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lundi, 11 février 2019

La crise économique en attente au purgatoire

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Marc Rousset

Doubler la dette mondiale en dix ans, depuis 2008, à 250.000 miliards de dollars n’a pas seulement doublé le risque de krach. Il a, en fait, augmenté de façon exponentielle par émission laxiste de monnaie et davantage de dettes.

Bruxelles prévoit un coup de frein de la croissance en zone euro, de 1,9 % en 2018 à 1,3 % en 2019. C’est pour l’Italie, entrée en récession fin 2018, que le panorama s’est le plus assombri. La prévision de croissance, en 2019, est de seulement 0,2 % alors qu’elle était encore de 1,2 % en novembre 2018, suite aux incertitudes de la politique budgétaire du gouvernement populiste et à la hausse du coût des financements. Le déficit public annoncé de 2,04 % sera impossible à tenir. L’ouverture d’une procédure pour déficit excessif par la Commission de Bruxelles est probable.

Mais c’est d’Allemagne que vient la surprise avec une chute de la croissance de 1,8 % à 1,1 % en raison de la faiblesse des exportations, de la consommation ainsi que du ralentissement de la production de voitures. L’Allemagne est très sensible au cycle industriel, au ralentissement mondial, aux nouvelles normes environnementales, à l’augmentation des salaires en cours, à l’épargne de précaution croissante des ménages.

En France, Didier Migaud, président de la Cour des comptes, juge la situation préoccupante et demande à Macron de revoir sa copie. Le déficit public 2019 sera de 3,2 % en 2019 et non pas de 2,8 %, la croissance de 1,7 % au maximum, tandis que la facture pétrolière a creusé le déficit commercial à -59,9 milliards en 2018 et que seulement 106.100 emplois ont été créés dans le secteur privé, soit trois fois moins qu’en 2017.

Le grand débat de Macron ne sert à rien : il faut d’abord arrêter l’immigration, avec un coût annuel insupportable de 70 milliards d’euros par an, et diminuer impérativement les dépenses publiques afin de diminuer les impôts pour tous, en « foutant la paix » aux riches, qui sont déjà suffisamment volés, taxés et dépossédés par un État incapable, mal organisé et obèse. Il ne faut donc surtout pas rétablir l’imbécile ISF, mais faire preuve de courage et s’attaquer aux véritables problèmes en amont (immigration, inéducation nationale, valeurs sociétales décadentes, dépenses publiques démentielles, libre-échange mondialiste) à l’origine de la crise existentielle ainsi que de l’appauvrissement des classes moyennes.

Aux États-Unis, Jerome Powell, le président de la Fed, a capitulé pour plaire à Wall Street ainsi qu’à Trump. Le laxisme monétaire s’imposera en 2019 tant pour les taux que pour la politique monétaire d’assouplissement quantitatif. Certains économistes envisagent la stagflation et une baisse de la croissance à 2 % maximum pour le 3e trimestre, période propice aux krachs boursiers, avec le risque que les banques centrales dans le monde remplacent de plus en plus les obligations américaines par l’or, ce qui serait une source supplémentaire d’augmentation des taux d’intérêt et d’affaiblissement du dollar. Et les problèmes structurels demeurent : mauvaise qualité du système éducatif et des compétences professionnelles, hausse des inégalités et de la pauvreté suite à la relance keynésienne stupide de Trump à contretemps avec baisses d’impôts seulement pour les plus riches, trop d’emplois de services et de salaires faibles, rachats d’actions pour faire monter les cours par les entreprises qui n’investissent pas suffisamment…

Le FMI et la Banque mondiale deviennent les derniers vestiges en crise de l’accord de Bretton Woods en 1945. De nombreux projets technocratiques vaseux de réforme sont envisagés alors qu’il suffirait de réévaluer le prix de l’or, seul étalon de référence, pour augmenter les liquidités internationales en faisant de l’euro, du yen et du yuan de nouvelles grandes devises internationales en plus du dollar.

Le problème, c’est que suite aux manipulations pour faire baisser le cours de l’or face au dollar, aucune banque centrale ne publie, dans le monde, un audit complet de son or physique et de ses positions en produits dérivés. Le dernier audit aux États-Unis date de 1950 et de Gaulle avait déjà des doutes sur la réalité de l’or américain. La France va-t-elle aussi prêter, « swaper » et hypothéquer son or à la banque JP Morgan pour faire de Paris une place de marché importante de l’or ? La question se pose depuis la nomination, l’an passé, de l’européiste mondialiste Sylvie Goulard comme sous-gouverneur de la Banque de France.

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Le propulseur du Front national

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Georges Feltin-Tracol Europe Maxima cliquez ici

Depuis leur premier numéro au printemps 2014, les Cahiers d’histoire du nationalisme ont enfin pris leur vitesse de croisière avec la parution d’environ deux numéros par an. Ils oscillent entre un sujet spécifique (la croix celtique, le PFN, le MSI, le NSDAP…) et l’étude biographique d’une personnalité étrangère (Léon Degrelle, le général Mannerheim, le Canadien Adrien Arcand, le Britannique Mosley, l’Espagnol Ledesmas Ramos…) ou d’une figure française (Doriot, Pierre Drieu La Rochelle, Jean Mabire, Jean-Louis Tixier-Vignancour) cliquez là.

Le n°2 des Cahiers d’histoire du nationalisme traitait de « François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire ». En 2012, Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard écrivaient chez Denoël François Duprat. L’homme qui inventa le Front national. Les Cahiers d’histoire du nationalisme poursuivent leur intérêt « archéologique » pour le Front national et évoquent à l’occasion des trente ans de sa disparition accidentelle en novembre 1988 Jean-Pierre Stirbois, l’« homme qui organisa et lança le FN » en tant que secrétaire général. C’est en effet sous son « septennat » que le Front national cessa d’être un groupuscule pour devenir l’un des principaux partis politiques français.

Le constructeur du FN

En 1980, le FN de Jean-Marie Le Pen compte moins de 300 adhérents dans toute la France. L’élection en mai 1981 de François Mitterrand à la présidence de la République et la radicalisation droitière de l’opposition RPR – UDF vont permettre au FN de surgir sur la scène électorale. Comprenant la nouvelle donne, Jean-Marie Le Pen choisit dès juin 1981 Jean-Pierre Stirbois au poste de secrétaire général. Il remplace le national-libéral Pierre Gérard, véritable auteur de Droite et démocratie économique (1984). Cette désignation provoque le départ de la revue nationaliste issue d’Europe Action, Militant, et des nationalistes-révolutionnaires fidèles à la mémoire de François Duprat. Aux élections cantonales de 1982, si le FN ne fait que 0,2 % au niveau national, certains de ses candidats dont Jean-Pierre Stirbois à Dreux-Ouest et un autre candidat à Grande Synthe (Nord) recueillent déjà respectivement 12,62 % et 13,30 % des voix exprimés.

En devenant secrétaire général du FN, Jean-Pierre Stirbois a très tôt compris que son parti « manque cruellement de structures et de militants encadrés et formés, souligne François Monestier. […] Il se jette à corps perdu dans l’aventure et accomplit un travail remarquable avec des bouts de ficelle (p. 79) ». Il entend réussir trois objectifs précis. Il veut d’abord développer son imprimerie qui lui permet de faire vivre sa famille et qui représente un formidable outil militant à une époque où n’existent pas encore Internet et les réseaux sociaux. Son deuxième dessein vise à fortifier l’appareil frontiste. « Pour Jean-Pierre Stirbois, note Jean-François Touzé, il ne pouvait exister de réussite politique dans la durée sans organisation forte, sans structures solides, sans encadrement charpenté. Bien plus : sans appareil toutes les dérives tous les glissements politiques étaient possibles, voire probables. À l’inverse, avec une ossature ferme, toutes les stratégies et plus encore toutes les tactiques deviendraient envisageables dès lors qu’elles entraient dans le cadre de la conquête des pouvoirs, locaux comme nationaux, s’inscrivaient dans une perspective de relèvement national et étaient utiles pour atteindre les buts ultimes (pp. 97 – 98). » Il bénéficie du travail préparatoire de Victor Barthélemy (1906 – 1985). Ce proche de Maurice Bardèche, secrétaire général du PPF pendant la guerre, fut entre 1973 et 1975 le secrétaire administratif du Front avant d’en devenir le secrétaire général jusqu’en 1978. Il donna au mouvement frontiste des solides statuts largement inspirés de ceux du PCF et du PPF.

