jeudi, 13 février 2025
À Montpellier, les militants de la Ligue du Midi ont manifesté pour la libération de Tommy Robinson
Quelques jours à peine après la projection du film "Silenced" à Montpellier cliquez ici, les militants de la Ligue du Midi ont manifesté aujourd'hui devant le club de la presse local pour exiger la libération du résistant anglais Tommy Robinson emprisonné depuis le mois de septembre pour avoir dénoncé la collusion entre les gangs pakistanais et le pouvoir britannique cliquez là.
Honneur aux camarades languedociens...
20:14 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ukraine : Donald Trump, l’homme de la paix face au chaos des mondialistes
Thomas Joly, président du Parti de la France
Donald Trump tient ses promesses, et face à la crise ukrainienne, il ne déroge pas à cette règle. Alors que Joe Biden et les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, ont alimenté le conflit avec leurs politiques irresponsables, Trump cherche à imposer une paix rapide.
Biden et les Européens ont joué avec le feu, attisant les tensions par leurs sanctions inefficaces et leurs discours belliqueux. Mais Trump, avec sa vision pragmatique, ramène les belligérants à la table des négociations. Il impose un dialogue, mettant fin à la danse macabre de la guerre, par la force de son leadership et son absence de naïveté diplomatique.
Sous Biden, le conflit s'est enlisé, devenant un marécage de morts et de destructions. Trump, lui, offre une issue, une solution rapide et efficace, car il sait que la grandeur d'un pays se mesure aussi par sa capacité à apporter la paix, non à entretenir le chaos. Il impose, par sa fermeté et son réalisme, une paix que les idéalistes et les politiciens de salon ont rendu jusqu'alors impossible.
Source cliquez ici
20:13 Publié dans Communiqués de presse, Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les associations « d’aide aux migrants » n’ont jamais reçu autant d’argent produit par le labeur des français qui triment
Michel Festivi
4 milliards d’euros d’argent public, c’est le chiffre avancé par la Cour des comptes, pour les associations « d’aide aux migrants » (sic), pour les années 2019 à 2023. Cet argent est directement versé au ministère de l’intérieur, qui le distribue ensuite aux associations, dont on sait pertinemment qu’elles n’ont qu’un but, qu’un objectif pour la plupart, torpiller les politiques un tant soit peu restrictives en ce domaine.
C’est comme si EDF confiait à Green Peace la maintenance de ses centrales nucléaires, ou si les sociétés d’autoroutes demandaient aux écologistes, de gérer les flux des automobilistes roulant au diesel ! Les deux délégations auxquelles fait appel la Place Beauvau, sont la Direction générale des étrangers de France (DGEF) et l’Office français pour l’immigration et l’intégration (l’OFII), ensuite les fonds ainsi drainés sont dispatchés. Selon toujours la Cour des Comptes, ce sont 15 associations qui héritent de cette manne gigantesque. Ce rapport avait été demandé par le Président du Sénat, le 1er janvier 2024.
L’on apprend ainsi, que les titres de séjour ont augmenté de 13,7% entre 2019 et 2023, mais sans tenir compte des renouvellements et des attestations de demandes d’asile. En 2024 les premiers titres de séjours, hors renouvellement, ont atteint le chiffre astronomique de 336.700 contre 326.954 en 2023. Les financements octroyés aux associations ont augmenté de plus de 52% sur la même période. Quant aux crédits d’accompagnement (resic) des demandeurs d’asile et des réfugiés, ils ont subi une hausse vertigineuse de 45,5% toujours sur la même période.
Le coût « d’accompagnement social » par place d’hébergement s’élève à plus de 3.000 euros, soit 36% de plus qu’en 2019. S’agissant de la soi-disant « intégration », l’augmentation des fonds a connu une expansion exponentielle de plus de 114% depuis 2019. Ce qui coûte très cher par exemple, les modules de langues, soit 600 heures de cours pour un module, la Cour regrette le faible degré de concurrence, soit des coûts exorbitants. Les disparités des coûts entre région sont aussi étonnantes, pour une même session linguistique de certification, on paira 644 euros dans le 93 contre 126 euros en Bourgogne.
