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mercredi, 11 février 2015

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER - RIVAROL N° 3174 du 5 février 2015

 

LE PRÉSIDENT François Hollande a commis une nouvelle gaffe en annonçant qu’il se rendrait aux obsèques du roi séoudien Abdallah qui vient de décéder à l’âge de 90 ans. Problème : il était inhumé à Ryad, en présence de plusieurs dirigeants de la région, au moment même où l’improbable oiseau tenait ces propos. « Il vient de mourir, je viendrai à ses obsèques pour qu’il y ait un renforcement des relations entre la France et l’Arabie Séoudite », a déclaré le président en marge du Forum économique mondial à Davos en Suisse. On notera l’élégance du propos : venir à des obsèques pour faire des affaires… L’Elysée a fini par rectifier les propos du président, expliquant que Hollande irait « présenter ses condoléances » en Arabie Séoudite, à une date qui reste à déterminer. Ouf, on respire…

 

ET PUIS, LE PINGOUIN GAFFE, UNE FOIS DE PLUS…

 

François Hollande présentait récemment ses vœux aux entreprises. Il n’a pas manqué de déraper. Il n’a pas pu s’empêcher de divulguer des informations ultraconfidentielles relatives à la Banque centrale européenne, déclarant : « La Banque centrale européenne va prendre la décision de racheter des dettes souveraines, ce qui va donner des liquidités importantes à l’économie européenne et […] peut créer un mouvement favorable à la croissance ». Cette information devait rester secrète pendant quelques jours. Le propos de Hollande met, en tout cas, en lumière le manque d’indépendance de la BCE et aurait pu sérieusement affoler les marchés. Bref, Hollande a commis tout simplement un délit d’initié…

 

BONNE NOUVELLE : LA TURQUIE ENVOIE PAÎTRE L’EUROPE

 

« La Turquie n’attendra plus aux portes de l’UE, en la suppliant d’y adhérer », écrit le quotidien Rossiïskaïa gazeta. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré au quotidien ottoman Today’s Zaman que l’Europe n’était plus très attractive pour Ankara. « C’est aujourd’hui un pays puissant (la Turquie). Mais si vous attendez qu’elle vous supplie, sachez que la Turquie n’est plus ce genre de pays ». Et il ajoute : « Nous testons l’Europe. Pourra-t-elle accepter et faire entrer dans ses rangs la Turquie, dont les habitants sont des musulmans ? Si vous êtes contre l’islamophobie, vous devez accepter la Turquie dans l’UE ». Quelle arrogance ! Disons-le simplement. Si la Turquie intègre l’Union européenne, Ankara pourrait devenir majoritaire au Parlement européen dans les années à venir, car sa composition est établie proportionnellement à la population des pays membres. La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini, une délirante de très haut vol, a ouvertement déclaré que si la Turquie ne forçait pas les relations avec la Russie (c’est-à-dire si elle savait prendre ses distances), l’adhésion à l’UE pourrait devenir réalité. Le ministre turc de l’Energie et des Ressources naturelles Taner Yildiz a quant à lui déclaré qu’Ankara n’avait pas l’intention de choisir entre Moscou et Bruxelles. Selon les sondages, seulement 20 % de la population soutiennent l’intégration européenne. Comme m’écrit notre ami rivarolien Patrick Rizzi : « Les instances européennes sont apparemment prêtes à vendre les peuples européens rien que pour emm... les Russes ».

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PATRICK VIGNAL, DÉPUTÉ PS, NE CROIT PLUS AU “VIVRE ENSEMBLE”

 

Invité de Jean-Jacques Bourdin, Patrick Vignal, député PS de la 9e circonscription de l’Hérault dont fait partie Lunel, est revenu sur l’arrestation de cinq djihadistes le 27 janvier. L’élu héraultais a notamment affirmé : « Je vais décevoir mes amis du Parti socialiste mais je ne crois plus au vivre-ensemble ». Les faits sont si têtus que même les aveugles finissent par recouvrer (un peu) la vue…

 

DIEU, QU’ILS SE HAÏSSENT !

 

Dans un entretien donné au Point, François Fillon explose de rage contre Hollande, le traitant de “salopard” et assurant que Sarkozy était moins pervers que son successeur. Selon le député de Paris, François œuvre contre lui, notamment en ce qui concerne la fuite dans la presse de sa rencontre avec Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Elysée, le 24 juin dernier lors de laquelle il est supposé avoir demandé de faire accélérer les procédures judiciaires en cours contre Nicolas Sarkozy, afin qu’il ne puisse revenir en politique, ce qu’il nie farouchement. Il accuse en fait Hollande de vouloir mettre en selle Sarkozy, qu’il estime électoralement plus faible que Fillon ou Juppé, déclarant « Avec cette affaire Jouyet, Hollande a cherché à me tuer » et ajoutant en toute humanité : « Hollande est très méchant. Dans l’affaire qui me concerne, c’est un salopard ».

 

Et Sarkozy dans tout cela ? C’est l’être le plus doux, le plus tendre que Fillon connaisse. L’ancien Premier ministre raconte : « En ce moment, il est très tolérant, très aimable. Il passe son temps à me dire : “On est amis, François, hein ?” ». Fillon, dans un émouvant cri amoureux, explique que Nicolas Sarkozy est « plus tendre ». « Je ne crois pas que Sarkozy soit pervers. En tout cas, sa perversité est moins grande que celle de Hollande », déclare-t-il. Voilà comment cela se passe dans leur République et dans leur démocratie…

 

GUILLON N’EST PAS DIEUDONNÉ !

 

On sait que Jean-Marie Le Pen (voir RIV. de la semaine dernière) a échappé à l’incendie de sa maison de Rueil qui a été totalement détruite. Dieu merci, il n’a été que légèrement blessé au visage et à l’épaule en sautant courageusement à 86 ans et demi sur une terrasse en contre-bas. On ignore l’origine du sinistre. Certains ont évoqué un feu de cheminée, ce qui n’est pas le cas. Peut-être un court-circuit, m’a dit au téléphone Jean-Marie Le Pen. Il m’a confié son chagrin de voir disparaitre ainsi des tableaux auxquels il tenait, des livres, des archives. Je me suis autorisé à lui transmettre, au nom de tous les Rivaroliens, notre amitié et notre soutien dans cette dure épreuve. Courageux comme toujours, il m’a dit « la vie reprendra son cours ». Mais en attendant, des ordures se sont lâchées. L’“humoriste” Stéphane Guillon, qui est à l’humour ce que le sida est au rhume, a twitté « Jean-Marie Le Pen sort indemne de l’incendie de son appart. Pour une fois qu’un hommage à Jeanne d’Arc nous aurait fait plaisir ». Quelle ignoble saloperie ! Mais comme nous l’écrivions la semaine dernière, à la différence de Dieudonné, Guillon ne risque pas d’être poursuivi par le Parquet !

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MARIE-CAROLINE LE PEN APPORTE SON SOUTIEN À SON PÈRE

 

On sait que la rupture est totale entre Jean-Marie Le Pen et l’aînée de ses filles, Marie-Caroline. Les raisons de la brouille entre le fondateur du Front National et sa fille aînée sont à chercher du côté de la scission menée par Bruno Mégret et Philippe Olivier, mari de l’intéressée, du parti en 1998. Jean-Marie Le Pen n’a jamais pardonné à sa fille d’avoir rejoint Mégret, ce qu’il a considéré comme une trahison. A telle enseigne qu’il avait refusé de la prendre au téléphone quand elle souhaitait le féliciter de sa présence au second tour de l’élection présidentielle en 2002. Il a la rancune tenace, déclarant à Serge Moatti : « Nous avons un fort contentieux, ce sont des attitudes personnelles à mon égard que je juge incompatibles avec la morale familiale et avec la morale tout court ». Et de trancher : « je ne pardonne pas tout ». Il semblerait par ailleurs qu’un contentieux immobilier ait aggravé la situation. Il n’en demeure pas moins que Marie-Caroline est venue à la rescousse de son père, qui a eu à subir les railleries et le mépris du numéro deux du FN, Florian Philippot, qui avait déclaré en substance que le Menhir ne pesait plus rien. Sur Twitter, elle a dénoncé les « propos déplacés de Philippot envers Jean-Marie Le Pen » raillant de la part du premier « une malsaine complicité avec les media du système ». Elle a ensuite sévèrement taclé Philippot, et, partant, sa sœur Marine, que manifestement elle ne porte pas dans son cœur,pour leur soutien au parti d’extrême gauche grec Syriza, qu’elle définit fort justement comme étant immigrationniste. Cela sera-t-il suffisant pour une grande réconciliation ? Rien de moins sûr…

 

VALLS PRÉFÈRE LES JUIFS AUX CHRÉTIENS

 

« Le départ de cent mille juifs infligerait un coup plus dur à la France que celui de cent mille chrétiens » Qui est l’auteur de ces très fortes paroles ? Manuel Valls ! C’est l’écrivain israélien Avraham B. Yehoshua qui nous le raconte. Il a publié dans Libération du 22 janvier une tribune sans intérêt, aussi délirante que déplacée, affirmant avec un culot extrême que « l’antisémitisme chrétien de droite nourrit indirectement l’antisémitisme islamiste ». Il fallait oser. Il a osé. Il a ajouté dans son article cette phrase merveilleuse : « le Premier ministre français, Manuel Valls, avec une grande générosité d’esprit, a proclamé que le départ de cent mille juifs infligerait un coup plus dur à la France que celui de cent mille chrétiens ». Voilà au moins qui a le mérite de la clarté.

 

FRÉDÉRIC HAZIZA ET AUSCHWITZ : UNE PETITE ERREUR DE RIEN DU TOUT

 

Ce 27 janvier, pour le 70e anniversaire de l’arrivée de l’Armée rouge à Auschwitz, l’affreux “journaliste” Frédéric Haziza n’a pu résister à l’envie de rappeler que son grand-père, un certain Majloch Lansner, y avait été “exterminé”. Oui mais il y a un tout petit souci. Majloch Lanser n’a pas été “exterminé” à Auschwitz mais est mort à Theresienstadt, ville juive modèle que les nazis, qui ne manquaient pas d’imagination, avaient voulu créer. Bref, Haziza est un parfait mythomane. Il n’est, au demeurant, pas le seul…

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18:40 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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