Tout aussi important est son troisième but : l’implantation locale. Jean-Pierre Stirbois souhaite rompre avec une fâcheuse manie prise par les militants. « Après chaque élection, explique Franck Buleux, chaque candidat reprenait ses activités en attendant le prochain scrutin démocratique, sans labourer le terrain électoral, principe sine qua non de développement électoral (p. 15). » Non loin de la résidence secondaire des parents de son épouse Marie-France, il choisit la ville de Dreux en Eure-et-Loire qui, à l’orée des années 1980, préfigure déjà l’Hexagone de la décennie 2010… Dès les cantonales de 1979, il récolte 8,5 % des suffrages, soit l’un des meilleurs résultats du FN. En 1982, il améliore son audience et atteint même 20 % dans les bureaux de vote des quartiers populaires de Dreux. « Cette volonté de se construire un fief électoral est une évidence pour Jean-Pierre Stirbois qui va nouer de plus en plus de liens avec la droite néo-gaulliste drouaise dans le cadre de la préparation des élections municipales de mars 1983 (p. 17). »

Pragmatisme tactique

En fin tacticien et à un moment où la droite molle commence à s’élever contre tout rapprochement électoral avec le jeune FN, le secrétaire général frontiste prône une union des forces anti-socialo-communistes à la base, dans la commune. Il cherche à contrer « la diabolisation orchestrée par les adversaires du FN ou, plus exactement, il circonscrit cette diabolisation aux forces de gauche, écrit Franck Buleux. L’intérêt de cette stratégie est que la diabolisation initiée par la gauche s’applique à l’ensemble de la droite (ou presque) et perd ainsi de sa valeur (p. 25) ». Après bien des péripéties se déroule une élection municipale partielle de septembre 1983 à Dreux au cours de laquelle la liste FN récolte 16,70 % des suffrages. Malgré l’hostilité de la direction parisienne, la liste RPR fusionne avec celle du FN et chasse le dimanche suivant la municipalité socialiste. Le « tonnerre de Dreux » fait connaître le FN à la France entière. Le 13 février 1984, Jean-Marie Le Pen pulvérise l’audience d’Antenne 2 lors de l’émission « L’heure de vérité ». En juin, aux deuxièmes élections européennes, le FN remporte dix sièges et constitue avec les Italiens du MSI le groupe des Droites européennes.

La médiatisation du FN et ses premiers succès électoraux entraînent un afflux d’adhésions. Il faut aussi s’occuper des premiers élus du mouvement. Aux cantonales de 1985, le FN décroche son premier conseiller général en la personne de Jean Roussel élu au scrutin majoritaire uninominal à deux tours dans un canton central de Marseille grâce à une double investiture FN – CNIP (Centre national des indépendants et paysans). Jean Roussel gardera le canton jusqu’en 1992. À la même époque commence la crise politique en Nouvelle-Calédonie. On oublie qu’avant 1989 et la victoire de l’atlantiste Charles de Chambrun à Saint-Gilles-du-Gard, le FN eut en 1983 sa première mairie à Thio sur le « Caillou » avec le ralliement de son maire, Roger Galliot. Perdant la mairie deux ans plus tard, Thio devient ensuite un bastion indépendantiste kanak inexpugnable…

