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jeudi, 11 avril 2019

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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La fête du Pays réel organisée par Civitas

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Commission parlementaire « extrême droite » : auditions publiques pour les accusateurs, huis clos pour les accusés !

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Depuis le 23 janvier 2019, et jusqu'au 16 mai prochain, se tient une curieuse commission d'enquête contre de supposées violences des groupes d'extrême droite, à la demande de Jean-Luc Mélenchon. Cette commission est présidée par Mademoiselle Muriel Ressiguier, député des Insoumis de l'Hérault. Elle devait conclure ses travaux le 16 mai, et rendre son rapport le 11 juin.

Communiqué commun de la Ligue du Midi, de Vigilance Halal, de Riposte laïque et de Résistance républicaine :

Nous avons appris, par une fuite du Figaro, qui n'a pas été démentie, que nos responsables devaient faire partie des personnalités auditionnées. Pourtant, nous ne nous reconnaissons absolument pas dans cette définition donnée par les députés : « Tous ces groupes ont en commun la violence, l’incitation à la haine raciale, homophobe et sexiste. Ils agressent des couples, des cyclistes, des passant-e-s, des étudiant-e-s pour leurs opinions, leur orientation sexuelle ou leur origine. Ils agressent, insultent, intimident, menacent de simples citoyen-ne-s mais aussi des élu-e-s de la Nation ».

Nous y verrions plutôt les pratiques des groupes d'extrême gauche, antifas ou Black Blocs, qui ont multiplié, à l'occasion du mouvement des Gilets jaunes, les actes de vandalisme contre des symboles qui leur déplaisent, des agressions contre des journalistes, des librairies ou des opposants politiques, ainsi que des violences graves contre les forces de l'ordre, ce qui ne paraît pas émouvoir le chef des Insoumis, ni Mademoiselle Ressiguier.

À quelques jours de leur éventuelle audition par la Commission d’enquête, les personnalités et leaders des groupes visés, n’ont toujours reçu aucune notification. Par conséquent, en fonction de leur éloignement ou de leur emploi du temps déjà engagé, certains d’entre eux pourraient avoir à demander des reports d’audience.

Par ailleurs, si aucun texte ne précise les conditions permettant de décréter le huis clos en commission, il semble pourtant que les règles constantes du droit commun, ainsi que l’usage, commandent d’en justifier l’emploi.

Les parlementaires voudront bien se demander pourquoi Madame HERVOUËT, présidente d’une association immigrationniste - dont les curieuses pratiques ont été épinglées par le conseil départemental socialiste de l’Hérault - a été auditionnée à huis clos alors qu’elle était là en infraction totale avec le principe de séparation des pouvoirs ; pourtant, dans le même temps cette disposition a été refusée à Monsieur BATTESTI, président de Facebook, qui la demandait, terrorisé par les menaces induites par la Présidente.

Pareillement, on se demandera ce qui justifie le huis clos pour les auditions de Messieurs Fabrice ROBERT et Romain ESPINO, animateurs de mouvances identitaires, convoqués ce jeudi 11 avril. Ce refus du principe du « contradictoire » n’est pas sans rappeler les pratiques d’autres pays, d’autres époques et d’autres mœurs.

De notre point de vue, aucune raison réelle et sérieuse ne justifie le huis clos pour les personnalités et leaders des groupes visés ; sinon celle de leur fermer la tribune qui leur est due et d’occulter aux yeux du public les éléments qu’ils pourraient faire valoir en défense ; alors que tous les éléments à charge les concernant ont été largement rendus publics et de manière tendancieuse et très exagérée ; parfois même en infraction avec le principe de séparation des pouvoirs.

Les parlementaires devraient s’interroger sur le sens de ces manœuvres arbitraires qui n’ont d’autre but que de nous bâillonner et de présenter au public un seul son de cloche : démarche publique résolument à charge d’un côté, interdiction de publicité de notre défense de l’autre. Ce déséquilibre est inadmissible dans un état de Droit, surtout émanant du pouvoir législatif.

En conclusion de tout ce qui précède, les signataires entendent, si leur convocation était confirmée, se présenter à un débat public, équilibré et contradictoire.

Par conséquent, ils demandent la levée du huis clos en ce qui les concerne, et à défaut, qu’en soient publiquement justifiées les raisons dès avant leur audition.

Montpellier, le 9 avril 2019

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On a les gauchistes les plus cons du monde, mais aussi les plus nuisibles

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Riposte laïque cliquez ici

On a souvent dit que la France avait la droite la plus bête du monde. Ce n’est pas faux, car il faut être sacrément crétin pour être tombé, comme l’ensemble des chefs de cette mouvance, depuis les années 1985, dans le piège que lui a tendu avec machiavélisme François Mitterrand. Ce vieux renard politicien a réussi à interdire à la droite de faire des alliances avec le Front national, tout en s’autorisant tous les accords avec le PCF et l’extrême gauche trotskiste. Résultat, bien que largement minoritaire, la gauche a gagné nombre d’élections qu’elle aurait dû perdre.

Dans un autre registre de stupidité, on a assisté à la première confrontation entre les douze têtes de listes aux Européennes. Et on a écouté Raphaël Glucksmann, que les socialauds ont mis en tête pour mieux dissimuler leur naufrage, l’écolo Yannick Jadot, l’Insoumise Manon Aubry, le coco Ian Brossat et Benoit Hamon, de Génération.s (défense de rigoler). C’était grotesque. Ces charlots étaient d’accord sur l’essentiel : urgence de la transition écologique, obligation de continuer la submersion migratoire, soumission à l’islam, négation de toute question identitaire, nécessité de rester dans l’Union européenne, pour la changer de l’intérieur.

Il n’ont même pas réussi à voler dans les plumes de Nathalie Loiseau, car, à part la question sociale, qui leur sert à se différencier de Macron, ils sont d’accord avec lui sur ces questions essentielles. Ils avaient tout ce qu’il fallait pour faire une liste commune, qui s’appuyant sur l’impopularité de l’équipe présidentielle, aurait pu réussir un bon score.

Mais ils ont choisi de jouer chacun leur partition, pour pouvoir exister. Les réveils vont être douloureux, quand on sait qu’il faut atteindre 3 % des voix pour être remboursé, et 5 % pour avoir des élus, qui donnent des moyens organisationnels (autrement dit des sous) aux postulants. Sans risque de grosse erreur, on peut considérer que Brossat va rester à 1 %, ce ne sont pas les stupidités qu’il a racontées sur les avions qu’il convient de réserver aux seuls riches qui vont l’aider. Benoît Hamon, que nous avions surnommé Bilal pour sa course au vote musulman, aura également bien du mal à atteindre les 3 %, et comme il n’intéresse pas grand monde, son avenir politique est assombri, il va peut-être devoir travailler pour la première fois de sa vie, à 51 ans, et ne pas vivre que de la politique…

Reste Glucksmann, cache-sexe du PS moribond. Pour lui aussi, le réveil va être difficile, et s’il va dépasser les 3 %, la barre des 5 % est loin d’être garantie. Il n’est pas certain que ces grandiloquentes déclarations d’amour à l’Europe ne soient très payantes.

Les Insoumis, avec la médiocre caricature haineuse Manon Aubry, seront bien sûr fort éloignés des scores que seule la personnalité de Mélenchon leur permettait d’atteindre aux Européennes. Tel que cela est parti, ils risquent de plafonner à 7 %, ce qui leur permettra quand même d’envoyer à Bruxelles tous les tocards qu’ils n’ont pas réussi à faire élire au Palais Bourbon, et d’avoir quelques moyens supplémentaires.

Quant aux écolos, avec toute la propagande faite sur l’urgence climatique, il devrait se trouver les habituels crétins qui, à l’occasion des Européennes, se disent qu’effectivement, il faut qu’on défende la planète, et donc que le vote écolo s’impose. Bien que discrédités nationalement, ils sont bien capables d’atteindre les 10 %, ces imposteurs !

Mais la nuisance de la mouvance gauchiste s’exerce dans nombre d’autres secteurs, bien plus importants que les élections. Elle s’exerce d’abord dans la rue, où les Antifas et les Black Blocs sont les véritables milices du régime, interdisant d’expression la mouvance patriote, qu’elle peut agresser avec une totale impunité. À notre connaissance, ceux qui ont frappé à dix contre un le journaliste Vincent Lapierre à Toulouse, bien que connus, n’ont pas encore été arrêtés. Pas davantage ceux qui ont essayé de vandaliser la Nouvelle Librairie, dans le Quartier Latin. Ces milices ont été indispensables à Macron-Castaner pour pourrir de l’intérieur, sur Paris essentiellement, le mouvement des Gilets jaunes. Travail complété par l’infiltration de gauche et d’extrême gauche, qui ont noyauté le mouvement, l’enfermant dans les seules revendications sociales, et y interdisant toute allusion sur l’immigration (qui coûte très cher aux Gilets jaunes) et sur l’identité.

Naturellement, l’agitation entretenue contre ce qu’ils appellent l’extrême droite, en fait la mouvance patriote et identitaire, seule opposante sérieuse à Macron et au mondialisme, fait le jeu du pouvoir. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre la grotesque commission Ressiguier, contre « les violences commises par l’extrême droite », et la volonté affichée de Génération Identitaire, qui n’a jamais exercé la moindre violence contre des policiers, des migrants ou des gauchistes. Ce régime, aidé par les gauchistes, ne cache plus sa volonté de briser par tous les moyens la dissidence patriote, par des dissolutions ou la censure opérée sur les réseaux sociaux. Nous ignorons, à l’heure où nous écrivons ces lignes, si Pierre Cassen et Christine Tasin seront auditionnés par leur grande amie Muriel Ressiguier, qui paraît vouloir imposer le huis-clos pour ces interrogatoires… Mais nous savons que l’un comme l’autre devront encore consacrer du temps à se défendre devant les tribunaux, sans savoir s’ils ne vont pas tomber sur des juges « Mur des Cons ».

La nuisance gauchiste s’exerce également dans tous les domaines de la société, où leur travail de déconstruction quotidien sape la France depuis cinquante ans : la magistrature, les médias, l’école, l’université, la Culture. Naturellement, elle est l’alliée naturelle des islamistes, contre qui elle n’a jamais un mot. Cela s’appelle l’islamo-gauchisme.

C’est une véritable cinquième colonne, au cœur de l’appareil d’État, qui constitue un véritable contre-pouvoir à tout gouvernement légitiment élu. Et cela dans tous les pays occidentaux, Donald Trump y étant confronté quotidiennement depuis deux ans.

S’il arrivait au pouvoir en France, comme cela s’est fait en Italie et dans les pays de l’Est de l’Europe, il devrait se donner des moyens exceptionnels, en s’appuyant sur le peuple, pour briser, par la force s’il le faut, ce cancer qui exerce sa capacité de nuisance contre le peuple français, au service du mondialisme, du Grand Remplacement, du changement de civilisation et de l’islamisation de notre pays.

Un passage obligatoire.

Avant la Reconquête du pays, qui passera par l’éradication de la cinquième colonne islamiste, il faudra en finir avec le cancer gauchiste.

08:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEUDI 11 AVRIL : PATRICK GOFMAN, ROMANCIER, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

 

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mercredi, 10 avril 2019

Philippe Randa nous parle de la surpopulation sur TV Libertés

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Le livre de Jean-Michel Hermans cliquez ici

17:31 Publié dans La chronique de Philippe Randa, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 27 avril, à Cauchy-à-la-Tour (62) : commémoration de la naissance du Maréchal Philippe Pétain

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Comme chaque année, l'Association pour la Défense de la Mémoire du Maréchal Pétain (ADMP), célèbre l’anniversaire de la naissance du Maréchal à Cauchy-à-La-Tour (Pas-de-Calais), dans sa ferme natale.

PROGRAMME DE LA JOURNÉE DU 27 AVRIL 2019 :

10 h 00 :   Rassemblement dans la Ferme Pétain (6, rue Camblain 62260 Cauchy-à-la-Tour).

10 h 30 :   Messe célébrée dans une grange de la Ferme.

11 h 30 :   Dépôt de gerbes à la Ferme Pétain.

13 h 00 :   Déjeuner dans la propriété sous une tente (traiteur).

18 h 00 :   Retour vers Paris.

UN CAR ADMP permettra de se rendre à Cauchy depuis Paris.

Le départ aura lieu à 7 heures très précises. Le retour est prévu au même endroit vers 20h30.

LES FRAIS DE PARTICIPATION POUR CETTE JOURNÉE SONT DE :

60 € pour le voyage en groupe, comprenant le prix du car, le déjeuner et frais d’organisation.

30 € pour tous ceux qui choisiraient de se rendre à Cauchy par leurs propres moyens.

Nous vous remercions de bien vouloir vous inscrire au plus tôt en raison de la réservation du nombre de places en car et du nombre de repas à prévoir (réunion à caractère privée).

Renseignements :

ADMP, 5, rue Larribe 75008 Paris - Tel : 01 43 87 58 48

10:52 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'arrière-petit-fils du Duce candidat aux élections européennes en Italie

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Il est dirigeant d'entreprise et il a 50 ans, c'est sur les listes de Fratelli d'Italia qu'il se présente aux élections européennes de mai prochain en Italie. Caio Giulio Cesare Mussolini, arrière-petit-fils de Benito Mussolini, l'a annoncé dans un entretien avec le journal Il Messaggero publié ce mardi. 

"Tout le monde veut mettre Mussolini sur le bulletin de vote", déclare cet ancien officier sous-marinier. Il reconnait n'avoir jamais fait de politique, mais il assure avoir "respiré" la politique toute sa vie. 

Déjà une Mussolini eurodéputée

Ce n'est pas la première fois que le patronyme Mussolini fait campagne en Italie. Caio Giulio Cesare est le petit-cousin d'Alessandra Mussolini, petite-fille du Duce, eurodéputée depuis 2014 après avoir été sénatrice et députée nationale.

09:00 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Discours de Viktor Orbán, à l’occasion de la présentation du programme du Fidesz-KDNP

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Si je vois bien, je suis ici l’œuf du coucou. Tous ceux qui ont pris la parole avant moi étaient des experts dans les sujets qu’ils ont abordés, et même notre ministre de la Justice n’était qu’une exception apparente puisqu’il a été pendant de nombreuses années ambassadeur à Bruxelles, il peut donc être considéré comme un expert en politique étrangère. József Szájer préside notre groupe parlementaire à Bruxelles, et Péter [Szijjártó] est notre ministre des Affaires étrangères. Je suis le seul à me singulariser. Alors, pourquoi ai-je reçu la parole ?

J’ai reçu la parole parce que c’est l’usage au début d’une campagne : la revue des troupes, la réunion, le lancement de la campagne, l’exposé des objectifs. Si nous regardons autour de nous – pas seulement dans cette salle, mais dans le pays tout entier –, nous pouvons dire avec assurance que notre communauté politique est sûre d’elle, forte et de bonne humeur. Mais il faut se garder d’un excès de confiance : nous sommes tout de même face à une compétition. Nous avons eu la fin de semaine dernière les championnats de Hongrie de natation, qui pour certaines épreuves a plutôt été un championnat d’Europe, et Katinka Hosszú (1) a pu dire, après l’une d’entre elles, qu’il est bel et bon d’avoir quelques médailles d’or olympiques – nous aussi, nous avons bien quelques victoires électorales derrière nous – il est bel est bon d’avoir confiance en soi (nous n’en manquons pas), mais lorsque l’on se présente pour la compétition suivante, lorsque l’on monte sur le socle de départ, alors ce qui s’est passé avant ne compte plus. Une seule chose compte : ce qui va se passer après, l’épreuve qui nous attend. C’est pour cela que j’ai reçu la parole, pour que je vous rappelle cette vérité. Je suis heureux de vous retrouver. Nous devrions parler de beaucoup de choses aujourd’hui sur le thème de l’Europe, mais nous n’aurons peut-être pas le temps de tout couvrir, la campagne ne fait que commencer. Nous ne pouvons pas parler de tout au

jourd’hui, et c’est pourquoi je me bornerai à indiquer, en ce début de campagne, ce qu’est l’enjeu des élections du 26 mai. Nous pourrions pourtant évoquer des sujets d’actualité brûlants, comme par exemple la relation entre le Fidesz et le Parti populaire européen (PPE). Je ne voudrais pas m’y attarder aujourd’hui, et je me limiterai à souligner devant vous que c’est nous, et pas le PPE qui décidons de notre avenir. Nous verrons, après les élections, la direction que prendra le PPE. Il semble aujourd’hui qu’il prenne celle de la gauche libérale, de la constitution d’un empire européen libéral et d’une Europe des immigrés. Si c’est cette direction qu’il prendra, vous pouvez être sûrs que nous ne l’y suivrons pas. Il y a bien sûr les humeurs et les irritantes déclarations de M. Weber sur le sentiment national. Il n’est donc pas étonnant que l’on prononce et écrive de plus en plus souvent en Hongrie ce seul mot : dehors ! (2) En ce qui me concerne, je voudrais appeler à la patience. Nous déciderons en temps opportun, sur la base de nos intérêts nationaux.

Avouons-le, les élections européennes précédentes n’avaient pas de grands enjeux. En gros, leur fonction était de déterminer si le président de la Commission européenne sera de droite ou de gauche. Cela non plus n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Voici par exemple un certain Jean-Claude Juncker : nous avons cru qu’il était de droite, et au lieu de cela nous avons reçu un socialiste européen bon teint, dont la responsabilité est déterminante dans le Brexit, dans l’invasion migratoire et dans le conflit de plus en plus vif entre l’Europe centrale et l’Europe occidentale. Aujourd’hui en revanche, il s’agit de davantage que du choix d’une seule personne. Fin mai, c’est son avenir que l’Europe choisira. L’enjeu n’est pas de savoir si ce sont les socialistes ou les conservateurs qui enverront le plus de députés à Bruxelles. Cette fois-ci, plusieurs centaines de millions d’Européens se prononceront sur des sujets plus importants que la politique partisane. L’enjeu sera de déterminer si l’Union aura des dirigeants pro-immigration ou des dirigeants anti-immigration. Nous nous prononcerons sur le destin de l’Europe : si elle devra continuer d’appartenir aux Européens, ou si nous devrons céder la place à des masses venues d’autres cultures, d’autres civilisations. Remplacement des populations, disent les Français. Si nous continuerons de protéger notre culture chrétienne, européenne, ou si nous nous effacerons devant le multiculturalisme. Tout cela fait qu’il n’est pas non plus surprenant que la ligne de fracture entre les parties en présence ne corresponde plus à l’ordre de valeurs classique entre la gauche et la droite. Voyez par exemple les quatre États membres du groupe de Visegrád et les chefs de gouvernement de ces États. Nous siégeons chacun dans des groupes différents au sein du Parlement européen, et je ne peux même pas dire que nous soyons tous du même bord idéologique. Il y a parmi nous des libéraux, des socialistes, des membres du PPE et des conservateurs – la liste doit s’arrêter là, car nous ne sommes que quatre –, et pourtant nous sommes d’accord sur l’essentiel : nous voulons que nos pays et l’Europe restent tels que nous les avons connus. Selon le vieil adage : unité sur l’essentiel, liberté sur le reste, mais empathie sur le tout. Le 26 mai, mes chers amis, nous voterons sur l’essentiel : l’enjeu est notre civilisation chrétienne. Souvenons-nous : lorsque l’Union a été fondée – rappelons-nous nos lectures d’alors –, elle avait une grande âme et un petit corps. Aujourd’hui, c’est l’inverse : son âme se rétrécit et son corps grandit. Comment donc en sommes-nous arrivés là ? Comment avons-nous pu arriver à une situation où il soit devenu possible d’avoir à mener un combat, sur notre propre continent, pour la préservation de notre mode d’existence, de notre mode de vie, de notre cadre de vie naturel ?

Nous en sommes arrivés là parce qu’un défaut s’est glissé dans l’appareil de l’élite bruxelloise. Il y a à Bruxelles une bulle, le monde virtuel de l’élite européenne privilégiée, décalée de la réalité, décalée de la vraie vie, de celle qui se déroule non pas à Bruxelles, mais dans les États-membres. Cette élite européenne ne veut pas comprendre l’avertissement du général de Gaulle, qui avait dit ceci : « La politique doit reposer sur la réalité, et la politique est justement l’art de savoir défendre un idéal sur la base des réalités ». Et ces réalités, mes chers amis, ce sont les réalités historiques, culturelles, démographiques et géographiques. Ce sont précisément ces réalités-là, la réalité de la vie des États-nations, que l’élite qui vit dans la bulle bruxelloise ne veut pas prendre en considération. Peut-être d’ailleurs ne les connaît-elle même plus. C’est ainsi qu’il peut se produire qu’un catholique comme Weber offense régulièrement les Hongrois. Un Bavarois de Bruxelles peut le faire, mais un Bavarois de Munich ne le ferait sûrement jamais. Tandis que l’élite bruxelloise ne cesse de s’en prendre à nos nations d’Europe centrale, la réalité est que l’attachement à l’adhésion à l’Union européenne n’est nulle part en Europe aussi fort qu’en Hongrie et en Pologne. Nous pouvons dire modestement que nos gouvernements y sont pour quelque chose. Nous avons beaucoup fait, au cours des dernières années, pour que les Hongrois croient en une Europe forte et performante, et ils y croient. Le résultat des élections passées le montre clairement : le Fidesz et le Parti chrétien-démocrate ont obtenu 47% des voix à nos premières élections européennes en 2004, 56% en 2009 et 51,5% en 2014, soit le premier rang en Europe en termes de soutien populaire.

La conclusion de ce qui précède est que les Hongrois, qui défendent l’Europe depuis mille ans, veulent l’Union européenne, mais qu’ils en ont assez de la manière dont les choses sont gérées à Bruxelles et qu’ils veulent un changement.

