jeudi, 11 janvier 2024
Marion Maréchal sur TF1 jeudi matin
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Dominique Venner et la guerre d’Algérie : Renaud Dély n’a rien compris !
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Le journaliste d’extrême gauche Renaud Dély vient de commettre un ouvrage sur Dominique Venner (L’assiégé, JC Lattès, janvier 2024). Il le croit inspiré. Il n’y plaque que sa vision de midinette – cheveux longs et idées courtes – sur des événements qu’il ne connaît que par les ‘digests’ proposés à Sciences Po ou par Netflix. Affligeant.
Renaud Dély ne manque pas de talent. Mais de conteur. Il devrait être romancier. Sa vision de la guerre d’Algérie relève moins de l’étude détaillée des journaux de marche des régiments engagés sur le terrain, ou des simples rapports de police, voire des articles de presse recoupés par les acteurs de l’époque, que de la trame wokiste des événements que l’on apprend désormais, en France, aux élèves de CM2 et des IEP.
Dans les pages que Dély consacre à l’engagement de Dominique Venner au début de la guerre d’Algérie, suintent toutes les phobies que la gauche bien-pensante retient de l’époque : violence aveugle et débridée de l’armée française, exactions sur des populations civiles évidemment innocentes, torture des prisonniers et exécutions sommaires – les « corvées de bois »… Dès lors, Dély fait de Venner un agent exalté du pire – à peu près le Diable incarné. Pensez-vous, chère Madame : il aurait lui-même et très évidemment, par caractère autant que par conviction, participé aux atrocités permises par les autorités de l’époque. Même l’EI et le Hamas réunis seraient outragés d’une telle bestialité.
La guerre d’Algérie à la sauce Netflix
Notre ami Dély, le camarade Renaud, aurait simplement pris la peine de lire ce que son sujet – Dominique Venner – en disait, qu’il se serait évité un peu de ridicule. Dély conçoit en effet la guerre d’Algérie très exactement comme le cinéaste américain Oliver Stone celle du Vietnam (Platoon, 1986) : rien n’est vrai, seule importe la projection de ses propres fantasmes sur une réalité qui, par nature et par vocation, échappe aux « sangs de navet » dont Jean-Marie Le Pen disait, à juste titre, qu’ils n’avaient jamais entendu siffler à leurs oreilles que des balles de tennis. En aucune façon des balles de 7.62 au fond d’un talweg au petit matin…
La guerre d’Algérie n’est certes pas un sujet anodin, dans la vie et l’œuvre de Dominique Venner comme dans « l’axe du destin » de ce qu’il restera à sauver, peut-être un jour prochain, de la France et de l’Europe. Le sujet mériterait quelques développements mais, pour en rester à l’ouvrage, sans doute de commande, du camarade Renaud, quelques mises au point s’imposent naturellement.
La première mise au point tient à la nature de l’engagement de Dominique Venner dans cette guerre. Engagement évidemment total – comment pourrait-on simplement concevoir un engagement en demi-teinte, de feignasse affaissée, a fortiori à 20 ans, lorsqu’enfin le conflit héraclitéen s’impose à soi ? Mais Renaud n’a pas lu Dominique. Venner ne regrette ni ne renie rien de son engagement de braise bien sûr, ne serait-ce que par élégance, pour ce que l’on « se doit à soi-même ». Il a fait la guerre, une « petite guerre », et aurait aimé la victoire, même de principe – pour l’honneur. Et pour la défense de ses compatriotes d’Algérie – « pour leurs droits de vivre librement sur la terre où étaient enterrés leurs morts. » (1)
Mais quand il évoque cet épisode, il pense davantage à Jünger, l’aimé de Mitterrand, qu’à Salomon, l’inspirateur des éternels maudits des complots condamnés à l’échec : « Dans les situations extrêmes, comme le disait Jünger, l’homme se résume au cœur qu’il porte en lui. Parce qu’il s’établit au-dessus des jeux de l’intelligence, l’impératif du cœur prime alors celui de la raison. » (2)
Le droit des peuples à vivre où sont enterrés leurs morts…
La seconde mise au point tient à la qualification des combattants. Sans doute faut-il avoir un « sang de navet » en effet comme Dély pour ne pas comprendre, à défaut de savoir, que la guerre est un affrontement de nature métaphysique, et que l’adversaire y tient toute sa place – de façon « mimétique » comme dirait René Girard.
Dans Le Cœur rebelle (Les Belles Lettres, 1994), Dominique Venner écrit sa compréhension et son respect pour le combat des fells, admettant même qu’il aurait fait de même à leur place, en combattant « identitaire » – ce qu’à l’évidence Dély n’a pas lu, ou compris.
La dernière mise au point tient à la portée du conflit. Jamais Dominique Venner n’écrit que « la guerre d’Algérie n’est pas finie ». C’est le romancier Alexis Jenni dans L’Art français de la guerre (prix Goncourt 2011) puis encore dans Féroces infirmes (2019). Ce sont les services de renseignement et quelques politiques actuels. Ce sont surtout les Algériens eux-mêmes, ivres de la frustration d’une victoire qu’ils ne savent acquise que par défaut, par refus de combattre de l’adversaire. Et dont ils veulent une revanche avide.
« Rebelle par fidélité »
Ce qu’écrit Venner en revanche, c’est que la signification et la portée de ce conflit restent évidemment actuelles, et que les combats menés ne le seront jamais en vain : « Refuser de s’abandonner à la fatalité, protéger les siens quand ils sont menacés, ce sont là des qualités que l’on apprécie par exemple chez les Israéliens. Pourquoi ne le seraient-elles pas chez les Français ? Malgré bien des torts, ce fut l’honneur des partisans de l’OAS d’avoir tenté de défendre jusqu’au bout les Français d’Algérie et les Musulmans fidèles, livrés par le gouvernement de la République à l’exode ou au massacre. » (3)
Chez Dominique Venner, rien n’est plus méprisable que la petitesse dont à l’évidence Renaud Dély s’est contenté.
Ignorant de la seule « verticalité des sentiments » qui fait le sel de la terre et des hommes qui tentent, depuis la nuit des temps, de l’habiter en poètes et non en esclaves – en rouages d’une machine qui les dépasse et niera jusqu’à leur qualité humaine.
Méprisant de ce fait « la vertu des cœurs insoumis et généreux » qui seule importait réellement à Dominique.
Pauvre Renaud…
Notes
Le Cœur rebelle, Les Belles Lettres, Paris, 1994, p. 187.
Ibid, p. 197.
Ibid, p. 79.
NDLR SN : Si vous voulez lire un livre de qualité sur Dominique Venner cliquez ici
11:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendée : non à la propagande immigrationniste payée par nos impôts
Un communiqué de Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen :
Le mardi 23 janvier 2024 à 20 h, le film-documentaire “Moi, Capitaine” est programmée au Ciné Monts de Saint-Jean-de- Monts en Vendée.
Cette projection sera suivie d’un échange avec les représentants locaux d’associations “humanitaires” partenaires de ce film de propagande immigrationniste, tels que SOS Méditerranée, France terre d’Asile, Ligue des droits de l’Homme, le Gam St-Jean-de-Monts (Groupement d’accueil des migrants), etc.
La gauche-immigrationniste Montoise est prête à tout pour nous imposer l’immigration de masse. Elle fait la propagande de leur idéologie à travers ce film sur l’accueil des migrants.
Ce film est diffusé dans une salle associative fonctionnant avec l’argent du contribuable montois. Ce sont donc nos impôts qui financent ce genre d’événement avec le soutien de la municipalité dirigée par madame Véronique Launay.
Par le prisme du cinéma, les associations immigrationnistes peuvent continuer leur œuvre de propagande, mais le peuple français n’en peut plus et commence à le faire savoir. Ce dernier en a assez de payer des séances de cinéma pour se faire cracher au visage et s’entendre dire que sa police est raciste, que ses ancêtres sont esclavagistes, que son pays doit tout à l’immigration.
En conséquence, dans l’esprit républicain d’équilibre de la parole et de la liberté d’expression, le Rassemblement vendéen propose à madame Véronique Launay, maire de Saint-Jean-de-Monts de faire programmer au Ciné Monts le très beau film d’anticipation “Et les cloches se sont tues“…
Dans l’attente, nous restons très attentifs à la suite donnée à notre requête. Si toutefois la parité des idées venait à être bafouée, le Rassemblement vendéen se donne la faculté d’agir par tous moyens légaux pour se faire entendre et se faire comprendre…
11:10 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Européennes 2024 : Le Parti de la France soutient Marion Maréchal
Un communiqué du Parti de la France :
Le Bureau Politique du Parti de la France, réuni à Paris le 6 janvier, a pris la décision d'apporter le soutien du PdF à la candidature de Marion Maréchal pour les élections européennes du 9 juin prochain.
Le discours identitaire, souverainiste et civilisationnel de la petite-fille de Jean-Marie Le Pen est celui qui se rapproche le plus de la ligne de notre parti et c'est en toute logique que le PdF fera campagne pour sa liste.
Même si le PdF ne souscrit pas aux orientations hasardeuses de Reconquête en matière de politique internationale, la situation nationale et européenne est telle qu'il faut s'unir sur l'essentiel dans l'intérêt de la Nation et du peuple français.
Le 9 juin, pour retrouver une France française et une Europe européenne, votez Marion Maréchal !
11:06 Publié dans Communiqués de presse, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 10 janvier 2024
La forfaiture de l’infâme Pierre Moscovici
Bernard Germain
Cet individu, socialiste de son état, fut d’abord député européen de 1994 à 1997 puis ministre chargé des Affaires européennes de 1997 à 2002 sous Lionel Jospin. Il fut également vice président du Parlement européen de 2004 à 2007. Il fut ensuite député en France puis directeur de campagne du candidat Hollande en 2012. Lorsque ce dernier fut élu, il nomma Pierre Moscovici ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur. Il redeviendra ensuite député à l’issue de ses responsabilités ministérielles. En novembre 2014, il est nommé commissaire européen aux affaires économiques et financières, à la fiscalité et à l’union douanière, sous l’ère de Jean-Claude Juncker. En juin 2020 il sera nommé, par Emmanuel Macron, président de la Cour des comptes C’est à ce titre qu’il vient de s’illustrer à nouveau dans la rubrique forfaiture.
Mais tout d’abord, qu’est-ce que la Cour des compte ?
La Constitution de 1958, dans son article 47-2 dispose : « La Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement. Elle assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finances et de l'application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l'évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens.
Les comptes des administrations publiques sont réguliers et sincères. Ils donnent une image fidèle du résultat de leur gestion, de leur patrimoine et de leur situation financière. »
On peut donc dire que la Cour des compte a un double rôle : rôle d’expertise et rôle d’information du parlement, du gouvernement et des citoyens.
On comprend dès lors que dans des périodes où des décisions sur un sujet doivent être prises, cette institution a une action des plus importantes puisqu’il s’agit de donner les informations qui vont éclairer les décideurs avant qu’il ne tranchent dans un sens ou dans un autre.
Cette explication générale étant faite, venons-en aux éléments concrets. Comme chacun le sait, l’immigration est un sujet de la plus haute importance, à la source de multiples problèmes (notamment explosion de la délinquance et de violences partout en France). Les Français n’en peuvent plus et environ 70 à 80 % d’entre eux veulent un arrêt pur et simple de cette immigration ainsi que l’expulsion du territoire national de tous ceux qui commettent des crimes et délits.
Quant au coût de cette immigration il se situe entre 50 et 100 milliards par an. Somme que l’on peut sans doute doubler si l’on y ajoute la fraude sociale dont de multiples immigrés sont responsables.
On notera au passage que Bruno Le Maire, le ministre des Finances, vient de faire une déclaration alarmiste disant qu’il fallait absolument réaliser 12 milliards d’économie en 2024. Vu qu’il a l’air de chercher où faire ces économies, je lui suggère de simplement baisser l’immigration et il aura sans aucun problème ses 12 milliards. S’il arrête l’immigration, comme le demandent les Français, il ne saura plus où mettre les dizaines de milliards qu’il économiserait. Mais, là on est dans le rêve… revenons à la réalité.
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mardi, 09 janvier 2024
Nouveau remaniement, Attal Premier ministre, ambiance de fin de règne… Les quatre ans à venir vont être bien longs !
« Le macronisme n’est pas un hypercentrisme mais un égocentrisme. Il aura théorisé le relativisme par narcissisme ».
Bruno Retailleau, président des Républicains au Sénat, juillet 2023.
Synthèse nationale
À la fin du mois de juillet dernier, dans Valeurs Actuelles, Édouard Roux voyait dans le remaniement d’alors le « resserrement des derniers fidèles autour du président, (…) la mainmise, de plus en plus chancelante et désabusée, d’Emmanuel sur la Macronie » et « le symbole d’un essoufflement institutionnel et démocratique ». Cinq mois et demi plus tard, alors que Gabriel Attal devient Premier ministre en remplacement d’une Élisabeth Borne poussée vers la sortie, le commentaire n’a rien perdu de sa pertinence ; pas plus que cette sentence de Machiavel citée par le même journaliste : « Gouverner, c’est faire croire ». Emmanuel Macron et les membres de ses différents gouvernements sont en effet passés maîtres en la matière.
Réagissant au non-événement que constitue ce énième remaniement, Éric Zemmour, avec l’habituelle acuité de son analyse, a su aller à l’essentiel. Rien à enlever ou à ajouter à ses derniers envois sur X : « Vous pouvez remanier une fois par jour le "en même temps", vous obtiendrez toujours le "en même temps". On ne remanie pas le vide, le flou et le zigzag. (…) Attal remplace Borne. Une macronienne est remplacée par un macronien qui va remplacer des macroniens par d’autres macroniens. Emmanuel Macron est une toupie : s’il s’arrête de tourner en rond, il tombe ».
En ce qui nous concerne, dans cette "affaire", la seule (petite) satisfaction que nous pouvons faire valoir concerne Gérald Darmanin. Une nouvelle fois, l’ambitieux dont les dents n’arrêtent plus de rayer les parquets lustrés de la République voit Matignon lui échapper. Or, il paraît qu’en juillet dernier déjà, il n’en dormait pas de la nuit… C’est sans doute un peu mesquin de notre part, mais ça fait quand même plaisir…
17:35 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 21 janvier, à Paris : MARCHE POUR LA VIE
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Samedi 3 février, à Vaucresson (92) : hommage du Parti de la France à Roger Holeindre
Samedi 3 février à 16h30, le Parti de la France organise son traditionnel hommage à Roger Holeindre au cimetière de Vaucresson (10 rue de Cazes).
La commémoration sera suivie, à partir de 19h30, d'un repas au restaurant (45 € par personne tout compris) où diverses personnalités de la droite nationale évoqueront, comme chaque année, le souvenir de Roger Holeindre.
Ne tardez pas à réserver pour le dîner, les places sont limitées :
07.66.51.27.24 ou partidelafrancesomme@gmail.com
A propos de Roger Holeindre, lire le livre C'est Roger : cliquez ici
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Tribune libre : ENCORE UN EFFORT ET GAZA NE SERA PLUS QU’UN TAS DE GRAVATS !
Pieter Kerstens
Depuis 3 mois, ce territoire de la Palestine subit une avalanche de bombes israéliennes de toutes sortes et les victimes se comptent en dizaines de milliers, dans l’indifférence des médias européens. Fort de sa puissance militaire, l’Etat hébreu multiplie ses opérations pour « éradiquer le Hamas » et son réseau de tunnels en réponse aux attaques du 7 octobre.
Devoir de mémoire.
Dès 1948, les sionistes méprisent au plus haut point les résolutions de l’ONU et poussent aux crimes, tel Jacques Kupfer, co-président du Likoud mondial, qui déclarait le 15 juillet 2014 :
« Lorsque les alliés ont voulu mettre un terme à la guerre contre l’Allemagne nazie, ils ont détruit la ville de Dresde. A juste titre.
Lorsque les Etats-Unis ont voulu mettre un terme à la guerre contre le Japon, ils ont détruit Hiroshima et Nagasaki en lançant la bombe atomique. A juste titre.
Si nous voulons mettre un terme à la guerre, nous devons raser Gaza.
Gaza doit devenir un champ de ruines d’où ne peuvent sortir que des gémissements. »
Le 9 mars 1943 les alliés avaient bombardé Tokyo en faisant plus de 100.000 morts.
En juillet 1943, à Hambourg, les avions anglo-américains infligeaient 42.600 victimes.
A Hiroshima et Nagasaki, en août 1945, 214.000 japonais succombaient aux bombes atomiques américaines.
Le 13 février 1945, à Dresde, ce sont 125.000 civils qui décédaient sous les bombardements alliés.
Selon les derniers chiffres, plus de 23.000 palestiniens sont morts sous les bombardements aériens et terrestres des Israéliens. Et selon les déclarations de Benjamin Netanyahu, ce n’est pas demain que ces déluges de feu vont s’arrêter. En effet, les sionistes disposent encore de milliers de bombes en tous genres et de milliers de tonnes d’obus dont le but est d’éliminer tous les combattants du Hamas. Les Israéliens prennent exemple sur les bombardements alliés en Allemagne durant lesquels Berlin avait reçu 67.600 tonnes larguées par l’USAF et la RAF et Cologne 44.900 tonnes pour sa part. A Gaza, on en est loin…
A quand la fin du conflit ?
A ce jour, personne n’envisage la fin des combats et sans mesures de rétorsion ni embargo sur les armes livrées par les Yankees aux Israéliens, les hostilités se poursuivront. En outre, les Houthis étendent le conflit en mer Rouge en attaquant les navires marchands et sur le front sud au Liban, le Hezbollah harcèle Tsahal avec des tirs de missiles. La paix entre les belligérants reste un vœu pieux et la solution de deux Etats pour deux peuples en Palestine, proposée par l’ONU il y a des décennies, parait une utopie aujourd’hui.
Evidemment, s’il n’y avait plus de Palestiniens à Gaza, enterrés sous les décombres, cela simplifierait le problème, pour le plus grand bonheur des sionistes, qui pourraient aussi profiter de l’exploitation des gisements de gaz et de pétrole aux large des côtes de Gaza !
Mais peut-on réellement croire qu’en éliminant le dernier des combattants du Hamas, Israël aurait également mis fin à l’idéologie de l’indépendance de la Palestine ? On en doute…
11:01 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 08 janvier 2024
Sympathique Galette des Rois du Rassemblement vendéen
Dimanche 7 janvier était organisée en Vendée la Galette des Rois du Rassemblement vendéen, mouvement identitaire local présidé par notre ami Eric Mauvoisin-Delavaud.
Près d'une centaine de convives venus des quatre coins de la Vendée militaire, auxquels s'était jointe une délégation du Trégor (rappelons que le RV s'est toujours déplacé en force pour soutenir le combat pour sauver Callac), se sont donc retrouvés pour écouter l'intervention politique du président Mauvoisin-Delavaud et partager, dans une une ambiance festive et pittoresque, la galette traditionnelle.
Synthèse nationale avait un stand sur place, ce qui permis de retrouver de nombreux amis, de diffuser notre revue et les ouvrages que nous éditons. Dans la prochaine livraison de notre revue (n°65, hiver 2023-2024), vous pourrez lire un entretien avec le président du Rassemblement vendéen.
S N
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Le leurre des européennes
Le billet de Patrick Parment
Seules élections avant la présidentielle, les européennes focalisent les énergies du marigot politique. Tous les sondages le confirment, le Rassemblement national arrive largement en tête. Il fallait s’y attendre, tant on assiste dans toute l’Europe à une montée de ce que l’on appelle les partis populistes qui oeuvrent moins pour la fin de l’Europe que sur un réaménagement de l’administration Bruxelloise et la fameuse Commission. Ce qui ne manque pas de sel à l’heure où on enterre un Jacques Delors à l’origine de ladite Commission. C’est la raison pour laquelle on est en droit d’attendre quelques bouleversements au sein de l’exécutif européen.
Bien évidemment quelques beaux esprits en profitent pour extrapoler et calquer les résultats des européennes sur la prochaine présidentielle française. Quelle erreur. Faut arrêter de prendre les Français pour des ouins ouins ! Les enjeux des européennes n’ont que peu à voir avec la présidentielle. Mais bien évidemment, s’agissant de faire peur, la presse de gauche s’en donne à cœur joie en plaçant derechef Marine Le Pen à l’Elysée. Si un tel scénario n’est pas à exclure – tout dépendra en grande partie de l’état d’esprit des Français à ce moment là -, la seule certitude que l’on puisse avancer est que la gauche ne figurera parmi les choix possibles de nos concitoyens.
Alors, balle au centre ou à droite ? Mais qu’est-ce que le centre ? Les copains de François Bayrou où les brebis égarées des Républicains passées à l’essoreuse macronienne ? On pense à Edouard Philippe en premier lieu. Mais qui connaît réellement ce garçon qui n’a pas laissé de traces en tant que Premier ministre. Il faut bien avouer qu’avec un Macron jouant les deus ex machina, l’espace du Premier ministre est retreint. On le voit bien avec Elisabeth Borne. Par ailleurs, la cote de Macron n’est pas non plus au mieux de sa forme auprès des Français qui ne comprennent pas grand-chose à cet ovni politique, incapable de leur expliquer le monde en général et la France en particulier. Il est surtout un homme qui a beaucoup œuvré pour le patronat et fort peu pour les « Gilets jaunes », cette France du labeur et qui paie tous les pots cassés. Il s’est emmêlé les crayons avec la réforme des retraites et rebelote avec sa piteuse loi sur l’immigration. Autant dire que l’héritage est lourd à porter.
Reste la droite ! Quelle droite ? Les Républicains messire ! Ici aussi la part de non-dit est révélateur de l’écroulement de ce parti taraudé entre des centristes qui se réfèrent à un soi-disant gaullisme social – en fait la remise à jour perpétuelle de la participation en entreprise – et une aile dure qui pourrait emprunter non pas à Marine Le Pen mais bien à Jean-Marie Le Pen du temps de sa splendeur et appliquer ce mot de Charles Pasqua de « terroriser les terroristes ». En un mot déborder le Rassemblement national sur sa droite depuis que celui-ci ne cesse de jouer au centre. Difficile de traiter un gaulliste de fasciste ! Quoique. Car les Français attendent d’un homme politique qu’il passe à l’action et ne donne pas dans le verbiage comme l’a fait Sarkozy. C’est sur cette crête, à mon humble avis, que se jouera la prochaine présidentielle. Pour ce qui est des européennes, on peut considérer que c’est bâché sans que cela fasse avancer pour autant le schmilblick !
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samedi, 06 janvier 2024
Jacques Delors,... traître à sa patrie
Bernard Germain
Le 27 décembre s’éteignait à 98 ans Jacques Delors, père de Martine Aubry la maire de Lille. Il commença sa carrière comme militant syndical CFTC puis CFDT et travailla auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas de 1969 à 1972. Il adhéra au Parti Socialiste à compter de 1974 et devint député européen en 1979. Lorsque François Mitterrand fut élu président de la république il devint ministre de l’économie et des finances de 1981 à 1984. C’est à lui qu’on doit le virage de « la rigueur » en 1983, qui viola sans état d’âme les engagements du candidat Mitterrand, au motif de l’indispensable réalisme économique et de la nécessaire conversion au libéralisme en vogue dès 1982 avec Thatcher et Reagan à leur apogée. Un moment pressenti pour devenir Premier ministre, il fut de 1985 à 1995 propulsé à la tête de la commission européenne à Bruxelles. En 1995, alors qu’il était favori pour l’élection présidentielle, il refusa d’être candidat.
Tel est en quelques mots le parcours de cet homme.
Ce qui me paraît le plus important dans le parcours politique de cet homme c’est le rôle qu’il eut au plan européen.
C’est sous sa direction que se mettra en place en 1985, l’espace Schengen.
En 1992, l’homme de Maastricht, c’est encore lui. Or Maastricht, c’est le tournant, c’est le moment clé dans l’histoire de l’Europe. Le moment où les nations acceptent de renoncer à leur souveraineté nationale au profit de l’Union européenne et où sont creusées les fondations de la dictature que nous connaissons actuellement.
C’est aussi Jacques Delors qui sera l’artisan de l’instauration de l’Euro, dont l’adoption fut votée en 1995 à Madrid. L’Euro cette monnaie prétendument « unique » alors qu’elle n’est qu’une monnaie commune, ce qui est d’ailleurs son tendon d’Achille.
On n’oubliera pas qu’au sujet de l’Euro, Delors déclara : « L'euro nous apportera la paix, la prospérité, la compétitivité et, rien que pour la France, il se traduira par la création d'un million d'emploi ». Si l’on est simplement honnête intellectuellement, on ne peut qu’être sidéré par le décalage entre cette déclaration et la réalité que connaîtra notre pays et que nous constatons depuis de si nombreuses années, avec une France « au fond du trou », contrairement à ce qu’il affirmait de manière péremptoire.
En 2005, pour le référendum sur la constitution européenne, il appellera bien sûr à voter oui.
Le 26 juin 2015, le Conseil européen nommera Jacques Delors « citoyen d'honneur de l'Europe ». Après Jean Monnet en 1976 et Helmut Kohl en 1998, il sera donc la troisième grande personnalité de la construction européenne à être distinguée par les siens.
Jacques Delors se sera donc dépensé toute sa vie pour l’Europe, plus exactement pour la construction de l’Union européenne qui est le cheval de Troie des États-Unis dont l’objectif était et reste de faire de l’Europe un protectorat américain, sur le plan économique mais également sur le plan militaire en recrutant au sein de l’Otan le maximum de pays européens.
Le général De Gaulle a été un infatigable défenseur de la France, de sa souveraineté et de son indépendance nationale. C’est pour cela qu’il s’opposa si violemment à Walter Hallstein, ancien nazi et premier président de la commission européenne de 1958 à 1967, qui présenta en 1965 un projet d’Europe « fédérale » provoquant la colère de De Gaulle et la « crise de la chaise vide » jusqu’à ce que les accords de Luxembourg n’instituent un droit de veto pour les États membres de la CEE. Le général voulait bien entendre parler d’une Europe des nations, et indépendante des États-Unis. Mais en aucun cas d’une Europe fédérale, asservie à la domination de « l’oncle Sam ». De Gaulle obtiendra le départ de Walter Hallstein en 1967.
On ne peut qu’être frappé par l’action absolument inverse de Jacques Delors qui aura été , contrairement au général, un fidèle serviteur des intérêts américains et de la mise en place de l’Union européenne, cette machine de guerre pour soumettre les nations et détruire le droit des peuples à décider librement de leur avenir. Jacques Delors laissera donc dans l’histoire le souvenir d’un homme soumis, qui joua constamment contre les intérêts de son pays et de son peuple.
Emmanuel Macron a décidé de lui rendre un « hommage national » le 5 janvier 2024 dans la cour des Invalides. On est en droit d’être perplexe devant cette décision car on peut légitimement se demander ce que la nation doit à cet homme.
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23:53 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour invité sur LCI ce dimanche à midi
23:52 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 05 janvier 2024
Ezra Pound :
18:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Arrêté, jugé et condamné pour des affiches en hommage à Thomas : témoignage
Thibault a été arrêté, mis en garde à vue durant 48h, perquisitionné, jugé et condamné… pour avoir collé des affiches en hommage à Thomas. Voici le récit de son expérience kafkaïenne dans les méandres de la « justice » française.
Source : Vincent Lapierre via Jeune Nation
10:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La défaite de l'Occident
Le regard d’Emmanuel Todd, où se mêle géographie, sociologie, démographie et histoire est toujours intéressant car il se démarque ostensiblement de ces soi-disant spécialistes qui pontifient souvent leur incompétence. C’est ainsi qu’il avait prédit la chute du communisme en raison de la chute de sa natalité. Il s’en prend dans son nouvel ouvrage, La défaite de l’Occident, au chaos que connaît le monde actuellement. Il y a les raisons objectives à ce déclin occidental qui nous sautent aux yeux : la guerre en Ukraine, le conflit palestinien, d’autres qui le sont moins comme le recul de l’industrie, la fin de l’Etat-nation. Mais, plus encore nous dit Emmanuel Todd l’état zéro de la matrice religieuse et d’abord la chute du protestantisme ainsi que la hausse de la mortalité infantile aux Etats-Unis plus élevée que celle de la Russie. Serein l’avenir ? Pas vraiment.
Lire la suite ICI
Source : Le Point 8/1/2024
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Un peu de pain, beaucoup de jeux : Bonne année 2024
Des vœux du Président, il n’y a rien à en tirer vu qu’il n’a rien dit. De ses idées sur le chaos français et du monde, on ne saura rien. Natacha Polony, dans Marianne, dresse un état des lieux nettement plus percutant. Qu’on pourrait résumer ainsi : on attend de nos politiques qu’ils fassent preuve de courage et mettent enfin les mains dans le cambouis. Et qu’ils arrêtent la chasse au dahu !
Lire la suite ICI
Source : Marianne 4/01/2024
08:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 04 janvier 2024
Un réveillon "sans incident majeur"
Les personnes poignardées cette nuit-là sont heureuses d’apprendre qu’il n’y a pas eu d’incident majeur…
- Un homme poignardé à Grandvillars.
- Un homme poignardé à Châlons.
- Un jeune de 18 ans poignardé à Raismes.
- Un jeune a reçu un coup de couteau à la gorge à Grenoble.
- Deux femmes poignardées en Isère dont une est gravement blessée.
- Un homme poignardé à mort dans l’Oise.
- Un homme a été poignardé à plusieurs reprises au thorax, aux jambes et à l’abdomen, par deux agresseurs, à Paris, sur le pont de Bir Hakeim.
Source : Le Salon Beige
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Notre société s’effondre sous nos yeux : « Bonne année » quand même !
Bernard Germain
Cette année, je n’ai envie de présenter mes bons vœux à personne. Pourquoi ? mais parce que je sais qu’elle va être mauvaise et peut-être même terrible, sans doute pour tout le monde. Dans ce contexte présenter des bons vœux m’apparaît comme le summum de l’hypocrisie. Sincèrement, vous y croyez aux vœux que vous avez formulés en ce début d’année à votre famille, vos amis ou vos relations ? C’est devenu une sorte de coutume automatique, sans aucun fondement ni bon sens. Cette année, de manière encore plus caricaturale.
La triste vérité c’est que notre société est en train de sombrer sous nos yeux et que, pour l’essentiel, on fait semblant de ne pas le voir. Et tout le monde d’y aller d’un « Bonne année, et surtout la santé ». En complet décalage avec la réalité du monde. Comme le fit l’orchestre du Titanic qui continua de jouer alors que le navire était en train de sombrer.
Tiens par exemple, hier soir en allumant mon téléviseur, j’apprends que le N°2 du Hamas s’est fait tuer par les services israéliens. Maigre consolation qui ne ramènera pas ceux qui ont été sauvagement assassinés par les terroristes du Hamas en ce funeste 7 octobre 2023. Par contre cela confirme que, comme en 1972, lors de l’assassinat des sportifs israéliens durant les JO en Allemagne, les responsables de ces assassinats seront tous pistés et exécutés. Cela prendra le temps qu’il faudra, comme pour 1972, mais Israël n’oublie jamais. En conséquence, aucun n’en réchappera. On ne peut d’ailleurs que s’en féliciter.
Chez nous, c’est l’inverse. On refuse d’appeler un chat, un chat. Un responsable, un responsable. Un terroriste, un terroriste. C’est ainsi que sous le pseudonyme de « Krasny », le sieur Edwy Plenel a écrit (et a reconnu l’avoir fait) dans le journal de la LCR « Rouge », qu’il se félicitait du massacre que venait de perpétrer Septembre Noir durant les JO. Normalement, dans une société digne de ce nom, cela devrait suffire à discréditer l’auteur d’une telle prose, pour le restant de ses jours. Chez nous, l’individu en question est à la tête du journal Médiapart (après avoir été à la Direction du journal Le Monde) et fait des commentaires et surtout la morale à tout ceux qui n’ont pas ses opinions. Personne n’y trouve à redire. Pire, reprenant le flambeau de Plenel, de sinistres individus font déclaration sur déclaration en refusant de qualifier les actes du Hamas de terrorisme et les qualifiant d’actes de « résistance » ou d’« actes de guerre » comme si le Hamas était l’armée régulière d’un État constitué alors qu’il ne s’agit que d’une bande de terroristes. Dans ces contorsions odieuses, la LFI de Mélenchon tient à tenir le rôle principal. Et elle l’a. Peu nombreux sont ceux qui s’en indignent, comme si notre société avait perdu tout sens moral.
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L'UDB n'a pas changé : toujours aussi anti-bretonne...
L'UDB, vous connaissez ? L'Union démocratique bretonne, un groupuscule européo-régionaliste d'extrême gauche qui sévissait depuis des décennies et prétendait défendre les Bretons.
Dans les années 1970, ses membres criaient à l'invasion à chaque fois qu'ils croisaient une voiture immatriculée dans la Mayenne ou dans le Calvados. Lorsqu'il s'agissait d'un 75, ils étaient au bord de l'évanouissement... Dans le même temps, ils se félicitaient de voir un africain devenir maire d'un village breton...
Aujourd'hui, cette UDB, que l'on croyait morte et enterrée, refait parler d'elle. Elle vient de publier un nouveau numéro de son canard : Peuple breton. La couverture, ci-dessus, est à la hauteur de la réputation de ses éditeurs : immigrationiste, wokiste... en un mot "mondialiste"...
En réalité, l'UDB méprise l'identité bretonne et la tradition identitaire du mouvement breton. Elle est là pour faire illusion et servir localement les intérêts de l'oligarchie planétaire qui prétend diriger le monde.
Avec de tels "défenseurs", les Bretons ont raison de s'inquiéter sur leur avenir.
S N
Sur l'UDB, lire aussi cliquez là
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Samedi 20 janvier à 16 h, à Paris : marche en souvenir de Louis XVI
Comme chaque année, l’Action française appelle ses membres et soutiens à se rassembler pour commémorer la mort de Louis XVI. Une marche aux flambeaux est organisée. Celle-ci débutera devant l’Église Saint Roch dans le 1er arrondissement de Paris, samedi 20 janvier à 16h00.
11:47 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Michel Onfray : bref état des lieux
Dans un entretien à Paris-Match, Michel Onfray répond aux questions de Laurence Ferrari, et ne manie pas la langue de bois sur la manière – peu réjouissante - dont il voit le monde en général et la France en particulier. A la question de savoir quels sont les motifs d’espoir, il répond laconique : « Aucun » ! Voilà, c’est dit. Pour le reste, on a tout lieu de partager son point de vue.
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Source : Paris-Match, 4/01/2024
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mercredi, 03 janvier 2024
la galette des rois
Yves Costa*
Pour l’immense majorité des gens, la galette n’est plus qu’un objet de consommation avec un aspect ludique lié à la découverte de fèves de plus en plus farfelues. Les boulangers-pâtissiers y trouvent leur compte en prolongeant leur chiffre d’affaires de fin d’année. Néanmoins, il y a peut-être aussi, dans l’inconscient collectif, comme un lointain écho d’une réminiscence antique.
Tentons donc de dépoussiérer ce vieux grimoire où figure en lettres d’or le mot « galette ». En effet la galette, avec sa pâte feuilletée, éveille l’idée des pages d’un livre où la fève serait incluse à la façon d’un signet.
La première interprétation qui vient à l’esprit à propos de la galette consiste à assimiler sa forme ronde et son aspect doré au disque solaire. Les Grecs pour honorer l’Épiphanie de Dionysos mangeaient un gâteau rituel, rond, tout en allumant des cierges et des feux et en consacrant des sources et des rivières. Consommer la galette et découvrir la fève traduit évidemment la mort du soleil au solstice d’hiver et l’apparition du nouveau soleil, encore fragile et faible, mais bien réel.
Le symbolisme de la fève nous permet d’aller plus loin encore. En latin, la fève se dit faba. Le b et le v s’interchangent fréquemment dans les langues européennes. En Grec, faba équivaut à phos et bios qui se traduisent par « lumière » et « vie », termes consacrés au Christ dans le prologue de l’Évangile de saint Jean. Dans le langage alchimique, la fève se nomme l’émeraude des sages. Pensons au roman de Victor Hugo où la jeune Esméralda (l’émeraude en espagnol) tombe amoureuse du brillant seigneur du soleil, Phoébus, Phosbios.
Existe-t-il un lien entre la figure féminine d’Esméralda et l’Ève du jardin d’Éden ?
Le mot « fève » associe le F, la clef dans le symbolisme des lettres et l’Ève biblique. Trouver la fève, c’est permettre au prétendant royal de retrouver la clef qui conduit à réunir le roi et la reine séparés depuis la chute du paradis terrestre. L’attribution d’une couronne de roi et le choix de sa reine par l’heureux élu montrent toute la portée du symbole hermétique. Réconcilier les deux polarités de la création, comme elles l’étaient à l’âge d’or, et impulser après l’Épiphanie une nouvelle année régénérée. Notons une nouvelle fois la liaison symbolique qui existe entre la fève et Saturne, maître du solstice d’hiver et dieu des semailles.
Quant au jeune Phoébus, porteur de l’image apollinienne, il provient de l’Antiquité romaine. À l’issue des douze jours, le peuple romain qui célébrait le nouveau soleil, le Sol Invictus, criait en chœur « Phoébus Rex ». Cette expression a donné notre « vive le roi », sous-entendu « vive le nouveau roi », spécifiquement pour celui qui trouve la fève. Ce jour-là, le jeune Phoébus était présenté au soleil levant, nu sur une natte d’épis blonds tressés en forme d’astre rayonnant. Le lien avec la naissance de l’Enfant Jésus sur la paille est évident.
La forme de la fève est aussi évocatrice.
Hormis la vraie fève elle-même, on la rencontre parfois sous forme de poisson, plus particulièrement de sole, mot homophone du latin sol, le soleil. On sait qu’à l’origine le Christ était représenté par le poisson dont l’emblème abonde dans les catacombes romaines. Le poisson est le signe qui a correspondu à l’ère zodiacale de la grande année pour la période du christianisme. Mais le plus souvent, la fève prend l’apparence du Christ enfant, soit langé et cerclé de bandelettes, soit en petit baigneur. Les bandelettes enserrant le baigneur ont la forme de lignes entrecroisées. Il est singulier d’observer les mêmes lignes sur le dessus de la galette.
Les alchimistes appellent ce signe le sceau d’Hermès. Il aurait la particularité de signifier la perfection du mercure prêt à dissoudre l’or encore jeune. On peut y voir également une succession de compas et d’équerres, d’alpha et d’oméga ou de runes Fehu et Odal, première et dernière rune du Futhark. C’est aussi en référence et en fidélité à son héritage nordique que l’organisation politique de l’aristocratie française a choisi, au cours du Moyen Âge, le terme de « féodal ». Ainsi le sommet du pouvoir se plaçait sous l’égide protectrice divine de l’alphabet runique, révélé au dieu Odin lors de son sacrifice. Le sceau d’Hermès reproduit indéfiniment donne l’image du filet de pêcheur avec lequel il est aisé de capturer le poisson royal (le dauphin) et de l’extraire des eaux ténébreuses pour le couronner roi du monde.
Mais cela n’arrive qu’à l’heureux élu, à celui « qui a de la galette » !
Signalons qu’un filet similaire recouvrait l’Omphalos, la pierre centrale de Delphes, ville dédiée au dauphin !
Le « champ de fèves » des Égyptiens n’était autre que le lieu où les morts attendaient leur résurrection. La fève étant l’embryon des enfants à venir. Chez les Grecs, d’après Pline, elle était employée dans le culte des morts, parce qu’elle contenait les âmes de défunts. Cette croyance était si forte que Pythagore préféra se tuer au combat que de traverser un champ de fèves.
Les Hébreux utilisaient des fèves pour désigner leurs élus. Fèves noires et fèves blanches servaient de bulletins de vote pour toutes les élections, magistrats, chefs de guerre ou bien roi de banquet, car aucun festin n’était donné sans l’élection d’un roi des agapes. La tradition fut imitée par les Grecs, puis par les Romains.
Durant la fête des Saturnales, la fève était utilisée pour tirer au sort le roi du banquet. C’était une sorte de roi bouffon qui avait l’autorité suprême sur maîtres et esclaves, qui se retrouvaient du même coup sur un pied d’égalité. Le tirage au sort se faisait dans un gâteau. On reverra cette tradition au Moyen Âge avec le « jour des fous » où un roi fantoche était élu.
Il convient à ce stade d’établir un pont entre la période solsticiale des douze jours et celle du Carnaval, quarante jours plus tard. Le 2 février, date de la Chandeleur, est la première date possible du Mardi gras carnavalesque, en année de clef antérieure (Pâques à l’équinoxe). La fève, et plus généralement les aliments flatulents, y joue un rôle central.
Absorbée à l’Épiphanie, la fève génère un embryon qui naîtra spirituellement et analement au Carnaval sous forme d’un souffle. Les fous qui tirent leur nom du latin follis (soufflets) sont spécifiquement chargés d’actionner les vents grâce justement aux soufflets. Roi fou des Saturnales, roi et fous du Carnaval, tout cet ensemble s’articule autour de la mise en scène d’une période chaotique d’où sort le souffle de l’esprit. Naissance physique du Christ solaire au Noël solsticial, suivie douze jours plus tard à l’Épiphanie de sa naissance et reconnaissance spirituelle, puis quarante jours plus tard, de la naissance du prince des cornes, roi du Carnaval, avec son doublet transfiguré, douze jours après, à la Saint-Valentin.
Pour achever sur ce symbolisme qui est d’une richesse immense, abordons le lien qui existe entre le vin et la galette, qui n’est autre qu’un gâteau de pain. En vieux celte, le pain se disait bara et le vin gwin. L’association des deux mots a donné le mot « baragouin ». Baragouiner s’entend de quelqu’un qui prononce des paroles incompréhensibles au vulgaire. Dans la réalité, les choses sacrées ne doivent pas être révélées à qui n’a qualité pour les entendre. Vu de l’extérieur, on a l’impression que les initiés s’adressent entre eux en baragouinant ou bien encore en parlant argot (art goth) ou en jargon (paroles du jar). Ce dernier, qui est le mâle de l’oie, est un des mets essentiels du banquet de Noël. Le baragouin est le langage réservé à ceux qui ont la connaissance des sciences hermétiques, à ceux qui ont trouvé la fève, à ceux qui ont réalisé l’union du pain et du vin symboliques. À la fin des agapes de l’Épiphanie, après avoir couronné le roi de la galette et attendu que celui-ci porte la coupe de vin à ses lèvres, chacun peut s’exclamer : « Le roi boit. »
Source : Institut Iliade
(*) Yves Costa est l’auteur de l’ouvrage Symbolisme du Solstice d’hiver, mythologie, symboles et rites, The Book Edition.
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L’année 2023 en Afrique : bilan et perspectives pour 2024
15:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 02 janvier 2024
Sortir de l’Eurogoulag par l’insoumission et le refus des diktats de l’UE. Face à l’Eurogoulag une prise de conscience ?
André Posokhow
En quelques mois, c’est dans la précipitation et la panique face à une possible déroute de l’atlantisme que les dirigeants non élus de l’Union européenne pour qui la constitution du fédéralisme européen c’est maintenant ou jamais, ont procédé à un coup d’état contre les Etats-nations. Visiblement ils n’ont pas l’intention de demander leur avis aux peuples européens. Nous nous trouvons dans un processus de création d’un État européen qui fera l’objet d’un élargissement à dix nouveaux pays dont l’Ukraine. Cet Etat deviendra un OTAN bis dédié en priorité aux conflits avec la Russie et est appelé à prendre en main l’organisation et la gestion des migrations à la place des Etats.
Appartenir à cet Eurogoulag, né d’une escroquerie idéologique, quasi totalitaire, corrompu, ouvert aux invasions et vassalisé par l’atlantisme ne peut n’être ressenti que comme humiliant et déshonorant d’une manière intolérable par les citoyens européens lucides.
Une prise de conscience existe chez les peuples européens. Elle semble aujourd’hui encore minoritaire Elle se traduit cependant par l’existence et la présence politique de partis attachés au concept d’Etat-nation, plus ou moins hostiles à l’invasion migratoire et à la dissolution de leur pays dans le magma européiste et mondialiste.
Beaucoup clament qu’il faut sortir de l’Union européenne et qu’il s’agit d’une une question de vie ou de mort . C’est le titre du livre d’Alain Falento. Certains, comme François Asselineau, appellent à un Frexit que mènerait un gouvernement attentif aux intérêts de la France et des Français et soucieux de notre indépendance et de notre souveraineté.
Une sortie de l’Union européenne par le Frexit ?
Les objectifs d’un Frexit.
Comme le plaide Asselineau, le Frexit devrait être lancé et se dérouler en application des traités qui ont créé l’Union européenne dans son état actuel et en priorité de l’article 50 du TFUE qui prévoit un mécanisme de retrait volontaire et unilatéral d'un pays de l’UE. Celui-ci doit notifier au Conseil européen son intention de le faire.
Quels pourraient être les grands objectifs ?
Refuser notre vassalisation et reprendre possession de notre destin afin d’éviter , comme aujourd’hui, d’être engagé dans des conflits qui ne nous concernent pas et de garder le contrôle de l’immigration dans notre pays ;
Retrouver les attributs de l’Etat-Nation :
• l’indépendance ;
• la souveraineté (en regrettant que ce mot ait été pollué et déconsidéré par le jacobinisme de certains), juridique, monétaire, militaire, diplomatique ;
• réaffirmer les principes républicains du suffrage universel, de la démocratie et de l’intangibilité des libertés fondamentales.
• récupérer notre souveraineté énergétique, industrielle, économique et financière.
Un Frexit réussi devrait être accompagné de l’abandon de la monnaie commune, l’euro. Il en irait de même d’une sortie de la Cour Européenne des Droits de l’Homme fortement infiltrée et noyautée par l’organisation Soros. A terme, la France devrait quitter l’OTAN, organisation à but défensif qui aurait dû s’autodissoudre lors de la fin de l’empire soviétique.
Les obstacles à un Frexit.
Les obstacles à un Frexit apparaissent cependant nombreux et contraignants :
Politiques tout d’abord,
• la puissance de l’oligarchie financière mondialiste capable d’imposer par un coup d’Etat médiatico-judiciaire un candidat quasi-inconnu et sans bilan économique et politique , à la présidence d’une grande nation occidentale ;
• l’infiltration et la présence étendue dans les rouages politiques français des complices du mondialisme et du « deep state » américain ;
• a force militante de la plupart des médias occidentaux qui écrase les opinions dissidentes ;
• les ruines encore debout de l’espoir européen ;
• la frilosité d’une partie importante des populations âgées soucieuse de ses économies et guère tentée par ce qui lui apparaitrait comme une aventure incertaine représente un argument fort contre le Frexit. Asselineau reproche vivement, parfois avec excès, à ses concurrents, notamment Zemmour, leur refus du Frexit. Mais serait-il raisonnable , face aux réalités de cet électorat de s’exposer à un échec qui serait funeste pour la cause de la sortie de l’Union européenne ? Même si aujourd’hui , il constate de plus en plus la présence de personnes plus âgées qu’auparavant à ses réunions, lancer un Frexit à l’heure actuelle aboutirait probablement à une impasse ;
• les difficultés techniques et la lenteur forcée d’une sortie. Nous le voyons bien avec le Brexit. Il aura fallu beaucoup de temps au Royaume uni pour le faire voter et les réalités économiques et juridiques ont pesé et pèsent toujours sur la sortie effective de l’Union européenne. Or l’Angleterre ne s’est pas heurtée au problème de la sortie de l’euro ce qui pourrait être le lot de la France. Un Frexit pur et simple exigerait des années d’effort. Or il y a urgence .
Bernard Monot qui est profondément hostile à ce qu’est devenue l’Union européenne a cependant écrit dans son livre « l’Eurovision pour les peuples » qu’un Frexit se traduirait pour la France par une déstabilisation politique et économique et, à terme, par un chaos social plus grand encore que celui engendré par l’application des politiques de l’UE. C’est la raison pour laquelle au vu des difficultés inextricables du Brexit il choisit l’option inverse : faire un « Bruxit » plutôt qu’un Frexit, c’est-à-dire de retirer le fédéralisme bruxellois de l’UE pour reconstruire une « Europe des patries », fondée sur des projets et des coopérations.
Mais pour le réaliser il faudrait un gouvernement attentif aux intérêts et au destin de la France. Ce n’est pas le cas.
A court terme la solution devrait passer par l’insoumission et la dissidence.
Objectifs et démarches.
L’objectif serait de contester et délégitimer la gouvernance bruxelloise sur des sujets primordiaux comme mineurs et de déstabiliser voire de dérégler la machine bureaucratique de cette Tour de Babel bruxelloise par des dénonciations des dérives de l’UE et de ses dirigeants et des refus d’obéissance aux diktats de sa bureaucratie. Par exemple :
• la corruption qui règne à la tête de l’UE, en particulier celle de la présidente de la commission : Frau Von der Leyen qui n’a toujours pas communiqué ses mails concernant les contrats Pfizer, peu de pays tapant du poing sur la table, malgré les efforts admirables de Sylvie Joron. Sans parler des valises de billets qu’on trouve sous les lits de responsables ;
• l’exercice d’un pouvoir illégitime et non conforme aux traités et aux règles de l’union par la même Frau Von der Leyen, non élue, qui, en particulier, en bonne bochesse, nous pousse à la guerre avec la Russie ;
• ce sont des opportunités qui sont de nature, sous condition d’être saisies avec vigueur et éloquence comme le fit Farage, à faire sentir aux eurocrates leur absence de légitimité et leurs responsabilités dans ce qu’est devenue l’Union européenne.
Notre pays devrait reprendre la main sur la législation et la réglementation, notamment en matière économique :
• maintenir contre la Commission, comme la Hongrie et la Pologne, des lois et des réformes conformes à l’intérêt national et aux traditions du pays, même si elles ne cadrent pas avec l’idéologie européiste ;
• refuser des directives conformes à l’idéologie européiste et mondialiste, contraires à l’intérêt national et qui détruisent notre industrie et notre agriculture;
• prendre des mesures de protection du patrimoine industriel, foncier et artistique de notre pays par une procédure d’autorisations qui a existé (Notamment celles du Trésor) et par des nationalisations temporaires ;
• créer l’équivalent du « small business act» américain ;
• refuser la logique des travailleurs détachés dont les cotisations salariales et patronales devraient être celles du pays d’accueil et non du pays d’origine.
Refuser l’invasion migratoire et les quotas de clandestins comme le fait la Hongrie, restaurer des protections aux frontières et adapter Schengen à nos urgences.
Annuler progressivement nos sanctions à l’égard de la Russie qui nous ruinent.
14:37 Publié dans André Posokhow | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
"La France qu'on aime", un petit livre sympathique de Franck Nicolle édité par l'Atelier Fol'fer
Itinéraires, anecdotes, recettes identitaires & bonnes adresses…
L’immense mérite de Franck Nicolle, dont la culture encyclopédique égale la bonne humeur contagieuse, est de se placer dans le temps long, de rappeler la longue mémoire de nos provinces, de l’Alsace au Comtat Venaissin et de les ancrer dans l’Histoire avec un grand H qui, presque autant que la terre nourricière et les produits du cru, modèle les goûts et donc les gastronomies locales.
Visiter La France qu’on aime, titre ne devant rien au hasard, c’est donc goûter, voire s’initier car ce livre foisonnant abonde en recettes, aux cuisines des près de quarante « pays » qui ont fait la France. Mais aussi rencontrer le petit peuple ou les grands hommes – ceux-ci rarement fréquentables selon les critères du Politiquement Correct – de ces terroirs dont certains ont subi tant de vicissitudes. Et enfin, car notre auteur est un fin lettré des plus éclectiques, faire une jolie promenade littéraire, où l’on rencontre au hasard des pages Alexandre Dumas et Marcel Amont, Robert Brasillach et Georges Brassens, Kleber Haedens et Louis de Funès ou Léon Daudet et Antoine Blondin.
Personnages qui avaient peu de points communs sinon un amour charnel de « Madame la France ».
Camille Galic
L'auteur : Chasseur un jour, chasseur toujours, sociologue de formation, mais cuisinier amateur au premier sens du terme et chef de cuisine, récompensé par le guide Michelin, le Gault & Millau, Le Routard, le Collège Culinaire de France… Il a effectué tel un compagnon passant du devoir, son tour de France gourmand et déclare : « En France, je suis partout chez moi ! »
La France qu'on aime, Franck Nicolle, préface de Camille Galic, Atelier Fol'fer, 172 pages, 21,00 € (+6,00 € de port).
Pour le commander cliquez ici
12:28 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 6 janvier, à Paris :
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