Jean-Pierre Stirbois fut-il pour autant un tenant de l’« union des droites », lui qui pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle de 1988 plaidait en Bureau politique pour un vote révolutionnaire en faveur de François Mitterrand ? On pourrait l’imaginer dans la conjoncture actuelle avec le risque élevé de faire des contre-sens magistraux ! Avant de soumettre par serment au B’nai B’rith en 1986, le RPR et l’UDF sont en 1983 – 1984 dans une vive opposition à François Mitterrand. Plusieurs laboratoires d’idées à forte inclination droitière (le Club de l’Horloge, les Clubs 89, etc.) les travaillent en interne. Le programme RPR – UDF des législatives de 1986 en matière d’immigration et de droit de la nationalité ferait pâlir de nos jours n’importe quel cacique du Rassemblement national en quête de la moindre onction de respectabilité médiatique. Pragmatique et favorable à des accords locaux avec l’opposition (l’accord de désistement réciproque pour le second tour des législatives de 1988 dans les Bouches-de-Rhône avec Jean-Claude Gaudin le prouve), Jean-Pierre Stirbois s’ouvre aussi aux « frères ennemis » nationalistes qui savent animer une section locale, diriger une fédération, répondre aux journalistes, rédiger un tract, organiser des manifestations et riposter aux attaques nombreuses d’autant que le FN manque cruellement de cadres expérimentés. Roland Hélie apporte son témoignage sur l’étonnante réconciliation entre le FN et un PFN (Parti des forces nouvelles) conscient que la dynamique électorale joue en faveur du seul mouvement frontiste. Suite à une rencontre fortuite à La Baule en septembre 1984 entre Jean-Pierre Stirbois et Roland Hélie, alors co-dirigeant du PFN rival, débute un processus de ralliement – intégration. « C’est ainsi, se rappelle-t-il, que, grâce à la clairvoyance de l’équipe dirigeante du parti et la bienveillance du secrétaire général du FN prit fin la lutte fratricide qui anesthésiait le camp national (p. 114). » À peine adhérents au FN, d’anciens militants du PFN dirigent aussitôt des fédérations départementales, se portent candidats aux diverses élections et sont même parfois élus ! Ce rapprochement suscite des deux côtés de vives réticences, y compris de Jean-Marie Le Pen lui-même avant qu’il ne convienne du bien-fondé de la démarche. Cela crée un précédent qui se renouvellera plusieurs fois, en particulier à l’égard d’anciens mégrétistes tels Steeve Briois en 2001. Jean-Pierre Stirbois partageait la même volonté que le premier PFN de Pascal Gauchon de permettre la coopération entre les droites. Le maire adjoint de Dreux, responsable de la sécurité, élu sur une liste RPR – FN ne pouvait pas condamner la présence pour les élections locales de militants du PFN sur les listes RPR…

L’héritage solidariste

En outre, sur le plan des idées, le secrétaire général du FN pouvait partager certaines analyses du PFN, lui rappelant son propre engagement solidariste. Lui même militant solidariste aux côtés de Jean-Pierre Stirbois, Francis Bergeron revient sur la première partie de la vie politique du jeune Stirbois. Héritier de l’activisme de l’OAS – Métro – Jeunes, le courant solidariste qui a placé tous ses espoirs (en vain !) en Pierre Sergent privilégie l’action anti-communiste aux idées malgré une floraison de périodiques imprimés. Pourquoi « le “ solidarisme ” au lieu du “ nationalisme ” ? Le trident au lieu de la croix celtique ? C’était un moyen, relève Francis Bergeron, pour ce groupuscule [le Mouvement Jeune Révolution], de créer une vraie et une nouvelle frontière avec l’extrême droite traditionnelle et, le plus souvent, honnie (p. 66) ». C’est le temps où s’affrontent dans une université d’Assas expurgée de ses étudiants gauchistes les solidaristes du GAJ (Groupe Action Jeunesse) aux nationalistes-révolutionnaires du GUD (Groupe Union Défense) ! Il reviendra au tournant des années 1970 – 1980 à Jean-Gilles Malliarakis d’inaugurer le tercérisme, à savoir la combinaison féconde du nationalisme-révolutionnaire et du solidarisme.

Outre de multiples changements de nom, le « néo-solidarisme » activiste se caractérise par diverses scissions ainsi que par de nombreux départs. En septembre 1977, l’Union solidariste de Jean-Pierre Stirbois intègre le FN, ce qui indisposent François Duprat et ses GNR (Groupes nationalistes-révolutionnaires de base). Cette intégration mécontente aussi certains solidaristes. « Alain Boinet et Laurent Maréchaux, eux, ne se reconnaissent pas dans ce Front national, purement politique, qui repositionne, selon eux, le solidarisme vers l’extrême droite traditionnelle. Ils rejettent le soutien de Jean-Marie Le Pen et vont rompre tout lien avec le courant politique solidariste (pp. 70 – 71). »