Pour les sages de la rue Cambon, les missions ne sont pas suffisamment définies, et les contrôles peu fiables. L’argent des français à qui on demande en permanence de se serrer la ceinture, coule à flot. Qu’on fait nos différents ministres de l’intérieur successifs pour réguler ces flux et s’opposer à ce que des associations militantes se voient octroyer des subsides considérables ? C’est sur ce terrain notamment qu’est attendu Mr Retailleau. Les rodomontades ont leur temps, l’action serait sans doute plus nécessaire.
Ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils ne prennent pas en compte les montants alloués par les départements pour les fameux mineurs non accompagnés (MNA). Marine le Pen a réagi en indiquant « le refus idéologique du ministre socialiste de l’économie, soutenu par François Bayrou, de toucher aux dépenses folles de l’immigration est une insulte aux Français à qui l’on demande de ses serrer la ceinture. Cette injustice est révoltante ». Selon l’avocat Thibault de Montbrial « l’immigration est la mère des batailles ». Le pire, comme le souligne BV, ces associations sont la plupart du temps des officines militantes, et le ministre de l’intérieur a beau montrer ses muscles, s’il ne prend pas le taureau par les cornes dans ce domaine, il démontrera qu’il est comme tous les LR qui se succèdent au pouvoir depuis des lustres, fort dans les paroles, mais faiblissime dans les actes. Gabrielle Cluzel sur BV emploi une image éclairante, c’est comme si le ministère des Armées confiait la garde de ses matériels à des objecteurs de conscience. On peut dès lors poser la question, qu’a fait pendant des années Monsieur Darmanin, rien ou à peu près ?
Qui plus est, toutes ces associations sont dirigées par des reclassés d’amis politiques, des copains, qui sont de surcroit, grassement payés toujours par les impôts et les taxes versés par ceux qui travaillent ou qui ont durement travaillé.
Toujours dans le domaine de l’argent des français qui sert à combattre les traditions françaises, on vient d’apprendre que le film, nullissime par ailleurs, Toutes pour une, une version totalement woke des trois mousquetaires, l’un des fleurons de la littérature française, vient de faire un gros bide, ce qui ne peut que nous réjouir : 13.660 entrées, c’est une heureuse catastrophe. Mais le pire c’est que cette parodie infame a obtenu un budget de 10 millions d’euros, et ce en grande partie financée par les sous des Français qui bossent et qui, bien souvent, se privent et comptent euro par euro pour finir leurs fins de mois.
Mais il faut souligner que notre gauche cinématographique caviar, ose prétendre, que l’insuccès de cette « œuvre », serait dû « aux attaques de la fachosphère ». Car effectivement, plusieurs films de cet acabit, ont subi de pareilles déconvenues. Le public, c’est comme l’électeur, il n’a pas le droit d’exprimer ses choix, il se doit d’aimer et d’adhérer uniquement aux gauches, qui sont le sel de la terre ! Ces relais du négationnisme français demandent tout simplement aux pouvoirs publics, d’empêcher les réseaux sociaux de répandre leurs justes critiques. Comme toujours, le peuple a tort quand il ne se couche pas devant les diktats et les obsessions wokistes et déconstructivistes. Il est plus que temps de dissoudre le peuple.
19:32 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le droit du sol est-il vraiment républicain ?
Michel De Jaeghere
Le droit du sol fait partie des principes fondamentaux de la République », vient de statuer François Hollande. On peut se demander ce qui permet à l’ancien président de la République de soutenir une telle affirmation. Le jus soli est, de fait, très anciennement implanté en France, mais le paradoxe est qu’il y a été reconnu dès 1515. On peut dès lors s’étonner d’entendre la gauche progressiste, habitée d’ordinaire par l’idée que l’un des piliers de notre identité serait « la mémoire positive de la Révolution » (Patrick Weil dans Le Monde du 23 août 2010 ) donner en modèle les pratiques du règne de François 1er .
