lundi, 04 juillet 2022
les extra-européens sont-ils surreprésentés ?
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Le Réveil 2 ans après - Professeur Christian Perronne
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Outing et tiroir-caisse en Mayenne
La chronique de Philippe Randa
Qui l’eût crû : il ne ferait pas bon afficher trop ostensiblement des « mœurs particulières », dans les rues de Laval en Mayenne… Quoique… malgré « discriminations » et « actes anti LGBT (…) encore bien d’actualités », d’après Julien Bastin, cofondateur et vice-président de la Gom’53, cela n’y a pas empêché l’organisation d’une marche des fiertés samedi 18 juin. Un événement « d’une ampleur inédite » selon France Info avec « pas mal de vitrines de commerces (…) décorées en prévision de la marche… » même si « ce n’est pas toujours bien accepté. »
Ainsi, « cet événement va permettre de montrer que les LGBT sont présents sur le territoire, poursuit le cofondateur et vice-président de la Gom’53… Ça va être le moment de montrer que oui, nous sommes potentiellement vos boulangers, vos avocats, vos coiffeurs, les gens que vous croisez au quotidien sans vous en rendre compte. »
Dont acte ! Mais au-delà des soucis rencontrés localement par cette minorités qui est comme elle parce « c’est bien la nature qui/Est seule responsable si/ », comme l’a justement chanté Charles Aznavour, le pire à Laval, figurez-vous, c’est qu’« ici, en milieu rural, nous n’avons pas de bars gays », s’insurge l’association LGBT+ de Mayenne.
Ah bon ! Mais qu’est-ce qui empêche l’ouverture d’un tel commerce, sinon peut-être… la rentabilité : « L’IFOP, dans une enquête nationale sur la perception de l’homosexualité et des personnes LGBT dans la société, estime à 3,2 % le nombre de personnes s’identifiant comme homosexuelles, 4,8 % comme bisexuelles assumées (0,9 % non assumées), 82,7 % comme hétérosexuelles exclusives, 5,6 % comme hétérosexuelles attirées par des personnes du même sexe et 2,8 % ne définissant pas leur orientation, mais attirées par le sexe opposé » (sources Wikipedia).
À moins, bien sûr, qu’un tel endroit soit déclaré d’utilité lobbyiste, à défaut d’utilité public… et que l’association ne vise tout simplement qu’une subvention locale, une de plus…
Lire EuroLibertés cliquez ici
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Tempête sur l’Europe
Jarente de Senac
Je ne sais trop si nos gouvernants ont pris la juste mesure de l’orage qui nous attend, mais la réalité va remplacer rapidement le baratin macronesque. Passons sur le covid qui pointe de nouveau son nez mais concentrons-nous sur les quelques problèmes qui nous viennent à l’esprit. Il y a d’abord l’argent massif distribué aux entreprises en raison du covid et qui a mis à plat nombre d’entre elles tout en en sauvant d’autres mais en fragilisant toute notre économie. De sorte que le bilan sur l’emploi risque d’être sévère. Il manque des milliers d’emploi dans des secteurs aussi variés que l’hôtellerie-restauration ou l’industrie. Par ailleurs, cette crise du covid a bien mis en lumière la mauvaise gestion des hôpitaux dont les intéressés réclament des réformes depuis des lustres en sortant notamment d’une gestion purement comptable incompatible avec les impératifs de santé.
Passons sur la justice dont le manque de moyens est criant. Et pour ce qui est de la police, le dossier est lourd car il ne se résume pas à un problème d’effectif. Le gouvernement ne semble pas se donner les moyens de lutter contre cette violence au quotidien qui ne cesse de progresser et dont l’immigration est en majeure partie responsable. Macron et ses sbires tout comme la classe politique se voile la face et se bouche les oreilles. Et Gérald Darmanin n’a pas la carrure pour « terroriser les terroristes » comme le clamait un Charles Pasqua qui, au final, n’a pas terrorisé grand monde.
