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vendredi, 07 septembre 2018

Samedi 6 octobre : journée d'Amitié et d'Action française à Avignon

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Le n° d'été de la revue Terre et peuple

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jeudi, 06 septembre 2018

JEUDI 6 SEPTEMBRE, C'EST LA RENTRÉE DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS

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Mort d’un pourri

Drapeau-USA-berne.pngGeorges Feltin-Tracol

Dans la civilisation européenne, il est de coutume de ne pas dénigrer la mémoire d’une personne qui vient juste de mourir. Cette convention ne s’appliquera pas à John Sidney McCain III. Le décès de l’élu fédéral de l’Arizona, le 25 août dernier, a suscité une pluie d’hommages aux États-Unis et ailleurs, y compris de la part des médiats officiels de l’Hexagone. Lors de ses funérailles nationales hier, deux criminels de guerre patentés, le démocrate Barack Obama, assassin indirect du Guide libyen Mouammar Kadhafi, et le républicain George W. Bush, responsable de l’actuelle grande déstabilisation de l’Orient, ont prononcé son éloge funèbre. Y assistait également un troisième psychopathe, le démocrate Bill Clinton, auteur de l’agression contre la Serbie en 1999 et du maintien en 1995 de cet État artificiel appelé la Bosnie – Herzégovine.

Criminel de guerre, la vieille baderne McCain l’était aussi. Pilote de bombardier au Vietnam, il a participé à la mort de milliers de civils et de combattants en rasant bien des rizières comme ses prédécesseurs ont ravagé par leurs bombes aveugles la France en 1944. Le peuple vietnamien aurait pu éliminer ce supposé héros, authentique salaud de guerre. Sénateur des États-Unis, il animait la tendance bipartite interventionniste. Ce croyant en la « Destinée Manifeste » de ce tas d’ordure que sont les États-Unis d’Amérique voulait exporter à la terre entière le modèle démocratique falsifié en vigueur chez lui. En 2007, sur l’air d’une chanson des Beach Boys, ce membre influent de la puissante commission sénatoriale des forces armées incitait ouvertement la Maison Blanche à attaquer l’Iran. Il avait auparavant applaudi l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak. McCain détestait en outre les démocraties plébiscitaires bélarussienne, russe et turque, et obéissait à cette hyper-classe cosmopolite, déférente envers les ploutocrates et impitoyable envers les réfractaires, les rebelles et les dissidents du « Nouveau Désorde mondial ».

John McCain n’était pas le « chevalier blanc » fantasmé par la clique politico-médiatique. En 1989, il fut éclaboussé par le scandale des Keating Five : cinq sénateurs, quatre démocrates et un républicain – McCain -, avaient bénéficié au milieu des années 1980 de fortes sommes d’argent pour leurcampagne électorale de la part de Charles H. Keating Junior, le président de la Lincoln Savings and Loan Association, un organisme privé californien de caisses d’épargne qui venait de déposer son bilanà la suite des malversations financières de ce riche donateur. Une commission d’enquête interne blanchit finalement McCain et ses comparses de toute malhonnêteté foncière. Le renvoi d’ascenseur est proverbial dans ce repaire de ganaches d’autant que le Capitole est un véritable foyer d’infection purulente.

Le non-lieu accordé par ses pairs ne modifia pas son attitude de voyou. Déjà au lycée, ses camarades de classe le surnommaient « Mc Nasty », c’est-à-dire « Mc Méchant ». Il se comportait souvent au Sénat en vaurien, n’hésitait pas à insulter ses collègues en pleine séance, et arrivait même à les bousculer. Ainsi s’est-il donné l’image d’un « mavrick », d’un franc-tireur, d’une grande gueule. L’opinion oubliait les positions néo-conservatrices, pro-israéliennes, bellicistes, ultra-libérales et mondialistes de ce grand pote de George Soros.

Non, John McCain n’était pas un Monsieur Smith au Sénat pour reprendre le titre français du film de Frank Capra de 1939, un serviteur du peuple idéaliste, désintéressé et incorruptible. McCain ressemblait plutôt au sénateur Charles Meachum dans le thriller d’Antoine Fuqua, Shooter, tireur d’élite (2007). Un ancien tireur d’élite des forces spéciales US est sollicité pour son expertise afin d’empêcher l’assassinat du président des États-Unis. Il est en réalité manipulé. Devenu l’ennemi public n° 1, il se lance dans une difficile enquête pour retrouver les commanditaires. Après bien des péripéties, il y parvient et découvre que le responsable n’est autre qu’un très puissant politicien. Certains films ne sortent pas par hasard tant Hollywood reste ce cloaque sensible aux féroces luttes d’influence au sein même de l’« État profond » yankee. Celui-ci se sert de l’industrie du divertissement spectaculaire de masse pour émettre parfois des mises en garde aux autres factions. De ce fait, la distinction habituelle entre le « pays légal » et le « pays réel » n’est plus valable avec la prédominance des médiats. Ceux-ci travaillent si bien le public que le soi-disant peuple étatsunien, à part les réprouvés de l’Alt Right, du suprématisme blanc, des néo-confédérés et du nationalisme euro-américain, est responsable des minables qu’il élit.

McCain siégea pendant plus de trente-et-une années au Sénat. Il fut même candidat à la présidenceen 2008 face à Obama. Certaines tendances plus globalistes que d’autres, ancrées, elles, dans leur « ricano–mondialisme », préférèrent « Barry » à « Johnny ». Son décès ne met malheureusement pas un terme à la grandiloquence aventuriste et hégémonique de l’entité étatsunienne. Maints sénateurs trépignent d’impatience pour le remplacer et continuer à agir en pyromanes planétaires. Ses successeurs seront aussi pires que lui. C’est dire qu’il faut dès à présent plaindre les vers qui rongeront sous peu son cadavre.

Source Europe Maxima cliquez ici

09:41 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron est une catastrophe pour l’économie française

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Marc Rousset

Macron est une catastrophe pour l’économie française car il ne s’attaque pas à la réduction structurelle du déficit public de 2,9 % et à l’endettement de 100 % du PIB (prévision 2019). Aucun effort n’est effectué pour combattre l’immigration incontrôlée ni pour réduire la dépense publique, qui est passée de 180 milliards d’euros, en 1979, à 1.292 milliards, en 2017.

Aux États-Unis, la situation n’est pas aussi florissante que le prétend Trump. 45 millions d’Américains (14 %) sont sous le seuil de pauvreté car 43 millions (12 %) ont un travail, mais avec des revenus annuels inférieurs à 12.140 dollars. Un tiers de la population américaine n’a pas d’épargne, tandis qu’un second tiers a moins de 1.000 dollars d’économies. 50 % de la population ne gagne pas sa vie pour vivre confortablement. Un ménage américain avec un ou deux salaires doit gagner 100.000 dollars par an pour être assuré normalement et vivre sans aucun souci financier.

Dans l’attente du krach à venir, l’Amérique se dirige tout droit vers la stagflation car Trump va faire pression sur Jerome Powell, le président de la Fed, pour qu’il maintienne les taux bas alors que son souhait serait de les relever au minimum à 3,25 % en 2020. Les États-Unis subiront donc bientôt l’inflation. C’est exactement ce qui s’était passé avec Nixon, en 1970, lorsqu’il avait fait pression sur Arthur Burns, président de la Fed à l’époque. Dans les années suivantes, l’inflation s’était élevée jusqu’à 12 % et Paul Volcker avait été amené à prendre des mesures draconiennes en relevant très fortement les taux d’intérêt.

Selon le prix Nobel Jean Tirole, « il y a un éléphant dans la boutique de porcelaine : le traitement des dettes souveraines. Aujourd’hui, l’on fait comme si elles étaient complètement sûres, ce qui n’est pas le cas. » Tirole insiste sur l’interaction dangereuse entre les risques du système bancaire et le risque des dettes souveraines, les taux bas favorisant les bulles et devenant « une drogue pour les États ».

En Italie, les taux bruts à cinq ans ont atteint 2,44 %, et 3,25 % sur dix ans, dépassant pour la première fois depuis mai 2014 le seuil des 3 %. Sur le marché secondaire où s’échangent les titres, les taux ne cessent de croître.

La BCE, la Fed et la Banque du Japon ne se sont pas contentées de taux ridiculement bas, face au gonflement sans fin de la dette des États, des entreprises et des particuliers. Elles ont aussi inondé de liquidités le système financier par le biais de prêts aux banques et de rachats de titres de dette publique et privée, dont seule la Fed est sortie à ce jour.

Les nations endettées suivront-elles un jour le modèle actuel du Venezuela et de l’Allemagne de 1923 dans l’hyperinflation ? Sarkozy, qui était en première ligne pendant la crise de 2008, vient de rappeler le dilemme : « Comment réduire la création de monnaie tout en évitant la remontée des taux qui rendrait impossible le remboursement de la dette ? » La Banque centrale russe, très prudemment, a vendu toutes ses obligations américaines en achetant, depuis 2014, en moyenne, 100 tonnes d’or par an.

Nos économies vivent, toutes choses égales par ailleurs, le modèle du très médiatique constructeur californien Tesla dont l’action pourrait bien s’écrouler un jour à Wall Street, suite à ses difficultés de production, à la diminution récente des commandes des particuliers et à la concurrence attendue d’autres grands constructeurs de luxe tels que Porsche. Alors que Musk parlait, il y a quelques semaines seulement, de retrait de la cote à 420 dollars l’action, Goldman Sachs prévoit un cours, à six mois, à 210 dollars. Bref, ça sent le roussi chez Tesla comme dans un trop grand nombre de pays tels que les pays émergents (Argentine, Turquie), la Grèce, l’Italie, l’Espagne, les États-Unis, au-delà des apparences, et malheureusement aussi la France, qui continue de s’enfoncer, suite au manque de courage du joueur de flûte Macron !

00:39 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 05 septembre 2018

NIEPPE 2018 : DIMANCHE 16 SEPTEMBRE !

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Procès Méric : SERGE AYOUB S'EXPRIME

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Source Breizh info cliquez là

Depuis mardi, Esteban Morillo, Samuel Dufour, Alexandre Eyraud, comparaissent depuis mardi 4 septembre devant le tribunal, à Paris, afin de répondre des coups portés à Clément Méric, jeune antifasciste d’ultra gauche, tué dans une bagarre à Paris en 2013. Les récits des deux camps, opposés politiquement, diffèrent.

Les jurés, après dix jours d’audience (un procès exceptionnellement long pour ce type d’affaires), trancheront, tandis que le tribunal médiatique et politique lui, a déjà tranché depuis le 5 juin 2013. Ainsi, certains journaux n’ont pas hésité à qualifier de « meurtriers » des individus pas encore jugés, tandis qu’à l’époque, Manuel Valls avait engagé la dissolution de mouvements politiques, sans attendre l’issue du procès.

Esteban Morillo et Samuel Dufour, qui ont tous les deux fait de longs mois de détention provisoire, sont poursuivis pour violences « ayant entraîné la mort sans intention de la donner », à partir de mardi. Un troisième, Alexandre Eyraud, est poursuivi pour violences aggravées. Ils encourent respectivement vingt et cinq ans de prison.

Pour faire le point sur le procès en cours, nous avons interrogé Serge Ayoub, à l’époque leader des JNR (Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires), mouvement auquel n’appartenait pas Esteban Morillo (qui était proche de 3ème Voie), et qui fût à l’époque au centre de la tempête médiatique et politique.

« Les antifas insistent sur l’assassinat,

alors qu’ils savent bien que ce n’en est pas un »

Breizh-info.com : Comment voyez-vous le déroulement du procès ? Eu égard de la tempête politique et médiatique au sujet des accusés, est-il déjà à charge avant d’avoir commencé ? Où va-t-on vraiment établir la vérité sur cette affaire ?

Serge Ayoub : En bon citoyen français, j’ai confiance en ma Justice. En bon Français, j’ai confiance en mon peuple, et c’est un jury populaire. En juriste – j’ai suivi une licence de droit – je pense que l’affaire est loin d’être entendue. En politique, quand j’entends les gesticulations des antifas, je me dis que l’affaire n’est pas dans le sac, et loin de là, pour eux.

À partir du moment où avant le début du procès, ils disent que la justice est « injuste », qu’ils n’en attendent rien, que ce n’est pas la condamnation qui est importante, mais le fait de reconnaitre que c’est un assassinat politique, cela prouve déjà qu’ils n’en sont pas sûrs. Ils le disent déjà d’ailleurs, que la justice ne sera pas rendue, que la bourgeoisie est toujours complice des fascistes et réciproquement.

Les antifas insistent sur l’assassinat, alors qu’ils savent bien que ce n’en est pas un. Pour un assassinat, il y a préméditation, là il est établi que non. Les mots qu’ils utilisent prouvent que cela ne va pas.

S’ils voulaient vraiment que la justice fasse son travail, ils ne feraient pas un tel scandale. Cette agitation, cette pression, montre une image en harmonie avec la défense d’Esteban. C’est une erreur, et ils la font sciemment. Ils savent que c’est perdu, et pire encore, ils font fructifier le cadavre. Pas simplement celui de Clément Méric, mais celui de l’antifascisme en général.

Si Méric n’était pas mort, une chance pour le mouvement antifa, de quoi parlerait-on ? Ils ont intérêt à le rentabiliser ce cadavre, car c’est ça ou plus rien.

Breizh-info.com : Parce qu’ils n’ont plus d’écho ?

Serge Ayoub : Oui. Ils sont obligés de le faire parce que c’est perdu. Pour qu’il se passe quelque chose. Sinon c’est quoi ? Une manif contre l’amiante à l’université ? Ils n’ont plus rien. Tout le monde s’en fout. Quel constat d’échec ! 2000 à 3000 personnes au moment de la mort de Clément Méric, un tollé général, des journaux, des ministres au garde-à-vous… et à peine 5 ans après, 300 à 400 clampins qui se rassemblent.

On dirait un rassemblement identitaire ! Sauf que les identitaires n’ont pas Libération, n’ont pas le Nouvel Obs, ils ne s’appellent pas Bouchenot avec un père à France 3, ils ne s’appellent pas Bernanos. Ce ne sont pas des bourgeois.

Quand tu as tous les médias avec toi et que tu ne rassembles que 400 personnes, il faut se remettre en question.

Quel constat abominable ! Méric, leur martyr, un fils de bourges. Un étudiant. Leur ennemi, la bête à abattre ? Un ouvrier. La seule fois où l’extrême gauche rencontre un ouvrier, c’est quand elle prend son poing dans la gueule. Ces mouvements qui se revendiquent populaires, ouvriers, n’ont pas d’ouvriers. Ils n’ont que des étudiants, des profs. Les cadres antifas sont des professeurs de collège ! Des fonctionnaires de la rébellion. C’est un échec total !

Breizh-info.com : Derrière ce procès, il y a tout de même une forme de gravité, des accusés qui risquent des années de prison…

Serge Ayoub : Je sépare le pénal du politique. Je ne veux pas être méchant, mais si certains risquent pour leur avenir, Méric lui, n’en a plus du tout. Et à cause de qui ? De ses potes, parce qu’ils n’ont personne avec eux, sont obligés de recruter des gens faibles. Dans une armée, quand on recrute, on recrute d’abord les plus forts, puis après les pieds plats, puis après, en fin de guerre, les vieillards et les enfants.

Les antifas parlent de guerre, de combat, ils se prennent pour une armée : ils ont un uniforme noir, des drapeaux, des chants, des troupes. C’est une armée. À partir de là, regardez leur recrutement. Ils n’ont plus rien. C’est énorme que ces gens qui luttent pour les ouvriers et pour le peuple se prennent une main dans la gueule par un ouvrier, jeune, issu de l’immigration. Le symbole est fort.

Breizh-info.com : Les Antifas vous accusent d’avoir manipulé ces jeunes depuis de longues années, d’avoir poussé des gens à la violence…

Serge Ayoub : Si c’est moi qui tirais les ficelles, pourquoi s’acharner ainsi sur des lampistes comme ils les appellent ? Cela prouve leur incapacité. Cela les met face à leurs contradictions.

Quand j’étais jeune et que je battais – et les antifas plus âgés qui comptent encore leurs dents seront d’accord avec moi – je me battais ! Quelle est la personne qui dans mon groupe de l’époque est morte ? C’est moi qui y allais. J’assumais cette violence. J’étais devant. Eux ils ont poussé un malade, un handicapé. Sous prétexte qu’ils combattaient comme des fachos ils se sont comportés comme des salauds. Moi jamais.

Quand Esteban m’a appelé un peu avant l’affaire, je lui ai dit de ne pas se battre et de s’en aller. Quand j’étais plus jeune et que je constatais que certains voulaient se battre sans en avoir les moyens, je leur conseillais d’écrire, de faire de la propagande, de combattre autrement. Je ne les amenais pas à l’abattoir.

Le procès que me fait l’extrême gauche est confus : si c’est moi qui tire les ficelles, pourquoi ne suis-je alors pas mis en examen ? Et pourquoi s’acharner sur Esteban s’il n’est qu’un lampiste ? Cela ne va pas tout ça..

« Il est très difficile de dire que Valls

a condamné à tort et en dépit du droit. »

Breizh-info.com : Comment expliquer le lynchage médiatique depuis 5 ans ? 

Serge Ayoub : Un journal n’a aucun intérêt à défendre Esteban. Et surtout pas un intérêt de corporation (dixit famille Méric, famille Bernanos, famille Bouchenot, etc..). Pourquoi s’ennuyer ? C’est tellement plus facile de tirer sur une ambulance.

Qui a envie d’écrire sur un journal qu’en fin de compte, ceux qu’on appelle les fachos, auraient raison ?

Je tiens à rappeler que ces journaux vivent de subventions, de publicités.

Ils n’ont par ailleurs aucun intérêt à tenir un autre discours, parce que tout le monde s’en fout. C’est un combat facile.

Breizh-info.com : Du côté judiciaire, six contre expertises pour savoir si un coup de poing américain a été utilisé ou non. Est-ce de l’acharnement ?

Serge Ayoub : Il est très difficile de reconnaitre que les députés se sont mis au garde-à-vous en une minute de silence pour un agresseur. Il est très difficile de dire que Valls a condamné à tort et en dépit du droit. Il est très difficile de dire qu’un Premier ministre s’est fourvoyé. C’est évident. Il faut sauver les meubles, ne pas être ridicule, car le ridicule tue en France.

Alors on va prendre les deux ouvriers, et on va leur en mettre plein la gueule. Ils n’ont ni l’argent ni les contacts pour se défendre.

Breizh-info.com : C’est donc un lynchage judiciaire qui s’annonce ?

Serge Ayoub : Pas forcément, comme je l’ai dit au début. Je crois en la Justice, je lui fais confiance. Elle l’a d’abord prouvé en requalifiant la qualification par le procureur de la République. Car au début c’était volontaire, et trois heures après le juge d’instruction mettait « involontaire », une véritable gifle pour le parquet. C’était tellement net qu’on ne pouvait pas faire autrement.

Il faut arrêter de crier au lynchage judiciaire. Bien sûr qu’ils sont ennuyés, qu’un deuxième juge a été mis. Mais il y’a dix jours d’audience, et par expérience, c’est qu’il y’a donc doute. Les juges assis ont un doute. C’est pour cela que l’audience est si longue. Ce ne sont pas les jurés qui décident de la durée, mais les juges. Ils sont embarrassés, et c’est normal. Mais ils essaient de faire quand même leur travail.

Ne soyons pas dans le « tous pourris ». Dans le complot perpétuel. Ce n’est pas crédible.

Breizh-info.com : Quelles conséquences politiques suite à ce procès ?

Serge Ayoub : Le match retour du PSG-Nîmes ? Non, sérieusement, rien. C’est mort, cela va se dégonfler. L’affaire est morte. Tout le monde s’en fout en France. Il n’y a que des articles faits par des journalistes complaisants, mais cela tourne en rond.

Breizh-info.com : Pour vous le journalisme et le politique se sont salis dans cette affaire ?

Serge Ayoub : Ils ne se salissent pas, ils ont joué leur jeu, leurs intérêts. Les bons sentiments rapportent et ne créent pas de problèmes. Être d’accord avec le gouvernement ça ne crée pas de problème, ni avec les collègues, les sponsors, les subventions.

Quand j’étais plus jeune, je me demandais comment le Canard Enchainé faisait pour avoir autant d’informations. Et un ami journaliste m’a répondu un jour en riant : « c’est la police qui leur donne ». C’est le système qui donne des informations quand il faut. Pour Médiapart, cela pourrait bien être pareil. Un jour, j’avais déjeuné avec Askolovitch, qui m’avait dit tout de go être ami avec Manuel Valls. C’est son droit. Mais en termes d’indépendance de la presse, en termes d’éthique, ce n’est pas la même.

C’est un microcosme dirigeant, une bulle, mais il faut faire attention, car une bulle, ça éclate.

Qui lit Le Monde ? Qui lit Libération aujourd’hui, à part M. Rotschild ? Personne. Tout le monde s’en fout. Je ne sais même pas si on donne encore ces journaux dans les avions. C’est fini.

La gauche c’est quoi ? Des gens qui sont en dehors de la réalité, des étudiants, des professeurs jamais sortis de l’école, et des retraités nostalgiques de mai 68. C’est tout. Des gens qui sont aujourd’hui hors de la vraie vie.

Breizh-info.com : Ils restent tout de même influents….

Bien sûr, ils ont le pouvoir. Pour combien de temps encore ? On a eu l’hyperprésident, puis le président normal, le président nouveau. Et après ? Il reste quoi ? Bayrou ? Un kangourou ? Ils ont tout de fait. « Je suis droite à l’américaine », « je suis de gauche français et humain », « moi je n’ai rien à voir avec tout ça ». Et après ? « Moi je suis très vieux ». Un nain, un cracheur de feu ? On est en fin de cycle, et c’est pareil pour l’extrême gauche. Le procès Clément Méric est son chant du cygne. (...)

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MACRON : DE L'ARNAQUE À L'INAPTITUDE. LE PDF, SEULE ALTERNATIVE.

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Jean-François Touzé

Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire

Croissance en berne, inflation en hausse, reprise des mouvements sociaux, menace de bugs multiples sur la mise en œuvre de l’impôt à la source, cacophonie gouvernementale, couacs en série, démission de Nicolas Hulot, investigations judiciaires à l’encontre du Secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler et de l’encore, au moment où nous écrivons, ministre de la Culture, Françoise Nyssen, suite de l'affaire Benalla, montée de l’insécurité et des actes de barbarie, crise européenne sur fond de submersion migratoire… Rien ne va plus pour Emmanuel Macron qui en un an, aura épuisé toutes les ressources des Institutions de la Ve République pour tenter de donner corps à une Présidence acquise par une arnaque électorale.

On ne s’improvise pas Président de la République. Macron qui se voulait Jupiter n’était en vérité que Dolos, esprit mineur de l'illusion et de la duperie.

Le macronisme, nous l'avons dit est bien une escroquerie. C'est aussi une inaptitude.

  • Inaptitude au pouvoir comme le montre son incapacité à prendre à bras-le-corps les grands problèmes du pays.
  • Inaptitude à l'autorité comme le montre son impuissance face aux désordres répétés de sa majorité.
  • Inaptitude à incarner la fonction présidentielle comme le montrent ses dérapages verbaux (« Ceux qui ne sont rien », « Lèpre populiste », « Ces fainéants », « Les illettrés ») et son inclinaison vers l'abaissement national (l’Élysée transformée en boîte de nuit techno-racaille).
  • Inaptitude à comprendre les Français et à aimer la France comme en témoigne sa sortie méprisante envers les « Gaulois réfractaires ».
  • Inaptitude surtout à entrevoir la réalité douloureuse de la France et à prendre les solutions qui s'imposeraient pour l'en extraire.

Il est vrai qu'à l’inaptitude s'ajoute pour lui comme pour tous ses prédécesseurs l’appartenance fondatrice et inaliénable au Système et la reconnaissance due à ceux qui l'ont fait élire, puissances d’argent et de l'ordre mondial.

Face aux menaces extrêmes qui pèsent sur notre pays et sur notre civilisation, l'impuissance et l'inaptitude d'un Président sont des éléments constitutifs de crimes contre la Nation et contre l’État.

Aucune force politique n'est pourtant aujourd'hui en capacité de s'opposer au processus de décomposition organique qui est à l'œuvre.

Cette force nouvelle, puissante et radicale, il nous appartient de la déclencher.

Le Parti de la France est encore électoralement faible ? C'est vrai. Il ne dispose que de structures modestes ? C'est vrai. Ses moyens sont limités ? C'est vrai. Les médias ne le « calculent » pas ? C'est vrai.

Mais nous sommes quelques-uns à nous souvenir que, un an avant son émergence, le Front National ne dépassait guère les 1 % lors des scrutins auxquels il participait, que moins de cinq cents adhérents étaient à jour de cotisation et que son accès aux médias était quasiment nul.

Mais le Front avait sa foi militante. Sa ligne droite et juste. Son chef, Jean-Marie Le Pen.

Nous avons, intacte, notre foi politique. Intacte la détermination de nos militants. Intactes la lucidité et la clarté d'analyse qui a toujours été la marque sigillaire de la Droite nationale. Intacte notre volonté française et européenne.

Et nous avons Carl Lang.

Ce qui fut sera… Mais cette fois pour l’emporter.

 

10:52 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'émission de vendredi dernier sur Radio Courtoisie avec Alban d'Arguin, auteur d'"Eoliennes un scandale d'Etat".

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10:28 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les oligarchies financières détiennent le pouvoir, pas le ministre de l’Ecologie

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Entretien Avec Jean Ziegler*

Que révèle la démission de Nicolas Hulot sur l’écologie et la politique ?
Dans son interview à France Inter, Nicolas Hulot a prononcé une phrase clé : « C’est un problème de démocratie : qui a le pouvoir ? » Qui, en effet, a le pouvoir dans nos démocraties ? La réponse est claire : le capital financier globalisé. Ce n’est donc pas un gouvernement qui détient le pouvoir en la matière, et encore moins un ministre de l’Ecologie, aussi courageux soit-il !

Nos démocraties ne peuvent-elles donc rien faire contre le pouvoir de la finance ?

En France, et en Europe occidentale en général, il y a un formidable mouvement pour la protection de l’environnement et des solidarités importantes dans une société civile puissante, une bonne recherche scientifique, une théorie et une pratique de l’écologie. Ce mouvement est impressionnant, mais à l’heure actuelle il rencontre un adversaire plus puissant que lui : les maîtres du capital financier globalisé. Ce sont ces oligarchies qui gouvernent la planète. La démocratie française, comme toutes les autres, est une démocratie simulative. Elle fonctionne institutionnellement, mais elle n’a pas le pouvoir réel sur les choses essentielles, et notamment sur l’économie...

Qui œuvre en coulisse ? Les lobbyistes des puissances financières ?

Les lobbyistes, ce sont des exécutants, des larbins. Les décisions sont prises par les oligachies, c’est-à-dire des grandes banques ou des présidents de sociétés multinationales qui envoient ensuite des employés, des lobbyistes, pour imposer leurs points de vue et empêcher l’adoption de lois non conformes à leurs intérêts. Il y a, à Bruxelles, plus de 1 500 bureaux de lobbyistes.

Selon vous, ces oligarques, qui dominent l’économie mondiale, ont un « même aveuglement pour la planète et le sort des homes qui y vivent ».

Oui, et ils sont les véritables maîtres de la planète. Ils ont créé un ordre cannibale du monde : avec d’énormes richesses pour quelques-uns et la misère pour la multitude. Je prends un exemple : selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), toutes les cinq secondes, un enfant en dessous de 10 ans meurt de faim alors que l’agriculture mondiale pourrait nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains, soit pratiquement le double de l’humanité. Selon la Banque mondiale, les 500 sociétés transcontinentales privées les plus puissantes, tous secteurs confondus, ont contrôlé l’an dernier 52,8% du produit mondial brut, c’est-à-dire de toutes les riches- ses produites en une année sur la planète.

Dans le Capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), vous écrivez que les dirigeants de ces grandes sociétés détiennent un pouvoir comme « aucun empereur, aucun pape, aucun roi n’en a jamais disposé dans l’histoire des peuples ». Ces sociétés ne sont donc contrôlées par personne ?

Personne. Elles échappent à tout contrôle parlementaire, étatique, onusien, syndical... Prenons l’exemple du glyphosate, le pesticide le plus utilisé en Europe, dont les rapports médicaux disent qu’il est cancérigène. L’Union européenne a prolongé son utilisation parce que les trusts agrochimiques étaient plus puissants que les Etats. Alors que c’est un produit dangereux, la France a déversé l’an dernier plus de 10000 tonnes de pesticides sur ses terres arables, poisons qui se retrouvent nécessairement dans l’alimentation que nous consommons. Certes, le capitalisme au stade actuel est le mode de production le plus inventif, le plus dynamique, que l’humanité ait connu. Mais les oligarchies ont une seule stratégie : la maximalisation du profit dans le temps le plus court et souvent à n’importe quel prix humain. Cela aboutit à l’affaiblissement des institutions démocratiques, à un mépris absolu du bien commun, à la destruction progressive de la planète, de la biodiversité, des forêts tropicales, des abeilles, avec l’empoisonnement des sols, de l’eau et des mers. Dès maintenant, selon l’ONU, près de 2 milliards d’êtres humains n’ont pas d’accès régulier à une eau potable non nocive.

 Nous participons nous aussi à la destruction de la planète en consommant au-delà de nos besoins ?

Cette société  de consommation qu’on nous a imposée fait effectivement de nous des complices, comme lorsqu’on achète des vêtements fabriqués dans des conditions inhumaines au Bangladesh. Mais cette évidence se fait de plus en plus jour. Emmanuel Kant a dit «l’inhumanité infligée à un autre détruit l’humanité en moi». Cette conscience de l’identité avec l’autre est recouverte par l’obscurantisme néolibéral qui dit que seul le marché fait l’histoire et qu’il obéit à des «lois naturelles». C’est un pur mensonge qui anesthésie nos consciences.

Il n’y a donc aucun espoir ?

Si, nous portons en nous le désir indéracinable d’un monde plus juste, d’une terre préservée, du bonheur pour tous. Il ne s’agit pas d’une utopie romantique, mais d’une force historique. Cette utopie augmente rapidement. Il y a trente ans, on disait que la faim était une fatalité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Tout le monde sait que la faim est due à l’action de l’homme et peut être éliminée demain. La grande question est : à quel moment, à quelles conditions matérielles cette utopie devient réalité sociale. C’est le problème de ce que Sartre appelle l’« incarnation ». Cela s’est produit à la Révolution française. La féodalité, la monarchie étaient destinées à l’éternité. Le 14 juillet 1789, des artisans et des ouvriers ont pourtant abattu la Bastille.

Réformer le capitalisme financier globalisé est-il une solution pour sauver la planète ?
On ne peut pas humaniser, améliorer, réformer un tel système. Il faut l’abattre. Aucun des systèmes d’oppression précédent, comme l’esclavage, le colonialisme, la féodalité, n’a pu être réformé. L’oppression ne se réforme pas.

Mais comment mettre fin à un capitalisme si puissant ?

J’ai le même espoir que le poète Pablo Neruda : « Ils pourront couper toutes les fleurs mais jamais ils ne seront les maîtres du printemps. » La conscience qui revendique l’égalité et la justice, l’intérêt commun comme boussole de toute activité politique, augmente. L’espoir et l’action sont portés par la société civile, faite d’une myriade de mouvements sociaux sur les cinq continents. Che Guevara écrit : « Les murs les plus puissants tombent par leurs fissures. » Et des fissures apparaissent ! Nous ne pouvons pas anticiper le monde nouveau à construire. C’est la liberté libérée dans l’homme qui le créera.

(*) Vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme des Nations unies depuis 2009 et ancien rapporteur spécial auprès de l’ONU sur la question du droit à l’alimentation dans le monde. Il vient de publier Le capitalisme expliquée à ma petite-fille (en espérant qu’elle en verra la fin), Le Seuil, 128 p., 9 €

(Propos recueillis par Cécile Bourgneuf pour Libération 5/9/18)

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mardi, 04 septembre 2018

Une fin de semaine à Chiré en Montreuil...

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Philippe Randa

Cette année, les traditionnelles Journées Chouannes organisées par la DPF à Chiré-en-Montreuil (Vienne) fêtaient le 50e anniversaire de… mai 68 ! On imagine aisément les propos lapidaires tenus lors des nombreuses tables-rondes, notamment celle du samedi après-midi lorsque les essayistes Gérard Bedel et Aristide Leucate et le directeur de Politique magazine Hilaire de Crémiers ont enthousiasmé les auditeurs en parlant avec passion de « Maurras, l’avenir de l’intelligence »…

Si l’ancien député européen Bernard Antony venait pour la première fois et sans doute pas la dernière (ce dont les organisateurs ne sont « pas peu fiers »), de même que l’écrivain Pierre Gillieth (qui co-dirige la collection « Lys noir » de romans policiers avec Francis Bergeron : dernière parution Le Hussard dans le tas d’Alain Sanders), il n’en était pas de même de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, de l’historien Reynald Secher, du dessinateur de TVLibertés Ignace, ou encore de… de… Non, vraiment impossible de citer chacun des quelques 200 auteurs venus dédicacer leurs livres…

Le stand de Présent a bien évidemment attiré nombre de lecteurs, soulagés qu’Anne Le Pape leur confirme que malgré les difficultés, envers et contre tous les coups-bas, notre quotidien était « toujours debout, toujours vivant »…

Grosse surprise le samedi soir, avec la projection du film poignant de Raphaël Delpard « La persécution des chrétiens dans le monde » : une abomination sur laquelle l’indifférence des grandes nations auto-proclamées civilisées est particulièrement révoltante.

Complimentons François-Xavier d’Hautefeuille et Mickaël Savigny, secondés d’une légion de jeunes gens particulièrement efficaces, pour leur remarquable organisation : tout était orchestré de mains de maître.

À l’année prochaine, donc !

Site de DPF cliquez ici

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Affaire Clément Méric : Un procès pour la vérité ?

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Aristide Leucate

Le procès d’Esteban Morilllo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud qui s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises de Paris sera-t-il le procès de la vérité ? Non pas celle, condamnée d’emblée par la bien-pensance intello-médiatique, encore moins celle, cadenassée d’avance par un pouvoir politique dont les accointances idéologiques avec l’ancienne mandature jette un voile suspicieux de partialité sur l’institution judiciaire, mais celle, toute nue et diaphane, presque immaculée, des faits et de la socio-psychologie.

Du fait divers…

Les faits sont dramatiquement simples. Une querelle de jeunes hommes de vingt ans dans les travées d’une vente privée « Fred Perry » (marque de vêtements très prisée chez les skins de « droite » et de « gauche »), passage Caumartin à Paris qui dégénère et se termine tragiquement lors d’une rixe mortelle entre bandes rivales. La victime, Clément Méric (membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue), qui tentait d’assaillir son adversaire par derrière, s’écroule sous le coup de poing porté par celui-ci, le faisant chuter à terre, sa tête heurtant le bitume.

Il ne s’agissait pourtant pas de caïds allogènes de banlieues se disputant un territoire de la drogue, mais bien des « antifas » haineux désirant en découdre gratuitement avec des supposés fascistes. Les premiers, activement soutenus par le Front de gauche de Mélenchon, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat socialiste, parviennent à retourner la situation en leur faveur et à politiser un évènement, certes terrible, mais journalistiquement éligible au rang des faits divers.

…à l’engrenage politique

Alors dirigeant des mouvements Jeunesses nationalistes révolutionnaires et Troisième Voie - tous deux dissous par Manuel Valls, conséquemment à cette malheureuse bagarre – Serge Ayoub (alias « Batskin » dans sa lointaine et turbulente jeunesse) sera auditionné durant 5 heures par la Brigade criminelle. L’engrenage politique est enclenché.

Les magistrats de l’instruction retiendront la qualification pénale de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » (20 ans de réclusion criminelle) avec les circonstances aggravantes qu’ils ont été infligés en réunion et avec usage ou menace d'une arme (en l’occurrence un poing américain, ce que contestent les accusés) à l’encontre de Morillo et Dufour, tandis que leur complice, risque 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende pour violences aggravées.

Si les faits, déjà âprement discutés devant la Cour d’appel de Paris qui a confirmé les chefs d’inculpation en décembre dernier, ne parviennent toujours pas, à l’issue du procès d’assises, à faire pencher la balance en faveur des accusés, la psycho-sociologie d’iceux convaincra-t-elle le jury populaire de les acquitter ?

Cette triste affaire est, en effet, à l’image d’une réalité que beaucoup ne veulent plus voir, celle d’une France périphérique jetée en pâture à l’opinion parce qu’elle penserait « mal », tandis que les inoxydables victimes d’un antifascisme fantasmé tiennent toujours le haut du pavé pace que faisant partie du camp du « bien ». Toujours le même spectre du Dupont-Lajoie, abruti de droite, venant hanter les demeures cossues et bohèmes des bourgeois de gauche.

Si les juges restent insensibles à cette réalité, peut-être le peuple y souscrira ?

NDLR : à partir de demain, Aristide Leucate suivra le procès pour le quotidien Présent cliquez ici.

 

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Prendre conscience de la réalité de l’identité européenne

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N’en déplaise aux mondialistes comme aux souverainistes nostalgiques, l’identité européenne est une réalité très forte qui fait de l’Europe, à travers ses peuples, sa religion, son territoire, ses cultures et son histoire, non pas une nation mais une quasi-nation. En tout cas une civilisation qui se trouve être la plus grande et la plus féconde sur la planète. Ayant inventé la liberté, pratiquant le sens de la mesure, elle respecte les personnes et s’adonne à des entreprises prométhéennes qui l’ont amenée à créer, découvrir, inventer et conquérir comme aucune autre. Ligne droite estime qu’il faut la connaître et la proclamer car, dans le monde actuel, c’est d’abord notre identité européenne qui nous définit aux yeux des autres.

Une réalité forte et féconde

L’identité européenne constitue une réalité indéniable, forte et féconde, qui nous paraissait aller de soi tant que nous vivions entre Européens. Une configuration qui a aujourd’hui changé, avec l’immigration de peuplement et le choc des civilisations. C’est pourquoi en ce début du XXIe siècle nous devons prendre conscience plus explicitement de cette identité que beaucoup de nos jours nient ou ignorent. Les uns, obnubilés par leur vision mondialiste, la réduisent à une forme d’universalisme. Les autres, prisonniers de leur conception souverainiste, considèrent qu’elle n’a pas d’existence propre face aux identités des nations qui composent l’Europe et qui, à leurs yeux, sont les seules à compter. Chacun sent bien cependant qu’il existe, au-delà de la diversité du continent, un fonds commun aux peuples et aux nations d’Europe qui les rend différents des autres.

Une identité qui unit tous les peuples européens

L’identité propre à l’Europe c’est d’abord un ensemble de facteurs qui rapprochent entre eux les peuples européens au point qu’on pourrait parfois affirmer qu’il s’agit d’une même nation, une quasi-nation.

Des peuples, une religion, un territoire

Il n’y a certes pas, ou pas encore, un peuple européen comme il y a un peuple français, mais il y a à l’évidence une famille de peuples très proches les uns des autres. Et pour cause, ils proviennent presque tous d’un même peuple originel, comme le confirment les études génétiques et les découvertes archéologiques les plus récentes. Leurs langues notamment possèdent, à quelques exceptions près, les mêmes racines indo-européennes. Bref, les peuples européens sont cousins et partagent le même héritage.