Voilà bientôt neuf ans que les Hongrois ont des controverses avec Bruxelles. Ces controverses sont apparemment chaque fois différentes, mais si nous creusons un peu, nous voyons qu’elles portent toujours sur la même chose. Elles portent sur le fait que nous ne sommes pas disposés à faire ce que dicte Bruxelles si cela n’est pas bon pour les Hongrois. Ils ont exigé des mesures d’austérité en 2010, lorsque notre gouvernement venait à peine de se former, mais au lieu de cela nous avons renvoyé le FMI et réduit nos impôts. Ils ont voulu que les banques encaissent au centuple sur les gens leurs prêts en devises étrangères, mais nous avons imposé une taxe aux banques, nous avons converti les prêts en monnaie nationale et nous avons exigé que les banques rectifient leurs comptes avec leurs emprunteurs. Ils ont voulu que les Hongrois paient les tarifs énergétiques les plus élevés – au profit des entreprises occidentales, soit dit en passant –, mais nous avons imposé la réduction des prix de l’énergie. Ils ont voulu que nous laissions passer les migrants à nos frontières, mais au lieu de cela nous avons érigé une clôture. Ils ont voulu que nous reprenions des migrants depuis l’Europe occidentale, mais nous avons tenu bon dans notre refus du système des quotas obligatoires. Voilà la situation. Nous menons depuis neuf ans un combat difficile, mais si nous voulons apprécier à l’aune de la situation actuelle de la Hongrie s’il a valu la peine que le gouvernement mène ce combat, je ne peux que dire : oui, cela en vaut la peine. Si nous jetons un œil sur l’économie hongroise, nous voyons que de plus en plus de Hongrois ont un travail, la performance de l’économie hongroise ne cesse de progresser, il vaut la peine de travailler, et chacun peut faire, chaque année, un nouveau pas en avant. Un pas peut-être pas aussi grand qu’il le souhaiterait, mais un pas tout de même, et vers l’avant. Il n’y a aucune comparaison entre l’image de la Hongrie aujourd’hui et la situation qui régnait en 2009, à la fin des gouvernements socialistes. Qu’il est loin le temps où ils sont partis, en nous laissant en héritage le FMI et l’endettement, et en laissant au pauvre Hongrois le soin de s’en débrouiller, si déjà il n’avait pas eu suffisamment de force pour les faire dégager quand il en était encore temps !

Quant aux dirigeants de l’Union européenne, ils ne nous ont pas beaucoup aidés au cours des cinq dernières années. Loin de la renforcer, ils ont affaibli notre maison commune, cette Europe qui abrite aussi la Hongrie. Le bilan des cinq années écoulées depuis 2014 est que l’un des États-membres les plus puissants de l’Union européenne, le Royaume Uni, se prépare en ce moment à quitter l’Europe, pendant que des millions de migrants ont pénétré illégalement sur le territoire de l’Union et peuvent, comme nous l’avons entendu, présenter un danger – et en présentent effectivement un, comme nous avons pu le voir de nos propres yeux – pour la sécurité des Européens et l’identité culturelle chrétienne de l’Europe. Les Anglais s’en vont, et les migrants sont entrés : voilà le bilan de la Commission Juncker.

La majorité des Européens souhaite maintenant voir un changement. J’espère que cela sera aussi ce qui sortira des urnes. L’on voit aussi – assez curieusement, si l’on considère notre propre histoire – que c’est dans les États occidentaux que l’insatisfaction augmente le plus fortement. Là précisément d’où l’on se plaît à donner des leçons à l’Europe centrale, aux Hongrois, aux Slovaques, aux Polonais, et tout dernièrement aux Roumains. Je n’aurais jamais cru que nous combattrions un jour aux côtés des Roumains sur le champ de bataille du Parlement européen. Mais c’est bien le cas, Mesdames et Messieurs, et nous assumerons ce combat. L’institut Századvég effectue depuis des années des sondages d’opinion dans chacun des 28 États-membres de l’Union européenne, sur les sujets les plus divers. J’ai pu prendre connaissance de la synthèse du dernier sondage, que le grand public connaîtra aussi bientôt. Il en ressort clairement que la population de l’Union a aujourd’hui perdu confiance dans la perspective que la vie des générations futures sera meilleure que celle de maintenant. Le rêve européen s’est brisé, ou plutôt – soyons prudents – s’est au moins cabossé. Le camp des pessimistes est aujourd’hui beaucoup plus nombreux dans les pays occidentaux que dans les pays d’Europe centrale. La proportion de ceux qui pensent que les générations futures vivront moins bien que celles d’aujourd’hui est de 68% en France, 57% en Autriche, 59% en Italie, 52% en Allemagne. Plus de la moitié en Allemagne ! Face à cela, en Hongrie – je n’évoque pas ici les autres pays d’Europe centrale – cette proportion est de 26%, et près de la moitié des Hongrois – je pourrais dire seulement encore la moitié – pensent que leurs enfants, leurs petits-enfants vivront mieux que leurs parents aujourd’hui. Je crois qu’ils ne se trompent pas. La situation actuelle est que les enfants hongrois vivront bel et bien mieux que leurs parents ne vivent aujourd’hui. Toutefois, la source principale de l’insatisfaction vis-à-vis des élites européennes n’est pas la précarisation croissante de la classe moyenne des pays d’Europe occidentale – bien qu’elle y ait joué un rôle –, mais plutôt la gestion de la migration. Dans ce même sondage, 70% des citoyens européens trouvent tout simplement faible la performance de l’Union sur ce terrain. 61% des Européens interrogés estiment que l’immigration exerce plutôt un effet de ralentissement sur l’économie européenne, et un cinquième seulement – 20% – pensent qu’elle la renforce. Nous évoquons souvent avec amertume la force gigantesque que représente ce qu’on appelle le « soft power », qui avec les universités, les instituts de recherche, les ONG, les organisations de la société civile, les médias entoure le « hard power » de la politique et qui bénéficie d’après moi, en Europe occidentale, d’une suprématie de plus de 80% : eh bien, si je regarde les chiffres de l’immigration, je vois que leurs biceps auront beau être trois fois plus gros qu’aujourd’hui, ils n’auront que très peu de chances de déboulonner le simple bon sens.

La majorité de la population de l’Union craint toujours qu’au cours des prochaines décennies des migrants continueront d’arriver massivement en Europe à partir de l’Afrique. Les Européens considèrent comme une véritable menace que l’Europe puisse cesser d’être européenne, et en viennent à dire des choses qui surprennent à première vue, car une majorité n’hésite pas à déclarer que nous devons préserver notre culture chrétienne et nos traditions. Il est vrai qu’en Europe occidentale ils ne sont que 55% à l’affirmer, mais les migrants y sont déjà comptés. Face à cela, en Europe centrale et orientale, la proportion de ceux qui estiment que la préservation de la culture chrétienne est importante est de 70%, et en Hongrie, s’il vous plaît, de 80%. Dans un pays comme la Hongrie, que nous connaissons bien, où le degré de sécularisation de la société est particulièrement avancé – nous connaissons parfaitement le taux de fréquentation des églises – plus de 80% des personnes interrogées, indépendamment de leur appartenance personnelle à une religion, affirment qu’il convient de préserver la culture chrétienne. C’est là un mandat incontestable et très clair à l’attention du gouvernement.

Une seule conclusion résulte de tout cela : les Européens ne veulent tout simplement pas d’immigration. En revanche, un certain Timmermans en veut, comme il l’a affirmé textuellement : « Partout dans le monde, les sociétés sont appelées à devenir diverses, c’est l’avenir du monde. C’est pourquoi les pays d’Europe centrale devront s’y habituer ». Un véritable discours marxiste et socialiste pur et dur, et il n’est pas étonnant que Juncker et Timmermans s’entendent comme larrons en foire. La seule question est celle-ci : comment Manfred Weber, membre du PPE, fait-il pour s’acoquiner avec un tel individu ?

L’Europe est aujourd’hui menacée par une migration de masse, parce que lorsque de telles masses humaines se mettent en route et quittent leur terre natale pour gagner d’autres contrées, ce n’est pas simplement une crise migratoire, mais un mouvement de population planétaire. L’on peut même prendre le risque d’affirmer que jamais une masse comparable d’hommes et de femmes n’a pris la route dans l’histoire du monde.

Que cela nous plaise ou pas, nous devons aussi réaliser que les grandes migrations n’ont jamais été de nature pacifique. Lorsque de grandes masses partent à la recherche de nouvelles patries, il en résulte inévitablement des conflits, parce qu’elles souhaitent en général occuper des territoires où d’autres vivent déjà, où d’autres se sont installés et qui sont également en mesure de défendre leur territoire, leur culture et leur mode de vie. Dans notre cas particulier d’aujourd’hui, l’objectif de la migration de masse est le monde occidental, et en son sein l’Europe occidentale, notre continent, considérée comme la destination la plus vulnérable. Cependant, Mesdames et Messieurs, devenir un objectif vulnérable n’est pas le fruit du hasard. Toute migration a ses causes propres, et dans le cas présent beaucoup se plaisent à évoquer les causes extérieures que sont la pauvreté, la faim, la pénurie d’eau, le changement climatique, la guerre, la persécution. Ce sont des causes évidentes, mais nous devons admettre qu’elles ne sont pas nouvelles. La cause principale, pour moi, est tout autre. La cause principale est la douloureuse constatation que bien plus d’enfants naissent hors d’Europe qu’en Europe, et c’est cela qui permet de comprendre que la cause première de la migration de masse, avec la crise migratoire européenne qui en découle, doit être recherchée non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur. Si des enfants ne naissent pas en plus grand nombre en Europe, c’est parce que notre continent est aux prises avec un trouble de conscience doublé d’un trouble d’identité.

L’immigration est comme la goutte d’eau de mer : tous les problèmes de l’Europe y sont contenus : la crise identitaire, la crise de la gouvernance politique, les problèmes démographiques, le déclin de la compétitivité de l’Europe et aussi l’opposition entre l’Europe occidentale et l’Europe centrale. Mais ce qui s’y montre plus que tout, c’est la véritable nature de la bulle bruxelloise, ou bien – comme l’a dit Péter Szijjártó – sa véritable intention.

L’Europe est une communauté d’un demi-milliard d’êtres humains, nous sommes plus nombreux que les Russes et les Américains réunis. Si elle le voulait, l’Europe pourrait arrêter la migration de masse qui se dirige sur elle, mais la vérité est qu’elle ne s’y essaie même pas, elle fait même plutôt le contraire. Les dirigeants actuels de l’Europe encouragent et incitent à la migration, et n’hésitent pas à vouer aux gémonies ceux qui, comme moi-même ou Salvini, le ministre de l’Intérieur italien, s’efforcent de l’arrêter. L’on ne peut pas considérer autrement que comme des incitations à l’immigration les mesures que Bruxelles a préconisées au cours de la période récente et qu’elle préconise toujours. Ces mesures affaiblissent des droits des États-membres à la protection de leurs frontières. Le Parlement européen vote l’introduction du visa migratoire. Le Parlement européen a approuvé une augmentation significative des sommes allouées aux organisations favorisant l’immigration et aux groupes d’activistes politiques. Ils offrent aussi des cartes bancaires pré-approvisionnées et lancent des programmes expérimentaux d’immigration avec des pays africains. Et enfin, pour casser l’opposition, ils exercent un chantage ou au moins essaient de le faire sur les pays qui font de la résistance en proposant des sanctions financières contre les récalcitrants. Voilà à quoi se prépare Bruxelles. Observez bien : dès qu’il s’agit de migration, ils en arrivent toujours au même point. Ils ont beau tordre le sujet dans tous les sens, il en sortira toujours à la fin une manière ou une autre de favoriser l’immigration. C’est comme la vieille blague que nous avons héritée de l’ancien régime sur les pièces détachées de l’usine de bicyclettes soviétique : quelle que soit la manière dont on les assemble, il en sortira toujours une mitrailleuse.

Bruxelles, mes chers amis, veut davantage de pouvoirs, davantage de pouvoirs par-dessus la tête des nations européennes. C’est l’objectif que sert le super-État supranational, le projet des États-Unis d’Europe. Il représente l’aspiration au pouvoir de l’élite bruxelloise contre les États-nations qui forment l’Europe. Et ce sont les États-nations, avec leur culture chrétienne européenne, qui barrent la route à ce projet. Il est de fait que dans la bulle bruxelloise les postes de direction sont occupés par les forces politiques et les groupements d’intérêts qui veulent mettre fin à la priorité de la culture européenne chrétienne, sur la base de l’analyse pleinement assumée selon laquelle si l’arrivée en masse d’immigrants d’autres cultures permet de repousser le christianisme, il sera possible de mettre fin non seulement au christianisme, mais avec lui également aux nations. Les démographes ont calculé à Bruxelles – pas seulement à Budapest – que si la tendance actuelle se poursuit, le nombre des musulmans en Europe passera des 43 millions de 2010 à 70 millions en 2050, et la population chrétienne diminuera de 99 millions. Les plans de la bulle bruxelloise ne prévoient aucune action visant au ralentissement de ce processus, et se préoccupent au contraire de savoir comment l’accélérer. C’est pour cela que nous n’entendons rien à Bruxelles en matière de politique familiale, et que l’on nous abreuve au contraire quotidiennement de considérations sur l’importance de la migration légale. Le commissaire chargé de l’immigration a déclaré voici trois jours que Bruxelles ne souhaite pas porter l’aide là où se trouvent ceux qui en ont besoin, mais au contraire faire venir les migrants en Europe, qui plus est – comme il l’a dit –, légalement, sur de nombreuses années et par centaines de milliers. Son programme d’immigration légale n’est autre que la couverture d’un programme de changement de la population de l’Europe. C’est à cela que nous aurons affaire pour les élections.

Sans aucune emphase, sans considération de l’ambiance classique d’une réunion électorale, je voudrais quand même affirmer sereinement que nous autres Hongrois vivons ici depuis mille ans, au cœur du Bassin des Carpates. Nous avons plusieurs niveaux d’ambition, mais nous avons au moins celle de vouloir y rester pendant au moins mille autres années, de conserver nos frontières et de laisser quelque chose à la génération qui nous suit. Je sais que les bureaucrates bruxellois s’en étranglent, s’indignent et préparent le banc d’infamie pour nos rencontres de demain, mais je voudrais tout de même rappeler que nous avons déjà l’expérience d’un empire qui a commencé avec l’attribution de davantage de pouvoirs aux Soviétiques. C’est pourquoi, chez nous, « donner davantage de pouvoirs à Bruxelles » sonne mal. Ce que nous voudrions, c’est que les nouvelles générations, nos enfants, nos petits-enfants puissent décider librement de leur vie, de la même manière que nous le faisons aujourd’hui pour la nôtre. Si toutefois l’Europe devient un continent d’immigration, les nouvelles générations n’auront pas la possibilité de choisir elles-mêmes leur forme de vie. Elles n’auront ni le droit, ni la possibilité d’en décider librement. En luttant aujourd’hui, nous luttons pour ces droits et pour ces possibilités, nous voulons que ces droits et ces possibilités soient également les leurs.

C’est pourquoi la crise de l’Europe doit être traitée à la racine. Il faut freiner les aspirations au pouvoir de l’élite bruxelloise. Quant à l’immigration, elle doit tout simplement être arrêtée. J’ai résumé en sept points ce que doivent être les mesures d’urgence qui devront être prises en Europe immédiatement après les élections dans le but d’arrêter l’immigration :

  1. Retirer la gestion de l’immigration aux bureaucrates bruxellois et la rendre aux gouvernements nationaux
  2. Déclarer ouvertement qu’aucun pays ne pourra être contraint à accueillir des migrants contre sa volonté
  3. Déclarer que personne ne devra être admis en Europe sans papiers d’identité en règle
  4. Supprimer d’un geste simple la carte bancaire migratoire et le visa migratoire
  5. Le plus important, et qui tombe le mieux : que Bruxelles ne donne pas davantage d’argent aux organisations de George Soros qui favorisent l’immigration, et que les fonds ainsi économisés soient affectés à la compensation des dépenses de protection des frontières
  6. Personne ne devra faire l’objet de discrimination négative en Europe pour s’être affirmé chrétien
  7. Que les instances compétentes – essentiellement le Parlement européen et le Conseil européen – placent des dirigeants opposés à l’immigration à la tête des institutions de l’Union

Ce sont là, Mesdames et Messieurs, les points essentiels pour nous permettre d’arrêter l’immigration et préserver notre culture chrétienne.

Je pense que nous nous sommes réunis ici aujourd’hui parce que nous croyons que dans une démocratie la décision est entre les mains des gens. Il en résulte qu’il n’est pas correct de voir le PPE s’associer à l’avance avec la gauche et les libéraux, sans même attendre la décision des électeurs. Pour ma part, je demande aux Hongrois, je demande à nous tous de souscrire au programme présenté ici et d’aller voter le 26 mai. Allez voter, et montrons à Bruxelles le 26 mai que ce ne sont ni les ONG-Soros, ni les bureaucrates de Bruxelles dans leurs opaques bureaux qui auront le dernier mot, mais toujours les électeurs, dans le secret des isoloirs.

Allez la Hongrie, allez les Hongrois !


(1) Célèbre championne de natation hongroise

(2) Allusion à certains articles parus récemment dans la presse hongroise appelant le Fidesz à quitter le PPE

Source: visegradpost

 

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mardi, 09 avril 2019

Entre libéralisme et étatisme, adopter les principes de régulation et de liberté

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Toute politique doit reposer sur des principes clairs. En matière économique, Ligne droite fonde l’action de la droite nouvelle sur deux axes essentiels. L’un exige la suprématie du pouvoir politique sur les forces économiques internationales passant principalement par une régulation des échanges aux frontières de l’Europe et visant prioritairement les groupes transnationaux du cartel de Davos. L’autre affirme la nécessité de rendre aux acteurs petits et moyens du tissu économique national leurs libertés économiques par la baisse des charges et des impôts et la limitation des règlements. Ce faisant, la droite nouvelle, qui n’est ni libérale ni étatiste, se déclare exclusivement motivée par la défense pragmatique des intérêts de la France et de l’Europe.

Le débat récurrent entre libéraux et étatistes

La question économique a en effet de tout temps suscité de vifs affrontements sur la scène politique. Plusieurs clivages ont structuré le débat mais celui opposant les libéraux aux étatistes a été et demeure le plus significatif mais aussi le plus polémique et le plus confus. Car toute critique du libéralisme est interprétée par certains comme une justification de l’intervention de l’État et donc de la réglementation et du fiscalisme étouffant qui bride les initiatives dans notre pays. De même, toute mise en cause de l’économie étatisée est considérée par d’autres comme un plaidoyer pour le libre-échangisme international et la dérégulation générale voulue par les mondialistes. Il est vrai que la question n’est pas simple et qu’elle s’est considérablement complexifiée avec le processus de globalisation.

La nécessité de principes simples et clairs

C’est pourquoi la droite nouvelle n’a pas dans ce domaine une réponse tranchée car, si elle n’est pas adepte du libéralisme, elle n’est pas non plus pour l’étatisme. Son positionnement relève en effet d’une autre logique que l’on peut, au risque d’être accusé de simplisme, schématiser par deux principes simples et structurants.

Premier principe : prééminence du pouvoir politique sur les forces économiques internationales

Pour la droite nouvelle, le premier impératif est celui de la prééminence du pouvoir souverain sur le pouvoir économique. Cette hiérarchie est d’ailleurs conforme à la tradition des Européens dont les sociétés ont de tout temps respecté l’ordre trifonctionnel qui place le souverain devant le militaire, lequel l’emporte sur le marchand. Un ordre dont la rupture crée de graves dysfonctionnements car, si le marchand domine le politique, c’est la communauté toute entière qui perd ses valeurs et se dissout.

Or, tel est précisément le cas dans la France et l’Europe d’aujourd’hui où les considérations économiques l’emportent sur toutes les autres. Plus grave encore, ce n’est pas un pouvoir économique national qui s’impose au gouvernement de la France, mais un pouvoir de dimension internationale. Dans le monde mondialisé du début du XXIe siècle, les grands groupes transnationaux ont en effet acquis un tel pouvoir qu’ils se sont affranchis du contrôle politique des États. Avec des chiffres d’affaires dépassant souvent le budget de nombreux pays, avec des implantations dans tous les États du monde, ces groupes cherchent de plus à faire prévaloir leurs normes et leurs exigences. Quant à leurs dirigeants constitués en une super classe mondiale (le cartel de Davos), ils œuvrent de concert pour imposer leur vision du monde et créer une gouvernance mondiale à leur convenance.

Aussi, Ligne droite considère-t-elle comme essentiel de replacer ces forces économiques internationales sous le contrôle des États et en l’occurrence de le faire grâce à la puissance politique que pourrait représenter l’Europe érigée en une vaste confédération. Cette Europe-là pourrait en effet retrouver l’indépendance et la puissance nécessaires pour rétablir la prééminence des peuples et des nations sur le monde marchand du capitalisme financier international.

Deuxième principe : rétablissement des libertés économiques

Pour autant, cette exigence de souveraineté du politique ne doit pas conduire à justifier le maintien dans notre pays d’une bureaucratie et d’un fiscalisme qui brident les initiatives et empêchent trop souvent les entreprises, notamment les PME, de se développer et de s’épanouir. C’est pourquoi Ligne droiteentend appliquer comme second principe celui des libertés économiques. C’est en effet en libérant les acteurs productifs des contraintes et des charges souvent insupportables que leur impose l’État qu’ils pourront œuvrer à la croissance, à l’emploi et à la richesse de la nation.

À chaque principe son domaine d’application

Ces deux principes, suprématie du politique sur l’économie et libération de l’économie des contraintes étatiques, peuvent paraître a priori contradictoires. En réalité, il n’en est rien car Ligne droite entend les mettre en œuvre chacun dans un domaine différent.

Le rétablissement de la souveraineté du politique sur les forces économiques mondialisée passe en effet principalement par la remise en cause du libre-échangisme mondial et donc par l’instauration d’une régulation des échanges économiques et financiers aux limites territoriales de l’Europe. En redressant les frontières économiques de l’Union, les nations européennes pourraient ainsi reprendre la main sur les grands groupes transnationaux conformément au premier principe de la droite nouvelle.

Ensuite, à l’intérieur du marché européen désormais protégé de la concurrence sauvage et des initiatives incontrôlées des groupes du cartel de Davos, il serait possible de baisser tant les charges que les impôts et de limiter la réglementation pour stimuler l’initiative et la croissance intérieure en application du second principe proposé par Ligne droite.

À, chaque principe sa cible d’intervention

Ajoutons que les pouvoirs publics doivent par ailleurs faire clairement la distinction entre les grands groupes transnationaux et le tissu des entreprises souvent petites et moyennes de l’économie nationale. Les premiers qui ont tendance à échapper au contrôle notamment fiscal des États, doivent être soumis à nouveau à leur imperium. Les seconds, qui sont écrasés par les bureaucraties étatiques, doivent en être libérés.

Une politique pragmatique mise en œuvre dans le cadre de la nouvelle Europe

Si, dans la pratique, la politique à suivre devra être mise en œuvre avec les précautions qu’exige la prise en compte de toute réalité complexe, les principes de cette politique seront quant à eux à la fois simples et clairs et devront s’inscrire dans le cadre de l’Europe confédérale que Ligne droite appelle de ses vœux. Le pouvoir souverain de la nouvelle Europe doit reprendre l’ascendant sur les forces économiques internationales en assurant la régulation des échanges aux frontières. À l’intérieur, en revanche, les charges et les contraintes doivent être allégées par les États nationaux pour offrir aux acteurs économiques les libertés dont ils ont besoin.

Régulation vis-à-vis de l’extérieur, liberté à l’intérieur, le pouvoir souverain, ni libéral ni étatiste, doit gérer les questions économiques avec la seule préoccupation de défendre au mieux les intérêts des nations d’Europe.

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Le site québécois Cercle Jeune nation consacre un article au Cahier d'Histoire du nationalisme n°14 sur Oswald Mosley

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Le nom de Mosley apparaîtrait dans le manifeste de Brenton Taggart celui qui est considéré comme l'auteur des attaques contre deux mosquées de Christchurch. Selon ce manifeste, Taggart y affirmerait que Mosley serait « dans l'histoire la personne la plus proche de mes propres croyances.» Qui est donc ce Mosley figure mineure et bien oubliée de l'histoire britannique? personnage méconnu dans le monde francophone. Sir Oswald Mosley mérite d'être mieux connu, pour aller à la rencontre de Sir Oswald Mosley, nous ne saurions trop recommander la lecture du n°14 des Cahiers d'histoire du nationalisme, Éditions Synthèse nationale (cliquez ici), c'est un véritable livre de 178 pages que les lecteurs auront entre les mains. Rédigé par Rémi Tremblay, c'est un ouvrage d'une lecture agréable. Les lecteurs francophones découvriront la vie d'Oswald Mosley et son surprenant trajet politique.
 
Mosley est un leader fasciste atypique de l'entre-guerres, atypique parce qu'il lance un mouvement fasciste au coeur du pays qui a vu naitre le parlementarisme et le libéralisme économique. Atypique aussi parce qu'il survit à la deuxième guerre mondiale et reprend ses activités politiques après 1945 (Léon Degrelle a survécu à la guerre, mais condamné à un exil espagnol lui interdisant toute reprise d'activités politiques dans sa Belgique natale, Adrien Arcand, chez nous, a aussi survécu à la guerre, mais il est difficile de parler d'activités politiques dans son cas, voyant son influence décroitre dans un Québec de plus en plus plus étranger à son catholicisme antisémite, il dut s'en tenir à des activités finalement confidentielles). 
 
Mosley est un homme qui appartient à la "génération du front". Toute sa vie et ses combats politiques demeureront marqués par cette expérience. Rémi Tremblay résume ainsi ce que seront les objectifs de Mosley, le vétéran ayant survécu aux tranchées : "servir l'homme ordinaire, celui qui a tout sacrifié dans la guerre ; servir l'Empire, qui a si bien défendu l'Angleterre ; servir la paix contre l'absurdité de la guerre."
 
Il fera tout plus tard pour éviter la répétition de la boucherie de 1914-18, en 1939, il déclare Britain First, sous le slogan Mind Britain's business, il animera une vaste campagne anti-belliciste afin d'empêcher l'entrée de la Grande-Bretagne dans la guerre dont l'ombre s'étend sur l'Europe. Rémi Tremblay s'intéresse à Mosley député conservateur puis au flirt de celui-ci avec le Labour. Il demeurera quelques années dans cette position de "compagnon de route du Labour". Véritable météorite de la scène politique britannique, il traversera ainsi le ciel politique britannique. À partir de 1930, devant l'incurie des conservateurs et des travaillistes face à la Crise, Mosley évolue vers le fascisme. Début 1932, Mosley part pour Rome et y rencontre Mussolini. Mosley revient séduit et convaincu de l'intérêt d'implanter le fascisme en Grande-Bretagne. Pour Mosley : "Le fascisme devient le seul véhicule possible pour parvenir à changer la donne au niveau économique et permettre aux ouvriers de vivre décemment. Le fascisme, par son rejet du parlementarisme stérile, n'a pas comme fin d'asseoir le pouvoir d'un parti, mais bien d'éviter les querelles et le « sur place » qui sont intrinsèquement liés à la démocratie libérale et de faire changer in fine les choses pour le bien commun. (page 61) vision un peu idyllique, mais le fascisme italien est encore jeune, Le British Union of Fascists est officiellement constitué en octobre 1932, le mouvement adopte d'abord comme insigne, le faisceau apposé sur l'Union jack. C'est le deuxième insigne adopté par Mosley qui demeurera associé au British Union of Fascists, Il s'agit d'un éclair dans un cercle, pour Mosley, c'est the flash of Action within the circle of unity. Dans son ouvrage manifeste, The Greater Britain, Mosley détaille son programme et parle beaucoup de valeurs, mais aussi de la science en laquelle il a une foi inébranlable. il considère d'ailleurs le corporatisme comme le modèle rationnel par excellence pouvant s'ajuster au gré des nouvelles découvertes. plutôt que de devoir s'orienter en fonction d'idéologies quelconques. Le progrès passe par la science et la technique." (page 67). 
 
Fasciste atypique aussi parce qu'il anime un mouvement fasciste dans l'un des pays vainqueurs de la première guerre mondiale, rien dans le fascisme britannique qui puisse être assimilé au fascismes « révisionnistes » des vaincus de la Grande guerre (Allemagne, Autriche, Hongrie) ou d'un négligé des traités ayant suivi la Grande guerre (Italie). Ce fascisme de vainqueur est aussi un fascisme de gauche, deuxième raison pour s'intéresser à Mosley.  Mosley est tout le contraire d'un islamophobe, position indéfendable pour un défenseur de l'Empire. Mosley n'est pas non plus un raciste au sein contemporain du terme. Il souhaite que l'Empire demeure administré par des Blancs, mais il s'agit probablement plus des préjugé d'un homme de sa classe sociale et de son époque. Après 1945, il se préoccupe surtout d'éviter la répétitions des deux guerres mondiales, si gourmandes en vie européennes. Il développera l'idée d'un Nation Europe, cette Nation Europe se substitue dans l'univers politique de Mosley à l'Empire autarcique dont il faisait la promotion avant la guerre. Unissant les peuples européens contre la menace du communisme soviétique et de l'hégémonie américaine sur l'Europe occidentale  Attentif à ce qui se déroule dans son arrière cour, il se montrera préoccupé par l'arrivée importante de nombreux Jamaïcains au cours des années 1950. Pour l'histoire, s'il faut chercher un responsable de l'éveil des nationalistes britanniques aux changements que cette immigration (anciennes colonies : Afrique, Antilles, Sous Continent indien)représente pour le  Royaume-Uni c'est vers le conservateur Enoch Powell et son célèbre discours Rivers of blood qu'il faut se tourner et non vers Oswald Mosley, ce dernier n'est pas à l'origine des groupes anti-immigration britanniques et n'a pas participé à la création du National Front (NF) en 1967, le nationalisme anti Union européenne du NF est d'ailleurs aux antipodes de sa Nation Europe. Étranger aux activités du NF. Orateur puissant, il reprend ses activités politiques après sa libération de la prison dans laquelle le gouvernement britannique l'a maintenu pendant la guerre. À la demande d'anciens partisans du BUF et il constitue avec eux l'Union Movement. Aventure qui ne lèvera pas, Il renouera avec un peu de son lustre d'antan avec le lancement de son autobiographie, My life en 1968. L'époque des chevauchées politiques est terminée et Rémi Tremblay souligne que Mosley consacre cette période de sa vie à la réflexion politique et économique.
 
Il faut un esprit tordu comme Brenton Taggart ou influencé par d'autres sources d'informations ou lectures mal assimilées pour présenter Oswald Mosley comme une source d'inspiration aux attaques de Christchurch. Parmi les nombreuses vies de Mosley, laquelle a servi d'inspiration Brenton Taggart. Grâce au travail d'un historien, découvrez le visage du vrai Sir Oswald Mosley. Pour les lecteurs francophones, cette biographie présente un intérêt historique, à la même époque, certains socialistes français cherchent à sortir des dilemmes qui déchirent la sociale-démocratie entrent dans le « champ magnétique des fascismes » pour reprendre l'expression de l'historien Philippe Burrin, ils seront quelques socialistes français à regarder aussi vers Rome, ces néo-socialistes formeront le Parti socialiste de France s'avançant derrière le slogan, Ordre, Autorité, Nation, arrachant à Léon Blum un : "je suis épouvanté", marquant sa surprise et sa désapprobation devant cette mue possible de la vieille Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO). Les néo socialistes contrairement à Mosley, ne se revendiqueront pas du fascisme avant 1939, mais le plus connu de ces néo socialistes, Marcel Déat, qui finira collaborateur ouvertement fasciste sous l'occupation allemande et décèdera en exil en 1955. Dans ce mouvement qui affecte le socialisme démocratique d'Europe occidentale au cours des années 1930, il faut aussi compter le Belge Henri de man et son planisme.
 
Pour la petite histoire, Max Mosley, ancien président de la Fédération Internationale de l'Automobile est le fils cadet d'Oswald Mosley. 

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23:14 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Parti de la France va fêter ses 10 ans

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Samedi 11 mai, le Parti de la France célébrera ses 10 ans d'existence au cours d'un grand banquet dans un prestigieux restaurant du Paris historique. Tout au long de la journée, des personnalités qui ont contribué à la fondation et au développement de notre mouvement prendront la parole.

Afin que le maximum de militants et de sympathisants du Parti de la France puisse participer à cet événement, le tarif est fixé à 20 € par personne, le PdF prenant le reste à sa charge.

Vous pouvez dès maintenant envoyer votre réservation accompagnée de votre règlement par chèque (à l'ordre de Myriam Baeckeroot) à cette adresse : PdF - Banquet des 10 ans - 6, allée des Templiers - 78 860 Saint-Nom-La-Bretèche

Renseignements au 06 38 73 25 61

ou 10ans@parti-de-la-france.fr

11:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’ultime Chouan de l’Hyper-France

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Georges Feltin-Tracol

Le premier trimestre 2019 a été fatal pour trois penseurs non-conformistes. Après la disparition en octobre 2018 d’Yvan Blot sont morts Janpier Dutrieux, Guillaume Faye et, dans la nuit du 15 au 16 mars, Rodolphe Crevelle.

Né en 1955, ce Normand installé près de Béziers personnifiait l’engagement total, une vie de militant qui forçait l’admiration, nonobstant quelques divergences théoriques comme l’éventuelle partition de la France par la formation d’enclaves musulmanes autonomes tant en Métropole qu’en outre-mer. Rodolphe Crevelle était un vrai Chouan. Tour à tour formé par la vieille école royaliste maurrassienne, par Gérard Bouchet, ancien militant solidariste de l’OAS – Métro, et par la mouvance nationaliste-révolutionnaire dans la décennie 1980, il avait trouvé son « équation personnelle », à savoir l’œuvre de Léon Bloy revisitée par Jacques Ellul et Unabomber, le terroriste écologiste aujourd’hui détenu à vie dans des conditions éprouvantes dans un pénitencier fédéral aux États-Unis.

