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mercredi, 18 avril 2012

Mardi 24 avril : 1ère conférence de Synthèse nationale à Nancy avec comme invité Lajos Marton...

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Invitation : cliquez ici

mercredi, 28 mars 2012

Synthèse nationale n°26, abonnez-vous...

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N°26 - 134 pages - 12,00 €

Au sommaire :

Au-delà de la Présidentielle : la bataille finale…

  l’éditorial de Roland Hélie

■ Le capitalisme en crise…


  la chronique de Patrick Parment

■ Focus sur Najat Vallaud-Belkacem…

  par Luc Pécharman

■ GUIDE DE SURVIE DANS UNE SOCIÉTÉ ISLAMIQUE

  présenté par Robert Spieler

■ La surpopulation : mythe ou réalité ?

  par Arnaud Raffard de Brienne

■ LA SOCIETE OUVERTE NOUS AMENE AU NIHILISME 

  par Georges Dillinger

■ FN… Tout ça pour ça ! Un grand entretien avec Anne Kling

En 2012, l’Oncle Sam hors de danger ?

  par Pieter Kerstens

■ Le handicap structurel France /Allemagne

  face à l’euro et l’Europe Puissance…

  par Marc  Rousset

■ Les racines brunes du Parti socialiste autrichien… 

  par Lionel Baland

Pour défendre un peuple persécuté :

  l’acte ultime du Colonel Robert Jambon…

  par Paul Vigne

DEFENSE DE L’OCCIDENT :

  HISTOIRE D’UNE REVUE NATIONALISTE…

  par Francis Bergeron

■ Les rubriques du Marquis, par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, de Jean-Claude Rolinat, de Patrick Gofman, de Philippe Randa…


ABONNEZ-VOUS !

1 an (6 numéros) :

Simple 50,00 € - Soutien 100,00 €

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Synthèse nationale est en vente à Primatice (Bad street shop), 10 rue Primatice 75013 Paris (métro Place d'Italie)

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mercredi, 22 février 2012

Comment survivre en République islamique française ?

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dimanche, 12 février 2012

Conférence de Synthèse nationale à Paris samedi dernier : vers la reconstruction du mouvement national...

Samedi 11 février, tout au long de l’après-midi, Synthèse nationale organisait à l’Espace Dubail à Paris une conférence sur l’évolution de la droite nationale entre 1968 et 2012. Sujet qui tombe en plein dans l’actualité à quelques mois de la présidentielle et des législatives. Plus de 150 personnes ont assisté à cette conférence.

Pourquoi avoir décidé de prendre 1968 comme année de départ de cette conférence ? Tout simplement parce que, en 1968, la Droite nationaliste était au fond du gouffre, sans structures ni mouvements capables de récupérer « les évènements » qui marquèrent les mois de mai et juin de cette année-là.

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Thomas Joly, Robert Spieler, Roland Hélie et Jérôme Bourbon

(Photo Altermedia)

Tout d’abord, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, a fait un historique du mouvement national depuis cette date. Il expliqua comment la Droite nationale, après bien des péripéties, a fini, au début des années 80 à sortir de la marginalité. Cette sortie de la marginalité étant l’aboutissement d’années de travail des militants des différentes organisations qui avaient maintenu le flambeau pendant cette période

Deuxième intervenants, Jérôme Bourbon, le directeur de Rivarol, se livra à une brillante analyse de la situation politique actuelle. Mettant en garde les nationaux sur l’éventualité de l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, arrivée au pouvoir qui se traduirait par l’attribution du droit de vote aux étrangers, la légalisation des mariages homos, l’augmentation de la fiscalité… Notre refus de Sarkozy ne doit pas nous conduire à une admiration subite pour Hollande a indiqué l’éditorialiste de l’hebdomadaire de l’opposition nationale et européenne. Pour lui, la Droite nationale ne doit pas non plus se laisser abuser par les problèmes que rencontre la candidate Marine Le Pen pour rassembler ses signatures. La situation dans laquelle se trouve le FN n’est que la résultante de l’incapacité et des erreurs accumulées de sa direction actuelle. Celle-ci porte une large part de responsabilité en ayant cru que la dédiabolisation et la quête effrénée de la respectabilité auraient suffit pour faire de Mme Le Pen une candidate crédible. A la trahison du FN, il est temps de proposer aux nationaux, aux nationalistes et aux identitaires, une alternative. Celle-ci est en train de s’organiser autour de l’Union de la Droite Nationale. S’il y a un exemple à suivre en Europe aujourd’hui, c’est vers la Hongrie qu’il faut tourner les yeux : Jobbik, le parti nationaliste magyar, qui refuse toutes compromissions avec le Système et la dictature de la pensée unique, nous montre la voie à suivre…

Cette nouvelle espérance que représente désormais l’Union de la Droite Nationale, c’est Thomas Joly, le jeune et dynamique secrétaire général du Parti de la France, qui l’incarnait à la tribune. Au cours de son discours chargé d’espoirs, il enflamma l’assistance en annonçant que Carl Lang venait de passer la barre des 250 promesses de signatures. Il faut redoubler notre effort et bientôt nous pourrons peut être ainsi relever le défis. Et, quoiqu’il en soit, au-delà de la Présidentielle, c’est sur le long terme que nous devons inscrire notre action. Le combat électoral, indispensable certes, ne peut être victorieux que s’il est accompagné par le combat culturel et le combat social. Tout est à refaire, c’est à cette tâche indispensable, si l’on veut que la France et l’Europe continuent à exister en tant que telles, que nous allons nous atteler. Après la partie historique de cette conférence de Synthèse nationale faite par Roland Hélie et après l’analyse politique de Jérôme Bourbon, Thomas Joly a démontré pourquoi le combat pour rendre la France aux Français était plus nécessaire que jamais.

Une pose d’une demi-heure au cours de laquelle les participants purent visiter les stands présents (celui de Synthèse nationale et la Nouvelle Droite Populaire, efficacement tenu par Phillip Graf, bien sûr, mais aussi Terre et peuple, Troisième voie qui présentait son nouveau mensuel Salut public, les journaux Rivarol et  Militant), acheter et se faire dédicacer le nouveau livre de Jean-Claude Rolinat, Salazar le regretté… consacré à la vie du chef du Portugal nationaliste (Les Bouquins de Synthèse nationale, 156 pages, 18,00 €) ainsi que le livre que vient de consacrer Anne Kling à la curieuse évolution du Front national (FN : tout ça pour ça… Editions Mithra, 250 pages, 18,00 €). Parmi le public, notons la présence de Pierre Sidos, fondateur de l’œuvre française, Gabriele Adinolfi, directeur de l’institut romain Polaris, François Ferrier, membre de la direction nationale de la NDP, de Pierre Descaves, ancien député, de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, le Marquis écrivain et journaliste…

 

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Pierre Vial, Robert Spieler, Anne Kling et Roland Hélie.

(Photo Altermedia)

La seconde partie de la conférence débuta par l’intervention de Pierre Vial, Président de Terre et peuple. Celui-ci rappela le rôle déterminant joué, au cours des années 70 et 80, dans la reconquête culturelle par ce qui fut alors appelé la Nouvelle Droite. Pierre Vial sait de quoi il parle puisqu’il était secrétaire général du GRECE, la formation centrale de cette Nouvelle Droite. Il insista, non sans raisons, sur la nécessité de doter l’Union de la droite nationale d’un laboratoire d’idées digne de ce nom qui regrouperait toutes les compétences issues des différentes composantes de l’UDN, ainsi que, éventuellement, des spécialistes venus d’ailleurs afin de constituer le socle idéologique de ce que sera la Droite nationale de demain. Cette idée suscita l’enthousiasme de l’auditoire et  Pierre Vial s’est proposé de la présenter, dans les semaines qui viennent, aux dirigeants des différents mouvements membres de l’Union. Voilà un projet concret qui mérite d’être réalisé. Cela évitera peut être dans l’avenir toutes les dérives du type de celles auxquelles on assiste actuellement au FN.

Le FN justement… Il était difficile d’envisager une telle réunion sans en parler. Pour cela, nous avons invité Anne Kling, écrivain qui a déjà écrit plusieurs ouvrages qui font références, en particulier sa remarquable France licratisée, publiée en 2007 (Editions Mithra, 251 pages, 18 €), qui démonte complètement le système de l’officine antiraciste à la solde du communisme international. Lors de la sortie de ce livre, Synthèse nationale avait organisé une conférence à paris et Anne Kling est intervenue à plusieurs de nos journées nationales et identitaires annuelles. Interrogée par Robert Spieler, chroniqueur à Rivarol et Délégué national de la NDP, Anne Kling démontra point par point comment les différentes étapes de la dédiabolisation orchestrée par Marine Le Pen depuis 2002 ont conduit le FN à rompre avec ce qui était sa raison d’être : incarner politiquement la Droite nationale française. Aujourd’hui, n’en déplaise à certains, le FN n’a plus aucune légitimité au sein de notre famille politique. Son discours et ses mœurs le place aux antipodes de notre conception des choses. La lecture du livre d’Anne Kling est indispensable à quiconque veut comprendre cette funeste évolution...

Plus que jamais l’émergence d’une force nouvelle capable de redonner sa place et toute sa place à la Droite nationale est indispensable pour notre pays. C’est dans cette perspective que, depuis sa création en 2006, Synthèse nationale œuvre quotidiennement.

 

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Pour vous procurer le livre d'Anne Kling, ou celui de Jean-Claude Rolinat, cliquez ici

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mercredi, 25 janvier 2012

Samedi 11 février, à Paris, conférence de Synthèse nationale sur l'évolution de la Droite nationale entre 1968 et 2012 : VENEZ NOMBREUX !

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vendredi, 23 décembre 2011

Malgré tout...

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samedi, 10 décembre 2011

Abonnement à Synthèse nationale : opération "Boule de neige" spéciale Noël 2011...

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Bulletin d'abonnement "Boule de neige" : cliquez ici

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mercredi, 30 novembre 2011

Synthèse nationale n°25 (novembre décembre 2011) est sorti : ABONNEZ-VOUS !

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Mondialisation, démondialisation : les enjeux…

L'Editorial de Roland Hélie : Evitons les pièges du Système…

Patrick Parment :La problématique autour d’une victoire annoncée du sieur François Hollande…

● Bernard Bres : Dossier mondialisation, démondialisation, les enjeux…

● Un grand entretien avec Pierre Hillard, universitaire, sur la démondialisation…

● Pieter Kerstens : Des nouvelles de l’Oncle Sam…

● Arnaud Raffard de Brienne : Chassons les voleurs du pouvoir…

● Lionel Baland : L’énigme Otto Rösch et la tache brune du SPO...

Jean-Claude Rolinat : France Allemagne : la Sarre, une pomme de discorde oubliée…

● Robert Spieler : Pourquoi la 5e journée de Synthèse nationale a failli ne pas avoir lieu…

● Yves Darchicourt : Histoires et légendes d’Europe, le royaume du Prêtre Jean…

● L’Union de la Droite Nationale est née…

● Francis Bergeron : Hergé réhabilité par Spielberg

● Les rubriques de Philippe Randa, Luc Barbulesco,  Patrick Gofman, Pieter Kerstens, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta…

 

Le numéro 25 (130 pages) : 12,00 €

Abonnement simple : 50,00 €

Abnt de soutien : 100,00 €

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Vous pouvez aussi commander la revue par internet : en bas de la colonne de droite de ce site.

 

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samedi, 15 octobre 2011

Avez-vous lu le n°24 (septembre octobre 2011) de la revue Synthèse nationale ?

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Synthèse nationale n°24 (septembre octobre 2011) :

Vers l'union de la Droite nationale... l'éditorial de Roland Hélie

Un grand entretien avec Carl Lang, candidat à l'élection présidentielle.

Marc Noé : Tordre le cou au politiquement correct...

L'actualité vue par Patrick Parment...

Marc Rousset : Le tribunal de l'histoire ne reconnait que les vainqueurs...

Gérard Pince : Le coût de l'immigration en provenance du Tiers Monde...

Arnaud Raffard de Brienne : La désinformation autour du recrutement dans la Fonction publique...

Jean-Claude Rolinat : Nous avons changé parce que le monde a bougé...

Lionel Baland : un entretien avec Gabor Vona, le président du Jobbik (Parti nationaliste hongrois).

Francis Bergeron : Maurice Bardèche, chroniqueur de l'Europe désintégrée d'après guerre...

Deux entretiens exhumés : Maurice Bardèche et Antonio de Oliveira Salazar...

Les pages du Marquis... par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

Des articles de Philippe Randa, Robert Spieler, Yves Darchicourt, Pieter Kerstens...

Un article sur Oswald Spengler et un hommage à François-Georges Dreyfus...

Parution : vendredi prochain, 128 pages, 12,00 €

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vendredi, 05 août 2011

2010 / 2011 : LES GRANDS MOMENTS DE L'ANNEE MILITANTE DE SYNTHESE NATIONALE...

27 septembre 2010 : suite aux reculades du gouvernement face aux diktats de Bruxelles, Synthèse nationale lance une campagne militante contre l'Europe technocratique...

Enorme succès de la pétition de Synthèse nationale « pour que la France entre en sécession par rapport à l’Europe de Bruxelles »...

2888611152.jpgEn l’espace de trois jours, depuis que la pétition a paru sur le blog Synthèse nationale, et sur quelques sites amis, des centaines de signataires se sont manifestés. Rivarol nous consacre sa deuxième page dans son édition de vendredi, et Minute de ce mercredi relate largement notre appel. Nous les en remercions vivement.

 

Certains correspondants nous interpellent : le terme « sécession » n’est-il pas trop fort ? Est-ce réaliste ? Réponse : le traité de Lisbonne (tant pis pour lui) prévoit la possibilité de sécession. De plus, il faut être conscient que les projets politiques des formations nationalistes et identitaires ne pourront aboutir qu’à la seule condition de se débarrasser du carcan bruxellois.  Notre objectif n’est pas de détruire l’Europe, mais de la reconstruire. Cette Europe des nains de Bruxelles n’est tout simplement pas la nôtre. Et puis… à l’extrême arrogance des nains de Bruxelles et du Luxembourg, ne faut-il pas opposer une extrême détermination ?...

 

L'appel de Synthèse nationale : cliquez ici

 

11 novembre 2010 : 4ème journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale, plus de 1 000 participants, un nouveau succès pour notre revue...

La 4ème Journée de Synthèse nationale a remporté un grand succès :

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Une fois de plus, la 4ème journée nationale et identitaire de Synthèse nationale a remporté un vif succès. C’est près de 1 000 visiteurs qui sont passés tout au long de la journée au Forum de Grenelle pour assister à cette quatrième édition de ce qui est devenu le grand rendez-vous de la résistance nationale et identitaire de l’automne. Le thème de cette 4ème journée : « Résistons à la colonisation de l’Europe ». Derrière la tribune, une grande banderole sur laquelle était résumée la raison d’être de Synthèse nationale : Résistance, Libération !

 

Les trois tables rondes et le meeting unitaire qui a conclu cette journée ont été pour les différents intervenants, chacun avec son approche des choses et sa sensibilité, l’occasion de prouver que la résistance contre la colonisation de notre continent et la dénonciation du « parti de la collaboration » est désormais une force avec laquelle il faudra compter. Le nombre croissant de participants aux journées de Synthèse nationale est là pour le prouver.

 

Le combat mené en France est le même que celui mené par les mouvements frères en Europe. Tel était le message de la première table ronde au cour de laquelle prirent successivement la parole Hilde De Lobel, ancienne député du Vlaams belang, qui avait un stand qui fut fort apprécié des visiteurs, Alberto Torresano, de la revue Identitad de Madrid, revue qui consacre dans sa dernière livraison deux pages à la NDP et à Robert Spieler, Olivier Grimaldi, le dynamique président du Cercle Franco-hispanique, et Robert Vesterlund, Président du mouvement suédois Salemfonden, venu spécialement de Stockholm pour la réunion. Lionel Baland, spécialiste des droites nationales en Europe nous a éclairés sur le développement des mouvements identitaires, particulièrement en Autriche et en Hongrie. Notons la présence de camarades hollandais et ukrainiens dans l’assistance. La dimension européenne de notre combat n’est pas une fiction pour Synthèse nationale, c’est une réalité.

 

La deuxième table ronde était consacrée à la colonisation de la France et de l’Europe. Pour en parler, nous avions invité différentes personnalités engagées soit dans le combat politique, comme Christian Perez, Président du Parti populiste, soit sur le plan éditorial, comme Franck Abed, écrivain monarchiste et catholique, et aussi animateur d’émissions appréciées des lecteurs de Synthèse nationale, l’éditeur et chroniqueur Philippe Randa que l'on ne présente plus, l’économiste Marc Rousset, auteur de La Nouvelle Europe Paris-Berlin-Moscou (Editions Godefroy de Bouillon) l’écrivain Jean Alcader, auteur d’ouvrages sur l’islamisation de la France, et notre collaborateur spécialiste de la désinformation, Arnaud Raffard de Brienne.

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A peine cette deuxième table ronde achevée, surgit dans la salle un groupe pour le moins pittoresque « d’activistes armés » du FLC, entendez Front de libération du cochon, qui en quelques secondes, une fois l’étonnement de l’assistance passé (environs 300 personnes ont assisté à chacune des différentes tables rondes), teint une conférence de presse qui engendra l’enthousiasme de l’assistance, afin de dénoncer, calmement mais fermement, la prolifération du hallal dans les réseaux de distribution français. « Le hallal est le cheval de Troie de l’islam dans la culture européenne » a martelé le chef du FLC avant de se retirer aussi vite qu’ils étaient arrivés. Tonnerre d’applaudissements dans la salle déjà surchauffée.

