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mercredi, 17 septembre 2025

La santé mentale des jeunes se dégrade sévèrement

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Robert Spieler

Un quart des jeunes Français entre 15 et 29 ans se déclare en dépression selon une étude menée par la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, auprès de plus de 6 500 jeunes. Les troubles psychiques explosent, particulièrement chez les adolescents, les jeunes adultes, les femmes et les Ultramarins étant tout particulièrement atteints. Près d’un tiers des jeunes reconnaît avoir déjà eu des idées suicidaires. Six sur dix disent s’être sentis tristes ou déprimés dans les deux semaines précédant le sondage. Les chiffres concernant certaines régions françaises sont assez stupéfiants tant les disparités sont importantes. 39 % des jeunes ultramarins se disent dépressifs, avec des pics alarmants en Guyane (52 %) et en Martinique (44 %). En revanche, les Bourguignons semblent plutôt heureux : seuls 19 % sombrent dans la dépression. Grâce à l’excellence de leurs vins et de leur ratafia ?

Le gouvernement a bien sûr pris les choses en main. A sa manière, c’est-à-dire avec de grands mots, faisant de la santé mentale une « grande cause nationale ». On évoque la « détection précoce à l’école », la formation de « secouristes en santé mentale » (sic), la création de kits de sensibilisation et d’autres machins aux noms ronflants, parfaitement inutiles. Car si le constat est clair, on est en droit de se poser la question : pourquoi cette détresse psychique ? Et si l’on se penchait sur l’explosion de l’individualisme, la fin des solidarités familiales, communautaires, ethniques, l’absence de spiritualité et de transcendance, le règne du vide, suscitant l’angoisse ; l’effondrement sécuritaire, la violence omniprésente, la tyrannie des écrans, le règne de l’imbécillité médiatique. Où sont les modèles dont les jeunes et les moins jeunes ont tant besoin ? Disparus, hélas, dans toutes ces guerres qui ont ruiné l’Europe. Où sont les Maurras, les Céline, les Doriot, les José Antonio, les Degrelle, les Drieu La Rochelle ? La jeunesse n’a pas besoin de psychiatres, de médicaments ou d’intelligence artificielle, mais de projet mobilisateur, de foi, d’espérance et d’enthousiasme.

Source : Rivarol 17/9/2025

11:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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