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vendredi, 30 juin 2017

Les féministes nous emm…, disons : nous ennuient

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Bernard Plouvier

C’est la dernière stupidité de la presse parisienne mondialo-dévouée : Trump serait sexiste pour avoir dit à une femme qu’elle avait un joli sourire ! Il faut n’avoir jamais mis les pieds dans une salle remplie de femmes à la langue vipérine pour croire en l’unilatéralité des dits propos sexistes.

Reconnaissons simplement que rares sont les cas où une femme enragée agresse un mâle, alors que les agressions de mâle en rut sur des passantes sont devenues monnaie courante en Europe, et cela ne s'est pas arrangé depuis que l’on y a favorisé une invasion, entre autres, d’Africains, de Turcs et autres Proche-Orientaux… si la presse française n’évoque cette réalité que de loin en loin, à l’occasion de viols en grande série, la presse scandinave, la presse people britannique et, à un moindre degré, l’allemande publient des articles, de façon pluri-mensuelle, sur le sujet.

Le mouvement féministe a exigé, et obtenu ce qui est plus grave, la parité en politique… et l’on constate quel foutoir fut la France du non-regretté Hollande, quelle ignominie règne en Allemagne chez la toquée de l’immigration-invasion jugée salutaire. Même en Grande-Bretagne, l’on commence à comprendre que Margaret Thatcher représentait un cas unique dans l’histoire contemporaine. Les hommes politiques sont suffisamment irrationnels pour qu’on ne les encourage pas dans cette voie avec la sensiblerie & la mauvaise foi féminines.

Depuis 1968, nous avons pu constater les ravages du féminisme dans la société occidentale : diminution effarante des mariages stables et de la natalité autochtone, promotions indues des femelles arrivistes dans le milieu du travail.

La femme occidentale se croit déshonorée si elle se veut mère de famille. Le résultat en est une effrayante baisse de la natalité dans la race blanche. Son corollaire – du fait des exigences des patrons de la grande distribution qui craignent par-dessus tout une baisse de la consommation intérieure – en est l’invasion de l’Occident par les rejetons innombrables des pays pauvres… et pauvres parce que peuplés de sous-doués, de sous-productifs, de sous-inventifs.

Les couples stables sont devenus minoritaires, par incompatibilité d’ambitions. Madame veut dominer son mâle ! On aimerait savoir dans quelle espèce de mammifère l’on rencontre une telle éventualité. Nos modernes abeilles et mantes-religieuses changent de partenaire pour un oui ou, plus souvent, pour un non, et, se retrouvant solitaires la quarantaine venue, tâtent du mâle exotique… et reçoivent quelques raclées.

Dans le monde du travail, l’accès des femmes aux postes dits de responsabilité – en gros depuis les années 1980 – s’est traduit par deux phénomènes connexes : la réunionite et la collégialité.

C’est logique : la femme adore papoter et considère que causer, c’est aussi travailler. En outre, soumise à son irrationnalité, ses doutes et ses problèmes hormonaux, elle déteste assumer les conséquences de ses choix et de ses décisions, d’où la multiplication des « groupes de travail », où l’on peut aisément piquer des idées aux subordonnés et diluer, par la collégialité, la prise de décision… en médecine hospitalière, cette « révolution » a fait des ravages et continue de le faire !

La femme chef de quelque chose est un animal redoutable. Ses choix personnels sont toujours teintés de favoritisme, de sensiblerie, voire d’une touche de perversité – dans le registre sadique, cela va sans dire. Encline aux manœuvres tortueuses et fort peu sensible au respect du règlement, voire des lois, la femelle-chef est une adepte de la très italienne Combinazzione, ce qui permet de faire une grande carrière dans l’administration, mais n’a jamais résolu le moindre problème.

Le XXIe siècle globalo-mondialiste, dominé par l’hédonisme et le tout à l’ego, où le fric et son étalage sont les valeurs dominantes, est un fruit pourri de la spéculation, c’est bien connu. Mais c’est également un sous-produit du féminisme. Il n’est pas mauvais de le faire remarquer.

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ECOUTEZ L'EMISSION SYNTHESE (SUR RADIO LIBERTES) DU JEUDI 29 JUIN AVEC STEVEN BISSUEL

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jeudi, 29 juin 2017

Mardi 25 juillet, hommage de l'ADMP au Maréchal Pétain

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21:59 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro (n°56) de la revue Réfléchir et agir est sorti

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En vente (7 €) chez les marchands de journaux

21:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CE JEUDI 29 JUIN, STEVEN BISSUEL, PORTE PAROLE DU GUD ET DU BASTION SOCIAL (LYON), INVITÉ DE L'ÉMISSION SYNTHÈSE SUR RADIO LIBERTÉS

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Quand va-t-on en finir avec ce cinéma grotesque des attaques chimiques d’Assad ?

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Marc Rousset

L’acteur de théâtre et joueur de flûte Macron a décidé de jouer un des premiers rôles dans la pantomime bouffonne des attaques chimiques d’Assad.

On a déjà eu droit aux armes de destruction massive de George W. Bush, qui rêvait de prendre possession du pétrole irakien à bon compte et d’installer un gouvernement fantoche contrôlé par l’Amérique ! On a vu ce que cela a donné, le plus étonnant étant que Bush ne soit pas convoqué devant un tribunal international pour crime contre l’humanité.

Trump, lui, nous a déjà pris pour des imbéciles en envoyant ses 59 missiles sur la base d’Al-Chaayrate pour une prétendue attaque chimique d’Assad, qui semble avoir été montée en fait de toutes pièces le 4 avril 2017 par la CIA, près de Khan Cheikhoun, dans le Nord-Ouest syrien. Il s’agissait en fait pour Trump de se dédouaner vis-à-vis de la Russie pour des raisons de politique interne aux USA.

Tout récemment, les avions américains ont également bombardé et tué quelques soldats d’Assad qui représentaient un danger potentiel pour des soldats américains engagés dans la province de Deir ez-Zor à l’est de la Syrie. La Russie et l’Iran n’ont pas été dupes et ont vivement protesté.

Que se passe-t-il, en réalité ? Quel est le véritable enjeu dans l’Est syrien ? Les Américains ne veulent surtout pas que l’armée d’Assad reprenne le contrôle de son territoire national dans cette province qui serait un point de passage obligé pour des gazoducs stratégiques à construire en provenance d’Iran, susceptibles d’aboutir en Méditerranée et de fournir l’Europe en gaz.
 
Mais, malheureusement pour l’Amérique, à cause de la proximité de l’Irak allié de l’Iran, le rapport militaire des forces ne lui est pas favorable dans cette province, d’où sa hargne, son agressivité et ses mensonges. Comment peut-on croire qu’Assad serait assez stupide, non seulement pour lancer une attaque chimique, mais aussi pour faire connaître ses intentions à l’avance ?

Macron n’aura pas tardé à nous montrer qu’il n’est pas gaulliste, mais bel et bien un « faux-cul » atlantiste à la solde de l’Amérique. La baudruche Macron a même proclamé que la France pourrait répliquer seule en cas d’attaque chimique avérée. Il faut que Trump et Macron arrêtent de jouer avec le feu face à l’Iran, aux armes et aux missiles russes. Pour couronner le tout, le ministre britannique Michael Fallon, autre valet de l’Amérique, se dit prêt à soutenir l’action tandis que Macron invite Trump pour le 14 Juillet à Paris afin de lui montrer nos avions ravitailleurs de plus de cinquante ans d’âge.

Le quinquennat Macron à peine commencé, l’on se prend déjà à rêver de l’accession prochaine et inéluctable, mais bien trop tardive, hélas, de la Droite nationale au pouvoir.

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mercredi, 28 juin 2017

Jan-Marie Le Pen sur Radio Libertés jeudi dernier

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lundi, 26 juin 2017

Chaque année, la population mondiale augmente de 120 millions d’individus.