L’ayant connu par le truchement de son amie d’adolescence, Marie-France Stirbois, Alain de Benoist raconte que « Jean-Pierre Stirbois n’était pas passionnément intéressé par les idées. C’était un remarquable organisateur, un homme d’appareil, un politique à l’état pur (p. 53) ». Massimo Magliaro contredit en partie cette assertion. Il se souvient qu’au cours d’un repas pris à Capri, Jean-Pierre Stirbois et lui ne parlèrent « que de corporatisme. Des corporations de la Rome antique. De celle du Moyen Âge. Et puis du corporatisme fasciste, “ affaire classée ” après la Seconde Guerre mondiale (p. 117) ». « Nous nous sommes immédiatement trouvés en symbiose sur le thème de “ son ” solidarisme et de “ mon ” corporatisme, poursuit-il. Nous avions tous deux faits des parcours pour ainsi dire parallèles, caractérisés par une grande attention à l’égard des thèmes sociaux. Il était curieux, il me demandait souvent comment rendre actuelle et moderne une pensée, la pensée corporatiste, qui vient de très loin (p. 117). »

Ce quinzième Cahiers d’histoire du nationalisme constitue un hommage vibrant à une personnalité marquante de la Droite nationale, populaire et sociale. Sans l’accident tragique qui lui coûta la vie, Jean-Pierre Stirbois aurait-il formé avec Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret un redoutable triumvirat capable de dynamiser le FN et de dynamiter la droite molle, soit obtenir une avancée décisive qui ne vient, trente ans plus tard, toujours pas ?

• Franck Buleux (sous la direction de), Jean-Pierre Stirbois. De l’engagement solidariste à la percée du Front national, Cahiers d’histoire du nationalisme, n°15, Synthèse nationale, 2018, 156 p., 20 €. cliquez ici 

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A Chambéry, Civitas honore les morts du 6 février 1934

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Les militants de Civitas rassemblés devant

le monument dédié à Joseph et à Xavier de Mestre 

13:28 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Après l'agression contre La Nouvelle Librairie, François Bousquet interrogé par Boulevard Voltaire

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Source

Boulevard Voltaire

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François Bousquet, votre librairie a été prise pour cible par les antifas, pouvez-vous nous raconter ?

Ce n’est pas la première attaque des antifas que nous subissons, mais c’est la plus violente. Elle s’est déroulée le samedi 9 février, vers 14 h 35, quand un cortège de « gilets jaunes » se rendant au Sénat a croisé notre librairie, installée au cœur du Quartier latin, rue de Médicis. Elle a alors été caillassée et dégradée par une centaine d’antifas armés – une « horde », comme ils s’en enorgueillissent – aux cris de « Paris, Paris, Antifas, la Nouvelle Librairie, c’est les antisémites qui invitent Zemmour » (sic). Seule la présence d’esprit du libraire – qui, au passage, a essuyé plusieurs coups de matraque télescopique sur la tête – a permis d’éviter un drame humain plus lourd en faisant sortir en urgence la petite dizaine de clients, sous les jets de bouteilles et de blocs de goudron. Les dégâts matériels sont d’ores et déjà considérables : vitrines cassées, porte d’entrée dégradée, etc. Les violences auraient pu être plus lourdes de conséquence si notre libraire n’avait pas été prévenu de leur arrivée par deux gilets jaunes. Merci à eux. Nos vidéos montrent une centaine d’antifas, cagoulés ou casqués, faisant le siège de la librairie. Plusieurs dizaines d’entre eux ont jeté et éparpillé nos livres sur le trottoir et ont tenté de s’introduire dans la librairie. Dix minutes après cette première attaque, qui a finalement été stoppée par une dizaine de CRS, c’est un homme en rage qui a attaqué la devanture de la librairie à la pelle. Nous avons eu l’honneur, à ce moment-là, d’être protégés par une dizaine de gilets jaunes, dont un qui a dit au libraire : « Je vous boycotte, mais je ne veux pas que les antifas cassent votre librairie. »

Ce n’est pas la première fois que ces casseurs s’attaquent à vous. Cette fois, ils s’étaient mêlés, selon les témoins, à un cortège de gilets jaunes ? Doit-on y voir un nouveau signe de l’infiltration et de la récupération des gilets jaunes par l’extrême gauche ?

