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vendredi, 24 novembre 2023

La France "Orange mécanique"

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Yves Thréard

Cinq jours après la mort de Nahel, jeune Franco-Algérien de 17 ans, tué à Nanterre par un policier fin juin, la France avait déjà été mise sens dessus dessous, saccagée nuit après nuit. Dans une partie de la population, les accusations fusaient : contre les violences policières, les flics racistes, les cités abandonnées, les discriminations, les injustices... Cinq jours après la mort de Thomas, jeune villageois de 16 ans poignardé à la fin d’une soirée dimanche à Crépol, dans la Drôme, l’émotion est vive, mais sa mère ne crie pas vengeance juchée sur la plateforme d’un camion, et le pays n’est pas défiguré par des casseurs. Pour lui, pas de minute de silence observée à l’Assemblée nationale. Pourtant, le fait que certaines questions demeurent étrangement sans réponse devrait susciter l’indignation. Le profil et les motivations des suspects seraient loin, en effet, d’être anodins... Deux poids, deux mesures ? Pas d’amalgame ni de comparaison hasardeuse, prévient la police de la pensée. Gare à la récupération, à l’exploitation, à l’instrumentalisation politique!

Il est pourtant des réalités qui sautent aux yeux. Les circonstances terrifiantes de la mort de Thomas prouvent une nouvelle fois que la violence n’a plus de frontières. Crépol et ses 500 habitants, son clocher, son équipe de rugby, son ramassage scolaire, ses bistrots et son bal du samedi soir ne sont pas plus à l’abri de la criminalité qu’une cité de banlieue, qu’un quartier mal fréquenté. À la campagne, comme à la ville, règnent désormais la délinquance, le trafic de drogue, le racisme, y compris dans sa version anti-Blancs. La tragique histoire de Crépol n’est pas un drame local sous haute tension nationale, comme veulent le croire certains commentateurs. C’est la France telle qu’elle est à présent, telle qu’elle se déglingue depuis des années. La France «Orange mécanique» au délitement de laquelle sont mêlés de plus en plus de mineurs.

Emmanuel Macron voit en la mort de Thomas un «terrible assassinat» tandis que Gérald Darmanin dénonce « la faillite générale de notre société». Les mots sont justes, mais qu’ont-ils fait, ainsi que leurs prédécesseurs, pour l’éviter?

Source : Le Figaro 24/11/2023

 

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jeudi, 23 novembre 2023

L’ALERTE ROUGE DU MONDE PAYSAN FRANÇAIS : CHRISTOPHE BITAULD PAYSAN BIO

Le réquisitoire de Christophe Bitauld est implacable. En moins de 30 ans, ce lanceur d’alerte a réussi à donner vie à 40 hectares ou vivent et grandissent, en parfaite harmonie, poules, pommiers et cochons. Une oasis en plein océan de pesticides ou la loi du profit, jonchée de conflits d’intérêts, éradique petit à petit la loi de la vie. Une rencontre bouleversante d’un homme qui résiste toujours à l’envahisseur, au péril de sa vie et de la nôtre pour une agriculture vivante. 

Pour soutenir les actions de Christophe, une adresse vergersdelamotte@free.fr

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Glyphosate et nouvelles technologies génétiques : menace à Bruxelles avec Hervé Juvin

L’eurodéputé Hervé Juvin est l’invité d’Edouard Chanot pour "Chocs du Monde", à la veille d’un vote crucial du Parlement européen sur les Nouvelles technologies génétiques. L’infiniment petit cause aussi des chocs titanesques. 1,5 milliard de dollars, c’est le montant de la condamnation ayant frappé Bayer, prononcée le 17 novembre par un tribunal du Missouri. Bayer devra dédommager trois Américains imputant leur cancer à des années d'utilisation du désherbant Roundup à base de glyphosate. Or, la veille, lors d’un vote crucial, la France a laissé la Commission européenne trancher et prolonger de dix ans l’autorisation dans l'UE du glyphosate, pesticide classé "cancérogène probable" depuis 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer.

À Bruxelles encore, l’assouplissement de la réglementation sur les "nouveaux OGM" inquiète. Les promoteurs des nouvelles technologies génétiques, ou NGT, veulent faciliter la vente de leurs produits : grâce à la manipulation génétique, il est possible de rendre des plantes plus résistantes ou d’améliorer leur composition nutritionnelle.

Pour l’heure, la Commission prévoit de faire échapper à la réglementation d’étiquetage et de traçabilité des OGM, les produits qui présenteraient moins de 20 modifications génétiques. La clause de sauvegarde a aussi disparu : dans la réglementation de 2001, elle permettait à un État membre d’interdire les OGM sur son propre territoire.

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Florent Pagny loue notre système de santé

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Antoine Margueritte

Florent Pagny fait la tournée des plateaux de télévision pour annoncer la rémission de son cancer. Tant mieux pour lui. Le chanteur séjourne désormais en France pour mieux suivre son traitement, pays qui a un système de santé encore efficace, grâce au financement de tous... ou presque. Condamné en janvier 2005 pour fraude fiscale, Florent Pagny a ensuite décidé de payer ses impôts là où l'on en paye peu.

En transit permanent entre la France et l'Argentine, l'interprète de Là où je t'emmènerai a fait voyager ses capitaux au Portugal en 2017 pour «de vraies raisons fiscales», avant de redevenir résident fiscal français en 2021.

Depuis, c'est grâce au système de santé hexagonal qu'il a vaincu son cancer. Dans l'émission «Quelle époque ! », présentée par Léa Salamé, le chanteur a souligné la qualité du système de santé français : « Je me promène dans le monde entier, [la France est] le pays où la médecine est la plus avancée, même avec les difficultés qu'on connaît. »

Mais d'où viennent les difficultés de l'hôpital si ce n'est du manque de moyens, censés venir de l'impôt ? On ne va pas lui imposer (on sait qu'il n'aime pas ça) d'y réfléchir, mais li serait intéressant que l'iguane fiscal à peau de croco use de sa liberté de penser.

Source : Marianne 23/11/2023

PS/ Laurent Pagny n'est pas l'unique exemple d'exilés fiscaux profitant de notre "généreux" système de santé.

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Napoléon, le deuil éclatant de la gloire

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« Il y a l’homme. On ne cite pas de créature plus émouvante. L’admiration ne tarit pas. Mémoire immense, génie de l’organisation, flamme de rêve, psychologie aiguë, puissance de travail, étendue et ressort de la volonté, le sujet est inépuisable et, l’épuiserait-on, il resterait le charme : le romantique charme d’une carrière unique par l’abrupte sauvagerie du point de départ, le vertige de l’apogée, l’éloignement du point de chute. Combinée au prestige d’une royauté militaire et civile, l’humanité chaude et vibrante, la familiarité, les passions, la flamme, la fumée de l’âpre démon ! On en raisonnerait indéfiniment. » Charles Maurras.

Le Figaro histoire consacre son dernier numéro à Napoléon et vient en résonnance avec le film de Ridley Scott, dont les avis sont partagés. Michel de Jaeghere dresse ici avec justesse et lucidité le bilan de ces heures de gloire de notre roman national.

Lire la suite ICI 

Source : Figaro 22/11/2023

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mercredi, 22 novembre 2023

Karine Bechet-Golovko : ''La Russie joue son existence, mais l'Occident globaliste aussi "

Mme Irina Dubois, responsable de l'Association du Dialogue Franco-Russe, a rencontré Mme Karine Bechet-Golovko, juriste, docteur en droit public, auteur.

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14:14 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne : l’enquête sur les auteurs du tir contre Alejo Vidal-Quadras avance

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Michel Festivi 

Comme je l’indiquais dans un précédent article, Alejo Vidal-Quadras, qui fut député PP de Catalogne et Président de ce parti en Catalogne, puis député européen et l’un des fondateurs de Vox, avait été victime d’un lâche attentat, en pleine journée à Madrid le 9 novembre dernier, vers 13H30. Il avait reçu un tir de pistolet en pleine figure, qui lui a transpercé la mâchoire, ses jours ne sont plus en danger.

Si l’on en croit la presse espagnole, l’enquête avance à grand pas. Tout d’abord la moto sur laquelle avait pris place le tireur, c’est-à-dire le passager arrière, a été retrouvée en partie calcinée dans la banlieue de Madrid, à Fuenlabrada. Or les enquêteurs ont pu sur cette Yamaha noire relever des numéros d’identifications.

C’est ainsi qu’ils ont remonté la piste, qui les a conduits à arrêter trois personnes, tous en lien avec cette moto, deux hommes et une femme. L’un des individus a été interpellé près de Malaga, à Fuengirola. Le couple a été intercepté dans la région de Grenade, dans la ville d’eau de Lanjaron.

Selon les sources policières, relayées par la presse, aucun des trois ne serait l’auteur du coup de feu, l’arme utilisée serait un 9mm parabellum. L’homme appréhendé à Lanjaron serait un espagnol d’origine chiite, il aurait procédé à des repérages. Le tireur est toujours recherché, il serait franco-tunisien.