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Pieter Kerstens

En accusant l’homme Blanc de tous les maux de la Terre : destruction de la couche d’ozone, disparition des hannetons et des abeilles, propagation du Sida, dette morale des occidentaux envers les pays en voie de développement, culpabilisation des anciens pays colonisateurs, hausse du niveau de la mer ou encore émissions du CO², le lobby des Khmers verts, soutenu par les médias, ne montre qu’un aspect des problèmes.

L’intelligentsia altermondialiste et les écolos-bobos socialistes exonèrent les pays les plus peuplés (CHINE : 1.460 millions d’habitants ; INDE : 1.320 millions ; INDONESIE : 265 millions ; BRESIL : 210 millions ; NIGERIA : 188 millions) de tous péchés de pollution !

SEUL l’homme blanc serait responsable de toutes les formes de dégradation de l’environnement. Pour ces gourous de la Pensée Unique, il faut impérativement culpabiliser l’européen en particulier et imposer le dogme d’une douleur morale causée par la conscience d’avoir mal agi dans le passé.

Il est indispensable de le persuader d’être LE fautif !

Ce serait l’homme blanc par qui toutes les catastrophes arrivent, parce qu’il a trouvé et mis au point toutes les formes d’énergie : chimique, électrique, hydraulique, mécanique, nucléaire, rayonnante et thermique. Ces ayatollahs de la bioéthique voudraient nous convaincre de retourner à l’utilisation de la lampe à huile, du transport en char à bœufs et de l’habillement en peaux de bêtes…

L’utopie de ces saboteurs de notre civilisation n’a d’égale que leur vision sectaire de nos sociétés. A leurs yeux, les pays sous-développés auraient droit, eux, à un futur meilleur en passant de la bicyclette à la voiture, puis utiliseraient l’avion et au poulet dominical ils ajouteraient aussi un steak par semaine dans leurs assiettes.

Vous multipliez cet exemple par 3 milliards d’individus en 25 ans et la Planète succombera ! Combien de milliards de m³ d’eau et de millions d’hectares de pâturages en plus ?

Alors, soyons clairs : pour ces écolos-bobos, l’européen doit échanger son niveau de vie actuel avec celui de 250 millions d’africains et d’autant de chinois !

Qui, en France ou ailleurs en Europe est prêt à monnayer sa semaine de 35h en échange d’une rémunération ou d’une retraite de 100 € mensuels ?

Qui, demain, accepterait de vivre sans voitures dans nos capitales ? Sans énergie nucléaire, la moins chère et la moins polluante de toutes ?

Qui encore parmi les 500 millions d’européens voudrait faire 20 km à pied ou en vélo pour aller travailler ou vendre ses produits sur les marchés ? Renoncer à la télé, aux soins médicaux, à ses vacances ? Réduire sa retraite de moitié ?

Pour le bien-être du tiers-monde ?

OUI, l’Etat providence que nous connaissons depuis des décennies est pris d’assaut par ces fanatiques de l’égalitarisme et les talibans du « développement durable ».

La propagandastaffel des euro-mondialistes nous assène SES vérités quotidiennes par la désinformation, la manipulation et l’intoxication de nos peuples, en imposant ses chimères.

19:32 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le vote des ados

Le-Naour.jpgGeorges Feltin-Tracol

Fin janvier 2017, un soi-disant syndicat lycéen (eh oui ! maintenant les lycéens ont des associations supposées représentatives animées par des permanents trentenaires du PS et du PCF) rendait public un sondage favorable à l’abaissement du droit de vote à 16 ans.

Cette surprenante revendication s’appuie sur le précédent des élections prud’homales qui autorisent les salariés âgés de 16 ans à voter. Il est toutefois étonnant que cette demande ne soit pas complétée par l’exigence de conduire des automobiles au même âge. Par ailleurs, il serait paradoxal d’accorder ces droits à des adolescents alors qu’en 2005, Chirac avait interdit le mariage des filles à partir de 15 ans au mépris des traditions culturelles légitimes et honorables. Voter serait bien, mais pas se marier…

Au cours de la campagne électorale de ce printemps, Philippe Poutou, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont défendu cette mesure au nom d’une conception viciée de la citoyenneté. Accorder le droit de vote à des lycéens accentuerait le chaos au sein même des familles qui ne sont ni monoparentales, ni homoconjugales. Déjà que tout est entrepris dans l’éducation hexagonale pour faire des élèves de très bons petits républicains. Le bourrage de crânes commence très tôt, dès la maternelle, voire la crèche.

Il ne faut cependant pas rejeter cette suggestion. On doit au contraire la subvertir. En 2005, Jean-Yves Le Naour et Catherine Valenti relataient dans La famille doit voter (Hachette, 265 p.) les tentatives d’imposer en France le suffrage familial qui fut défendu autant par le gaulliste Michel Debré que par le Front national avant 2012. Par suffrage familial, on entend donner aux parents la possibilité de voter à la place de leurs enfants jusqu’à leur majorité. Le père voterait pour sa fille et aurait donc deux voix tandis que son épouse disposerait de trois bulletins (le sien et celui de leurs deux fils).

Parfaitement inégalitaire, ce mode de suffrage accorderait aux familles nombreuses un réel poids politique proportionnel à leur poids démographique dans le renouvellement des générations à la condition bien sûr que s’appliquent le droit du sang et une attribution limitée de la citoyenneté. Plus loin que le simple droit de vote des ados, c’est à la famille de racines albo-européennes qui doit s’exprimer.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 39, diffusée sur Radio-Libertés, le 23 juin 2017.

19:27 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le joueur de flûte Macron n’évitera pas les faillites en chaîne des banques italiennes !

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Marc Rousset

Selon la BRI (Banque des règlements internationaux), en 2016, les banques internationales, et plus particulièrement allemandes, ont réduit leur exposition à l’Italie de 15 %, soit pour plus de 100 milliards de dollars. De son côté, la BCE (Banque centrale européenne) a réduit ses achats de dette européenne, passant de 80 à 60 milliards d’euros par mois. Si l’appétit pour la dette italienne tombe, les taux obligataires italiens vont grimper. Les seuls acteurs du marché semblant vouloir encore acheter sont les banques italiennes. Il en est de même, à un moindre degré, de la dette française qui a été vendue ces derniers temps par les banques asiatiques et rachetée essentiellement par la BCE.

La détention d’obligations italiennes par les banques locales s’élève désormais à 235 milliards d’euros. Lorsque les taux d’intérêt de ces actifs commenceront à monter, ces banques, qui dans leur grande majorité sont déjà au bord de l’insolvabilité, devront encaisser de nouvelles pertes.

Le sauvetage de la banque la plus insolvable d’Italie, Monte dei Paschi di Siena, qui avait annoncé des pertes trimestrielles de 169 millions d’euros, continue avec des fonds publics italiens.

Le sauvetage de Banca Popolare di Vicenza et de Veneto Banca vient juste de commencer. Le gouvernement italien s’apprête à les sauver grâce à l’aide du groupe Intesa Sanpaolo et d’un autre investissement public d’environ 10 milliards d’euros. Lorsque l’on sait que les créances douteuses, soit 16 % des actifs des banques italiennes, s’élèvent à plus de 360 milliards d’euros, il y a de quoi s’inquiéter.

Après des discussions avec les autorités européennes il a été décidé que la liquidation des deux banques serait menée en Italie sans respecter le mécanisme européen, afin de permettre l’intervention du gouvernement italien. Ce dernier devrait prendre à sa charge non seulement les crédits détériorés, mais aussi le départ de 4.000 personnes, dont certaines au sein de la banque acheteuse Intesa Sanpaolo pour un euro symbolique. La recapitalisation par l’État italien s’élèvera à 6,6 milliards d’euros.

Ce sauvetage italien n’est pas sans nous rappeler le rachat beaucoup moins avantageux en Espagne de Banco Popular par la banque cantabrique Santander, qui avait dû provisionner en plus 7,9 milliards d’euros afin de couvrir le passif irrécouvrable de Popular et trouver 7 milliards d’euros pour apurer son bilan.

Les Français ont donc du souci à se faire, d’autant plus que, selon Goldman Sachs, sur les 54.000 milliards de dollars d’obligations (souveraines et privées) échangeables dans le monde, les banques centrales en détiennent 18 000 milliards, soit exactement un tiers. Elles sont donc même passées devant les « hedge funds », incarnation médiatique du capitalisme sans foi ni loi.

La présidence du joueur de flûte Macron échouera donc et se finira très mal sans doute, même avant terme, pour au moins l’une des deux raisons suivantes : la crise économique et le krach financier à venir en France, en Europe et dans le monde, une soudaine et imprévisible explosion thymotique populaire possible, si l’on s’en tient aux prédictions et à la mise en garde de Peter Sloterdijk. Explosion populaire en réaction à l’insécurité de plus en plus inacceptable des populations européennes, du fait du terrorisme islamiste, la cause première étant la folle politique tous azimuts de fuite en avant européenne aussi irréaliste qu’irresponsable, qui se refuse à faire face à l’invasion migratoire…

Source Boulevard Voltaire cliquez là

19:23 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le « street pooling », un inquiétant gaspillage d’eau

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Arnaud Raffard de Brienne

Alors que, faute de précipitations suffisantes l’hiver dernier, s’allonge de semaine en semaine la liste des départements et régions en alerte sécheresse, les citoyens sont priés d’oublier leur piscine et d’éviter de laver leur voiture ou d’arroser leur jardin. Les habitants de certaines communes et banlieues semblent à mille lieues de ces considérations écologiques et pratiquent allègrement le « street pooling », ce jeu de rue né à New-York, consistant à ouvrir les bouches et poteaux à incendie pour admirer les geysers qui en jaillissent et prendre de coûteuses douches aux frais des contribuables.

Loin d’être anecdotique, cette pratique, émanant le plus souvent de quartiers et banlieues enrichis par la « diversité » atteint des records de gaspillage d’eau potable, au point que Veolia, producteur et distributeur pour le compte du Syndicats des eaux d’Ile-de-France, constatait, dans un communiqué paru le 21 juin dernier, une augmentation du volume d’eau distribué de près de 50%. Ainsi, en une seule journée de canicule, la consommation francilienne d’eau passait de 300 000 à 450 000 m3, soit l’équivalent du contenu de 60 piscines olympiques dilapidé en un jour et pour une région, par jeu stupide.

Dans les Hauts-de-France (Nord, Pas-de-Calais), les services spécialisés déplorent 600 ouvertures sauvages de bouches à incendie et la perte de 100 000 m3 d’eau potable, principalement dans les communes de Lille, Roubaix, Tourcoing. Placidement, Veolia en appelle au civisme mais sera-t-il entendu par les accrocs du « street pooling » ?

On remarquera au passage le notable silence des écologistes, toujours si prompts à dénoncer le quidam astiquant sa berline le dimanche et le mutisme de Nicolas Hulot, notre fringant ministre de la Transition écologique et solidaire, visiblement davantage accaparé et motivé en ce moment par les ors de la république.

19:19 Publié dans Les rubriques d'Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 23 juin 2017

Jean-Marie Le Pen était jeudi l'invité de Synthèse sur Radio Libertés

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Écoutez l'émission Synthèse du jeudi 22 juin

avec Jean-Marie Le Pen cliquez ici

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20:38 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La réunion "UNE AUTRE EUROPE EST IMPÉRATIVE" organisée samedi dernier à Paris par Gabriele Adinolfi

2017 GZBADI 6 17.jpgSamedi 17 juin 2017 s’est déroulée aux portes de Paris la journée organisée par Gabriele Adinolfi « Une autre Europe est impérative ». Plusieurs invités européens dont trois Français ont partagé leurs vision actuelle de la situation ainsi que leurs expériences.

Cet événement a connu un fort succès puisque pas loin de 80 personnes y ont assisté et a démontré que le projet EurHope, qui est né de différents germes, croît comme un arbre, pour reprendre les propos d’Ernst Jünger. Retour sur cette journée :

En tant que premier intervenant Gerard Dussouy, universitaire et politologue, nous a dressé un état des lieux de l’Europe telle qu’elle est aujourd’hui, et nous a proposé sa vision de l’Europe.

Cette Union européenne qui, jadis, a permis aux peuples de vivre en paix, semble aujourd’hui au bord du chaos... Les Européens ont besoin d’une part, de prendre conscience de la situation, puis de se regrouper sous une nouvelle forme. D’autre part, ils doivent engranger un processus de gouvernance pour faire changer le contexte. Il leur est donc nécessaire de réunir des formes suffisantes pour réinventer l’Europe des esprits libres. Pour Gérard Dussouy, «  le mot d’ordre à suivre est d’essayer de s’organiser à l’échelle européenne et continentale dans la mesure du possible et avec la meilleure volonté possible. » Créer un nouvel européisme pour créer une Europe de protection.

Enric Ravello Barber, Journaliste espagnol, en direct depuis Valence, a souligné la fonction de l’idéal impérial pour préserver les patries charnelles sans nier les nations historiques. 

2017 GABADI 3.jpgEnsuite, c’est en nous saluant dans sa langue que Hilde De Lobel, ancien député flamand et dirigeant du Vlaams Belang, a ouvert son intervention. Ces quelques phrases de néerlandais pour nous rappeler l’importance de nos identités et de nos diversités européennes : ce sont nos remparts qui nous empêchent d’embrasser la masse migratoire qui ne veut pas s’adapter à nos coutumes.

La subtilité de l’intervention d’Hilde de Lobel, c’est aussi cette image qu’elle dresse, l’Europe comme une énorme mosaïque : « Les différents peuples forment les couleurs et les motifs qui créent un unique tableau. Mais pour préserver cette œuvre magnifique, il faut que chaque morceau garde sa couleur originale et sa propre place dans l’ensemble. Si l’on commence à mélanger toutes les pierres, la mosaïque perd sa signification et sa valeur. » Pour que nos pays européens protègent leurs coutumes et leurs spécificités, leur identité, il faut s’unir afin que notre Europe reste la nôtre et non ce qu’elle nomme l’« Union des bureaucrates européens (UBE) » , qui mène une politique contraire à la volonté de nos peuples.

De son côté, Arnaud Naudin, journaliste, a introduit sont intervention par une phrase, une problématique inévitable, « Que faire ? » à l'image du fameux manuel révolutionnaire de Lénine.

Sachant que les partis souverainistes et populistes anti-Union européenne ont connu des échecs retentissants lors des derniers scrutins, notamment en France et en Italie, et si l’on veut être dans une logique électorale, comment peut-on rêver d’une union étatique européenne dans ces conditions ? Sachant qu’il n’existe pas de mouvement, ni de parti qui puisse diriger au Parlement européen et imposer un minimum de choses, comment mettre en place l'autre Europe que nous exigeons ?

La solution est d’abord :

- d’agir avec ce qui existe, comme le groupe de Visegrad,

- d’utiliser les fonds européens de développement pour essayer de défendre qui nous sommes,

- d’utiliser des réseaux d'influence, des évolutions techniques, des oublis de l’UE que nous devons combler.

En somme, utiliser ce qui existe déjà dans l’UE et l’utiliser comme outil et pas comme une fin en soi.

2017 GABADI 4.jpgPuis, nous avons voyagé à travers le temps et l’histoire de la politique de notre mouvance. Mario Borghezio, député européen de la Lega Nord, membre de la commission des Affaires étrangères du Parlement européen, a rappelé l’énorme influence politique que Jeune Europe a eu sur notre mouvance et a fait le parallélisme de ce projet de Jean Thiriart, pour lequel il a été militant pendant plusieurs années, et du projet EurHope de Gabriele Adinolfi (l’importances des cours, et aussi de la propagande via une école de formation européenne de cadres par des formations théoriques, positions et actions à Bruxelles…)

L’extraordinaire vision prophétique de Jean Thiriart et de Jeune Europe qui avait déjà envisagé un projet d’Union Européenne était une vraie révolution en 1960. Le but, fonder notre Europe. Notre Europe, c’est la liberté. Et la liberté, c’est la puissance.