Au final il va bien falloir régler la facture de cette générosité à l’heure même où l’on s’inquiète de la désindustrialsation de notre pays grâce aux décisions prises par nos brillants énarques. Souvenez-vous de Juppé voulant refourguer Thomson pour un euro ! Quand décidera-t-on de laisser aux industriels le soin d’évaluer nos besoins comme le fit en son temps un Ambrosie Roux avec la bénédiction d’un Georges Pompidou.
L’autre volet, non moins inquiétant, concerne nos besoins énergétiques en matière industrielles mais aussi ménagères (électricité, chauffage, etc.). Car, suite à l’embargo décidé par Bruxelles sur tout ce qui porte le label russe et notamment nos approvisionnements en pétrole et en gaz, a pour effet d’accentuer les effets de la crise. Et bien des économies vont souffrir, nos faux amis allemands notamment. La France, encore protégé grâce à ses centrales nucléaires, bien qu’une majorité d’entre elles sont en révision, nous mettent à l’abri d’une trop grande dépendance. On voulait punir Vladimir Poutine, on n’a fait que l’enrichir. Il nous proposait un gaz bon marché, on risque d’acheter d’ailleurs au Moyen-Orient ou en Amérique au prix fort ! Merci Bruxelles !
Une fois de plus, gouvernants et chefs d’Etat européens, vassalisés par une Amérique qui défend d’abord ses intérêts – on ne saurait leur en vouloir – ont fait preuve d’un aveuglement que refusent les peuples européens à en croire la montée en flèche des partis dits « populistes », ce qui n’est jamais que le bon sens des peuples érigés contre l’aveuglement de ceux qui nous gouvernent. L’Europe va souffrir. Espérons que cela serve de leçon à nos politiques
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dimanche, 03 juillet 2022
LE PETIT ZELENSKY EST UN GRAND CORROMPU !
Pieter Kerstens
Pendant deux ans de Coronavirus, avec lequel la secte médiatico-politicienne nous a raconté tout et son contraire, nous avons eu droit matin, midi et soir au décompte macabre des décès de manière à ce que la population applique sans broncher « les gestes barrière » contre ce mal qui répand la terreur.
Après cette saga maladive, voici que fin février nous arrive une tragédie russo-ukrainienne dont toutes les télés du monde et surtout européennes vont faire leurs choux gras. A tel point qu’en France, les chaînes qui se prétendent « d’informations en continu » vont relayer la Voix de l’Ukraine et que des journalistes comme Darius Rochebin et Éric Brunet prennent fait et cause pour le « héros » de Kiev en faisant défiler sur LCI une kyrielle d’Ukrainiennes maquillées comme des arbres de Noël et pérorant sans nous convaincre.
Après l’Eurovision qui a sacré L’Ukraine pour 2022 grâce au vote des téléspectateurs, hypnotisés par les faiseurs d’opinion, c’est au tour des dirigeants du Festival de Cannes d’être subjugués par le clown de Kiev qui, il faut le reconnaitre, manie à la perfection les réseaux de l’audio-visuel. Il en use en permanence pour s’attirer les bonnes grâces des politiciens mondiaux via des visio-conférences, tout en appelant les sociétés multinationales à quitter la Russie et les automobilistes à ne plus remplir leurs réservoirs parce que « cela aide l’effort de guerre de Moscou » ! Tout cela au nom d’une prétendue « solidarité morale »…
FAITES CE QUE JE DIS, MAIS NE DITES PAS CE QUE JE FAIS !
500 sociétés françaises qui emploient plus de 160.000 personnes en Russie (dont 35 entreprises du CAC 40) ont fermé leurs portes, dont Décathlon, Atos, Sodexo, Axa, BNP, Chanel, l’Oréal, Michelin, Saint-Gobain, Renault ou encore la Société Générale, parmi d’autres, suite aux injonctions de Zélensky.
Tous les Européens vont payer le prix des sanctions économiques adoptées par la Commission Européenne, l’OTAN et les Etats-Unis pour punir la Russie et conduire à leurs yeux ce pays à la faillite. C’est tout de même oublier que Moscou dispose de mesures de rétorsion notamment la limitation des exportations de charbon, de gaz, de pétrole, de minerais stratégiques utilisés dans nos industries ou de tous les produits agricoles.
Pour les citoyens français, les effets de la guerre vont être rapidement visibles dans les stations-services et les supermarchés. L’inflation se situe aujourd’hui à un niveau jamais atteint depuis juillet 2008 et va continuer à augmenter sensiblement, ce qui en conséquence va atteindre le pouvoir d’achat de chacun.
Cette crise met au jour les choix stratégiques du passé et d’abord ceux de l’Allemagne, qui comptait sur le gaz et le charbon russe pour réussir sa transition énergétique en imposant sa vision aux autres pays de l’UE.
Mais il faut quand même savoir que depuis le 24 février et encore aujourd’hui, le gazoduc Brotherhood, qui traverse l’Ukraine vers la Pologne et l’Europe n’a jamais été arrêté. Volodymyr Zélensky et sa clique de corrompus ont toujours perçus les péages et les taxes liés au droit de passage des millions de m3 de gaz qui transitent tous les jours à travers l’Ukraine. En plus, le « héros » de Kiev se sert quotidiennement du gaz russe circulant par le gazoduc pour chauffer et alimenter les villes ukrainiennes.
Contrairement au conte de fées que nous racontent les princes qui nous gouvernent, aucune alliance de pays ne pourra remplacer les 150 millions de m3 de gaz livrés à l’Europe s’il y a un embargo total envers la Russie : il faudrait construire de nouvelles installations portuaires pour liquéfier le gaz, construire de nouveaux méthaniers et prévoir aussi les moyens de transports terrestres vers les différents pays européens.
Cela ne se fera pas en quelques mois.
Malgré les centaines de mesures d’interdictions diverses envers la Russie, l’agence Reuters nous apprend le 15 mai que la balance commerciale russe présente un excédent de 95 milliards de dollars pour la période de Janvier à fin Avril 2022, contre 27 milliards pour la même période de 2021. Poutine est désespéré ?
MENSONGES, DESINFORMATION ET PROPAGANDE.
Toutes les occasions sont bonnes pour accuser le diable de Moscou, le méchant Poutine. On l’avait accusé de « crimes de guerre », de « génocide » ou encore de « crimes contre l’humanité », alors même que depuis 2014, Kiev bombardait les villages et les villes situées à l’Est, dans le Donbass où de multiples exactions ont été révélées par des organismes humanitaires.
On nous a parlé de tueries russes dans la ville de Boutcha et d’un massacre à la gare de Kramatorsk par le tir d’un missile russe. Mais aucun journaliste en Europe n’a vérifié les allégations ukrainiennes. En effet, le numéro de série du missile Tochka-U qui a frappé la gare le 8 avril 2022 est W97579. Ce numéro de série marque le stock de missiles Tochka-U en possession de l’armée ukrainienne.
Seules les Forces Armées ukrainiennes ont des missiles Tochka-U. La Russie n’en a plus depuis 2019, car ils ont tous été désactivés, tout comme les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk qui n’en n’ont jamais eu.
La direction du cône et de l’empennage du missile qui a atterri sur un terrain proche de la gare de Kramatorsk montre clairement qu’il a été lancé par la 19ème Brigade de Missiles ukrainienne, basée près de Dobropolie à 45 kms de Kramatorsk.
Auparavant, les Ukrainiens ont utilisé des missiles Tochka-U de la même série, pour bombarder les villes de Berdyansk, Melitopol, Donetsk et Lougansk (source : Manlio Dinucci pour Byoblu).
La majorité des médias nous ont décrit Volodymyr Zélensky comme étant un « honnête homme » qui défendrait les intérêts de l’Ukraine d’abord. La réalité est un peu différente. En octobre 2021, les Panama Papers dévoilent un réseau de sociétés offshore fondées en 2012 avec lesquelles Zélensky et son entourage avaient acheté trois propriétés au cœur de Londres, pour plusieurs millions d’euros. Parmi les nombreux montages financiers se trouvent au moins une dizaine d’entreprises dont certaines auraient versé des dividendes à la compagnie de Volodymyr Zélensky, bien après son élection du 21 avril 2019.
Yvan Bakanov, PDG du Studio Kwartal 95 -dont Zélensky possède 25% des actions- gère aussi les entreprises filiales offshore à Chypre.
Multimillionnaire, Zélensky possède aussi une villa de 4 millions d’euros à Forte dei Maimi en Toscane (Italie).
Selon une enquête menée par des députés néerlandais du Forum pour la Démocratie, le Président ukrainien, Zélensky, serait à la tête d’une fortune estimée à 850 millions de dollars, accumulés en majorité après 2019.
Des dizaines de milliards de dollars vont être destinés à l’armement qui permettra à l’Ukraine de poursuivre la guerre, pour le plus grand bénéfice des USA, mais au détriment de l’Europe, en semant la mort, le malheur, la misère et la haine, dont les innocents seront toujours les victimes.
Notre devoir de mémoire nous rappelle que sur la chaîne de télévision américaine CBS, en mai 1996, à la question : « Nous avons entendu qu’en Irak, 500.000 enfants sont morts. C’est plus qu’à Hiroshima. Est-ce que cela en valait le prix ? ». Madeleine Albright, Secrétaire d’Etat, avait répondu : « Je pense que c’est un choix difficile. Mais nous pensons que cela valait le prix. »
En écoutant les diverses déclarations du Président des Etats-Unis, Joe Biden, soutenu par le lobby militaro-industriel, la paix en Ukraine n’est pas pour demain !
18:49 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 02 juillet 2022
Les idées à l’endroit ou le retour au réel
Le président de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), Dominique Reynié et le sociologue Jean-Pierre Le Goff ont tous deux, à travers leurs ouvrages respectifs, annoncé et décrypté le malaise dans la démocratie. Ils voient dans le résultat des élections législatives un nouveau symptôme d’une crise liée à une déconnexion entre les élites et le peuple. Nous en avons extrait les passages les plus significatifs.
Lire la suite ICI
Source : Figaro Magazine, 2/7/2022
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Journal du chaos
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05:31 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 01 juillet 2022
Le quotidien Présent cesse momentanément de paraître...
Depuis le tout début des années 1980, le quotidien national et catholique Présent, "chaque matin, entre (presque) toutes les (bonnes) mains", - n'ayons pas peur de paraphraser l'Humanité -, donnait jusqu'à ce vendredi à ses lecteurs une approche non-conformiste de l'actualité. Hélas, ce ne sera plus le cas... Mais, rassurez-vous, Présent n'a pas dit son dernier mot.
Au départ, il y avait, quelques mois après l'arrivée de Mitterrand et sa coalition socialo-communiste au pouvoir le 10 mai 1981, la volonté d'un petit groupe de militants déterminés de redonner à la droite de conviction un organe d'expression et de combat. C'est ainsi que des gens différents, tels que François Brigneau, Jean Madiran, Georges-Paul Wagner, Pierre Durand, Alain Sanders, Bernard Antony et bien d'autres se lancèrent dans ce pari audacieux et courageux de créer un quotidien. L'aventure Présent, avec des hauts et des bas, allait durer plus de 40 ans...
Il y a quelques années, Présent s'était totalement transformé. Une nouvelle équipe, rassemblée autour de Francis Bergeron, Samuel Martin et François Wagner, avait donné à ce journal une image beaucoup plus "jeune et dynamique" en se dotant en particulier d'une nouvelle (et très belle) maquette et en élargissant sa rédaction à toutes les sensibilités de notre famille politique.
Mais aujourd'hui, la presse quotidienne, telle que nous l'avons connu, n'a plus le même raison d'être, et par conséquent le même impact qu'hier. On peut le regretter, mais il en est ainsi. Présent, en tant que quotidien, se heurte à des difficultés financières et vouloir le maintenir en l'état serait certainement suicidaire. Voilà pourquoi sa direction a décidé de suspendre (très) provisoirement sa parution.