Les investigations se font sous le contrôle d’un magistrat et ont été confiées au Commissariat Général d’Information. La piste iranienne semble se confirmer même s’il faut rester extrêmement prudent.

En effet Vidal-Quadras a lui-même désigné l’Iran, puisqu’il est un soutien d’organisations iraniennes opposantes au régime des Ayatollahs. De plus, la presse a aussi révélé, que son père, photographe de métier, avait été l’un des photographes du Chah d’Iran.

En tout cas cette affaire survient alors que l’Espagne est en proie à de multiples contestations politiques, suite à la nomination de Pedro Sanchez du PSOE qui veut amnistier les auteurs catalans du coup d’état constitutionnel de 2017 et reprogrammer un nouveau référendum.

Le parlement européen est d’ailleurs saisi de ce dossier espagnol car le projet de Sanchez pourrait constituer une atteinte sérieuse à l’état de droit. Affaires à suivre.

 

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mardi, 21 novembre 2023

Les scandales Dupond-Moretti et l’étonnant silence de toute la classe politique française

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La chronique de Philippe Randa

Un an d’emprisonnement avec sursis.

Ce n’est encore qu’une demande, certes, mais tout de même ! Elle émane du procureur général Rémy Heitz qui n’est pas le premier venu. Elle concerne Éric Dupond-Moretti, actuel Garde des Sceaux – soit « son » ministre – qui n’est pas non plus le premier venu. Et elle est « remise à l’appréciation de la Cour de justice de la République » (CJR), soit la « juridiction française d’exception compétente pour juger les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions ».

Que du « beau monde », donc !

Ceux qui le sont sans doute moins, semble-t-il, sont les observateurs de la vie politique… et les acteurs eux-mêmes de celle-ci dont le « silence assourdissant », selon l’expression consacrée, laisse tout de même quelque peu pantois !

Petit rappel des faits : à la suite de la plainte conjointe des deux principaux syndicats du corps judiciaire l’actuel Garde des Sceaux d’Emmanuel Macron a été jugé ce mois-ci pour prise illégale d’intérêts ; un délit tout de même passible de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 euros d’amende.

Le motif ? Le prévenu aurait ordonné des enquêtes administratives à l’encontre de quatre magistrats, avec lesquels il avait eu maille à partir lorsqu’il était avocat… et contre trois desquels il avait même porté plainte dans l’affaire dite des fadettes instruite par le Parquet national financier (PNF) .(1)

Ce, dès son entrée en fonction place Vendôme (siège du ministère de la Justice) le 16 juillet 2021.

Le premier scandale de « l’affaire Dupond-Moretti » est sans doute qu’il soit resté en fonction après sa mise en examen… Emmanuel Macron régnant, nombre de ministres et secrétaires d’État, frappés de la même suspicion judiciaire, avaient pourtant dû démissionner ; pour mémoire, le Haut-Commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand, la ministre des Armées Sylvie Goulard, la ministre chargée des Affaires européennes Marielle de Sarnez et… le ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice François Bayrou, prédécesseur, donc, de l’actuel mis en examen.

Une hécatombe pour un premier mandat présidentiel qui se voulait pourtant lui aussi « irréprochable » pour reprendre les mots de ses prédécesseurs : Nicolas Sarkozy en 2007 ne déclarait-il pas « Je veux changer la pratique de la République. Je veux une République irréprochable » ? Et François Hollande n’avait-il pas également promis, lui une « république exemplaire », lors d’un discours au Bourget en Seine-Saint-Denis en 2012 ?

Trop c’est trop, peut-être… et le locataire de l’Élysée, réélu en 2022, considère sans doute qu’il n’a plus à s’embarrasser de telles considérations d’éthique pour le moins contraignantes : en même temps « irréprochable » et en même temps « Allez vous faire voir ! », en quelque sorte.

Et aucun responsable politique, aucun, ne bronche. Éric Dupond-Moretti toujours en fonction ? Oui ! Et alors ?

Deuxième scandale dans le scandale, alors que les précédents « démissionnaires » pour cause de mise en examen l’avaient été pour des motifs sans rapport avec leurs fonctions ministérielles, c’est au contraire, dans le cas de l’actuel garde des Sceaux, justement en rapport direct avec sa fonction ministérielle.

Et malgré cela, toujours le silence ! Classe politique muette ! Médias aphasiques !

Troisième scandale, le 15 novembre, à la fin de son procès devant la Cour de justice de la République, le parquet requiert un an de prison avec sursis : « une peine juste et significative […] Au terme de ces dix jours d’audience, j’ai, pour ma part, acquis la conviction que le délit de prise illégale d’intérêts était constitué », a insisté le procureur général Rémy Heitz.

Et donc ? Rien ! Toujours rien ! Personne ne s’indigne, personne ne dénonce le maintien, envers et contre toute logique, de l’intéressé place Vendôme. Motus et bouche cousue.

Étonnant, non ?

Quelques esprits chagrins pourraient alors, « au terme de cette succession de scandales, pour leur part, acquérir la conviction que le délit d’omerta est bel et bien constitué… »

Une loi du silence imposée par quelque mafia de copains et de coquins ? Allez savoir… à moins que l’inamovible garde des Sceaux d’une République faillie, Ve du nom, ne possède en son coffre-fort privé quelques dossiers gênants pour… pour toute la classe politique ? Toute ?

On n’ose l’imaginer… quoiqu’il en coûte !

Note

(1) L’affaire des « fadettes » est liée au dossier dit des « écoutes », ou « Bismuth », visant Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.

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lundi, 20 novembre 2023

ARGENTINE : JAVIER MILEI, UN NOUVEAU TRUMP, OU UN BOLSONARO DANSEUR DE TANGO ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président, le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des clivages politiques traditionnels – gauche/droite - les verrait  reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ?

La troisième voie empruntée par beaucoup de leurs outsiders n’est pas forcément la bonne, on le voit en France avec le fameux « en même temps » de Macron, qui a ses limites. Le candidat anti-système argentin, se revendiquant même comme « anarcho-capitaliste », a pris la tronçonneuse comme emblème, tout un symbole ! Il est considéré comme étant « climatoscpetique » - ce qui, à mes yeux, est un compliment -, et a affirmé sa volonté de couper dans les dépenses publiques jugées inutiles. Mais l’Argentine n’est pas la France. Voici un pays au peuple très fier, qui fut la 5e économie mondiale au temps du Péronisme, quoiqu’on en pense et qu’on en dise.

Un déclin irréversible ?

Il est sur la pente glissante du déclin, en train de dévisser, comme notre chère France macronienne qui est, elle aussi, sur le toboggan… Ce grand pays d’Amérique latine, aux paysages immensément variés – des forêts du nord, aux terres gelées du Sud, en passant par les Andes - hier infranchissables, et l’immense océan vert qu’est la Pampa -, a connu moult bouleversements politiques. Du péronisme - un nationalisme social très prononcé, coloré de césarisme -, aux rituels duels conservateurs/sociaux-démocrates, en passant par la dictature militaire, ce pays semble être arrivé au bout de toutes les expériences politiques possibles.

Aux années Kirchner – Nestor et sa femme, Cristina, une longue parenthèse d’une quinzaine d’années, marquée par une effrayante corruption –, a succédé la sempiternelle alternative gauche/droite, avec Mauricio Macri, ancien maire de la capitale (conservateur), et Alberto Fernandez (social-démocrate) entrant chacun à leur tour, à la Casa rosada.

Milei, le bulldozer

Javier Milei 53 ans, bien élu, apparait comme un véritable bulldozer, un « renverseur de tables », un empêcheur de tourner en rond. C’est dire si la nation de Perón, de Fangio et du tango, en a assez des jeux politiciens néfastes, conduisant le pays au tombeau. Un pays qui n’offre plus à sa jeunesse que l’espoir d’une incertaine émigration, 68% de la tranche d’âge des 18 à 29 ans exprimant ce choix ! Une invraisemblable inflation de 142% - ! -, une monnaie, le peso, totalement décrédibilisée au point que le nouveau venu n’écarte pas la solution du Dollar, comme d’autres pays latino-américains l’ont tenté.

Buenos-Aires nous fait penser à Barcelone ou à Paris, avec ses beaux immeubles haussmanniens, trop concurrencés à mon goût, par l’architecture standard mondialisée, qui fait que de Singapour à Houston, en passant par Londres, on retrouve les mêmes buildings de verre, d’acier et de béton. Milei passe pour un Trump argentin, d’ailleurs le challenger de Jo Biden ne s’y est pas… « trumpé », en le félicitant chaudement pour son incroyable victoire : 55,6% des suffrages contre 44,3% à Sergio Massa, son concurrent de centre-gauche, pourtant arrivé en tête au premier tour. Un score qui place le nouveau président de la Nation – on ne dit pas là-bas président de la République – à la première place sur le podium des président les mieux élus, depuis la chute du régime des généraux. La politique de Massa n’a pas évité à l’Argentine de dévisser, avec une dette colossale, et un prêt du FMI de 44 milliards  de dollars à rembourser au prix de sacrifices énormes. 

Avec un salaire mensuel moyen de 378 euros, et des familles qui ont recours au troc pour survivre, on commence à toucher le fond. Classé comme « libertarien », c’est à dire comme un apôtre d’une liberté totale, allant bien au-delà du simple libéralisme - quoique hostile à l’avortement -, cet économiste  iconoclaste remettra-t-il le train argentin sur les rails de l’abondance, alors que quatre citoyens sur dix sont frappés par une hideuse pauvreté ? Echappera-t-il au côté un peu « clownesque » de sa campagne ? C’est le souhait que l’on peut formuler pour ce pays latin, « blanc » à 80%, comme l’Uruguay voisin. « Aujourd’hui commencent la fin de la décadence (…) et la reconstruction de l’Argentine », a déclaré Milei devant des milliers de partisans réunis à son quartier-général de campagne, dans la capitale. Puisse-t-il être entendu…

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Le peuple espagnol se semble pas vouloir renoncer à défendre l’Unité de l’Espagne, pour l’instant.

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Michel Festivi 

Les jeux semblaient pourtant faits, Sanchez pensait sans doute qu’une fois investi par les Cortès, les manifestants rentreraient dans le rang. Et bien pour l’instant il n’en est rien. Samedi dernier, près de 600 000 espagnols ont manifesté à Madrid, contre la future loi d’amnistie, contre le projet de référendum sur l’avenir de la Catalogne et contre Pedro Sanchez.

Les autorités ont invoqué le chiffre de 170 000 manifestants, les organisateurs 1 million voire plus, mais selon des sources objectives, beaucoup plus de 170 000 ont défilé et il a été précisé un chiffre dépassant les 500 000 personnes. Le soufflet n’est donc pas tombé, puisque la semaine dernière les autorités avaient décompté la moitié moins de contestataires, alors que pourtant plusieurs grandes villes avaient accueilli des milliers et des milliers de marcheurs battant le pavé.

N’oublions pas que Sanchez n’a pas gagné les élections en juillet dernier, que son parti le PSOE est arrivé en seconde position, loin derrière le Parti populaire, en voix et en sièges, mais que par le jeu des alliances avec l’extrême gauche et tous les indépendantistes basques et catalans, il est parvenu à obtenir une majorité des plus hétéroclites, d’autant que pour ce faire il a tout cédé, comme je le rappelais dans mes précédents articles. Dès lors, il est d’autant plus scandaleux et contraire à la démocratie, que de vouloir changer la nature de l’Espagne, sans avoir la légitimité d’avoir vaincu dans les urnes.

Car les manifestants ne sont pas que du PP ou de Vox, ils ont aussi été convoqués par différentes organisations civiles. Après la fin du cortège, plusieurs milliers de personnes ont décidé de montrer leurs très fortes réprobations en se déployant devant la Moncloa, siège de la Présidence du Conseil et rue Ferraz, siège du PSOE. Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué le premier tronçon de l’autoroute A6, provocant des embouteillages sur plus de 3 kms. Rue Ferraz, il faut savoir qu’un groupe de 3000 personnes poursuit depuis 16 jours ses protestations contre l’amnistie.

Ces projets de lois sont d’autant plus iniques, que pendant la campagne électorale, les socialistes avaient été plutôt silencieux sur ces thèmes. Qui plus est, pendant les débats d’investiture, Feijoo et Abascal ont démontré sans mal, déclarations à l’appui, que par le passé Sanchez considérait l’amnistie comme contraire à la Constitution. D’ailleurs bons nombres de juristes éminents pensent que cette loi serait une hérésie juridique. Les institutions européennes ont été saisi. Que feront-elles ? Rien assurément.

Autre difficulté et non des moindres, le nombre des futurs amnistiés. 300 environ comme le proclame Sanchez, qui pour tous ses mensonges devrait avoir le nez de Pinocchio, ou 1300 voire plus comme l’annonce Carles Puigdemont, le patron des indépendantistes catalans ?  Comme les tractations se sont faites dans l’opacité la plus complète, on n’est pas près de le savoir. Un indice, Sanchez ayant cédé à tout pour se maintenir au pouvoir, je penche pour le chiffre de Puigdemont, qui de toute façon fait désormais la pluie et le beau temps avec seulement 7 députés.

Comme l’a déclaré un manifestant « c’est un véritable coup d’état ». Si les espagnols connaissaient leur Histoire récente, si les livres scolaires, les programmes des écoles faisaient preuve d’objectivité, ils sauraient que les gauches ont toujours été à l’initiative de la violation de l’État de droit, et que les opposants aux gauches, ont dû intervenir pour mettre fin aux transgressions permanentes de la Constitution. Mais ça, en Espagne aujourd’hui, peu le savent, tant les lois mémorielles ont totalement annihilé la vérité historique.  Comme je le disais récemment, d’un mal peut sortir un bien si les Espagnols se réveillent, c’est en tout cas l’espoir que l’on formule.

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Alain Escada - La doctrine sociale catholique face au chaos et la tyrannie

Conférence d'Alain Escada à Paris le 9 septembre 2023

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Mineurs non accompagnés

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Dans l’économie générale des migrations, il est une catégorie qui pose des problèmes bien particuliers auxquels l’Etat répond par la manière forte : les mineurs non accompagnés. On se demande bien comment des gamins peuvent passer les frontières quand on sait le racket qu’exercent les passeurs. Encore un mystère auquel ne répond pas notre ministre de l’Intérieur, un certain Gérald Darmanin, qui aurait par ailleurs des spasmes présidentiels. La région la plus visée est évidemment la Provence-Côte-d’Azue. C’est donc dans les Alpes-Maritimes que le Figaro a décidé d’enquêter. Et on s’aperçoit, non sans stupéfaction, que le préfet impose manu militari aux petites communes d’accueillir ces jeunes mineurs - pas tous mineurs d’ailleurs – qui iront grossir les rangs de la racaille qui sévit déjà dans nos villes.

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Source : Figaro 9/11/2023

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Un faux réfugié prétend être homosexuel pour obtenir le droit d’asile et arnaque le pays

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Homosexuel proclamé, hétérosexuel avéré, père confirmé, arnaqueur certifié. Voilà un peu le profil de ce migrant qui a montré tant de reconnaissance pour le pays qui l’accueillait, mais sans savoir vraiment qui il accueillait… Cette chance pour le Royaume-Uni risque aujourd’hui six ans de prison pour avoir fait quelque 250.000 euros d’arnaques. Mais il s’en contentera bien, ce qu’il craint le plus, selon son avocate, étant d’être expulsé. Tout sauf le Nigeria ! Évidemment !

Combien de migrants économiques fraudeurs pour un véritable réfugié ? Combien d’habitants se posent la question quand des cars entiers remplis de jeunes hommes entre 15 et 35 ans débarquent dans les petites villes de province… Les allégations mensongères pullulent, tant il est compris qu’elles fonctionnent. Cela n’empêche pas le roi Charles III de vouloir faire en sorte que les réfugiés « se sentent [encore] mieux accueillis », comme il l’a récemment déclaré. Peut-être en leur proposant Buckingham ?

Homosexuel pour gagner l’asile

Le migrant Saheed Azeez arrivait du Nigeria, pays musulman et chrétien à parts quasi égales et particulièrement hostiles au lobby LGBT : la pratique de l’homosexualité y est illégale et peut être punie de jusqu’à quatorze ans de prison, la condamnation à la lapidation parfois prononcée dans la région du Nord où s’applique la charia n’ayant pas été mise à exécution depuis longtemps.

Quoi qu’il en soit, le motif est tout trouvé lorsqu’on veut quitter le pays. Et Saheed Azeez, 33 ans, a brandi sa pseudo-homosexualité comme l’étendard de sa survie… On imagine les petits soins des associations britanniques à recevoir le réfugié éploré qui risquait la mort dans son pays, persécuté en raison de sa sexualité par les militants de Boko Haram !

Ni une ni deux, Saheed Azeez obtenait le droit d’asile, s’installait dans le Grand Manchester, au nord-ouest de l’Angleterre. Et ni une, ni deux, Saheed Azeez retrouvait sa vigoureuse hétérosexualité en faisant trois enfants à trois femmes différentes, sur le sol anglais…

Une arnaque au vol de colis auprès de vendeurs en ligne

Pourquoi connaît-on ces détails, presque croustillants, s’ils n’étaient pas surtout désolants ? Parce que, comme si ça ne suffisait pas, Saheed Azeez a entrepris d’organiser une vaste arnaque en ligne, afin de produire plus de gains que ne lui en donnait son activité de chauffeur-livreur chez Yodel.

Il a organisé un réseau, grâce à des comparses étrangers, toujours sur le sol britannique. Et utilisé leur domicile pour recevoir des colis de vendeurs en ligne qui avaient expédié leurs marchandises avant de recevoir le paiement. Le tout, en communiquant via des téléphones nigérians. Azeez récupérait ensuite les produits « achetés » ou plutôt volés sur des sites Web tels qu’eBay et Facebook Marketplace, et les revendait via le magasin d’électricité de son frère.  Ensuite, prendre une quote-part et de transmettre une partie des bénéfices à ses collègues fraudeurs via le réseau de paiement Bitcoin (bénéfices qui donc disparaissaient du Royaume-Uni).

Entre septembre 2020 et novembre 2021, jusqu’à 272 victimes ont perdu ainsi un total de 220.000 £ (environ 225.000 euros) après avoir été persuadées d’envoyer, avant paiement, des objets d’occasion, notamment des smartphones et des appareils photo, qu’elles espéraient vendre… C’est en suivant la trace d’un volume important et inhabituel de colis envoyés à des adresses situées dans le nord de Manchester que la police est remontée jusqu’à Azeez. On l’arrêta alors qu’il déposait l’un de ses jeunes fils à l’école primaire – non sans qu’il tentât de se débarrasser, dans le petit cartable, de ses trois smartphones…

Jusqu’à six ans de prison, mais pas d’expulsion pour le réfugié indélicat

Le pseudo-réfugié a reconnu la fraude. Son avocate parle de pression, d’exploitation et de détresse. Seulement, les victimes sont moins conciliantes. Et l’on comprend le ministre britannique de l’Immigration, Robert Jenrick, qui appelait, fin octobre, à une « réforme sérieuse » de la CEDH et de la Convention relative aux réfugiés.  Dans le but d'empêcher les migrants qui n’en ont pas besoin d’abuser du système d’asile… La Convention européenne des droits de l’homme n’est plus appropriée pour gérer la migration massive de « centaines de millions » de personnes à travers le monde, avait-il déclaré.

La Cour suprême du Royaume-Uni est pourtant dans le même état d’esprit, ayant confirmé, ce mercredi, l’illégalité du projet controversé du gouvernement d’expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile illégaux. Pas moyen de lutter, pour les conservateurs, contre l’immigration illégale, donc. Même le roi Charles III a parlé avec passion, lors d’une réception humanitaire, des « énormes avantages » que les réfugiés apportent au pays et de la chance que le Royaume-Uni a de les avoir ici…

Sans commentaire.

Et sinon, qu’encourt Saheed Azeez pour le fait d’avoir menti au sujet de son homosexualité dans le but de bénéficier d’un statut positivement discriminant ? Eh bien, il a dit qu’il était désormais bisexuel…

Clémentine Jallais pour reinformation.tv

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Unité de l'Espagne, commémorations du 20 novembre... les nationalistes espagnols avaient fort à faire cette fin de semaine

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Comme chaque année aux alentours du 20 novembre, bien que désormais privés de l'accès à la Vallée de Los Caidos, les phalangistes espagnols et la droite nationale ibérique ont organisé des rassemblements en mémoire de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange assassiné par les communistes le 20 novembre 1936, pour les uns et du général Franco, chef de l'Espagne nationale décédé le  20 novembre 1975, pour les autres.

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Madrid, samedi après-midi,

pour l'unité de l'Espagne...

Mais, cette année, ironie de l'Histoire, ces commémorations coïncidaient avec les grands rassemblements populaires contre le dépeçage du pays que veut imposer le socialiste Sanchez allié aux indépendantistes catalans et basques. Manifestations qui ressemblèrent à travers le pays plusieurs centaines de milliers (plus d'un million selon certains observateurs) de patriotes espagnols. Nous reviendrons prochainement sur ces formidables démonstrations de forces qui laissent entrevoir une immense espérance au-delà des Pyrénées.

Rappelons que l'Unité de l'Espagne était la préoccupation principale de la Phalange et du général Franco...

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Rappelons aussi, à l'occasion de ce 20 novembre, le remarquable travail effectué par le Cercle franco-hispanique, présidé par Hélène Grimaldi, qui, chaque trimestre, édite un bulletin d'information très documenté sur le combat nationaliste espagnol.

Pour en savoir plus sur la Phalange cliquez ici et cliquez là

Sur la période Miguel Primo de Rivera cliquez là

Ayons, en ce 20 novembre, une pensée pour notre camarade phalangiste Alberto Torresano décédé en septembre dernier cliquez là

10:47 Publié dans En Europe et ailleurs..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 19 novembre 2023

Vendredi 27 octobre, Roland Hélie a tenu une conférence à Rennes

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Invité par l'association Erminig Roazhon qui rassemble de nombreux étudiants rennais, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, éditeur des Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez là, a tenu une conférence vendredi 27 octobre. Le thème était : "L'histoire du mouvement national en France de 1945 à nos jours".

Partant de la période trouble qui suivit la Seconde Guerre mondiale, en passant par la création du mouvement Jeune nation par les frères Sidos en 1949, les retombées de la guerre d'Indochine, les événements en Algérie, le leurre gaulliste, les différentes organisations militantes qui se complétèrent, se concurrencèrent ou se succédèrent dans les années 60 et 70, l'éphémère espérance née en 1965 avec la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, Ordre nouveau, la création du Front national puis celle du Parti des Forces nouvelles dans les années 1970, les courants monarchistes, solidaristes et autres, la percée de Jean-Marie Le Pen en 1984... Bref, aucune étape de l'épopée nationale et nationaliste ne fut oubliée. 

Suite à son exposé, Roland Hélie, dont le but était de démontrer que le mouvement national et identitaire actuel n'était pas né subitement il y a quelques mois au hasard d'un second tour d'élection présidentielle mais que, bien au contraire, celui-ci était le fruit de décennies de travail intense, de fidélités sincères, de risques énormes et de sacrifices parfois fatals, a répondu aux nombreuses et pertinentes questions des étudiants bretons.

L'association Erminig Roazhon organise régulièrement des conférences de ce type et, vendredi dernier, 17 novembre, c'était notre ami et collaborateur Bernard Germain qui en était l'invité pour parler de ses différents livres cliquez ici.

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18:35 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 18 novembre 2023

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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vendredi, 17 novembre 2023

La bataille du point médian

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La tribune flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le 30 octobre dernier, par 221 voix pour et 82 contre, le Sénat adoptait une proposition de loi déposée par Les Républicains hostile à l’écriture inclusive tant dans les textes officiels que dans les documents privés (actes juridiques, contrats de travail, mode d’emploi d’appareils électro-ménagers ou informatiques). La proposition votée attend maintenant son inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, inscription qui n’est pas pour l’heure prévue. Il est toutefois cocasse d’apprendre que quelques jours auparavant, le 19 septembre, le groupe RN au Palais-Bourbon présentait sans grand succès une autre proposition de loi contre cette nuisance lexicale, linguistique et grammaticale.

Ces deux initiatives entendaient d’abord conforter et consolider une circulaire prise en 2017 par Édouard Philippe, alors Premier ministre, contre l’emploi du point médian sans pour autant avoir de valeur contraignante. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, signait en 2021 un décret opposé à l’écriture inclusive. Ces deux textes de portée administrative n’empêchent pas maintes universités hexagonales de se vautrer au quotidien dans l’écriture inclusive, cet acmée de la dysgraphie.

Au cours des débats au Palais du Luxembourg, la sénatrice LR de l’Aisne, Pascale Gruny, a considéré cette écriture monstrueuse comme « le résultat d’une démarche militante dictée par la doxa du temps présent ». Pour l’excellent sénateur Reconquête ! des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, cette fausse écriture « n’est rien d’autre qu’une écriture de l’exclusion, qui met la langue française en péril. Les malvoyants, les dyslexiques et les étudiants étrangers seront les victimes de ce saccage ». Le même jour, en visite à Villers-Cotterêts dans l’Aisne, commune picarde dirigée dès 2014 par le RN Franck Briffaut, militant frontiste exemplaire depuis 1977, Emmanuel Macron déclarait pour l’inauguration de la Cité internationale de la langue française que dans la langue de Molière, de Voltaire et de Charles Péguy, « le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible ». Est-il aussi direct à propos des nouvelles horreurs telles « celleux », « iel » ou « toustes » ? Non, puisque le célèbre « en même temps » persiste. Ainsi, en 2021, Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, disait-elle – on appréciera la délicatesse de la phrase - « que l’on dise que, potentiellement, on peut dire “ iel “, parce que ça enrichit la langue et c’est un pronom neutre, pourquoi c’est si choquant ? » Il est regrettable d’accepter ces monstruosités sémantiques, ces manifestations flagrantes de barbarisme et de solécisme. Le projet sénatorial du 30 octobre n’est que la neuvième proposition sur ce sujet depuis 2018...

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17:25 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A la veille du "Forum de la dissidence" organisé par Polémia, Riposte laïque a rencontré Jean-Yves Le Gallou

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C’est toujours un plaisir d’écouter Jean-Yves Le Gallou parler de l’immigration, de l’identité, des journalistes… et des juges !

Source cliquez ici

Riposte Laïque : Vous organisez, avec votre équipe de Polemia, ce samedi 18 novembre, un forum de la dissidence consacré à ce que vous appelez “Le gouvernement des juges”. Vous qualifiez souvent la presse française comme le vrai premier pouvoir, considérez-vous qu’aujourd’hui, les juges pourraient supplanter les journalistes ?