De la francité à la cause des petits peuples

En 1994, Rodolphe Crevelle animait un bulletin mensuel, Lettre de la Grande France. Hostile à la pseudo-Europe surgie de Maastricht, il répondait à la construction européenne germano-atlantiste non pas par la francophonie, mais à l’instar de Paul Sérant, par la francité, c’est-à-dire les peuples d’origine français. Sur les pas des solidaristes des années 1970 et 1980 tels Yves Bataille, Rodolphe Crevelle soutenait l’autodétermination des Français d’Amérique, non seulement celle des cousins québécois, mais aussi des Acadiens, des « Bois-brûlés » (les métis franco-amérindiens du Manitoba et de la Saskatchewan), des Francos de Nouvelle-Angleterre et des Cajuns de Louisiane. Plus tard, à la tête du groupe Francitéparrainé par le gaulliste de gauche Philippe Rossillon, il attaqua en 1996 la permanence du MSI à Aoste, suite aux violentes diatribes de Gianfranco Fini à l’encontre des francophones du Val d’Aoste.

Il aidera ensuite les revendications séparatistes du Pas de la Case en Andorre. Fidèle aux prescriptions de Gérard Bouchet qui exigeait d’être « modéré en pensée, radical en action », Rodolphe Crevelle collabore à bien des imprimés souvent éphémères et organisait des actions coup-de-poing. En 1994, puis en 1998, en compagnie des marins-pêcheurs du Cotentin et des défenseurs des catégories socio-professionnelles, il manifeste pour la souveraineté française sur l’archipel anglo-normand des Écréhous – Minquiers. En 2006 paraît en kiosque un magnifique magazine, TransEurope, qui se réfère à ce que le Professeur Guy Héraud appelait trente ans auparavant l’« Europe des ethnies ». On y lit des articles sur le peuple walser dans les Alpes italiennes, les Sorabes d’Allemagne orientale, les Vlachs d’Albanie, la nostalgie italienne de Tende et de La Brigue annexées par l’Hexagone en 1947 ou sur les Mentonnais pour le rattachement à la Principauté de Monaco.

Le goût de Rodolphe Crevelle pour l’action directe et médiatique arrive à son apogée au moment du mariage pour tous. En imaginant mi-sérieux mi-goguenard, un éventuel coup d’État militaire contre « Flamby » et sa lamentable clique gouvernementale, il ne pensait pas s’attirer la colère des antifas, la surveillance des officines de l’« État profond », la crainte des politicards et la hargne des plumitifs journalistiques de cour. La mauvaise humeur de tout ce ramassis se concentra sur le premier tabloïde politique français, Le Lys noir, sorti dès décembre 2011. Gratuit tiré à plusieurs milliers d’exemplaires facilement disponibles dans l’excellente librairie Facta dont le gérant, Emmanuel Ratier, connaissait depuis longtemps son fondateur, Le Lys noir se voulait un « samizdat des Cellules anarcho-royalistes », cellules qui deviendront ensuite l’Organisation Georges-Bernanos. Usant et abusant de pseudonymes divers et variés (Netchaev, Marc Dorcet), Rodolphe Crevelle rédige dans la foulée un roman d’anticipation politique, Le Grand Soir… Où Marine Le Pen remporta l’élection présidentielle, aux Éditions de l’Aspirant, et en appelle à un Mouvement du 6 mai 2012, prévoyant que « la victoire de Marine Le Pen est possible mais qu’elle lui sera immédiatement confisquée ».

Pour l’anarcho-royalisme !

Rodolphe Crevelle s’investit aussi dans d’autres périodiques tels GéoArsenal ou AFU (Action Française Universitaire). Ce dernier, « l’hebdo intelligent et violent », déclenche la fureur simultanée et conjointe des maurrassiens ankylosés et des gauchistes. À côté de ces publications, il rédige très vite plusieurs brochures, Houria, deux États ! Lettre ouverte à Houria Bouteldja (mai 2016), Lettre à un général qui n’existe plus (juillet 2016) ou Non aux Bougnoules à la mer… Oui à la République Mosaïque ! à Marseille (août 2016). Deux essais paraissent enfin : Mon cher entre-soi. Écrits politiques d’un activiste (Éditions des Lys Noirs, 2014) et La doctrine anarcho-royaliste (Brochure express du Lys noir, 2017).

Rédacteur prolixe pour différents organes de presse locale dont Sud, Rodolphe Crevelle subit les foudres des abjectes lois liberticides : trois mois de prison ferme pour un article intitulé « Mon voisin est une mosquée », puis dix mois de prison ferme pour deux autres articles, « À quoi servent les Gitans de Perpignan » et « Les martiens veulent lui prendre son café » écrits en août 2015 dans Le Petit Journal catalan. Rodolphe Crevelle ne cache pas non plus ses sympathies pour Le Local de Serge Ayoub ainsi que pour la Ligue du Midi de Richard Roudier et pour le sympathique groupe sans cesse attaqué de chanteuses, Les Brigandes.

Responsable d’un « empire de presse » confidentiel et réactif, Rodolphe Crevelle a rénové bien des concepts. Réticent à l’égard des Orléans et d’une grande hostilité envers le prétendant légitimiste, le théoricien anarcho-royaliste se tourne d’abord vers les Bourbons-Busset, les aînés non dynastes des Capétiens, puis vers les Bourbons-Parme. Dans le cadre de l’anarcho-royalisme, il promeut la « république royale », la réclusion du roi de France au Mont Saint-Michel et la floraison de « républiques cantonales » fondées sur le tirage au sort et le référendum d’initiative populaire. Depuis plusieurs années déjà, Rodolphe Crevelle sentait venir le mouvement des « Gilets Jaunes ». Il essaya malheureusement de lui donner une véritable consistance politique. Bien que très actif sur Internet, il ne cessait de se défier de l’emprise numérique et des objets connectés. Il assumait un indéniable anti-technicisme virulent, voire parfois excessif : célébrer les Khmers rouges en tant qu’acteurs notoires d’un retour contraint à la terre et au repeuplement forcé des campagnes.

En digne et surprenant héritier du carlisme espagnol attaché aux fueros, Rodolphe Crevelle comprit de suite l’utilité des micro-États et autres « cryptarchies » (Bruno Fuligni) genre Seeland ou République du Saugeais dans le Jura. « Face à la submersion technologiste, l’anarcho-royaliste n’a pas d’autre choix que d’investir la campagne et d’y proposer d’abord aux survivants et aux échappés la création apparemment innocente de cantons-républiques qui plaisent au syndicat d’initiatives du coin (La doctrine anarcho-royaliste, pp. 255 – 256). » Ainsi salue-t-il les tentatives révolutionnaires du royalisme de la Montagne blanche, du Cercle Proudhon, de Henri Lagrange, et s’inscrit-il dans leur continuité. Il n’apprécie guère les monarchies en place en Europe, à l’exception d’une seule qu’il considère comme un « Cuba anarcho-royaliste », la principauté alpestre du Liechtenstein. « Depuis 2003, l’État anarcho-royaliste existe. Il est bien réel. Voilà un État anarchiste parce que régi par la démocratie directe, mais aussi un État réellement royaliste puisque le souverain y dispose de la totalité du pouvoir exécutif (La doctrine anarcho-royaliste, p. 246). » En opposant farouche à la loi Taubira sur l’homoconjugalité et à la révolution anthropologique en cours dont elle est une rémanence, Rodolphe Crevelle loue « le résultat de la fermeté de la dynastie [qui] est que la principauté défend toujours un catholicisme d’État officiel : l’avortement, l’euthanasie, le mariage homo, la GPA ou la PMA y sont toujours interdits. En un mot, le Liechtenstein fait figure de réduit sociétal européen, un gravier dans la chaussure “ dragqueen ” de l’Europe (La doctrine anarcho-royaliste, p. 251) ».

Radicalité écolo

Outre l’anarcho-royalisme, son apport magistral demeure la découverte au public francophone des thèses décroissantes et radicales de l’écologiste intégral finlandais Pentti Linkola. Voilà enfin un « éco-fasciste » qui se préoccupe de la question déterminante de la puissance ! Il conçoit une décroissance soutenable dans le cadre d’une société fermée avec des gardes-frontières armés prêts à tirer… Son excellent roman (inédit ?), Voyage au pays du Lys Noir par un social-démocrate danois, présente la future Hyper-France devenue l’« Écopays du Lys noir », un remarquable régime agro-militariste qui applique la décroissance dans un seul pays.

La France qui y est décrite après un putsch réussi ressemble aux années 1960 quand le vivre bien était préférable à l’actuel vivre ensemble. Dans cette France rétro-futuriste, « l’éloge de la lenteur et de la frugalité, comme la promotion de la supériorité esthétique des petites choses et des paysages les plus oubliés auquel notre gouvernement accorde tant de soins, ne signifie pas qu’il faille automatiquement aller lentement à tout moment et pour toutes les activités humaines. Mettre l’accent sur la lenteur est davantage un moyen de nous amener à réfléchir et nous désintoxiquer de la vitesse, tout comme l’emploi du terme “ décroissance ” est davantage une tactique de notre Lys Noir afin de sevrer notre peuple de la croyance selon laquelle le bonheur et l’épanouissement passeraient nécessairement par l’accumulation quantitative des richesses et des biens… (Voyage au pays du Lys Noir …, pp. 216 – 217) »

Marianne peut maintenant dormir sur ses deux oreilles. Le digne héritier du Docteur Martin n’est plus ! Seuls perdurent les nombreux textes de Rodolphe Crevelle qui, un jour ou l’autre, trouveront un terreau fertile. Commencera alors la contre-révolution anthropologique de l’Homme Ancien pensée par le dernier des Chouans du XXIesiècle.

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Nicolas Dupont-Aignan a reproché à Jean-Frédéric Poisson sa participation à la Marche pour la Vie

Jean-Frédéric Poisson était invité sur TV Libertés samedi soir. Il est revenu sur les raisons de son éviction de la liste de Debout la France et évoqué ses projets futurs pour continuer le combat politique.

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Pierre Hillard : Le Grand Remplacement, un plan concerté.

Intervention de Pierre Hillard, docteur en sciences politique, spécialiste du mondialisme, sur l’organisation du Grand Remplacement lors de la 3e fête du Pays Réel organisé par Civitas, le samedi 30 mars 2019 à Rungis.

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lundi, 08 avril 2019

Alliance atlantique : soixante-dix ans, ça suffit !

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Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France
aux Études et Argumentaire
 
Le 4 avril 1949, était signé le Traité de l'Atlantique Nord, ouvrant la porte à la création de son organisation militaire intégrée, l’OTAN.
 
Soixante-dix ans plus tard, la menace soviétique disparue, les divergences entre les États-Unis et l'Europe, tant au niveau stratégique qu’économique et commercial allant en s’élargissant, les intérêts des uns, en matière diplomatique ou militaire, ne rencontrant pas spontanément ceux de l’autre, rien ne subsiste plus de la nécessité d'un Pacte euro-atlantique.
 
Face à la menace d’une extension du communisme soviétique vers l'Europe d’ouest, l'Alliance atlantique fut un outil de résistance et d'endiguement (Containment Strategy). Elle fut la marque d'une volonté de solidarité du monde libre, et c'est pourquoi, dans son immense majorité, la Droite nationale, jusqu'à la fin des années 1980, eut pour position constante d'y être favorable (Jean-Marie Le Pen, par anticommunisme et par réaction à la position gaulliste, fit, très logiquement, de la réintégration de la France au sein du commandement intégré de l’OTAN, un point fort de sa première campagne présidentielle en 1974). Une position largement partagée dans notre camp même si, dès le début de la mise en exercice du Traité, de sérieux doutes se firent jour sur l'automaticité d'une riposte militaire venue de la lointaine Amérique en cas d'attaque soviétique sur le vieux continent, et malgré la pleine conscience qu'avaient les diverses organisations nationales du caractère humiliant d'une situation de protégés, autrement dit de vassaux, dont les États-Unis jouaient pour maintenir Europe de l'ouest en état de dépendance, comme finit par le reconnaître John Foster Dulles, Secrétaire d'État de 1954 à 1959.
 
Le départ, en 1966, de l’organisation intégrée, voulue par De Gaulle, si elle eut pour effet de réjouir le Kremlin et de provoquer la colère de Washington, ne changea pas profondément la donne si ce n'est en rendant une indépendance de façade et d'apparence à la France.
 
Au lendemain de la chute du bloc de l'est, deux options se présentaient : soit la dissolution pure et simple de l'Alliance que l’écroulement de l’URSS et la fin du Pacte de Varsovie rendait caduque, ou sa transformation en une nouvelle organisation, excluant la Turquie mais englobant la Russie et ses anciens satellites, créant les conditions d'une défense des intérêts convergents de l’Europe et de l’Amérique face à la menace islamique qui se développait et à l’émergence de nouvelles puissances planétaires comme la Chine.
 
Comme toujours les dirigeants américains qui avaient lu Bismarck et avaient retenu de lui que, « dans une équation à deux facteurs, il faut toujours choisir le troisième », décidèrent de suivre la voie de leur penchant naturel, celle d'un Nouvel Ordre Mondial, autre mot en langage diplomatique américain, de l’Imperium US.
 
Les deux guerres d'Irak, la pression constante sur les voisins de la Russie pour qu'ils rejoignent l'OTAN, la déstabilisation du proche orient, la montée du Djihad, la déferlante migratoire, les bombardements, soixante-dix-huit jours durant, de la Serbie en 1999, avec pour effet l’installation d'une république Islamique au cœur de l'Europe, le début d'une nouvelle guerre froide, furent les conséquences de ce choix aussi politiquement aberrant que stratégiquement funeste.
 
Le Parti de la France – qui sait qu'une nation n'a pas d'amis mais des alliés – constate que ce qui aurait pu être une chance historique pour l’Occident au début des années 1990, n’a pas été saisi.
 
Malgré les tentatives menées par la France de rééquilibrage des commandements et de renforcement du pilier européen après son retour au sein du dispositif militaire intégré envisagé par Chirac et finalisé par Sarkozy, et quelles que soient les récriminations maintes fois rééditées par Trump contre l'organisation qu'il assimile à un gouffre financier, l'OTAN reste ce que son ADN lui commande d’être : un outil militaire et politique au service exclusif des États-Unis qui, en dépit de ses tentations isolationnistes passagères, veut en conserver le levier. La réunion des ministres des Affaires étrangères des vingt-neuf pays membres de l'Alliance atlantique qui vient de se tenir à Washington à l’occasion des soixante-dix ans du Traité l'a amplement démontré, tout comme a été démontrée où se situe la priorité des missions fixées à l’organisation, celle-ci ayant été définie par le Secrétaire d'État américain, ancien directeur de la CIA, Mike Pompeo : le renforcement de sa présence en mer noire et de son soutien à l'Ukraine.
 
Le PDF se prononce, en conséquence, en faveur du départ de la France de cette organisation qui ne peut ni ne veut dans un cadre civilisationnel, et de la constitution d’une Alliance Européenne de Défense reposant sur la coopération stratégique et opérationnelle de nos armées nationales comme de nos industries d’armement, en partenariat avec la Russie et, si cela s’avérait nécessaire, de la renégociation, sur ces bases et sur elles seules, de nouvelles relations euro-atlantiques à redéfinir.
 
L'Europe des Nations et des États, l'Europe de la souveraineté continentale, de la sécurité et de la reconquête civilisationnelle, « ce rêve des sages, ambition des puissants » ne se fera que par la volonté de ses peuples. Seules comptent durablement les communautés de destin.

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L’avenir n’est pas pour demain

Le billet de Patrick Parment

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Les statistiques sont intraitables. L’Europe est un territoire vieillissant. L’âge médian – atteint par la moitié de la population – est de 43 ans dans l’Union européenne quand il est de 30 ans à l’échelle mondiale – ce dont on se fiche, par ailleurs. Le problème est que mécaniquement cela va modifier les équilibres dans l’Union. La charge des actifs supportant les dépenses sociales liées à leurs aînés va exploser. La diminution de la population active  entrainera une baisse de la production. Ce qui ne fera qu’accentuer notre déclassement économique face aux pays émergents, notamment la Chine et l’Inde. Certes, de nombreux paramètres peuvent venir contrarier cette perspective, mais certainement pas le vieillissement de la population.

Et il y a encore des zozos pour nous dire que l’immigration est une chance pour la France et l’Europe ! Les fadaises du genre les « immigrés paieront vos retraites » relève du pur fantasme.  Et ce pour plusieurs raisons. La première est que la charge des immigrés improductifs ne cessera d’augmenter parallèlement à une augmentation du nombre de retraités. A moins que notre système de santé ne s’effondre à son tour. Malgré les offres de formation, la plupart des emplois à pourvoir ne sont pas satisfaits. Si une minorité de gens issus de l’immigration s’intègrent – plus le niveau de scolarité est élevé, plus on constate une tendance à l’assimilation – tel n’est pas le cas de la grande majorité abonnée aux aides sociales et aux trafics en tout genre. Quant aux immigrés qui trouvent du travail, c’est le plus souvent dans des métiers sans grande technicité.

On se demande donc où est cette « immigration, chance pour la pour la France » que clament les sociaux-libéraux, d’Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon.

Autre exemple, si nécessaire. Le plus vaste gisement d’emploi se trouve au sein des petites entreprises (de 0 à 10 employés) et notamment dans le domaine artisanal. Nous avons en France une très riche tradition artisanale qui touche une large palette de métiers (bois, fer, textile, terre, etc.) Sans eux les Vuitton, Hermès et autres, n’existeraient pas. Or, ces métiers crient famine et ne trouvent pas assez de candidats pour renouveler une population d’artisans qui, elle aussi, vieillit. Ces métiers sont le fruit d’une longue tradition de techniques mais aussi de gestes qui font le lien entre la main et l’esprit. Leur disparition est donc irrémédiable, leur perte un dramatique appauvrissement. Or, il ne me semble pas que les immigrés aient saisi toute l’opportunité d’une telle ouverture.

Les immigrés, semble-t-il, préfèrent se réfugier dans un communautarisme qui ne cessera de les marginaliser. Et ce n’est pas la société libérale actuelle qui nous sortira du pétrin. Bien au contraire, elle ne fait qu’accentuer les disparités sociales qui nous mènent droit à l’effondrement démographique (« no future ») et industriel.

10:42 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 07 avril 2019

Une ambiance amicale samedi soir à Paris au 3e Dîner annuel de Synthèse nationale avec Martial Bild, directeur de TV Libertés

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Hugues Bouchu, Martial Bild et Roland Hélie

Nombreux étaient les amis franciliens de Synthèse nationale a être venus participer samedi 6 avril à notre dîner annuel. Le repas était, de l'avis général, des meilleurs et, comme d'habitude, l'ambiance chaleureuse était au rendez-vous.

Après Massimo Magliaro en 2017 cliquez ici, à l'occasion des 70 ans de la création du Mouvement social italien, et Jean-Marie Le Pen l'an dernier qui nous présenta le premier tome de ses Mémoires cliquez là, notre invité de cette année était Martial Bild, directeur général de TV Libertés, qui nous raconta la fabuleuse aventure de ce média non conformiste extraordinaire qui prend une place grandissante dans notre pays. 

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Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Président des Amis de Synthèse nationale, ouvre la séance des interventions.

Mais, dans un premier temps, il revenait au Président national des Amis de notre revue, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, d'ouvrir la séance en présentant, avec humour et sincérité, notre invité. Puis, Hugues Bouchu, délégué des Amis franciliens, fit une intervention, courte et percutante, sur l'actualité politique du moment.

Après le plat de résistance, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, rappela des motivations qui engendrèrent, il y a 13 ans, notre organisation et annonça la tenue, le dimanche 13 octobre prochain, de notre 13e Journée nationaliste et identitaire à Rungis. Il s'en prit ensuite au pouvoir maconien en qualifiant LREM de "véritable parti de la finance qui regroupe la droite anonyme et la gauche vagabonde..."

Enfin, très attendu et ovationné, Martial Bild, pour sa part, n'y alla pas par Quatre Chemins. Le thème de la soirée était, rappelons-le, "La Vérité n'est pas négociable" et c'est ce que nous démontra, avec le brio et l'intelligence que nous lui connaissons, le directeur de la chaine favorite des patriotes qui vient de fêter ses cinq ans d'existence.

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On reconnait parmi les convives Claudine Dupont-Tingaud, présidente du cercle quimpérois Réagir et agir, l'écrivain Patrick Gofman et l'éditeur Jean Picollec

Après un échange fourni de questions-réponses sur divers thèmes, les convives se séparèrent aux alentours de minuit sans oublier d'acheter de nombreux livres parmi lesquels Le défi, écrit par Marie-Simone Poublon et Philippe Randa sur l'histoire de TV Libertés cliquez là, que Martial Bild dédicaça en grand nombre. Il en alla de même pour Dr Merlin et son ouvrage consacré à Corneliu Zelea Codreanu publié ces jours derniers sous la forme d'un nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme cliquez ici.

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Hervé Chaumière au stand de vente des livres.

Toutes les interventions ont été filmées et elles sont visibles en cliquant ici

Rappelons que depuis novembre 2016, un partenariat entre TVL et Synthèse nationale a donné l'émission "Synthèse" chaque jeudi sur Radio Libertés.

A partir de la rentrée prochaine, cette émission sera filmée cliquez ici

18:58 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Genève, samedi 27 avril : conférence de Georges Feltin-Tracol

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Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine

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Le commander cliquez ici

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Comme en 2007, les marchés ne veulent voir que le verre à moitié plein

454px-glass_half_full_bw_1-454x475.jpgMarc Rousset

Boulevard Voltaire

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Le CAC 40 a continué sa belle remontée à 5.476,20, ce vendredi 5 avril, tandis que Wall Street, suite à un rapport sur l’emploi, de bonnes nouvelles sur le dossier commercial sino-américain ainsi que sur le Brexit, terminait au plus haut de l’année. Face au ralentissement de l’activité mondiale et aux risques systémiques, les marchés regardent le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.

La dette française frôlera les 100 % du PIB en 2022 et non pas 90 %, comme dans de précédentes estimations. En cas de crise similaire à celle de 2008, elle devrait même dépasser les 120 %. En matière d’effort structurel sur les dépenses publiques, l’exécutif répète inlassablement : « Vous allez voir ce que vous allez voir, mais dans deux ans seulement. » La triste réalité Macron, c’est que le taux de croissance sera au maximum de 1,4 % jusqu’à la fin de son mandat, que seuls 1.500 postes ont été supprimés dans la sphère de l’État en 2018, que seulement 4.500 devraient l’être en 2019, tandis que la ruineuse et suicidaire immigration, de l’ordre de 450.000 personnes par an, continue…

L’indice PMI IHS Markit manufacturier français du mois de mars est ressorti assez déprimé, à 49,7. La France paie les erreurs laxistes, depuis quarante ans, d’une politique de désindustrialisation et de demande keynésienne avec des déficits publics, au lieu d’avoir pratiqué, comme l’Allemagne, une politique de l’offre compétitive des entreprises, la seule politique possible pour créer et sauver des emplois industriels.

En zone euro, l’indice PMI IHS Markit manufacturier se replie de 49,3 à 47,5 en mars, affichant son plus bas niveau depuis avril 2013. L’indice allemand, lui, a plongé à 44, en mars, contre 47,6, en février. L’Europe pourrait bien être le point de départ de la prochaine crise car la France et l’industrie allemande, et non plus seulement l’Europe du Sud, sont en cause.

Le bilan de la BCE représente 41 % du PIB, contre 22 % pour les États-Unis et 101 % pour le Japon – le pire exemple. Il n’est plus possible, en zone euro, d’augmenter les taux d’intérêt car ils seraient supérieurs aux faibles taux de croissance des pays européens, augmentant mécaniquement le poids de la dette dans les PIB. Il y a là un grave problème car les taux d’intérêt doivent être normalement relevés par les banques centrales en période normale afin de pouvoir être abaissés lorsque la récession apparaît. En fait, la zone euro n’a plus le choix qu’entre les taux bas ou la faillite immédiate des États et les krachs bancaires, obligataires, boursiers et immobiliers. Tout explosera lorsque la récession finira, malgré tout, par arriver !

En Italie, une contraction du PIB de -0,2 % est prévue pour 2019, avec un taux de croissance de 0,4 % en 2020. Le gouvernement populiste, conscient des effets négatifs du revenu citoyen et de l’avancée suicidaire de l’âge de la retraite, a pris pour la première fois, suite aux pressions du patronat et de Bruxelles, de bonnes mesures : suramortissement des investissements, simplification de l’impôt sur les bénéfices, soutien à l’innovation. Mais cela ressemble à de la poudre de perlimpinpin trop tardive dans un pays à l’arrêt depuis vingt ans.

Les impôts, en Italie, devraient être augmentés de 32 milliards d’euros pour éviter une augmentation du déficit budgétaire à 3,5 %.

Aux États-Unis, Trump souhaite une baisse immédiate des taux d’intérêt à 0,5 % et le retour au « QE » laxiste de la création monétaire. Les taux courts sont à 2,5 %, au même niveau que les taux à dix ans. Or, il faut habituellement, en cas de récession, une baisse de 3 à 5 % du taux directeur pour relancer l’économie. Les taux américains pourraient basculer un jour, comme en Europe et au Japon, en territoire négatif. Mais un autre signe noir pourrait apparaître : celui de la dédollarisation et de la chute du dollar. Les banques centrales de nombreux pays achètent de plus en plus d’or et, cerise sur le gâteau, l’Arabie saoudite a fait des déclarations fracassantes, ce vendredi 5 avril, en affirmant réfléchir à une alternative au dollar dans le cadre des transactions pétrolières qui fut à l’origine même du règne du dollar.

Les Bourses grimpent suite à l’afflux laxiste de liquidités et aux bas taux d’intérêt, mais les productions réelles ne suivent pas. Les dangers de krach dans le monde sont multiples et multi-pays interconnectés.

15:52 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 11 mai, banquet pour les 10 ans du Parti de la France

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samedi, 06 avril 2019

Samedi 6 avril : une journée bien remplie

Dans la journée :

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Plus d'informations cliquez ici

En soirée :

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En savoir plus cliquez ici

Pour réserver sa place cliquez là

NDLR : bien entendu, ces deux événements sont indépendants l'un de l'autre. Mais nos amis, en particulier ceux qui viennent de loin, pourront en profiter pour assister aux deux.

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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vendredi, 05 avril 2019

DIMANCHE 28 AVRIL, L'ESSAYISTE BELGE ROBERT STEUCKERS INTERVIENDRA LORS DE LA 7e JOURNÉE RÉGIONALE DE SYNTHÈSE NATIONALE À NIEPPE (59) PRÈS DE LILLE

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14:28 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Message clair, net et précis...

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Les Gaités de l’immigration mahométane : l’égorgement comme « Acte gratuit »

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Bernard Plouvier

Il paraît que « l’on n’arrête pas le progrès ». En Europe actuelle, on n’arrête surtout pas la sottise crasse, le crime abject.

En ce début d’avril 2019, de « réchauffement climatique » (si, si !), les carabiniers italiens de Turin viennent d’arrêter un « réfugié » marocain ou comme l’écrivent les journaleux italophones collaborationnistes de l’immigration extra-européenne, un « Italo-marocain » (comprenne qui pourra), qui avait assassiné un honnête Italien « parce qu’il avait l’air heureux ».

Ce pourrait être un gag. C’est hélas une triste réalité.

Le 23 février, Saïd Mechaouat, 27 ans (en photo ci-dessus lors de son arrestation), égorge au couteau de cuisine, à Turin, un homme qu’il n’avait jamais vu : Stefano Lio, âgé de 34 ans. Saïd a été chassé par le nouvel amant de sa femme qui, elle-même, en avait assez des violences conjugales du disciple de Mahomet, celui-là qui a dicté (in coran, sourate 4) : « La femme désobéissante doit être battue » (et dans ce texte « saint », on évoque « les femmes », puisque le prophète autorise quatre épouses).

Saïd est de très méchante humeur ! Saïd « a les nerfs » ! Saïd veut tuer : « Ce matin-là, j’ai décidé de tuer quelqu’un ». Sa religion lui interdit de tuer du mahométan, Oumma oblige. Il achète un couteau de cuisine et se poste en observateur sur le site bien connu des promeneurs : Murazzi, les quais le long du Pô, près du centre historique de Turin.

Arrive un parfait inconnu, Blanc et qui sourit. « Quand j’ai vu ce type, j’ai décidé que je ne pouvais pas supporter son bonheur. Je l’ai choisi parce qu’il avait l’air heureux » (traduction de l’italien : une partie des journaux de la péninsule traite de l’affaire depuis trois jours).

Le sieur Mechaouat est l’un de ces innombrables mahométans venus enrichir l’Europe de leurs prodigieuses capacités – rien qu’en France, ils seraient 8,5 millions, sans dénombrer les « incomptables », c’est-à-dire les clandestins et, en France, ce sont 260 000 clandestins qui ont pénétré chez nous en 2017 : même au ministère de l’Intérieur et des Cultes, l’on avoue que, depuis 2012, nos frontières sont devenues des passoires.  

De l’assassinat comme « acte gratuit », c’est une chose que l’on connaît bien, du moins en littérature. Avant la Grande Guerre, l’esthète pédophile André Gide (pas encore nobélisé, il faudra une guerre de plus pour en arriver à ce sublime résultat) en avait tiré un livre, Les caves du Vatican, qui avait connu un tirage impressionnant.

Il existe des ordures psychopathes et sociopathes dans tous les pays et toutes les races. Ceci n’a rien de spécifique à l’islam ni aux immigrés africains. On le reconnaît volontiers.

Mais une excellente question se pose : pourquoi importer de la racaille venimeuse, alors que nous avons déjà notre lot de crapules autochtones et que les honnêtes citoyens sont sans défense devant ces ordures puisque l’on ne les exécute plus et qu’on les laisse sortir prématurément de prison « pour bonne conduite » ?

Lorsque les Institutions ne protègent plus les citoyens honnêtes et laborieux, lorsque la gestion du Bien commun est mauvaise, il faut réformer les Institutions et chasser des apparences du pouvoir les mannequins qui ne font pas leur travail. Diriger un pays, ce n’est pas frimer devant les écrans ou dans les patronages de la Ripoublique (les « lieux de parole »).

Administrer la Chose publique pour le Bien des contribuables est l’unique devoir des élus. S’ils n’ont pas compris cela, il faut les renvoyer à leurs occupations privées.  

Hélas, le ventre est encore fécond de la Bête Immonde... et ce bestiau putride s’appelle « Sottise criminelle » des immigrationnistes.

12:14 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

3e Dîner des Amis de Synthèse nationale, samedi soir avec Martial Bild : vous pouvez encore réserver votre place en ligne

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Jusqu'à samedi matin, vous pouvez encore réserver votre place en ligne cliquez ici

D'autre part, si après avoir réservé en écrivant à notre adresse postale (9, rue Parrot - CS 72809 - 75012 Paris), vous n'avez pas encore reçu la confirmation et l'adresse du restaurant où se tiendra le dîner, nous vous invitons à nous le faire savoir en nous écrivant (en vous identifiant) à synthesenationale@club-internet.fr 

Les Ehpad : ce « business » que l’État a laissé prospérer

Tu-verras-maman-tu-seras-bien.jpgLa chronique

de Philippe Randa

La réalité des Ehpad es dénoncée par un de ses anciens directeurs, Jean Arcelin, qui a dirigé, trois ans durant, l’un d’eux. Il livre un témoignage à charge dans « Tu verras maman, tu seras bien » (Éd. XO).

Dans un entretien accordé au site atlantico.fr, il explique qu’« il y a une logique de rentabilité et d’économie qui est faite sur le dos des résidents. On ne peut pas dire le contraire. »

Lui-même devait ainsi dégager 600 000 € net de résultat avant impôt, soit un ratio de 15 % de résultat net sur chiffre d’affaire ; pas question, donc d’engager des aides-soignantes pourtant indispensables, mais qui l’aurait fait sortir de ce ratio.

Au fil des pages, des exemples aussi concrets qu’insupportables se succèdent, comme le changement d’une « bonne baguette de boulanger, pour une baguette industrielle infecte, qui posait même des problèmes de déglutition » pour en faire baisser le coût.

Car la rentabilité est l’obsession de nombreuses maisons de retraite : « Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5 000 € par mois et l’on vous donne 3,70 € en coût des repas journaliers. C’est scandaleux. Surtout quand on sait que cela constitue l’un des derniers plaisirs de ces personnes isolées… »

Avec cette précision que Jean Arcelin tient, tout de même, à apporter : « Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité, qui sont différents. Je souhaite dénoncer un système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. »

Quand le Danemark dépense 5 % de son PIB pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes, la France est à 0,4 % avec un taux d’encadrement deux fois inférieur par rapport à l’Allemagne.

Jean Arcelin dénonce un « business » que l’État a laissé prospérer : « Les Ehpad n’ont pas de problème de concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu. »

Tout le monde connaît des passionnés de films d’horreur, mais parfois la réalité est bien pire que la fiction. Et sans effets spéciaux, évidemment trop chers pour le résultat net sur chiffre d’affaire des Ehpad !

00:51 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 avril 2019

L'émission "Synthèse" de cette semaine sur Radio Libertés avec Vincent Vauclin, Président de la Dissidence française

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Roland Hélie et Vincent Vauclin pendant l'émission

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Pierre de Laubier, Roland Hélie, Vincent Vauclin et Philippe Randa à l'issue de l'enregistrement de l'émission

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