mercredi, 19 mars 2014
Chronique de la France asservie et résistante
Robert SPIELER
RIVAROL N° 3132 du 13 mars 2014
ÇA PICOLE sec, au Vatican ! C’est le quotidien britannique The Gardian qui nous l’apprend. Il a publié une étude où l’on découvre que le Vatican, où a priori l’on ne trouve guère de vignobles, est devenu cette année le premier Etat au monde en termes de consommation de vin par habitant. La consommation serait de 74 litres par an et par personne, soit 99 bouteilles. La consommation des Français, qui s’y connaissent pourtant en la matière, n’est que de 52 litres par an et par personne. Les cardinaux du Vatican et leurs collaborateurs abusent-ils du vin de messe ? Pas de panique. Il existe une explication parfaitement rationnelle qui les blanchit de tout soupçon de dépravation alcoolisée. La quasi-inexistence des taxes sur les produits, dont le vin, vendus dans la supérette du Vatican, fait que les 2 000 employés du Saint-Siège en profitent abondamment et font des achats à des tarifs ultra-avantageux dont ils font bénéficier leurs proches. Nous voici soulagés…
ET VOICI LA PRINCESSE QUI AIMAIT UNE FÉE…
Ça n’en finit pas avec les délires liés à la théorie du genre. On avait suivi les polémiques liés au livre « Tous à poil » ou à la diffusion du scandaleux film “Tomboy” dans des écoles. Ce n’est pas fini. Voici une pièce de théâtre destinée à être jouée dans des écoles et ayant pour objectif de formater nos enfants dans le registre du “gender”. Son titre, explicite : « La princesse qui n’aimait pas les princes ». Cette pièce est inspirée d’un conte pour enfants et présente les amours pas tout à fait ordinaires d’une princesse qui ne veut pas de ses prétendants car elle aime une fée. Le spectacle est bien sûr soutenu par le conseil régional socialiste d’Ile-de-France. Une représentation devait avoir lieu il y a deux semaines devant 50 enfants d’un centre de loisirs du Perreux-sur-Marne, après avoir été jouée une première fois au Pocket Théâtre de Nogent-sur-Marne. Il était même prévu un atelier de sensibilisation, c’est-à-dire de bourrage de jeunes crânes. Las, le député-maire Gilles Carrez (UMP) a mis le holà et a empêché la représentation. Carrez, opposé au mariage pour tous, avait pourtant été le premier élu du Val-de-Marne à célébrer l’union d’un “couple” gay. Compliqué, tout ça… La metteur en scène, Delphine Orleach, couine et geint avec des arguments qui forcent le respect : « Notre pièce est censurée, alors que c’est avant tout un outil permettant de répondre aux interrogations des enfants, et de parler d’homosexualité avec humour. » Morts de rire ! Et les parents ? Que disent-ils ? Courageusement la présidente de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public du Val-de-Marne (plutôt de droite) se défausse sur la mairie (c’est une décision de la mairie, on n’y est pour rien), tout en souhaitant que l’éducation sexuelle reste un domaine réservé à la famille. Surtout ne pas apparaître réactionnaire ! Quant au responsable national des parents de la FCPE (plutôt de gauche) il juge que « cette pièce est avant tout une œuvre d’art ». Voilà où nous en sommes…
LES STATISTIQUES TRUQUÉES DE LA DÉLINQUANCE À PARIS
Les statistiques de la délinquance à Paris ont été truquées pendant des années au sein même de la préfecture de police, accuse un rapport officiel “explosif” de l’Inspection générale de l’administration. L’AFP et Europe 1 évoquent ce rapport « très sensible », selon plusieurs sources policières, que l’Inspection générale de l’administration (IGA) vient de boucler. Le rapport a été commandé par le préfet de police de Paris Bernard Boucault en septembre 2012. On en découvre de belles. Il apparaît qu’il y a un véritable système de falsification des statistiques, mis en place depuis 2008, ayant pour objectif de minorer les chiffres de la délinquance. La méthode ? Un cambriolage est enregistré comme une dégradation par exemple. Certains faits passent à la trappe et sont gommés, comme s’ils n’avaient jamais existé. C’est ainsi que 16.000 faits de délinquance ont disparu en 2011 à Paris, par la vertu, sans doute du Saint-Esprit ou plutôt de fonctionnaires de police dûment chapitrés. Ce document fait écho à un autre rapport de l’IGA publié en juillet 2013 qui avait conclu à la disparition entre 2007 et 2012 de près de 130 000 faits de délinquance sur l’ensemble du territoire, des “anomalies” que l’IGA attribuait à la politique du chiffre pratiquée sous Nicolas Sarkozy. Car ce n’était pas la gauche qui dirigeait la France. Comme par hasard, à l’époque, la préfecture de police de Paris était dirigée par Michel Gaudin, un fidèle de l’ex-président Nicolas Sarkozy. C’est ainsi qu’un commissaire parisien reconnaît qu’il notait sciemment toutes les tentatives de cambriolages dans la rubrique des dégradations, dès lors qu’il n’y avait pas de préjudice, afin de «ne pas faire exploser les chiffres», avouant assez candidement : «les magistrats ne poursuivent pas, alors, pourquoi se tirer une balle dans le pied ? » Les ventes à la sauvette ? Elles ne sont « plus du tout annexées », ce qui signifie qu’elles ne seront plus prises en compte. La raison qui vaut son pesant de cacahouètes ? « Leur volume très élevé ». Ces anomalies « sont sur le point d’être définitivement réglées », notamment avec le déploiement fin avril d’un nouveau logiciel d’enregistrement, prétendent les autorités.
Nul n’est obligé de les croire…
FAUT-IL FUSILLER TILLINAC OU LE PENDRE À UN CROC DE BOUCHER ?
Denis Tillinac est un des rares écrivains de “droite” contemporains. Pas très radical toutefois puisqu’il est ultra-chiraquien, ce qui en dit long sur le modérantisme du bonhomme. Il a néanmoins publié aux éditions des Equateurs Du temps d’être réac. Il vient d’être l’invité de Laurent Ruquier à l’émission On n’est pas couché samedi 2 mars. Il y a eu une tentative de génocide massif sur sa personne. Il faut dire qu’il avait exagéré et il n’a eu droit qu’à ce qu’il avait semé. Il avait eu l’incroyable audace d’évoquer les « Français de souche », se définissant comme “catholique” et en plus, dit cet inconscient, il vivrait à la campagne « chez les ploucs ». Comme l’écrit fort justement Catherine Robinson dans Présent : des faits accablants et autant de dangers pour la démocratie et la diversité. Comme elle le raconte, Ruquier n’a pas manqué de le qualifier de « vieux con ». Dans l’interview recueillie par Catherine Robinson, Tillinac raconte qu’un « idéologue haineux (Aymeric Caron) l’a assimilé au diable de « la démonologie officielle : xénophobe, raciste et poujadiste, avec ce jeu des amalgames propre à la propagande stalinienne dans les procès des années 1950 ». Il note avec une pertinence certaine qu’il « n’aimerait pas tomber dans les pattes de ce type s’il était flic ou magistrat » et ajoute, de façon amusante : « Le lendemain, je participais à une émission de radio au Salon de l’agriculture et là, j’ai eu l’impression de rentrer chez moi ! » Bien vu !
DU CÔTÉ DE LA FRANCE JUIVE
C’est le site Jeune Nation qui nous raconte le récent dîner du CRIF auquel s’est précipité toute la classe politique, dont, bien sûr, Hollande. Ils étaient tous présents : Ministres, députés, sénateurs, chefs de loges, cardinaux, imams, ambassadeurs, directeurs de journaux. Commentaire du site juif Jew-Pop « Le dîner du CRIF, finalement, c’est une réunion de mecs qui toute l’année expliquent que les Juifs ne dominent pas le monde contrairement à ce que pensent les antisémites, et qui salopent tout en un soir en faisant se déplacer toute la classe politique. » Le président du prétendu Conseil représentatif des institutions juives, Roger Cukierman s’est bien entendu lamenté, évoquant la situation des Juifs persécutés en France : « à Paris, dans le métro, porter une kippa, c’est prendre le risque d’être agressé » a-t-il affirmé. Il oublie de rappeler que pour quelques dizaines ou centaines d’agressions antisémites (423 au total en 2013, y compris des crachats ou des insultes), des centaines de milliers de Français subissent, jour après jour, sur leur terre, les avanies des envahisseurs. Et Cukiermann donna ses ordres : « Il faut attaquer très tôt la propagation de la haine. […] Faites-en une cause nationale ! La bête immonde est, hélas, bien présente, aujourd’hui, en France. […] Je pense avec tristesse, avec inquiétude, avec angoisse, aux ignobles slogans lancés par quelques milliers d’individus parmi les manifestants du dimanche 26 janvier à Paris. Ils hurlaient : “Juifs dehors, la France n’est pas à toi !” ». Le FN mariniste, nonobstant son recentrage, y eut droit aussi. Le président du Crif dénonça « sa cohorte d’antisémites, de vichystes et de [révisionnistes] réfugiés derrière sa dirigeante, attentive à ne pas commettre d’impair ». Comme quoi, Marine, donner sans cesse des gages ne sert à rien… Autre ordre comminatoire de Cukiermann : « que la France se démarque du reste du monde et reconnaisse Jérusalem comme la capitale d’Israël ». Et puis : « J’ai demandé au gouvernement de me faire rapidement des propositions pour améliorer notre réactivité et éventuellement notre appareil répressif par rapport au développement de la cybercriminalité » Incroyable arrogance. Quelle audace ! Ces gens donnent des ordres à leurs laquais sans même prendre les formes ! Et bien entendu, Hollande fut particulièrement ovationné pour avoir ordonné l’entrée au Panthéon de Jean Zay, que nous évoquions dans le précédent RIVAROL, qui avait insulté d’abondance le drapeau français. Bref, rien de neuf sous la kippa…
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12:22 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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