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samedi, 24 janvier 2015

Vous avez dit islamophobie ? Une mise au point

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Pierre Le Vigan - Boulevard Voltaire cliquez ici

Ne peut-on évoquer la situation actuelle sans utiliser le terme d’islamophobie à tort et à travers ? Nul ne doute qu’il y ait des gens qui critiquent l’islam, comme telle autre religion, ou comme telle croyance politique, pour des raisons caricaturales, mal informées, ou simplement très bêtes. Que le pouvoir ait tout intérêt à ce que monte une peur diffuse propice à l’union nationale (autour des responsables de la situation actuelle), c’est l’évidence. Que le pouvoir ne cesse de répéter « pas d’amalgame » tout en sachant très bien avec qui se fait l’amalgame, cela ne trompe pas non plus les esprits habitués à la communication gouvernementale.

Mais critiquer l’islam n’est pas principalement une question de phobie (peur de, angoisse de). En outre, la lutte contre l’« islamophobie » est menée par des militants de l’islam (ou des immigrationnistes aveuglés). Dans ces conditions, toute critique même courtoise et nuancée de l’islam devient de l’islamophobie. Pour échapper à l’islamophobie, il ne reste qu’une voie : l’islamophilie systématique. Sortons donc de l’usage de ce terme piégé.

Restent de réelles questions. On doit pouvoir se demander, sans être taxé par quiconque d’« islamophobe » :
1) si l’islam est ou n’est pas compatible avec la culture européenne, par exemple avec la place de la femme, surtout dans le cas où il est présent en masse au sein de nos peuples, jusqu’à changer nos peuples ;
2) si on peut critiquer les monothéismes, notamment pour leur intolérance, sans mettre en question le plus tardif et le plus « pur » – le plus absolu – des monothéismes, à savoir l’islam. Le judaïsme est en effet un monothéisme très proche du paganisme car national et le plus proche de ses racines païennes, et le christianisme est imprégné de la pensée pré-chrétienne. L’incarnation l’éloigne en outre du monothéisme pur.

Il serait dès lors étonnant qu’une critique légitime de la logique des monothéismes, que nous appellerons de manière un peu outrée « totalitaire » – en tout cas étouffante – épargne le cas de l’islam, et lui seul. Là aussi, sans haine et sans outrance, mais aussi sans esquive.

De surcroît, au lieu de dire que les islamophobes (sic) sont les idiots utiles du fondamentalisme islamiste – belle mais vaine figure de rhétorique, eût dit Socrate –, on pourrait dire que les terroristes islamistes sont les idiots utiles du nouvel ordre mondial et du choc des civilisations. Qu’il s’agisse d’un choc des sous-civilisations (islamisme antioccidental mais occidentalisé contre laïcisme primaire français, qui est tout ce qui nous reste de ce que fut l’esprit de la République) ne change en l’occurrence rien à l’affaire.

13:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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