Jean-Yves Le Gallou : Les juges mettent en œuvre la doxa journalistique. Et notamment le deux poids, deux mesures. Ils ne peuvent maintenir en détention préventive pendant quatre mois et demi un policier qui a fait un usage proportionné de son arme et condamner à 30 jours de travaux d’intérêt général une racaille qui a traîné un policier sur 35 mètres avec sa voiture qu’avec la connivence des médias de grand chemin.

Pouvoir médiatique et pouvoir judiciaire s’adossent l’un à l’autre. Regardez ce qui est arrivé dans des genres différents à Renaud Camus, à Éric Zemmour, à François Fillon. Le média dénonce, le juge poursuit, le média fait la publicité des poursuites et le cas échéant des condamnations. Résultats : libertés intellectuelles et libertés politiques sont broyées.

Riposte Laïque : Vous contestez souvent la prétendue indépendance de la justice française. Mais le fait que le garde des Sceaux lui-même passe devant les juges, comme un simple justiciable, ne montre-t-il pas que tout le monde est égal devant la loi ?

Jean-Yves Le Gallou: L’indépendance des juges est une blague, mais ils sont davantage soumis à leurs collègues et aux syndicats dominants (Syndicat de la magistrature, Union syndicale des magistrats) qui font leur carrière qu’au pouvoir politique proprement dit. Le monde des hermines est chafouin… Et les médias là encore donnent le “la” des “bons” ou “mauvais” jugements. Quant à la comparution pour un motif dérisoire de Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République, elle est une preuve supplémentaire de l’abaissement de la fonction politique

Riposte Laïque : En Israël, dès son élection, Netanyahou, qui voulait retirer aux juges des prérogatives qu’il s’était accordées, a vu la gauche mobiliser très fortement la rue contre un projet jugé dictatorial. On a vu Matteo Salvini, alors ministre de l’Intérieur, jugé pour avoir empêché le débarquement de clandestins sur le territoire italien. En Grande-Bretagne, la Cour Suprême vient de refuser au gouvernement la possibilité de transférer des migrants au Kenya. Comment expliquez-vous que ce que vous dénoncez en France se retrouve dans nombre de pays occidentaux ?

Jean-Yves Le Gallou : Tous les pays “occidentaux” fonctionnent sur le modèle américain où le pouvoir appartient aux cours suprêmes fédérales ou d’État. Les juges ont donc pris partout l’habitude au nom de “l’État de droit” d’interpréter les textes de loi et les décisions des exécutifs en fonction d’une interprétation politiquement correcte, voire wokiste, de principes généraux. C’est un déni de démocratie.

Riposte Laïque : Vous réclamez fréquemment l’abolition de ce que vous appelez les lois liberticides Pleven-Gayssot-Taubira. Pensez-vous que si cette mesure était prise, elle serait suffisante, et sinon, que proposeriez-vous d’autre ?

Jean-Yves Le Gallou : Cela changerait le rapport de force du tout au tout. La parole redeviendrait libre, finie l’autocensure et les génuflexions devant les icônes politiquement correctes.

Riposte Laïque : Pouvez-vous nous donner quelques détails sur ce forum, comment se déroulera-t-il, et peut-on encore s’y inscrire ?

Jean-Yves Le Gallou : Le colloque aura lieu samedi de 10 h à 18 heures, salle Athènes Servic, 8 rue d’Athènes à Paris. On y dialoguera avec des avocats, des juristes, des professeurs de droit, bref des experts, mais des experts critiques de la doxa, souvent des essayistes dont les livres seront en vente lors du forum : Aristide Leucate, Bertrand Saint-Germain, Marie d’Armagnac, Bruno Gollnisch, Michel Geoffroy, Éric Delcroix, Vincent Lambert, Jérôme Triomphe et Frédéric Rouvillois qui répondra à la question suivante : « Le gouvernement des juges, peut-on en sortir et comment ? »

On peut s’inscrire ici :
https://www.polemia.com/

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jean-Yves ?

Jean-Yves Le Gallou : Révoltez-vous !

Propos recueillis par Pierre Cassen

16:53 Publié dans Revue de presse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution début décembre du nouveau livre de Bernard Germain : "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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L’Union européenne : en sortir… au plus vite !

Lors de chaque élection européenne, c'est toujours le même scénario. On entend une multitude de listes proposer « Une autre Europe ».

Cela fait des dizaines d’années que l'on nous de ces balivernes sur la transformation de l’Europe. Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création.

L’Union européenne est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu'ils souhaitent.

L’Union européenne est une construction dans laquelle aucun décideur n’est élu. Seul le parlement européen l’est, afin de donner à l’ensemble un léger vernis démocratique, mais, dans les faits, il n'a presque aucun pouvoir.

Ce livre a pour objet de vous informer de ce qu’est réellement l’Union européenne, comment elle est née, qui ont été ses créateurs, quelles ont été les étapes de sa construction, comment elle fonctionne, qui sont les vrais maîtres, comment sont décidées les politiques qu’elle impulse.

Nous pensons qu’en livrant au lecteur ces informations, qu’il aura beaucoup de mal à trouver ailleurs, il prendra conscience de la réalité de ce qu’est cette monstruosité et en arrivera logiquement à comprendre que la « réformer » est impossible. Quitter l'Union européenne est donc la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.

Pour que la France revive, et retrouve la place qui était la sienne avant la mise en place de l’Europe il n’y a pas d’autre solution que de nous retirer de cette Union. Et vite...

L'Union européenne : en sortir... au plus vite !  Bernard Germain, préface d’Alban d’Arguin, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection “Idées”, 268 pages, 25,00 € (+ 6,00 € de port)

Sortie programmée : le 6 décembre 2023

Commandez-le dès maintenant cliquez ici

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » (Bossuet)

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À la demande de nombreux lecteurs, voici le PDF du visuel sur la manif de dimanche dernier. À imprimer et à diffuser cliquez ici

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Macron sans boussole

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Yves Thréard

Quand tout va de travers, restent les artifices de communication. Ils permettent de détourrner l’attention ou de masquer l’inaction. Emma nuel Macron a maintes fois éprouvé l’astuce depuis qu’il est à l’Elysée. Chacun se souvient du grand débat, dont il n’est rien sorti, mais qui a fait impression pendant la crise des «gilets jaunes». À la fin de l’été dernier, le rendez-vous de Saint-Denis, longue séance de dialogue – en fait, de bavardage - avec tous les chefs de parti, avait aussi été salué. Chapeau, l’artiste ! Sauf qu’à force de tirer sur l’élastique de la com, le ressort s’est cassé. La deuxième invitation à Saint-Denis, ce vendredi, est snobée par nombre de res- ponsables politiques. Les Ciotti, Faure ou Bompard, on ne les y reprendra plus. Paroles, paroles, paroles...

Sale période, donc, pour le chef de l’État. Non seulement son verbe fait de moins en moins illusion, mais son obsession du « en même temps» rend illisible le cap présidentiel. On disait de François Hollande qu’il zigzaguait, qu’il flottait comme un bouchon au gré des circonstances. Comment interpréter autrement les propos d’Emmanuel Macron sur le Proche-Orient ? Un jour, Israël a, selon lui, le droit de se défendre ; le lendemain, il exhorte à cesser les bombardements sur Gaza. Même les diplomates français avouent leur incompréhension. 

Le président de la République devait-il participer à la manifestation contre l’antisémitisme ? On s’étrangle en apprenant que c’est un humoriste récemment condamné pour menaces de mort qui lui aurait conseillé de s’abstenir. L’intéressé lui servirait, dit-on, de « thermomètre » pour sonder le pouls du pays ! En attendant, on ne sait toujours pas ce qu’Emmanuel Macron pense sur la fin de vie ni, d’ailleurs, sur le projet de loi immigration. Quant à ses promesses de réforme constitutionnelle pour faciliter le recours au référendum, elles n’engagent que ceux qui y croient...

Alors que, dans le même temps, l’horizon économique s’assombrit, la boussole du pouvoir est en panne. Il est urgent qu’elle retrouve le nord.

Source : Le Figaro 17/11/2023

10:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 16 novembre 2023

Eric Zemmour invité mercredi soir sur C News

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Le socialiste Pedro Sanchez investi par Les Cortes

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Michel Festivi 

Par 179 voix, soit trois de plus que nécessaires Pedro Sanchez vient d’être investi par Los Cortes de Los diputados. Alberto Feijoo du parti populaire avait lui échoué à 174 voix, il y a quelques semaines.

En promettant tout aux indépendantistes de Carles Puigdemont, il n’y avait plus guère de suspens. Malgré les nombreuses manifestations hostiles depuis plusieurs semaines qui scandent la vie politique espagnole, malgré l’opposition de nombreux juristes et associations judiciaires, malgré les critiques de certains socialistes espagnols modérés, et les oppositions fermes de Vox et du PP, Pedro Sanchez est resté droit dans ses bottes et a préféré conserver son titre de Chef du gouvernement à tout prix, et à quel prix !

Le prix justement c’est l’éclatement de la Nation espagnole, c’est la fin de l’Espagne éternelle, Une, Grande et Libre.

D’ailleurs les leaders indépendantistes ne se sont pas privés lors d’un débat où les jeux étaient faits d’avance, de brocarder Sanchez et lui faire savoir que s’il ne leur donnait pas  dans les semaines à venir ce qu’ils réclament et même plus, ils n’hésiteraient pas à le destituer.

C’était assez pitoyable a voir et à entendre. Plusieurs politologues espagnols dissertent sur les qualités de négociateur politique de Sanchez. Or lorsqu’on lâche tout, il n’est pas du tout difficile de trouver des accords à sens uniques c’est à dire iniques. Les Basques ont déjà fait savoir qu’ils entendaient également que l’on s’occupe d’eux et qu’on les traite comme une nation et non pas comme une région.

Dans les négociations Sanchez a tout lâché sur les effacements des dettes et sur le transfert gratuit d’infrastructures ferroviaires où autres.

La députée des Canaries qui avait voté pour Feijoo il y a quelques semaines a rejoint Sanchez cette fois ci. Il faut souligner que les Canaries subissent une immigration illégale massive ce qui n’est pas sans poser d’énormes difficultés à cette île actuellement submergée. Elle a donc préféré trahir son camp.

Pedro Sanchez avait tenté de résoudre la question en dispersant bons nombres d’entre eux dans des municipalités espagnoles gouvernées par le PP !

D’ailleurs pendant ce jour et demi de débat, il a été totalement muet sur sa politique migratoire. Par contre pour donner des gages à sa coalition avec l’extrême gauche, il a multiplié les promesses de lois sociétales ou mémorielles allant dans le toujours plus à gauche.

Les Espagnols sont plus divisés que jamais. Les fractures se sont aggravées et amplifiées. L’Espagne va très mal. L’Europe vient de renvoyer à plus tard l’étude du dossier de la seconde langue, le Catalan, comme langue officielle de l’état espagnol au niveau européen, n’ayant reçu aucun dossier digne de ce nom et surtout pas une évaluation des coûts qui seront générés.

L’avenir est donc très incertain entre la future loi d’amnistie et le futur référendum sur l’avenir de la Catalogne. Ce gouvernement ira t il jusqu’à la fin de la législature soit jusqu’en juillet 2027. Nul ne peut aujourd’hui faire un pronostic sérieux. Mais nous voilà donc de nouveau avec un gouvernement « Frankenstein » une sorte de monstre à plusieurs têtes, et tout est possible, le pire sûrement, le meilleur si cela crée dans le pays un véritable électrochoc salutaire.

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14:41 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« La Flandre aux Flamands » : le Vlaams Belang a tenu congrès contre l’immigration

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Source Breizh Info cliquez ici

Ayant pour objectif une « Flandre flamande », le congrès organisé le week-end dernier par le Vlaams Belang a été l’occasion pour le parti nationaliste de proposer un plan en 100 points pour lutter contre l’immigration, incluant des mesures strictes sur le regroupement familial, sur les critères de nationalité et sur les expulsions.

Faire de l’immigration un enjeux électoral en Flandre

Dans l’optique des prochaines élections fédérales et régionales qui auront lieu en Belgique en juin 2024, les nationalistes flamands du Vlaams Belang mènent campagne tambour battant. Pour cela, le parti politique a organisé depuis le printemps dernier une série de trois congrès.

Le premier, s’étant tenu le 11 juin à Lierre (province d’Anvers), visait à présenter la feuille de route du Vlaams Belang pour parvenir à l’indépendance de la Flandre. Une route sur laquelle l’année 2024 doit marquer un tournant tandis que pour la formation présidée par Tom Van Grieken, « Les Flamands sont un peuple », « La Belgique est le problème, la Flandre est la solution ».

Puis, le 24 septembre, le Vlaams Belang organisait cette fois un congrès à Alost portant sur les mesures socio-économiques qu’il envisage pour la Flandre. Un événement qui avait suscité une mobilisation de diverses organisations gauchistes et « antifascistes » locales :

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Manifestation contre le congrès socio-économique du Vlaams Belang. Source : campagnerosa.be

Enfin, dimanche 12 novembre, le dernier congrès du Vlaams Belang, venant conclure ce triptyque et ayant lieu à Gand, portait sur la question cruciale de l’immigration.

Un sujet sur lequel le parti nationaliste flamand se veut être aux avant-postes, en Flandre comme en Belgique. « Le Vlaams Belang est le seul parti qui ose parler d’immigration et proposer des solutions. Aujourd’hui, nous proposons un plan en 100 points. Et notez-le : nous faisons de l’immigration un enjeu électoral ! », a notamment déclaré Tom Van Grieken lors de son intervention.

Une prospérité indissociable du problème de l’immigration

Lors de cette journée, ce sont plus d’un millier d’élus, de militants et de sympathisants du Vlaams Belang qui se sont rendus au Centre International de Conférences de Gand pour écouter les diverses propositions. À la tribune, se sont succédées diverses figures du VB, dont les chefs de groupe fédéral et flamand Barbara Pas et Chris Janssens ainsi que les députés flamands Filip Dewinter et Sam Van Rooy.

Dans une Belgique submergée par l’immigration extra-européenne et dont les centres d’accueil pour migrants sont saturés, Tom Van Grieken a rappelé que « le nombre de résidents d’origine étrangère augmente de façon phénoménale », précisant qu’en « un peu plus de 20 ans, ils sont passés de 18,8 % à 33,4 % ».

Quant à l’urgence de solutionner ce problème migratoire, le président du VB a souligné une évidence : « Quiconque pense que notre prospérité peut être dissociée de la question de l’immigration se trompe. L’asile à lui seul nous coûte plus d’un milliard d’euros par an ».

En ce qui concerne les mesures annoncées par le Vlaams Belang pour redresser la situation, le parti préconise, entre autres, un durcissement des politiques en matière de regroupement familial. Pour ce faire, il souhaite notamment relever les exigences en matière de revenus et raccourcir considérablement la période pendant laquelle les demandeurs d’asile reconnus peuvent faire venir des membres de leur famille sans conditions.

Des demandeurs d’asile que les nationalistes flamands souhaiteraient obliger à effectuer des travaux d’intérêt général, estimant qu’ils « reçoivent énormément de la société », nécessitant en retour « une contrepartie ».

Quels critères pour la nationalité ?

Pour le Vlaams Belang, les lois sur la nationalité devraient également être plus strictes. « Notre nationalité n’est pas un simple bout de papier », a déclaré Chris Janssens. « C’est quelque chose qui se mérite. Résider légalement depuis au moins 10 ans, faire une déclaration de loyauté, contribuer économiquement de manière active à la société, parler le flamand et passer un examen de citoyenneté sont les conditions que nous posons. Les binationaux peuvent également perdre à nouveau cette nationalité s’ils sont condamnés à une peine d’emprisonnement de trois ans ou plus », a-t-il expliqué.

Pour ce qui est des expulsions de migrants, le Vlaams Belang souhaite aussi travailler immédiatement au retour effectif de ces derniers. « Nous avons vu le mois dernier, avec l’attaque sanglante d’un clandestin à Bruxelles, ce que la politique d’ouverture des frontières du gouvernement a entraîné », a affirmé Barbara Pas, déplorant que les chiffres des retours soient « aujourd’hui historiquement bas ».

Dans l’optique de faciliter ces expulsions, le Vlaams Belang souhaite introduire une loi sur l’entrée résidentielle afin que la police puisse procéder à l’entrée au domicile des clandestins lorsque ceux-ci refusent manifestement d’obtempérer à un ordre de quitter le territoire. Privés de cette prérogative, nous assistons en France à des situations aberrantes…

La politique migratoire de l’UE vue par le Vlaams Belang

En outre, le Vlaams Belang souhaite augmenter considérablement la capacité des centres de retour fermés et les rouvrir également aux familles. Pour Barbara Pas, « l’interdiction d’accueillir des familles avec enfants dans des centres de retour fermés provoquera irrémédiablement un effet d’appel d’air » puisque l’on « envoie le message que toute personne qui arrive dans ce pays avec des enfants ne peut plus jamais être expulsée. »

Enfin, en matière de politique européenne, le Vlaams Belang insiste également depuis un certain temps sur la nécessité de mettre en place une approche de cette crise migratoire à l’échelle européenne. Et, à ce titre, le parti souhaite un changement de paradigme au niveau européen.

« Il est indéniable que les réglementations européennes restreignent trop les marges de manœuvre pour les États afin de mener leur propre politique migratoire », estime le Vlaams Belang, qui considère par ailleurs que le Danemark « a la meilleure politique d’immigration en Europe parce qu’il n’est pas enfermé dans ce carcan inapplicable et qu’il dispose d’une clause de non-participation ».

En dernier lieu, la formation politique flamande appelle aussi à une coopération entre les différents pays européens. Laquelle s’inspirerait du modèle australien, avec une tolérance zéro pour l’immigration illégale. Sans oublier au passage de marteler une évidence trop souvent occultée par les responsables politiques, en France comme en Belgique : l’entrée illégale en Europe ne peut jamais conduire à une résidence légale.

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mercredi, 15 novembre 2023

Tribune libre : L’Adieu au Front National

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Eric Delcroix

Le Rassemblement National (RN), à l’initiative de sa présidente, Marine Le Pen, a participé à la grande manifestation d’exorcisme républicain organisée le 12 novembre par les présidents de l’Assemblée et du Sénat, au soutien de la seule communauté juive. Les responsables musulmans, eux, ont logiquement boudé cette marche en faveur des israélo-israélites (les Arméniens, chrétiens pas même sémites, étant tombés dans la « boîte à oubli » orwellienne).

Ce genre de manifestation, organisée par les pouvoirs publics et non pour faire pression sur ceux-ci, a quelque chose d’incongru et de malsain. Il s’agit toujours de rechercher l’unanimité, autour de la République, comprise non pas comme le régime du temps, mais comme l’adhésion à une conception révolutionnaire et abstraite de la Nation.

En la rejoignant inconsidérément, le RN a rompu définitivement avec ce qu’était le Front National, savoir une sorte de syndicat informel des Français de souche européenne ou assimilés. Il s’agissait alors de défendre une conception charnelle et affective de la Nation, dont même De Gaulle avait reconnu la nature avec sa « race blanche » et sa « religion chrétienne » (1959)…

Le RN abaissé a n’être plus qu’un parti

A un moment, les troupes de Marine Le Pen se sont retrouvées entre le groupe de la sulfureuse Ligue de défense juive, qui a largement applaudi la chef [sic] de file frontiste, et une délégation du Crif i, largement hostile au RN. » (le Figaro, 13 novembre, page 3).

Le RN ne pourra plus s’en sortir et, le judaïsme ne connaissant pas la Rédemption, il n’y aura pas de pardon pour le parti de Mme Le Pen. Après ce choix déterminant et historique de sa cheftaine, adoubée par Serge Klarsfeld, il y aura désormais une exigence permanente d’humiliation justificatrice de conformité. Il faudra toujours et encore en faire plus, au regard de ces institutions juives agréées, sous le regard vétilleux du CRIF.

D’ailleurs, Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes que l’on découvre arbitre des élégances hébraïques, l’a annoncé urbi et orbi :

[Marine], personnellement, n’est pas antisémite [lire anti-juive]. Mais est-ce que que le RN a purgé tous les éléments de l’antisémitisme ? Je ne le crois pas. » (le Figaro, 13 novembre, page 4).

Appel explicite à une purge au sein du RN de la vieille garde frontiste, supposée éventuellement non pro-sioniste ou simplement rétive à ce que Renan appelait le sémitisme. La dissolution du syndicat des Français est donc acquise, la survie du peuple français historique contre son Grand remplacement n’a plus guère pour défenseurs que nous autres, souvent anciens membres ou sympathisants historiques du Front National, dispersés façon puzzle…

Le reniement n’est pas toujours payant, même en politique

Si le reniement vis-à-vis de son père, par opportunisme, absence de culture politique, demeurait pour Marine une question de famille, le ralliement au conformisme dit républicain et de tradition maçonnique, sonne le glas du syndicat des français.

Tout le monde n’a pas droit à une protection communautaire. Pour avoir tenté néanmoins d’ être le tribun des Français, Jean-Marie Le Pen l’a payé très cher devant les tribunaux de l’iniquité de la République. Et l’ingratitude de sa fille.

Mais c’était hier…

Si elle accède un jour au pouvoir, Marine sera au mieux une pâle Georgia Meloni française, incapable de trouver le ressort héroïque pour juguler le Grand remplacement. On lui concédera peut-être quelques victoires symboliques, car c’est aussi ça la politique politicienne à laquelle elle aspire. Et si elle n’accède jamais au pouvoir, elle recevra sûrement la Légion d’honneur en lot de consolation.

Mais le Grand remplacement continuera, au milieu des manifestations contre le racisme et les discriminations…

Et si elle accédait à la Présidence et… que lui succédait à l’Élysée un président musulman ?

Voire… Mais lit-elle seulement Michel Houellebecq ?

Publiée sur le site Le Nouveau Présent cliquez ici

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La France n’a pas gagné la Première Guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

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Bernard Lugan, universitaire africaniste, historien, écrivain

Source Polémia cliquez là

Dans la grande entreprise de réécriture de l’Histoire de France par les partisans du « Grand Remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constituent un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

Laissons donc parler les chiffres (*) :

Effectifs français (métropolitains et coloniaux)

  • Durant le premier conflit mondial, 7,8 millions de Français furent mobilisés, soit 20% de la population française totale.
  • Parmi ces 7,8 millions de Français figuraient 73.000 Français d’Algérie, soit environ 20% de la population « pied-noire ».
  • Les pertes françaises furent de 1.300.000 morts, soit 16,67% des effectifs.
  • Les pertes des Français d’Algérie furent de 12.000 morts, soit 16,44% des effectifs.

Effectifs africains

  • L’Afrique fournit dans son ensemble 407.000 hommes, soit 5,22% de l’effectif global de l’armée française.
  • Sur ces 407.000 hommes, 218.000 étaient des « indigènes » originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie, soit 2% de la population de ces trois pays.
  • Sur ces 218.000 hommes, on comptait 178.000 Algériens, soit 2,28% de tous les effectifs français.
  • L’Afrique noire fournit, quant à elle, 189.000 hommes, soit 1,6% de la population totale et 2,42% des effectifs français.
  • Les pertes des unités nord-africaines furent de 35.900 hommes, soit 16,47% des effectifs.
  • Sur ces 35.900 morts, 23.000 étaient algériens. Les pertes algériennes atteignirent donc 17.98% des effectifs mobilisés ou engagés.
  • Les chiffres des pertes au sein des unités composées d’Africains sud-sahariens sont imprécis. L’estimation haute est de 35.000 morts, soit 18,51% des effectifs ; l’estimation basse est de 30.000 morts, soit 15.87%.

Pour importants qu’ils soient, ces chiffres contredisent donc l’idée reçue de « chair à canon » africaine.

D’ailleurs, en 1917, aucune mutinerie ne se produisit dans les régiments coloniaux, qu’ils fussent composés d’Européens ou d’Africains.

Des Africains ont donc courageusement et même héroïquement participé aux combats de la « Grande Guerre ». Gloire à eux !

Cependant, compte tenu des effectifs engagés, il est faux de prétendre qu’ils ont permis à la France de remporter la victoire. Un seul exemple : le 2e Corps colonial engagé à Verdun en 1916 était composé de 16 régiments. Les 2/3 d’entre eux étaient formés de Français mobilisés, dont 10 régiments de Zouaves composés très majoritairement de Français d’Algérie, et du RICM (Régiment d’infanterie coloniale du Maroc), unité alors très majoritairement européenne.

Autre idée reçue utilisée par l’idéologie dominante : ce serait grâce aux ressources de l’Afrique que la France fut capable de soutenir l’effort de guerre.

Cette affirmation est également fausse car, durant tout le conflit, si la France importa six millions de tonnes de marchandises diverses de son Empire, elle en importa 170 millions du reste du monde.

Conclusion : Durant la guerre de 1914-1918, l’Afrique fournit à la France 3,5% de toutes ses importations et 5,22% de ses soldats. Ces chiffres sont respectables et il n’est naturellement pas question de les négliger. Mais prétendre qu’ils furent déterminants est un mensonge doublé d’une manipulation.

Bernard Lugan
13/05/2016

(*)  Les références de ces chiffres sont données dans mon livre Histoire de l’Afrique du Nord des origines à nos jours, Le Rocher, juin 2016.

12:47 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 14 novembre 2023

Christian Baeckeroot : Justice pour le Front National

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Christian Baeckeroot, ancien député.

Je ne suis mandaté par personne. Je ne suis expert en rien. Je suis un simple témoin.

J’ai 84 ans. Je suis ancien militaire qui s’est engagé en politique pour l’Algérie Française, avec nos compatriotes de souche européenne, juifs et musulmans. Tout au long de ma vie politique – 62 ans –, j’ai été ostracisé comme « extrême droite » et, dès les années, 70 taxés, sans aucune justification, d’antisémite pour le plus grand profit de l’extrême-gauche avec la complicité de la plupart des « grands médias » et d’une grande partie de la caste politicienne.

Pour évoquer la période antérieure, je rappellerai que Jean-Marie Le Pen, engagé volontaire, a combattu en 1956 aux côtés de l’armée israélienne.

Adhérent du Front National depuis sa création, j’ai subi, avec Jean-Marie Le Pen, des campagnes de haine et de calomnies.

Fin des années 70, un souvenir me revient. Au lendemain de l’attentat de la rue Copernic, un de mes enfants devant effectuer, dans le cadre d’une activité scolaire, une revue de presse, nous pouvions constater que les « Unes » de la « grande presse » désignaient « la piste de l’"extrême-droite". Des dizaines d’années plus tard, un Arabe palestinien a été inculpé au Canada. Nous attendons toujours la rectification de la « grande presse ».

Quand, avec les Européennes de 1984, le Front National prend de l’importance, la campagne de calomnies sur les « tortures » se développe, faisant médiatiquement du sous-lieutenant Le Pen le patron de l’opération menée par le Général Massu à la demande du gouvernement socialiste.

Avec l’arrivée du groupe Front National à l’Assemblée Nationale en 1986, la référence à l’« Extrême-Droite » devient systématique. Exemple : une hystérie médiatique fait à nouveau la « Une » des médias, on évoque « la nuit des longs couteaux » – référence à Hitler – pour un simple rappel au règlement !  De quoi s’agit-il ? Les débats à l’Assemblée Nationale se déroulaient très souvent avec une poignée de députés votant pour l’ensemble de leur groupe. Or, aux termes du Règlement de l’Assemblée, un député ne peut voter que pour un seul autre député. Deux députés du groupe FN, membres du Bureau de l’Assemblée, demandent, comme ils en ont le droit, au Président de la Séance d’appliquer le Règlement de l’Assemblée. Ce dernier ne donnant pas suite à leur demande et laissant se poursuivre le vote, les Députés FN bloquent le vote d’un Député de « permanence » prétendant voter – en toute illégalité – pour l’ensemble de son groupe.

Quelques années après, Philippe Séguin, Président de l’Assemblée Nationale, rétablira l’obligation de respecter le Règlement… Mais nous n’avons pas vu la « grande presse »  « politiquement correcte » faire amende honorable de cette campagne calomnieuse !

Le Front National n’a jamais inscrit dans son programme, ni dans aucun document officiel un quelconque texte antisémite.

Au terme de mon parcours politique, je souhaiterais que justice soit enfin rendue au Front National présidé par Jean-Marie Le Pen. Nous avons eu le courage et le mérite d’alerter sur les dangers qui menaçaient la France, en particulier sur l’immigration qui n’était pas assimilable.

Nous avons un regret plus ancien que Jean-Marie Le Pen partage : celui de n’avoir pu empêcher les massacres et les enlèvements perpétrés par le FLN, y compris après l’indépendance.

En cette période marquée par le pogrom dont ont été victimes les civils israéliens, nous gardons le souvenir de la tragédie du 5 juillet 1962 quand des milliers de femmes, enfants, vieillards (et, parmi ces pieds-noirs, de nombreux juifs) ont été massacrés ou réduits en esclavage avec la complicité des autorités françaises. Le Président de la République ayant interdit à l’armée de sortir de ses casernes, en contradiction avec les garanties des « Accords d’Évian ».

Parmi les officiers qui désobéirent, rappelons-nous ce lieutenant FSNA (Français de souche nord-africaine) qui fit ouvrir les porte de sa caserne.

Source : Le Salon Beige

16:59 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gilles-William Goldnadel versus Bernard-Henri Levy

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Michel Festivi 

A l’image de la société française, la communauté juive est également fracturée, divisée. A l’instar de nos élites sclérosées qui se refusent à voir le réel et de nommer les choses telles qu’elles existent, les élites de la communauté juive française, se partagent entre l’aveuglement et la clairvoyance.

Ainsi, Gilles-William Goldnadel  vient de déclarer dans une tribune du Figaro Vox du 13 novembre : « A quoi bon manifester si l’on s’interdit de nommer les responsables de l’antisémitisme ? ». Présent à la manifestation de dimanche dernier, et ce malgré beaucoup d’hésitations, à cause dit-il de son écœurement sur « la polémique surréaliste sur le RN » et par le mot d’ordre niais et hors sol de cette manifestation : « contre l’antisémitisme et pour la République », il a finalement, et au dernier moment, opté pour sa participation.

S’il a rencontré dit-il « un peuple français de toutes origines ou presque, des juifs mais autant de chrétiens ou d’agnostiques... la vérité m’oblige à dire...que je n’y ai pas aperçu beaucoup de musulmans, si ce n’est une délégation de mes chers Kabyles. »

Mais GWG n’élude en aucune façon les tares originelles de cette manifestation, « le saboteur en chef fut le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran », par ses propos d’un « vulgaire niveau politicien », contre le RN. J’ajouterai qu’Elizabeth Borne comme à son habitude a tenu des boniments scandaleux sur le RN, comme Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet aussi, qui ne sont pas à leurs honneurs et qui démontrent leur incurie totale et leur haine de tout ce qui est défense de la Nation. 

GWG pointe du doigt et avec justesse, le CRIF, qui « décida de mettre à l’index le parti patriote ». GWG nous expose que selon lui, la base de cette organisation, et notamment celle de province, ne serait pas en osmose avec Paris. Qu’elle le crie donc haut et fort et qu’elle le fasse savoir urbi et orbi !

GWG, et c’est tout l’intérêt de sa chronique, fustige les positions du CRIF qui fantasme sur le « péril de l’extrême droite », ignorant totalement « l’alliance mortifère entre l’extrême gauche et l’islamisme ». Et d’enfoncer utilement le clou : « La conséquence la plus funeste de cette cécité aura été de s’abstenir de résister à un phénomène migratoire massif et invasif dont les juifs français sont les premières victimes dans leur chair », j’ajouterai les français tout simplement.

Car pour GWG c’est entendu : « Les maux sont pourtant bien connus. Ils se nomment l’antisémitisme islamiste et l’extrême gauche complice, j’eusse voulu les entendre crier lors de cette manifestation qui n’aurait pas dû être qu’un défilé compassionnel. »

A rebours, à l’opposé, l’aveugle Bernard-Henri Levy, notre inénarrable philosophe à la blanche chemise, qui se répand sur tous les plateaux de radios et de télévisions pour présenter son dernier film sur l’Ukraine qui passera à la télévision publique, donc grâce à nos sous. Les derniers, pourtant financés par les deniers des contribuables, n’ont eu que de très faibles succès en salle, et le film produit par le Puy-du-Fou sur l’Histoire héroïque de Charrette, les a pulvérisés en nombre d’entrées. Mais le Puy-du-Fou n'a pas eu lui de financements publics, cherchez l’erreur.

BHL comme à son habitude pérore sur tout et commence par se passer la rhubarbe c’est effectivement ce qu’il sait le mieux faire, d’autant que les journalistes lui tendent le séné à profusion. Il n’a rien trouvé de préférable, cette icône des milieux germanopratins, de la gauche dégoulinante de caviar, que de traiter Jordan Bardella « d’antisémite ». Pour quels propos ? Lui-même serait bien incapable de le préciser. Mais tout patriote, selon sa grille de lecture est forcément « un antisémite ». Il est l’adepte du « je tire d’abord et je vois ensuite. »   

Jordan Bardella aurait émis la volonté de porter plainte en diffamation, j’espère qu’il le fera et que BHL sera condamné à la juste peine que mérite cette infamie. Même si BHL a indiqué dans cet interview sur le TV mag du Figaro, que « Bien sûr l’antisémitisme vient de l’extrême gauche », c’est plus fort que lui, toujours ses coups les plus durs sont réservés aux patriotes, ce qui en réalité est fait exprès pour se dédouaner à peu de frais du non politiquement correct qu’il instille à doses homéopathiques, et continuer ainsi sa voie dans ce milieu parisien totalement acquis aux thèses de l’extrême gauche.

En tout cas, pour moi, il n’y a pas photo. Entre des propos impeccables et clairs, nets et précis de GWG, et le brouillamini imbuvable et abscond d’un BHL qui veut tout confondre et tout mélanger, j’ai choisi, et depuis fort longtemps. GWG 1, BHL 0.

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15:52 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vous avez dit décroissance ?

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A l’heure même où le conflit israélo-palestinien risque d’embraser la planète entière, il est un autre mal tout aussi dangereux qui nous guette : l’enjeu écologique et la nécessité de mieux maîtriser nos besoins énergétiques. Car l’énergie, c’est le fondement même du développement de nos sociétés. Voici des années que Jean-Marc Jancovici tire  la sonnette d’alarme. Et cette maîtrise nécessaire a un nom qui évidemment fait peur aux libéraux : décroissance. Qu’en est-il exactement ? Pour répondre à cette question Le Figaro a organisé un dialogue entre Jean-Marc Jancovici, ingénieur et président du Shift Project et Bertrand Piccard, le président de la fondation Solar Impulse. Largement de quoi réfléchir.

Lire la uite ICI

Source : Le Figaro 30/10/2023

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Ne pas oublier, il y a 5 ans : le Bataclan

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Alexandre Simonnot, Délégué général du Parti de la France
 
Il y a aujourd’hui 8 ans, le vendredi 13 novembre 2015, d’abominables islamistes abattaient froidement au Bataclan et dans nos rues d’innocentes victimes.
 
Cette tuerie a été la conséquence directe de la folle politique d’immigration pratiquée en France depuis des décennie et qui a engendré l’islamisation toujours plus forte de notre Nation.
 
N’oublions pas les victimes du 13 novembre 2015, que leur mort ne reste pas sans prise de conscience.
 
Face à ce danger mortel de l’islamisme pas de bougies ni de grande marche ! Ce qu’il faut c’est la mise en œuvre d'une grande remigration, le rétablissement de nos frontières et rendre aux Français la sécurité, première de leurs libertés !
 
NDLR SN : Lire aussi, cet émouvant article de Patrick Jardin publié sur Riposte laïque cliquez là

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