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jeudi, 12 septembre 2013

Et de deux : la manif de Riposte laïque est aussi interdite...

Suite à l'interdiction, mardi dernier, de la manifestation patriotique organisée par le Collectif pour la Défense des Libertés publiques (1) pour la défense de la liberté d'expression et pour la libération des militants emprisonnés, Riposte laïque avait décidé d'organiser un nouveau rassemblement Place Denfert-Rochereau. Ce rassemblement vient d'être interdit par le préfet Boucault. Pierre Cassen, Président de RL, fait part ici de sa réaction à la suite de cette nouvelle mesure liberticide :

cassen.jpgLa réaction de Pierre Cassen :

Comme nous le craignions notre rassemblement a été interdit « en raison notamment des risques de contre-manifestation de la mouvance antifasciste qui, dans le contexte actuel de tensions, est susceptible de générer des troubles graves à l’ordre public ce jour-là ».

Nous déplorons une fois de plus et que les « antifas » fassent la loi dans notre pays avec la complicité du gouvernement socialiste et de voir que le système totalitaire qui s’installe chez nous ne cherche même plus à se cacher. (…)

Dans ce contexte, nous avons deux possibilités : passer outre l’interdiction, et imposer notre présence place Denfert Rochereau, ou bien prendre acte de la décision pour mieux préserver l’avenir. Examinons les deux situations.

Dans le premier cas, que se passerait-il ? Plusieurs hypothèses sont possibles. On peut imaginer que les forces de police (qui, curieusement, trouveraient là des effectifs dont le préfet Boucault n’est pas capable de disposer pour sécuriser notre rassemblement) embarqueraient des centaines et des centaines de militants de RL, de RR, de patriotes, dont naturellement les personnalités les plus marquantes. On peut faire confiance aux autorités et aux journalistes, pour montrer des images peu valorisantes de notre mouvement. On pourrait s’attendre, à une dizaine de jours du procès de Pascal Hilout et Pierre Cassen, à une instrumentalisation de ces événements, devant le tribunal, par les prétendus antiracistes, pour faire passer les accusés pour des militants violents, prêts à braver les interdictions de la justice.

Avec Valls, nous avons vu, d’autre part, il y a quelques semaines, les provocations possibles de pans des forces de l’ordre, capables de monter tous les coups tordus. Rien n’exclut l’idée qu’une complaisance existe pour les prétendus antifas, et que le pouvoir n’ait intérêt à montrer des images violentes opposant les gauchistes aux patriotes. Dernier argument, enfin, l’annulation de la manifestation a démobilisé des milliers de militants de province, qui étaient prêts à monter sur Paris. Donc, dans ces conditions, le risque serait énorme de mettre en jeu la vie de nos associations, d’hypothéquer l’avenir de notre résistance, sans avoir, sur le terrain, le rapport de forces suffisant.

Deuxième hypothèse, nous prenons acte de cette interdiction, et, sans être dupes sur la stratégie du pouvoir, nous ne la transgressons pas. C’est certes très frustrant. Nous comprenons la colère des plus déterminés de nos compatriotes et amis. Nous-mêmes, il nous en coûte, nous aimerions proposer un plan C, et offrir un baroud d’honneur aux nôtres. Mais nous ne nous en sentons pas le droit, par rapport à leur sécurité, et surtout aux énormes enjeux qui nous attendent. Nous pensons même que le préfet Boucault, nommé par Valls, aurait été ravi que nous bravions son interdit, et de faire subir à quelques-uns des nôtres un sort proche de celui du jeune militant Nicolas, détenu durant trois semaines en prison, quand Taubira laisse en liberté les racailles multirécidivistes.

Le piège est trop gros, et nous ne ferons pas tomber dedans nos adhérents, nos militants et les patriotes sincères. Les batailles essentielles sont devant nous : défense de la liberté d’expression, du droit à la sécurité pour tous, refus de l’islamisation de notre pays permis par une immigration de peuplement, au service d’un remplacement de population et d’un changement de civilisation. Nous savons que, dans ce gouvernement, certains rêvent de dissoudre les associations patriotiques comme les nôtres, qui osent résister ouvertement à ce régime de plus en plus impopulaire, qui a de plus en plus recours à des méthodes dignes d’une dictature.

Nous avons donc choisi cette deuxième hypothèse, parce que cela nous paraît, dans le rapport de forces actuelles, la sagesse. Cela ne veut pas dire que nous nous résignons, en chaque circonstance, à accepter ce genre d’interdit de la préfecture de Police. Tout est histoire de circonstances et de rapport de forces. Nous sommes rêveurs devant ce spectacle de 2 millions de motards patriotes américains, qui, le 11 septembre, en convergeant vers Washington, ont fait reculer la provocation des islamistes, qui avaient prévu de faire marcher 1 million de musulmans vers la capitale américaine. C’est le nombre qui rendra impossible les interdictions des duettistes Valls-Boucault.

En attendant, nous n’en resterons pas là, nous allons proposer d’autres occasions de dire, ensemble, notre révolte, notre désir de voir les choses changer. (…)

 

Note

(1) Le Collectif pour la Défense des Libertés publiques tiendra une conférence de presse vendredi après-midi pour faire le point sur ces interdictions successives.

18:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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