Ensuite, au travers une palette de citations d’hommes grands et nobles, Georges Feltin-Tracol, essayiste, animateur d’Europe Maxima et de la revue « Réfléchir et Agir » (R&A) nous a guidé vers le but ultime du projet EurHope : prévoir de nouvelles formes civilisationnelles, celles des européens unis et forts. Plutôt que de verser dans une nostalgie, Georges Feltin-Tracol nous a rappelé notre posture : comme celle de ce soldat romain retrouvé mort à son poste, devant une porte lors de l’irruption du Vésuve à Pompéi, se tenir debout, fort pour conclure : « En avant ! Prenons enfin l’assaut, notre destin européen nous attend ! »

Laslo Sipos, fonctionnaire Hongrois et membre de Jobbik, a insisté sur l’importance de procéder, avant même de penser à des victoires électorales, à la reconquête de l’espace moral, culturel et social de notre communauté de destin.

La Grèce, un pays où l’Europe est née, mais où aujourd’hui elle est enterrée, massacrée de façon scientifique par les usuriers de Bruxelles. Kostantinos Boviatsos (assistant parlementaire à Bruxelles des élus d'Aube dorée), a partagé avec les participants l’état des lieux de son pays : la destruction de l’esprit et de l’essence de l’Europe est en cours. La destruction de l’éducation, de la culture, de la police, des forces armées et de tous les opposants.... La vie sociale est de pire en pire, les Turcs et les Albanais prennent petit à petit possession du pays et les bandes armées d’extrêmes gauche font ce qu’elles veulent surtout à Athènes. Pour conclure et reprendre la citation du grand penseur grec du XXe siècle  Nikos Kazantzaki : « Je n’espère rien, je n’ai peur de rien, je suis libre. » Vive l’Europe !

A la fin de cette journée, Gabriele Adinolfi a établi un constat quant à la situation de notre Europe, en rappelant les objectifs idéologiques, économiques du projet EurHope : poursuivre et développer les partenariats africains pour organiser la remigration, développer les formations de cadres et les réseaux.

L’action ne peut-être menée que par des minorités patientes et conscientes de l’envergure du projet. Les réactionnaires ont toujours politiquement perdu. Par contre, l’esprit réactionnaire a gagné, car il a compris la volonté de puissance et de la méthodologie.

Plus que jamais soyons évololéninistes !

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mercredi, 21 juin 2017

LA NOUVELLE ASSEMBLEE NATIONALE EST ILLEGITIME !

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Jean-Claude Rolinat

Le 18 juin 2017, l’appel aux urnes n’a pas fait recette auprès de l’électeur : les sollicitations diverses sont demeurées vaines et les citoyens sont massivement restés chez eux ou sont partis à la pèche ! En effet, seulement 47 % des inscrits ont cru bon de se déplacer pour accomplir, comme on dit, leur « devoir »…Résultats des courses , des députés élus au rabais qui représentent mal, très mal, le peuple, tant en scores qu’en catégories socio-professionnelles mais, sur ce dernier point, ce n’est pas un fait nouveau. Prenons par exemple quelques chiffres pour étayer notre affirmation. Le parti du Président, la secte des marcheurs, des« start-upers » et autres gauchos- bobos ayant l’étiquette « En Marche », obtient 7 826 434 voix, soit 44,06 % des exprimés, mais seulement 16,54 % des inscrits. Ce qui donne tout de même à LREM 308 députés ou 53,3 % des sièges. Si l’on ajoute à ces chiffres ceux des alliés du Modem – pour combien de temps ? – il y a une coalition de 8 924 649 suffrages et 350 députés, soit 18,87 % des votants donnant 60,65 % des sièges ! Mieux, le Parti communiste – et oui, malgré les crimes contre l’humanité, le Goulag, les révélations sur Katyn et le génocide Khmer, ça existe encore !- avec 217 832 voix au second tour soit 1,20 % des exprimés, il obtient 10 sièges, alors que, à titre de comparaison, les rescapés du néo-FN qui recueillent 1 564 252 voix, 8,61 %, n’auront que 8 parlementaires. On pourrait multiplier la démonstration, le scrutin majoritaire à deux tours est injuste, anti-démocratique.

Le « cocu magnifique »

Celui qui se sentait « faiseur de roi », François Bayrou - de fait, son ralliement à Macron a poussé les lignes en faveur de ce dernier - se retrouve coincé, pris à son propre piège. A force de clamer « urbi et orbi » qu’il voulait une moralisation de la vie publique, il a attiré la foudre sur lui et les siens. Thémis s’intéressant désormais de près au sort des députés européens du Modem et à leurs assistants parlementaires, plus exactement aux tâches qui leur étaient confiées. Travaillaient-ils vraiment pour les mandats européens de leur élu, ou étaient-ils mis à la disposition du parti ? C’est la même accusation «  d’emploi fictif » qui pèse sur le groupe Front national, la même qui avait conduit Juppé, condamné à s’exiler au Canada, pour se faire oublier. Et,  dans le cas précis qui nous occupe, la justice, semble-t-il, ne fera pas la politique du « deux poids, deux mesures ». Emmanuel Macron à l’aube de son mandat, lui qui se réclame d’une probité sans faille – attendons toutefois, là aussi, les résultats de l’investigation en cours concernant son raout à Las Vegas de l’an dernier- ne pouvait pas conserver à un poste ministériel de premier plan un dignitaire susceptible d’être mis en examen. Après un mois de résidence place Vendôme pour François Bayrou, ce n’est tout de même pas « Adieu veaux, vaches, cochons », car il retrouvera bientôt en même temps que son fauteuil de maire, les bovidés du Béarn. Pas de pot pour le Maire de Pau ! D’autant que dames Goulard et de Sarnez, deux poids lourds du Mouvement démocrate, le suivent dans cette démission sans doute un peu « forcée ». Le Président de la République, avec une majorité absolue de 308 parlementaires, soit 19 de plus que nécessaire a-t-il encore besoin de cet allié encombrant ? D’autant qu’il pourrait compter sur le renfort d’un nouveau groupe issu de dissidents des Républicains et des membres de l’UDI. On le voit, si la politique n’est pas un « long fleuve tranquille », les astres sont toujours au beau fixe pour le jeune locataire élyséen. Qu’il en profite, ça ne durera pas, Mélanchon et ses idées du XIXe siècle arrivent !

Une droite classique sonnée et menacée de scission

Ils ont beau crier haut et fort qu’ils n’ont pas subi une défaite irréversible, les Républicains à qui on aurait volé « une élection imperdable », la présidentielle, ressortent du scrutin de dimanche dernier « lessivés » : leur groupe, en effet, a rétréci au « lavage » électoral ! Non seulement ils perdent une centaine des leurs avec de cruelles défaites à Paris, en province ou en Corse et, en plus, ils vont siéger au Palais Bourbon dans deux groupes différents l’un, les « continuateurs » toujours présidé par le député-maire de Provins, l’autre rallié d’avance à Macron et pouvant servir de substitution à un Modem chancelant.

Et nous dans tout ça ? Ne boudons pas notre plaisir

Nous devons garder espoir. Rien, surtout pas en politique, n’est jamais définitif. De Gaulle et son RPF furent remerciés comme des malpropres au lendemain de la Libération, pour mieux revenir triomphants en mai 1958. L’Union et Défense des Commerçants et Artisans, l’UDCA de Pierre Poujade, avait fait irruption dans la chambre en 1956 avec une grosse cinquantaine de députés, parmi lesquels un jeune talent, Jean-Marie Le Pen, pour mieux disparaitre deux ans plus tard. François Mitterrand,  initiateur de son propre attentat bidon de l’Observatoire, aurait dû être effacé de l’échiquier politique, couvert de ridicule, alors qu’en 1981 et pour deux mandats, il devenait Président de la République. Qui aurait parié sur les victoires du FLN à Alger et de Mandela en Afrique du Sud, sur les succès du « Brexit » et de Donald Trump ? Qui aurait prédit qu’en décembre 1991 le drapeau rouge frappé du marteau et de la faucille d’or serait amené au Kremlin, symbolisant la mort de l ‘URSS, ou que la Pologne renaitrait de ses cendres au lendemain de la IIème Guerre mondiale ? Nous avons la foi, des évènements imprévisibles dont nous ignorons encore tout, nous donneront raison, à terme. Le peuple français, en fait, ne s’est pas prononcé. Les deux-tiers se sont abstenus. Il a adopté une attitude « so british » : « Wait and see », attendre et voir venir. Nous, nous sommes des acteurs qui refusons la décadence de notre pays, qui n’acceptons pas son invasion, son avilissement. Il nous faudra, sans doute, trouver des alliés. L’alliance électorale nouée à l’occasion de ces dernières législatives n’est qu’une première tentative. Il faudra sans doute élargir ce spectre politique, se perfectionner, s’ouvrir à d’autres sensibilités de proximité. Et puis, ne boudons pas notre plaisir de voir tomber à terre des adversaires et des ennemis qui ont mordu la poussière et qui perdent de leur superbe. Dieu fasse qu’un certain nombre d’entre eux connaissent, à leur tour, les joies des queues à Pôle Emploi. C’est, en guise de conclusion, tout le « bien » que je leur souhaite !

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Ce mercredi soir; 21 juin, à Paris : conférence dAlban d'Arguin sur l'écologie et les éoliennes

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mardi, 20 juin 2017

JEUDI 22 JUIN : JEAN-MARIE LE PEN INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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Et maintenant, que va-t-il faire…

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Bernard Plouvier

Notre jeune Président ? Il a tous les pouvoirs en main, ce qui agace les politiciens traditionnels, blanchis sous le harnais, ébahis d’une telle réussite, si prévisible en elle-même, puisque lorsque l’on a derrière soi la haute finance, l’on a aussi les media. Argent et propagande sont les moyens nécessaires et suffisants pour conquérir le Pouvoir en régime électif, lorsque l’on a du talent.

Que va faire Emmanuel Macron ? Se jeter dans les problèmes d’intendance ou moraliser cette vie publique, devenue tellement infecte et infâme que moins d’un électeur sur deux se déplace désormais pour élire les onéreux pantins du Palais Bourbon ?

Au début d’un règne, l’on se prend toujours à espérer un mieux, une innovation réelle… comme le fut la Ve République, indéniablement plus efficace que les marécages putrides qu’avaient été les IIIe et IVe éditions.

Toutefois, les institutions de la Ve sont loin d’être démocratiques : elles ne valent que selon la qualité du chef. Depuis 1969, cette qualité est descendue progressivement jusqu’à un niveau intolérable, générateur d’un rejet, analogue au vomissement, par la majorité des citoyens. En témoignent ces législatives où la très faible mobilisation des électeurs a ridiculisé l’institution.

La moralisation de la vie publique passe bien sûr par la lutte contre la corruption politico-administrative et la réduction à un niveau modeste des rémunérations et avantages des élus de la Nation.

Mais l’éthique ne se satisfait pas de la seule correction des ignominies accumulées par quarante années de lent pourrissement du marigot politicien. Il faut en revenir au fondement même de la vie publique… et en Occident, cela signifie de réétudier les philosophes de la Grèce antique qui se sont penchés sur l’administration du Bien commun (ou Chose publique, comme on voudra).  

Tout, d’ailleurs, dans les copieux ouvrages de politique de ces penseurs, se résume par une simple phrase : « L’ensemble des citoyens est seul détenteur de la puissance légitime » (Aristote, La politique).

Cette constatation, qui définit la Démocratie avec l’isonomia – l’égalité de tous devant la Loi – et la dévolution au seul mérite des postes publics payés par l’argent des taxes et des impôts, implique que la Nation soit consultée, par voie référendaire, sur tous les grands sujets de société et que, dans toute votation, chaque voix compte… la seule façon de remobiliser les électeurs est de donner son poids à la loi du nombre qui, seule, définit le régime électoral démocratique.

Aucune élection ne doit plus se faire selon le scrutin d’arrondissement qui se prête à toutes les magouilles, à tous les arrangements. Le régime de la proportionnelle intégrale est le seul qui soit conforme aux exigences de la démocratie… et l’on se moque qu’il chagrine les états-majors des partis et de la franc-maçonnerie.

Et l’on verra que ce régime peut très bien fonctionner si la moralisation de la vie publique a détruit les citadelles des caciques de la ripoublique et anéanti les conflits de divas. La réduction du nombre des mandats est, à l’évidence, le seul moyen de casser la professionnalisation de la politique et d’injecter une fois par décennie une nouvelle classe politique, simplement désireuse de bien gérer le Bien commun.

Quant à la puissance légitime, c’est celle qui assure la paix civile, la défense du territoire national et la liberté dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Ce qu’il faut, en ce début de règne qui tranche avec les précédents, c’est avant tout d’éviter de se plier aux dogmes politico-économiques et de se préoccuper d’une réflexion éthique. L’intendance suivra… comme elle le fait toujours.  

11:45 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 19 juin 2017

Second tour des législatives : abstentionnisme et dégagisme !

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Boulevard Voltaire

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S’il n’y pas eu le raz de marée macronien annoncé par les projections des résultats du premier tour de ces élections législatives, le pari de La République en marche, parti créé il y a moins d’un an, a néanmoins été emporté haut la main, avec près de 350 députés, au lieu des 450 envisagés. Ce, bien sûr, avec le soutien quasi-unanime de la sphère médiatique, même si cela ne saurait tout expliquer, il n’empêche que le « dégagisme » a fonctionné à plein.

Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen espéraient faire figure de premiers bénéficiaires de cette vague de fond : ce sont les nouveaux venus d’Emmanuel Macron qui ont raflé la mise, même si le premier, surtout, et la seconde, dans une moindre mesure, parviennent à sauver les meubles. Il y aura donc un groupe parlementaire France insoumise à l’Assemblée nationale, tandis que le Front national devrait pouvoir envoyer un peu moins de dix députés dans l’hémicycle.

Le Parti socialiste, lui, échappe au naufrage annoncé, et retrouve son étiage parlementaire de la débâcle des élections législatives de 1993, soit une cinquantaine d’élus.

Les Républicains, quant à eux, avec plus d’une centaine de députés, sauvent l’honneur. Pour ces deux formations qui avaient naguère l’exclusivité du brevet de « partis de gouvernement », le plus rude demeure pourtant à venir. PS et LR sont-ils ainsi les mieux qualifiés pour incarner l’opposition au Parlement ? Entre ceux qui s’opposeront pour de vrai et ceux qui s’opposeront pour de faux, ceux qui refuseront de se rallier et ceux qui sont déjà des ralliés de l’intérieur, il est à craindre que la grande pagaille soit elle aussi en marche.

« Dégagisme », tel qu’écrit plus haut ; force est de convenir que les « dégagistes » les plus militants demeurent les abstentionnistes, premier parti de France avec ses 57%, score jamais atteint par les boudeurs et autres déçus de la politique, chiffre qui devrait faire réfléchir tout un chacun.

« Dégagisme » qui touche encore nombre de personnalités, non pas forcément en fonction de leur âge, mais surtout, comment dire… de cette surface médiatique passée qui en fit longtemps les enfants chéris du système ; voyez la liste.

Nathalie Kosciusko-Morizet, Najat Vallaut-Belkacem, Aurélie Filippetti, Benoît Hamon, Marisol Touraine, Emmanuelle Cosse et peut-être même Manuel Valls, dont la victoire paraît être à la fois contestée et contestable. Ce n’est certes pas bien de dire du mal de son prochain, mais il est aussi des jours où cela peut faire du bien.

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Second tour des législatives : la réaction du Parti de la France

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Un communiqué du Parti de la France

Le Parti de la France constate qu’avec une abstention massive et historique de l’électorat, la majorité parlementaire issue des urnes vides reflète plus un succès par défaut et une grande illusion électorale qu’une réelle victoire politique pour le parti du président.

L’absence d’un groupe parlementaire pour le Front National et le fossé entre les espoirs affichés et le résultat sont le fruit d’une campagne qui a transformé un boulevard électoral en chemin de traverse…  Il est plus que jamais nécessaire de faire entendre la voix d’une véritable droite nationale, économiquement crédible et fière de ses valeurs. C’est la mission politique du Parti de la France.
 
Dès l'automne, le PdF publiera un manifeste détaillant nos mesures pour le redressement de la France. Un livre d'entretiens avec Carl Lang sera édité afin d'indiquer quelles sont nos grandes orientations et ce que seront notre stratégie d’action et nos objectifs. Une nouvelle politique de communication sera mise en œuvre (refonte du site internet, page Facebook officielle, multiplication des vidéos thématiques, présence accrue sur les réseaux sociaux). Une grande campagne de recrutement sera lancée parallèlement à la mise en place d’un institut de formation des cadres et des militants. Nous allons construire une force politique et militante de résistance nationale.
 
Face à la submersion migratoire, à l'islamisation de notre société, au déclin économique et social, à l’insécurité et à l’abandon de nos valeurs de civilisation, le Parti de la France a, plus que jamais, vocation à être la structure d'accueil politique et militante de tous ceux qui ne se reconnaissent pas ou plus dans les partis du système représentés à l’Assemblée nationale. 

08:43 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 18 juin 2017

Chroniques missinistes

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Georges Feltin-Tracol Europe Maxima cliquez ici

Missiniste désigne l’adhérent et le militant du Mouvement social italien (MSI), fondé un 3 décembre 1946 à Rome par quelques personnes dont Pino Romualdi, le père du penseur organique, Adriano Romuladi, auteur de plusieurs essais novateurs, décédé sur la route le 12 août 1973, et Giorgio Almirante. Dès l’immédiate après-guerre, dans une Italie en ruines sous occupation anglo-saxonne, des nombreux groupes épars qui, héritiers de la République sociale italienne (1943 – 1945), entendent maintenir la flamme du fascisme s’engagent au sein d’une seule formation. Pendant plus de quarante ans, tandis qu’une partie de l’Europe au-delà du « Rideau de Fer » subit l’occupation soviétique, la flamme tricolore missiniste illuminera la grande majorité des mouvements nationalistes d’Europe occidentale.

C’est cette aventure politique exceptionnelle que relate Massimo Magliaro pour le onzième numéro des « Cahiers d’histoire du nationalisme ». Journaliste à la RAI, correspondant à Paris et à Madrid, ensuite directeur de la RAI – International, l’auteur fut auparavant le rédacteur en chef du Secolo d’Italia, le journal officiel du MSI, et un proche de Giorgio Almirante qui en fut le secrétaire général de 1947 à 1950, puis de 1969 à 1987.

L’auteur privilégie la chronologie avec des notices plus ou moins longues. Il rappelle que dès avril 1944, des militants fascistes éditent un journal clandestin Manifesto (« Manifeste »). À peine la guerre terminée, d’autres titres imprimés et des groupes locaux plus ou moins secrets – La Rivolta ideale (« La Révolte idéale »), le Parti fusionniste italien, Paginere Libere (« Pages libres »), Groupes nationalistes lombards, Rosso e Nero (« Rouge et Noir »), Front du Travail, etc. – se manifestent dans toute la péninsule.

Des années agitées

Très vite, le jeune MSI fait face à la violence politique du puissant PCI et des socialistes, aux harcèlements judiciaires pour « reconstitution du parti fasciste » ainsi qu’aux entraves administratives diverses et variées. Jusqu’à la fin des années 1980, les missinistes affrontent flics du Régime obéissants, communistes acharnés et gauchistes virulents. Maints militants y perdent la vie, souvents assassinés par des terroristes néo-bolcheviks. Ce sont les funestes « Années de plomb » avec la manipulation par le réseau occidentaliste otanien Gladio et la Loge P2 d’organisations terroristes d’extrême gauche et d’extrême droite. Dans ce contexte violent, les drames se multiplient. Le 16 avril 1973, l’appartement du secrétaire de section du quartier populaire romain de Primavalle est incendié. « Deux des enfants, l’aîné, Virgilio, 22 ans, et le plus petit, Stefano, 8 ans, meurent brûlés vifs. […] Pour la gauche, l’attentat est le fruit d’un conflit interne au sein de la section dont Mattei était le secrétaire (p. 111) », ce qui est bien sûr abject et faux.

Les intimidations, les menaces, les attentats, les bagarres de rue n’empêchent pas le MSI de siéger, grâce au mode de scrutin proportionnel, tant au Sénat et à la Chambre des députés que dans les conseils municipaux et régionaux. Aussi étrange que cela puisse paraître pour un observateur français habitué au monolithisme partitocratique, le MSI pratique une véritable démocratie interne avec la libre expression de tendances parfois antagonistes. En effet, quoi de commun entre les courants de « Gauche fasciste », l’aile « spiritualiste » de Pino Rauti, animateur du Centre d’études Ordine Nuovoqui fit un temps scission, les monarchistes ralliés après bien des palabres et qui permirent au MSI de s’adjoindre les termes de « Droite nationale » sans oublier le rôle de la CISNAL (Confédération italienne des syndicats nationaux des travailleurs), issue du MSI, et qui va progressivement s’en émanciper avant de se transformer en une UGL (Union générale du travail) de plus de deux millions d’adhérents aujourd’hui.

Outre une grande floraison de publications, certaines plus éphémères que d’autres, et la participation – originale alors – aux premières radios libres ouvertement de droite, le MSI organise très tôt des réunions culturelles internationales. Y assistent en mai 1962 les Allemands Ernst Jünger et Ernst von Salomon, le Hongrois exilé Thomas Molnar, les Français Michel Déon, Thierry Maulnier, Pierre Andreu, Paul Sérant, Philippe Héduy, Guy Dupré, Roland Laudenbach, Raoul Girardet. Julien Freund se rendra lui aussi assez régulièrement à Rome à l’invitation de cénacles culturels missinistes. En revanche, l’auteur ne mentionne pas la conférence paneuropéenne de mars 1950 qui donna un an plus tard le fameux congrès de Malmö et la création d’un des tout premiers partis ouvertement européens, le MSE (Mouvement social européen). L’engagement européen du MSI constitue une donnée politique permanente.

Un esprit fort européen

Dès 1978, le MSI de Giorgio Almirante approuve l’initiative du PFN de présenter une liste lors des premières élections européennes de l’année suivante. Plus européens que les habituels européistes patentés, Français, Italiens et Espagnols entérinent le principe d’une liste commune appelée l’« Eurodroite ». Si le 10 juin 1979, la version française conduite par Jean-Louis Tixier-Vignancour ne recueille que 1,33 % des suffrages, le MSI envoie à Strasbourg quatre élus dont Almirante. Massimo Magliaro ne signale pas non plus qu’au moment de l’élection de la présidence du Parlement européen, les députés européens missinistes votèrent pour la Française Simone Veil qui oubliera d’ailleurs cet étonnant soutien à partir du « tonnerre de Dreux » en 1983…

Cinq ans plus tard, toujours au Parlement européen, le MSI rejoint le groupe des Droites européennes présidé par Jean-Marie Le Pen qui renouait ainsi avec une vieille alliance contractée en 1972 – 1973 (la flamme du FN est un décalque de la flamme du MSI). En avril 1985, le groupe des Droites européennes tient dans la capitale italienne deux journées d’études consacrées au terrorisme, à l’émigration, à l’adhésion prochaine de l’Espagne et du Portugal et de la monnaie unique européenne ! Eh oui ! Avant la chute du Mur de Berlin, le FN et le MSI défendaient l’idée conjointe d’une monnaie et d’une armée européennes. On était très loin du souverainisme étriqué en vogue chez certains nationaux…

Massimo Magliaro évoque enfin la fin du MSI. Le 27 janvier 1995, sur proposition de son secrétaire général, Gianfranco Fini, le XVIIIe Congrès accepte de dissoudre le mouvement pour pouvoir se fondre le lendemain dans une Alliance nationale d’orientation libérale-conservatrice. Ministre des Affaires étrangères de 2004 à 2006, président de la Chambre des députés de 2008 à 2013, vice-président du Conseil des ministres de 2001 à 2006 sous Silvio Berlusconi, Gianfranco Fini achèvera son parcours politique débuté à la direction du Front de la Jeunesse, naguère ami de Jean-Marie Le Pen et disciple de Maurice Bardèche, au centre-droit très modéré et en admirateur transi de Jacques Chirac et de Nicolas Sarközy.

L’échec de Pino Rauti

Certes, un MSI – Flamme tricolore s’est maintenu avec de Pino Rauti, mais il réalisa des résultats électoraux très décevants. En janvier 1990, au XVIe Congrès à Rimini, après d’âpres débats, l’éternel opposant interne Pino Rauti avait remporté le secrétariat général face à Gianfranco Fini. Proche des thèses évoliennes, Rauti soutenait une ligne nationale-populaire dite de « troisième voie ». Dirigeant un mouvement fracturé parce qu’il ne l’avait remporté que par une avance de « 47 voix sur un total d’environ 1500 délégués (p. 216) », Rauti ne comprit pas cette fragilité. Il fut le premier à écarter la flamme tricolore des tracts et bulletins de vote et engagea le MSI sur un programme « national-gauchiste ». Rauti commit en outre deux autres erreurs. Ne comprenant pas le problème de l’immigration au moment où perçaient les ligues régionales autonomistes du Nord très en pointe sur cette question cruciale, Rauti n’hésita pas à poser sur les affiches du parti avec de jeunes immigrés ! Le MSI n’obtint aux élections régionales que 3,9 % des voix, une véritable chute libre ! La seconde concerna la guerre du Golfe (1990 – 1991). Tandis que Jean-Marie Le Pen refusait de se rallier à une supposée « union nationale » voulue par Mitterrand et Bush père, décidait avec panache de soutenir l’Irak baasiste du Président Saddam Hussein et prédisait avec un quart de siècle d’avance les conséquences délétères désormais visibles dans tout le Proche-Orient, Pino Rauti justifia, lui le farouche anti-américain, au nom de l’Occident l’intervention militaire de la coalition internationale ! De nouveaux mauvais résultats survenus en juin 1991 à l’occasion d’élections en Sicile entraînèrent la démission de Rauti et son remplacement par Fini.

Grâce à cette histoire chronologique du MSI, on découvre enfin un mouvement animé par un militantisme ardent, une intense activité culturelle (pensons aux camps de jeunesse des années 1970 inspirés de l’œuvre de J.R.R. Tolkien) et une exceptionnelle vigueur éditoriale. À part peut-être entre 1989 et 1998, jamais son pendant français, le FN, ne fut aussi actif et astucieux. Même si le contexte italien ne correspond pas à la situation française, l’histoire du MSI démontre que rien n’est jamais gagné, ce qui est logique d’autant que c’est bien à Rome que le Capitole se trouve toujours à proximité de la roche Tarpéienne.

• Massimo Magliaro, Le MSI. Le Mouvement social italien, « Cahiers d’histoire du nationalisme », n° 11, Synthèse nationale, 2017, 248 p., 20 € (+ 4 € de port), à commander à l’ordre de Synthèse nationale, 9, rue Parot, CS 72 809, 75 012 Paris.

Le commander en ligne cliquez là

Le banquet pour les 70 ans du MSI à Paris cliquez ici

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Une Chambre introuvable : c’est souvent dangereux ou décevant !

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Bernard Plouvier

Très logiquement, une petite moitié de l’électorat français – celle qui croit au Président nouveau – a envoyé au Palais Bourbon une écrasante majorité de députés qui suivent la vague de popularité d’Emmanuel Macron.

Si le Président est un authentique réformateur, voire – pourquoi pas ? - cette rareté que l’on nomme un Homme d’État, ce peut être une excellente chose. Hélas, les précédents historiques n’incitent guère à l’optimisme.

La très stupide réaction monarchique et cléricale de la Restauration creva de sa Chambre introuvable, où dominaient les abrutis complets qui n’avaient rien retenu ni rien compris aux événements des trente années précédentes.

Plus près de nous, la Chambre Bleu-Horizon de novembre 1919, dont on attendait monts et merveilles, singulièrement des réformes sociales, à commencer par une moralisation de la vie publique et une dynamisation de la vie économique, fut d’une nullité quasi-absolue, jusqu’à ce que Raymond Poincaré redevienne Président du conseil. En réaction, l’électorat envoya une nouvelle majorité ruiner le pays par l’expérience du Cartel des Gauches et il fallut en urgence rappeler le grand Poincaré, indisponible à partir de 1929 pour cause de maladie.

En 1945, ce fut la même désillusion : la Chambre issue de la Résistance accoucha d’une resucée de la IIIe République en aussi médiocre, aussi corrompu, aussi inefficace que ce régime balayé au printemps de 1940.

Le triomphe électoral gaullien de juin 1968 ne fut que le prélude au départ sans gloire du général-président, totalement déphasé de l’opinion publique… alors que ses idées de régionalisation et d’abolition du Sénat (deux idées piquées à l’État français du maréchal Pétain) étaient excellentes, mais abominablement mal présentées.

Les raz-de-marée socialistes qui ont suivi les deux élections présidentielles de François Mitterrand n’ont apporté que désillusions et désastre : l’entrée de la Nation dans l’économie globale et dans la mondialisation de la vie politique, ainsi que la ruine de la culture française.

Le Président Macron est une énigme. S’il échoue ou s’avère n’être qu’un produit de publicité mensongère, on ne pourra pas dire que la moitié de la Nation lui aura mégotté son soutien, l’autre moitié s’étant abstenue, par incertitude, prudence ou simple lassitude teintée de déréliction.

Si le nouveau Président est un authentique réformateur et un gestionnaire avisé, il a toutes les cartes en main. À lui de jouer !  

23:28 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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samedi, 17 juin 2017

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Aujourd'hui'hui, samedi 17 juin : réunion sur l'Europe organisée par Gabriele Adinolfi

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Programme de la réunion cliquez là

Stand de Synthèse nationale

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vendredi, 16 juin 2017

Aude : le combat du pont du Rec, des éoliennes bloquées depuis 10 jours !

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Contre ses administrés, Philippe Pous, le maire de Bouriège, veut installer six éoliennes sur le territoire de la commune, depuis dix jours, le convoi transportant le matériel est bloqué au pont du Rec sur la D52. Les chauffeurs campant dans leurs camions en plein soleil. La société de Montpellier Valeco, est la 4e à tenter la réalisation du projet. L’affaire a été engagée voilà dix ans et les combats administratifs et judiciaires ne lui ont pas permis d’aboutir.

Actuellement, les camions sont bloqués depuis DIX jours au passage du pont du Rec, alors que le dossier indiquait qu’il n’y avait « pas besoin d’aménagement sur les voies d’accès ». Sauf que l’accès au pont est encadré par une propriété privée ce que Valeco savait parfaitement puisqu’elle avait fait des essais à vide pour le passage des camions. Le Conseil départemental a soutenu Valeco en donnant son accord pour détruire les 3 parapets des 2 ponts. Le 9 juin, il a également pris un arrêté bloquant cette route jusqu’au 20 juillet de 6h à 20h tous les jours à l’exception du week-end. Il a décidé d’élargir la route en prenant du terrain sur cette même propriété et en posant des piquets derrière sa clôture. Signe de l’extrême importance de cette affaire, géomètre expert, commandante de gendarmerie, techniciens territoriaux, secrétariats du président et du vice-président du Conseil départemental de l’Aude se sont tous déplacés sur le pont pour s’assurer qu’ils prenaient toutes leurs décisions en pleine connaissance de cause.

La seule possibilité pour Valeco de passer est d’obtenir un arrêté que seul le préfet est habilité à délivrer. Un tel arrêté permettrait à la gendarmerie d’expulser de la propriété privée. Depuis le début  toutes les irrégularités ont été « régularisées » par des permis modificatifs accordés par le préfet mais qui sont autant de preuves du bien fondé des arguments avancés depuis 10 ans, à savoir la fraude avérée. Nous en sommes au 6e permis modificatif, le dernier en date du 18 mai dernier accordé par le nouveau préfet de l’Aude poursuivant les mêmes intérêts.

Il faut bien reconnaître ici les façons de faire de ces constructeurs éoliens qui sont dans la toute puissance et qui se croient en terrain conquis en n’hésitant pas à  mettre la France sous tutelle, commune après commune pour arriver à leurs fins. Il n’y a aucun véhicule qui gêne le passage comme le montrent les photos contrairement à ce que voudrait faire croire Valeco ou les pro éoliens beaucoup plus intéressés  par la marchandisation de ce territoire que par l’avenir de ceux qui l’habitent. Nous sommes donc à droite et à  gauche de ce pont du Rec, sur une propriété  privée.

Nous voyons bien les limites de la loi républicaine et nous ne voulons pas croire à ce vieil adage remettant en cause les fondements de notre justice qui pourrait laisser dire que notre combat est celui « du pot de terre contre le pot de fer ». Cette terre est la nôtre et celle de ce territoire, le fer est celui des éoliennes construites en Chine ou ailleurs. Monsieur le Préfet va devoir choisir dans ce contexte : les citoyens de ce territoire ou une compagnie privée, destructrice d’environnement  et de patrimoine. Le collectif en appelle au nouveau président de la République française qui s’est exprimé  clairement quant à plus de justice sociale, davantage de démocratie et de transparence. Si le combat du pont du Rec est emblématique c’est celui des citoyens pour la justice et le respect du droit.

Nicolas Hulot, nouveau ministre de l’Ecologie a été informé aujourd’hui de la situation, on attend sa réponse.

Derrière cette affaire, une question d’argent. Une éolienne est censée rapporter 25.000€/an. Quatre sont sur un terrain communal, une autre sur la propriété d’un médecin allemand et la dernière sur la propriété d’un habitant de Limoux.

Ce pont devient emblématique d’un combat citoyen juste, pour la défense d’un territoire abandonné à des marchands de vent par des représentants politiques qui obèrent l’avenir d’un pays des administrés qui les ont élus.

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Vers la fin (au moins provisoire) du politicien professionnel ?

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Bernard Plouvier

C’est ce que les Français seraient en droit d’espérer puisque les deux candidats qui se sont affrontés au second tour des présidentielles étaient d’accord sur ce point. Eux-mêmes avaient une expérience de la vie active – même si elle était restreinte –, comme employé de banque de haut niveau pour le gagnant, comme avocate puis conseillère juridique pour sa rivale malheureuse.

Effectivement, le pire héritage de la Révolution française des années 1789 sq. fut l’invention du politicien professionnel, parasite dangereux autant qu’inepte. Le régime d’assemblée qui en fut la conséquence, jusqu’en 1940-44 puis jusqu’en 1958, est une séquelle de cette époque. Il faut définitivement répudier la formule de l’idéologue vaniteux Emmanuel Sieyès : « Le peuple ne peut avoir qu’une voix, celle de la législature nationale ».

Un Parlement, composé de politiciens professionnels qui n’ont jamais œuvré, sauf dans les cabinets d’élus locaux ou nationaux, dans les bureaux politiques des partis ou dans les commissions d’assemblées, est une « boutique de rhéteurs », plutôt bons à rien que bons à tout – ce qui était la formule employée pour les honorables parlementaires des IIIe et IVe Républiques.

Lorsque le Président est faible ou lamentable – cela s’est vu ! -, les ministres tirés de cette « boutique » disent n’importe quoi et laissent leurs collaborateurs administrer les affaires courantes ou élaborer des projets grotesques, adaptés aux idées folles qui circulent dans les salles de restaurants chics et les cénacles de la capitale. Autrefois, la France était administrée à partir des bureaux ministériels, très fréquentés par les hommes d’affaires de haut vol. Depuis une quarantaine d’années, elle l’est à partir des boites de nuit et des salons où pérorent des gourous inexperts, mais à la mode.

Le schéma opposé associe un gouvernement d’individus qui ont réussi leur vie professionnelle et une assemblée composée de travailleurs actifs, agrémentés de quelques retraités, de mères de famille et de rares étudiants, destinés à élaborer des lois en phase avec l’évolution de la société et des techniques.

Il en existe plusieurs variantes, dont celle du corporatisme. Dans ce type de régime, l’assemblée conseillant l’exécutif est exclusivement composée de représentants élus par les employeurs, les cadres, les ouvriers et les employés : leurs avis sont a priori plus experts et mieux documentés que ceux des bonzes de partis et de syndicats politisés.

Que l’on opte pour un parlement librement ouvert ou non à tous les citoyens, il existe quelques principes d’efficacité et d’honnêteté à respecter. La non-rééligibilité au-delà d’un ou deux mandats, la surveillance stricte de l’intégrité des représentants de la Nation sont, avec la publicité des marchés publics et des adjudications, les meilleurs moyens de lutter contre la corruption politico-administrative.

Ce sont des principes dont la moralité n’échappe à aucun honnête citoyen. Plutôt que de respecter un dogme, l’essentiel est d’être efficace et honorable.

02:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

GEORGES FELTIN-TRACOL SERA SAMEDI 17 JUIN AU MEETING PARISIEN DE GABRIELE ADINOLFI

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01:42 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CONSTERNANT !

Mme Anissa Kheder, candidate LREM dans le Rhône.
La promotion Macron est prometteuse...

01:29 Publié dans Législatives 2017, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Traumatisée à l'idée de se retrouver à Pôle emploi, Nathalie Tucausetropmauricette, ne supporte pas qu'un passant lui refuse son tract...

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La malheureuse vient de subir une agression sans nom

Nathalie Kosciusko-Morizet a perdu toute dignité en feignant un malaise après une altercation avec un passant, lors d'une distribution de tracts sur un marché du Ve arrondissement. L'ancienne ministre, en ballottage défavorable dans la 2e circonscription de Paris face à un candidat REM, a poussé le ridicule jusqu'à faire semblant de perdre connaissance durant plusieurs minutes, provoquant l'intervention des pompiers.

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Le terrible skinhead qui lui refuse son tract

Son « agresseur », un homme d'une cinquantaine d'années, lui a juste jeté son tract au visage en la traitant de « bobo de merde ».

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Et le pauvre Philippot se croit obligé de se fendre d'un message larmoyant d'un ridicule rarement égalé...

Les messages de soutien de représentants du Système (Hidalgo, Ciotti, Valls, Balkany, Florian Philippot, etc) fleurissent sur Twitter comme si elle avait pris une rafale de kalachnikov.

Le Premier ministre, Édouard Philippe, lui a même a rendu visite à l'hôpital Cochin, vont-ils pousser le délire jusqu'à éteindre la Tour Eiffel ce soir et mettre les drapeaux en berne ?

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01:14 Publié dans Législatives 2017 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 15 juin 2017

"ANNÉES DE PLOMB ET SEMELLES DE VENT", LE LIVRE DE GABRIELE ADINOLFI RÉÉDITÉ À L'OCCASION DE LA RÉUNION DE SAMEDI PROCHAIN

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