Reconnu de fait par un arrêt du Parlement de Paris, le 23 février 1515, le droit du sol était en réalité bien plus ancien encore, puisqu’il était d’origine féodale. Il avait consisté, au temps où s’affirmait la puissance royale, à transposer au roi l’allégeance personnelle que les habitants de leur fief devaient à leur suzerain, en faisant de tous ceux qui naissaient sur son royaume ses sujets, pour éviter que quiconque prétende se soustraire à son autorité. Il s’était concilié sans heurts avec l’existence parallèle du jus sanguinis (arrêt Mabille, du 7 septembre 1576). Lors- qu’en 1802, soucieux de soumettre à la conscription les enfants des étrangers domiciliés, Bonaparte, premier consul, avait voulu consacrer dans le code civil le jus soli intégral («Tout individu né en France est français»), il s’était non seulement heurté aux juristes dépositaires de l’héritage du droit romain, qui n’avait connu que le jus sanguinis, mais aussi à l’opposition d’une partie de la vieille élite révolutionnaire, ralliée à contrecœur au régime et fortement représentée au sein du Tribunat, au motif que la patrie dépendrait moins, dans ces conditions, « de l’affection qui y attache, du choix et de l’établissement, que du hasard de la naissance ». « Cela se ressent de la féodalité, avait protesté le tribun François Siméon Bézard, cela n’est point à imiter.» Le droit du sol fait partie de notre histoire : comme la taille, l’ordalie et la guerre privée. Il nous rappelle que la tradition est critique et que les circonstances justi- fient parfois qu’elle soit émondée.
La première de nos Constitutions écrites avait repris, en 1791, la pratique ancienne de l’Ancien Ré- gime, qui avait assorti droit du sang, droit du sol et possibilité de solliciter un décret de « naturalité », mais en soumettant tout accès à la nationalité de ceux qui seraient nés à l’étranger (même d’un père français) à un serment civique par quoi l’impétrant devrait jurer d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi. Deux ans plus tard, la Constitution de la Ire République (celle du 24 juin 1793) avait certes consacré le droit du sol (la naissance en France comme moyen privilégié d’accéder, sous condition de résidence, à la citoyenneté lors de sa majorité), en le complétant en outre par l’attribution automatique de la nationalité à tous les étrangers qui résidaient depuis un an sur le territoire français. Mise à l’écart par l’institution d’un gouvernement révolutionnaire pour faire face à la guerre étrangère, puis victime de la chute de Robespierre, elle n’entra cependant jamais en application. En 1803, la solution retenue par le code Napoléon fut en définitive de privilégier à la naissance le jus sanguinis, en permettant seulement aux étrangers nés en France de réclamer la nationalité française à leur majorité dans des formalités simplifiées par rapport à une demande de naturalisation.
Le double droit du sol, qui prévoit d’attribuer la nationalité française, dès la naissance, à tout enfant né d’un père étranger lui-même né en France ou sur un territoire qui était à l’époque français (il a bénéficié jusqu’aux années 2000 aux enfants nés en France d’un parent né en Algérie ou dans les colo- nies d’Afrique noire, parce qu’alors, ces territoires étaient français) fut institué quant à lui sous la IIe République. Mais il ne fut nullement mis en œuvre pour consacrer une conception « républicaine » de la nationalité. Voté par une majorité monarchiste et conservatrice, il visait bien plutôt, comme l’indiquent les travaux préparatoires de la loi du 7 février 1851, à éviter que des enclaves étrangères échappent à la conscription, alors qu’il relevait de l’évidence que les intéressés étaient « devenus Français par les affections, les mœurs et les habitudes », qu’ils avaient oublié « la langue et parfois jusqu’au nom du pays dont leurs ancêtres étaient originaires » (rapport Benoit-Champy, Assemblée nationale, 6 janvier 1851).
Le droit de la nationalité fit l’objet d’une réforme d’ensemble durant les premières années de la IIIe République, dans l’ambiance de refondation républicaine de la France : par la loi du 26 juin 1889 qui institua, pour les enfants d’étrangers nés et résidant en France l’automaticité de l’octroi d’une nationalité qu’ils devaient jusqu’alors « réclamer ». Rien n’indique pourtant que le législateur ait entendu par-là faire du droit du sol, comme le prétend Francois Hollande, un fondement de la République. Consulté pour avis, le Conseil d’État avait ouvert les discussions en proclamant que « la nationalité résulte du sang et de la filiation » et que « l’enfant doit être Français ou étranger non parce qu’il naît sur la terre française ou une terre étrangère, mais parce qu’il naît d’un père étranger ou français » (rapport du 13 novembre 1886). Le Sénat avait adopté quant à lui une première mouture du texte qui rejetait le jus soli en renvoyant tout étranger, même né en France, à la procédure de la naturalisation.
L’Assemblée avait tranché pour le droit du sol en faisant valoir le trop petit nombre des naturalisations enregistrées (il n’y en avait eu que 663 en 1886) et la nécessité d’éviter le déclassement démographique de la France, auquel on attribuait, face à l’Allemagne, la responsabilité de la défaite de 1870, en même temps que le souci d’assimiler les populations étrangères des départements frontaliers et plus encore celles des départements algériens, où la présence massive de ressortissants espagnols et italiens faisait craindre qu’ils remettent en cause l’œuvre coloniale de la France (pour le coup, bien ancrée dans la tradition républicaine !) en soutenant les revendications et les convoitises de leurs gouvernements. La loi avait en outre visé à mettre fin à la préférence étrangère qui, en dispensant les fils d’immigrés des trois ans de service militaire, les mettait en situation de concurrence déloyale vis-à-vis des Français. Elle avait visé, selon les termes employés par ses promoteurs, à prendre acte de la francisation de fait d’une population étrangère qui représentait 1 million de personnes d’origine européenne - Belges, Italiens, Espagnols, Allemands ou Suisses - et que la fréquentation de l’école et de l’atelier avait d’ores et déjà imprégnée des mœurs et de la civilisation française. Qui osera prétendre que cette situation ressemble en quelque manière à celle qui est la nôtre aujourd’hui ?
Loi d’opportunité adoptée en un temps où se bâtissait notre empire colonial sous le signe d’une inégalité assumée, la loi de 1889 n’était pas un texte inspiré par la volonté d’éviter aux enfants étrangers une discrimination contraire à l’idéal d’égalité, mais une réforme dictée par la priorité accordée à l’intérêt national et à la défense de la souveraineté en dissipant les fictions juridiques qui permettaient aux étrangers d’échapper au service militaire. Elle fut adoptée dans un climat d’expansion coloniale et de confiance en la capacité assimilatrice de l’école de la République, et dans le but affiché de faire des jeunes européens nés en France, selon les mots du sénateur Jean Joseph Delsol, « des soldats français patriotes et fidèles ». On a peine à croire que cette perspective soit considérée par les gardiens intransigeants du droit du sol comme la pierre angulaire de la République. Elle est si opposée à l’individualisme libertaire qui nous tient lieu d’idéologie dominante qu’on est même en droit de se demander : le droit du sol est-il vraiment républicain ?
*Michel De Jaeghere est directeur du « Figaro histoire ». Il a traité de la question du droit de la nationalité dans « Le Cabinet des antiques. Les origine de la démocratie contemporaine » (Les Belles Lettres, 2021, réédité en poche coll. « Tempus », 2024).
Source : Le Figaro 13/02/2025
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Profanations, suite : la profanation de la nécropole militaire de Chasselay
Maurice Bernard
Il y a douze jours, le 1er février, le jeune député LFI Raphaël Arnault (porte-parole de la "Jeune garde antifasciste"), a relayé un tweet d’un certain Carlito Brigante : « Ça fait pas beaucoup de bruit », publié à la suite de la profanation de la nécropole de Chasselay, dans le Rhône, où se trouvent les sépultures de 190 tirailleurs sénégalais, de deux légionnaires et de six soldats nord-africains tués en juin 1940.
Pour ces milieux d’extrême gauche dont sont issus les divers abrutis qui ont précédemment dégradé plusieurs tombes et monuments présentés comme "fascistes", il y a manifestement "profanation" et "profanation". C’est comme les "bons" et les "mauvais" chasseurs du sketch des Inconnus. La "mauvaise" profanation, c’est celle commise forcément par des "nervis de l’extrême droite raciste". La "bonne", simple "acte de résistance" et expression d’une "légitime colère", c’est celle qui vise à dénoncer "l’insupportable" présence de la "réaction" et du "fascisme" triomphants dans l’espace public…
En réponse à la Pasionaria ripolinée des "antifas", soyons clairs, une fois pour toute. Pour tout national ou nationaliste qui se respecte, la terre et les morts (les nôtres ou ceux des autres) sont sacrés. Il n’y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" profanation. La profanation d’une tombe (ou d'un monument), qu’elle soit chrétienne, juive, musulmane, animiste ou autre, qu’elle renferme la dépouille d’un "blanc", d’un "jaune", d’un "noir" ou d’un "écossais", est toujours une saloperie injustifiable, un acte lâche et abject justement puni par la loi et objet d’opprobre. La profanation du Tata de Chasselay est aussi écœurante que celle des tombes de Jean-Marie Le Pen, de Robert Brasillach ou de Charles Maurras !
Ceci étant dit, plusieurs remarques s’imposent.
Premièrement, certains journaux, dont Le Monde, ont voulu voir, par idéologie, un acte "raciste" dans la profanation de la nécropole de Chasselay. C’est sans doute, de leur part, aller un peu vite en besogne. En effet, deux éléments de cet outrage semblent plutôt de nature à envisager une autre piste : le mot "Vaudou" tagué sur l’un des murs et l’enlèvement du drapeau tricolore qui flottait au-dessus des tombes…
Deuxièmement, ces soldats de l’Empire, enrôlés dans des unités de notre armée, sont, selon la formule consacrée, "morts pour la France", tués au combat ou exécutés aux côtés de camarades européens, ou encore décédés dans d’autres circonstances. Leurs tombes se trouvent dans de multiples cimetières aux quatre coins de la France, y compris sur l’île de Ré, et jamais aucun militant - formé et responsable - de nos mouvements, respectueux du sacrifice des combattants, n’a porté atteinte à leur dernière demeure (ni à aucune autre).
Troisièmement, rappelons que le Tata de Chasselay a été édifié en zone libre à partir de la fin de 1941 à l’initiative de Jean-Baptiste Marchiani, un mutilé de la Première Guerre mondiale, alors secrétaire général du service départemental du Rhône de l’office des mutilés, anciens combattants et victimes de guerre, avec l’aide du Père Aupiais, provincial des Missions africaines de Lyon, de la population et d’entreprises locales, ainsi que de membres des chantiers de jeunesse, sans oublier une certaine implication de Jules Brévié, ministre de l’Outre-Mer et des Colonies du régime de Vichy, décoré de la francisque puis "épuré"...
Quatrièmement, et pour finir, rappelons aussi que Jean Sidos (l’aîné des frères Sidos bien connus dans nos milieux - Pierre, Jacques et François ont lancé le mouvement Jeune Nation en 1949), ancien militant des Jeunesses patriotes, sous-officier au 26e régiment de tirailleurs sénégalais, est tombé aux côtés de certains de ses hommes le 16 juin 1940, à Bouglainval, en Eure-et-Loir, quelques jours avant le décès des soldats regroupés dans la nécropole de Chasselay (et près de six ans avant que son père, lui aussi "épuré", soit fusillé)…
L’histoire est tragique, les êtres et les événements auxquels ils se trouvent confrontés sont complexes. Nous voici bien loin de la vision binaire, simpliste, de la gauche soi-disant morale et de l’extrême gauche assurément haineuse… À nous de dénoncer sans relâche leurs bobards, leurs approximations, leurs sous-entendus, bref leur propagande.
00:47 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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