Ils partagent également la même religion. Presque tous les Européens sont en effet de tradition chrétienne et, même si certains sont catholiques quand d’autres sont protestants ou orthodoxes, tous ont été façonnés par des siècles de christianisme. Une imprégnation qui, au-delà de l’aspect strictement religieux, a profondément marqué leur identité.

On peut aussi affirmer que les Européens possèdent ensemble un territoire, le vieux continent. Certes, chaque peuple est installé sur une partie de cet espace, mais par sa petite taille et son caractère unique au monde, il constitue une unité bien réelle et tout à fait remarquable. L’Europe est en effet un lieu d’exception : nulle part ailleurs on ne trouve cette imbrication de terre et de mer, de montagnes et de plaines, de villes et de campagnes formant autant d’écrins à taille humaine où la civilisation a pu se développer.

Des cultures et une histoire

C’est aussi la dimension culturelle qui fait de l’Europe une quasi-nation. Certes, il n’existe pas là non plus une culture européenne mais, beaucoup mieux, il existe des cultures européennes d’une extraordinaire richesse qui toutes s’affirment comme la déclinaison d’un même univers. Comment ne pas voir en effet que toutes se sont influencées mutuellement et sont entrées en synergie les unes avec les autres pour créer un corpus qui unit les pays européens ? Corneille, Shakespeare, Goethe par exemple ne procèdent-ils pas, malgré leurs différences, du même esprit et des mêmes références ?

Enfin, il y a bien une histoire européenne. Elle est faite pour beaucoup de guerres et d’affrontements entre peuples du continent, mais les nations elles-mêmes n’ont-elles pas elles aussi connu d’innombrables déchirements internes ? D’autant que les Européens ont livré également de grandes batailles qui les ont rassemblés contre les envahisseurs venus d’ailleurs, comme aux champs Catalauniques, à Poitiers, à Lépante ou à Vienne.

Une identité qui différencie l’Europe du reste du monde

Ainsi, que ce soit par la population, par la religion, le territoire, la culture ou l’histoire, l’identité européenne rapproche les peuples européens. Mais en même temps elle les différencie clairement du reste du monde par toutes sortes de spécificités qui n’appartiennent qu’à elle.

La liberté et le respect des personnes

C’est ainsi que l’Europe a inventé très tôt la liberté. Que ce soit à Rome ou en Grèce, mais aussi chez les Gaulois ou les Germains, les Européens ont imaginé des formes d’organisation politique fondées sur la légitimité du peuple. Ils ont rédigé des chartes qui protègent et respectent les personnes. Autant de concepts étrangers aux civilisations orientales organisées quant à elles selon des systèmes ignorant les individus.

L’identité européenne est au contraire fondée sur la reconnaissance de la personne humaine laquelle occupe une place centrale dans le monde européen. Un monde ou les personnes peuvent être représentées par leur image et où l’incarnation est de règle puisque les dieux eux-mêmes ont forme humaine. Cette caractéristique fondamentale va d’ailleurs de pair avec le respect de la femme, laquelle a toujours eu dans la civilisation européenne une place reconnue et souvent valorisante. Sous cet angle également, l’identité européenne se distingue fondamentalement des autres civilisations, notamment du monde islamique.

L’esprit prométhéen et le sens de l’harmonie

Mais, au-delà, l’identité européenne est aussi marquée par le génie de la recherche, le goût de l’aventure et du dépassement, bref l’esprit prométhéen. Une attitude qui a poussé les Européens à découvrir le monde entier et à le conquérir. Un état d’esprit qui les a conduits à exceller dans la science et l’industrie, supplantant dans ces domaines les autres civilisations.

Pour autant l’identité européenne cultive aussi l’esprit de mesure et d’harmonie qui s’exprime depuis les origines dans ses réalisations architecturales très éloignées des réalisations cyclopéennes, comme celles de l’Égypte antique ou de la Perse par exemple.

Dans un autre domaine, celui de l’organisation sociale, c’est aussi le sens de la mesure qui prime. L’organisation trifonctionnelle caractéristique des sociétés européennes assure en effet un juste équilibre et une légitime hiérarchie entre la fonction souveraine, la fonction guerrière et la fonction marchande. Un modèle là encore très différent des systèmes orientaux où tout est concentré entre les mains du souverain.

Une identité à proclamer avec fierté

Cette identité commune à tous les peuples européens, nous pouvons en être fiers car la civilisation à laquelle elle a donné naissance a été la plus féconde de toutes. Elle a produit le plus grand patrimoine artistique, elle est à l’origine de la plupart des découvertes scientifiques, elle a le plus contribué au développement de la pensée, elle a conquis le monde, répandu ses valeurs et, si tout n’a pas été positif, si elle porte une responsabilité dans les évolutions délétères du monde actuel, elle demeure dans ses fondements la plus bénéfique.

Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que chacun prenne conscience de cette identité et n’hésite pas à l’expliciter et à la proclamer. Car dans le monde mondialisé que nous connaissons, c’est notre identité européenne qui peut constituer, par sa puissance et son attractivité, la ligne de défense première derrière laquelle les identités nationales pourront être sauvegardées ou reconstituées.

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dimanche, 02 septembre 2018

Les vacances de M. Hulot

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Le billet de Patrick Parment

Les folliculaires clament à la une de tous leurs médias que le président de la République est affaibli par le départ de monsieur Hulot. Voici qui a de quoi nous faire sourire pour la bonne raison qu’Emmanuel Macron n’a face à lui qu’une opposition en lambeaux. A gauche, Mélenchon a une voix de fausset, Hamon et Faure se regardent en chien de faïence dans leur cabinet téléphonique. A droite, c’est Waterloo, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand désertent la ligne du général Wauquiez. Quant à ce fameux ministère de la Transition écologique, c’est un mistigri qu’on se refile de gouvernement en gouvernement, histoire de dire qu’on est aussi écolo. Sur le fond, il n’en est rien. Car, on bavasse longuement sur le nucléaire, tandis que les paysans continuent de déverser des tonnes de pesticides dans leurs champs, que la grande surface et la grande distribution continuent de tuer la campagne française au même titre que le petit commerce et donc la vie de nos villages.

Enfin, le souci écologique n’est pas uniquement français, il est mondial, alors qu’on est en train d’éradiquer la forêt amazonienne sur l’aire du profit, que la mer charrie des toxiques et des tonnes de plastique, qu’une pêche industrielle épuise les ressources halieutiques, que les écosystèmes disparaissent au détriment de la faune et de la flore. Tout cela est le résultat d’une politique libérale qui s’imagine que le soi-disant progrès est sans fin et que la terre est inépuisable. Un libéralisme suicidaire qui est en train de tuer la substance humaine même.

Alors, un vrai ministère de l’écologie se devrait de protéger nos paysans de sorte qu’ils vivent décemment du produit de leur labeur. Un vrai ministère de l’écologie éradiquerait grande surface et reverrait les finalités de la grande distribution. Un ministère de l’écologie devrait s’intéresser à nos sources d’énergie et investir dans les énergies renouvelables comme la géothermie, la biomasse et l’hydrogène, sans abandonner nos centrales nucléaires qui nous fournissent une énergie bon marché et peu polluante dont nos industries ont besoin et ce afin de réduire notre dépendance au pétrole et au gaz et d’illustrer cette belle formule « On n’a pas de pétrole, mais on a des idées ».

18:47 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 01 septembre 2018

Dimanche 16 septembre : NIEPPE 2018 !

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Jupiter et les Gaulois

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Par Natacha Polony

La géographie macronienne est une discipline complexe. Elle permet, le lundi, devant des ambassadeurs, d’affirmer que « les identités profondes des peuples ont resurgi, avec leurs imaginaires historiques », et d’affirmer le mercredi que « le vrai Danois n’existe pas, il est déjà Européen » et que « c’est pareil pour les Français » mais que, malgré tout, ce « peuple luthérien », qui donc existe, est ouvert aux réformes et « n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement », qui lui-même existe. On s’y perdun peu. On aura en revanche bien compris que cette géographie distingue précisément le territoire national du reste du monde, où il est possible et plaisant de récriminer contre les « fainéants », les « réfractaires » et tous ceux qui ont le mauvais goût de ne pas s’esbaudir devant le « nouveau monde ».

La géographie est aléatoire, mais l’histoire ne l’est pas moins. « Le Gaulois », donc, serait « réfractaire » aux réformes, aux changements. Cri du cœur du trader qui rêve de rebâtir Wall Street sur les ruines d’Alésia. Les Gaulois latinisés bâtirent la civilisation gallo- romaine dans laquelle s’enracinent les gloires de la France. Ils le purent grâce à l’instauration par Auguste de cette Pax Romana qui garantissait que l’État jouait son rôle et protégeait les habitants de l’Empire. Peu de peuples se tournèrent vers l’avenir en rompant avec leurs archaïsmes avec autant de célérité que les Gaulois. En revanche, quand s’effondrèrent l’État et les structures sociales et politiques, quand la loi de la jungle redevint la règle, les Gaulois furent un peu réfractaires, comme tout les peuples de l’Empire, à son effondrement. Le changement vers la barbarie n’a curieusement pas l’heur de plaire aux peuples.

Un peu d’histoire, encore. Ne sont-ce pas les Danois, ces Danois tellement ouverts au « nouveau monde », qui ont, les premiers, refusé par référendum le traité de Maastricht ? C’est sans doute la raison pour laquelle ils ont pour devise la couronne et non l’euro... Peut-être avaient-ils tout simplement anticipé ce que le désormais ex-ministre de la Transition écologique constatait en annonçant sa démission : l’orthodoxie budgétaire européenne interdit tout véritable investissement.

On aura compris que les considérations jupitériennes sur l’essence des peuples n’avaient pour but que d’offrir une diversion médiatique à l’effondrement de son édifice politique. Diversion sur le fond et sur la forme. Sur la forme, en servant aux médias une de ces phrases délicieusement caricaturales qui agitent aussitôt les foules. Sur le fond, surtout, en se posant comme le guide entraînant le troupeau ignorant vers les lendemains glorieux du nouveau monde, l’homme du changement, pour faire oublier que la démission de Nicolas Hulot prouve la stricte conformité du macronisme avec tout ce qui s’est fait avant lui.

La défaite de Nicolas Hulot était écrite. Mais contrairement au message martelé par les bons soldats de La République en marche, il n’est absolument pas ce maximaliste, cet idéaliste radical qui font l’essence de la politique. Il est au contraire de ceux qui pensent que chaque petite victoire vaut la peine, et qu’à tout prendre, si l’on a emporté quelques arbitrages, ce sera toujours ça de gagné. Mais justement, il n’a rien emporté (Notre-Dame-des-Landes relève de considérations d’ordre public et non de souci écologique). Derrière les discours lyriques et les vidéos racoleuses, rien. Ou plutôt, tout pour les intérêts en place. La grande distribution, qui pourra continuer à bétonner les sols et faire baisser les prix payés aux producteurs, Total, qui pourra importer 300 000 tonnes d’huile de palme par an, la FNSEA, qui pourra continuer à prôner un modèle d’agriculture totalement obsolète et mortifère, les multinationales en général, qui pourront s’appuyer sur les traités de libre-échange signés par l’Union européenne pour importer à bas coût des produits ne respectant aucune norme sociale ou environnementale en ruinant nos agriculteurs et nos PME...

Jupiter moquant les Gaulois réfractaires veut faire croire qu’il incarne le changement quand il est le pur produit d’un système passéiste qui refuse toute réflexion sur les circuits courts, la relocalisation des économies, la reconstitution de bassins d’emploi et de vie par la régulation des échanges, et la mise en place de modes de culture prenant en compte les dernières recherches sur la permaculture et la lutte contre l’érosion des sols.

Le rôle d’un homme d’État est de porter une vision s’appuyant sur la connaissance du passé et l’analyse du présent pour inventer l’avenir, un avenir qui réponde aux véritables aspirations des peuples. Les Gaulois, comme les autres, veulent retrouver la maîtrise de leur vie.

(source : Figaro 1er septembre 2018)

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vendredi, 31 août 2018

Monsieur le Président, les Gaulois vous disent… bien des choses

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Bernard Plouvier

En cette fin d’été, après avoir traité les Bretons de Maffiosi, notre génialissime Président-Dictateur-Général s’en prend aux Gaulois, qu’il juge irréductiblement opposés à ses merveilleuses réformes. Analysons la chose !

Grand Timonier et sa Dame ont inauguré l’été, au Palais de l’Élysée, en transformant la Fête de la musique en gay-pride africaine. Libre à eux d’afficher leurs goûts. Mais certains Gaulois auraient peut-être vu avec plaisir quelques-uns des leurs - pianistes, violonistes ou violoncellistes, certains étant de réputation internationale - être invités à se produire au milieu des ors de la République et faire entendre de la musique, sinon gauloise du moins européenne.

Durant l’été, l’immigration exotique s’est donnée en spectacle dans la ville de Nantes où l’éclairage public fut artificiellement renforcé par les incendies volontaires à répétition. Que l’on sache, les Gaulois n’ont guère protesté, alors que l’occasion aurait été bonne de contester la politique macronienne en faveur de l’immigration de masse. Les protestations se font entendre en Italie et en Europe danubienne, prouvant qu’il existe encore des dirigeants qui se sentent européens dans notre continent.

On sait qu’il a fallu beaucoup de représentations, en ville et sur les plages, données par le couple présidentiel, que l’on a prudemment mis en contact avec des sympathisants – surtout pas des Gaulois frondeurs -, pour faire oublier le scandale de la barbouzière élyséenne et celui, qui ne fait que débuter, de la tentative d’étouffement de l’affaire par les conseillers les plus proches de notre distingué contempteur de Bretons et de Gaulois.

De fait, si l’une des barbouzes, qui avaient tabassé des manifestants tout en n’étant pas membres des forces de l’ordre, était de souche européenne, l’autre était une de ces « chances pour la France » issue de l’immigration maghrébine. N’en déplaise à notre Guide Génial, les Gaulois bons enfants n’ont pas trop relevé cette ignominie : de l’extra-Européen qui se permet de tabasser du manifestant parisien, espérant l’impunité du fait de ses relations avec le couple présidentiel.

Il est exact que, sans une fuite savamment organisée, les Gaulois n’en auraient rien su. Si cette conception de la Démocratie et de la transparence dans l’information est l’une des « réformes » du Président Macron, les Gaulois n’ont guère de raison d’approuver.        

De même, faut-il applaudir l’équipe gouvernementale lorsqu’elle promet de multiplier les parcs d’éoliennes et de diminuer la production d’électricité fournie par la fission du noyau atomique ? Ce choix, pour le quel le Peuple souverain n’a nullement été consulté, n’aboutira qu’à une seule chose : augmenter considérablement le prix de l’électricité. Même le plus sot des Gaulois commence à le savoir.

On peut concevoir une légère grogne du Français non millionnaire en euros qui constate, en cette année, une reprise de l’inflation. Si, par un facétieux hasard, l’inflation dirigée - une idée chère à Lord Keynes (encore un inverti !) - était une « réforme » macronienne « pour faire repartir la croissance », on pourrait estimer légitime la contestation : la chose a été largement tentée au XXsiècle et a constamment échoué, sauf bien sûr à remplir les poches des intermédiaires de la distribution, petite et grande.

Autre réforme sublime : la limitation à 80 km/h de la vitesse sur routes. Cet été, le nombre de contraventions radars-dépendantes a pulvérisé tous les records. Même bons enfants, les Gaulois ne peuvent qu’être sceptiques quant à la motivation de cette réforme. On évoque, en haut lieu, une (éventuelle) réduction des morts par accident ; le bon peuple constate surtout un accroissement monstrueux des taxes répressives.

Génial Président frappe les retraités, certes modérément dans l’immédiat, mais des guignols parlementaires de sa majorité estiment que les retraités « vont devoir faire davantage d’efforts ». Les Gaulois qui ont travaillé longtemps et souvent fort bien ne sont pas forcément ravis de cette réforme qui annonce des lendemains qui chantent de moins en moins… sauf à aimer le rap.

Si « réformer » signifie pour M. Macron insulter les Présidents Trump et Poutine, aux résultats économiques et sociaux supérieurs aux siens, on peut comprendre une certaine gêne des Gaulois, certes chauvins, mais pas forcément idiots au point d’être incapables de comparer les succès des uns, l’échec des autres, singulièrement celui du couple mal assorti Macron-Merkel.

Des parades sexuelles bizarres approuvées par nos bons princes, un accroissement du coût de la vie et des taxes à la consommation (jetez un œil au prix des carburants), une immigration extra-européenne toujours plus importante et quelque peu « turbulente », des parlementaires qui amusent la galerie avec la négation de la notion de race, l’introduction des chats dans les palais de la République et des projets réellement débiles, une diminution constante des services de l’État alors que les sommes payées en impôts directs et indirects augmentent indéniablement, un chômage qui croit aussi rapidement que l’insécurité, enfin un couple présidentiel de style people entouré de personnages louches… s’il s’agit là des « réformes » de Super-Macron, on peut comprendre l’ironie des Gaulois.

Et l’on en vient à murmurer, avant de le crier très fort : « Gaulois, réveillez-vous ! »

10:18 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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jeudi, 30 août 2018

L’INSUPPORTABLE et INTERMINABLE ETE MACRONIEN

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Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

Après la rocambolesque et scandaleuse « affaire Benalla », - en  fait « Lahcène Benahia, lieutenant-colonel de réserve dans la gendarmerie, comme moi je suis Evêque ! -, il y a, enfin, comme un « air de rentrée », avec une odeur de cartables neufs pour des petites têtes de moins en moins blondes. Lesquelles vont se préparer pour une longue année scolaire semée d’embûches : vous pensez, savoir lire, écrire et compter, quels exploits ! Les embouteillages vont recommencer, comme les inéluctables retards dans les transports en commun avec ses cavalcades d’usagers qui n’en peuvent plus, ainsi que les inévitables rendez-vous syndicaux. Avec, au bout, d’inutiles et vieillissants cortèges d’appareils militants. Sans oublier la certitude d’un avenir plus difficile encore, pour les retraités. Merci qui ?...

Mais tout ceci participe d’une routine. Mais, ce qui est plus grave, l’opinion va finir par s’habituer à une autre « routine » : celle des trop nombreux « faits divers » qui ont émaillé notre été français. Qu’on en juge : des dizaines et des dizaines d’agressions « diverses et variées », beaucoup de coups de couteaux assénés par des « déséquilibrés » qui, curieusement, crient à chaque fois « Allah Akbar ». Une épidémie ? Quand ce ne sont pas les allogènes eux-mêmes qui s’entretuent, comme à Alençon début août, en l’occurrence des Afghans. Le 29 juillet, c’était le jeune Adrien Perez à qui pourtant l’avenir souriait, qui périssait à Grenoble, mortellement frappé par les frères El Habib, « des chances pour la France », comme aurait dit feu Stasi, ci-devant député-maire d’Epernay. A la fin du mois, c’est Kamel Salhi, licencié de la RATP, inscrit au FSPRT, le fichier des « apprentis terroristes », pour soupçon de « radicalisation », qui poignardait sa femme, sa sœur (?) et une passante, en criant, là aussi, « Allah Akbar ». Dans la même période, à la sortie d’un match PSG/Angers joué au Parc des Princes, un jeune homme de 25 ans s’écroulait sur le quai de la station de métro Exelmans, mortellement touché au thorax par une lame. Encore l’acte d’un « dingue » ? En début de mois, le 8 août, un autre étranger égorgeait, apparemment sans raison, un passager du bus parisien 255, avant de prendre la fuite. Identifié, arrêté, mais jugé « psychologiquement instable », il pourrait échapper à la justice ! Le département de la Drôme, a lui aussi, connu un dramatique épisode du même tabac.

Consulter la presse régionale aux pages des faits divers, c’est prendre un coup de massue quotidien et se démoraliser pour le reste de la journée !

Un bilan catastrophique

Les violences « gratuites », pour un regard de travers, une « clope » refusée, un accrochage en voiture, sont de plus en plus fréquentes. Depuis le début de l’année, c’est de 170 à 173 000 actes de violence (!) que la police et la gendarmerie ont enregistrés. Et encore, toutes les agressions ou tentatives de viols ou de vols, ne donnent pas forcément lieu à un dépôt de plainte. Les agressions sexuelles sont à la hausse, comme par exemple celles dont ont été victimes le 19 août à Nantes plusieurs jeunes filles à la sortie d’une discothèque. Et il ne semble pas que la pétroleuse en chef de Macron, Dame Schiappa, s’en soit émue. Quelques noms en bas de page, au mieux une « marche blanche » pour accompagner leur trépas, vite oubliées sauf de leurs proches, les victimes rejoindront l’immense répertoire de celles et ceux qui sont tombés par la faute d’une justice laxiste, par l’absence d’un pouvoir politique, hautain et indifférent, insensible, bref pour tout dire, inhumain.

Un jeune Coq… « Gaulois », vraiment ?

Et pendant ce temps-là, notre jeune et sémillant Président de la République s’époumone sur les tréteaux, de Copenhague à Helsinki où il est en visite officielle, à étriller qui, Victor Orban, qui Mattéo Salvini, pour leur supposée politique « égoïste » face aux migrants, pour tout dire leur « populisme ». Ce que m’a confirmé Mr François-Xavier Lauch dans sa lettre du 30 juillet, en réponse à mon propre courrier du 26/6 interpellant justement le Chef de l’Etat sur sa politique « immigrationniste » : - « Le repli des égoïsmes nationaux, Monsieur Emmanuel Macron en estprofondément convaincu, porte le germe de la haine et de la division et il ne saurait l’accepter ». Voilà, vouloir défendre sa patrie contre une immigration sauvage, incontrôlée, illégale et illégitime, - combien de faux demandeurs d’asile ? -, c’est être porteur de « haine » ! Il en prend combien chez lui, M. Lauch ? Poser la question, c’est deviner la réponse : aucun. « Faites ce que je vous dis, ne faitespas ce que je fais ! ».

Et le même Emmanuel Macron de fustiger le mercredi 29 août, ces « Gaulois » que nous sommes, car nous serions hostiles à toute réforme. Le Président devrait savoir, lui, qu’il est contraire aux usages de commenter ou d’émettre une opinion sur la politique intérieure de son pays depuis une capitale étrangère. Nous ferons respectueusement remarquer à notre « Coq en chef » que des « Gaulois », grâce à sa politique et à celle de ses prédécesseurs, ne les oublions pas, et bien, il y en a… de moins en moins ! Une consolation dans tout cela, une cerise sur le gâteau en quelque sorte, c’est que Monsieur Hulot, à contre-courant, a enfin pris ses vacances !

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TOUS À RUNGIS LE DIMANCHE 14 OCTOBRE POUR LA 12e SYNTHÈSE NATIONALE

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Vendredi 31 août (18 h - 21 h) : ALBAN D'ARGUIN INVITÉ DE RÉMI BONNEVIALLE SUR RADIO COURTOISIE

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La Seine-Saint-Denis, département pilote de la tiers-mondisation de la France

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André Posokhow Polémia cliquez ici

Polémia vient de faire paraître un article particulièrement pertinent de Nicolas Faure sur la tiers-mondisation de la France. Il est illustré et corroboré par le rapport d’information déposé le 31 mai 2018 par le comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale sur l’évaluation de l’action de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis.

Ce rapport confirme également l’analyse que nous avions faite dans un article paru sur Polémia en novembre 2017 L’invasion en Île-de-France selon l’INSEE et qui concluait ainsi : « Si la tendance actuelle se poursuit, les conditions de la transformation de notre région d’Ile de France en un bastion de l’invasion migratoire et d’une partition seront réunies. Les taux de natalité des allogènes tels que les articles de Polémia sur la drépanocytose l’ont démontré, ne pourront que renforcer et accélérer cette dépossession des Français et des Européens de leur capitale, Paris, la Ville lumière, la vieille Lutèce. »

De fait, le rapport d’évaluation de l’Assemblée Nationale montre les échecs des politiques prioritaires dans le 93 et la débâcle de l’action des pouvoirs publics. En revanche le responsable est désigné : c’est l’Etat français, l’invasion migratoire étant à peine mentionnée.


La commission en charge du rapport d’évaluation de l’Assemblée nationale (A.N.) a été présidée par Monsieur Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM) natif de Centrafrique. Le groupe de travail était composé de 4 députées LREM dont celle, native du Togo, qui mord les chauffeurs de taxis en cas désaccord de paiement de la course et d’un député communiste.

La commission aux yeux de qui le 93 fait office de véritable laboratoire d’étude a retenu trois domaines d’évaluation : l’éducation, la sécurité et la justice.

Un département riche de potentialités

Si l’on en croit le rapport, le 93 est un territoire comblé de dons.

  • En forte progression démographique, c’est le 5ème département de France par le nombre de sa population (1,6 millions) qui est particulièrement  jeune (43% de moins de 32 ans).
  • Au plan économique, stimulés par la proximité de la capitale et de Roissy, des transports en commun particulièrement favorables et probablement les facilités d’une main d’œuvre à bon marché, de grands groupes y ont installé leur siège social : SNCF, Veolia, BNP, etc.
  • Du point de vue de la culture, il n’y a pas que le Stade de France. Le département compte le plus grand nombre d’établissements culturels labellisés par l’État et l’université Paris 8 à Saint-Denis.

La Seine-Saint-Denis est devenue au fil des décennies le territoire par excellence des politiques publiques dites prioritaires. Elle a expérimenté tous les dispositifs instaurés par  les gouvernements depuis le début des années 1990. A titre d’exemple, les dépenses de l’Etat, hors rémunération des fonctionnaires, se sont élevées à 5,57 Md€ en 2009 !

Le constat de la commission est cependant celui d’un échec profond et multiforme

– La population de la Seine-Saint-Denis cumule les difficultés économiques, familiales et culturelles.
Le 93 est en effet le seul département qui concentre tous les types de difficultés : sociales (près de trois habitants sur dix sont pauvres), familiales (près de 23 % des enfants vivent dans une famille monoparentale) et culturelles.

– Sa population dispose du plus faible niveau de vie de la France métropolitaine.

– Le département présente le taux de chômage le plus élevé de la région Île-de-France (et le 8e plus élevé de France).

– Les dispositifs d’éducation prioritaire ont des résultats faibles ou limités.
La politique d’éducation prioritaire ne parvient pas à réduire les écarts de réussite entre les établissements qui en bénéficient et les autres avec un risque élevé de décrochage et d’exclusion scolaire par absence d’enseignants devant les élèves.

Toute une population scolaire tend à échapper aux écrans radars de l’éducation nationale : « En particulier certaines écoles coraniques récemment ouvertes veulent assumer, au-delà de l’enseignement religieux, une mission d’instruction, faisant « contrepoint » à celle dispensée par le service public de l’éducation. »

– La SeineSaintDenis affiche le taux de criminalité pour 1 000 habitants le plus important de France métropolitaine.
Pour le trafic et la revente sans usage de stupéfiants, la Seine-Saint-Denis a été le 1er département métropolitain en 2018 et la délinquance y est caractérisée par sa violence.

– L’image de la justice est elle aussi fortement atteinteen particulier du fait des délais de justice civile comme pénale, trop longs.
Une fois de plus, l’évaluation des politiques prioritaires c’est-à-dire des politiques de la ville, peut se résumer ainsi : échec total voire désastre financier, social, éducatif et sécuritaire.

Selon le rapport, l’origine des blocages se trouve chez la puissance publique

Avec la composition du groupe qui a travaillé sur cette évaluation, le responsable est vite trouvé : l’Etat français, c’est-à-dire la France. Il est vrai que les faits cités par la commission apparaissent accablants.

1/ L’Etat méconnaît le territoire du 93 et ses habitants

  • L’Etat ignore le nombre d’habitants vivant dans le département.
  • L’Education nationale ne connait pas le niveau réel des élèves du 93. Cette administration ne dispose pas des outils statistiques permettant de mesurer les acquis, les compétences et les niveaux des élèves.
  • La réalité de la délinquance est mal appréhendée. Les statistiques officielles sur la délinquance n’enregistrent qu’une partie des actes commis.
  • Étroitement liée aux faits de délinquance, l’économie souterraine demeure une grande inconnue pour le ministère de l’intérieur et celui de l’économie et des finances.
    Drogues, contrefaçons, trafics humains sont massivement présents dans l’économie réelle du département.
  • Le phénomène des marchands de sommeil et du logement indigne échappe à la statistique publique. Les incendies mortels comme celui, récent, d’Aubervilliers en sont l’illustration.

2/ La gestion des ressources humaines des pouvoirs publics apparaît gravement lacunaire

  • Sous-effectifs à mission égale du fait de la désaffection à l’égard services cruciaux en Seine-Saint-Denis, comme la police judiciaire, la sécurité publique, la médecine scolaire et l’assistance éducative.
  • Des débutants pour affronter un territoire difficile et des effectifs instables.
    Les recrutements de policiers comme ceux de la justice se font aux « sorties d’école ». Ceux-ci n’ont qu’une hâte : changer de département.
  • Souffrance au travail des personnels de l’Etat, policiers et enseignants.

3/ Les deux «  petites séparations »

Si Hervé Juvin a développé le thème de la « grande séparation », la Seine Saint Denis connait, pour sa part, deux petites séparations.

La première est celle qui existe entre les services déconcentrés de l’Etat et leur administration centrale qui nourrissent un dialogue difficile. L’indispensable remontée d’informations de bas en haut reste le plus souvent « enkystée au rez-de-chaussée ».

L’autre séparation est constituée, malgré un réseau dense de transports en commun, par une frontière administrative que l’on peut confondre avec le boulevard périphérique et qui, en réalité, n’est pas que de papier. Elle est une réalité psychologique qui représente  pour les habitants un isolement et un mur d’ignorance selon la commission et à coup sûr d’hostilité.

La vraie cause : l’invasion migratoire, n’est pratiquement  pas mentionnée dans le rapport

Il est stupéfiant de constater que le rapport ne mentionne presque pas le mot immigration dans son analyse de l’action de l’Etat dans le 93, à part le fait que 44 % des enfants de 0 à 17 ans ont des parents immigrés. La composition ethnique et politique de la commission y serait-elle pour quelque chose ?

Il est vrai que, de l’aveu de la commission, « l’objectif de ce rapport n’est pas de dépeindre une énième caricature des zones sombres du département, mais bien d’en montrer tous les paradoxes et l’incapacité de l’État à y adapter suffisamment et suffisamment vite ses politiques publiques ». D’emblée on sait qui il faut déclarer coupable.

L’inconnue statistique du nombre d’habitants du 93

Dès les premières auditions, les rapporteurs ont perçu l’incapacité des administrations à s’entendre sur un chiffre central de l’action publique : le nombre d’habitants résidant en Seine-Saint-Denis.

Selon les estimations publiées par l’INSEE, la Seine-Saint-Denis compte 1,6 millions d’habitants au 1er janvier 2018. Parmi ces derniers, on dénombre plusieurs centaines de milliers de personnes de nationalité étrangère en situation régulière (en 2014, 420 000).

D’un autre côté – et le 93 est un sas d’entrée de la France par l’aéroport de Roissy -, « la seule certitude est l’incertitude dans laquelle l’État est plongé concernant le chiffre d’étrangers en situation irrégulière en Seine-Saint-Denis ». Selon les estimations des interlocuteurs rencontrés par les rapporteurs, ces clandestins seraient entre 150 000, 250 000, voire 400 000 personnes.

C’est à un point tel que la commission soulève la question de l’établissement de statistiques ethniques (!) et se plaint de la réticence de l’INSEE à prendre le problème des insuffisances de l’outil statistique à bras le corps.

Or, la connaissance du nombre d’habitants qui y vivent et des déversements humains de l’invasion actuelle est étroitement liée à la capacité de la puissance publique à agir. Pour ce qui concerne le 93, ce préalable n’est manifestement plus rempli.

L’inadéquation des besoins et des moyens

Les interlocuteurs des rapporteurs ont souligné le « caractère explosif » du sujet, autant par ce que recouvre cette réalité sociale que par les coûts importants que supposerait la prise en charge de cette population en termes de besoins d’emploi, d’aide sociale, si elle venait à être considérée de manière officielle par les autorités du fait de régularisations sans frein.

De toute façon, une fois que cette population occupe notre sol et est indélogeable du fait de la complicité et de la lâcheté des politiques, on est bien contraint de faire face d’une manière ou d’une autre.

Le rapport de l’A.N. démontre, et c’est en cela qu’il est important, que la France n’a plus les moyens financiers, humains et administratifs d’une gestion raisonnable des populations allogènes, de ce volume en déversement continu dans le 93… mais aussi en PACA, dans les autre départements d’Île-de-France, en région lyonnaise, etc. Et si cela se faisait, ce serait au détriment des services rendus à la population légitime de notre pays, de son niveau et de sa qualité de vie, comme c’est largement le cas aujourd’hui.

Maurice Allais avait raison

Maurice Allais, notre grand prix Nobel d’économie, a établi qu’une personne nouvelle ou un immigrant récent coûte en infrastructures (logements, routes, hôpitaux, écoles, lieux de travail, etc.) quatre fois son revenu annuel. Il est aisé de faire le calcul : sur la base du SMIC brut à 1 445 €, c’est un coût chargé d’environ 2 000 € sur 12 mois et sur 4 ans soit 100 000 €. Pour 200 000 entrées annuelles cela représenterait un coût de 20 milliards d’euros.

Jean-Yves Le Gallou a repris, dans le cadre d’un colloque de l’IGP, le raisonnement de Maurice Allais et a estimé à 18 Md€ le coût d’une immigration annuelle supplémentaire de 200 000 individus. Or, aujourd’hui, celle-ci tourne en net autour de 300 000 intrus.

En réalité, la plus grosse partie de ces dépenses et de ces investissements n’est pas engagée par des pouvoirs publics asphyxiés financièrement. Or, si des investissements  indispensables ne sont pas réalisés, il en résulte inéluctablement une dégradation des équipements et du service public : écoles, routes, transports en commun, habitat social en fait ethnique, etc…

C’est ce qui se passe dans le 93 et ailleurs et débouche sur la tiers-mondisation ou l’africanisation de la France et, dans le droit fil, l’ensauvagement et la guérilla.

Epilogue

L’avenir, pas très gai, peut être envisagé ainsi.

– Mesures énergiques inenvisageables de la part de gouvernements issus du parti des envahisseurs et de la collaboration.

– Séparation de fait et autonomisation tranquille et calme de pans entiers du 93 échappant à l’autorité française et de plus en plus soumise à la charia et à des autorités allogènes financées  par des sources extérieures palliant nos déficits. C’est ce qui se passe partout en France. C’est achevé à Trappes.

La France court le risque que ce  processus puisse déboucher à terme sur une partition déclarée avec la possibilité d’actions violentes :

  • Soit la prise en mains officielle du pouvoir dans tout ou partie du 93 et des exigences de financement avec une pression plus ou moins agressive intra-muros à Paris ;
  • Soit le déferlement de masses plus ou moins armées venant du 93 et des autres départements d’Île-de-France avec au bout la conquête et l’occupation de Paris au nom du légitime partage des richesses.

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Samedi et dimanche prochain : les Journées chouans de Chiré en Montreuil (86)

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Samedi 1er septembre :

8h30 : Messe basse du premier samedi du mois, par le Père Jean-Marie.

9h00 : Ouverture.

10h00 : Introduction.

Les conférences et Tables rondes :

10h15-10h45 : L’Histoire, un grand roman contrerévolutionnaire. Deux nouveaux auteurs ayant publié l’an dernier interviendront.

Bernard FERRAND, qui a écrit en collaboration avec son fils, la vie de son aïeul Le Comte de Saillans, 1790-1792, le premier combattant de la Contre-révolution, héros méconnu de la période révolutionnaire. Cet ouvrage lui rend un bel hommage !

Xavier CEBRON DE LISLE, quant à lui n’a découvert la Contrerévolution que sur le tard, apprenant de quelles horreurs son fleuve, la Loire, a été la complice ! Après s’être penché sur la question, il a écrit ce très beau roman : Nantes rouge ou la Loire sanglante.

11h30-12h00 : La désinformation sur Mai 68 ou les multiples révolutions. Evénement dont nous ne sommes pas peu fiers : Bernard ANTONY participera pour la première fois aux Journées Chouannes ! Intellectuel militant bien connu de nos milieux, il a consacré sa vie à la défense de nos idées par des publications nombreuses et toujours très riches. Son analyse de Mai 68 dont 2018 célèbre le triste anniversaire apportera quelques judicieuses lumières. Il sera présenté par François-Xavier d’HAUTEFEUILLE.

12h30 : Déjeuner servi sur place (Attention : sur réservation impérativement)

14h00-14h30 : La droite gaullienne, une voie sans issue. Gérard BEDEL a enquêté ! Il nous précisera pendant cette conférence tout ce qu’il a découvert sur De Gaulle et sa politique dont nous souffrons encore ! Il sera présenté par Jérôme SEGUIN.

14h30-15h00 : Réagir au Nouvel Ordre Mondial. Qui a dit que Ratier ou Coston n’avait pas d’héritier ?! En voici un qui se profile… Michel GEOFFROY a fait un travail remarquable sur les nouveaux maîtres du monde : La super-classe mondiale contre les peuples. Ce livre est une véritable mine ! Il sera présenté par Jérôme SEGUIN.

15h00-16h00 : Pause.

16h00-16h45 : Maurras, l’avenir de l’intelligence. Pour célébrer dignement le 150e anniversaire de la naissance de Charles Maurras, Gérard BEDEL animera une table ronde composée de trois grands spécialistes : Antoine-Joseph ASSAF, auteur, professeur, conférencier, Aristide LEUCATE, juriste, auteur, journaliste et Hilaire de CRÉMIERS, directeur de Politique Magazine et de La Nouvelle Revue Universelle.

16h45-18h00 : Pause.

18h00-18h30 : Internet et la fachosphère. Puissance de feu d’Internet. Notre combat ne peut se passer de cette nouvelle arme qu’est Internet, on y trouve des éléments de formation remarquables et qui sont accessibles à tous ; permettant à de nombreux néophytes de nous connaître. Virginie VOTA et Adrien ABAUZIT ont saisi la balle au bond et enrichissent régulièrement la toile d’émissions passionnantes, venez écouter leur témoignage. Il seront présentés par François-Xavier d’HAUTEFEUILLE 

19h15 : Renouvellement de la consécration de la DPF au Sacré-Cœur.

19h40 : Apéritif.

20h00 : Banquet de Chiré (Attention : sur réservation impérativement)

Dimanche 2 septembre :

7h00 : Messe basse des organisateurs, par le Père JEAN-MARIE.

9h00 : Messe basse par le Révérend Père ARGOUARC’H.

10h00 : Messe traditionnelle chantée par M. l’abbé Jean-Yves COTTARD.

12h00 : Déjeuner servi sur place (Attention : sur réservation impérativement)

Les conférences et Tables rondes :

14h00 : Vivre en chrétien au XXe siècle : Zita, un modèle à suivre. L’abbé Cyrille DEBRIS, prêtre diocésain de Rouen, nous apportera quelques lumières sur l’impératrice Zita dont il est le premier postulateur de sa cause de béatification, c’est dire s’il connaît la spiritualité son sujet !

Alice Ollé-Laprune, un modèle de mariage catholique. Le père Jean-Xavier de la Fraternité de la Transfiguration est à l’origine de notre réédition du livre d’Alice Ollé-Laprune : à l’occasion de la réédition du livre Liens immortels. Les éléments puisés dans ce livre lui ont permis d’alimenter les fameuses retraites des ménages de Mérigny ! Nous ne doutons pas que son analyse saura vous convaincre.

14h30-15h00 : « Lumières », Révolution : un étrange humanisme. Les travaux du professeur Xavier MARTIN, bien connus de nos milieux, font déjà dateil y a un avant et un après Martin ! Avant on pouvait encore dire n’importe quoi sur la Révolution et ses conséquences, maintenant on peut citer Xavier Martin, universitaire reconnu et tranquillement acharné qui a démantelé les rouages juridiques et toute la pensée des Lumières. Il sera présenté par Jean-Baptiste GEFFROY.

15h00-16h00 : Pause.

16h00-16h30 : L’art des arts, éduquer un enfant. L’abbé Jean-Pierre BOUBÉE a préfacé ce précieux traité d’éducation que Chiré vient de rééditer. Prêtre a Saint-Nicolas-du-Chardonnet, il s’est passionné pour ce devoir si important qu’est l’éducation des enfants et la formation des adolescents. Il a le grand mérite de s’intéresser aux technologies nouvelles pour en mesurer les profondes limites et les conséquences souvent graves dans l’éducation. Ses conseils seront les bienvenus ! Il sera présenté par François-Xavier d’HAUTEFEUILLE.

16h30-18h00 : Pause.

18h00-18h30 : Les arcanes de la justice. Défenseur de Saddam Hussein, spécialiste des affaires sulfureuses, Me Emmanuel LUDOT, avocat au barreau de Reims, vient de lever un nouveau lièvre : le scandale du Lévothyrox, qui intéresse tout le monde.

18h45 : Conclusion par François-Xavier d’HAUTEFEUILLE et mot spirituel du R.P. LECAREUX.

Voici les auteurs qui s’annoncent pour 2018

(liste mise à jour régulièrement) :

SAMEDI :

Adrien ABAUZITYves-Marie ADELINEBernard ANTONYAntoine-Joseph ASSAFYves BAECKEROOTCharles BARBANESGérard BEDELJoseph de BELFONTArmand BERARTMichel BERNARDStéphanie BIGNONYouenn CAOUISSINChristophe CARICHONYann CARRIEREXavier CEBRON DE LISLEMarie-Christine CERUTI-CENDRIERCHOUANDECOEURGeorges CLEMENTClotilde CLOVISPère Paul COCARDHilaire de CREMIERSCUSTOSCyrille DEBRISPatrick DELONDocteur Xavier DORCyril DUCHATEAUVéronique DUCHATEAUFrançoise DUFAYColine DUPUYApolline DUSSARTMichel FAUQUIERBernard FERRANDHenri de FERSANRémi FONTAINEJean-Paul FOUSSATMarc FROIDEFONTBernard GANTOISLouis-Christian GAUTIERPhilippe GAUTIERJean-Baptiste GEFFROYMichel GEOFFROYPierre GILLIETHPierre GODICHEAUSophie de GOURCYThomas GRIMAUXDaniel HABREKORNFrançois-Xavier d’HAUTEFEUILLERoland HELIEElise HUMBERTIGNACEPère JEAN-DOMINIQUEChristian LAGRAVEYves de LASSUSJoëlle LE PONTOIS-BERNARDAristide LEUCATEPère LOUIS-MARIE  – Jean-Claude LOZAC’HMEUREmmanuel LUDOTJean-Pierre LUSSANPhilippe de MAILLARDPierre MARTINPère Jean-Jacques MARZIACLaurence MAUGESTPaul-André MAURBernard DUFOUR représentant sa femme Fabienne MONCLAR décédéeClaude MOUTON-RAIMBAULTFlorence MRAIZIKAHermine NOUVEL DE LA FLECHEJean-Louis OMERGeorges PAGEPierre PINATELAbbé Jean-Pierre PUTOISLeila QADRArnaud RAFFARD DE BRIENNEPhilippe RANDADominique REMYAbbé Olivier RIOULTMechtilde SAVIGNYHenri SERVIENJean TARLETRobin TERRASSE –  Joachim VELIOCASLaurent VERGEZVirginie VOTAHristo XIEP

DIMANCHE :

Joëlle d’ABBADIEAdrien ABAUZITYves-Marie ADELINEBernard ANTONYPère Jean-Paul ARGOUARC’H  – Antoine-Joseph ASSAFYves BAECKEROOTCharles BARBANESJacques BAYROUGérard BEDELJoseph de BELFONTArmand BERARTFrancis BERGERONMichel BERNARDArnould BETHERY DE LA BROSSEStéphanie BIGNONAbbé Jean-Pierre BOUBEEThierry BOUCLIERYouenn CAOUISSINYann CARRIERELucien CERISEMarie-Christine CERUTI-CENDRIERCHOUANDECOEURGeorges CLEMENTClotilde CLOVISHilaire de CREMIERSCUSTOSJacques DANSANCyrille DEBRISPatrick DELONDOMINICUSDocteur Xavier DORCyril DUCHATEAUVéronique DUCHATEAUFrançoise DUFAYApolline DUSSARTMichel FAUQUIERHenri de FERSANRémi FONTAINEJean-Paul FOUSSATMarc FROIDEFONTBernard GANTOISLouis-Christian GAUTIERPhilippe GAUTIER  – Jean-Baptiste GEFFROYPierre GILLIETHPierre GODICHEAUSophie de GOURCYThomas GRIMAUXDaniel HABREKORNFrançois-Xavier d’HAUTEFEUILLERoland HELIEElise HUMBERTIGNACEPère JEAN-DOMINIQUEChristian LAGRAVEYves de LASSUSAnne LE PAPEJoëlle LE PONTOIS-BERNARDAristide LEUCATEPère LOUIS-MARIEEmmanuel LUDOTBrigitte LUNDIJean-Pierre LUSSANPhilippe de MAILLARDPierre MARTINXavier MARTINPère Jean-Jacques MARZIACLaurence MAUGESTPaul-André MAURClaude MEUNIER-BERTHELOTBernard DUFOUR représentant sa femme Fabienne MONCLAR décédéeRené MONIOT-BEAUMONTClaude MOUTON-RAIMBAULTFlorence MRAIZIKAHermine NOUVEL DE LA FLECHEJean-Louis OMERGeorges PAGEAlain PASCALJean-Louis PICOCHEPère PIERRE-MARIEPierre PINATELMaria POUMIERPhilippe PREVOSTAbbé Jean-Pierre PUTOISLeila QADRArnaud RAFFARD DE BRIENNEPhilippe RANDADominique REMYAbbé Olivier RIOULTMechtilde SAVIGNYHenri SERVIENJean TARLETRobin TERRASSEFrère ThierryJoachim VELIOCASLaurent VERGEZMauricette VIAL-ANDRUPhilippe VILGIERHristo XIEP

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Samei 15 septembre : Alain Escada à Chambéry

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Dresde : crime de guerre ?

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mercredi, 29 août 2018

Strasbourg : le Bastion social occupe Pôle emploi

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LE BASTION SOCIAL STRASBOURG OCCUPE LE TOIT DE PÔLE-EMPLOI 

Nous occupons actuellement le toit de Pôle-Emploi pour dénoncer la situation actuelle dans le domaine de l’emploi et exiger la mise en place d’une réelle préférence nationale.

Selon les derniers chiffres publiés par pôle emploi, aujourd’hui plus de 3 400 000 personnes sont au chômage.

Incapable depuis des décennies d'assurer de manière pérenne le plein emploi aux nationaux, comment le gouvernement actuel compte t-il trouver un travail aux centaines de milliers de clandestins extra-européens affluant sur le territoire national ?

Comment les CV de Français peuvent-ils avoir une chance d'être retenus face à la concurrence déloyale d'une main d'oeuvre à bas coût et malléable à souhait ?

Comment pouvoir parler d'égalité face au marché du travail quand des programmes d'intégration à celui-ci comme l'HOPE - par ailleurs partenaire de Pôle emploi et de l'État - sont réservés aux clandestins et pratiquent donc de fait la préférence étrangère ?

Nous réclamons l’instauration de la préférence nationale dans le domaine de l’emploi et rappelons que ceci devrait être une des premières préoccupations du gouvernement à savoir : assurer une situation décente à son peuple !

Plus que jamais, le Bastion Social réaffirme sa vocation de syndicat du peuple français !

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RETENEZ DÈS MAINTENANT VOTRE STAND À LA 12e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE, LE DIMANCHE 14 OCTOBRE PROCHAIN...

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L’immigration de peuplement conduit à une catastrophe civilisationnelle

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L’oligarchie ne cesse de nous vanter les avantages de l’immigration et les mérites des immigrés. M. Macron n’a-t-il pas souligné leurs « qualifications remarquables » et la nécessité d’en accueillir davantage ? Chacun sait pourtant que la réalité est tout autre. Car l’immigration est massive, elle ne s’assimile pas, elle provoque un éclatement territorial et culturel et mène à l’islamisation de notre pays. Bref, elle change la France et conduit les Français à ne plus se sentir chez eux dans leur propre pays. L’immigration de peuplement est peut-être une chance pour les immigrés, mais c’est une catastrophe pour la France et pour l’Europe.

L’immigration a changé brutalement la France

L’immigration de peuplement a commencé dans les années soixante-dix lorsque le grand patronat a fait pression sur le gouvernement pour autoriser le regroupement familial afin d’obtenir une main-d’œuvre abondante et peu exigeante. Mais, en ouvrant ainsi les portes à l’immigration de peuplement, le Système n’a pas rendu la France plus prospère, plus forte ou plus jeune, il a seulement changé la France. Changé ses mœurs, changé sa physionomie, changé sa population et changé sa religion. Il suffit de parcourir les rues de nos villes ou de regarder des photographies des années soixante-dix pour s’en rendre compte. Et seuls ceux qui n’aiment pas la France, ceux qui la réduisent à une idéologie politique ou à une ligne de compte, peuvent s’en réjouir. Pour les autres, il s’agit d’un bouleversement traumatisant et d’une grande brutalité, car c’est en moins de trente ans que la France a changé, un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

L’importance de la présence immigrée est occultée ou minimisée

Or, le phénomène se poursuit à un rythme extrêmement élevé. Aujourd’hui, la pression migratoire est si forte qu’on ne sait pas exactement combien d’immigrants ont fait souche en France et combien y séjournent actuellement. Selon l’Insee, 25% des bébés nés en 2016 dans notre pays avaient au moins un parent né à l’étranger.

Mais les chiffres officiels sont faussés, d’abord en raison de l’interdiction des statistiques ethniques, ensuite à cause de l’immigration irrégulière, laquelle a connu une progression spectaculaire depuis 2015 avec ce que l’on nomme la « crise des migrants ». Les données sur l’immigration sont également truquées par l’effet du droit du sol et des naturalisations massives qui ont ainsi fabriqué des Français de papier à la chaîne, lesquels n’ont aucun lien réel avec notre pays, sinon leur présence sur notre territoire.

La manipulation est d’ailleurs poussée si loin que les membres de l’oligarchie et leurs soutiens osent prétendre sans rire que l’immigration n’augmente pas. Il est vrai qu’ils n’utilisent pas les transports urbains, qu’ils ne vivent pas en banlieue et ne mettent pas leurs enfants dans les écoles publiques ! Pour autant, ils ne peuvent ignorer les faits et, s’ils se livrent à un tel déni de réalité, c’est pour minimiser leur propre responsabilité dans la catastrophe.

L’assimilation est impossible, le Vivre ensemble une fiction

En dépit de l’occultation des chiffres, force est en effet de constater qu’en raison de sa masse, l’immigration de peuplement a empêché toute assimilation. De fait, les immigrants sont trop nombreux pour pouvoir se diluer dans la population, et cela d’autant plus qu’ils se concentrent dans les zones urbaines. Les technologies modernes de communication leur permettent par ailleurs d’entretenir des liens étroits avec leur pays d’origine, ce qui les aident à conserver leur identité et donc à ignorer celle du pays qui les accueille. L’immigration de masse a dès lors débouché sur le communautarisme, un phénomène que l’on retrouve pour les mêmes raisons dans tous les pays occidentaux.

Face à cette situation, l’oligarchie a inventé le concept du « Vivre ensemble » et en vante assidument les vertus. Mais ce mot d’ordre ne correspond à aucune réalité concrète : les autochtones refusent de vivre avec les migrants selon un phénomène déjà connu dans les pays anglo-saxons sous le nom de white flight. Quant aux migrants, ils veulent seulement vivre en France comme ils vivent chez eux, c’est-à-dire selon leur culture africaine ou leur religion musulmane. Certains « jeunes » des banlieues de l’immigration ont même repris à leur compte le slogan identitaire « on est chez nous », pour bien montrer qu’ils entendent se constituer en société différente de celle de la France, une France que certains font d’ailleurs profession de vouloir « niquer » au son du rap.

L’immigration provoque un éclatement territorial et culturel

Dès lors, ce sont des territoires entiers qui sortent de l’orbite nationale pour abriter des populations, une culture et des normes qui n’ont plus rien de français. On recenserait officiellement dans notre pays mille trois cents « quartiers sensibles », plus de six cents « zones de non-droit » et près d’une centaine de Molenbeek (par référence à la banlieue bruxelloise pépinière de terroristes islamistes). L’actualité a en outre montré qu’il fallait y ajouter les « no-go zones » de certaines villes, où les femmes non voilées risquent le harcèlement. Autant de territoires où, contrairement à l’expression trompeuse de « zones de non-droit », s’impose en réalité un droit clanique, mafieux et religieux, en tout cas une autre civilisation que celle des Français.

L’immigration de peuplement a ainsi multiplié la création d‘enclaves étrangères qui viennent miter le territoire national avec une logique de sécession de fait. Un processus que la « politique de la ville », la coûteuse panacée du Système, n’a pas été capable d’enrayer.

L’immigration a entraîné l’islamisation qui a apporté l’islamisme

Les conséquences dramatiques de cette immigration de peuplement ne se limitent cependant pas à cet éclatement territorial et culturel, car, comme le rappelle la démographe Michèle Tribalat, l’immigration de peuplement a entrainé l’islamisation. Et l’islamisation a apporté l’islamisme et sa haine de l’Occident. La catastrophe migratoire est donc d’ampleur géométrique.

Avant les vagues d’immigration de la fin du XXe siècle, l’islam restait confidentiel en France comme en Europe (à l’exception des Balkans) et ne posait aucun problème particulier. Aujourd’hui, il serait en passe de devenir la seconde religion dans notre pays et, en raison de sa forte natalité, l’importance de la population musulmane ne cesse de croître indépendamment même de l’immigration. Aujourd’hui, en Seine-Saint-Denis, la majorité des habitants est ainsi de religion musulmane.

Or, l’islam n’est pas une religion comme les autres. Non seulement elle est étrangère à notre culture, mais elle impose un mode vie bien particulier. La pression pour que la société française se conforme aux commandements de l’islam ne cesse donc d’augmenter et de modifier en conséquence la physionomie de notre pays ainsi confronté à un antagonisme civilisationnel de grande ampleur.

Les Français de plus en plus indésirables en France

Comment dès lors s’étonner que nos concitoyens soient de plus en plus nombreux à exprimer leur inquiétude de ne plus se sentir chez eux ? Les sondages en témoignent mais les oligarques méprisent ce sentiment et y voient la marque infâmante du « racisme ». Il s’agit pourtant des conséquences fatales de la catastrophe migratoire qu’ils ont délibérément provoquée. Un désastre dont ils semblent se satisfaire puisque, loin de chercher à l’enrayer, ils consacrent tous leurs efforts à le faire accepter de gré ou de force par les Français.

En tout cas, tel est le sens des campagnes incessantes qu’ils lancent pour une meilleure représentation des « minorités » ethniques et pour la réduction symétrique de la place réservée aux personnes « perçues comme blanches » ( pour reprendre la terminologie officielle). Tel est aussi l’objet de la mise en place d’une discrimination prétendument « positive » au seul profit des personnes issues de l’immigration. À cela s’ajoute le fait que les familles immigrées, ayant plus d’enfants et présentant un taux d’activité inférieur au reste de la population, se trouvent de facto prioritaires dans l’octroi des prestations sociales. Autant de réalités qui renforcent les Français d’origine dans la conviction qu’ils ne sont plus les bienvenus dans leur propre pays et qu’ils pourraient bien être « remplacés » par d’autres.

Une catastrophe civilisationnelle qu’il est encore possible d’empêcher mais plus pour longtemps.

11:01 Publié dans Ligne Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RENTRÉE POLITIQUE !

Unknown.pngJean-François Touzé

Délégué national du

Parti de la France

- Une gauche socialiste défaite, sans projet, sans stratégie, sans chef, durablement discréditée et en voie de marginalisation.

- Une droite atomisée, parcourue de tellurismes négatifs, où culminent les ambitions personnelles, se brouillent les lignes politiques et s’est depuis longtemps perdu le sens même du mot conviction.

- Un Rassemblement National somnambule égaré dans ses rêves normalisants figé en lui-même par l'inconsistance de sa présidente, exsangue financièrement et cerné par les affaires.

- Une galaxie macronienne fragilisée et invertébrée qui ne se tient debout que par la seule force des Institutions républicaines.

Face à cette lise politique tout entière vouée à la pérennisation du Système, la France Insoumise et l’extrême gauche avancent leurs pions en toute sérénité, profitant du vide et de l'absence, et s’apprêtant à exploiter tous les échecs du pouvoir.

Pendant ce temps, des centaines de nouveaux migrants franchissent chaque jour nos portes (une déferlante qui ne peut aller qu'en se renforçant comme le montre une note secrète du Quai d'Orsay signée par la ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau, publiée par l’Express et particulièrement révélatrice du laxisme immigrationniste), et la gangrène salafiste gagne du terrain.

La Droite nationale ne peut rester immobile. Le temps nous est compté et la montée en puissance des néo communistes de Mélenchon, idiot utile des révolutionnaires internationalistes et, au final fourrier de l'islamisme ne peut demeurer sans réponse politique.

Les douze mois qui viennent seront cruciaux et décisifs. Le Parti de la France doit les mettre à profit pour rassembler l’ensemble de notre camp - et au-delà - afin d'offrir enfin au Pays une perspective de changement radical par le relèvement de l’État national.

C'est maintenant que tout se joue. Plus une seconde à perdre… Bougeons-nous !

10:55 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’avenir de la France, c’est ça ?

rodin-le-penseur.jpgLe blog de

Bruno Gollnisch

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Nicolas Hulot a annoncé ce matin (mardi matin - NDLR) sa démission du gouvernement, refusant de jouer  plus avant  les faire-valoir et les potiches, dénonçant l‘influence des lobbies « dans les cercles du pouvoir. » Celui de la chasse n’est pourtant pas le plus néfaste ni  le plus important, mais le ministre de la transition écologique ne l’ignore certainement pas… Un nouveau coup dur pour l’exécutif sachant que selon la dernière étude Ifop publiée par Le Journal du dimanche, 66 % des Français interrogés en août sont mécontents de l’action du président de la république, en hausse de 5 points par rapport au mois de juillet. Un contrecoup des affaires Nyssen, Kolher, Benalla ? Peut-être, mais pas que, et il est certain que la (légère) euphorie de nos compatriotes post coupe du monde parait déjà très loin. Ce même sondage indique que  la cote de popularité d’Emmanuel Macron a atteint son plus bas niveau depuis son élection, là aussi en forte chute de cinq points en août par rapport au mois précédent, avec 39% d’opinions favorables ; un effondrement comparable touche également son Premier ministre républicain-en marche Édouard Philippe. Un état de l’opinion qui laisse présager des mois à venir très difficiles pour le gouvernement sur fond de croissance en berne, loin des 2% en 2018 comme l’avait claironné le gouvernement et certainement très en deçà aussi en 2019 comme l’a avoué le 1er août le ministre des Comptes publics, l’ex-sarkozyste Gérald Darmanin. Une mauvaise nouvelle pour la réduction des déficits publics. D’autant que sur fond de montée des insécurités sociale, économique, identitaire, des dossiers très chauds attendent le gouvernement en cette rentrée. Il s’agira de justifier une nouvelle attaque fiscale de la majorité présidentielle contre les retraités, la mise en place d’une nouvelle politique de discrimination positive en faveur des banlieues plurielles, la réforme de l’hôpital, de la fonction publique, de l’Etat…

Les acteurs de cette rentrée politique ont déjà en ligne de mire  les élections européennes de mai 2019 qui arrivent à grands pas et qui sont annoncées par toutes les familles politiques comme un referendum grandeur nature pour une contre le macronisme, pour ou contre l’inféodation de notre pays à la feuille de route de la Commission européenne, pour ou contre cette Europe de Bruxelles.

Une conjoncture à la lumière de laquelle il s’agit de décrypter une nouvelle fois le traditionnel discours de rentrée prononcé hier par Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France, réunis à l’Élysée.

En adepte éprouvé du en même temps, le président de la République a mêlé dans son intervention données  factuelles et contre-vérités, propos de bon sens et idéologie antinationale, désir d’émancipation et gage de  soumission à l’oligarchie mondialiste. Il a redit son souhait d’un renforcement de la construction européenne, quitte à mettre en place une Europe « à plusieurs cercles », tout en prônant conjointement, en une formule aussi floue qu’ambiguë le « renforcement de l’ordre mondial», auquel personne ne pourra s’opposer assurait déjà Nicolas Sarkozy en son temps…

Ainsi, l’ex-banquier a-t-il avancé, comme ses calamiteux prédécesseurs, que les « alliances d’aujourd’hui », comme l’Otan, avaient « encore leur pertinence » (sic)  mais a ajouté non sans raison que les Européens « (devaient) tirer toutes les conséquences de la fin de la guerre froide »,  en n’attendant plus des Américains qu’ils se chargent de les défendre, souhaitant une « réflexion exhaustive sur ces sujets avec tous les partenaires de l’Europe et donc avec la Russie. » L’« on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie » a-t-il encore précisé arguant par ailleurs qu’il s’agirait  de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement un partenariat stratégique

Une politique militaire (mise en place du Fonds européen de défense, « accords stratégiques» avec l’Allemagne…) qui doit advenir  au nom  d’une  « souveraineté européenne », laquelle,  dans l’esprit de M. Macron  est amenée à  prospérer sur les ruines de nos souverainetés nationales… Ce vœu de voir  les pays de l’UE renforcer leurs efforts de coopération militaire pour assurer leur protection est d’ailleurs  peu ou prou le message martelé depuis sa campagne présidentielle par Donald Trump qui a dit son ras-le-bol de payer pour la sécurité des Européens…

Si « le dialogue avec Washington reste essentiel », le successeur de François Hollande a cependant fustigé (au nom de son souverainisme européen ?) la politique  isolationniste de M. Trump, « symptôme de la crise capitaliste contemporaine. » « La première menace qui pèse sur nos biens communs, c’est la crise du multilatéralisme lui-même. Le multilatéralisme traverse en effet une crise majeure qui vient percuter toutes nos actions diplomatiques, avant tout en raison de la politique américaine (…). Le partenaire avec lequel l’Europe avait bâti l’ordre multilatéral d’après-guerre semble tourner le dos à cette histoire commune. » Histoire commune toute relative puisque les Etats-Unis se sont construits historiquement, politiquement, culturellement sur leur opposition voire un certain rejet, une certaine hostilité vis-à-vis de de la vieille Europe. Et il n’est pas certain que certains cénacles à Washington auraient hésité à vitrifier les villes européennes si la guerre avait éclaté contre la Russie soviétique.

Passage obligé (?), M. Macron n’a pu s’empêcher de débiter l’habituelle et assez pathétique propagande contre la République Arabe Syrienne, s’inquiétant de ce que l’armée syrienne parachève la reconquête du pays en éliminant les dernières poches aux mains des milices islamistes, notamment dans la région d’Idlib. Le gouvernent de Damas a été chargé de tous les maux, de toutes les culpabilités dans le conflit qui accable ce pays depuis 2012, arguant que le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir en Syrie serait une « erreur funeste. » Quand bien, même la responsabilité des occidentaux dans ce sanglant conflit, la patte des atlantistes et de leurs alliés dans l’instrumentalisation, voire le soutien aux milices djihadistes qui ont mis ce pays a feu et à sang,  n’est plus à démontrer.

Last but not least, les populistes et autres nationalistes ont été eux aussi désignés à la vindicte, tous ceux   qui comme Viktor Orban, Matteo Salvini, menacent le projet cosmopolite bruxellois qualifié par antiphrase d’européen. « Ce combat européen ne fait que commencer, il sera long, il sera difficile» car, a fulminé Emmanuel Macron, « les identités profondes des peuples ont resurgi avec leur inconscient collectif. » « Les extrêmes ont progressé et les nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner ? Certainement pas (…). Il faut en réalité redoubler nos efforts. » Bref, la reprise ici de ses attaques contre la lèpre populiste, de ses propos tenus en juillet devant le congrès où  il affirmait : « Il faut le dire clairement, la frontière véritable qui traverse l’Europe est celle, aujourd’hui, qui sépare les progressistes des nationalistes. »

Aussi s’agit-il, a encore expliqué le président de la république, de construire « un modèle humaniste de la mondialisation », au nom « d’une volonté de souveraineté européenne ». « Le rôle de la France est de proposer une voie humaniste pour relever ces défis. »

Pas sûr que les Français mordent à cet hameçon empoisonné, à l’heure ou les peuples, note Bruno Gollnisch, plébiscitent le retour aux frontières, aux protections, au fait national, au maintien des identités particulières. En février dernier, rapportait l’Afp, un sondage OpinionWay réalisé pour la sixième édition du Printemps de l’Economie, indiquait que 60% des sondés ont une mauvaise opinion de la mondialisation, dont les effets négatifs sur nos salaires, nos emplois. étaient pointés par une majorité des Français. 71% se disaient pessimistes sur les effets de ladite mondialisation pour l’avenir des prochaines générations, et 67% pour l’avenir de la France.

Enseignement capital de cette étude, Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du Printemps de l’économie, relevait très justement que « l’écart se resserre entre catégories populaires et favorisées, entre supposés perdants et supposés gagnants de la mondialisation », 62% des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) et 71% des CSP - sont pessimistes pour l’avenir de la France. » « Le ressenti pessimiste gagne fortement les catégories les plus favorisées, qualifiées, les mieux rémunérées »… Ceux-là même, noterons-nous, qui ont assuré la victoire de M Macron, lui ont donné une majorité en se déplaçant assez massivement pour voter. La roue tourne.

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