vendredi, 14 septembre 2018
Franco : le « camp du bien » ne s’embarrasse ni de la vérité historique ni de la décence
Sylvain Pérignon, contributeur du Cercle Aristote
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Lorsque De Gaulle quitta le pouvoir en 1969 il rendit visite deux chefs d’Etat : l’irlandais Eamon de Valera, l’espagnol Francisco Franco. Deux hommes qui étaient parvenus au pouvoir à l’issue d’une guerre civile. Et qui avaient su faire la paix et entreprendre la réconciliation.
40 ans plus tard le gouvernement mondialiste espagnol veut déterrer la dépouille du Général Franco et certains en France demandent que lui soit retiré à titre posthume la légion d’honneur. Contributeur du blog du Cercle Aristote, juriste et essayiste Sylvain Pérignon fait le point. Et dénoncent les délires mémoriels du « camp du bien ».
Polemia.
L’indécence du camp du Bien
Les guerres mémorielles menées par le camp du Bien ne s’embarrassent plus ni de la vérité historique, ni de l’honnêteté intellectuelle, ni de la décence commune.
En témoignent les récents épisodes de l’inlassable combat pour imposer une vision de plus en plus caricaturale de l’histoire espagnole, non seulement de la guerre civile mais aussi de ce qu’il est convenu d’appeler la transition démocratique, après la mort de Franco en 1975.
On sait que Franco avait été nommé officier de la Légion d’honneur par décret du 22 février 1928, puis commandeur par décret du 26 octobre 1930, au vu de son action décisive lors du débarquement d’Al Hoceima, opération combinée franco-espagnole qui mit fin en septembre 1925 à la guerre du Rif, et qui lui valut d’être promu le plus jeune général d’Europe.
Il s’est trouvé un militant, fils d’un républicain espagnol, pour demander au grand chancelier de la Légion d’honneur de proposer au président de la République de retirer à Franco la distinction de la Légion d’honneur, et pour ensuite demander au juge administratif de prononcer l’annulation de la décision de refus du grand Chancelier. Par jugement du 16 février 2018, le tribunal administratif de Paris a rappelé que l’article R.135-2 du code de la Légion d’honneur rend possible de retirer à un étranger cette distinction « si celui-ci a commis des actes ou eu un comportement susceptibles d’être déclarés contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France à l’étranger ou aux causes qu’elle soutient dans le monde ». Mais, sans qu’il soit besoin de statuer sur l’application de cet article, le tribunal a rappelé qu’en tout état de cause un retrait post-mortem de la décoration ne saurait être prononcé en l’absence de dispositions expresses le prévoyant. Il est en effet difficile à un mort de présenter sa défense et de faire ainsi respecter le principe du contradictoire…
Le général De Gaulle, soutien de Franco ?
Toutes les tentatives de diabolisation absolue de Franco, pour le réduire à n’être qu’une sorte de Hitler ibérique, se heurtait à un obstacle gênant : la visite que De Gaulle rendit au Caudillo le 8 juin 1970 et la lettre qu’il adressa ensuite à ce dernier, remerciant de son accueil « l’homme qui assume, au plan le plus illustre, l’unité, le progrès et la grandeur de l’Espagne ». On devine les réactions à cette démarche et à ces mots. Il fallait venger l’affront. Claude Sérillon s’y est récemment attelé dans un court roman intitulé Un déjeuner à Madrid, publié aux éditions du Cherche midi.
Après un prologue relatif au voyage espagnol de De Gaulle, l’auteur invente de toutes pièces un dialogue entre les deux hommes, sur lequel rien n’avais jamais filtré. Mais cette liberté du romancier cache mal un véritable pamphlet qui reprend sans nuances toute la légende noire du franquisme, et se termine par une violente attaque contre De Gaulle : « Le héros était donc faillible. Il n’a pas tenu la distance… De Gaulle a flanché ». Il n’est pas venu à l’idée de Claude Sérillon que De Gaulle, au soir de sa vie, avait pu jeter un regard d’homme d’Etat sur le bilan du franquisme et estimer que celui-ci était globalement positif.
Déterrer un mort au nom de la concorde nationale ?
Mais tout ceci n’est que broutille. Le nouveau premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, apparatchik socialiste arrivé au pouvoir par effraction et ne disposant pas d’une incontestable légitimité, a proclamé d’emblée sa volonté de retirer sans délai la dépouille de Franco du mausolée où il repose, et de faire de « El valle de los caidos *» un mémorial des victimes du fascisme. L’église espagnole, responsable de la Basilique Sainte-Croix où est inhumé Franco, a fait courageusement savoir qu’elle s’en lavait les mains.
La gauche espagnole ne saurait trop conseiller à Pedro Sanchez de ne pas jouer petit bras et de faire incinérer les restes de Franco, les cendres étant dispersées en mer, au-delà des eaux territoriales, afin de ne pas souiller le sol espagnol !
Cette démarche exemplaire, déterrer un mort pour assurer la concorde nationale, ne devrait pas rester sans inspirer d’autres démarches. Que fait le cercueil de Napoléon, tyran et esclavagiste, sous le dôme de l’hôtel des Invalides ? L’en expulser est le rêve du groupuscule qui s’intitule sobrement « Conseil représentatif des associations noires de France » (CRAN). On pourrait penser également aux tombeaux des rois de France, mais l’exhumation a déjà eu lieu en octobre 1793, lors de manifestations populaires particulièrement festives.
Pedro Sanchez prévoit également le même sort à la dépouille voisine de celle de Franco, celle de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole **. Apparemment, l’avoir fusillé le 20 novembre 1936 ne suffit pas à la gauche espagnole pour solder les comptes.
Nous sommes entrés dans une phase de régression intellectuelle
On imagine aisément ce que sera le « mémorial des victimes du fascisme » où l’on emmènera les écoliers et collégiens apprendre ce qui sera devenu l’histoire officielle de la guerre civile. Franco sera présenté comme un tyran génocidaire, et nul doute que Paul Preston constituera la seule source autorisée en la matière. On mesure l’objectivité de cet « historien » lorsque l’on sait que son œuvre majeure, récemment traduite en Français sous le titre Une guerre d’extermination, s’intitulait, dans sa version originale anglaise The Spanish Holocaust. Inquisition and extermination in Twentieth-Century Spain (HarperCollins, 2012). L’indécence du titre éclaire toute la démarche.
Mais à quoi bon argumenter, rappeler que l’histoire écrite par les vaincus ne vaut pas mieux que celle écrite par les vainqueurs, évoquer plusieurs décennies de travaux d’historiens soucieux d’impartialité et de rigueur, dont Stanley Payne a donné une synthèse magistrale (***). Nous sommes maintenant dans une phase de régression, qui ne connait plus que l’exorcisme, l’instrumentalisation et la manipulation.
Cette phase de régression avait été puissamment encouragée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, qui fit voter en 2007 une « loi sur la mémoire historique » qui, sous couvert de motifs honorables, visait avant tout à discréditer la transition démocratique des années 70, et notamment la loi d’amnistie du 15 octobre 1977. Cette loi de pardon réciproque, adoptée par la quasi-totalité de la classe politique, et qui n’avait pas été remise en cause par les gouvernements socialistes de Felipe Gonzales****, actait le partage des responsabilités s’agissant de la guerre civile et de ses horreurs. Mais elle visait profondément à exclure du champ politique toute instrumentalisation du souvenir et des séquelles de la guerre civile au profit de jeux politiciens. C’est ce qui a été insupportable à la génération des actuels socialistes espagnols, qui veut déterrer la hache de guerre civile, au nom bien évidemment de la réconciliation nationale.
Sylvain Pérignon
06/09/2018
* Sur la construction de cet imposant complexe monumental, de 1940 à 1959, la thèse de doctorat du professeur Alberto Barcena Perez , Los presos del Valle de los Caidos, (Madrid, San Roman, 2015), fait définitivement justice des outrances polémiques décrivant un enfer du travail forcé pour les prisonniers républicains qui y ont contribué. Ces derniers, volontaires pour ce chantier, bénéficiaient du même traitement que les autres travailleurs, et voyaient leur peine réduite dans des proportions particulièrement avantageuses.
** [Précision de Javier Portella à la lecture de cet article] : Ce serait fort logique, mais ils en ont déjà assez avec la dépouille de Franco. Pedro Sánchez a en effet déclaré qu’il n’allait pas enlever celle de José Antonio, pour la bonne raison qu’il est, lui, une “victime de la guerre”. Il a seulement menacé de la déplacer hors du grand-autel où elle se trouve à présent. Or, ils n’ont pas les moyens juridiques de le faire, l’agencement intérieur de la Basilique étant évidemment du ressort des seuls moines bénédictins du monastère, lesquels s’y opposent. C’est là, d’ailleurs, une des raisons qui rendent compliquée pour le gouvernement l’exhumation de Franco lui-même.
*** Stanley Payne, La guerre d’Espagne, l’histoire face à la confusion mémorielle, préfacé par Arnaud Imatz, Les éditions du Cerf, 2010, paru en Espagne en 2006 sous le titre original 40 preguntas fundamentales sobre la guerra civil.
**** Felipe González, alors Président du gouvernement espagnol, déclarait en 1985 : « Il faut assumer son histoire… Je suis personnellement capable d’affronter l’Histoire de l’Espagne… Franco… est là… Jamais je n’aurais l’idée de renverser une statue de Franco. Jamais ! Je pense que c’est stupide d’aller faire tomber les statues de Franco… Franco fait désormais partie de l’Histoire d’Espagne. Nous ne pouvons pas effacer l’Histoire… J’ai toujours pensé que si quelqu’un croyait que c’était méritoire de renverser Franco de son cheval, il devait le faire de son vivant » (Juan Luis Cebrian, “Entretien avec Felipe González”, El País, Madrid, 17 novembre 1985) . Il a par la suite nettement manifesté son hostilité à la « Loi sur la mémoire historique », y voyant à juste titre une remise en cause de la transition démocratique dont il avait été l’un des acteurs.
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Pendant que les plumitifs de la presse du Système s'évertuent à vouloir faire condamner Estéban et ses camarades, les nervis antifascistes veulent faire régner la terreur dans le Quartier Latin et s'attaquent à la Nouvelle Librairie...
Source de l'article suivant : Breizh info cliquez ici
Nous avions évoqué l’ouverture récente, à Paris, de la Nouvelle Librairie, librairie non conformiste, dirigée par François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments.
Dans la foulée d’un article plutôt à charge du journaliste Jérôme Dupuis pour L’Express, intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du quartier latin », cette dernière a connu des dégradations de sa devanture, et un employé a été menacé le lendemain, au sein même de la librairie. Une plainte a été déposée.
Un article qui – prémonition ? – se concluait ainsi : « En choisissant de s’afficher publiquement au cœur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu’ils offrent une cible de choix aux « antifas » de toutes obédiences. Une nuit de décembre 2013, la librairie Facta, située rue de Clichy, avait subi une attaque d’un genre particulier : des individus avaient brisé la vitre et aspergé de peinture rouge des centaines de livres avec un pistolet compresseur. La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? Le Quartier latin en a vu d’autres. Et le sanglier gaulois veille. »
Sur le blog de la revue Éléments, François Bousquet n’a pas tardé à réagir, dans une lettre à Jérôme Dupuis que nous reproduisons ci-dessous :
Sous la plume de Jérôme Dupuis, Lèchepress a fait paraître un article contre la Nouvelle Librairie intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Sa conclusion se lit comme une menace : la Nouvelle Librairie offre une « cible de choix aux antifas ». Dès le lendemain, un groupe d’individus proféraient des menaces dans la librairie même. Retour sur une opération de manipulation.
Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !
Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !
Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !
Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint : « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !
Dupuis déclenche les menaces des « antifas »
Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »
Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !
Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste.
François Bousquet
Annonce parue sur Synthèse nationale en juillet lors de l'ouverture de la Nouvelle Librairie
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Marie-Jeanne Vincent, collaboratrice au site "Nous sommes partout", interviendra dimanche 16 septembre à Nieppe à la journée régionale de Synthèse nationale
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Procès Méric : les comptes-rendus publiés dans Présent
Chaque jour vous pouvez lire dans Présent le compte-rendu du "procès Méric" grâce aux articles d'Aristide Leucate. Après le premier article en début de semaine dernière cliquez ici, les trois jours suivants cliquez là et les deux de cette semaine. Verdict ce vendredi...
5e jour : Recherche poing américain contre 20 ans de réclusion
A l’issue de la première semaine du procès d’Esteban Morillo, de Samuel Dufour et d’Alexandre Eyraud, tous trois impliqués dans la tragique bagarre de rue du 5 juin 2013 ayant entraîné la mort de Clément Méric, alors membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue, non seulement la vérité judiciaire n’est pas apparue en pleine lumière, mais encore a semblé être enterrée sous de larges pelletées de témoignages fragiles ou contradictoires, la personnalité de la victime apparaissant même comme beaucoup plus clivante que ce qu’on a pu claironner à l’époque de l’accident.
On se rend compte aussi que trop d’expertise tue l’expertise, le rôle du « sachant » étant, comme toujours dans ce type de dossier où il y a eu mort d’homme, déterminant, sinon décisif, pour faire éclater cette vérité que chacun, juges, procureurs et avocats, à son corps défendant, cherche à arranger au mieux des intérêts qu’il défend ou représente. Ainsi, les deux neurochirurgiens appelés à la barre ce lundi 10 septembre, ont ajouté de l’imprécision quant à l’utilisation d’un coup de poing américain, achevant d’ensevelir le dossier sous un magma d’incertitudes.
Lors des interrogatoires de Eyraud et Dufour, on comprend rapidement la stratégie de la cour d’assises. Le fameux poing américain refait surface, de façon lancinante. Ainsi la présidente, Xavière Siméoni, se fait-elle intrusive en demandant à l’ancienne compagne de Morillo pourquoi elle détient deux poings américains (dont, vraisemblablement un sex-toy) chez elle : « c’est une arme, vous savez », insiste Siméoni. Même topo avec Alexandre Eyraud auquel il est demandé de se justifier pour avoir fait tatouer un poing américain sur son bras.
Il est manifeste, à présent, que le doute s’instillant dans les moindres interstices d’un dossier de plus en plus fragilisé (qui pourrait déboucher, horresco referens !sur l’acquittement de Morillo et Dufour, celui d’Eyraud étant assez probable), l’on cherche alors à couler les accusés par le fond en les affublant de ce poing américain fantomatique dont la présence démontrerait la préméditation – donc la volonté, de la part des accusés, d’en finir, y compris en causant des blessures pouvant s’avérer mortelles. La présidente du tribunal montre des signes de fébrilité, sentant que ce procès qui ne devait être qu’une formalité couronnant une honorable fin de carrière, est en train de se transformer en farce. Même Me Tubiana, conseil d’un « antifa », en arrive à perdre son contrôle.
On l’aura compris, ce procès nous réserve quelques surprises, d’autant que Serge Ayoub, dont le nom est revenu souvent, durant les audiences, a fait savoir qu’il déposerait à la barre.
6e jour : Serge Ayoub (photo ci-dessus - NDLR) assure le spectacle
Il y avait foule ce matin du 11 septembre, devant l’entrée de la salle Georges Vedel où se tient, depuis la semaine dernière, le procès d’Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, comparaissant pour leur implication meurtrière dans la mort de « l’antifa » Clément Méric, le 5 juin 2013. L’annonce, sur Twitter, par l’intéressé lui-même, du témoignage de Serge Ayoub, n’y est pas pour rien. La mezzanine des journalistes est bondée, la chaleur y est rapidement intenable. Depuis toujours, la Justice est un spectacle…
C’est Esteban Morillo, vêtu sombrement comme pour porter le deuil, qui ouvre la matinée et narre, par le menu, les faits de cette journée fatale de juin. A l’époque, il confie aux enquêteurs sa dilection pour les poings américains, ce qui ne plaide pas, aujourd’hui, en sa faveur. La présidente du tribunal, Xavière Siméoni, y voit l’opportunité de prendre une revanche pour faire basculer le procès du côté de la victime et faire changer le doute de camp. Elle s’engouffre dans la brèche, espérant même faire craquer l’accusé, visiblement très ému et fortement éprouvé par le feu roulant des questions du magistrat, des avocats de la partie civile et de l’avocat général, chacun s’évertuant à le pousser dans le retranchement de ses possibles contradictions. Morillo finira par lâcher un « je regrette » empli de sanglots.
La question du poing américain revenant inlassablement sur le tapis, Morillo doit à son avocat de l’avoir magistralement écartée sur la simple évidence que, ce 5 juin, son client se rendant initialement, en jean et baskets, chez sa belle-mère pour y dîner, ne pouvait se pointer chez elle avec une telle arme. Mais, depuis le début de ce procès, on semble rétif à toute évidence…
Quand vient l’audition de Serge Ayoub, la tension, palpable durant l’interrogatoire serré de Morillo, devient proprement électrique, l’ancien leader solidariste, en chemise noire, ne se laissant nullement impressionner par la solennité judiciaire et encore moins par la présidente de la Cour. Ayoub a incontestablement du charisme, un indéniable talent oratoire et en impose, tant par la voix, que par le physique. Ses propos qualifiant Clément Méric de « combattant » politique font pâlir les journalistes qui m’entourent – on ne voit pas le public qui se situe en dessous de nous. A la sortie de l’audience, nous entendons des cris. Nous apprendrons, quelques minutes plus tard, que Serge Ayoub été exfiltré par les forces de l’ordre afin d’échapper à la vindicte d’un comité d’antifas particulièrement excités.
Il reste trois jours avant la fin du procès. Le moins que l’on puisse dire est que la vérité ne se sera point montrée sous ses atours les plus éclatants mais, au contraire, se sera rendue toujours plus insaisissable, se nichant, à plaisir, dans le clair-obscur de la fragilité des témoignages humains. Ayoub aura fait diversion, quand Morillo aura plaidé, en vain, le repentir. Une journée pour rien ?
Le site de Présent cliquez ici
Commentaire de Vincent Vauclin (la Dissidence française) :
00:55 Publié dans Aristide Leucate | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 13 septembre 2018
EUROPÉENNES 2019 : LA DROITE BOURGEOISE A TRAHI ORBAN ? IL FAUT VIRER LA DROITE BOURGEOISE !
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Arte, ce 12 septembre à 19 heures 45, a annoncé que le Parlement européen avait voté un texte en faveur de l’application de l’article 7 des traités européens à la Hongrie de Viktor Orban. L’article 7, s’il était effectivement appliqué permettrait de sanctionner la Hongrie, en particulier de l’exclure de toute prise de décision au sein du Conseil des Etats. Fort heureusement, on n’en est pas encore là, le Conseil des Etats, justement, qui est, avec la Commission, l’autre organe central de l’Union européenne, devant d’abord approuver la mesure votée par le Parlement à l’encontre de la Hongrie : or, la Hongrie et Orban ne comptent pas que des ennemis au sein du Conseil, ce qui laisse espérer que, comme dans le cas de la Pologne, l’article 7 ne sera pas appliqué.
Bien évidemment, même s’il n’est pas appliqué, il est absolument scandaleux que le Parlement européen ait cru bon de voter le texte appelant à sanctionner la Hongrie nationale. Ce texte, préparé par une ahurie d’écolo néerlandaise, prétend que la Hongrie ne respecte pas les « valeurs de l’Europe ». Mais qu’est-ce que les « valeurs de l’Europe », et quand ont-elles été soumises à l’approbation des peuples européens ? Voilà des questions auxquelles on aimerait bien avoir des réponses, et très rapidement !
Mais il est un autre scandale, pire que tout peut-être, pire que tout sûrement, parce qu’il s’agit d’une trahison. Il s’agit du vote des députés PPE (Parti populaire européen, où sont inscrits en particulier les élus LR et CSU, ou encore ceux du Parti populaire espagnol), les députés de la droite bourgeoise : ils détenaient la clé du vote et ils ont voté la mise en accusation de la Hongrie, alors qu’Orban fait partie du groupe…PPE ! On peut difficilement trouver plus répugnant ! Ces gens-là, qui affichent une fermeté de carton-pâte face à l’invasion, ont voté contre l’un des hommes d’Etat européens ayant réussi à lutter le plus efficacement contre celle-ci. Voilà une bassesse que l’on n’oubliera pas :
AUX EUROPÉENNES 2019, IL FAUDRA QUE LES TRAÎTRES MORDENT LA POUSSIÈRE !
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L'émission "Synthèse" d'aujourd'hui :
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Le Dr Jean-Pierre Cousteau, écrivain, interviendra dimanche 16 septembre lors de la 6e Journée régionale de Synthèse nationale à Nieppe (59)
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Les Brigandes attaquées pour la chanson Promenade des Anglais : retard pour la sortie du nouvel album !
Dans cette vidéo, nous voyons s’exprimer Patrick Jardin, père de Nathalie Jardin, tuée lors de l’attentat du Bataclan. Mais les personnes comme Patrick Jardin, qui se réveillent et partent en croisade contre la politique d’immigration incontrôlée, sont rares. La plupart des parents de victimes d’attentats s’écrasent, se mettent des œillères, se réfugient dans un faux « amour » aveugle qui devrait tout résoudre à coup de bougies et de slogans comme « Vous n’aurez pas notre haine ! ».
C’est le cas des parents de la petite fille dénommée Léana, tuée à deux ans, lors de l’attentat du 14 juillet 2016, à Nice.
Nous avions pris l’exemple de Léana pour notre chanson Promenade des Anglais. Cette chanson est une indignation face à la publicité faite lors de l’Eurovision pour la chanson Mercy, déplorant la naissance d’un migrant sur un bateau, alors que des enfants tués lors d’attentats islamistes n’ont jamais eu droit à un tel hommage culturel. Le refrain de la chanson Promenade des Anglais était donc « Léana, pour toi pas de chanson à l’Eurovision ». On y ajoutait plus loin : « On fait pleurer les cœurs, sur le sort de nos envahisseurs. » Bref, tout était dit, le but était de mettre en relief l’inversion du bon sens que nous vivons quotidiennement dans la France d’aujourd’hui.
La chanson a d’abord été censurée par YouTube pendant toute la durée de l’Eurovision, avant d’être miraculeusement ré-autorisée à la fin du concours au mois de mai. Hasard ?
Entre temps, nous avions reçu des courriels de la part des parents de ladite Léana, nous demandant de ne pas utiliser le nom de leur fille pour notre « propagande ». Ces courriels n’avaient pour nous aucune valeur, puisque le nom de Léana était sorti dans la presse et était donc de notoriété publique. Nous aurions fait un clip pour le vivre-ensemble, le pardon et l’assimilation du « bon Islam », la famille n’aurait jamais bronché pour l’utilisation du nom de Léana (sorti dans la presse, insistons là-dessus). Nous nous sommes alors dit : « Basta les autruches, si vous ne voulez pas ouvrir les yeux et vous battre, on le fait à votre place ! C’est un devoir. »
Il y a quelques jours, la famille est revenue à la charge avec un avocat pour nous sommer de censurer la chanson. Quelle surprise lorsque nous avons vu le nom de l’avocat : il s’agit de Philippe SOUSSI, qui n’est pas seulement avocat, mais aussi Conseiller départemental des Alpes-Maritimes pour La République en Marche, ainsi qu’adjoint à la mairie… de Nice ! Mairie de Nice qui est tenue par le célèbre Christian Estrosi, lequel fut au cœur de nombreuses polémiques après l’attentat du 14 juillet 2016, notamment à cause du sulfureux « selfie » pris un an avant les faits avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de l’attentat (Estrosi parlera de « photo involontaire »).
Le maire de Nice Christian Estrosi avec Mohammed Lahouaiej Bouhlel, le conducteur du camion criminel (86 morts). Souriez monsieur le Maire, vous êtes filmé…
On comprend donc les motivations de Philippe Soussi, représentant de la municipalité de Nice, pour faire censurer notre chanson Promenade des Anglais. Professionnelles, certes, mais aussi très politiques…
Soussi, qui tient à nous apporter un maximum de soucis, nous a aussi demandé de censurer la chanson sur notre nouvel album à paraître, qui était déjà parti pour le pressage. Un retard est donc à prévoir quant à la parution de notre album « Aidez la France », initialement prévu pour ce mois-ci.
Conclusion :
La version originale de Promenade des Anglais a donc été retirée de YouTube pour le moment. Étant donné la puissance de tir que doit avoir monsieur Soussi, bien qu’il ne soit pas dans son bon droit selon nos avocats puisque le nom de Léana est public, nous éviterons de prendre des risques et nous graverons donc une version censurée de la chanson Promenade des Anglais sur notre nouvel album.
La prochaine fois, on fera une chanson sur les enfants qui meurent de faim en Somalie, ça fera moins d’embrouilles. Et peut-être qu’on aura une chance de passer à l’Eurovision à la suite de Mercy…
Source cliquez ici
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IVG : la (tardive) prise de conscience de son caractère homicide
Bernard Plouvier
Scandale chez les plus enragées des féministes ! Le 11 septembre 2018, le Président du Syndicat National des Gynécologues-Obstétriciens a osé énoncer une vérité qu’aucun médecin ne peut renier : « Nous ne sommes pas là pour prendre des vies ».
Il est évident que cette phrase ne condamne pas les (plutôt rares) avortements thérapeutiques, soit une nécessité vitale pour la femme enceinte et qui définit l’Interruption Médicale de Grossesse.
La déclaration de Bertrand de Rochambeau n’a porté que sur l’avortement volontaire, autrefois jugé criminel et que la Loi Veil du 17 janvier 1975 a dépénalisé. On peut nuancer son propos sur un seul point. L’avortement peut se justifier moralement dans les suites d’un viol : c’est une IMG pour raison d’ordre psychologique et eugénique, laissée à l’unique appréciation de la victime.
L’IVG est objectivement – pour qui considère la chose de façon éthique, sans la moindre référence à un dogme religieux, politique ou sociologique – un Homicide. À ceci près qu’il est autorisé par la loi, de ce fait banalisé, et même remboursé par la Sécurité Sociale depuis le 31 décembre 1982, François Mitterrand ayant estimée « urgente » cette mesure, repoussée par une majorité de sénateurs.
En France et chaque année, on assassine – c’est la définition du meurtre avec préméditation –environ 225 000 enfants, privés du droit de naître. Et, pour combler les vides, on importe de l’extra-Européen par million chaque décennie !
Étant seuls responsables du choix des politiciens qu’ils ont hissés aux apparences du pouvoir, les Français sont coupables des lois immorales, dépourvues de toute référence éthique, concoctées par les honorables « élus du peuple ».
10:20 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 12 septembre 2018
L’affaire Méric et son très curieux règlement judiciaire
Bernard Plouvier
Il est hors de question, dans cette chronique, de dénoncer l’atmosphère de lynchage médiatique dans laquelle baigne ce procès. Elle ne fait que témoigner de la persévérance dans la désinformation depuis le drame qui a coûté la vie à un gauchiste, étudiant en « sciences politiques » (curieuse appellation pour une spécialité où l’on brasse du vent et des slogans mensongers).
On ne dénoncera pas non plus l’attitude des juges, puisqu’aussi bien ils jouent le rôle que les plus hautes instances gouvernementales leur ont imparti dans une tragi-comédie judiciaire que plus personne ne prend au sérieux depuis, hélas, trop longtemps. Chacun sait que « Justice » n’est nullement synonyme d’équité.
Ce que l’on veut mettre en évidence, c’est l’absence de réflexion éthique du côté de l’accusation.
Le tribunal n’a curieusement pas cité le premier ministre ni celui de l’Intérieur (franco-espagnol) l’époque où le drame s’est déroulé, alors que tout le monde sait que l’un et l’autre encourageaient les « Antifas » à se colleter avec les « Fachos », « Skinheads » etc.
Il est curieux que la responsabilité morale de ces provocateurs à la haine publique ne soit pas mise en évidence à propos de cette mort au cours d’une bagarre politique, dans laquelle la victime faisait partie de la bande d’agresseurs, bande numériquement plus importante que le trio d’agressés (on en exclut l’élément féminin qui jamais ne devrait prendre part à ces absurdes orgies de violence).
Il est curieux que nul ne s’étonne que les éducateurs de la victime n’aient pas joué leur rôle : il est évident que lorsque l’on est faiblard, surtout si l’on relève d’une maladie gravissime, l’on ne doit pas se lancer volontairement dans une bagarre. Une allumette, c’est très facilement cassable.
La violence politique ou religieuse est une manifestation de ce fanatisme trop facilement exploité par d’immondes démagogues. La mauvaise éducation n’est pas seulement le fait de milieux pauvres et incultes. Ce sont deux points curieusement absents du débat judiciaire et cela prouve l’ampleur de la déchéance de notre France, autrefois « Terre des arts, des armes et des lois ».
11:16 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mais où est donc passé le "grand démocrate" (à 7 209,74 € par mois) qui prétendait détruire les nationalistes ?
11:14 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 16 septembre à Nieppe (près de Lille), Roland Hélie participera à la Journée régionale de Synthèse nationale
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10:25 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dans Rivarol et dans Le Journal du Chaos de cette semaine : des articles sur le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Oswald Mosley
Le n°14 des Cahiers d'Histoire du nationalisme consacré à Oswald Mosley et à l'Union fasciste britannique que nous devons à Rémi Tremblay rencontre un large succès, ce dont nous nous félicitons.
La presse nationale et non-conformiste contribue à cela puisque dans leurs livraisons de cette semaine, Rivarol (en vente chez votre marchand de journaux) tout comme Le Journal du Chaos (en ligne cliquez ici) de notre ami Patrick Parment consacrent des papiers très intéressants sur ce sujet tant décrié par les tenants de la pensée dominante. Dans un long article publié dans Rivarol le talentueux Robert Spieler résume la vie et l'engagement de Mosley.
Que nos confrères soient ici remerciés pour l'intérêt non dissimulé qu'ils accordent à nos publications.
S.N.
Commandez en ligne ce Cahier cliquez là
09:57 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les médias français et les manifestations de Chemnitz
LE 25 AOÛT 2018, UN ALLEMAND DE 35 ANS EST TUÉ À COUPS DE COUTEAU À CHEMNITZ LORS D’UNE ALTERCATION AVEC DEUX JEUNES ÉTRANGERS, UN SYRIEN ET UN IRAKIEN. À QUELQUES EXCEPTIONS PRÈS, LES MÉDIAS FRANÇAIS ONT COUVERT LES MANIFESTATIONS QUI ONT SUIVI CE MEURTRE ENTRE INCOMPRÉHENSION ET STIGMATISATION. POUR NOMBRE D’ENTRE EUX, NOUS SOMMES EN PRÉSENCE D’UNE COLÈRE ILLÉGITIME.
À la suite du meurtre d’un jeune allemand dénommé Daniel H., plusieurs manifestations ont été organisées dans la ville de Chemnitz, située dans l’est de l’Allemagne. Qui est la victime, quelles sont les circonstances du meurtre, pour quelle raison Daniel H. a-t-il été tué, qui sont les manifestants, pour quelles raisons manifestent-ils ? Voilà quelques questions que se posent – ou ne se posent pas – les médias français. Retour sur les réponses apportées, qui ont abouti à la construction médiatique d’une agitation fomentée par de dangereux extrémistes.
LES CIRCONSTANCES DE L’AGRESSION : LA THÈSE DU HARCÈLEMENT DE RUE DÉMENTIE SANS AUCUN FONDEMENT
L’Express nous apprend que « la victime était un Allemand d’origine cubaine ». « Deux hommes ont également été blessés dans l’altercation, survenue lors du festival de la ville de Chemnitz ».
Selon le site Deutsche Welle, « Daniel H., est mort dimanche à l’hôpital, après avoir été poignardé dans la nuit, au cours d’une altercation entre une dizaine de personnes ».
Les motivations des agresseurs ne sont pas données : pour 20 Minutes, « les deux suspects du meurtre, âgés de 22 et 23 ans, sont soupçonnés d’avoir « sans justification, à plusieurs reprises, porté des coups de couteau » à la victime à la suite d’une « altercation verbale », selon le Parquet ».
Quasiment tous les titres de presse et sites d’information français accréditent les déclarations de la Police : selon celles-ci, il est totalement exclu que Daniel H. se soit fait agressé après s’être interposé pour mettre fin à un harcèlement de rue exercé par les deux agresseurs.
Le site d’information Deutsch Welle nous apprend cependant que selon les médias allemands, des « rumeurs » accréditent la thèse du harcèlement de rue comme élément déclencheur de la rixe. Le site d’information RT fait état d’un procès-verbal d’interpellation des 2 agresseurs, authentifié par la Police, qui donnerait des détails sur l’agression elle-même, et pas seulement sur les agresseurs. « Une version non censurée du PV est encore disponible sur les sites de droite extrême », apprend-on à la lecture du site d’information I24. Les éléments contenus dans le procès-verbal « fuité » (une sorte de Chemnitz leak) ne sont pas retranscrits dans les médias mainstream. On n’en saura donc pas plus sur les motivations des agresseurs ni sur les témoignages d’éventuel témoins. La fuite d’un document officiel, qui a abouti selon Libération à la suspension d’un gardien de prison, n’aura donc pas été exploitée par les médias mainstream. L’investigation n’est pas allée plus loin que la dépêche de l’AFP et le communiqué de la Police de Chemnitz. Si aucun élément connu ne permet d’attribuer le meurtre de Daniel H. à une situation de harcèlement de rue qu’il aurait voulu faire cesser, aucun élément ne permet de l’écarter. C’est pourtant ce qui a été fait allègrement. On attendra donc le procès des deux agresseurs pour se forger une opinion.
QUI SONT LES MANIFESTANTS ? « DE DANGEREUX EXTRÉMISTES »
Qui sont les manifestants qui se sont rassemblés par milliers contre la violence et la politique migratoire de la chancelière allemande ?
Pour certains médias, ce sont essentiellement des néo-nazis : pour LCI, nous sommes en présence de « manifestations néo-nazies en Allemagne ». Idem pour le Huffpost, « néo-nazis et pro-migrants se font face à face ».
La disqualification des manifestants passe plus souvent par leur assimilation à l’extrême droite. Un qualificatif censé faire peur, en particulier en Allemagne. Pour Le Parisien, on assiste à « des affrontements entre l’extrême droite et ses opposants à Chemnitz ». Le Monde évoque « deux rassemblements d’extrême droite », tout comme LCI, etc.
La présence de hooligans dans les manifestations, qui y trouvent des occasions de se défouler de façon malsaine en marge des cortèges, est par contre couverte de façon discrète dans les médias français. Cette information est pourtant importante : le journal allemand Handelsblatt global nous informe que des hooligans se sont rassemblés après la manifestation du 26 août et ont commencé à traquer des gens de couleur. Violence politisée ou violence gratuite ? Les médias français n’ont aucun doute, il s’agit de militants politiques violents.
Certains organes de presse et sites d’information présentent certains participants aux manifestations anti-immigration sans leur affubler de connotations négatives. Ils ne sont pas désignés par des termes globalisants (néo nazis, militants d’extrême droite) mais par leur nom, leur âge ou leur profession : Le Monde donne la parole à Margot qui témoigne : « Depuis que tous ces Syriens, ces Irakiens et ces Afghans sont arrivés, ça a complètement changé. Nos gamins se font emmerder dans la rue, moi-même j’hésite à sortir la nuit ». Libération interviewe une électrice de l’AfD : « Tous les gens qui ont manifesté lundi soir n’étaient pas des nazis ». Ces quelques nuances ne suffisent cependant pas à effacer la présentation générale des manifestations comme étant organisées et constituées par des activistes d’« extrême droite ».
DES CHASSES AUX ÉTRANGERS CONTESTÉES
Pour de nombreux journaux, de véritables chasses aux migrants ont été menées par certains manifestants. Ce terme est employé par L’Obs, Le Monde, etc. Une « chasse aux étrangers » aurait été organisée le 26 août selon Ouest France et l’AFP par des « 800 militants d’extrême droite ».
Quelques jours plus tard, quelques déclarations viennent tempérer ces affirmations, voire les contredire. Le 1er septembre, selon Junge Freiheit, le bureau du Procureur général de Saxe affirme qu’il n’y a pas eu de « chasse anti-immigrés » lors des manifestations à Chemnitz. « Au vu de l’ensemble des informations dont nous disposons, les fonctionnaires n’ont découvert aucune photo ou vidéo qui soutiendrait l’existence d’une chasse anti-immigrés ». Le 5 septembre, c’est le Premier ministre de Saxe qui affirme dans l’hebdomadaire de centre gauche Der Spiegel : « Il n’y a pas eu de chasse à l’homme ni de pogroms à Chemnitz ». Le 7 septembre, RT France nous informe que « le chef du renseignement allemand affirme que les «chasses collectives » à Chemnitz sont une « fausse information» destinée à «détourner l’attention de l’opinion publique ». « Il y a de bonnes raisons de croire qu’il s’agit d’une fausse information intentionnelle pour éventuellement détourner l’attention de l’opinion publique du meurtre à Chemnitz ». On ne peut être plus clair. On attend les démentis de ceux qui se sont empressés de crier aux pogroms de sinistre mémoire…
UN COMPTAGE DES MANIFESTANTS APPROXIMATIF
La manifestation du 1er septembre a été particulièrement importante en nombre de manifestants. Alors que l’agence de presse anglaise Reuters dénombre 6 000 manifestants parmi les anti Merkel, ils sont systématiquement moins dans les médias français : 4 500 pour Sud-Ouest, France 24, Le Parisien, etc. L’AFP, qui donne la matière première à ces journaux semble avoir une technique différente de celle de l’agence de presse anglaise pour dénombrer les manifestants. Le comptage des manifestants serait-il sujet à des unités de mesures différentes en France et en Allemagne ?
UNE CONTEXTUALISATION DES MANIFESTATIONS PLUS QUE LIMITÉE
A lire les médias mainstream, comme France Info qui met désormais en ligne des reportages en commun avec France 2, l’élément déclencheur des manifestations serait le meurtre de Daniel H. et le ressentiment de certains allemands en raison des aides sociales distribuées aux migrants.
Pas un mot sur l’amertume de nombreux allemands face au laxisme des autorités qui ne renvoient pas systématiquement les délinquants déboutés du droit d’asile, comme l’agresseur de Daniel H. et le meurtrier de Susanna à Wiesbaden, ce qui avait déjà choqué l’opinion publique allemande en juin.
Pas un mot non plus sur la longue liste des agressions au couteau d’allemands par des migrants mise en ligne sur le site de l’AfD. Des agressions au couteau recensées également par le site du think tankconservateur Gatestone Institute dès la fin de l’année 2017. Pas un mot non plus sur les autres manifestations anti-immigration organisées dans les autres villes allemandes, passées sous silence en leur temps par les médias français, qui traduisent un rejet de la politique migratoire de Madame Merkel. Nombre de journaux et de commentateurs ont préféré parler d’une spécificité est-allemande, propice à tous les débordements.
L’EXASPÉRATION DE LA POPULATION PASSÉE SOUS SILENCE
La couverture médiatique des manifestations à Chemnitz a été marquée par la mise en relief systématique d’éléments périphériques au meurtre de Daniel H. Son contexte et l’explication de l’exaspération d’une partie de la population allemande ont cédé la place à la couverture de violences sporadiques et de la présence de rares nostalgiques du 3e Reich dans les manifestations.
Il n’en fallait pas plus pour que des personnalités de la gauche allemande, pratiquant un amalgame qu’ils sont si prompts à dénoncer, demandent la mise sous surveillance du parti anti-immigration AFD. Malgré la couverture médiatique si défavorable aux manifestants et aux organisateurs des manifestations, Challenges nous apprend le 7 septembre que « le SPD (est) devancé par l’AfD après les manifestations de Chemnitz, dans un sondage ». Ce qui semble démontrer qu’outre Rhin, les médias mainstream perdent également en influence…
Article paru sur le site de l’OJIM.
09:26 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 11 septembre 2018
JEUDI 13 SEPTEMBRE, PATRICK PARMENT, AUTEUR DU "GUIDE SULFUREUX DU PARIS RÉAC ET FACHO" INVITÉ SUR RADIO LIBERTÉS
ÉCOUTEZ RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI
LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ
LE GUIDE DE PATRICK PARMENT CLIQUEZ ICI
20:55 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Alors les « Je suis Charlie », pas de problème avec Médine au Bataclan ?
Martin Moisan Riposte laïque cliquez ici
J’ai envie de m’adresser à tous les blaireaux (selon les statistiques, entre 1 million et 3 millions) qui, les 10 et 11 janvier 2015, sont descendus dans les rues de France et de Navarre, en silence, avec leur touchant écriteau imbécile sur lequel était écrit « Je suis Charlie ». Vous étiez attendrissants, les chéris, et tellement bien élevés. Vous vous teniez bien à table. Les journalistes, durant trois jours, vous avaient écrit la musique que leur avaient commandée les politiques, et vous avez suivi, comme des moutons que vous êtes.
On vous a collé dans Paris toutes les huiles, y compris les pires suppôts de l’islam, et cela ne vous a posé aucun problème. Vous avez marché derrière les pires pourritures, Obama, Merkel, Juncker, Erdogan, Abbas, qui avaient sur les mains le sang des victimes de Charlie Hebdo, par leur politique migratoire et leur soutien aux terroristes, et vous n’avez rien vu. Hollande s’est refait la cerise, le temps de quinze jours, et cela ne vous a posé aucun problème. Les organisateurs ont décidé que le Front national n’était pas républicain et ne pouvait être accepté dans le cortège, et cela ne vous a pas chagrinés. Dociles, vous avez marché sans jamais prononcer le nom de la religion des assassins.
Il fallait protéger l’islam, religion d’amour et de paix, du discours de ceux qui liaient les contenus des textes du Coran aux assassinats de Charlie Hebdo. Les obsèques ont été un modèle du genre. Certains d’entre vous ont réussi à baver sur Marine aux obsèques de Charb, sans jamais citer le mot « islam ». Vous avez tous acheté Charlie Hebdo, parce que vous êtes devenus des militants du Bien et que cela vous a donné bonne conscience. Grâce à vous, les survivants ont un magot et n’ont plus besoin de bosser jusqu’à la fin de leurs jours. En province, les maires socialauds ont même organisé des défilés et pris la parole devant le public sans se faire siffler ni éjecter. Par contre, vous avez viré des Identitaires de certains cortèges, ces salopards voulant gâcher la fête en accusant l’islamisme d’être la cause de la mort de l’équipe de Charlie. Dehors, les fachos !
Et puis, vous avez roulé des pelles aux muzz de service qui, comme ils le font partout quand il y a un attentat, se pointent à un rassemblement en disant qu’ils sont musulmans mais pas des assassins. Vos gourdasses, après avoir pris le barbu dans leurs bras et écrasé leurs poumons sur leur torse, ont même versé des larmes. C’était beau, tout cela. Et les bougies, et les fleurs, c’était fort. Qu’est-ce qu’ils ont dû trembler, les barbus ! Bien sûr, que Riposte Laïque soit interdit de rassemblement par le préfet Boucault, les 8 et 18 janvier, ne vous est même pas venu aux oreilles, et l’auriez-vous su que vous auriez trouvé cela normal.
Et puis il y a eu le Bataclan, et vous avez continué à fermer vos gueules. Pas d’amalgame, pas de stigmatisation. Ah si, vous avez même écrit que boire un café sur une terrasse, c’était un acte de résistance, si, si ! Et puis « Vous n’aurez pas ma haine », d’Antoine Leiris, grandiose. Et puis Nice, et puis Hervé Cornara, et puis le père Hamel, les policiers de Magnanville, le policier des Champs-Élysées, dont le « mari » refera le coup du « Vous n’aurez pas ma haine », les « voitures folles », les « déséquilibrés à couteau », les coups de poignard à la gorge, qui ne sont en aucun cas des égorgements halal, les coups de ciseaux, les viols, et puis toujours plus de migrants, musulmans, à Paris et ailleurs.
Vous nous avez laissé tout seuls aller au mastic, cela ne vous concernait plus. Que cela soit place de la Bourse (Cornara) ou au Trocadéro (policiers de Magnanville), cela ne vous concernait plus. Vous nous regardiez, depuis les terrasses de café, comme si nous étions des extra-terrestres. Et vous nous avez laissés seuls, en train d’essayer de sauver l’honneur de la France. Minables !
Et non seulement vous avez continué à fermer vos gueules, mais vous avez aggravé votre cas en votant massivement Macron (90 % dans le quartier du Bataclan). Et les envahisseurs ont continuer à salir Paris, à polluer Paris, à violenter Paris. Et vous, bande de nazes, vous les avez accueillis, soutenus, aidés, nourris, parfois logés, quand vous avez laissé crever nos SDF, sous vos yeux, sans bouger oreille.
Bien fait pour vous, d’ailleurs, les muzz vous montrent leur reconnaissance et leur amour de la France. Ne parlons pas de la situation de la porte de la Chapelle, aujourd’hui territoire perdu de la République. Grâce à votre pote Brossat, les clandos sont maintenant dans tous les arrondissements parisiens, et chacun d’entre vous, avec des arguments humanistes plein la bouche, les refilent au voisin, sans surtout jamais dire qu’il faut les renvoyer chez eux. Ainsi le 18e vient de les refiler au 6e, bien joué les gars !
Hier soir, dans le 19e arrondissement, un sympathique Afghan, armé d’une barre de fer et de son couteau, a juste planté sept personnes, dont quatre sont dans un état grave. Quelques heures plus tard, dans le 11e arrondissement, un homme a agressé deux personnes avec des ciseaux, une femme est blessée à la gorge, autrement dit c’est signé. Et les flics ont arrêté un autre « déséquilibré » qui criait « Allahu akbar » depuis sa fenêtre. Mais vous n’avez été que 10 % à voter Marine, bande de blaireaux, assumez vos conneries. J’espère que ceux qui se font agresser ne font pas partie de ces 10 %, c’est tout…
Les « Je suis Charlie », vous vous faites insulter, frapper, violer, poignarder, et vous ne vous remuez pas le cul, contrairement aux Allemands de l’Est qui, dorénavant, à chaque fois qu’un des leurs se fait égorger (cela est encore arrivé hier soir à un jeune homme de 22 ans, massacré par deux Afghans) descendent, eux, dans la rue, même s’ils se font insulter et agresser par vos copains les gauchos teutons.
Dans cinq semaines, les coreligionnaires des assassins de Charlie veulent continuer à se foutre ouvertement de votre gueule et de celle de tous les Français en imposant, sur les lieux du massacre, au Bataclan, trois ans plus tard, un rappeur islamiste qui appelle ouvertement à « crucifier les laïcards, comme à Golgotha ». Les laïcards de Charlie, c’étaient vos potes, non, les gars ? Alors, ils sont où les « Je suis Charlie » Mélenchon, Hidalgo, Fourest, le GODF et tous ces imposteurs, qui se disent laïques, et déroulent le tapis vert à l’islam ? Pas une protestation, pas une intervention, pas une interpellation du gouvernement, rien ! Les Identitaires qui bloquent le col de l’Echelle aux clandestins, cela les fait frémir, mais l’islamiste Médine, pas de problème. Crapules !
Il n’y a que nous qui, jusqu’à ce jour, nous battons, remuons ciel et terre pour empêcher cette forfaiture, cette profanation, comme dirait Renaud Camus.
Moi, je n’ai ni sa plume ni sa verve oratoire, je vous parle avec mes tripes, les Charlie. Je vais vous dire une bonne chose : si ce concert se tient et que vous acceptez cela dans la capitale, si vous nous laissez y aller tout seuls au charbon, vous confirmerez définitivement à mes yeux que vous êtes vraiment des tocards et des minables et que vous méritez bien Anne Hidalgo et Brossat dans votre ville et Macron dans votre pays.
20:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Procès Méric vu par le quotidien Présent
Chaque jour vous pouvez lire dans Présent le compte-rendu du "procès Méric" grâce aux articles d'Aristide Leucate. Après le premier article en début de semaine dernière cliquez ici, voici les trois jours suivants.
2e jour : quand le doute s’installe
Le procès d’Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, tous trois impliqués, à des degrés divers, dans le décès de Clément Méric, jeune antifa, alors impatient d’en découdre, ce tragique 5 juin 2013, avec ces « fascistes » proches, à l’époque, de Serge Ayoub, prend rapidement, ce mercredi 5 septembre, une tournure technique.
Tout d’abord, la caméra de vidéosurveillance postée face à la gare RER « Le Havre-Caumartin », à l’instar d’une boîte noire endommagée, ne paraît vouloir livrer que des images imprécises et tronquées. L’expert convoqué à la barre s’en désole, tandis qu’un des enquêteurs interrogés avoue que les images recueillies sont « de piètre qualité », ajoutant que « la vidéo ne permet pas de savoir qui a donné le premier coup et si des armes ont été utilisées ». Il est facile, en effet, de constater à l’audience, le caractère difficilement exploitable d’une imagerie ressemblant plus à une succession de clichés mis bout à bout qu’à un film en cinémascope.
Vient ensuite la question cruciale de l’usage présumé d’un poing américain par l’un des accusés, en l’occurrence Samuel Dufour. En réponse à l’avocat général, Rémi Crosson du Cormier, le policier est formel et affirme la présence d’une telle arme sur les lieux. Un autre fonctionnaire, de la Brigade criminelle, cette fois, revenant sur les lieux, un mois après les faits, atteste que cinq témoins ont vu « une sorte de poing américain (sic) : une barre en métal argenté avec un aspect plat, et non en pic, comme certains poings américains ». On se perd, toutefois, en conjectures, sur la solidité de ces témoignages…
En ce deuxième jour du procès, l’audience, salle Georges Vedel du Palais de justice de Paris, avait commencé par l’audition de Samuel Dufour. Plus malmené que ses co-accusés, il doit faire face à un interrogatoire des plus inquisitorial sur ses dilections pour les armes, la musculation, Napoléon et Hitler, les tatouages, etc., tout en ressassant combien il veut « tourner la page ».
Malgré des débats menés avec fermeté mais correction de la part des magistrats, force est de constater que des incertitudes se sont rapidement faites jour de nature, en théorie, à profiter aux accusés. Nous ne sommes, néanmoins qu’au début du procès. Tous les retournements sont possibles. Ce jeudi, Les parents de Clément Méric viendront déposer à la barre. Déjà, quelques minutes avant la fin de l’audience, l’ancienne professeur d’histoire-géographie de terminale (?) de Clément Méric soutenait que « les armes de Clément ce n'était pas ses poings, c'était la vivacité et l'élégance de son esprit ».
3e jour : un agneau pas si doux qu’on veut bien le dire
Si les deux audiences précédentes, sacrifiant ainsi à un rituel bien connu des cours d’assises, étaient toute entières consacrées à la personnalité des accusés, celle du jeudi 6 septembre se trouve entièrement dédiée à la jeune victime, Clément Méric.
Le moins que l’on puisse dire est que les expertises et témoignages ne plaident nullement en faveur de ce dernier qui, visiblement, d’une part, aurait été frappé à poings nus uniquement par Esteban Morillo (et non à l’aide d’un coup de poing américain, selon deux dépositions concordantes de médecins légistes quelque peu bousculés par les avocats des parties civiles), d’autre part, qu’il aurait été clairement à l’origine de la bagarre malheureuse qui allait entraîner sa chute sur le trottoir et, bientôt, sa mort. De fait, nous sommes loin de l’aimable garçon doux et pacifique décrit au début de l’audience par l’enquêtrice de personnalité : « il était là pour régler des comptes. Il était excité », « il était dans la provocation », « il était énervé », affirment sans hésitations les deux vigiles en fonction ce 5 juin 2013 dans la salle des ventes, rue de Caumartin.
Mais, du parquet aux parties civiles, jusqu’aux trois magistrats présidant la session, la nervosité est palpable. D’abord, les témoignages semblent dédouaner les trois accusés (Morillo éclatera même en sanglots au témoignage, poignant, il est vrai, de la mère de Clément Méric), les faisant subrepticement passer du rang de provocateurs à celui d’agressés, un des vendeurs allant même jusqu’à dire que « les skinheads étaient terrorisés » (sic) ; ensuite, Serge Ayoub qui avait déclaré qu’il viendrait à la barre « si son état de santé le lui permettait », fait de nouveau défaut, ce qui a le don d’irriter la présidente Siméoni.
Quoi qu’il en soit, on a retrouvé, pour l’occasion, un article du Point daté du 25 juin 2013 qui avait eu accès au procès-verbal de police et dans lequel il était clairement indiqué que « Clément Méric voulait vraiment en découdre. (…) Il semblait vraiment haïr ces gens [les accusés, NDLR] ». En d’autres termes, conviendrait-il que la cour s’appuie, a minima, sur les éléments d’enquête recueillis à l’époque sans systématiquement chercher à les travestir en les sur/sous-interprétant. Au lieu de cela, se dégage l’impression désagréable d’une stratégie judiciaire implicite consistant à entretenir le flou des témoignages, cinq ans après les faits, autant qu’à dénier aux accusés le droit d’un sincère repentir.
Pas sûr, néanmoins que nous soyons entendus. Reste aux jurés à lire ou à se faire apporter les bonnes feuilles du mémoire en défense publié par Serge Ayoub lui-même en novembre 2013 (L’affaire Clément Méric. Du fait divers au scandale politique, éditions du Pont d’Arcole) pour se forger l’intime conviction que viennent résolument conforter les divers témoins qui se sont succédé au Palais de justice en ce troisième jour de procès.
4e jour : Affaire Méric : Les accusés au bord de l’abîme
Tandis que le procès Morillo et consorts paraît s’enliser dans un magma d’expertises plutôt favorables aux accusés, la Cour d’assises de Paris décide de sortir de son chapeau des témoins qui n’en sont pas vraiment.
Tout commence par l’historien de gauche, Nicolas Lebourg, « spécialiste de l’extrême droite » membre de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) de la Fondation Jean-Jaurès, proche du Parti socialiste, dont la présence ès-qualités est vivement contestée par Me Maisonneuve, avocat de la défense. Vêtu de noir comme le principal accusé, Esteban Morillo, l’universitaire n’apporte rien de capital au dossier sauf à décrire les tatouages des accusés : « le trident par exemple ça vient des ukrainiens (...) pour se distinguer de la croix celtique». C’est dire le niveau du débat.
Arrive ensuite un SDF (interrogé en visioconférence du tribunal de Tour) qui buvait mais n’était pas saoul (!) au moment des faits au point qu’il aurait vu ce fameux poing américain qui ressemble de plus en plus à l’Arlésienne mais que le tribunal cherche manifestement à faire émerger des tréfonds de son imagination. L’homme n’a pas l’air sûr de lui et donne l’impression de réciter son texte, osant même une sortie de route improvisée, sans doute pour donner plus de véracité à son propos. Ainsi, à la question de la présidente de savoir s’il avait déjà vu des poings américains, il répond tout à trac : « Ah beh oui ! J'en ai chez moi. J'en ai une trentaine, je fais collection ! ». Entre consternation et hilarité, les juges balancent, sous les yeux vides des parents de la victime…
Parmi les autres témoins, entre ceux qui ne se souviennent plus des accusés mais attestent formellement la présence d’un poing américain, ceux qui se prennent les pieds dans le tapis d’une mémoire qui trahit la fragilité de leur déposition et un légiste venant contredire ses prédécesseurs à la barre en affirmant qu’un objet métallique (point américain ou bagues saillantes, notamment celles de Samuel Dufour qui nie avoir frappé Méric) a été utilisé par les accusés, viennent les « antifas », Steve Domas (amnésique volontaire), Aurélien Boudon (dont l’arrogance aura été rabattue par Me Antoine Vey, avocat de Samuel Dufour) et Matthias Bouchenot (surjouant la comédie de l’antifasciste angélique outragé) dont les témoignages restent sujets à caution, eu égard à leurs déclarations anti-judiciaires récentes.
En ce quatrième jour d’audience, une chose est désormais acquise. Tandis que les grands médias ne consacrent que quelques mots à un procès visiblement jugé d’avance, la cause semble entendue. L’hypothèse du coup de poing américain, circonstance aggravante pouvant entraîner une peine alourdie pour Esteban Morillo (20 ans de réclusion), en dépit de six contre-expertises menées durant la phase d’instruction la réfutant, est visiblement accouchée aux forceps par des magistrats ayant tombé le masque d’une apparente impartialité. Les jurés seront-ils dupes ?
Site de Présent cliquez ici
18:24 Publié dans Aristide Leucate | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
"Le dictionnaire du Grand Épuisement français et européen" : un nouveau livre signé Aristide Leucate
Aristide Leucate est un observateur attentif de la société d'aujourd'hui. Chaque semaine, dans l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés cliquez ici, il nous offre une pertinente chronique sur l'actualité qui ne manque jamais de piquant.
Mais, avant tout, Aristide est un militant non conformiste qui sait que les paroles durent le temps qu'elles durent alors que les écrits, eux, restent. Ainsi, en monarchiste sincère qu'il est, des années durant, il collabora à l'Action française 2000. Depuis la suspension de celle-ci, l'hiver dernier, il donne régulièrement des articles à Boulevard Voltaire, Eléments, Présent, Livr'arbitres, EuroLibertés et... à Synthèse nationale
L'engagement militant est fait de moments exaltants et aussi (plus souvent d'ailleurs) de déceptions tragiques. En 2013, Aristide participa, comme des centaines de milliers de Français, à ce formidable espoir de voir le Système vaciller que fut "La manif pour tous". Mais celle-ci ne resta qu'un espoir et, même s'il fut un moment ébranlé, le Système trouva toutes les parades, même les plus sournoises, pour se maintenir et faire passer sa loi sur le mariage gay, élément parmi d'autres du processus de dissolution des identités. Nous pourrions aussi parler de la prévisible désillusion qui a suivi la Présidentielle de 2017... Mais il en faut plus que cela pour décourager notre homme qui entend bien continuer à secouer "l'implacable torpeur dans laquelle nos contemporains se trouvent plongés".
Pour cela, Aristide Leucate nous propose ce "Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen" qui, souhaitons-le, contribuera à faire prendre conscience aux Français, trop souvent anesthésiés et résignés, que tout n'est pas (encore) perdu.
R.H.
Le Dictionnaire du Grand Épuisement français et européen, Aristide Leucate, préfacé par Pierre Le Vigan, Éditions Dualpha cliquez ici, 394 pages, 33 €.
18:01 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Arnaud Raffard de Brienne participera à la 6e Journée régionale de Synthèse nationale à Nieppe, près de Lille, dimanche 16 septembre
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08:39 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 10 septembre 2018
Assurer la préférence nationale et civilisationnelle
Ligne Droite cliquez ici
Pour assurer la survie et l’avenir des communautés dans lesquelles nous sommes enracinés, Ligne droite estime nécessaire de mettre en œuvre le principe de préférence sans lequel aucun groupe, aucune communauté ne peut exister dans la durée. Elle préconise donc la préférence nationale, une mesure juridique qui pourrait assurer en France la priorité aux Français. Mais Ligne droite se prononce aussi pour la préférence civilisationnelle, une politique gouvernementale visant à favoriser toutes les composantes de notre civilisation, culturelle, religieuse, territoriale ou populaire.
Préférence ou discrimination
La préférence nationale est sans doute la mesure proposée en son temps par le Front national qui a été le plus critiquée et le plus diabolisée. Pour les penseurs du Système, la préférence n’est en effet qu’une discrimination et chacun sait que, pour le politiquement correct, il n’y a rien de pire. Car, selon eux, la discrimination est de même nature que le racisme. C’est donc le mal absolu.
Là réside le nœud des antagonismes politiques actuels. Car diaboliser toute discrimination, c’est rendre impossible l’existence des communautés. Une position somme toute logique de la part des penseurs du Système car détruire la nation par le refus de la préférence et l’acceptation de l’immigration est le préalable à la réalisation de leur projet d’un monde globalisé et unifié sans frontières ni souveraineté.
Pour la préférence nationale
En revanche, les défenseurs de nos identités, ceux qui sont attachés aux communautés d’enracinement, savent que celles-ci ne sont viables qu’avec le principe de préférence. Une communauté qui n’offrirait rien de plus à ses membres que ce qu’elle donnerait à ceux qui n’en font pas partie n’existerait tout simplement pas. Aussi une nation doit-elle naturellement appliquer la préférence nationale. Ce que faisait autrefois notre pays comme la plupart des nations du monde.
Ligne droite est donc favorable au rétablissement de la préférence nationale. Une disposition juridique qui devrait donner la priorité aux citoyens français pour l’emploi, le logement social et toute une série d’autres prestations.
Pour la préférence civilisationnelle
Mise en œuvre aujourd’hui, cette préférence nationale se trouverait cependant en partie privée de son efficacité par l’effet délétère du code de la nationalité. Ce dernier accorde en effet la citoyenneté de façon quasi automatique à de nombreux individus n’ayant en réalité rien de français, mais qui de ce fait bénéficieraient des avantages de la préférence nationale.
C’est pourquoi Ligne droite estime aujourd’hui nécessaire d’instaurer, à côté de la préférence nationale, une préférence de civilisation.
La volonté de favoriser notre civilisation
De même que la préférence nationale donne la priorité à la nation et à ses membres, la préférence civilisationnelle entend privilégier notre civilisation et tous ceux qui s‘y réfèrent, avec cette difficulté cependant qu’il n’existe pas de critère juridique déterminant l’appartenance à une civilisation. Aussi la préférence civilisationnelle doit-elle s’établir à un autre niveau que la préférence nationale. Elle ne peut pas être mise en place par une simple loi qui introduirait, comme pour la préférence nationale, une obligation juridique s’appliquant mécaniquement. La préférence civilisationnelle doit donc relever de la politique globale du gouvernement avec comme objectif de donner corps à notre civilisation dans la conscience des Français, dans la vie collective de notre pays et dans les initiatives de l’Union européenne. Concrètement, il s’agit donc d’une volonté politique de privilégier systématiquement la civilisation européenne dans toutes les décisions de l’État.
Notre civilisation privilégiée dans l’enseignement et la culture
Ainsi, notre civilisation doit être ouvertement privilégiée dans le monde de l’enseignement et de la culture. Les cours d’histoire notamment doivent porter d’abord sur la France et l’Europe et montrer la réalité de notre civilisation et sa spécificité par rapport aux autres. De même l’enseignement comme les manifestations culturelles devrait familiariser les Français avec les cultures de l’Europe, ses origines et ses traditions. À l’heure du monde multipolaire, la préférence civilisationnelle doit conduire à expliciter et à proclamer la réalité de notre civilisation européenne.
La priorité au christianisme en France et en Europe
Pour ce qui est de la dimension religieuse, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité au christianisme. L’État doit certes rester neutre en matière de religion, mais le christianisme n’a pas seulement en Europe une dimension religieuse. Il constitue aussi une importante composante de son identité. Pour avoir façonné les nations d’Europe pendant des siècles, le christianisme ne peut donc pas être mis sur le même plan que l’islam par exemple présent sur notre continent de façon marginale ou récente.
La préférence aux Européens en Europe
S’agissant de sa composante humaine, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité aux Européens en Europe. Il convient donc d’élargir la préférence nationale aux ressortissants des pays membres de l’Union européenne. Cette disposition n’est certes pas parfaite puisque dans de nombreux États la nationalité a été donnée comme en France à des individus qui n’adhèrent en rien au pays dont ils ont la carte d’identité. Ligne droite considère néanmoins cette mesure de préférence européenne globalement légitime et bénéfique.
La priorité à l’occupation européenne du sol européen
Pour ce qui est de l’aspect territorial, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité à l’occupation européenne du sol européen. Aussi l’immigration de peuplement que connaissent de nombreux pays est-elle à cet égard totalement illégitime. S’apparentant à une forme de colonisation à rebours, l’immigration doit être stoppée.
Un pôle de puissance pour la civilisation européenne
Ajoutons que la préférence civilisationnelle doit conduire à l’édification d’une nouvelle union entre les peuples du continent. Une union qui érige l’Europe en un pôle de puissance capable d’incarner, de défendre et de promouvoir notre commune civilisation.
Face aux menaces qui s’amoncellent sur les peuples européens, Ligne droite considère que la préférence nationale et la préférence civilisationnelle constituent deux outils stratégiques essentiels.
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DIMANCHE PROCHAIN, 16 SEPTEMBRE, THOMAS JOLY À LA 6e JOURNÉE RÉGIONALE DE SYNTHÈSE NATIONALE À NIEPPE PRÈS DE LILLE
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11:42 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
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11:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Réinfo, le magazine du Parti de la France
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CONTRE LE CONCERT DE MÉDINE AU BATACLAN, LA MOBILISATION AMPLIFIE DE JOUR EN JOUR...
L'appel de Patrick Jardin à empêcher le crachat à la mémoire des victimes du Bataclan nous a bouleversés. Nous ne pouvions pas laisser ce père éploré crier dans le désert et se retrouver seul le 19 octobre au soir face à Médine, face aux 1500 spectateurs indifférents à la tragédie du 13 novembre 2015.
Alors, les courriels et coups de fil ont été nombreux entre les responsables de 5 associations patriotes, CNRE, Ligue du Midi, Résistance républicaine, Riposte laïque et SIEL et nous avons décidé de lancer un appel patriote à soutenir la démarche de Patrick Jardin.
Le voici ci-dessous. Nous avons passé 48 heures assez folles à faire circuler notre projet de texte pour trouver les 100 patriotes qui le signeraient, qui en feraient la promotion et le feraient connaître de leur famille de pensée. Elles sont toutes représentées, sauf celles qui n'ont pas voulu répondre à l'appel.
Nous voulions que chaque Français puisse se reconnaître dans cette Union des Patriotes qui se lève pour empêcher l'inimaginable, Médine chantant devant les corps encore chauds des victimes de terroristes islamistes.
Au 19 octobre devant le Bataclan !
Pas de Médine au Bataclan, au nom du respect dû à nos morts
Le 13 novembre 2015, une série d’attentats islamistes causaient, dans différents points de Paris, la mort de 130 personnes, dont 89 d’entre elles seront exécutées, de manière barbare, au Bataclan. Des centaines d’autres resteront handicapées, et traumatisées à vie.
Presque trois ans plus tard, cette salle de spectacle, qui appartient au Groupe Lagardère, dont le Qatar est à présent le principal actionnaire, a osé proposer au rappeur islamiste Médine d’y tenir un spectacle, les 19 et 20 octobre prochains. Ce « chanteur » n’hésite pas à prôner ouvertement, sur des photos, le djihad, avec un sabre, appelle dans ses chansons, à crucifier les laïcards, se vante de « fêter les émeutes comme tu fêtes la Toussaint », avec des paroles ouvertement racistes et haineuses.
Cette insulte à la mémoire des victimes, à la souffrance de leur famille, cette provocation malsaine à l’encontre de la France et de ses morts innocents, ne paraît pas émouvoir notre gouvernement. Pourquoi pas des concerts de Médine à Nice, à l’Eglise de Saint-Etienne du Rouvray, à Magnanville, et partout où les coreligionnaires de Médine ont tué ? (...)
Les Français, durement touchés dans leur chair par une série d’attentats sanglants, et par de multiples agressions au camion, à la voiture, au couteau ou à la kalachnikov, ne peuvent accepter ce nouveau défi des islamistes, qui, à cette occasion, testent les capacités de résistance de notre nation.
Si les « Gaulois » acceptent cela, sans réagir, la France sera la risée du monde, et nos compatriotes devront accepter bien d’autres humiliations, par la suite. Ce nouveau défi est intolérable. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ce funeste scénario.
Au-delà de nos différences, nous appelons tous nos compatriotes à se rendre disponibles pour montrer, par leur présence massive devant le Bataclan, que la France n’est pas prête à se laisser humilier par Médine et ses complices islamistes, sur son propre sol.
Il en va de l’honneur des Français.
Tous devant le Bataclan, le 19 octobre, à 18 heures.
Patrick Jardin, père de Nathalie, assassinée au Bataclan, le 13 novembre 2015.
Henry Afonso, président de l'Union Gaulliste
Robert Albarèdes, maire honoraire de Gréasque
Bernard Antony, président de l’Agrif et de Chrétiens Solidarité
Anne Bastide, Ligue du Midi, Femmes en colère
Thomas Bégué, responsable du Bar associatif le Menhir-Bordeaux
Caroline-Christa Bernard, adhérente d’une Association des Victimes du Bataclan
Martial Bild, directeur de la rédaction et des programmes de TV-Libertés
François Billot de Lochner, président de la Fondation de Service politique
Jean-Claude Blanchard, conseiller municipal FN de Saint-Nazaire, conseiller régional Pays-de-Loire
Hugues Bouchu, Président des Amis Franciliens de Synthèse Nationale
Paule Bouvard, militante de la Ligue du Midi et du Cercle des Citoyens Patriotes
Thierry Bouzard, musicologue
Gérard Boyadjian, cinéaste, acteur
Gérard Brazon, ancien conseiller municipal de Puteaux
Claude Brovelli, Ancien journaliste de la télévision française
Franck Buhler, Membre Fondateur du Mouvement pour la France, Président du Conseil Départemental de la Résistance 82
Renaud Camus, écrivain, président du CNRE
Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque
Erick Cavaglia Administrateur Ligue du Midi Gard
François Célier, pasteur et écrivain
Jean-François Cerisier, lieutenant-colonel en retraite
Jean-Louis Chollet, poète et architecte d’intérieur
Georges Clément, écrivain, président du Comité Trump
Jacques Clostermann, pilote de ligne
Christian Combaz, écrivain
Jean-Christophe Comet, fonctionnaire
Dan Corbet, trésorier de Résistance républicaine
Paul-Marie Coûteaux, écrivain
Gérard Couvert, Conseiller national Debout La France
Emmanuel Crenne, conseiller régional RN Occitanie
Hervé Cuesta, président d’une association d’Anciens Combattants
Jean-Michel Darqué, Ligue du Midi de Toulouse
Raphaël Delpard, Cinéaste et romancier
Charles Demassieux, écrivain
Alain De Peretti, président de Vigilance Halal
Henri Dubost, patron du Libre Journal de l'Identité à Radio Courtoisie
Ghislaine Dumesnil, conductrice de bus, présidente des Editions Riposte Laïque
Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon Beige
Serge Federbusch, Ancien élu de Paris
Pierre Fortin, responsable de Résistance républicaine du Var
François Galvaire, Président de la Meute-France
François Gaubert, général, conseiller régional RN en Occitanie
Jacques Ghédin, trésorier de Résistance républicaine
Philippe Gibelin, Président Nationalité-Citoyenneté-Identité
Jean-Cyrille Godefroy, éditeur
Jacques Guillemain, ancien officier de l’Armée de l’Air
Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale
Véronique Hervouet, écrivain, psychanalyste, vice-présidente du Siel
Pascal Hilout, né Mohamed, Résistant à l’islamisation de la France
Fanny Idoux, ex-Truchelut, professeur de danse historique
Sébastien Jallamion, ancien policier
François Jay, Président du Siel Bordeaux
Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France
Jean Lafite, Chevalier de la Légion d’honneur, Commissaire colonel de l’Armée de l’Air en retraite
Bruno Lafourcade, auteur
Carl Lang, président du Parti de la France
Ronan Le Gall, porte-parole d’Adsav (Parti du peuple breton)
Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
Nathalie Le Guen, conseillère régionale Nouvelle Aquitaine, conseillère municipale de Bègles
Hubert Lemaire, auteur
Christian Le Scornec, ancien conseiller régional Ile-de-France
Dominique Lescure, Administrateur Bloc Identitaire
Les Brigandes, groupe musical
Yves Maillard, capitaine de vaisseau honoraire
René Marchand, journaliste, écrivain
Eric Martin, Nouvelles de France
Samuel Martin, rédacteur-en-chef du quotidien Présent
Marcel Meyer, membre du CNRE
Nicole Mina, Conseillère régional Rassemblement National
Minurne Résistance, site patriote
Francoise Monestier, journaliste, secrétaire générale de Polemia
Claire Navarro, Cercle algérianiste
Karim Ouchikh, président du Siel, conseiller régional Ile-de-France
Lucien Samir Oulahbib, auteur, enseignant, Président de resiliencetv.fr
Guy Pagès, prêtre
Caroline Parmentier, journaliste au quotidien Présent
Frédéric Pichon, avocat, vice-président du Siel
Gérard Pince, économiste, essayiste, président de la free world academy
Christian Piquemal, général, président du Cercle des Citoyens Patriotes
Guy Rolland, écrivain
Myriam Roques, Conseillère régionale RN Occitanie
Grégory Roose, fondateur du site d'information Adoxa
Olivier Roudier, Porte-Parole Ligue du Midi
Richard Roudier, président de la Ligue du Midi
Jean-Paul Saint-Marc, ancien syndicaliste enseignant
Albert Salon, ancien ambassadeur
Guy Sebag, avocat à la retraite, président de Riposte Laïque
Farid Smahi, Président national des « Cercles Arabisme et Francité » Chevalier de l’Ordre National du Mérite
Josyane Solari, conseillère municipale d’Aix-en-Provence
Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine
Jean Théron, vice-président de Résistance républicaine
Christian Vanneste, président du Rassemblement pour la France (RPF), député honoraire
Vincent Vauclin, Président Dissidence française
Joachim Veliocas, directeur du site islamisation.fr
Sybil Vergnes, présidente Entraide et Solidarité
Maurice Vidal, professeur de philosophie, auteur
Vincent Vidal, Président Siel Provence
Maryvonne Villard - Femmes en Colère
Jordi Vives, journaliste de réinformation
Anne Zelensky, féministe historique et laïque résistante.
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Ce ne sera pas un krach, mais un tsunami financier mondial
Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici
« Nous allons vivre une autre crise financière ; tous les gens intelligents la voient arriver », a pu déclarer Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump qui lui doit sa victoire. Depuis la chute de Lehman Brothers et le cataclysme de 2008, nous avons assisté à une mutation complète et ahurissante des banques centrales. L’initiateur, le pionnier de la folle politique monétaire d’assouplissement quantitatif a été la Banque du Japon, suivie par la Fed et ensuite la BCE.
Suite aux risques de défaut immédiat des États, de krach obligataire et boursier, les banques centrales se sont transformées en pompiers tout terrain pour éteindre les multiples incendies avec des moyens inédits « non conventionnels ». Une véritable fuite en avant en pratiquant la politique des taux zéro, de l’endettement supplémentaire pour régler le problème du surendettement, de la création monétaire laxiste pour procurer des liquidités aux banques et faire baisser les taux d’intérêt du marché obligataire. La Banque de France détient aujourd’hui 20 % de la dette publique française tandis que la Banque du Japon détient 41 % de la dette publique japonaise (250 % du PIB).
Les banques centrales sont aujourd’hui coincées d’une façon irréversible et ne peuvent plus revenir en arrière en diminuant la masse monétaire et en augmentant ou en laissant monter les taux d’intérêt sous peine de faillite des États, des entreprises zombies et d’écroulement des marchés obligataires et boursiers.
En fait, tout se passe comme si la Banque du Japon, la Fed et la BCE avaient décidé d’édifier ensemble une « Digue de Babel ». La réussite est en apparence totale puisque la digue tient et que les marchés sont au plus haut. En réalité, une masse d’eau énorme de dimension océanique continue inexorablement à s’accumuler et à monter de l’autre côté de la digue tandis que les inconscients au sec continuent à spéculer, à faire grève, à se vautrer dans l’hédonisme individualiste matérialiste et à se moquer même des Cassandre réalistes. Mais un jour, suite à la pression trop forte de l’eau, c’est-à-dire la perte subite de confiance, la « Digue de Babel » cédera et ce ne sera pas alors un vulgaire petit barrage de Malpasset, mais un tsunami océanique de dimension planétaire qui balaiera tout sur son passage et aura pour conséquence l’effondrement total du Système.
Les banques espagnoles sont un excellent exemple de la dangereuse interconnexion mondialiste des problèmes. Elles ont été sauvées jusqu’à ce jour, en fusionnant, avec une aide d’urgence de 100 milliards d’euros, sans avoir encore rien remboursé. Mais les banques espagnoles sont exposées à hauteur de 83,2 milliards d’euros en Turquie, soit davantage que les 75 milliards réunis de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni. Les crédits en devises étrangères, face à la baisse de la livre turque et à l’augmentation des taux d’intérêt, représentent 40 % de la dette de la Turquie.
En Argentine, les investissements espagnols s’élèvent à 28 milliards de dollars, soit un quart de l’investissement total étranger (les États-Unis seulement 10 milliards). L’Espagne, à elle seule, représente plus de 40 % du risque des dettes de l’Amérique latine (Argentine, Mexique, Brésil). Pour se sauver de leurs risques européens, les banques espagnoles ont misé gros sur les pays émergents cherchant à diversifier leurs risques avec des perspectives de rentabilité plus élevées. Mais gare en cas de retournement de situation.
Pour la première fois depuis dix ans, la banque centrale indienne a acheté de l’or. « Encore un petit moment, Monsieur le Bourreau » ! Il suffit de la perte subite de confiance d’un agent économique, ce qui fut le cas de la BNP en 2008, d’un krach dans un seul pays tel que l’Espagne, la Grèce ou l’Italie pour que la réaction en chaîne se développe dans le monde et que tout explose. La « Digue de Babel » des banques centrales cédera aussi à son tour car l’arme atomique de l’assouplissement quantitatif pratiqué alors sans limite et d’une façon exponentielle nous conduira à l’hyperinflation du Venezuela ou de l’Allemagne en 1923. La crise de 1929 nous paraîtra alors comme un épiphénomène par rapport à ce qui nous attend !
« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles », selon William Shakespeare.
09:51 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 08 septembre 2018
Roland Hélie présente Synthèse nationale sur la chaine du Commandant Aubenas
13:35 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le "guide sulfureux du Paris réac et facho" de Patrick Parment traité par Boulevard Voltaire...
Aristide Leucate cliquez ici
Guide touristique des plus politiquement incorrects que ce singulier Guide sulfureux du Paris « réac & facho » écrit par Patrick Parment, ancien journaliste de la presse généraliste d’information. L’ouvrage nous promène dans les ruelles, dédales et boulevards de la capitale, un peu à la manière d’un Lorànt Deutsch avec son Métronome qui nous plongeait dans l’histoire de Paris à chaque station de métro. Ce sont donc ces rues et monuments de Paris, qu’une France en proie aux droits de l’homme aimerait effacer, qu’il nous est offert de découvrir sur les pas des « maudits » et réprouvés de « l’extrême droite », d’Alphonse de Châteaubriant et Marc Augier (plus connu sous son nom d’écrivain Saint-Loup) à Jean-Marie Le Pen, en passant par Drieu La Rochelle et Charles Maurras, de la rue Lepic (notamment au 106, lieu de perdition de la mouvance dextro-patriote, dont la taulière est l’arrière-petite-nièce de l’écrivain Gaston Leroux) à la rue Saint-Guillaume (où résida Léon Daudet, au 31).
L’auteur nous invite à musarder, au hasard des quelque 400 pages illustrées, dans le Paris des arts, des lettres, des truands, des putes et des grands buveurs. Ainsi, après une soirée bien arrosée au fameux Harry’s Bar du 5, rue Daunou, dans le 2e arrondissement, « bistrot plutôt de droite quand bien même la gauche fourmille d’alcooliques irresponsables », l’envie peut vous prendre, nuitamment, à la lumière des réverbères, d’aller flâner et vous perdre en mille rêveries devant le 9, rue aux Ours, ancien siège de la revue et du mouvement Europe-Action, fondés en 1963 par le regretté Dominique Venner, préfigurant le futur GRECE d’Alain de Benoist.
Dans le 7e, le 6, rue de Beaune rappellera-t-il encore à cette génération de la classe soixante des souvenirs gravés sur microsillons pour la postérité, puisque la fameuse SERP (Société d’études et de relations publiques, bien mal nommées), sous la direction d’un certain Jean-Marie Le Pen, y édita, entre autres, des chants « fana-milis-tradis » de l’armée allemande, de la Commune ou du répertoire du Chœur Montjoie Saint-Denis.
Les plus nostalgiques ne méconnaissant par leur histoire, et notamment celle, tragique, qui se déroula au 158, rue du Temple (3e), un triste et brumeux 21 janvier 1793, lorsque Louis XVI fut conduit de sa prison vers la place de la Révolution (aujourd’hui de la Concorde, dans le 8e) pour y mourir en martyr, n’hésiteront pas à marcher sur les traces funèbres du doux fils de Saint Louis, pour reprendre l’expression de son confesseur, l’abbé Edgeworth de Firmont, et c’est non sans émotion qu’ils iront se recueillir au cimetière de l’église Sainte-Marguerite (11e) devant la sépulture de Louis XVII.
Quant aux littéraires de l’étape, ils seront ravis de faire une halte contemplative devant le 127, rue Blomet, où résida Léon Bloy de 1886 à 1889, à moins qu’ils ne préfèrent se remémorer la geste des Vendéens et Chouans devant la demeure de l’historien Jean-François Chiappe au 23, rue Bausset, toujours dans le 15e, ou boire un ballon devant le dernier domicile de l’inoubliable Antoine Blondin au 72 de la rue Mazarine (6e) ou encore déclamer pour soi le « Chant pour André Chénier » devant la tombe de Brasillach au cimetière de Charonne dans le 20e.
Assez éclectique, l’auteur nous invite au cœur d’un Paris que, finalement, l’on ne connaît que trop peu. Ainsi, sait-on que la maison la plus étroite de la capitale (1,20 m de large pour 5 m de haut) se tient au 39, rue du Château-d’Eau (10e), construite en 1865 pour des raisons purement successorales, ou que le siège actuel de la Fédération française de la tannerie-mégisserie est abrité au 122, rue de Provence, un des claques les plus prestigieux (le fameux One-Two-Two), sous l’Occupation ?
Bref, tout un Paris intriguant et peu conforme que le lecteur se plaira à parcourir dans son fauteuil.
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00:55 Publié dans Aristide Leucate | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 07 septembre 2018
Le Journal de Bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
16:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Au cours de l'émission "Synthèse" de rentrée de Radio Libertés, Roland Hélie, Philippe Randa et Arnaud Menu reviennent sur l"'affaire Méric"
01:02 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Affaire Méric : un procès sous le signe de Rocambole ?
Aristide Leucate
C’est sous un ciel épais et gris que la session de la Cour d’assises de Paris s’ouvrait, hier matin, à 9 heures 30 pour dix jours d’audience en vue de faire la lumière sur une affaire qui, en d’autres temps, aurait été ravalée au rang d’un triste mais banal fait divers. Mais voilà, les trois accusés, Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, à cause de leur proximité avec les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et du mouvement Troisième Voie (tous deux dissous aujourd’hui), se présentent sous un jour politique qui colore ce procès d’une tonalité singulière.
Si Esteban Morillo, principal accusé, très sobre dans son costume sombre, est bien présent à la barre du tribunal à l’heure dite, encadré de ses conseils, Me Maisonneuve, père et fils, son comparse, Samuel Dufour, est absent. Les minutes semblent s’égrener lentement sur les murs rénovés du tribunal jusqu’à ce que la présidente du tribunal, Xavière Siméoni, décide de suspendre l’audience dans une indescriptible confusion, imprimant un tour pour le moins rocambolesque à ce procès balbutiant. Ce n’est qu’en début d’après-midi que le procès put reprendre, Samuel Dufour, suivi par son avocat et deux policier, se présentant enfin devant les magistrats. Le troisième accusé, Alexandre Eyraud est également présent. Commence alors l’étude de la personnalité des accusés. Celle de Morillo occupe la majeure partie de l’après-midi. Le jeune homme qui confesse avoir « changé » répond posément aux questions du magistrat sans se défiler. Du côté des parties civiles, représentées par Cosima Ouhioun et Christian Saint-Palais, on sent poindre une agressivité retenue qui donne une idée de la suite des débats. L’avocat général, Rémi Crosson du Cormier, n’est pas en reste qui reproche à Morillo de ne pas « assumer » ses actes.
La présidente de la cour (qui, naguère, enverra Chirac en correctionnelle dans l’affaire des marchés truqués de la ville de Paris) entend bien mener les débats sans s’en laisser compter par quiconque et surtout pas par les nervis « antifas » qui circulent entre l’extérieur du tribunal et la salle des pas perdus. C’est ainsi qu’elle insistera, malgré leurs absences dûment justifiées, pour entendre des témoins capitaux comme Serge Ayoub (souffrant), Stéphane Calzaghe (ex-mis en examen en vacances en Corse) ou Katia Veloso, ancienne compagne d’Esteban Morillo (retenue professionnellement).
Après ces préalables procéduraux rituels, ce funeste 5 juin 2013, « le jour où cet antifascisme radical a rencontré le principe de réalité », selon les mots cinglants du politologue Christophe Bourseiller, va être enfin disséqué. Après le sang, hier, les larmes et peut-être la rage demain.
Article publié dans le quotidien Présent de mercredi.
00:54 Publié dans Aristide Leucate | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |