lundi, 10 avril 2023
L’avenir de l’Europe est visible à Londres et Birmingham
Bernard Germain
Publié le 29 novembre 2022, le rapport 2021 de l’institut britannique des statistiques a montré une évolution considérable de la population britannique.
Dans les deux principales villes du pays, Londres et Birmingham, la population blanche est passée sous la barre des 40%. La population musulmane a doublé en seulement une décennie, passant à 4 millions de personnes. Les chrétiens représentaient 59% de la population en 2011. En 10 ans leur part est tombée à 46%. Le nombre de juifs, d’hindous et de bouddhistes est resté stable. Quand au nombre d’athées, il a fortement progressé depuis 2011, passant de 25 à 37,2%.
Si nous nous intéressons plus précisément à Londres, on notera que près de 40% des musulmans d’Angleterre vivent dans la capitale. Le Grand Londres compte environ 500 mosquées ainsi qu’une douzaine d’écoles privées. On dénombre également 2 300 restaurants servant de la nourriture Halal. En 2013, il y avait 13 400 entreprises appartenant aux musulmans à Londres, créant plus de 70 000 emplois et représentant un peu plus de 33% des petites et moyennes entreprises.
Voilà des chiffres qui ne peuvent qu’inquiéter, s’agissant de l’avenir de notre civilisation. L’élection de Sadiq Khan, d’origine pakistanaise, à la mairie de Londres en 2020 en est une conséquence logique. Tout comme la nomination du Premier ministre, Rishi Sunak, fils d’un Indien né au Kenya, étant lui-même hindouiste.
Ce dernier a d’ailleurs fait une déclaration importante : « Je suis un Indo-Britannique. Je suis profondément britannique, mais ma religion, mon héritage culturel et mon épouse sont indiens ». Ceux qui éventuellement se posaient encore des questions ont, avec ces mots, la réponse à leurs questions.
La conception du Premier ministre britannique n’est pas de se fondre dans la société britannique, mais de voir se mettre en place une société « communautariste » juxtaposant plusieurs cultures et identités.
Le nombre aidant, tout le monde comprend comment cela se terminera. La société britannique « traditionnelle » disparaîtra à moyen terme, si cette évolution continue.
Enfin, peut-être le savez-vous, mais pour la première fois, dans le quartier de West-end (centre de Londres) la rue Coventry, qui relie deux des places les plus fréquentées de la ville, Piccadilly et Leicester Square, a été illuminée avec le message « Joyeux Ramadan » comme le montre la photo en haut de cet article. Cela ne fait qu’exprimer l’emprise de plus en plus importante de l’islam sur la société britannique en général, et la ville de Londres en particulier.
Mais un autre fait autrement plus grave aurait dû alerter l’opinion publique, en relation avec ce que je viens de rapporter.
Mardi 28 mars, pour la première fois, la résidence officielle du Premier ministre britannique a été le théâtre d’un repas de rupture du jeûne (iftar). Un dîner officiel pour lequel étaient invitées d’importantes personnalités musulmanes d’outre-Manche, originaires pour beaucoup du Pakistan, Le 1er ministre Rishi Sunak était absent.
L’appel à la prière (adhan) marquant la fin du jeûne a retenti au 10 Downing Street.
Du jamais vu…
Le « business » n’a pas non plus été oublié, puisque les membres du gouvernement chargés du Commerce, présents à ce dîner, ont martelé devant l’assistance leur volonté de faire de Londres un centre mondial pour la finance islamique.
Peut-on montrer plus clairement que les mondialistes n’ont que faire des nations, de leurs identités, leurs cultures et leurs us et coutumes ?
Plus exactement, l’existence des nations européennes est un obstacle à la réalisation de leur projet mondialiste qui consiste à faire de l’Europe une simple zone géographique, ouverte à tous les vents et constituée simplement de consommateurs dont peu importe qu’ils s’appellent François, John, Mohammed, Sigmund ou Pietro.
En conséquence, ils favorisent tout ce qui va dans le sens de la destruction de nos nations et de notre civilisation.
Notre tragique avenir s’écrit sous nos yeux en Angleterre.
Sauf si nous savons nous y opposer, pendant qu’il est encore temps.
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