La troisième table ronde fut l’occasion de parler de la dimension sociale du combat nationaliste. Ainsi, Serge Ayoub, animateur du mouvement Troisième voie, expliqua les raisons de son engagement au sein du mouvement social et la nécessité pour les forces nationalistes de se référer aux luttes du passé et d’aujourd’hui. Troisième voie est le mouvement des travailleurs français pour une avant-garde solidariste. Solidarisme justement, lorsque l’on évoque le solidarisme on pense bien sûr à Francis Bergeron qui, l’an passé nous avait fait un exposé sur l’engagement dans les groupes solidaristes des années 70, et qui, cette année nous parla de Saint Loup à qui il vient de consacrer une biographie (éditée chez Pardes). Notre Cher Jean-Claude Rolinat, qui vient d’éditer un livre passionnant sur Evita Perón (chez Dualpha) évoqua, pour sa part, les liens entre le péronisme argentin et le fascisme italien.  Luc Pécharman, responsable de la NDP dans le Nord, évoqua le magnifique travail social réalisé par la Vlaams Huis dans la banlieue de Lille. Au début de cette table ronde, Robert Spieler avait interrogé Olivier Bonnet sur l’évolution, depuis l’an passé, du projet La Desouchière, cette implantation identitaire au cœur du Morvan.  Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, avec le talent que nous lui connaissons, dénonça non sans malice les dégâts que pourrait subir le FN si, demain, certaines dérives libérales l’emportaient lors du congrès du mois de janvier. Si l’on s’en tient à l’applaudimètre, Jérôme Bourbon a fait tilt…  

 

Puis vint le moment du grand meeting unitaire. Après les interventions de nos amis suédois et allemand Robert Vesterlund et Markus Wiener, Secrétaire général de Pro Bewengug et conseiller municipal Pro Köln de Cologne, s’enchainèrent les discours d’Annick Martin, secrétaire générale du MNR, qui remporta un franc succès, celui du jeune et prometteur Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, puis celui de Pierre Vial qui provoqua un tonnerre d’applaudissements lorsqu’il conclu en évoquant la victoire de l’Europe blanche à laquelle nous œuvrons. Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, fit un tabac lorsqu’il dénonça les collabos qui légitiment l’occupation de la France par des populations venues d’ailleurs, collabos au premier rang desquels on retrouve certains évêques français tel que celui de Carcassonne.

 

Mario Borghezio, ancien vice-ministre de la Justice italienne et député européen de la Ligue du Nord, invité d’honneur de cette 4ème journée nationale et identitaire fit un discours enflammé en faveur de l’entente des forces nationalistes à travers l’Europe. Ce fut un grand honneur pour Synthèse nationale de recevoir ce combattant infatigable qu’est Mario Borghezio. Dans les jours qui viennent nous reviendrons sur cette intervention qui souleva toute l’adhésion des centaines de militants présents dans la salle.

 

Synthèse nationale tient à remercier toutes celles et tout ceux qui ont participé au bon déroulement de cette réunion, en particulier les militants de Troisième voie qui assuraient la protection de celle-ci,  les militants de la NDP, du MNR et de Terre et peuple qui ont aidé à la mise en place de la salle, les militants de la NDP alsacienne qui ont assuré la restauration (très vite, il fallut trouver du pain - et ce n'est pas une mince affaire le 11 novembre - car les 400 sandwiches prévus étaient épuisés), merci à Florence, Béatrice, Anne-Marie, Madeleine, Elodie, Delphine et toutes celles qui, grâce à leur gentillesse, s'occupèrent de l'accueil du millier de participants qui est passé au cours de la journée. Nous remercions aussi Rivarol, Radio Courtoisie, F Desouche, Altermedia et les dizaines de publications, blogs et sites qui ont annoncé cette 4ème Journée nationale. Merci enfin aux exposants qui ont aidés au succès de cette réunion.

 

Rendez-vous l’an prochain pour la 5ème JNI, vive la victoire !

 

Tout sur la 4ème journée de Synthèse nationale : cliquez ici

 

Samedi 12 février 2011 : quelques semaines après le congrès de la trahison de l'idéal national qui s'est tenu en janvier à Tours, Synthèse nationale reprend l'initiative en organisant une réunion publique à Paris sur le thème évocateur : LE COMBAT NATIONALISTE CONTINUE...

Samedi, les nationalistes sont venus en nombre assister à la réunion publique parisienne de Synthèse nationale...

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Samedi après-midi, dans un Espace Dubail trop petit, se tenait la première réunion publique parisienne de l'année de Synthèse nationale. C’est en effet devant une salle comble (plusieurs centaines de militants, dont de nombreux jeunes) que les différents orateurs purent développer leurs conceptions du combat nationaliste.

 

Ce fut tout d’abord Jean-Claude Rolinat, écrivain (il vient de publier une biographie d’Eva Peron), élu local et membre de la direction nationale de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait d'ouvrir la séance. Il dressa d'emblée un bilan catastrophique de la situation politique de la France et de l’Europe. Nous publierons très prochainement le texte de l’intervention de Jean-Claude Rolinat.

 

Fidèle à sa vocation de promouvoir les initiatives qui lui semblent intéressantes et constructives pour le mouvement nationaliste, Synthèse nationale avait invité Serge Ayoub, responsable de Troisième voie, à prendre la parole. C’est avec fougue qu’il débuta son discours en se livrant à un véritable réquisitoire contre le sinistre Jean-Luc Mélenchon. Il faut rappeler que ce minable politicien à la botte du Système, avec une arrogance invraisemblable, s’est récemment permis lors d’une émission télévisée de traiter avec mépris et condescendance des patriotes du Nord de la France en les considérant pratiquement comme des moins que rien. Mais qui est-il donc ce Mélenchon pour se permettre de juger ainsi des militants qui se battent bénévolement et courageusement pour leurs idées ? Rappelons que le donneur de leçons Mélenchon a passé sa vie à vivre aux frais des contribuables en tant qu’élu du Parti socialiste. Au tarif où il est rémunéré, il n’a pas beaucoup de mérite, Mélenchon, à clamer sa ferveur « révolutionnaire ». Le hic, c’est que ce pitoyable fier à bras vient de franchir la ligne jaune et que dorénavant il doit savoir que les nationalistes ne le laisseront plus impunément baver sa haine de notre peuple. Qu’il se le tienne pour dit.

Mais revenons à l’intervention de Serge Ayoub. Celui-ci insista ensuite sur la nécessité pour les nationalistes d’investir le combat syndical. Telle est la vocation de Troisième voie qui se définit comme étant le mouvement des travailleurs français pour une avant-garde solidariste. Cette initiative originale mérite d’être encouragée car elle est complémentaire des autres formes de combat choisies par les autres composantes du mouvement nationaliste.

 

2766725033.jpgPuis vint le tour de Pierre Vial, Président de l’association culturelle Terre et Peuple et aussi membre de la direction nationale de la NDP, de prononcer un discours d’une très haute tenue au cours duquel il dénonça les malheureuses dérives du Front national qui jusqu’à ces dernières années était sensé incarner le combat national et qui, depuis son dernier congrès, a perdu toute légitimité et toutes crédibilité aux yeux des nationalistes identitaires.  Nous publierons aussi prochainement le discours de Pierre Vial.

 

C’est à Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol et Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait de prononcer le discours d’orientation de cette réunion. Il suscita à plusieurs reprises l'enthousiasme de la salle lorsqu’il appela à une rupture totale avec le Système.

 

Voici l’essentiel de l’intervention de Robert Spieler :

 

« Au moment où la France et l’Europe sombrent dans une crise économique et identitaire sans précédent, Robert Spieler insista sur le fait qu’il faut un mouvement nationaliste fort et organisé dans notre pays. Un mouvement qui se bat pour une France française dans une Europe européenne.

 

La Nouvelle Droite Populaire prône le rassemblement des forces nationalistes autour de principes que nous considérons comme non négociables : la défense intransigeante de nos identités nationale, régionales et européennes. Le problème prioritaire n’est pas l’islam, qui n’est qu’une conséquence, mais l’invasion africaine, maghrébine et turque, notamment, que subissent la France et l’Europe. Nous considérons que cette immigration aurait des conséquences tout aussi dramatiques pour l’identité de nos peuples, si ces populations étaient agnostiques, bouddhistes, ou chrétiennes. Ces populations qui occupent notre terre devront, en grande partie, repartir. Nous le disons calmement, sans haine ni violence, les immigrés n’étant pas responsables de cette situation. Mais ils devront repartir, et la nécessaire Reconquista doit être menée. Qu’on ne nous dise pas que c’est impossible. L’exemple des Pieds-noirs d’Algérie, sommés de quitter leur terre en quelques semaines, prouve le contraire (...).

 

La Nouvelle Droite Populaire refuse toute inféodation de la France à des puissances étrangères. Nos soldats n’ont pas à mourir pour défendre les intérêts de Washington ou de Tel Aviv. Le combat pour la libération doit se mener ici, en France et en Europe, pas en Afghanistan, en Iran, en Irak, en Palestine ou en Israël. Nous demandons que la France quitte l’OTAN et appelons à la constitution d’une défense européenne intégrée (...).

 

Nous voulons l’Europe de la puissance, et rejetons l’Europe des nains arrogants de Bruxelles. C’est par la sécession de la France que nous pourrons demain construire une Europe nationaliste et identitaire, respectueuse des Nations et des Provinces qui la composent (...).

 

Sur les plans économiques et commerciaux, nous prônons la création d’un espace économique et commercial européen protégé, partenaire de la Russie. Nous devons réindustrialiser  la France et l’Europe en érigeant des barrières qui empêcheront la destruction de nos emplois, par l’afflux de produits fabriqués dans des pays qui ne respectent pas un minimum de normes sociales (...).

 

Nous prônons le plus large rassemblement de la Résistance française et européenne. Dans le respect des différences. Nous ne sommes pas obligés d’être d’accord sur tout et personne n’a, par exemple, à imposer sa vision de la morale, ou ses convictions religieuses, aux autres. Le partenariat que la NDP a établi avec le Parti de la France et le MNR a permis d’obtenir des résultats très encourageants aux dernières élections régionales, notamment en Lorraine, où nos listes dépassèrent 3% des voix. Le partenariat de la NDP avec Troisième voie, le Renouveau français, le GUD, Terre et peuple et d'autres orrganisations militantes a permis à un millier de nationalistes de défiler, le 9 mai dernier à Paris. La NDP refuse absolument toute exclusive à l’encontre de ceux qui refusent toutes soumissions au Système. Le considérable succès de la réunion unitaire de Synthèse nationale, le 11 novembre 2010 prouve, par ailleurs, que nous sommes dans la bonne voie ».

 

Dans l’assistance, plusieurs personnalités de la droite nationale et nationaliste nous avaient fait l’amitié d’assister à cette réunion. Notons la présence de Mme Martine Lehideux, vice-présidente du Parti de la France, de MM. Pierre Sidos, Président de l’œuvre française, Pierre Descaves, ancien député, Jérôme Bourbon, Directeur de Rivarol, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, Bernard Bres, directeur du Chêne, le journal du MNR, et bien d’autres.

 

Cette réunion était conduite par Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale. Il conclut la séance en appelant les Franciliens à participer massivement, le dimanche 8 mai prochain, à 10 h 30, à la nouvelle manifestation nationaliste unitaire qui aura pour thème : la France est de retour ! Le 9 mai 2010, nous étions un millier,  le 8 mai 2011, nous serons plus de 3 000 !  Plus que jamais, le combat nationaliste continue !

 

L'intervention de Pierre Vial : cliquez ici

 

4094163024.jpgSamedi 9 avril 2011 : pour marquer le 25ème anniversaire de l'instauration du regroupement familial, Synthèse nationale a organisé un colloque à Paris qui rassembla 250 participants. Notons l'intervention remaquée de Véronique Bouzou lors de ce colloque. Cette jeune et courageuse enseignante a publié l'an dernier un livre qui a eu un grand retentissement : Ces profs qu'on assassine...

Pour marquer le 35ème anniversaire du regroupement familial, Synthèse nationale organisait samedi un colloque à Paris : plus de 250 participants...

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Reportage sur le colloque : cliquez là

Intervention de Véronique Bouzou : cliquez ici

 

Samedi 7 et Dimanche 8 mai 2011 : durant toute cette fin de semaine, la NDP et Synthèse nationale ont occupé le terrain sur le plan politique, avec la tenue du 4ème Conseil national du mouvement le samedi 7 mai et, le dimanche 8, en prenant la tête de la grande manifestation nationaliste unitaire contre le mondialisme. Près de 1 500 personnes ont répondu à l'appel de la NDP de Terre et peuple, de Troisième voie, du GUD, du Renouveau français et de nombreux autres mouvements nationaux, régionaux. Cette année, des délégations du Parti de la France, conduite par son secrétaire général Thomas Joly,  et du MNR se sont jointes à la NDP pour manifester.

 

Le 4ème Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire : pour le rassemblement des forces nationales et nationalistes.

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De gauche à droite : François Ferrier, Robert Spieler, Roland Hélie, Jean-Claude Rolinat

Samedi 7 mai s’est tenu à Paris le 4ème Conseil national de la Nouvelle Droite Populaire. Il s’agissait, pour les responsables du mouvement nationaliste et identitaire de définir la stratégie de celui-ci en vue des prochaines échéances électorales de 2012 et au-delà.

 

Le Conseil national de la NDP a constaté l’abandon progressif par le Front national de Marine Le Pen des principes fondamentaux qui avaient justifiés jusqu’à maintenant l’appartenance de ce parti à la Droite nationale sociale et populaire.

 

Le Conseil national a validé à l’unanimité la participation active de la NDP à la constitution d’une nouvelle structure confédérale de rassemblement des organisations de la Droite nationale afin de présenter un maximum de candidats aux élections législatives et de soutenir une candidature d’union à la présidentielle.

 

Dans les semaines qui viennent une réunion aura lieu avec les responsables du Parti de la France de Carl Lang et du MNR afin de concrétiser cette confédération.

 

Il faut dès maintenant créer une véritable alternative authentiquement nationale au Front national rallié au Système. Dans cette confédération, la NDP incarnera la sensibilité nationaliste et identitaire.

 

Rappelons que depuis 2009, lors des différents scrutins qui se sont déroulés (européennes de juin 2009, régionales de mars 2010 et cantonales de mars dernier) l’entente entre les principales formations nationales et nationalistes a permis d’enregistrer des résultats encourageants.

 

Enfin, la NDP, afin d’accentuer son implantation à travers le pays, s’est dotée d’un coordinateur national. C’est Yves Darchicourt, délégué du mouvement dans le Pas-de-Calais, qui assumera cette charge.

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Dimanche 8 mai en matinée, la Nouvelle Droite Populaire a ouvert le traditionnel défilé des forces nationalistes qui a rassemblé plus de 1 500 personnes (le double de l’an passé). Le thème de cette manifestation était : « Contre le mondialisme, la France est de retour ». Au cours du meeting qui a conclu cette marche, Pierre Vial, Président de Terre et peuple et membre du Bureau national de la NDP, a appelé les forces nationalistes à refuser toutes les compromissions avec le Système. Robert Spieler, ancien député et Délégué général de la NDP, a pour sa part exigé le départ d’une majorité d’immigrés africains et maghrébins présents sur notre sol, contre la volonté de notre Peuple, et désigné la responsabilité du capitalisme mondialiste et cosmopolite dans cette invasion.

 

Photos de la manif : cliquez ici et cliquez là
Reportage filmé : cliquez ici 
 
Dimanche 22 mai 2011 : la droite nationale se rassemble. Une importante réunion se tient à Paris en vue de la constitution d'une structure confédérale rassemblant les principales forces politiques de la Droite nationale...

Droite nationale : L’union en marche...

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Dimanche 22 mai : les principaux dirigeants et représentants des mouvements et associations de la Résistance nationale se sont rencontrés pour une réunion de travail où des décisions importantes ont été prises, quant à l’avenir de notre camp.

 

Parmi les participants, les responsables du Parti de la France, autour de Carl Lang (Thomas Joly, secrétaire général, Martial Bild, et Martine Lehideux, Roger Holeindre, Pierre Descaves, Christian Baeckeroot, anciens députés), les responsables de la Nouvelle Droite Populaire, autour de Robert Spieler (Roland Helie, directeur de Synthèse nationale, Pierre Vial, président de Terre et Peuple, Florence Raffard de Brienne, François Ferrier, ancien conseiller régional de Lorraine, Luc Pécharman, responsable de la fédération du Nord), les responsables du MNR (Annick Martin, vice-présidente, Hubert Savon, secrétaire général, Yann Phélippeau, SG adjoint). Les dirigeants de la presse amie étaient aussi présents pour apporter leur soutien actif au projet : Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, Patrick Parment, de Synthèse nationale, et André Gandillon, de Militant, ce dernier étant aussi Président des amis de Rivarol et proche de l’Œuvre française. Thibaut de Chassey qui représentait, comme observateur actif, le Renouveau français, était aussi présent.

 

Le constat : 

 

Le constat, unanime, a été que le Front national, dirigé par Marine Le Pen, ne représentait plus la Résistance nationale et était passé aux côtés du Système que tous les présents entendent combattre. Pour preuve, les propos de Marine Le Pen quant à l’islam, expliquant que l’islam n’était pas incompatible avec la démocratie et qu’il fallait s’opposer à la charia, pas à l’islam, affirmant : «  Je crois que la charia est incompatible, pas l’islam. Je crois qu’une immense majorité de musulmans sont favorables à la démocratie. »  Pour preuve, l’intention affichée par Jean-Marie Le Pen de retirer, suite à une rencontre avec le responsable d’une association musulmane de Marseille, le recours du FN contre la construction de la grande mosquée de Marseille, estimant que : « Il serait de bon temps d’évoluer sur cette question. » Pour preuve, l’abandon par le secrétaire général du FN, Louis Aliot, de la préférence nationale au profit d’une « priorité citoyenne »… Ces propos, absurdes, ces intentions, absurdes, ces analyses, absurdes, démontrent que le Front national n’est plus aux côtés de la France française et de l’Europe européenne, et doit être combattu, au même titre que l’UMP ou le PS. Marine Le Pen ne sera en aucun cas la candidate des nationalistes et des nationaux identitaires à l’élection présidentielle.

 

Les décisions :

 

Les participants à cette réunion ont décidé :

 

1. Création d’une confédération, sur le modèle de l’UDF, rassemblant tous les mouvements et toutes les associations nationales et nationalistes soucieux de proposer aux Français un projet de résistance, de reconquête et d’espoir, et refusant la collaboration avec le Système.

2. Présentation d’un(e) candidat(e) à l’élection présidentielle de 2012.

3. Présentation de candidats, sous l’étiquette de cette confédération, aux élections législatives.

 

Les modalités concrètes de ces décisions (nom de la confédération, nom du candidat à l’élection présidentielle), seront annoncées à la rentrée, en septembre.

 

Lundi 27 juin, à 19 h 00, à Paris :

 

Le lundi 27 juin, à 19 h 00, lors d’une réunion publique, nous annoncerons la création d’un comité d’initiative pour une candidature d’union de la Droite nationale à l’élection présidentielle et la création d’une confédération des forces nationalistes, nationales et identitaires.

 

Cette réunion des forces de l’opposition nationale, organisée par la revue Synthèse nationale, se déroulera en présence de Carl Lang, Annick Martin, Robert Spieler et des principaux initiateurs de cette démarche de rassemblement : lundi 27 juin à 19 h 00, au Centre de Conférences, 8 bis rue de la Fontaine aux Rois, Paris 75011 (Metro République ou Goncourt).

 

 

Mercredi 1er juin 2011 : un entretien entre Roland Hélie, fondateur et directeur de Synthtèse nationale et membre du bureau national de la NDP, et l'écrivain Franck Abed.

 


 

 

737409307.jpgLundi 27 juin 2011 : un mois après l'annonce de l'initiative de rassemblement de la droite nationale, Synthèse nationale organise à Paris une première réunion publique afin de tenir informé les franciliens du lancement du rassemblement. Une belle réussite qui laisse présager un bel avenir pour les forces nationales authentiques... Prendront la parole : Martine Lehideux, Jérôme Bourbon, Pierre Vial, Roland Hélie, Annick Martin, Robert Spieler et Carl Lang.

 

Lundi soir à Paris, 350 personnes ont assisté à la première réunion pour le rassemblement de la Droite nationale...

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Le grand amphi du Centre de conférence de Paris République, rue de la Fontaine au Roi, était bondé hier soir pour la première réunion publique pour l'union de la Droite nationale organisée par Synthèse nationale.

Ce fut d'abord Martine Lehideux, militante de la première heure du Front national, ancienne Vice présidente de celui-ci et aujourd'hui au Parti de la France, qui ouvrit la réunion. Martine est une combattante remarquable, c'est un honneur pour Synthèse nationale de l'avoir parmi nous à cette réunion.

Puis ce fut Jérôme Bourbon, le talentueux éditorialiste de Rivarol. Décapant comme à son habitude, il dressa un bilan sans concession de la situation politique actuelle. Il apporta le soutien total de l'hebdomadaire de l'opposition nationale et européenne à la nouvelle confédération en gestation.

Pierre Vial, toujours aussi passionnant, historien, militant, il n'hésite pas à s'exclamer : "Oui, je suis d'extrême droite" suscitant un tonnerre d'applaudissement dans la salle.

Annick Martin, Vice présidente du MNR, insista avec justesse sur la nécessité de donner une dimension européenne au combat que nous menons. Nous ne sommes plus en 1911 et la France seule ne pèse plus très lourd en 2011... 

Fidèle à son habitude, Robert Spieler n'y alla pas par quatre chemins. Rappelant que la rue de la Fontaine au Roi fut, en 1871, le théâtre des derniers combats de La Commune de Paris, qui vit le soulèvement du peuple de Paris contre l'ignoble trahison versaillaise, le Délégué général de la NDP n'hésita pas à nous comparer à la dernière barricade qui résiste encore, et malgré les trahisons lepénistes, à l'abandon de notre identité nationale et européenne.

Dernier intervenant avant que Roland Hélie conclue cette belle réunion, Carl Lang, Président du Parti de la France, présenta les bases de la confédération qui regroupe déjà le PdF, le MNR, la NDP et qui naîtra officiellement en septembre prochain. Cette confédération, dans laquelle chacune des formations adhérentes gardera son identité et sa spécificité, sera la seule à représenter lors de la prochaine présidentielle et des législatives qui suivront, et bien au-delà d'ailleurs, la Droite nationale, nationaliste et identitaire. Cette confédération "ne perdra pas son temps à rechercher une quelconque respectabilité, et cela pour la simple et unique raison que nous sommes tous des gens respectables". 

Tout au long de la soirée les stands ne désemplirent pas et de nombreux nouveaux abonnements à notre revue ainsi qu'à Rivarol ou encore à Terre et peuple furent enregistrés.

De nombreuses personnalités de notre famille politique nous ont fait l'amitié de venir assister à cette réunion. Citons la présence dans l'assistance d'une délégation de camarades du Front comtois, menée par son Président Gaëtan Perret, de Serge Ayoub, dirigeant du mouvement Troisième voie, d’Edouard Klein, responsable du GUD, venu avec plusieurs militants de ce sympathique syndicat étudiant, du Professeur Jean Haudry, ancien doyen de la faculté de lettres de Lyon, d'Odile Bonnivard, Présidente de Solidarité des Français,  de Pierre Descaves, ancien député de l'Oise, des écrivains Patrick Gofman, Hervé Ryssen, Eric Miné et Franck Abed, de Thomas Joly, Secrétaire général du PdF, et de bien d'autres...

La réunion s'est terminée vers 22 h 00 et chacun est rentré avec la conviction que beaucoup de choses sont en train de bouger et que la vraie Droite nationale n'a certainement pas encore dit son dernier mot...

Reportage et photos : cliquez là

Interventions filmées par Franck Abed : cliquez ici et cliquez là

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samedi, 23 juillet 2011

AVEZ-VOUS PENSE A VOUS ABONNER ?

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Synthèse nationale n°23 vient de sortir :

Vous retrouverez des articles de Patrick Parment, Marc Rousset, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Patrick Gofman, Jean-Claude Rolinat, Philippe Randa, Lionel Baland, Pieter Kerstens, Francis Bergeron, l'écrivain nationaliste polonais Michael Kovalczyk et, bien sûr, l'éditorial de Roland Hélie...

Les interventions de Véronique Bouzou, enseignante et écrivain, et de Annick Martin, Vice présidente du MNR, lors du colloque sur les 35 ans du regroupement familial organisé à Paris par Synthèse nationale en avril dernier...

Un entretien avec Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, sur le rassemblement en gestation de la Droite nationale...

126 pages, 12 €, à partir de samedi à la librairie Primatice, 10, rue Primatice 75013 Paris (métro Place d'Italie).  

ABONNEZ-VOUS !

Abnt simple (6 numéros) : 50 €, abnt de soutien, 100 €

Chèque à l'ordre de Synthèse nationale

Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris (correspondance uniquement)

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mardi, 28 juin 2011

Lundi soir à Paris, 350 personnes ont assisté à la première réunion pour le rassemblement de la Droite nationale...

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Le grand amphi du Centre de conférence de Paris République, rue de la Fontaine au Roi, était bondé hier soir pour la première réunion publique pour l'union de la Droite nationale organisée par Synthèse nationale.

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Ce fut d'abord Martine Lehideux, militante de la première heure du Front national, ancienne Vice présidente de celui-ci et aujourd'hui au Parti de la France, qui ouvrit la réunion. Martine est une combattante remarquable, c'est un honneur pour Synthèse nationale de l'avoir parmi nous à cette réunion.

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Puis ce fut Jérôme Bourbon, le talentueux éditorialiste de Rivarol. Décapant comme à son habitude, il dressa un bilan sans concession de la situation politique actuelle. Il apporta le soutien total de l'hebdomadaire de l'opposition nationale et européenne à la nouvelle confédération en gestation.

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Pierre Vial, toujours aussi passionnant, historien, militant, il n'hésite pas à s'exclamer : "Oui, je suis d'extrême droite" suscitant un tonnerre d'applaudissement dans la salle.

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Annick Martin, Vice présidente du MNR, insista avec justesse sur la nécessité de donner une dimension européenne au combat que nous menons. Nous ne sommes plus en 1911 et la France seule ne pèse plus très lourd en 2011... 

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Fidèle à son habitude, Robert Spieler n'y alla pas par quatre chemins. Rappelant que la rue de la Fontaine au Roi fut, en 1871, le théâtre des derniers combats de La Commune de Paris, qui vit le soulèvement du peuple de Paris contre l'ignoble trahison versaillaise, le Délégué général de la NDP n'hésita pas à nous comparer à la dernière barricade qui résiste encore, et malgré les trahisons lepénistes, à l'abandon de notre identité nationale et européenne.

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Dernier intervenant avant que Roland Hélie conclue cette belle réunion, Carl Lang, Président du Parti de la France, présenta les bases de la confédération qui regroupe déjà le PdF, le MNR, la NDP et qui naîtra officiellement en septembre prochain. Cette confédération, dans laquelle chacune des formations adhérentes gardera son identité et sa spécificité, sera la seule à représenter lors de la prochaine présidentielle et des législatives qui suivront, et bien au-delà d'ailleurs, la Droite nationale, nationaliste et identitaire. Cette confédération "ne perdra pas son temps à rechercher une quelconque respectabilité, et cela pour la simple et unique raison que nous sommes tous des gens respectables". 

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Tout au long de la soirée les stands ne désemplirent pas et de nombreux nouveaux abonnements à notre revue ainsi qu'à Rivarol ou encore à Terre et peuple furent enregistrés.

De nombreuses personnalités de notre famille politique nous ont fait l'amitié de venir assister à cette réunion. Citons la présence dans l'assistance d'une délégation de camarades du Front comtois, menée par son Président Gaëtan Perret, de Serge Ayoub, dirigeant du mouvement Troisième voie, d’Edouard Klein, responsable du GUD, venu avec plusieurs militants de ce sympathique syndicat étudiant, du Professeur Jean Haudry, ancien doyen de la faculté de lettres de Lyon, d'Odile Bonnivard, Présidente de Solidarité des Français,  de Pierre Descaves, ancien député de l'Oise, des écrivains Patrick Gofman, Hervé Ryssen, Eric Miné et Franck Abed, de Thomas Joly, Secrétaire général du PdF, et de bien d'autres...

La réunion s'est terminée vers 22 h 00 et chacun est rentré avec la conviction que beaucoup de choses sont en train de bouger et que la vraie Droite nationale n'a certainement pas encore dit son dernier mot...

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jeudi, 23 juin 2011

Martine Lehideux, ancienne vice-présidente du Front national, participera lundi soir à la réunion de Synthèse nationale...

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Mme Martine Lehideux, ancienne vice présidente du Front national, fondatrice du Cercle national des femmes d'Europe, membre du Bureau politique du Parti de la France, prendra la parole lundi soir, 27 juin, lors de la réunion publique organisée par Synthèse nationale à Paris, de 19 h à 21 h 30, au centre de coférences du 8 bis rue de la Fontaine au Roi (XIème arrondissement - métro République ou Goncourt) pour le rassemblement de la Droite nationale (cliquez ici).

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lundi, 25 avril 2011

Avez-vous pensé à commander le numéro 22 (mars-avril 2011) de la revue Synthèse nationale ?

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Au sommaire :

Du regroupement familial à la colonisation...

L'Editorial de Roland Hélie

 

Pierre Vial : Notre Mission…

 

Pierre Sidos : Penser global, agir national…

 

Un dossier sur les 35 ans du regroupement familial avec des contributions de : Véronique Bouzou, enseignante et écrivain, Anne Kling, écrivain, Pierre Vial, universitaire, Arnaud Raffard de Brienne, essayiste et spécialiste de la désinformation, Luc Pécharman, membre du Bureau national de la NDP…

 

Marc Noé : Pour l’abrogation des lois antiracistes et liberticides…

 

Philippe Pinson : 21 juin 1973, le premier meeting contre l’immigration…

 

Hugo L S : Nation et Justice sociale, Justice sociale et Troisième voie…

 

Un entretien avec Jean-Claude Rolinat sur Eva Peron…

 

Luc Barbulesco : Les pensées secrètes de l’humanité Proud’hon théologien ?

 

Yves Darchicourt : L’affaire du faux Baudouin en Flandre et en Hainaut…

 

Jean-Paul Chayrigues de Olmetta : In vitos veritas…

 

Francis Bergeron : Le mystérieux Monsieur Zaharoff…

 

Les rubriques de Patrick Parment, Lionel Baland, Philippe Randa, Patrick Gofman, Pieter Kerstens

 

N°22 Mars Avril 2011 – 134 pages, 12,00 €

 

Abonnez-vous !

6 numéros : 50,00 € Soutien 100,00 €

 

Bulletin d'abonnement cliquez ici

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dimanche, 17 avril 2011

L'intervention d'Annick Martin au colloque de Synthèse nationale, samedi 9 avril à Paris...

1007643155.jpgVoici le texte du discours d'Annick Martin, vice présidente du MNR, prononcé samedi 9 avril lors du Colloque de Synthèse nationale sur les 35 ans du regroupement familial à Paris :
 
Le problème de l'immigration que nous traitons aujourd'hui est la conséquence d'un choix politique en matière de démographie.
 
En effet, nous traversons une très grave crise démographique : l'Europe ne renouvelle plus ses générations. Faute d'une natalité suffisante et du fait de l'allongement de la durée de vie des individus, on assiste à un vieillissement très préoccupant de notre population. Cette récession est loin d'être négligeable, puisque non seulement elle affecte le moral des peuples, mais de plus, elle hypothèque la relance économique et l'avenir social des nations européennes.

Les dirigeants politiques qui se sont succédé après la seconde guerre mondiale ont eu un objectif commun : soumettre la démographie au monde économique. Et pour ce faire, ils ont choisi la pire des solutions : la mise en oeuvre d'un flot ininterrompu d'immigration en provenance du continent africain principalement, en ce qui concerne la France.

Le choix d'une politique démographique

Ils ont choisi l'immigration alors qu'ils auraient pu choisir de relancer la natalité par une politique familiale au profit des familles françaises et européennes. Ce choix n'est pas neutre. Au-delà de l'aspect purement arithmétique dès phénomènes démographiques, les individus ne sont pas interchangeables d'une civilisation à l'autre et le danger de disparition menace les peuples européens, s'ils ne renouvellent pas eux-mêmes leurs générations et acceptent que cette mission soit accomplie par des populations non européennes, dont l'indice de fécondité sur notre sol dépasse largement trois enfants par femme.

Le choix de substituer les peuples européens est un choix délibéré qui s'opère au bénéfice de nos concurrents mondiaux. On peut d'ailleurs observer que l'immigration en provenance de pays moins développés est en véritable surchauffe depuis la chute du mur de Berlin et l'organisation de la mondialisation par la puissance américaine.

En ce qui concerne la France, ce qui n'était au départ qu'un levier en faveur de certains secteurs économiques est devenu un moyen d'écraser les Français qui auraient la volonté de relever la tête et de prendre en main leur destin.

Dans cette évolution mortifère, une étape majeure a été franchie en 1976 avec la décision de Giscard et Chirac, de donner un coup d'accélérateur à l'immigration majoritairement africaine, en instaurant ce qu'on appelle le '' regroupement familial ''. On peut fixer à ce moment le début de la politique d'immigration massive. En effet, il est clair que ce phénomène démographique qui menace lourdement notre société dans son identité, dans ses valeurs de civilisation, je dirais dans son âme, ce phénomène n'aurait pas pris les proportions qu'il a prises, sans cette décision. Aujourd'hui encore, le plus gros contingent de primo-arrivants, se fait par ce biais.

Avec le regroupement familial, nous assistons à l'organisation d'une substitution de population tout à fait insidieuse, d'une invasion irrépressible qui se fait par la seule force du nombre, avec l'appui du nouveau code de la nationalité qui veut que toute personne née sur le territoire français ait droit à la nationalité française.

Signalons aussi que l'Union Européenne a repris à son compte le décret sur le regroupement familial dans une directive de 2003 (2003/86/CE) qui préconise que '' l'état doit permettre à un étranger séjournant sur le territoire national de faire venir son conjoint et ses enfants mineurs dans les deux ans qui suivent son arrivée ''.

L'immigration au service des marchands

Au départ, l'instauration des mouvements migratoires étaient censés dépanner l'industrie en manque de main-d'oeuvre.

Jusqu'au XIXème siècle en Europe et particulièrement en France, une population abondante avait fait notre puissance, puisqu'il fallait des soldats pour les combats et que les invasions de l'époque se faisaient à coup d'épée puis de mousquets et pas encore au titre du regroupement familial... et que, par ailleurs, il fallait des bras pour assurer l'économie de subsistance.

A la fin du XIXème siècle on a commencé à avoir besoin d'ouvriers pour les usines, mais la France restant un territoire très rural, son industrialisation s'est faite progressivement et n'a pas provoqué de grande migration comme cela s'est produit en Angleterre.

C'est au XXe siècle qu'a eu lieu la grande mutation industrielle. C'est donc logiquement au cours de ce siècle que les besoins d'une nouvelle main-d'oeuvre se sont fait sentir.

La production industrielle est directement liée à 2 grands facteurs : le capital (les investissements) et la main d'oeuvre (la population active). Dans la stratégie qui consiste à satisfaire les besoins industriels de main d'oeuvre, l'immigration est devenu un élément clé par son volume et par son bas coût. Cela s'est fait par étapes, mais d'une façon exponentielle.

Dans les années 50 à 70, la part de la population active étant insuffisante pour les besoins de l'industrie renaissante, dans un premier temps, on a favorisé l'exode rural. Aucun effort n'a été fait pour conserver la population dans les campagnes. Au contraire, on a pratiqué une politique de déracinement et de préférence aux grandes exploitations agricoles, qui a conduit à la désertification. Dans un premier temps, les besoins de main d'oeuvre ont donc été comblés par une population non qualifiée et encore peu payée, par rapport à une classe ouvrière constituée dans les années 30, mieux formée et légitimement plus exigeante. L'ex-ouvrier agricole venait concurrencer l'ouvrier professionnel en place, tirant, déjà, les salaires à la baisse.

Lorsque cette source s'est tarie, on a fait appel aux femmes, autre catégorie de main d'oeuvre peu exigeante. Peu à peu s'est installée une nécessité : celle du salaire féminin venant compléter le salaire de l'homme que, du coup, on pouvait tempérer. Petit à petit il a fallu 2 salaires au lieu d'un pour vivre. Sans le salaire de la femme, il n'y avait souvent ni confort, ni vacances, ni voiture... Le prix démographique à payer a été lourd, puisqu'il a fallu choisir : travailler - souvent pour un salaire vraiment médiocre - ou faire des enfants... La société de consommation et S. Veil ont fait le nécessaire pour que les femmes à leur tour soient happées par les besoins d'une production toujours croissante, mais de moins en moins généreuse avec ses ouvriers.

Mais l'appétit de bénéfices étant sans limites, pour contracter encore les coûts, on a fait appel à l'immigration, grâce à la collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir économique. En comparaison avec un salarié français, un immigré fraîchement débarqué est toujours meilleur marché et moins revendicateur. C'est pourquoi le système économique réclame toujours plus d'immigrés. Il fait son profit sur un flux qui doit être toujours renouvelé. Et peu importe le taux de chômage...

On aurait pu penser qu'on était arrivé au bout des possiblités de diminution des coûts en matière de main d'oeuvre. Et bien non !
Depuis les années 90, une nouvelle vague de populations importées vient concurrencer très efficacement les immigrés légaux, ce sont les150 à 200000 clandestins, qui par leur situation acceptent n'importe quelles conditions de travail jusqu'à l'obtention de leur régularisation.

Tant que la France était un pays riche, et qu'elle pouvait se permettre d'indemniser largement les Français laissés sur le carreau, les problèmes d'immigration restaient au deuxième plan. Tout le monde y trouvait son compte. Au point que lors de la récession des années 80, la nécessaire diminution des besoins en main-d'oeuvre a été très habilement maquillée par Mitterrand, au moyen de mesures de surcroit très populaires. La réalité était que l'industrie n'avait plus besoin d'autant d'employés, au lieu de renvoyer chez eux les immigrés surnuméraires, on a habillé la crise en progrès social. On se souvient du '' partage du travail '', de la diminution de l'âge des retraites, de l'augmentation du nombre de fonctionnaires, de l'augmentation des congés payés, de la diminution de la durée du travail. Autant de mesures qui, en fait, ont servi à masquer une sorte de chômage technique généralisé, mais qui ont ralenti, voire bloqué, l'évolution des salaires. Donc les mesures pour s'adapter à la situation économique nouvelle ont été prises et on a aménagé, certes de façon très discutable, la contraction de la main d'oeuvre.

Donc au plan économique on sait et on peut inverser une tendance assez rapidement. En revanche, on n'inverse pas les facteurs démographiques du jour au lendemain... surtout si on n'en a pas envie. D'autant qu'en matière de démographie, l'unité de mesure pour les populations installées c'est la génération, c'est-à-dire 30 ans !

Parler d'immigration : un tabou

C'est pourquoi, au fil des ans, il est devenu de plus en plus difficile de parler de l'immigration et corrélativement de l'effondrement démographique français et plus globalement européen.
En ces temps où mondialisme est synonyme de modernité, c'est prendre le risque d'être taxé de ringard(e), d'imbécile ou de paranoïaque, lorsqu'on prétend mettre en cause le dogme absolu de la bienfaisance de l'immigration.

'' L'immigration c'est bien ''. Et qui conteste cet axiome doit le faire avec la plus grande prudence. Eric Zemmour vient d'en faire l'expérience ; en matière d'immigration, les vérités ne sont jamais bonnes à dire.

La politique migratoire fait l'objet d'un véritable secret statistique et administratif. Les études sont volontairement tronquées, les enquêtes démographiques ne permettent pas de connaître l'origine des populations et les interprétations des rares chiffres qui sont portés à notre connaissance sont tout à fait fallacieuses.

Ainsi nous sommes dans une situation paradoxale, alors que nous sommes abreuvés de sondages qui observent jusqu'à nos moindres faits et gestes, qui dissèquent notre manière de penser et de consommer, nous ne savons rien - du moins officiellement - sur les populations immigrées. Il est urgent de faire un véritable inventaire démographique. Comme lors de son arrivée au pouvoir la gauche avait fait un inventaire économique, je suggère qu'à son arrivée, le prochain ou la prochaine président(e) de la république, procède à cet inventaire démographique.

Depuis la pratique du regroupement familial et l'application du nouveau code de la nationalité, et compte tenu également du nombre effréné de naturalisations (+ 16,8 % en 2010) à un rythme moyen de 12 000 par mois depuis 10 ans, l'implantation immigrée est tellement explosive qu'il n'est pas facile d'être exhaustif.

Malgré l'omerta statistique, l'explosion des minorités visibles est corroborée par les rares chiffres dont nous disposons. Encore faut-il les trouver et les lire avec attention et un minimum d'esprit critique.

Ainsi, alors que le chiffre de la population française est vraisemblable (63 millions d'habitants en métropole et 1 900 000 dans les DOM), l'INSEE nous annonce un taux d'immigrés de 8,3 %. Ce résultat (5,2 millions) paraît faible en regard du nombre d'immigrés musulmans revendiqué par les constructeurs de mosquées.

Il faut signaler aux amateurs de calcul, que les vérifications sont difficiles. En effet la consultation du site de l'INSEE est édifiante. En ce qui concerne les flux d'immigration permanente, l'INSEE a bloqué les compteurs en 2005 au chiffre de 135 395 pour cette année. Concernant le recensement des familles d'immigrés selon le pays d'origine, les derniers chiffres datent de 1999. Quant à la rubrique '' immigrés selon le pays d'origine '', elle comporte la mention '' tableau introuvable '' !

Concernant les naissances, sur les 800 000 naissances annuelles, 20 % sont des petits Français nés d'au moins un parent étranger (dont 7% de 2 parents étrangers). Notre population croissant de 346 000 individus / an, 57 % de l'accroissement démographique est donc le fait de l'immigration.
Les travaux de Gérard-François Dumont (in : Population & Avenir, n° 681 de janvier 2007) ont permis d'évaluer quelle est la contribution des femmes selon leur origine : la fécondité des femmes françaises (y compris celles qui ont la nationalité française mais sont d'origine immigrée) est de 1,79. Celle des femmes maghrébines est de 3,25, celle des africaines de 4,04, celle des turques de 3,35 et celle des asiatiques de 2,83.

La forte fécondité de ces femmes témoigne de leur satisfaction de se trouver en France et de pouvoir y bénéficier d'avantages médicaux et sociaux incomparables.
Certes la fécondité de la 2ème génération d'immigrées rejoint celle des françaises, mais elles sont remplacées par d'autres arrivantes.
Au total, on évalue à 0,2 la part de l'indice synthétique de fécondité liée aux populations récemment arrivées en France.

Ce qui ramène la contribution nationale à 1,73. Soit au même niveau que la Suède, par exemple.

Pourquoi escamote-t-on la réalité ? Pourquoi faut-il cacher aux Français la vérité lorsqu'on parle d'immigration ?

Parce qu'il y a une volonté d'installer définitivement des populations non-européennes sur notre terre, volonté qui s'est concrétisée par la réforme du code de la nationalité dont les pouvoirs économiques locaux n'ont strictement rien à faire. C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons nous contenter des raisons strictement économiques pour expliquer cet acharnement à nous imposer ce phénomène qui représente une charge pour la nation, un grave danger pour nos valeurs de civilisation européenne et à terme pour notre existence même.

Il y a une volonté politique d'affaiblir l'Europe en l'obligeant à prendre en charge sur son sol une partie de la population africaine. Ce n'est pas une vue de l'esprit. En disant cela je ne fais que rappeler ce qui a été préconisé par l'ONU en 2000. L'ONU prévoyait de doubler la population européenne tous les 40 ans et d'implanter 160 millions d'immigrés supplémentaires en Europe à échéance 2025, soit 24 millions pour la France. Cela dans le but de corriger le vieillissement des populations européennes.
Certes il faut lutter contre le vieillissement de la population et la dépression démographique. Mais pourquoi le recours à l'immigration est-il la seule solution proposée. Pourquoi n'évoque-t-on pas la solution nataliste ?

Pourquoi choisir la solution qui anéantit tout espoir d'une Europe puissante et indépendante ? Pourquoi choisir la solution qui nous affaiblit face à la concurrence américaine ?
Nous savons, nous, il y a une autre politique possible que celle qui est mise en musique par nos dirigeants depuis des décennies. Une autre politique que cette politique qui nous est infligée mesure après mesure.

En effet, la population française et européenne est conditionnée, façonnée, préparée à laisser sa place à des populations immigrées moins développées, imposant peu à peu leurs propres modes de vie, coutumes et religion, mais combien plus malléables !

Tous les moyens sont bons pour nous imposer cette forme de colonisation à rebours, qui doit éliminer un continent et une civilisation du partage du pouvoir mondial. En résumé, par l'immigration qui est une véritable arme de destruction massive, il s'agit d'éliminer les Européens.

Pour ce faire, le peuple français subit un véritable bourrage de crâne depuis des décennies. Souvenez-vous... l'immigration a été successivement :
- une chance pour la France,
- un nécessaire apport de main d'oeuvre pour faire '' ce que les Français ne veulent PLUS faire '',
- les '' jeunes '' chez lesquels le taux de chômage avoisine les 35% allaient payer nos retraites,
- les immigrés rapportent plus qu'ils ne coûtent,
autant de mensonges éhontés :
- les prisons abritent 80 % de '' chances '',
- les Français veulent bien faire n'importe quel travail, mais ils veulent être payés décemment et en ont assez de faire l'aumône,
- quant à nos retraites, dans le système actuel, elles ne risquent pas d'être payés par des chômeurs ou des allocataires chroniques,
- enfin dire que l'immigration rapporte est un mensonge éhonté. Tout récemment un ancien expert du FMI (M. Pince) a démontré que l'immigration coûte plus de 50 milliards Euros/an.

On nous a servi la propagande pseudo-humanitaire la plus éculée.
Pour justifier le regroupement familial, nous étions des monstres qui séparaient les pères de leur(s) femme(s) et enfants. Sarkozy a du reste invoqué les mêmes mânes familiales pour supprimer la double peine.

Mais la réticence des Français croissant proportionnellement au nombre d'immigrés s'installant chez nous, une opération de culpabilisation de grande envergure a été menée ces dernières années : colonisation, tirailleurs sénégalais morts en 14-18, repentance à l'égard de l'esclavage... j'en oublie certainement, rien ne nous est épargné...

Le peuple français est soumis à un triple conditionnement : culpabilisation, compassion et même tentative de séduction : les charmes de la '' diversité '' ont succédé aux délices de la mixité... mais attention, le bâton n'est jamais loin, la discrimination ne peut être que positive et refuser l'immigration c'est forcément être raciste. On a crée la Halde !

Mais malgré ce '' pilonnage '', il arrive un moment où la propagande se heurte au mur de la réalité. Et nous assistons à une radicalisation de l'opinion qui s'est traduite récemment dans les urnes.

Voilà où nous en sommes.

L'assimilation a échoué.
L'intégration a échoué.
La mixité ethnique est une illusion et se développe le communautarisme qui débouche sur les conflits et la violence, entre communautés d'abord, puis avec les institutions du pays d'accueil. C'est pourquoi le communautarisme qui séduit parfois les Français européens qui espèrent trouver là une solution de repli pour eux-mêmes, n'est pas une bonne réponse à la menace qui pèse sur notre civilisation.

Il n'y a qu'une politique possible en l'état. C'est la politique du retour. Il faut non seulement stopper mais inverser les flux migratoires en provenance des rives sud et est de la Méditerranée et de l'Asie afin de préserver notre identité. '' Organiser le retour des immigrés non européens chez eux, c'est impossible, c'est trop tard... '' Ce sont les propos tenus par les timorés qui regardent disparaître la France avec chagrin, mais sans rien faire. Rien n'est plus faux. Quelques mesures législatives de bon sens sont à prendre :
  • mettre un terme au droit du sol
  • abroger le décret autorisant le regroupement familial
  • restaurer l'éloignement des étrangers délinquants
  • rendre au droit d'asile sa spécificité politique
  • impliquer la préférence française et européenne concernant les emplois, les logements, les allocations familiales, le RSA, la CMU
  • supprimer l'AME, chef-d'oeuvre d'incohérence politique.
    En effet, l'appartenance à la communauté nationale engendre des devoirs et procure des droits et des avantages, qui, par définition ne sont pas accordés à d'autres communautés.

Commençons par compter les immigrés et qui sont illégalement sur notre territoire ou qui contreviennent gravement à la loi : on compte au bas mot 600 000 clandestins, 300 000 personnes appartenant à des familles polygames, plus de 40 000 incarcérés étrangers ou d'origine étrangère, sans compter tous les délinquants récidivistes parfaitement identifiés ('' connus des services de police '') qui alimentent les faits divers. Sans parler des activistes islamistes... On dépasse très largement le million de personnes qui doivent être reconduits à la frontière sans délai.
Commençons par là.
Concernant les immigrés chômeurs en fin de droits, organisons ensuite leur retour humainement.
Tout cela est possible, la preuve : si 250 000 personnes peuvent passer plus ou moins clandestinement la frontière dans un sens chaque année, on imagine mal qu'un gouvernement ne puisse organiser un retour à hauteur de 250 000 personnes par an dans l'autre sens.

Mais surtout nous devons reconquérir notre territoire par une natalité dynamique et une vraie politique d'aide aux familles françaises et européennes. Mais pour être efficace, une politique familiale doit tenir compte du désir des jeunes couples de bénéficier d'une qualité de vie comparable à celle des aînés ; et en particulier du désir pour la femme de conserver une activité hors du foyer. Mais ce n'est pas le sujet de ce séminaire.

La démographie est un secteur plus stratégique encore que celui de l'énergie. On ne s'achète pas un nouveau peuple comme on s'achète des barils de pétrole et l'importation de millions d'immigrés équivaut à un suicide.

Comme il y a une guerre économique, il y a une guerre démographique. Mener ce combat, résister à l'immigration, défendre notre civilisation et notre identité n'est certainement pas un combat d'arrière-garde. Ce combat n'est pas perdu d'avance, si nous avons l'audace de balayer la classe politique qui nous mène à notre perte. Il faut renoncer au palliatif inadapté qu'est l'immigration et oser faire de la natalité une priorité nationale et européenne.

À nous de trouver en France et en Europe, les nouveaux dirigeants qui auront à coeur de défendre nos identités et de faire de l'Europe une puissance mondiale.

Les interventions faites au cours de ce colloque seront publiées dans le prochain numéro de Synthèse nationale.

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lundi, 11 avril 2011

Le texte de l'intervention de Véronique Bouzou, enseignante et écrivain, lors du colloque de Synthèse nationale sur les 35 ans du regroupement familial, samedi dernier à Paris :

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Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement Roland Hélie qui, par le biais de Synthèse nationale, m’a invitée à cette après-midi de réflexion sur les 35 ans du regroupement familial. C’est avec plaisir que je viens parmi vous apporter ma contribution à cette conférence, notamment à travers le sujet de l’École.

 

Je peux vous dire qu’a priori, dans notre pays, oser parler d’éducation en s’affichant avec Synthèse nationale ne va pas de soi quand on sait que le site de synthèse est répertorié dans la liste noire de l’Éducation, et plus précisément dans la catégorie des sites agressifs, xénophobes. J’imagine, tout comme moi, que vous trouvez cette mesure totalement injustifiée. C’est pourquoi je vous invite à vous rendre sur le site Educnet pour faire part de vos interrogations et indignations.

 

En guise de préambule, je tiens à me présenter brièvement pour toutes celles et ceux qui ne me connaissent pas. Je suis professeur de français et j’enseigne depuis maintenant une douzaine d’années en région parisienne dans des lycées et collèges, pas toujours tranquilles, loin s’en faut. Mes premières armes, je les ai faites à Mantes-la-Jolie.

 

Mon expérience m’a amenée à écrire cinq ouvrages, cinq essais sur mon métier et sur des sujets périphériques. De mon premier livre Manuel de survie à l’usage d’un prof de banlieue à mon dernier, Ces profs qu’on assassine, j’ai dû passer en revue tous les dysfonctionnements du système éducatif. A savoir : le discrédit jeté sur les savoirs, sur la discipline qui aujourd’hui semble être devenue un gros mot, sur les nouvelles formes de violences scolaires, sur les ravages de la télévision avec des élèves qui en début d’année m’apprennent qu’ils ont pour ambition de devenir stars pour passer à la TV… Je me suis insurgée également contre la mise sur un piédestal du film Entre les murs  avec son corollaire : la Palme d’or accordée à la pratique démagogique d’un professeur qui achète la paix sociale. Il se refuse de faire étudier Voltaire à ses élèves de banlieue et préfère s’adapter à eux en leur parlant de football pendant les cours.

 

Dans tous mes livres et à chacune de mes prises de position dans les médias, j’ai toujours cherché à m’en prendre aux vrais responsables du délitement de l’Éducation nationale. A ceux qui tiennent les manettes et qui, par une idéologie faussement emplie de bonnes intentions, ont saccagé l’École. Ce ne sont pas les élèves les coupables. Un enfant ou un adolescent prend les libertés que les adultes lui autorisent. Or, force est de constater qu’à l’Éducation nationale, la tolérance envers les incivilités quotidiennes des élèves a pris des proportions inquiétantes.

 

Je sais que les enseignants ont souvent mauvaise presse. Pour ma part, j’ai souvent entendu dire que c’était bien fait pour les profs si l’École partait à vau-l’eau, que c’était à cause d’eux, ces « post soixante-huitards attardés », si les élèves n’apprenaient plus rien.

 

Je reconnais qu’en un sens, ces critiques sont fondées mais toute la nouvelle génération qui est parachutée aujourd’hui dans les collèges classés par euphémisme « sensibles » ou encore « ambition réussite », « éducation prioritaire » et j’en passe, n’a rien choisi du tout et subit l’héritage de ses aînés. 

 

Dans quelle mesure, donc, le regroupement familial et plus généralement, l’immigration a t-il eu des conséquences à l’Ecole ?

 

Tout d’abord, un constat s’impose. J’ai enseigné une année scolaire dans un collège où près de la totalité des élèves était originaire du Maghreb et d’Afrique Subsaharienne. Le collège se trouvait dans une cité, en plein ghetto ethnique.

 

Plus généralement, mon expérience m’a conduite à enseigner devant un public d’élèves que je qualifierai de mixte, mixité sociale et ethnique.

 

La question que l’on est en droit de se poser, c’est si le mélange ethnique est préférable à la ghettoïsation, si le métissage permet aux élèves d’origine immigrée de mieux s’intégrer, de mieux assimiler nos valeurs et notre identité nationale. 

 

En fait, cela ne va pas de soi. Ainsi, je constate de plus en plus de revendications communautaires de la part d’un nombre croissant d’adolescents. Certains élèves musulmans par exemple me demandent pourquoi Pâques est férié alors que l’Ecole devrait être laïque et pire encore, des élèves français depuis des générations suivent aujourd’hui le même cheminement en demandant pourquoi à la cantine, il y a souvent du poisson le vendredi. Quand je leur réponds que la laïcité ne peut faire oublier les racines chrétiennes de la France, ils n’insistent pas et semblent même satisfaits de ma réponse. En fait, les élèves aiment avoir en face d’eux quelqu’un qui ne craint pas d’affirmer son identité.

 

Beaucoup parmi mes collègues me rapportent également les difficultés qu’ils rencontrent à aborder certains sujets de manière sereine dans leur classe. Un exemple parmi tant d’autres : un professeur d’Histoire Géographie qui en classe de cinquième faisait son cours sur les débuts de la chrétienté s’est vu rappeler à l’ordre par un élève qui lui a fait remarquer que son cours sur la chrétienté durait plus longtemps que celui consacré à l’Islam en début d’année et il a poursuivi : « quand est-ce que l’on reprendra le cours sur l’Islam ? » Mon collègue lui a expliqué que les sujets se suivaient au fil de l’année et que l’on ne revenait pas sur un chapitre déjà traité. L’élève s’est alors exclamé : « Mais on va oublier m’sieur »…

 

De mon côté, je sens de plus en plus un rejet pour la langue française et dans les couloirs, les insultes à connotation anti-blanc et anti-français fusent. « Tu pues la France », « je me maquille pas comme une Française, moi… ». Je dois avouer que je n’ai pas entendu d’insulte raciste à l’encontre d’un élève originaire d’Afrique depuis des années à l’école, et c’est tant mieux . En revanche, je peux vous affirmer que celles proférées contre les Blancs ou les Français sont devenues monnaie courante. Mais les élèves victimes se plaignent très rarement de peur des représailles. Une fois, une élève est venue se confier à moi et m’a rapporté que souvent dans la cour, elle était témoin de propos racistes anti-blancs. Je lui ai conseillée d’aller se plaindre quand elle entendait de telles insultes car de tels propos étaient intolérables. Elle m’a répondu qu’elle ne voulait pas avoir d’ennuis.

 

Car, c’est bien connu, il ne peut y avoir de racisme anti-blanc. C’est une vue de l’esprit ! Pourtant, je me demande dans quelle mesure et dans quelle proportion les agressions verbales (et physiques) à caractère xénophobe font partie des causes de la phobie scolaire…

 

Mais encore une fois, ce sont contre les vrais responsables que je tiens à m’en prendre. Et les responsables, ce ne sont pas les élèves. Si ces derniers rejettent l’identité française à l’École, c’est parce que le terrain est miné.

 

La première mine vient des politiques eux-mêmes qui favorisent une forme d’assimilation à l’envers. Il suffit de regarder à quelle sauce les différentes disciplines scolaires aujourd’hui sont mangées.

 

Au niveau de la langue tout d’abord. Le PS et l’UMP font bloc pour l’enseignement de l’arabe à l’école. Les partis politiques sont devenus les fossoyeurs de notre pays et de notre école.

 

Normalement, l’école devrait permettre aux élèves d’origine étrangère d’assimiler notre langue, notre histoire, notre culture, nos valeurs et nos mœurs comme le préconise l’article 2 de la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École du 23 avril 2005 : «Outre la transmission des connaissances, la Nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République ». Non seulement cette mission a échoué mais c’est même l’inverse qui est en train de se produire sous l’impulsion hypocrite de partis politiques comme l’UMP et le PS, pour ne citer qu’eux. « L’arabe ne saurait être considéré comme une langue étrangère en France » a même formulé par écrit Frédéric Mitterrand dans l’éditorial du catalogue officiel du salon  Expolangues qui se tenait en février dernier à Paris.

 

Le français sera-t-il bientôt, lui, considéré comme une langue étrangère en France ? Voire peut-être un jour comme une langue morte ?


L’Histoire Géographie n’est pas mieux lotie. Il suffit d’observer les couvertures des nouveaux manuels scolaires d’Histoire Géographie destinés aux élèves de 5ème en vigueur depuis la rentrée

2010. Al’image de leurs contenus, conformément au programme officiel, ils font la part belle à la civilisation arabo-musulmane et à l’Afrique subsaharienne, comme l’atteste un dossier complet sur l’empire du Monomotapa.

Dans ce domaine, l’imagination des politiques est sans limites. Fabienne Keller, sénatrice UMP du Bas-Rhin, a eu une dernière lubie : créer un manuel scolaire d’histoire franco-africain. L’ancienne maire de Strasbourg entend associer le ministère de l’Éducation à sa démarche. « L’objectif, c’est d’en faire un manuel de référence dans les collèges » s’enthousiasme-t-elle.

 

Les Gaulois ne suscitent pas le même enthousiasme de la part de la classe politique qui ne trouve rien à redire au matraquage médiatique et la surexposition en librairie du livre de François Reynaert, Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises (Fayard, 2010) qui, selon moi, n’est autre qu'une entreprise de démolition du socle de notre civilisation.

 

En arts plastiques et en musique, il en va de même : hisser la subculture de nos banlieues au rang d’art majeur. Telle est la volonté de nombreux partis politiques en quête d’un électorat populaire. L’école leur sert de terrain de jeu. Derrière les nombreuses sorties « artistiques » consistant par exemple à s’immerger dans le fabuleux univers des tags et autres jolies fresques murales ou bien à visiter des musées et des expositions qui vantent - à sens unique - les bienfaits de l’immigration, se cachent souvent des politiciens qui tirent les ficelles.

 

Mais l’École est également minée de l’intérieur

 

Ce sont par exemple certains syndicats enseignants qui prennent position sur des sujets sans rapport aucun avec l’Ecole. Ainsi, dans l’une de leurs lettres adressées aux enseignants, le SE-UNSA (syndicat des enseignants) s’exalte sur la révolte des pays arabes. Je cite : « Avez-vous respiré l’air frais du matin ? Vous n’avez rien senti ? Allons, respirez à pleins poumons et inspirez... profondément. L’air semble plus léger. Il y flotte comme une douce et entêtante odeur. Appliquez-vous, vous allez la percevoir. C’est une odeur agréable et délicate, une odeur enivrante de jasmin, le parfum de la liberté. Elle nous vient de l’autre côté de la Méditerranée, de Tunisie, d’Egypte, peut-être demain de pays voisins…».

Ce message bucolique sert sans doute à sensibiliser les professeurs sur la formidable mission éducative qui les attend dans un avenir proche, à savoir accueillir dans leurs classes tous ces nouveaux arrivants...

 

Dans une autre lettre, ce même syndicat  consacre tout un article sur Les Roms. Or, défendre les droits et les intérêts des professeurs, n’est-ce pas là le rôle exclusif d’un « syndicat des enseignants » ? Pourquoi donc mêler la question des retraites à celles des Roms ou de la politique du gouvernement en matière d’immigration ?

 

Une troisième mine provient d’initiatives académiques plus que douteuses

 

Je m’appuierai sur un seul exemple pour illustrer mon propos. J’ai été sollicitée pour faire participer ma classe de 6ème à un programme de lecture dans le cadre de l’année européenne 2010 de « la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale », organisé sous l’égide de l’Éducation nationale et  à destination de plus d’un millier d’élèves de CM2 et de 6ème. Les objectifs avancés par les initiateurs du projet semblent louables : « Donner le goût de la lecture et lutter contre l’illettrisme »... même si les élèves sont tenus de lire les six ouvrages proposés, au détriment d’autres livres. J’ai refusé d’y donner suite, bien que je sois un farouche partisan des ateliers lectures.


La raison ? Je considère la liste d’ouvrages sélectionnés comme beaucoup trop orientée. Selon moi, elle enferme les élèves issus de l’immigration dans une logique pernicieuse de victimisation et les autres dans celle d’une perpétuelle repentance. La plupart du temps, le méchant est représenté à travers l’image du Blanc occidental qui maltraite les sans papiers ou réduit à l’esclavage des jeunes gens immigrés.

 

Comment voulez-vous que ces élèves aient envie d’assimiler les valeurs françaises si à longueur de journée, l’École leur rappelle qu’ils n’ont pas de chance, que les Blancs sont racistes, intolérants et cupides ? armi ces livres : Libérer Rahia de Y. Hassan : Rahia est marocaine, elle a quitté son pays pour accompagner la famille de Blandine, pensant faire des études en France et préparer un meilleur avenir en échange de quelques services domestiques, Moi, Felix 10 ans sans papiers de M. Cantin : Pour fuir la misère de la Côte-d’Ivoire, Félix et sa famille s’embarquent clandestinement pour Brest, où un oncle les héberge. Mais en France, il doit encore lutter pour sa survie ou encore Zohra l’insoumise de M. Leydier : Zohra, 14 ans, vit au Maroc avec ses parents et ses cinq frères et sœurs (…) Un jour, son destin bascule. Une femme nommée Tante Rachida, vient la chercher pour l’emmener en France. Zohra voit un bel avenir se profiler (…) mais rien ne se passe comme on le lui avait promis. Brimades, travail forcé et mensonges sont les maîtres mots de sa vie en France : Zohra est réduite en esclavage. Seuls sa détermination et son courage lui permettront de rentrer au Maroc.

 

On peut donc se demander à juste titre si l’Éducation est encore nationale.

 

En effet, au niveau national,  on recense des initiatives « remarquables » comme celle de La Fondation Lilian Thuram qui a réussi à convaincre la MGEN (Mutuelle Générale de l’Éducation Nationale) et la CASDEN (banque coopérative de l’Éducation nationale) de lancer un programme multimédia d’éducation contre le racisme. Destiné aux professeurs des écoles des classes de CM1 et CM2 qui en auront passé commande, ce programme permettra de sensibiliser potentiellement 1,3 million d’enfants : « Nous sommes tous des immigrés ? », « Nous sommes tous métis ? », « Nous sommes tous bronzés ? ».

 

Et Yves Coppens, membre du Comité scientifique de la Fondation, d’enfoncer le clou : « Nous possédons une origine unique : nous sommes tous des Africains d’origine, nés il y a trois millions d’années, et cela devrait nous inciter à la fraternité ». Les enseignants devront donc bientôt expliquer à leurs élèves qu'ils sont tous des immigrés, tous métis et tous bronzés. 


Une autre initiative intéressante est celle de la Semaine du vivre ensemble qui s’est tenue en mars cette année à Paris, pour la deuxième année consécutive. Derrière cette initiative orchestrée par des associations comme La Ligue de l’enseignement, Réseau Éducation Sans Frontières (RESF) ou SOS Racisme, pour ne citer qu’elles, se cache la volonté de convaincre la jeunesse des bienfaits du "vivre ensemble".

 

Les jeunes n’ont d’ailleurs que l’embarras du choix : « village des différents » pour aborder les différentes cultures du monde, « mur d’expression » sur le thème du vivre ensemble et des luttes contre les discriminations, expédition de cartes postales avec un message de fraternité pour lutter contre le racisme (…) ciné-débat autour des conditions d’accueil des Roms et de leurs difficultés au quotidien, performance « les danseurs de Hip Hop en action » sur le thème des discriminations, spectacle sur les figures du combat de la traite négrière et de l’esclavage ou encore présentation de sketches contre le racisme suivi d’un... goûter ! Sans doute pour mieux faire passer la pilule du « vivre ensemble » que veulent faire avaler à nos enfants quelques tenanciers de la pensée unique bien au chaud dans leurs quartiers cossus et qui eux, ne se mélangent pas.


Un troisième exemple d’initiative nationale : la Semaine de la presse à l’école. Pour preuve, dans le cadre de la 22ème Semaine de la presse et des médias dans l’école®, la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (CLEMI) et France Télévisions ont diffusé le 23 mars dernier en direct sur la chaîne éducative curiosphere.tv un débat intitulé : « Médias : un nouveau regard sur l’immigration ? » avec pour objectif de faire un point sur l’évolution du traitement de l’immigration et de la diversité dans les médias. Parmi les questions soulevées : «  Nos écrans sont-ils toujours aussi pâles ? ».

 

Cerise sur le gâteau : le CLEMI organise en partenariat avec ARTE un concours destiné aux lycéens sur le thème des... Roms ! Les élèves devront proposer leur propre montage à partir des rushes d’un reportage diffusé sur ARTE. L'an dernier, ils avaient dû plancher à partir d’images du reportage Afghans à Paris : demandeurs d’asile.

 

Enfin, les lois mémorielles comme la Loi Taubira ont eu des conséquences dans l’enseignement de l’Histoire en France. L’article 2 de la loi Taubira stipule que : « Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines accorderont à la traite négrière et à l'esclavage la place conséquente qu’ils méritent ». Ne sommes-nous pas tombés d’un extrême à un autre, à savoir d’un traitement superficiel de ces sujets à une omniprésence excessive sur la quasi-totalité des couvertures des manuels scolaires (à l’exception notoire d’Hachette), au détriment de l’Histoire de France et de la civilisation européenne présentées comme archaïques ?

 

Et que penser du manuel scolaire de 5ème chez Nathan en éducation civique intitulé « Demain, citoyens » qui présente une curieuse devise sur la couverture. La devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité » est rebaptisée « Diversité, Egalité, Solidarité »

 

Enfin, les mines viennent de l’extérieur :

 

De l’Europe d’une part avec l’Agenda Europa distribué à des milliers d’établissements dans toute l’Union européenne, notamment en France où il est destiné aux élèves de seconde des lycées d’enseignement général, technologique ou professionnel.

 

L’édition 2010-2011 comporte la mention de plusieurs fêtes religieuses relatives au judaïsme, à l’islam ou à l’hindouisme. Mais les fêtes religieuses chrétiennes ne sont pas évoquées dans cet agenda. Le ministre français en charge alors des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, a fait part de son mécontentement sur Europe 1 : « On a honte de notre identité chrétienne ? On a honte que l’Europe des clochers a été constitutive de notre identité européenne ? ». Je salue le coup de gueule de monsieur Wauquiez, mais je trouve ce dernier bien trop timoré : il ne réclame même pas le retrait pur et simple de l’agenda et se contente de demander à la Commission un "correctif" et une édition différente l’année prochaine.

 

De l’international d’autre part avec l’ingérence américaine dans les programmes scolaires français. On est en effet porté à croire que certains diplomates américains sont prêts à sacrifier notre école (et notre pays) sur l’autel du mondialisme à la lecture d'un document diplomatiqueclassé confidentiel et dévoilé par Wikileaks, qui a été traduit en français.

 

Daté de janvier 2010 et intitulé, Minority Engagement Strategy, il entend notamment faire pression sur les enseignants. Traduction française : « De plus, nous continuerons et renforcerons notre travail avec les musées français et les enseignants pour réformer le programme d’histoire enseigné dans les écoles françaises, pour qu’ils prennent en compte le rôle et les perspectives des minorités dans l’histoire de France ».

 

L’auteur de ce câble diplomatique, Charles Hammerman Rivkin, ambassadeur des États-Unis d’Amérique en France et nommé par le président Barack Obama le 1er juin 2009, est d’ailleurs prêt à tous les moyens pour parvenir à ses fins. Il annonce lui-même la couleur : manipulation de dirigeants influents, stratégie agressive de communication envers les jeunes, pression sur les médias.

 

Faudrait-il donc instaurer des cours de désenfumage afin de déminer l’École ? Dans tous les cas, la seule arme de la laïcité ne suffira pas à redresser la barre et à redonner à l’Ecole française ses lettres de noblesse, en France comme à l’étranger. Car l’Éducation nationale est malheureusement aujourd’hui en bonne voie de déculturation.

 

Et pour terminer, je vous laisse méditer sur les mots de Jacques Attali : « Parlons de l’avenir de notre pays plutôt que de ses racines » a-t-il suggéré dans L’Express du 16 mars dernier et d’ajouter dans Le Figaro du 5 avril dernier : « La France doit se comporter comme un hôtel, c’est-à-dire un pays ouvert, attractif aux idées, aux gens, aux investissements ». Cela rappelle la France vue Par Eric Besson comme un « conglomérat ». Si monsieur Attali s’en prend aux racines chrétiennes de la France c’est qu’il a compris que c’était un rempart bien plus solide aujourd’hui que la seule laïcité.

 

En défendant notre identité et nos racines, nous dérangeons bien plus les tenanciers du système qui savent qu’ils ne pourront pas nous acheter. Car le mot république et laïcité vont finir par se vider de leur sens, et pire, servir de passoire à de nouvelles vagues migratoires. 

 

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dimanche, 10 avril 2011

Pour marquer le 35ème anniversaire du regroupement familial, Synthèse nationale organisait samedi un colloque à Paris : plus de 250 participants...

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15 h 00 : première partie du colloque, le bilan du regroupement familial. De gauche à droite : André Gandillon, Pierre Vial, Roland Hélie, Véronique Bouzou, Robert Spieler.

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Véronique Bouzou, professeur de français et auteur de plusieurs livres courageux sur le métier d'enseignant, au cours de sa remarquable intervention.

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André Gandillon, Directeur de Militant et Président des Amis de Rivarol, dressa un bilan sans appel de la politique d'immigration orchestrée par le Système.

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Pierre Vial, universitaire, Président de Terre et peuple et membre du Bureau national de la Nouvelle Droite Populaire, analysa les raisons historiques de ce génocide par substitution.

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Pendant la pause, notre photographe a croisé Robert Spieler, ancien député et Délégué général de la NDP, visiblement satisfait du succès de ce colloque.

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17 h 00, seconde partie : Annick Martin, Vice-Présidente du MNR, présenta une série de propositions concrètes et réalisables afin d'en finir avec l'invasion et rendre la France aux Français.

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Carl Lang, Président du Parti de la France, très combatif, expliqua les raisons que nous avons de ne pas baisser les bras. Il enthousiasma la salle lorsqu'il lança, à propos des pseudo nationaux et des pseudo identitaires qui ne rêvent que d'aller se prosterner en Israël : Je n'ai pas fait le voyage à Téhéran, je ne ferai pas le voyage à Tel Aviv !

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Au cours de son discours très politique, Carl Lang insista sur la nécéssité pour les forces nationales et nationalistes authentiques de se rassembler et de se doter d'une structure unitaire fédérative et offensive dans les mois qui viennent afin de préparer les différentes élections qui doivent se dérouler en 2012 et après. 

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 Robert Spieler, dans son discours final, dénonca avec force l'éternel parti de la collaboration à l'invasion qui, de 1976 à aujourd'hui, a encouragé la politique d'immigration. Il rappela que le combat contre l'islamisme ne se situe pas en Afghanistan, pas en Lybie, pas en Palestine, pas en Israël, mais ici, sur notre terre, en France et en Europe. Il fut longuement applaudi losqu'il s'exclama : nos soldats n'ont pas vocation à mourir pour Washington ni pour Tel Aviv ! Robert Spieler apporta son soutien total, au nom de la NDP, à la proposition de Carl Lang de constituer le grand rassemblement de la Droite nationale en vue de la reconquête de notre espace politique et de libérer la France de ceux qui la considèrent déjà comme une terre colonisée.

La direction de Synthèse nationale tient à remercier les militants qui ont contribué à la réussite de ce colloque. Plusieurs stands (Terre et peuple, Troisième voie, Rivarol, La Licorne bleue, la NDP, Militant...) proposaient aux participant livres, journaux et matériel de propagande. Plusieurs personnalités nous ont fait l'amitié d'assister à nos travaux. Sitons MM Pierre Sidos, Président de l'Oeuvre française, Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, Alberto Torresano, responsable de la Phalange à Madrid, Serge Ayoub, dirigeant de Troisième voie, Patrick Gofman, Jean-Paul Chayriges de Olmetta, Arnaud Raffard de Brienne, écrivains, Pierre Descaves, ancien député... Dans les jours qui viennent, nous reviendrons sur les différentes interventions.

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samedi, 09 avril 2011

Samedi 9 avril : Synthèse nationale fait le procès du Système...

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1976 : il y a 35 ans, le Système instaurait

le regroupement familial…

2011 : faisons le procès du Système !

 

Samedi 9 avril 2011

De 15 h 00 à 18 h 00

 

Centre de conférences

8 bis, rue de la Fontaine au Roi 75011 Paris

Métro République ou Goncourt

 

Avec :

 

Véronique Bouzou,

enseignante, auteur de "Ces profs qu'on assassine",

 

Annick Martin,

vice présidente du MNR,

 

André Gandillon,

Président des Amis de Rivarol, directeur de Militant,

 

Pierre Vial,

membre du Bureau national de la NDP

et Président de Terre et peuple,

 

Carl Lang,

Président du Parti de la France,

 

Robert Spieler,

Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire,

 

Roland Hélie,

diecteur de Synthèse nationale.

 

Participation : 10,00 € (étudiants et chômeurs : 5,00 €)

 

Stands associations, presse, librairies...

 

Tact à dupliquer et à diffuser : cliquez ici

 

SN 9 04 2011 Diaporama.jpg

 

Consultez le diaporama cliquez ici 

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vendredi, 25 mars 2011

1976-2011, LES 35 ANS DU REGROUPEMENT FAMILIAL :

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lundi, 21 mars 2011

Samedi 9 avril, à Paris, Synthèse nationale organise le procès des responsables du regroupement familial...

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Invitation au Colloque sur l’immigration :

 il y a 35 ans, le Système instaurait

le regroupement familial…

 

Paris, le 13 mars 2011

 

Chers Amis,

 

Cela fera 35 ans, au mois d’avril, que le regroupement familial était décidé par Giscard d’Estaing, Président de la République, et Chirac, Premier ministre, avec l’appui de la classe politico-économique collaborationniste de droite et de gauche. Le fait de permettre aux immigrés non-européens installés en France de faire venir leurs familles transformait une immigration de travail en immigration de peuplement, ouvrant ainsi grandes les portes à l’invasion. Une catastrophe pour la France.

 

Synthèse nationale, fidèle à sa ligne de résistance nationale et européenne, a décidé d’organiser un colloque pour analyser notamment les conséquences du regroupement familial sur les plans démographiques, ethniques, économiques et sur l’éducation nationale. Nous établirons un bilan de la situation et ferons le procès de tous ceux qui portent une lourde responsabilité dans cette trahison de notre peuple.

 

Les intervenants seront : Véronique Bouzou, enseignante et écrivain, auteur de Ces profs qu’on assassine ; Annick Martin, vice-présidente du MNR ; André Gandillon, président des Amis de Rivarol et directeur de Militant ; Pierre Vial, président de Terre et Peuple et membre du Bureau national de la NDP ; Carl Lang, président du Parti de la France ; Robert Spieler, ancien député et délégué général de la Nouvelle Droite Populaire. Je conclurai ce colloque qui aura lieu :

 

Samedi 9 avril, de 15 h 00 à 18 h 00

 

Il y a 35 ans,  instauration du regroupement familial…

Faisons le procès du Système !

 

Centre de conférences

8 bis, rue de la Fontaine au Roi - 75011 Paris

Métro : République ou Goncourt

Participation : 10,00 € (étudiants, chômeurs : 5,00 €)

 

Nous comptons sur votre présence et celle de vos amis, afin de manifester clairement votre détermination à engager la nécessaire Reconquista.

 

 

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

 

Invitation : cliquez ici

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vendredi, 18 février 2011

Faisons lever une moisson d’espérance aux couleurs du nationalisme français et européen…

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Voici le texte de l'intervention de Jean-Claude Rolinat, écrivain, élu local et membre du Bureau national de la Nouvelle Droite Populaire, prononcé le samedi 12 février lors de la réunion publique de Synthèse nationale à Paris :

 

Chers amis, bonjour,

C’est à moi qu’il échoit le redoutable honneur d’ouvrir le bal si je puis dire, et je vais tâcher d’être à la hauteur de cette circonstance et de réveiller celles ou ceux qui pourraient succomber à une torpeur digestive…

 

Le délégué général de la NDP, Robert Spieler a, à juste titre, déclaré au micro de Radio Courtoisie le mercredi 2 courant, que les questions sociétales ne pourraient être, ne sauraient être, si j’ai bien compris, un préalable à l’union des nationalistes et nationaux.  Il devait probablement faire allusion à des questions aussi sensibles que l’avortement ou l’euthanasie par exemple. Il a bien raison. Nos aspirations spirituelles, nos croyances religieuses, nos convictions intellectuelles, peuvent être différentes et ne doivent pas blesser notre voisin. Il serait toujours temps si nous étions au seuil du pouvoir, de peaufiner un programme. Alors, si la religion ou la métaphysique ne peuvent être un préalable pour avancer, il n’en est pas moins vrai que la morale classique devrait être à la base de la vie organisée en société. Pour ma part,  la société décadente dans laquelle nous sommes immergés me donne des boutons.

 

Premier exemple, le mariage homosexuel. Le simple fait que ce sujet emblématique puisse être abordé dans l’actualité du quotidien est un signe de fort recul  de notre civilisation. La loi naturelle pour renouveler et perpétuer la vie passe d’évidence et de façon incontournable par l’union d’un homme et d’une femme. Tout le reste n’est que bla-bla écolo-gaucho-bobo, qui est sûrement apprécié dans le quartier du Marais mais pas au fin fond de nos campagnes traditionnelles. Décadence disais-je. C’est la marque, hélas, de notre temps.

 

Décadence dans le monde de l’éducation que la vague soixante-huitarde semble avoir irrémédiablement pollué : « Il est interdit d’interdire » disaient-ils en 1968. Enfants agressés et rackettés, professeurs battus, échecs scolaires à tous les niveaux, avancée spectaculaire de l’illettrisme. Il est loin  le temps où la France de Joachim Du Bellay était « la mère des arts, des armes et des lois ».

 

Décadence dans la sécurité des biens et des personnes et spectaculaire recul de la répression. La peine de mort, clé de voûte de notre système judiciaire qui présentait au moins l’avantage d’éradiquer définitivement les « bêtes » malfaisantes, n’existe plus. Et Badinter et sa clique n’ont même pas eu le courage de lui substituer une peine de prison à vie ! Anne Lorraine Schmit et la jeune Laetitia, seraient encore en vie si les abolitionnistes, tout imprégnés des malfaisantes valeurs rousseauistes, n’avaient imposé leurs vues contrairement à la volonté d’une majorité de notre peuple à l’époque du vote de l’abolition.

 

Décadence dans le quotidien. Les gens ne se parlent plus. Un regard de travers suffit à provoquer l’agression. Dans les villes, dans les immeubles, les locataires  peuvent totalement ignorer ce qui se passe derrière leurs murs alors qu’ils seront assaillis d’images télévisuelles se lamentant sur telle ou telle catastrophe se produisant à 10 000 miles de leur domicile. Heureusement, il subsiste encore une solidarité villageoise qui risque, elle aussi, d’être polluée par la politique de la ville et l’inepte loi SRU. Je m’explique. L’élu local rural que je suis a pu mesurer en dix ans l’avancée qui semble inexorable, d’un phénomène que j’appelle IC3S : Immigration, Colonisation, Submersion, Soumission, puis  Substitution de population. Cette politique qui conduit à désengorger les concentrations urbaines, c’est le cancer et ses métastases. Dans un village voisin du mien de moins de 100 habitants, trois maisons logent trois familles allogènes. Sous les déferlantes vagues migratoires incontrôlées depuis près de quarante ans, le décor de nos rues change, la peur s’installe progressivement et, le soir venu, un couvre-feu de fait s’instaure. Il faut du courage à Mr Dupont pour sortir promener son chien et aux policiers de la BAC pour affronter les gangs. Ne me demandez pas d’où ils viennent. J’ai déjà donné à la justice ! Questionnez plutôt le journaliste Zemmour. Ce que je puis dire, c’est qu’ils ne sont ni Inuits, ni Lapons, ni Papous, ni Cheyennes, encore moins Patagons ! À cette immigration non maîtrisée hélas, qui nous prive du choix d’éléments de valeur, - plus de 200 000 entrées en 2010 grâce, en partie, à l’inepte regroupement familial initié par ces deux irresponsables que sont Valéry Giscard d’Estaing et Chirac, qui siègent au « gagatorium constitutionnel » -, nous devons la naissance de problèmes récurrents dans nos hôpitaux et dans nos écoles. Médecins comme infirmiers rasent les murs dans les cités qualifiées par euphémisme de « quartiers difficiles » ou de « zones de non-droit ». Pompiers et policiers sont caillassés quand ils ne sont pas purement et simplement tirés comme des lapins. Croyez-moi, de tels événements aux Etats-Unis ou en Russie ou dans certains pays bien en cours chez les tiers-mondistes, ne dureraient pas plus longtemps qu’une chansonnette poussive de Carla Bruni !

 

Décadence démographique aussi, en dépit des mensonges véhiculés avec complaisance par les médias, et là c’est le plus grave car cette question conditionne d’une façon irréversible notre avenir, notre avenir de Français de souche et assimilés, dans une Europe… européenne ! L’INSEE comme l’INED, ces machins d’état spécialisés dans la statistique nous annoncent triomphalement, relayés par les médias aux ordres, 830 000 naissances en 2010, soit plus de 2,01 enfants par femme si je puis dire, du jamais vu depuis 35 ans. Mais ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. Il faut tenir compte de la fécondité des femmes étrangères, celles  issues de l’immigration et comparer aussi l’indice synthétique de fécondité de la métropole avec les DOM-TOM. La première maternité « française » n’est-elle pas située à Mayotte ?

 

Selon Michèle Tribalat, directrice de recherche à l’INED, un chercheur qui a trouvé et qui a claqué la porte du haut Conseil à l’intégration, ceci expliquant cela, en 2005  37% des jeunes de moins de 20 ans en Ile-de-France étaient d’origine étrangère ou étrangers pour 18,1% pour la France métropolitaine. À comparer toutefois avec les 40% de bambins étrangers fréquentant les écoles d’Oslo ! Mais si les Vikings veulent se suicider cela nous console d’autant moins que, cerise sur le gâteau, selon l’institut d’études Pew Forum on Religion and Public Life, - excuse-me ! -, la population musulmane mondiale va augmenter pour constituer en 2030  26,4% des 8,3 milliards d’habitants de la planète et 10,3% en France contre 7,5% aujourd’hui, chiffres à prendre encore avec prudence, car ces estimations sont des estimations « basses »et un peu datées. Pour l’Europe des 27, cet institut prévoit que le nombre de mahométans passera en 20 ans de 44 millions à 58. Il y a de l’avenir pour la profession d’Imam et Pôle Emploi pourrait, demain, en proposer aux chômeurs !

 

Autre marque de la décadence, la soumission, l’esprit de dhimmitude, de repentance, de compassion larmoyante. Si les contemporains de Charles Martel ou du Cid Compeador voyaient où en sont arrivés leurs descendants, ils seraient atterrés. Pour d’hypothétiques ventes de TGV clés en main aux Etats de Floride et de Californie, le PDG de la SNCF s’est couché dans la repentance, reconnaissant la responsabilité des Chemins de Fer français dans l’ignoble  déportation, oubliant au passage que la France, par la faute d’une 3ème République déjà couchée et décadente, fut pendant quatre ans sous la botte des Nazis et que nombre de cheminots ont payé de leur vie des actes de sabotage des convois de l’occupant. LA – MEN – TA – BLE ! Lamentable aussi cet escamotage de Céline par le Franco-Tunisien Frédéric Mitterrand, ministre de la Cul-ture ou l’interdiction de la réunion publique de Stéphane Hessel, atypique il est vrai, car juif pro-palestinien, qui démontre, s’il  était nécessaire, que le pouvoir courbe l’échine devant certains groupes de pression qui ne représentent même pas la majorité de leur communauté, tant s’en faut.

 

Autre inacceptable soumission, la politique de la carpette envers l’Algérie bouteflikesque. Voilà un Etat qui, sans la France, n’existerait même pas, -  le Sahara n’a jamais été « algérien » -, qui se permet par la voix de ses dirigeants ayant les crimes du FLN pour tout héritage, de nous adresser des remontrances pour notre passé colonial. Comble de l’ironie, son Président, l’autre nain, vient se faire soigner en France, toute honte bue.

 

Autre honte, le financement à hauteur de 60% du film du Franco-Algérien Bouchareb « Hors-la-loi », un crachat sur l’histoire contemporaine de la France, qui plus est sélectionné pour les Oscars ! Ce terme de Franco-Algérien m’amène à dénoncer un autre aspect de notre décadence, la double nationalité, une nationalité française bradée comme la Légion d’honneur, qui deviennent des légions d’horreur attribuées aux derniers des saltimbanques ou gratte-guitare bien en cour. Notre talentueux compatriote Charles Aznavour est résident français en Suisse où il est également ambassadeur d’Arménie à Berne, Eva Joly Norvégienne de naissance est candidate putative à la présidence française, Rama Yade, déléguée de la France à l’UNESCO, ancien ministre de je ne sais quoi, est née à Dakar, Sénégal, et n’est venue chez nous qu’à l’âge de 10 ans, le fils Klarsfeld a fait son service militaire en Israël et a été candidat de l’UMP à Paris. À l’occasion du débarquement de Ben Ali (Baba) et de ses 40 voleurs, - je ne pouvais pas m’empêcher de la faire, celle-là -, on apprend que Frédéric Mitterrand est aussi Tunisien… Quant au soldat Guilad Shalit détenu dans les geôles du Hamas ou du Hezbollah, je ne sais plus, son sort concerne l’Etat d’Israël et non la France. On ne peut pas être de Rome et de Florence, de Sparte et d’Athènes. À propos d’Italie justement, une confidence, un témoignage. J’ai une cousine mariée à un Romain qui vote Berlusconi à  Rome et Sarkozy en France. Vous trouvez cela normal ? Moi, non.  Alors, non à la double allégeance, cette braderie de notre nationalité est une autre forme de décadence.

 

Ce sujet me permet de glisser vers un autre aspect de ces reculs tous azimuts, la politique étrangère. Le monde a changé. Le mur est tombé et avec lui l’inepte partage de Yalta. Avec une Russie débarrassée du communisme, l’Otan dans sa forme actuelle n’a plus de raison d’être. S’il est bon que les armées occidentales et européennes manœuvrent ensemble et standardisent leurs armements, la soumission des intérêts français et européens aux exigences géostratégiques américaines est un non-sens : pire qu’un crime, une faute. La France doit redevenir la France, réconciliée avec elle-même, débarrassée des querelles du passé entre Jacobins et Girondins notamment. La NDP croit  que l’architecture nouvelle doit s’articuler sur trois niveaux : la petite patrie, sa région, je préfère pour ma part le terme plus traditionnel et plus enraciné de province, la nation française, puis la plus grande patrie européenne que nous partageons avec les peuples frères. Alors je sais bien, pas d’angélisme, il y a des pesanteurs et des réalités encore incontournables. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons lancé notre campagne pour la sécession d’avec l’Europe de Bruxelles, cette nouvelle URSS sans goulag, cet invraisemblable échafaudage qui ne repose que sur du vide, une architecture politique désincarnée, irréelle, qui a mis la charrue avant les bœufs. Quelques exemples. Comment faire l’union monétaire avant d’avoir harmonisé les politiques fiscales et sociales des 27 ? D’ailleurs, pourquoi avoir élargi ce qui était la C-E-E-, les « six », avant d’avoir approfondi l’union de l’Europe carolingienne ? Les pays baltes, la Hongrie, la Pologne, n’étaient pas à niveau, encore moins la Bulgarie et la Roumanie. Il aurait fallu faire des sas, des écluses, permettant à ces états, avec le temps, d’être compatibles avec les critères de l’UE. Et que dire de l’Espace Schengen qui est, tous ceux qui voyagent peuvent en être témoins, une vraie passoire ! On cherche des poux dans la tête de la Grèce qui veut édifier un mur pour ralentir le flux d’illégaux sur sa frontière avec la Turquie alors que, dans le même temps, on ferme les yeux sur le mur qui ceinture et emprisonne les enclaves palestiniennes, même si, dans ce cas précis, c’est évidemment pour stopper les attentats terroristes. Un peu de cohérence Messieurs et Dames de l’Eurocratie bruxelloise !

 

Mais que peut-on attendre de bon d’une commission de 27 membres payés 20 000 euros par mois, de quelques 700 députés et le pouce, eux aussi grassement rémunérés, de tribunaux supranationaux, de commissions, de comités Théodule, de machins divers et autres zinzins pour placer les copains ? Rien. C’est pourquoi nous souhaitons, en tant qu’Européens convaincus, l’éradication de l’Union européenne telle qu’elle est structurée aujourd’hui et l’édification d’une Europe des peuples, concentrée sur les instruments essentiels de la puissance : la monnaie, l’énergie, la défense au service d’une diplomatie offensive sur tous les théâtres où nos intérêts seraient engagés, et non pas une bureaucratie qui détermine le rayon de courbure des concombre ou le calibre standardisé des pêches, des tomates ou, que sais-je encore, des abricots… Nous voulons, nous, une Europe de la puissance, fière de son passé et maîtrisant en toute indépendance son destin.

 

Alors mes camarades, sans nier nos différences, nos divergences, une certitude m’habite : nous sommes d’accord sur l’essentiel : Ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous divise. Nous devons être au coude à coude dans la même tranchée et dépasser nos minables petites ambitions et nos microscopiques particularismes. Pratiquons entre nous la culture du compromis. Rome n’est plus dans Rome. Le Front n’est plus le Front. Il a la couleur du nationalisme, le goût du nationalisme, mais ce n’est plus du nationalisme. Nous assistons aujourd’hui à la mascarade d’une partitocratie héréditaire où une talentueuse Kim-Jong-Il en jupons succède à son papa qui, je ne l’oublie pas toutefois, nous porta un temps au pinacle de la politique pour mieux nous faire dégringoler avec ses petites phrases douteuses.

 

J’ai pour ma part,  passé 17 ans dans les tranchées de ce Front, à divers postes, bénévole comme permanent, candidat à tout, élu à rien. Aujourd’hui, si nous ne voulons pas être les derniers des Mohicans de la droite nationale, sociale, populaire et européenne, nous devons dépasser nos clivages, nous unir et nous organiser dans un Rassemblement fédératif, qu’importe son nom, - Union,  Regroupement, Communauté, Alliance, Confédération, que sais-je, les modèles statutaires ne manquent pas -, et entrer dans le combat politique sous nos vraies couleurs pour dénoncer l’imposture, témoigner de notre passé et réfléchir à la société que nous voulons pour demain.

 

Alors, favorisons la semence génétiquement non modifiable qui fera lever une moisson d’espérance aux couleurs de ce nationalisme français et européen que nous appelons de nos vœux.

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mardi, 15 février 2011

Pierre Vial : notre mission...

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Intervention de Pierre Vial, Président de Terre et peuple et membre du Bureau national de la Nouvelle Droite Populaire, lors de la réunion publique de Synthèse nationale, samedi dernier à Paris (cliquez ici) :

Notre mission est d’incarner la conscience identitaire européenne et la volonté de survie de nos peuples. Il nous faut faire renaître l’espérance dans l’âme des meilleurs des Gaulois, ceux qui ont vocation à s’engager à fond pour la résistance et la reconquête au service de notre Terre et de notre Peuple. Par rapport à cet impératif, les péripéties politiciennes n’ont qu’un intérêt relatif. Aussi face à la dérive opportuniste du Front mariniste, le travail de reconstruction d’une force nationaliste identitaire implique de regrouper les convaincus, bien sûr. Mais aussi et peut-être surtout – pensons à la parabole du fils prodigue – de redonner espoir à ceux qui doutent, qui hésitent, qui sont tentés par le renoncement. Ce travail exige un projet cohérent, une ligne politique reposant sur une base doctrinale claire, fondation indispensable pour une construction pérenne. Sinon on risque de bâtir sur du sable.

A cet égard  nous ne devons pas nous laisser emporter par des réactions passionnelles qui faussent les perspectives et obscurcissent le jugement. C’est ainsi qu’il faut disséquer avec une froideur de chirurgien le cas de la fille Le Pen. Certes, elle n’a aucune conviction personnelle. Elle saisit au passage et s’empare des idées, des thématiques qui lui paraissent utiles sur le plan de l’électoralisme, pour la réussite de sa carrière politicienne. Au besoin en faisant de la germanophobie primaire qui sent la naphtaline ou en faisant allégeance au Peuple Elu, elle qui voulait emmener en pèlerinage à Auschwitz les élus du Front National. En cela elle est en harmonie avec le rabbin Josy Eisenberg, présentateur à la télévision de l’émission talmudique du dimanche, qui déclare : « Il n’y a pas de Français de souche… hormis peut-être les juifs de France ». Ou encore Sarkozy, invité d’honneur, il y a trois jours, au dîner annuel du CRIF, qui en a profité pour disserter sur « l‘identité de la République française » en affirmant « la France a des racines juives ». En alignant son discours sur de tels personnages, la fille Le Pen est la parfaite incarnation du Système que nous subissons et auquel elle rêve de s’intégrer. Pour ce faire, pour être acceptée comme fréquentable par les maîtres officiels et officieux du pouvoir, elle a multiplié ces derniers temps, dans son discours du congrès de Tours et dans des déclarations à la presse, les assurances d’allégeance au politiquement correct. Mais ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Ainsi, ce n’est pas parce que la fille Le Pen dit qu’il fait jour à midi qu’on doit se croire obligé de dire le contraire. Par exemple en matière d’intervention de l’Etat pour réguler la vie économique et financière en fonction des intérêts nationaux, ce qui implique le rejet du libéralisme, un nationaliste identitaire ne peut qu’être d’accord. A condition bien sûr de savoir de quel Etat l’on parle. Et c’est là que le bât blesse. S’agit-il de cet Etat jacobin guillotineur, rebaptisé aujourd’hui République laïque, auquel la fille Le Pen fait du pied pour montrer qu’elle rejette les vieux démons paternels (ce qui, entre parenthèses, n’est qu’un tour de passe-passe, car Jean-Marie Le Pen n’a jamais vraiment voulu détruire le Système en place). Nous récusons évidemment l’Etat jacobin, responsable et coupable du déracinement et de la perte d’identité des habitants de nos provinces, entre autres sur le plan linguistique (souvenons-nous de la fille Le Pen s’insurgeant contre les panneaux annonçant le nom d’un village en breton, tout comme un jacobin de choc s’insurgeait récemment contre les panneaux annonçant en langue d’oc le nom du village de Maguelonne…). L’Etat jacobin est stérilisateur, il est ce plus froid des monstres froids dont parlait Nietzsche. Mais pour autant nous affirmons la nécessité d’un Etat régalien, seul capable de tenir en respect les agents cosmopolites du mondialisme et d’imposer une règle du jeu à tous ceux qui servent un capitalisme spéculatif illustré par la crise financière mondiale dont on est loin d’être sortis, contrairement à ce que prétendent de soi-disant spécialistes dont la mission est d’anesthésier l’opinion publique.

 

Maurice Allais, prix Nobel d’économie dont la récente disparition a provoqué les larmes de crocodile des gens au pouvoir, osait dire que, face au dogme libre-échangiste et à ses méfaits, le nationalisme économique était la solution de l’avenir, ce qui impliquait au minimum un protectionnisme à l’échelle du continent européen, les pays européens ne faisant en cela qu’appliquer une recette que d’autres continents appliquent sans vergogne. A quoi bon se lamenter sur la réussite en matière de stratégie économique de pays asiatiques ? Ils pensent d’abord, très logiquement, à leur intérêt. A nous d’en faire autant, sans complexe.

 

En matière d’organisation étatique, le modèle suisse, auquel j’ai consacré une étude dans Synthèse nationale, mérite d’être pris en considération. Il montre qu’un Etat confédéral n’implique pas forcément un Etat faible. Tout au contraire, si les domaines d’intervention de l’Etat sont clairement définis. Et à condition que l’Etat soit un outil au service de la communauté du peuple, de son enracinement et de son identité. Bref, un Etat nationaliste. Lequel a une vocation que j’appellerai volontiers solidariste ou justicialiste, dans la mesure où assurer la justice sociale est le premier devoir d’un Etat digne de ce nom.

 

Plusieurs sondages récents et concordants montrent que la préoccupation essentielle, et de loin, des Français (à 81 % des gens interrogés) est le chômage. C’est une donnée objective que doit prendre impérativement en compte un nationalisme populaire et social. C’est pourquoi est une excellente initiative la volonté de notre ami François Ferrier de réaliser un livret rappelant aux Gaulois, en particulier aux plus âgés, quelles sont les aides sociales auxquelles ils ont droit (alors que les immigrés, eux, sont parfaitement informés, par les soins des institutions officielles  et des associations favorables à l’immigration, de tout ce qu’ils peuvent soutirer à cette vache à lait qui s’appelle encore, provisoirement, la France). François Ferrier peut compter sur moi pour l’aider au mieux dans cette entreprise de salubrité.

 

Nous devons avoir le souci de multiplier des actions concrètes de ce type et j’en profite pour saluer le travail de Solidarité des Français, animé par notre amie Odile Bonnivard, mais aussi les maraudes de l’Action populaire et sociale du pasteur Blanchard et celles de Solidarité populaire, auxquelles participe notre camarade Eugène Krampon, de la revue Réfléchir et Agir. Cet exemple est à suivre par tous nos camarades. Car parler c’est bien, mais agir c’est mieux.

 

Et prenons sans frilosité notre bien partout où il se trouve. Quand je dis notre bien, je désigne, outre diverses activités du type de celles menées par nos camarades italiens de la Casa Pound, selon le principe de transversalité cher à notre camarade Gabriele Adinolfi, toute réflexion ou expression qui apporte de l’eau à notre moulin, sans souci des étiquettes. C’est le cas, par exemple, du livre de Régis Debray, Eloge des frontières, dans lequel il montre que toute frontière, toute ligne de séparation, est l’expression d’une grande loi du vivant. C’est ce que nous disons, sans nous lasser, depuis longtemps : il n’y a d’identité que par la cohérence et la cohésion d’éléments mettant en pratique leur droit à la différence. Ce qui est une définition possible du nationalisme.

 

Ayons une mentalité offensive, confortée par le fait que les événements nous donnent de plus en plus raison. Ainsi, voyez comment dans certains grands pays d’Europe les gens qui sont au pouvoir et dont le catéchisme a été l’idéologie cosmopolite que nous combattons, font aujourd’hui machine arrière. Oh, certes, pas de gaîté de cœur, mais pour des raisons bassement électoralistes, pour essayer de ne pas se couper complètement d’une opinion publique qui évolue à grands pas, en prenant conscience de certaines vérités aveuglantes. Ainsi, à Londres, le premier ministre David Cameron vient-il de déclarer : « Je crois qu’il est temps de tourner la page sur les politiques du passé qui ont échoué ». Il parle de ce qui fut longtemps la tarte à la crème de la politique britannique, ce que l’on appelle pudiquement le multiculturalisme et qui est en fait le projet d’une société multiraciale censée vivre dans l’harmonie grâce à la cohabitation de communautés ethniques que tout sépare. L’aberration de ce projet a conduit les travaillistes Tony Blair et Gordon Brown à faire subventionner par l’Etat des associations musulmanes censées donner naissance à un islam modéré, raisonnable mais qui, avoue David Cameron, « font peu pour combattre l’extrémisme ». On reconnaît là le sens de la litote cher aux Britanniques… Mais ceux-ci osent dire que le roi est nu depuis que l’Allemagne les a précédés dans cette découverte. Ainsi, la chancelière Angela Merkel, inquiète de voir les contre-performances électorales de son parti, la CDU, a-t-elle voulu surfer sur une prise de conscience, dans l’opinion allemande, des dangers de l’immigration, illustrée par le succès spectaculaire du livre de Thilo Sarrazin, L’Allemagne court à sa perte, resté pendant cinq mois en tête des meilleures ventes dans les librairies. Angela Merkel a dénoncé publiquement l’échec de ce que l’on appelle en Allemagne le « multi-kulti », le multiculturalisme, c’est à dire en fait, ici comme en Grande-Bretagne, la société multiraciale. Alors qu’aujourd’hui 20% de la population, en Allemagne, est issue de l’immigration, les illusions sur les possibilités d’intégration de ces gens se sont dissipées. Même en ce qui concerne l’apprentissage de la langue allemande, concernant des gens nés sur le sol allemand de parents turcs. Malgré les énormes efforts financiers faits à cet égard, « les résultats ne sont pas toujours très probants », reconnaît le quotidien Le Monde, dans son style faux-cul si caractéristique. Dans le même style, ce journal dont le nouveau directeur est Monsieur Izraelewicz, évoque au sujet de la France le « bilan en demi-teinte » de la politique dite d’intégration qui donne un résultat « loin d’être à la hauteur des espérances ». Traduction en clair : la République paraît-il une et indivisible est incapable de faire disparaître les identités ethniques. Tout simplement parce que les réalités sont et seront toujours plus fortes que les théories.

 

Cela se traduit par des phénomènes qui montrent que nous sommes en phase avec les attentes de beaucoup de gens, des attentes qui mettent en question le Système en place. Ainsi, il est réjouissant de voir que les gens qui détiennent le pouvoir sur le plan politique, économique, culturel s’inquiètent de plus en plus de voir monter ce qu’ils ont appelé, d’abord avec dédain, maintenant avec crainte le populisme. Certains d’entre eux, dont Cohn-Bendit, Mélenchon, Finchelstein (directeur de la fondation Jean Jaurès), se sont interrogés gravement, dans un débat organisé le 7 février par Le Monde, sur la question « L’Europe face à la montée des populismes ». A cette occasion, le sarkozyste Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, a fait un aveu intéressant : le populisme est là parce que, dit-il, « il y a une faillite de nos institutions européennes dans la réponse à la crise, dans sa lucidité sur la réalité des choses, dans sa rapidité d’intervention, dans sa capacité à apporter des réponses concrètes aux gens ». Mais lui et ses compères ne sont pas allés jusqu’à se tirer une balle dans le pied, qui aurait été de dire l’essentiel, à savoir que le populisme est une expression de ras le bol du Système en place et des gens qui l’incarnent et dont ils font partie.

 

Nous, nous appelons les choses et les gens par leur nom. Nous disons que les Sarkozy et les Strauss-Kahn trahissent la France et les Français, l’Europe et les Européens et que c’est pour cela qu’ils méritent de finir dans les poubelles de l’Histoire. C’est sur notre adéquation avec le réel que repose la force de notre message. Soyons-en persuadés : la vérité est libératrice. Donc clamons-la sans nous lasser, droits dans nos bottes. Alors que certains, espérant ainsi se faire accepter par nos ennemis, brûlent ce qu’ils ont adoré et trahissent leurs engagements de jeunesse, nous nous revendiquons  nos idéaux et la fidélité à nos drapeaux. C’est pourquoi plus est en nous. C’est pourquoi l’avenir nous appartient.

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dimanche, 13 février 2011

Samedi, les nationalistes sont venus en nombre assister à la réunion publique parisienne de Synthèse nationale...

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Samedi après-midi, dans un Espace Dubail trop petit, se tenait la première réunion publique parisienne de l'année de Synthèse nationale. C’est en effet devant une salle comble (plusieurs centaines de militants, dont de nombreux jeunes) que les différents orateurs purent développer leurs conceptions du combat nationaliste.

 

Ce fut tout d’abord Jean-Claude Rolinat, écrivain (il vient de publier une biographie d’Eva Peron), élu local et membre de la direction nationale de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait d'ouvrir la séance. Il dressa d'emblée un bilan catastrophique de la situation politique de la France et de l’Europe. Nous publierons très prochainement le texte de l’intervention de Jean-Claude Rolinat.

Fidèle à sa vocation de promouvoir les initiatives qui lui semblent intéressantes et constructives pour le mouvement nationaliste, Synthèse nationale avait invité Serge Ayoub, responsable de Troisième voie, à prendre la parole. C’est avec fougue qu’il débuta son discours en se livrant à un véritable réquisitoire contre le sinistre Jean-Luc Mélenchon. Il faut rappeler que ce minable politicien à la botte du Système, avec une arrogance invraisemblable, s’est récemment permis lors d’une émission télévisée de traiter avec mépris et condescendance des patriotes du Nord de la France en les considérant pratiquement comme des moins que rien. Mais qui est-il donc ce Mélenchon pour se permettre de juger ainsi des militants qui se battent bénévolement et courageusement pour leurs idées ? Rappelons que le donneur de leçons Mélenchon a passé sa vie à vivre aux frais des contribuables en tant qu’élu du Parti socialiste. Au tarif où il est rémunéré, il n’a pas beaucoup de mérite, Mélenchon, à clamer sa ferveur « révolutionnaire ». Le hic, c’est que ce pitoyable fier à bras vient de franchir la ligne jaune et que dorénavant il doit savoir que les nationalistes ne le laisseront plus impunément baver sa haine de notre peuple. Qu’il se le tienne pour dit.

Mais revenons à l’intervention de Serge Ayoub. Celui-ci insista ensuite sur la nécessité pour les nationalistes d’investir le combat syndical. Telle est la vocation de Troisième voie qui se définit comme étant le mouvement des travailleurs français pour une avant-garde solidariste. Cette initiative originale mérite d’être encouragée car elle est complémentaire des autres formes de combat choisies par les autres composantes du mouvement nationaliste.

 

Puis vint le tour de Pierre Vial, Président de l’association culturelle Terre et Peuple et aussi membre de la direction nationale de la NDP, de prononcer un discours d’une très haute tenue au cours duquel il dénonça les malheureuses dérives du Front national qui jusqu’à ces dernières années était sensé incarner le combat national et qui, depuis son dernier congrès, a perdu toute légitimité et toutes crédibilité aux yeux des nationalistes identitaires.  Nous publierons aussi prochainement le discours de Pierre Vial.

 

C’est à Robert Spieler, ancien député, chroniqueur à Rivarol et Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, à qui il revenait de prononcer le discours d’orientation de cette réunion. Il suscita à plusieurs reprises l'enthousiasme de la salle lorsqu’il appela à une rupture totale avec le Système.

 

Voici l’essentiel de l’intervention de Robert Spieler :

 

« Au moment où la France et l’Europe sombrent dans une crise économique et identitaire sans précédent, Robert Spieler insista sur le fait qu’il faut un mouvement nationaliste fort et organisé dans notre pays. Un mouvement qui se bat pour une France française dans une Europe européenne.

 

La Nouvelle Droite Populaire prône le rassemblement des forces nationalistes autour de principes que nous considérons comme non négociables : la défense intransigeante de nos identités nationale, régionales et européennes. Le problème prioritaire n’est pas l’islam, qui n’est qu’une conséquence, mais l’invasion africaine, maghrébine et turque, notamment, que subissent la France et l’Europe. Nous considérons que cette immigration aurait des conséquences tout aussi dramatiques pour l’identité de nos peuples, si ces populations étaient agnostiques, bouddhistes, ou chrétiennes. Ces populations qui occupent notre terre devront, en grande partie, repartir. Nous le disons calmement, sans haine ni violence, les immigrés n’étant pas responsables de cette situation. Mais ils devront repartir, et la nécessaire Reconquista doit être menée. Qu’on ne nous dise pas que c’est impossible. L’exemple des Pieds-noirs d’Algérie, sommés de quitter leur terre en quelques semaines, prouve le contraire (...).

 

La Nouvelle Droite Populaire refuse toute inféodation de la France à des puissances étrangères. Nos soldats n’ont pas à mourir pour défendre les intérêts de Washington ou de Tel Aviv. Le combat pour la libération doit se mener ici, en France et en Europe, pas en Afghanistan, en Iran, en Irak, en Palestine ou en Israël. Nous demandons que la France quitte l’OTAN et appelons à la constitution d’une défense européenne intégrée (...).

 

Nous voulons l’Europe de la puissance, et rejetons l’Europe des nains arrogants de Bruxelles. C’est par la sécession de la France que nous pourrons demain construire une Europe nationaliste et identitaire, respectueuse des Nations et des Provinces qui la composent (...).

 

Sur les plans économiques et commerciaux, nous prônons la création d’un espace économique et commercial européen protégé, partenaire de la Russie. Nous devons réindustrialiser  la France et l’Europe en érigeant des barrières qui empêcheront la destruction de nos emplois, par l’afflux de produits fabriqués dans des pays qui ne respectent pas un minimum de normes sociales (...).

 

Nous prônons le plus large rassemblement de la Résistance française et européenne. Dans le respect des différences. Nous ne sommes pas obligés d’être d’accord sur tout et personne n’a, par exemple, à imposer sa vision de la morale, ou ses convictions religieuses, aux autres. Le partenariat que la NDP a établi avec le Parti de la France et le MNR a permis d’obtenir des résultats très encourageants aux dernières élections régionales, notamment en Lorraine, où nos listes dépassèrent 3% des voix. Le partenariat de la NDP avec Troisième voie, le Renouveau français, le GUD, Terre et peuple et d'autres orrganisations militantes a permis à un millier de nationalistes de défiler, le 9 mai dernier à Paris. La NDP refuse absolument toute exclusive à l’encontre de ceux qui refusent toutes soumissions au Système. Le considérable succès de la réunion unitaire de Synthèse nationale, le 11 novembre 2010 prouve, par ailleurs, que nous sommes dans la bonne voie ».

 

Dans l’assistance, plusieurs personnalités de la droite nationale et nationaliste nous avaient fait l’amitié d’assister à cette réunion. Notons la présence de Mme Martine Lehideux, vice-présidente du Parti de la France, de MM. Pierre Sidos, Président de l’œuvre française, Pierre Descaves, ancien député, Jérôme Bourbon, Directeur de Rivarol, Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, écrivain, Bernard Bres, directeur du Chêne, le journal du MNR, et bien d’autres.

 

Cette réunion était conduite par Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale. Il conclut la séance en appelant les Franciliens à participer massivement, le dimanche 8 mai prochain, à 10 h 30, à la nouvelle manifestation nationaliste unitaire qui aura pour thème : la France est de retour ! Le 9 mai 2010, nous étions un millier,  le 8 mai 2011, nous serons plus de 3 000 !  Plus que jamais, le combat nationaliste continue !

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samedi, 05 février 2011

Rappel : samedi 12 février à Paris, réunion publique de Synthèse nationale. Venez nombreux !

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Nos amis d'Altermedia ont publié l'annonce suivante (cliquez ici)

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mercredi, 02 février 2011

Samedi 12 février, à Paris, réunion publique de Synthèse nationale :

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mardi, 25 janvier 2011

Parution cette semaine du n°21 de la revue Synthèse nationale (janvier février 2011) :

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Parmi les articles et les thèmes traités :

 

■ L’Editorial de Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale

Synthèse nationale à la pointe du combat national et identitaire !

■ Robert Spieler : Succession au FN, qu’en penser ?

■ Patrick Parment : L’impasse démocratique…

■ Yves Darchicourt : La laïcité contre l’identité…

■ Marc Noé : Les Blancs sont-ils de race inférieure ?

■ Jean-Claude Rolinat : Une Justice le cul par dessus tête…

■ Arnaud Raffard de Brienne : En finir avec les égarements de M. Le Cour Grandmaison…

■ Guirec Sèvres : A propos du dernier livre d’Anne Kling, Le CRIF un lobby au cœur de la République…

■ Pieter Kerstens : Le crédo de l’Oncle Sam, My God is Money…

■ Marc Rousset : La Russie dit non à l’invasion migratoire…

■ Lionel Baland : La Longue route du nationalisme aux Pays-Bas…

■ David Veysseyre : Redécouvrir la Révolution conservatrice allemande…

■ Francis Bergeron : Von Salomon, mémorialiste de la Révolution conservatrice allemande…

Et de nombreux autres articles...

Commandez ce n°21 de Synthèse nationale.

 Abonnez-vous à la revue Synthèse nationale ! 

125 pages, 12,00 € (+2,00 € de port)

 Bulletin de commande et d'abonnement à imprimer : cliquez ici 

 

Ce numéro 21 de Synthèse nationale sera adressé cette semaine aux abonnés et sera en vente à la Librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIème - métro Place d'Italie) à partir de vendredi prochain.

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mercredi, 17 novembre 2010

Un numéro hors-série de Synthèse nationale :

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Dans le cadre de la campagne nationale pour la sécession par rapport à l’Europe technocratique de Bruxelles, Synthèse nationale a fait appel aux contributions des premiers signataires de son appel lancé en septembre dernier.

 

20 personnalités de la famille nationale et identitaire, partisanes de l’Europe des nations ou de l’Europe de la puissance, s’expriment dans ce numéro hors-série de Synthèse nationale.

 

Un numéro indispensable pour celles et ceux qui veulent avoir un argumentaire digne de ce nom pour mener le combat…

 

Synthèse nationale hors-série n°3 (hiver 2010), 118 pages, 12,00  (numéro vendu indépendamment de l'abonnement).

 

Vous retrouverez dans ce hors-série des articles de :

 

Franck Abed, écrivain et essayiste, Serge Ayoub, animateur du mouvement solidariste Troisième voie, Louis Castay, collaborateur à Rivarol, Bernard Chalumeau, responsable souverainiste, Jean-Paul Charigues de Olmetta, écrivain, Marie-Paule Darchicourt, ancienne Conseiller régional Nord Pas-de-Calais, Yves Darchicourt, enseignant, Pierre Descaves, ancien député, André Gandillon, directeur de Militant, Jean Haudry, universitaire, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, Pieter Kerstens, chef d’entreprise, Anne Kling, écrivain, Marc Noé, ancien maire et conseiller général RPR de Seine-et-Marne, Patrick Parment, journaliste, Arnaud Raffard de Brienne, essayiste, Jean-Claude Rolinat, élu local et écrivain, Marc Rousset, économiste, Robert Spieler, ancien député et Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire, Pierre Vial, historien et Président de Terre et peuple.

 

Commandez ce numéro, diffusez-le autour de vous !

 

Pour commander ce numéro : cliquez ici

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lundi, 08 novembre 2010

Le n°20 de Synthèse nationale est paru...

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Synthèse nationale n°20

 120 pages - 12,00 €

 

Au sommaire :

 

Éditorial de Roland Hélie : La sécession nécessaire…  
Contre l’Europe de Bruxelles : Appel national à la sécession
Arnaud Raffard de Brienne : Union européenne et immigration…  
Robert Spieler : Actes « racistes » et « néo-nazis » en Alsace, rappel d’une étonnante manipulation…
Un entretien avec Robert Spieler publié par la revue espagnole Identitad
Coclès : Copernic, histoire d’une manipulation…
La revue des blogs…
Pieter Kerstens : Le droit de grève, c’est bien. La liberté du travail, c’est bien  mieux !
L’Oncle Sam est contagieux : il est même dangereux
Tribune libre à Christian Perez, Président du Parti populiste : La condition de la victoire…
Marc Rousset : Nous vivons la fin de l’Empire romain !
Immigration extra-européenne et identité : les erreurs de la Nouvelle Droite et de l’Église catholique romaine...
Roland Hélie : Ils veulent assassiner Tarek Aziz !
Philippe Randa : Les gerfauts de la retraite vieillesse
Lionel Baland : Le Jobbik ou la nostalgie de la Grande Hongrie…
Hongrie : la répression anti-nationaliste pour cacher les manœuvres anti-nationales d’un pouvoir mondialiste…
Marc Vidal : Mémoire d’un jeune européen…
Luc Barbulesco : Tibherine : Théos anaïtios
Francis Bergeron : 2011, l’année Hergé  
Philippe Randa :  La ténébreuse affaire Dreyfus, le dernier livre du Dr Bernard Plouvier

 

Synthèse nationale est en vente à la Librairie Primatice (10, rue Primatice 75013 Paris - métro Place d'Italie).

 

Abonnez-vous à Synthèse nationale :

 

6 numéros : 50,00 € -  étranger : 60,00 € - soutien : 100,00 €

Chèque à l'ordre de Synthèse nationale

 

 

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jeudi, 07 janvier 2010

SYNTHESE NATIONALE N°16 EST SORTI !

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Au sommaire :

Quand le rassemblement devient une réalité... l'éditorial de Roland Hélie

La 3ème journée nationale et identitaire du 11 novembre dernier : Une réussite qui va au-delà de nos espérances... reportages.

Agir groupés sur nos idées, par Annick Martin, Secrétaire générale du MNR

Dossier : Débat sur l'identité, N'EST PAS GAULOIS QUI VEUT ! Contributions de Robert Spieler, Frédéric Pichon, Eric Lhuillier et Pierre Vial.

Heinz Christian Strache, la deuxième marche sur Vienne a commencé par Lionel Baland

Le temps d'Ordre nouveau, 40 ans après... par Philippe Pinson

Quand Saint-Loup visait le Prix Goncourt... par Francis Bergeron

Des articles et les rubriques de Jean-Claude Rolinat, Patrick Parment, Arnaud Raffard de Brienne, Philippe Randa, Vincent Vallois, Patrick Gofman, Pieter Kerstens, Nicolas Tandler, Gunther Palikao...

132 pages, 12,00 €. En vente à la librairie Primatice (10, rue Primatice Paris XIIIème - métro Place d'Italie) et dans les bonnes librairies à la fin de la semaine.

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Abonnement simple 50,00 €, abonnement de soutien 100,00 € (Chèques à l'ordre de Synthèse nationale)

A retourner à (correspondance seulement) :

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vendredi, 25 décembre 2009

Bon Noël !

Roland Hélie et la rédaction

de Synthèse nationale

vous souhaitent à tous un bon Noël...

12:40 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Tags : noël, fête de noël | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |