard ». Il ne faut en outre jamais perdre de vue que, à chaque étape du parcours de ces candidats « atypiques », des retards devront être rattrapés pour mieux prendre en compte leurs spécificités. »

 

Le plan de bataille de Mme Vallaud-Belkacem est là aussi on ne peut plus clair. Les ficelles du pouvoir doivent de plus en plus revenir aux populations allogènes, et elles se nichent dans la représentation politique (bien entendu) mais aussi et surtout dans les médias. Car cette dame n’ignore pas la puissance incomparable de la télévision sur les masses. Elle préconise d’ailleurs de combattre la monochromie (sic) ambiante dans tous les domaines télévisuels, des actualités aux publicités. Son but ultime est de légitimer une présence étrangère, pourtant indue, aux yeux des Français de souche.

 

Son second combat d’envergure est le combat contre les familles, sous l’appellation mensongère de combat pour l’égalité en faveur des gays, lesbiennes et autres personnes aux préférences sexuelles atypiques. Toutes ces positions se retrouvent bien évidemment dans le programme présidentiel du parti socialiste. Il s’agit, en vrac, du mariage des couples homosexuels, du droit à l’adoption par ces mêmes couples, de l’autorisation de la procréation médicalement assistée pour tous (autrement dit autoriser des mères porteuses à enfanter pour des couples gays, etc.). Plus étonnant, elle défend la levée de la nécessité d’être opéré pour changer d’état civil. Ce concept, directement issu de ce qu’on nomme dans les médias la théorie du genre (où la sexualité n’est pas un élément physique mais psychique), induit que n’importe qui pourra, à l’avenir, aller se déclarer à l’état civil comme homme ou femme, indépendamment de ses attributs génitaux. Voilà qui promet de compliquer, voire de fausser, la loi sur la parité lors des élections. Et tel ou tel candidat, écarté d’une liste ou d’un siège parce qu’il est un homme, aura la possibilité de se faire élire comme femme, sur sa seule déclaration !

 

On en rirait si ça n’était pas si pathétique et dicté par des visées antinationales et anti-européennes.

 

Pour conclure ce chapitre, je vous offre une transcription de la pensée de Mme. Vallaud-Belkacem : « Ma conception à moi du progrès, c’est qu’il serve à corriger les injustices et les inégalités naturelles » Les inégalités naturelles, c’est pour elle que deux hommes ne puissent pas avoir d’enfant ensemble…

 

Femme de lobbies avant tout, lobby marocain, lobby du Siècle(4) même si elle n’en n’est pas encore membre, lobby gay, Najat Vallaud-Belkacem est l’exemple même des perversions idéologiques en œuvres dans notre société. Elle doit être, elle comme ses semblables, combattue avec la dernière énergie.

 

 

Notes 

 

(1) Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) a été créé en 2007 par le roi du Maroc Mohammed VI. Le texte créant cette institution est très clair sur ses attributions parmi lesquelles on trouve :

-         Emettre des avis sur les principales orientations des politiques publiques permettant d’assurer aux Marocains résidant à l’étranger le maintient de liens étroits avec leur identité marocaine et notamment celles relatives à l’enseignement des langues, l’éducation religieuse et l’action culturelle.

-         Emettre des avis sur les moyens visant à inciter les marocains résidant à l’étranger à participer aux institutions et aux différents secteurs de la vie au niveau national et à la promotion des actions menées à leur profit.

Ou, en d’autres termes, son but est le lobbying.

(2) Gilles Finchelstein est lui aussi diplômé de l’IEP de Paris, promotion 1988. Il est directeur général de la Fondation Jean Jaurès, directeur des études de Euro RSCG Worldwilde, ancien très proche de Dominique Strauss-Kahn et membre du club « Le Siècle ».

(3) Richard Descoings, diplômé de l’IEP et de l’ENA, est le directeur de Science-Po Paris depuis 1996. Il fut conseiller technique pour les questions d'éducation au cabinet de Michel Charasse en 1991, chargé de mission dans le cabinet de Jack Lang au ministère de l'Éducation nationale et de la Culture en 1992 et pressenti à la tête d'un secrétariat d'État où il aurait été responsable des questions liées à l'égalité des chances et à la discrimination positive lors de l’élection de Nicolas Sarkozy. Il est membre du club « Le Siècle ». 

(4) le club « Le Siècle » est un lobby fondé en 1944. Le meilleur moyen de mieux le connaître est de lire « Enquête sur le club le plus puissant de France » par Emmanuel Ratier (Editions Facta) commandez ici.

00:42 Publié dans Présidentielle 2012 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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