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jeudi, 12 septembre 2013

Révoltez-vous, nom de Dieu !

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Depuis juin 1973, date du premier (et dernier) meeting d'Ordre nouveau contre l'immigration sauvage, les nationalistes dénoncent sans relâche ce phénomène qui ronge petit à petit notre civilisation européenne.

Pour être tout à fait précis, déjà au début des années 60, la Fédération des étudiants nationalistes et Europe Action avaient abordé le problème. A la fin des années 70, le Front national, sous l'impulsion de François Duprat puis de Jean-Pierre Stirbois, fera de ce thème un élément majeur du débat politique. Plus récemment, lors des dernières élections législatives, en juin 2012, les candidats de l'Union de la Droite nationale (PdF/MNR/NDP) ont mené campagne sur le thème "Rendons la France aux Français. 

Aujourd'hui, nous ne pouvons que nous féliciter de voir des gens comme le talentueux écrivain Renaud Camus, et quelques autres, rejoindre ce combat. Ce dernier vient justement de publier un appel au réveil de nos compatriotes, c'est donc bien volontiers que nous le publions ici.

Roland Hélie 

 

Révoltez-vous, nom de Dieu !

Renaud Camus

L0b0a57389a7e9f784d1e5cb8a814f086.jpege changement de peuple implique le changement de civilisation. Croire qu’il puisse en aller autrement, que la France puisse être encore la France, l’Europe encore l’Europe, avec une autre population, c’est mépriser les peuples et les individus, réduits au statut d’hommes et de femmes remplaçables, interchangeables, délocalisables à merci.

Ce que j’appelle le Grand Remplacement est à la fois la plus grave crise de notre histoire et le problème le plus sévère que nous devions affronter aujourd’hui. Non seulement toutes les autres épreuves que nous rencontrons, si douloureuses qu’elles puissent être, sont secondaires comparées à celle-là, mais elles n’en sont le plus souvent qu’un contrecoup. Insécurité, dureté croissante des rapports sociaux et de voisinage, violence à l’école, violence à l’hôpital, violence au fin fond des campagnes, hyperviolence, décivilisation, réensauvagement de l’espèce, effondrement du système scolaire, effondrement des comptes publics, crise du logement, surpopulation carcérale, détérioration du territoire, autant de problèmes majeurs qu’il est absurde de vouloir traiter ou seulement évoquer en faisant abstraction de ce qui les suscite ou, à tout le moins, suivant les cas, les aggrave terriblement : le changement de peuple et de civilisation.

Aussi bien notre pire ennemi est-il le mensonge, le silence imposé sur ce qui survient, cette façon qu’ont les deux pouvoirs, médiatique et politique, de faire comme si le Grand Remplacement et les désastres qu’il entraîne n’étaient pas l’évidence qui crève les yeux et les écrans. La première urgence est de rendre aux mots leur sens et aux Français la foi dans leur propre regard : le droit de constater par eux-mêmes ce qu’on leur interdit de nommer.

Nous ne sommes pas les forces du mal : ce n’est pas nous qui mettons le pays à feu et à sang. La morale est de notre côté dans ce combat parce que le monde qu’on nous impose est celui de la violence quotidienne, de l’hébétude généralisée et du malheur. Pour l’imposer, nos adversaires ne cessent de mentir, et d’abord par omission, sur les causes comme sur les faits.  Or il n’y a pas de vertu sans vérité.

Ce monde sinistre du tous contre tous, il faut lui dire NON de toute urgence : NON au changement de peuple, NON au Grand Remplacement, NON à la poursuite de l’immigration, NON aux naturalisations de masse, NON à la déculturation, NON à l’islamisation, NON à l’effacement de la France et de sa culture. Il ne faut pas seulement le refuser de toutes nos forces, il faut en renverser le cours.

Je suis à peu près seul, je ne suis à peu près rien : rejoignez-moi aujourd’hui, rejoignez-nous demain ! Ce qu’il nous sera possible de faire c’est à vous, maintenant, d’en décider. Je fonde ici le NON au Changement de Peuple et de Civilisation (NCPC)— un front du refus, le mouvement de tous ceux qui disent NON au Grand Remplacement.

Si nous sommes dix nous serons une veillée funèbre pour la patrie. Si nous sommes cent nous serons un groupe de réflexion. Si nous sommes mille nous serons un élan. Si nous sommes dix mille nous serons une force d’influence. Si nous sommes cent mille, un million ou davantage nous serons un pouvoir capable d’arrêter la course à l’abîme et même, qui sait, de remonter la pente.

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11:14 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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