Très imaginative, celle-ci nous réserve une (bonne) surprise pour la rentrée d'octobre. Alors, soyons patients. Si, dans sa formule actuelle Présent a vécu, nous savons que dans sa formule prochaine, Présent triomphera...
Roland Hélie
En attendant le renouveau de Présent, vous pouvez consulter son site en cliquant ici
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Angers : La contre-révolution rénovée au XXIe siècle
de Georges Feltin-Tracol
À l’automne 2021, cible d’une infâme campagne de dénigrement violent entretenue par les antifas, la préfecture et la municipalité (angevine) du dénommé Christophe Béchu, une communauté culturelle et sociale appelée l’Alvarium se voit dissoudre par le gouvernement. Cette dissolution honteuse n’empêche pas l’une des figures de proue de la « ruche » d’Angers, Jean-Eudes Gannat, de publier Pourquoi l’Alvarium. D’une politique anti-naturelle à la sécession (2021, 152 p., 13,50 €).
Infatigable défenseur de la cause nationale et angevine, Jean-Eudes Gannat appartient à une famille d’impeccables Français. En cette terre de l’Ouest où plane toujours le souvenir des massacres de 1793 – 1794 malgré une propension certaine de la population à se donner des élus macroniens, les militants de l’Alvarium rénovent l’activisme contre-révolutionnaire. Contre la malbouffe industrielle et américanisée se crée le Cercle Ragueneau. Pour préserver les paysages, les églises et les villages de caractère agit Anjou Patrimoine. Le conflit dans le Caucase entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au sujet de l’Artsakh suscite l’ONG Solidarité Arménie. L’éphémère Ruche du Septième Art organise quelques soirées cinématographiques non conformistes. Le groupe cultive pendant plusieurs mois un potager dont les produits reviennent ensuite aux SDF au cours des maraudes. Anjou Pèlerinages relance les pèlerinages locaux. À côté du catéchisme, l’Alvarium propose des leçons d’italien, de guitare et des activités physiques dans une salle de sport. L’engagement politique n’est pas oublié avec une belle candidature aux élections départementales en 2021.
Jean-Eudes Gannat avoue volontiers que certaines des initiatives de l’Alvarium se heurtent à la réalité. Il y a par exemple l’occupation non conforme d’un immeuble vêtuste de la rue Thiers d’Angers surnommé le « localo ». Une fois réhabilitée, la maison accueille des sans-abris que la vie dans la rue a complètement désocialisés. Cette présence soulève l’indignation de la presse locale et entraîne l’expulsion finale de ses habitants. À Lyon, un tribunal vient au contraire d’approuver l’occupation illégale d’un bâtiment par de supposés « mineurs étrangers isolés » dont certains sont au moins trentenaires…
Entre Génération Identitaire au recrutement CSP + et le Bastion social nationaliste-révolutionnaire assumé, l’Alvarium développe une « troisième voie » au sein du tercérisme français. Si cette sympathique structure militante aux références chrétiennes explicites se réclame de Dominique Venner, elle « affirme son refus du chauvinisme jacobin, son refus du nationalisme étriqué, du souverainisme désincarné ou du racialisme bas de front ». Elle applique l’« intersectionnalité » des questions identitaire, sociale et écologique. Pour l’auteur, « la plupart des maux du monde moderne seraient sérieusement combattus si chacun cultivait son bout de terre ». La principale nuisance idéologique demeure la décadence républicaine. Par son histoire et ses pratiques, « la République, c’est la haine ». Jean-Eudes Gannat voit dans cette abomination historico-politique « un régime destructeur de société et producteur de haine ». Ses abjectes valeurs tant encensées par les organes médiatiques d’occupation mentale transforment l’honnête homme en homoncule démocratique. L’auteur ne craint pas de se mettre à dos tous les adeptes des dyssexualités et autres dysdingueries… Toutefois, il ne se veut pas « anti-républicain », mais plutôt « a-républicain » comme il ne faut pas être « anti-moderne » ou « contre-moderne », mais « a-moderne »…
L’objectif de l’Alvarium est de « vivre selon nos normes, atteindre un maximum d’autonomie (alimentaire, économique, etc.). Ni citoyens, ni consommateurs frustrés ». Au sempiternel slogan « Ni gauche ni droite » qui résume le rejet simultané du libéralisme et du marxisme, l’Alvarium incite au séparatisme, ce qui fait de ce livre un excellent complément à Sécession de Yann Vallerie mentionnée dans la chronique n° 26 du 29 mars 2022. Jean-Eudes Gannat théorise ainsi l’inévitable séparation qui « doit connaître plusieurs étapes, ou plusieurs niveaux indépendants; communautarisation intégrale, imposition de nos idées dans le champ politique, pression sur la droite jusqu’à ce qu’elle devienne de droite (donc sécessionniste), et enfin prise de pouvoir “ par tous les moyens, même légaux “ ».
En dépit de l’interdit ministériel, l’Alvarium poursuit chaque jour sa manière d’être originale et réfractaire, car nul ne peut empêcher les rencontres quotidiennes, les invitations réciproques, les communautés affectives immédiates. L’Alvarium et ses membres assurent en effet avoir le cœur chouan et l’esprit sudiste. Cette affirmation sympathique reste néanmoins incomplète. Notre civilisation européenne se fonde sur l’idée ternaire. Au cœur chouan et à l’esprit sudiste, proposons-leur le corps spartiate afin que leur incroyable ruche n’en finisse pas de bourdonner aux oreilles du politiquement correct hexagonal cosmopolite !
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°39, mise en ligne le 28 juin 2022 sur Radio Méridien Zéro.
NDLR SN : Intervention de Jean-Eude Gannat le 13 octobre 2019 lors du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale cliquez ici
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« Des pilotes subissent des effets secondaires en plein vol ! » Diane Protat, avocate
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Contradictions énergétiques et géopolitiques
Guy Mettan
Les tensions latentes qui minaient l’ordre mondial libéral imposé par les Etats-Unis après la disparition de l’Union soviétique et qui ont éclaté au grand jour avec la guerre en Ukraine aboutissent à des recompositions inédites des relations internationales et à des contradictions qu’il nous va falloir résoudre rapidement.
Les premières concernent les matières premières, l’énergie et les ressources agricoles, qui se rappellent brutalement à notre souvenir alors que nous ne jurions que par les nouvelles technologies et les start-ups. Le plus gros défi consistera à concilier les objectifs climatiques à long terme (fin du pétrole et des énergies fossiles) et à court terme (construction de nouvelles installations portuaires et de dé- et regazéification, réorganisation des routes de transport pour remplacer les pipe-lines existants) alors même que ces nouvelles installations devront être abandonnées dans dix ans selon les accords climatiques en vigueur. Quel privé sera assez fou pour dépenser des dizaines de milliards pour des infrastructures qui devront être démantelées avant d’avoir pu être amorties ? Le contribuable qui verra ses factures de chauffage et de transport exploser sera-t-il d’accord de payer ?
Idem pour les produits agricoles, sachant que le quart des exportations mondiales de céréales, d’oléagineux et d’engrais devra être stocké, acheminé et redistribué via de nouvelles routes qui contourneront l’Europe à la suite des sanctions et de la guerre en Ukraine. L’embargo sur ces produits va donner à la Russie que l’on prétend affaiblir un effet de levier immense sur les pays importateurs tout en gonflant ses revenus. Où est la logique ?
Sur le plan politique, la situation risque aussi de devenir délicate. Le « Sud Global » est en pleine effervescence face à « l’Occident collectif ». La semaine dernière, le Sommet des Amériques a été un échec retentissant pour Joe Biden et les élites américaines qui redoutent désormais que le continent latino-américain leur échappe. 8 pays sur 33 étaient absents, cinq ayant boycotté la rencontre – Mexique, Bolivie, Honduras, Guatemala et Salvador – parce que trois autres n’avaient pas été invités (Cuba, Venezuela et Nicaragua) et que ce « sommet » n’avait donc pas de sens à leurs yeux.
La même semaine, on annonçait la création d’un « Grand 8 » pour faire pièce au G-7 occidental. Ce Grand 8 en gestation, formé de la Chine, de la Russie, de l’Inde, de l’Indonésie, du Brésil, du Mexique, de l’Iran et de la Turquie, dépasserait largement le G-7 en termes de puissance économique puisque son PNB cumulé atteint 56 000 milliards de dollars contre seulement 45 000 pour le G7. Cela sans compter l’Afrique du Sud, cinquième membre des BRICS.
Mentionnons enfin le jeu étonnant de l’Inde, puissance économique très courtisée, en pleine croissance, « démocratique » et donc irréprochable, et qui profite de la crise pour revenir avec brio sur la scène internationale. Comme on dit dans le jargon managérial, l’Inde est trop grosse pour plier devant les pressions occidentales et joue à fond la carte du non-alignement et de la coopération russe et arabe. Cela pour une raison qui avait échappé aux Occidentaux, à savoir que, dans sa coopétition avec la Chine, elle veut à tout prix éviter que la Russie tombe dans l’orbite chinoise au cas où les sanctions occidentales réussiraient à la faire ployer. L’inde tient à ce que la Russie reste le troisième pôle de puissance en Eurasie.
Voilà qui devrait faire réfléchir une Europe qui semble avoir perdu sa boussole…
Source : blog de Guy Mettan ICI
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Le coeur et la raison...
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Gauche radicale, droite honteuse
Vincent Trémolet de Villers
Bravo les artistes ! Chapeau les demi-habiles socialistes et écologistes soumis à Mélenchon, les apprentis sorciers de l’Elysée qui ont méthodiquement décimé les sociaux-démocrates et la droite de gouvernement avant de faire des risettes, de « planification écologique » en Pap Ndiaye, à la gauche extrême ! Félicitations les craintifs de LR, incapables de distinguer l’adversaire prioritaire entre un disciple d’Alain Krivine et l’ancien collaborateur de Nicolas Dupont-Aignan ! Applaudissement pour les démagogues du Rassemblement national qui à force de singer LFI ont repeint en bleu marine le rouge vif de la lutte des classes ! Mention spéciale enfin, pour la radio publique et la presse sentencieuse qui se pâment depuis deux mois devant le radicalisme chic du Bernie Sanders français...
Du chef de l’État qui procrastine, au débraillé des Insoumis à l’Assemblée, en passant par la prudence maladive de la droite qui préfère retirer sa candidature plutôt que gagner avec les voix du RN, le spectacle donné à l’opinion est celui d’un grand affaissement. Comme si la politique, prise d’une frénésie négative, avait décidé de s’autodétruire. La paix à payer de tant d’inconséquences et de lâchetés, c’est l’élection d’un militant révolutionnaire à la tête de la commission des finances. Que doit-on attendre d’un éternel agitateur qui s’enivre des paroles de son chef – « nous allons leur faire les poches » -, qui défile aux côtés du CCIF dans une trouble manifestation contre « l’islamophobie », qui assume de soutenir l’occupation de la basilique Saint-Denis par un collectif de sans-papiers ? IL est à craindre que l’idéologie le plus sommaire le guide dans chacun de ses actes.
À l’heure des conséquences, tous ceux qui ont participé à l’élévation d’Éric Coquerel à la tête d’une commission aussi décisive n’ont pas le droit de se plaindre. Ils ont permis, par un mélange de légèreté, de cynisme, d’antifascisme de circonstance, qu’un courant très marginal dans le pays accède à des fonctions centrales. La gauche radicale ne compte pas s’arrêter là. Si la droite honteuse continue de la sorte, son destin sera d’assister au duel entre Mélenchon et Le Pen.
Source : Le Figaro 01 /07/2022
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