Un classique, chez eux. Prendre le train en marche pour mieux le saboter. Dans les manifestations de gilets jaunes, ce sont indiscutablement des intrus, des corps étrangers. Étrange, étranger, étrangeté : ces mots résument à eux seuls leur amour exclusif de l’Autre, leur indigénisme et leur sans-frontiérisme fondamental. On ne peut même pas dire qu’ils sont à la traîne du mouvement, ils sont en dehors. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce sont deux visions du monde antagonistes qui s’affrontent. Les antifas chantent « L’Internationale », les gilets jaunes « La Marseillaise ». Quoi de commun entre eux, ces cols blancs des beaux quartiers, et ces cols bleus qui peinent à boucler leurs fins de mois ? Il ne faut pas beaucoup creuser pour s’assurer que les « antifas » vomissent tout ce que représente la France des gilets jaunes. Pour eux, c’est un pays peuplé de xénophobes franchouillards qui votent Marine Le Pen et en appellent à leur ancestralité gauloise. Lorsque la police daigne les interpeller, on s’aperçoit que ce ne sont que de petits marquis de la révolution dont les parents sont, pour la plupart, universitaires, magistrats, directeurs financiers. Jamais le sort de la France des invisibles ne leur a arraché la moindre compassion, seulement l’éternel procès en moisissure, en maréchalisme, en « crispations » identitaires, en « poison » populiste. Un chercheur comme Christophe Guilluy a même pu dire que l’antifascisme est devenu « une arme de classe » contre des catégories populaires indécrottablement retardataires où on ne croise que des nuées de collabos adeptes de ratonnades (Dupont Lajoie), de beaufs avinés (Cabu), de pleutres bedonnants (les Bidochon), de dyslexiques (les Deschiens), de Néandertaliens (la Présipauté du Groland). Voilà la France des « antifas ». Ce sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient ni d’une telle impunité judiciaire ni d’une telle mansuétude médiatique. Ils ont été dressés à la manière des chiens de Pavlov pour saliver à l’évocation des mêmes mots : « fasciste », « extrême droite », etc. On ne peut pas les raisonner, tout au plus s’adresser à leurs glandes salivaires.

Et pourtant, seules les violences de l’ultra-droite font l’objet de toutes les attentions…

Les murs de la capitale ont beau se couvrir d’« ACAB » à chacun de leur passage – la signature des « antifas » (de l’anglais « All Cops Are Bastards », littéralement « tous les policiers sont des salauds ») -, les inamovibles experts qui défilent sur les plateaux des chaînes de télévision pointent la responsabilité de la seule « extrême droite ». Selon que vous serez puissant ou misérable… Imaginez un peu si l’ultra-droite se livrait à ce type d’exactions dignes des milices les plus rodées – intimidation physique, menaces verbales, bris de vitrine, etc. –, elle susciterait une tempête d’indignations dans les médias centraux. Et si jamais elle saccageait des librairies, on rouvrirait aussitôt le procès de Nuremberg. Ici, rien ! Et pour cause. Les « antifas » peuvent dénoncer autant qu’ils veulent la violence de l’« institution », ils en sont le produit. Il arrive même que journalistes, universitaires et activistes travaillent main dans la main. Voyez Antonin Bernanos, âme damnée des antifas parisiens, pourtant condamné à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour l’attaque (d’une violence inouïe !) d’une voiture de police, en 2016, mais défendu par le conseil d’administration de l’université Paris-Nanterre, où il étudie. Voyez un personnage inconnu du grand public, mais tout-puissant, je veux parler d’Aris Papathéodorou, qui ne se contente pas d’être le directeur artistique du Monde, propriété de Xavier Niel et Matthieu Pigasse, mais d’être parallèlement l’hébergeur de tous les sites « antifas ». La boucle est ainsi bouclée.

La Nouvelle Librairie : 11, rue Médicis 75006 Paris

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Bonnes nouvelles d'Italie : les élections régionales dans les Abruzzes gagnées par la droite nationale, menée par Fratelli d'Italia (ex MSI)

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Matteo Salvini (Ligue), Giorgia Meloni (Frères d’Italie), le candidat Marco Marsilio (Frères d’Italie) et Silvio Berlusconi (Forza Italia).

Dimanche 10 février se déroulaient dans les Abruzzes des élections régionales. La droite (Léga, Forza Italia, Fratelli d'Italia - une des émanations de l'ex MSI) menée par Marco Marsilio (Fratelli d'Italia) arrive en tête. Ce dernier devient donc Président de la région.

En savoir plus : Lionel Baland cliquez ici

09:12 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

VENDREDI PROCHAIN, 15 FÉVRIER, IGNACE DÉDICACE À LA LIBRAIRIE FRANÇAISE

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01:36 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |