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mardi, 20 juillet 2021

Une société de suspicion généralisée

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La chronique de Philippe Randa

Quel auteur de roman policier, à l’imagination particulièrement asséchée, aurait-il pu songer à une telle motivation de crime : un différent sur une facture de téléphone ! On imagine la tête de son éditeur, voire de ses éventuels lecteurs : au fou ! Et pourtant… Pourtant, c’est le aussi sanglant que minable fait-divers survenu au Centre commercial de Claye-Souilly (Seine-et-Marne) en cette mi-juillet. Un client mécontent de son échange avec deux jeunes employés quitte la boutique de téléphonie pour aller chez lui se munir d’un couteau et revenir « planter » ses deux interlocuteurs, tuant l’un des deux, tout juste bachelier, et envoyant aux urgences son collègue, plus « chanceux »…

Ni motif crapuleux, ni motif passionnel, ni motif terroriste… Pire : la terrible réalité d’une société qui, chaque jour, défraie la raison, le bon sens, l’imaginable…

Pourtant, dans notre vie quotidienne, les signes avant-coureurs de cette monstruosité et de bien d’autres devraient nous alerter.

Aurait-il été imaginable, voici encore dix ou quinze ans – encore moins au siècle dernier –, que les caissières des grandes surfaces exigent désormais de contrôler systématiquement les cabas de leurs clients pour vérifier s’ils n’y dissimulent pas quelques marchandises dérobées ? Suivant ainsi les consignes de leur direction, lassée de voir augmenter le chiffre des « démarques inconnues », cette pudique appellation du vol…

Et ces restaurants où le serveur, après avoir noté votre commande, vous demande d’aller à la caisse régler d’avance l’addition avant qu’il ne vous serve, s’excusant du procédé, certes, mais invoquant l’augmentation extravagante des clients qui se carapatent une fois la dernière bouchée avalée… Certes, la grivèlerie a de tout temps existé, mais restait exceptionnelle… et aucun restaurateur ou hôtelier n’aurait osé systématiser le paiement d’avance !

Autre temps, autre mœurs…

Dans un temps que les moins de vingt ans n’auront pas connu, qu’on ait été peu argentés ou très aisés, l’insulte n’aurait été ni acceptable… ni acceptée !

Source EuroLibertés cliquez ici

Passée dans le quotidien Présent.

13:45 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le pape François déclare une nouvelle guerre liturgique !

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L'auteur de cet article, François Floc'h, s'entretenant avec Mgr Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, en 2019 à Prat (22).

François Floc'h

Dans le motu proprio Traditionis custodes qui vient d'être publié par le Vatican, le pape François annule les dispositions prises par son prédécesseur, le pape émérite Benoît XVI. En 2007, par son motu proprio Summorum Pontificum, Benoît XVI voulait ramener la paix liturgique dans l’Église catholique en validant la messe dite "de saint Pie V", rebaptisée "rite extraordinaire", tout en conservant la messe dite "de Paul VI" de rite ordinaire.

L'affaire est un peu compliquée pour les non initiés mais, il faut le reconnaître, une paix liturgique un peu précaire mais bien réelle s'était ainsi installée. Preuve en est que le nombre de pratiquants réguliers du rite extraordinaire allait en augmentant régulièrement. Et surtout dans les jeunes générations qui forment notre relève.

Le pape François par son nouveau Traditionis custodes annule tout cet équilibre, déclare la guerre liturgique en des termes très jésuites où la charité est bien absente, et fait un pied de nez bien peu fraternel à Benoît XVI ! Tout cela écrit-il pour l'unité de l’Église. Il faut oser !

Même Michel Onfray, athée déclaré mais honnête, dans une tribune du Figaro, clame son écœurement et décrit les objectifs cachés : "Ce qui se joue dans cette affaire, c'est la suite de Vatican II, autrement dit l'abolition du sacré et de la transcendance". Patrick Buisson fait le même constat dans son livre La fin d'un monde.

Ce nouvel épisode de l'offensive que mène le clan progressiste contre la Tradition me fait repenser à ma grand-mère paternelle… Nous l'appelions Mamm Gozh, ce qui veut dire tout simplement grand-mère en breton. C'était une humble paysanne du Pays Pagan, au Nord Finistère. En retraite chez son fils Yves, à Dinan, à l'autre bout de la Bretagne, elle portait avec fidélité la coiffe du Léon.

Décédée en septembre 1963, elle avait constaté par elle-même les premières nouveautés liturgiques avant même la fin du concile Vatican II. Par petites touches, il y avait eu l'apparition de la langue vernaculaire dans les prières de la messe, la disparition du Dominus vobiscum, l'utilisation du tutoiement pour parler à Dieu, la communion dans la main… Je l'entends encore déclarer avec un grand chagrin dans la voix : "On nous change la religion !"

J'avais alors 17 ans et je me disais en moi-même : "La grand-mère radote !" J'ai compris quelques temps plus tard que ma grand-mère avait raison, que dans sa sagesse paysanne elle avait perçu avec justesse le chambardement qui commençait dans l’Église. Merci Mamm Gozh !

Bien plus tard, en juillet 2019, nous menions à sa dernière demeure l'abbé Antoine Le Bars, ancien recteur de Prat, dans le Trégor. Mgr Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, était venu présider la messe de funérailles, en l'église de Prat. Pendant la procession de bénédiction du défunt, je lui avait remis le texte d'une interview du cardinal Sarah dans laquelle il argumentait pour la célébration de la messe "ad orientem", prêtre et fidèles tournés vers l'Orient, donc vers le Christ de Jérusalem.

A la sortie de l'église, c'est Mgr Moutel qui était venu vers moi et un bref dialogue s'était engagé :

– Mgr : Le cardinal Sarah ne dit pas qu'il soit obligatoire de célébrer "ad orientem".

– Moi : Non bien sûr, il ne dit pas que c'est obligatoire mais que c'est bien préférable. C'est le sens du sacré qui est en jeu.

– Mgr : Mais, avant tout, il faut la charité !

– Moi : La charité ? Oui, bien sûr Monseigneur. Mais dans les deux sens !

Et nous nous étions quittés sans qu'il me donne un coup de sa crosse qu'il tenait d'une main ferme !

Aujourd'hui, après l'annulation du motu proprio de Benoît XVI, en un texte méchant dans la forme comme dans le fond, je sais que la charité ne viendra pas de la Rome moderniste. A nous de résister !

13:44 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre Vial contre la dictature sanitaire

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Nous appelons nos amis et camarades à se mobiliser contre la dictature sanitaire imposée par Macron et ses sbires, en participant à toutes les actions organisées en ce sens. Mot d’ordre : « Pour la Liberté, Résistance ! ».

Pierre VIAL 

Terre & Peuple

10:25 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Cinéma : le conformisme est de rigueur !

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Xavier Eman

L’interdiction de se rendre dans les salles de cinéma faite, à partir de cette semaine, aux parias refusant la vaccination obligatoire ne devrait pas être trop difficile à supporter. En effet, après la piteuse pantalonnade des César, c’est au tour du festival de Cannes de finir de nous détourner de ce qui fut jadis le « 7e art » et qui ressemble aujourd’hui à quelque chose à mi-chemin entre un meeting LGBT et une séance chez le psychiatre.

IL ne fallait certes pas attendre grand-chose d’un festival dirigé par Pierre Lescure, ancien patron de Canal+ et incarnation paroxystique de « l’esprit » de cette chaine, à savoir le ricanement bobo faussement transgressif, et dont le président du jury était le militant racialiste noir Spike Lee. Un président d’ailleurs totalement à côté de ses pompes lors de la cérémonie de clôture, puisqu’il a annoncé la Palme d’or au début - et non a la fin - de la soirée, créant un important malaise dans le public et la panique des organisateurs.

La dite Palme d’or a donc été attribuée à Titane de Julia Ducournau, un film « trash » (en français : dégoûtant) selon la plupart des commentateurs, qui avait provoqué des nausées et des évanouissements chez certains spectateurs lors de sa projection, ce qui serait apparemment un gage de qualité et même d’excellence. Une vingtaine de personnes choquées par l’extrême violence des images avaient ainsi dû être prises en charge par les pompiers. Mais de quoi parle donc ce nouveau chef-d’oeuvre ? Titane narre Phistoire d’Alexia, une jeune femme victime d’un accident de voiture, à qui a été greffée une plaque de titane dans la tête, ce qui lui fait développer une attirance sexuelle pour les voitures (sic) ainsi que des pulsions meurtrières envers les hommes. Sera-t-elle sauvée par l’amour de Vincent, un pompier accroc aux piqures de testostérone, qui pleure son fils disparu enfant ? Si vous n’êtes pas impatient de vous précipiter dans les salles obscures pour avoir la réponse à cette angoissante question, c’est que vous êtes un affreux ringard, pour ne pas dire un « has been »complet.

Pour l’anecdote, on pourra aussi noter, en marge du palmarès officiel, la remise de la « Queer Palm », le prix LGBT, aune autre oeuvre au scénario tout à fait passionnant, La Fracture, où Marina Fois et Valeria Bruni-Tedeschi campent un couple lesbien au bord de la séparation, qui se retrouve à |’hôpital en pleine crise des Gilets jaunes. Encore un grand succès populaire en perspective...

Mais laissons le dernier mot à la lauréate de la Palme d’or, Julia Ducournau, tant son pompeux charabia est emblématique de ce qu’est devenu le grand raout annuel du cinéma international : « Je remercie le jury d’avoir reconnu le besoin avide et viscéral que nous avons d’un monde plus fluide et plus inclusif. J’appelle à plus de diversité dans nos expériences au cinéma et dans nos vies. Merci aussi au jury de laisser rentrer les monstres. »

Eh bien, pour notre part, nous préférons laisser les monstres entre eux.

Source : Présent 20/07/2021

09:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |