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lundi, 20 mai 2019

Tribune libre : Quel choix dimanche prochain ?

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Georges Feltin-Tracol

Les élections au Parlement européen ne déchaînent jamais la passion des foules depuis 1979. Cette apathie naturelle est bien sûr favorisée, valorisée et amplifiée par les médiats qui discriminent volontiers certaines des trente-quatre listes en lice. À ce tri d’accès à la diffusion à partir de sondages biaisés s’ajoutent les nombreuses difficultés pour financer une campagne électorale quand la mafia bancaire fait tout afin de nuire aux candidatures les plus rétives à ses dogmes.

Dans ces conditions matérielles et médiatiques défavorables, l’abstention, le vote blanc et le bulletin nul présenteraient l’avantage de récuser ce Système abject. Ce serait pour la circonstance une grave erreur. Autant il sera légitime de se détourner des municipales de l’an prochain, autant participer à ces élections européennes est impératif. Les électeurs doivent avant tout rejeter massivement la liste « Dégénérescence » de Nathalie Loiseau, naguère étudiante en Sciences Po qui se retrouva à l’insu de son plein gré candidate d’une formation étudiante fondée quelques années auparavant par Emmanuel Ratier. Dans le même ordre d’idées, il va de soi que la liste féministe de Nathalie Tomasini, « À voix égales », devrait recevoir de la part des électeurs une magistrale correction dans les urnes parce que le féminisme n’est pas une opinion, mais un poison pour notre civilisation.

La gauche en miettes

Le scrutin de dimanche prochain offre le spectacle jubilatoire d’une gauche explosée. Délaissons les soi-disant « Insoumis » de Jean-Luc Mélenchon qui abandonnent la posture populiste de gauche pour l’inévitable gauchisme culturel. Le conseiller régional en Auvergne – Rhône-Alpes Andréa Kotarac vient de quitter La France insoumise (LFI) et appelle à voter RN. Son constat rejoint celui des autres souverainistes de gauche dont Djordje Kuzmanovic. Pseudo-« indigénistes » (les seuls indigènes en Europe sont les Albo-Boréens) et féministes hystériques maîtrisent maintenant l’appareil de LFI. N’oublions pas en outre que des séides de LFI siègent pour l’heure dans une commission d’enquête parlementaire contre l’« extrême droite » tendance Vychinski qui ose persécuter un groupe de chanteuses talentueuses, Les Brigandes… Voter LFI revient à se cracher dessus. Le PCF tente de s’extraire des poubelles bien méritées de l’histoire sous l’impulsion de l’« ultra-révolutionnaire » Ian Brossat, adjoint au maire de la néo-post-hyper-sociétaliste bien connue Anne Hidalgo. Le groupuscule de la place du Colonel-Fabien (à quand son changement en place Colonel-Rémy ?) subit une double concurrence, celle, d’une part, des « moines – militants » de Lutte ouvrière dont l’abnégation et l’engagement au quotidien devraient inspirer bien des nôtres et, d’autre part, du Parti révolutionnaire – Communistes d’Antonio Sanchez. Il ne s’agit pas d’une énième résurgence trotskyste, mais d’une scission du PCF survenue en 2002. Ce mouvement réunit les tenants d’un communisme marxiste-léniniste néo-stalinien, nostalgiques de la SFIC du début des années 1920.

La social-démocratie n’en cesse plus pour sa part de se décomposer sur pied. Sa longue et lente agonie se caractérise par deux listes. Un PS mal en point s’est allié à Nouvelle Donne de Pierre Larrouturou et à Place publique de Raphaël Glucksmann. Digne fils de son père André, défunt « nouveau philosophe » va-t-en guerre droits-de-l’hommiste, Raphaël Glucksmann demeure ce néo-conservateur belliciste un temps proche du président géorgien Mikheil Saakachvili. Ce sarközyste de gauche a lancé une formation sociale-libérale intitulée d’une façon grotesque Place publique. Y aura-t-il un jour un parti appelé « Décharge publique » ou bien « Tous sur le trottoir ! » ? Essoré par une présidentielle déplorable, Benoît Hamon joue son avenir politique ainsi que celui de son parti Génération.s. S’il continue avec raison à s’interroger sur l’avenir humain du travail et la grande substitution technicienne prochaine, ses propositions restent marquées par un réformisme radical qui déclenche l’hilarité de l’hyper-classe mondialiste.

Passons vite sur « Neutres et actifs », des hurluberlus qui combattent l’abstention, la liste jeuniste en écriture inclusive de Sophie Caillaud, « Allons enfants ! », qui ne compte que des candidats de moins de 30 ans (n’est-ce pas là une manifestation flagrante de discrimination par l’âge normalement puni par les haïssables lois liberticides ?) et celle de Jean-Christophe Lagarde au nom de l’UDI – Force européenne démocrateLa Gauche moderne, soit un centrisme post-sarközyste aussi peu reluisant que bien souvent détestable quand on observe le clientélisme pro-immigration des maires UDI en Île-de-France. D’incurables droitards, éternels abonnés au cocufiage politique, parient au « retour de la droite » en la personne du Versaillais François-Xavier Bellamy (1). Ils s’illusionnent une nouvelle fois sur les caniches hexagonaux d’Angela Merkel et d’Annegret Kramp-Karrenbauer. Dans le cadre du PPE, Les Républicains de Laurent Wauquiez obtempèrent aux injonctions de la CDU – CSU. Tout Européen résolu ne saurait choisir la liste Bellamy, faction libérale-conservatrice du globalitarisme.

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Tribune libre : Les libéraux et le travail : hypocrisie ou ignorance ?

franck-abed.jpgFranck Abed, essayiste

En utilisant le principe de réalité auquel je suis très attaché, force est de constater après plusieurs années d'expérience que les libéraux rencontrés au cours de mes différentes activités, et qui sintéressent tous de près ou de loin aux questions intellectuelles et politiques, sont le plus souvent, des rentiers, des fonctionnaires, des héritiers. Concrètement, il sagit dindividus qui ne connaissent pas linsécurité matérielle et financière, le chômage ainsi que la précarité de lemploi. Dans ces conditions, il y a une certaine tartuferie à parler du travail et de la condition ouvrière quand on na jamais porté un carton de sa vie. Ecrire cela ne constitue pas une attaque ad hominem. Il sagit tout simplement dun constat. Il suffit d’étudier le parcours des grands libéraux contemporains pour valider ou non mon propos

En se basant sur celui-ci, je remarque donc que les libéraux et les communistes constituent les deux faces dune même pièce. En effet, les communistes - lecteurs assidus de Marx et Engels pour les plus sérieux dentre eux - ne savent pas diriger des entreprises. Pourtant, ils passent leurs temps à expliquer aux entrepreneurs comment ils devraient agir. Au lieu de déclamer constamment ce propos telle une sentence irrévocable, créer des entreprises et les administrer comme bon leur semble serait plus judicieux que de donner des (mauvais) conseils. Il est toujours plus facile dexproprier que de fonder

Nous retrouvons chez les libéraux le même phénomène : parler dun sujet sans le connaître. Ils maîtrisent certes pour certains sur le bout des doigts les canons du libéralisme, car ils ont dévoré les ouvrages de Bastiat, Friedman, Hayek et Smith. Toutefois, les défenseurs de cette école de pensée ignorent les conditions de vie de la classe ouvrière, comme ils méconnaissent la dureté du travail salarié et les incertitudes professionnelles du lendemain. Malgré tout, ils veulent quand même nous éclairer de leurs lumières.

Les libéraux évoquent beaucoup le travail et prétendent même vouloir le revaloriser. Derrière cette formule vague, aux relents de slogan politique, se cache une ambiguïté quils entretiennent volontairement. Nimporte quel travailleur ne peut quentendre favorablement cette notion de « revalorisation du travail ». Mais parler de revalorisation du travail reste en réalité, dans son expression, synonyme de « défendre des valeurs ». Effectivement, dans les deux cas il sagit de phrases courtes et percutantes. Elles peuvent même se montrer extrêmement séduisantes de prime abord. Cependant, elles ne masquent pas les manques, les incohérences, ni même les ambivalences qui les escortent.

Etudions précisément la volonté des libéraux de défiscaliser les heures supplémentaires pour soi-disant « revaloriser le travail ». Ils nous exposent que cette mesure permet à « ceux qui travaillent plus de gagner plus », selon ladage sarkoyste bien connu. De fait, cette proposition esquive le point essentiel du sujet : les travailleurs ayant recours aux heures supplémentaires agissent ainsi parce que leur salaire mensuel savère bien trop bas pour faire vivre correctement leur famille. Ils sont donc obligés de sacrifier du temps personnel et donc familial pour recevoir en échange une paie un peu plus convenable. Par conséquent, les « faire travailler plus pour les payer plus » sapparente en somme à une dévalorisation de leur travail journalier. Cela signifie bien sûr que le salaire reçu ne leur permet pas de vivre décemment, mais surtout et plus profondément que leur labeur quotidien ne se trouve pas valorisé à sa juste valeur. Difficile en effet d’être motivé chaque jour pour accomplir une tâche, à partir du moment où on a connaissance que celle-ci pourrait être payée plus, non pas en fonction de sa nature propre mais selon le contexte fiscal. Sans compter que ces heures supplémentaires pourraient rendre heureux un chômeur. Mais comme chacun sait « tous les chômeurs sont fainéants » …

Le souhait de réduire les cotisations patronales participe également de cette ambivalence insupportable, car leur baisse ne valorise pas le travail mais le capital. Je ne suis pas contre la valorisation du capital, bien au contraire, sous réserve que celle-ci ne relève pas de la pure spéculation en se trouvant complètement déconnectée dune valeur réelle, concrète et « objective ». En revanche, je napprécie guère que les libéraux en arrivent à justifier une idée ayant des attendus différents de ceux qui sont affichés. Dans la plupart des entreprises, il y a dun côté les propriétaires, les actionnaires et de lautre les employés. La rhétorique est bien connue : les premiers - au choix - prêtent, louent, mettent à disposition des locaux, des machines, une marque, pendant que les seconds y travaillent et reçoivent un salaire - bien souvent trop faible en comparaison de leur investissement - déduits dun tas dimpôts servant à alimenter le Tonneau des Danaïdes. Sur le principe, les frais déduits de la fiche de paie reçue par les employés servent généralement à financer les aides sociales et les frais de santé auxquels ils ont recours, et leur redistribution nationale. Concrètement, la baisse des cotisations patronales profite donc « aux patrons » et non aux salariés, car loin daugmenter les salaires elle valorise, sans coup férir, le capital bien trop souvent mal redistribué. Clamer « on va baisser les cotisations patronales » dans le but daider les employés à gagner plus savère un mensonge économique.

Certes, ils nous rétorqueront sûrement que les chefs dentreprise prennent des risques en investissant des capitaux (propres ou non). Ceci est parfaitement vrai ! Mais quils arrêtent de ne voir quune des deux faces de la même pièce. Les risques sont partagés. Louvrier montant sur des échafaudages pour réaliser des travaux de maçonnerie ou pour remplacer des tuiles sur un toit, lemployé œuvrant dans un entrepôt pour déplacer des produits chimiques, lagent de sécurité surveillant des immeubles ou protégeant des personnalités, etc., prennent également des réels risques qui pour le coup ne sont pas financiers. Dans le cas dune maison, celle-ci est-elle construite par les capitaux ou par les maçons ? En définitive, la valeur ajoutée doit-elle être définie par largent ou par le travail ? Je suis intimement convaincu quil savère impératif de revaloriser le travail et surtout le résultat du travail. Quant à ceux qui « permettent » le travail, ils possèdent le plus souvent déjà énormément

Tout travail ne repose pas que sur du capital financier, et heureusement. Le militaire au service du pays faisant le sacrifice de sa vie ne se lève pas chaque matin en étant animé par une quelconque augmentation de capital. Les nourrices et toutes les assistantes maternelles accomplissent un vrai travail, me semble-t-il. Néanmoins, la notion de « capital » est ici aussi inexistante. Je mentionne également tous les enseignants de France et de Navarre transpirant du lundi au vendredi (parfois le samedi) pour transmettre aux enfants des connaissances et des savoirs. Tout ceci ne rapporte aucun argent à quelque « capital » que ce soit.

Il nest pas question pour moi de défendre lesprit soviétique en expliquant que les entreprises doivent être dirigées par lensemble de ceux qui y travaillent. Lhistoire a montré que ce genre didée tourne très aisément très mal. Le chapelet de morts provoqué par les expériences collectivistes est là pour nous le rappeler. Nulle tentation pour moi de défendre lidée que le capital devrait être redistribué aux uns et aux autres sans prendre en compte une notion essentielle à mes yeux : le mérite. Simplement, j’écris que depuis trop dannées les salaires versés en France sont bien trop bas, car le travail nest pas valorisé à sa juste mesure. A force de trop tirer sur la corde, elle finit toujours par casser. Que les financiers internationalistes et autres libéraux ne tiennent pas pour éternellement acquise la situation dans laquelle nous sommes. Ils risquent de sen mordre les doigts quand les chaînes de lesclavage se briseront.
 
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dimanche, 19 mai 2019

Israël et la Russie : apartheid contre nationalisme

Pierre-Antoine Plaquevent interroge Xavier Moreau sur les rapports toujours plus tendus entre Israël et la Russie. Xavier Moreau nous expose aussi les différences entre les conceptions israélienne, russe et française en matière d'identité nationale.

Source: Les Non Alignés2017 12 01 PUB SITE 2.jpg

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SAUVONS VINCENT LAMBERT !

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Un communiqué de Maître Elie Hatem :

En ma qualité d'avocat, je m'associe à l'appel ultime lancé par une centaine de juristes pour sauver Vincent Lambert.

Je rappelle que ce dernier n'est pas en fin de vie, qu'il n'est pas atteint d'une maladie incurable: il est lourdement handicapé à la suite d'un accident.

L'équipe médicale qui en a la charge a pris la décision (contre la volonté de ses parents) de ne plus l'alimenter ni de l'hydrater à partir du 20 mai. En d'autres termes, il a été décidé de le laisser crever de faim et de soif !

Il s'agit d'un homicide volontaire avec préméditation que le droit qualifie d'assassinat, ni plus ni moins.

La principe de la dignité humaine interdit qu'une personne soit volontairement supprimée parce qu’handicapée. La valeur d'un homme ne s'évalue pas à son degré d'autonomie.

Nous sommes nombreux a avoir compris que derrière le cas effrayant de Vincent Lambert s'organise le funeste projet de l'euthanasie de ceux qui constituent une charge financière pour la société: aujourd'hui les handicapés, demain les personnes âgées.

Cette grave dérive doit être dénoncée et combattue.

Je m'y engage.

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11:52 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Suite à l'inquisition de la Commission parlementaire : la conférence de presse de la Ligue du Midi et des Brigandes

Le nouvel album CD des Brigandes :

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01:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 18 mai 2019

Plus sérieux et plus modeste que Juan Branco, Marc Endeweld décrypte le système Macron

Source: E&R

Peu à peu, la gauche et les médias bien-pensants groggy se réveillent du coup de massue « Juan Branco ». Arrivé comme une météorite dans le paysage politique, et à point nommé pour gauchiser le mouvement des Gilets jaunes (voir la transformation radicale de Maxime Nicolle), il a pris la lumière à tout le monde, se considérant comme le seul opposant valable à Emmanuel Macron.

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Ce rêve de grandeur adolescent a été quelque peu refroidi par des journalistes ou des écrivains moins fanfarons, moins photogéniques mais plus travailleurs. Marc Endeweld est de ceux-là. Il a décrit à deux reprises le système Macron – L’Ambigu monsieur Macron en 2015 – bien avant le petit Branco. Il est interrogé ici par le nouveau patron du Média, qui a ouvert ses portes au jeune Branco, car la gauche a besoin de héros.

La gauche, laminée depuis 2002, pour se renouveler et retrouver une certaine pureté aux yeux de ses électeurs, a dû s’attaquer à l’oligarchie. Pas le choix ! Depuis, on constate qu’il y a deux sortes d’attaques : les attaques profondes et les attaques superficielles. Juan Branco, en faisant beaucoup de bruit, ne vise au final qu’une poignée de milliardaires, ce qui nous autorise à dire qu’il vide l’oligarchie réelle de sa substance – le réseau – en la faisant incarner par un quarteron de personnages médiatiques, les milliardaires Drahi, Niel, Lagardère et Arnault.

Peopolisation démagogique contre culture de réseau

On retrouve là le vieux fantasme de la gauche des années 30 qui s’en prend aux « 200 familles », soit les très riches qui symbolisent l’injustice sociale. Mais cela ne suffit pas pour une explication et un projet politique : il y aura toujours des riches, on le sait depuis 2 000 ans. Plumer les quatre milliardaires précités ne changera pas la face des Gilets jaunes et leur paupérisation programmée, à l’origine de leur révolte.

François Ruffin, avec son film Merci Patron !, avait lui aussi visé Bernard Arnault, mais depuis, la fortune du PDG de LVMH n’a fait que croître : il figure désormais au 4e rang mondial avec 68 milliards d’euros. Quand le documentaire du député LFi est sorti, en 2016, Arnault pointait au 14e rang avec 34 milliards.

Dénoncer une immense fortune, c’est bien, changer les consciences, c’est mieux. C’est toute la différence entre le travail en profondeur et l’action superficielle. Pour cela, rien ne vaut la lecture de livres basés sur une enquête, avec des faits, des noms et des chiffres. Et du courage éditorial, surtout.

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21:22 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Véronique Lévy à propos de Notre Dame

Claude Timmerman dans Media-Presse.info

L’article de Pierre Antoine Plaquevent et Youssef Hindi ICI a conduit Véronique Lévy à ce très beau commentaire, mis sur Facebook le 15 mai…

Réponse à Pierre-Antoine Plaquevent, dont j’ai lu le très bel article écrit à quatre mains avec Youssef Hindi, cette nuit:

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Cher Monsieur,

Je viens de finir… C’est fort et je partage absolument vos intuitions basées d’ailleurs sur des preuves sourcées et une étude profonde… J’ai moi-même cité René Girard et la résurgence du phénomène du bouc émissaire depuis la déchristianisation de l’Europe… que ce soit dans l’émergence des totalitarismes et dans celle du génocide d’embryons… présenté comme un “droit “, inversion monstrueuse.

Je rajouterai une seule chose que j’évoque régulièrement et dans mon tout dernier texte écrit cette nuit.

Vous citez :

« Quand vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, dressée dans le lieu saint — que celui qui lit comprenne ! »

Et Saint Irénée d’expliciter plus encore :

« C’est ce que fera l’Antéchrist au temps de son règne : il transportera sa royauté dans Jérusalem et siégera dans le Temple de Dieu »

C’est magnifique d’avoir cité cette prophétie de Daniel et les mots d’Irénée…

MAIS si il y a bien intrusion dans le Temple et transport de la royauté de l’Antéchrist dans le sanctuaire réel, à Jérusalem, il y a aussi désacralisation du Sacrifice par l’entrisme que vous avez évoqué (disparition progressive du Sacrifice non sanglant où l’on s’offre avec le Christ) concomitant au viol du sanctuaire qu’est le LIEU SAINT de la conception réservé à Dieu Seul… (clonage, “mystique du gène”, eugénisme, manipulations génétiques en tout genre, dons du téléthon allant à cette PROFANATION qu’a dénoncé le professeur Testard lui-même). J’en parle dans mon dernier livre…”Jésus-Christ ou les robots”.

Le robot c’est l’homme à l’image non plus de Dieu mais déshumanisé, marqué au chiffre de l’antéchrist.

Conclusion: Ces trois éléments semblent liés:

1. Tentative de faire disparaitre le Sacrifice du sacrifice ( sacrifice non sanglant de la Sainte Messe accomplissant et couronnant le cœur mystique de la Première Alliance qui accompagne la résurgence d’une compétition victimaire entre communautés ( retour du bouc émissaire ) apaisée par la “diabolisation” du christianisme, et son passage à l’acte dans la folie incendiaire de ses lieux saints, holocauste sur “l’autel” de la république intégriste athée …..

2 Retour du sacrifice sanglant d’abomination au temple de Jérusalem et dans le temple maçonnique mondial dont celui de Jérusalem sera le cœur inversé comme Notre-Dame était le cœur de la rose que formaient nos cathédrales éployant le fil de Grâce de ses Eucharisties sur la terre.

3. SURTOUT ! Viol du sanctuaire du lieu de la conception réservé à Dieu Seul : Attentat contre la Sainte paternité de Dieu dont l’antéchrist veut effacer l’icône au coeur du génome humain pour y planter celle de son effigie…celle du clone sérialisé : l’homme né de l’homme comme disait Rousseau.

Epilogue:

Or le Christ nous a dit: “Rendez à césar ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu”

César est la République mais, au-delà, le système qui la fonde: système mortifère s’arc-boutant contre la Sainte Loi de Dieu…

Depuis les années 60, les théologiens interprètent cette phrase comme une justification de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, du religieux et du laïque…Une sorte de consensus par lequel l’Eglise entrerait dans une lente et interminable collaboration ou démission.

Or, c’est l’inverse: Jésus nous somme de choisir Dieu et Son Image, la véra icôna, la Vérité. Non pas l’effigie de l’idole de la grande prostituée, Babylone et son temple de la consommation et de la guerre, de la mort servant Mammon… L’artifact du “père du mensonge, homicide dès l’origine” s’abreuvant du sang, des larmes, et de la peur des innocents.

“Vous ne pouvez servir deux maîtres, ou vous servirez l’un et haïrez l’autre … vous ne pouvez servir Dieu et l’argent”

En communion de prière dans les deux Coeurs Unis de Jésus et Marie.

J’aurai une toute dernière prière: que les individus ne soient assimilés aux systèmes mortifères de leurs communautés soit qu’ils les servent dans l’ignorance invincible, soit qu’ils en soient les victimes innocentes…

Amen.

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21:06 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Bourses mondiales prises au piège dans un champ de mines

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Marc Rousset

Les Bourses mondiales jouent au yo-yo depuis deux semaines, au gré des rebonds de la guerre commerciale sino-américaine, des inquiétudes sur la croissance, avec en toile de fond de nombreux fondamentaux économiques qui sont toujours aussi catastrophiques. En fait, les marchés financiers sont périodiquement rattrapés par les réalités et la peur gagne du terrain. Le VIX (Volatility Index), appelé aussi indice de la peur, qui mesure la volatilité à Wall Street a progressé de plus de 25 %, ces derniers jours.

Après l’échec des pourparlers sino-américains et les hausses de droits de douane, la Chine n’a pas hésité, à son tour, à taxer 60 milliards de dollars d’importations américaines. Le ton devient de plus en plus belliqueux et la Chine se dit prête à mener cette guerre. Un accord est toujours possible d’ici quelques mois entre Trump, qui est en position de force, suite au déséquilibre commercial USA/Chine de 383 milliards de dollars en 2018, et Xi Jinping, mais ce ne sera qu’un accord de façade.

La réalité, c’est que la guerre commerciale et technologique, avec comme enjeu la domination du monde, a été déclarée par Trump et que rien ne pourra plus l’arrêter. Trump vient de surenchérir en tentant de neutraliser la société Huawei, acteur incontournable des réseaux mobiles et de la 5G. Trump souhaite priver l’équipementier chinois de la technologie américaine afin de l’asphyxier.

La Chine dispose, cependant, de l’arme atomique pour faire plier Trump, en vendant son énorme portefeuille de bons du Trésor américain qui s’élève à 1.130 milliards de dollars, soit 17,7 % de la dette publique américaine, ce qui entraînerait l’effondrement du dollar, mais en même temps la revalorisation du yuan, ce qu’a toujours voulu éviter Pékin, en maintenant un taux de change bas du yuan afin de favoriser ses exportations. Il faudrait aussi que la Chine ait préalablement réduit sa dépendance au marché américain. De plus, Pékin se tirerait une balle dans le pied, suite à la perte de valeur de ses obligations en dollars toujours détenues. La vente en masse d’obligations américaines par la Chine correspondrait à une guerre économique totale et à la mise à mort de Wall Street.

Au cours des quatre premiers mois de l’année 2019, selon l’agence Bloomberg, les entreprises chinoises ont fait défaut sur leurs obligations nationales pour un montant de 5,2 milliards d’euros, soit un chiffre trois fois supérieur à celui de 2018. Un krach obligataire n’est donc pas exclu en Chine, même si l’État chinois fera tout pour l’éviter.

En Italie, les taux d’emprunt de l’État sont repartis à la hausse après les déclarations suicidaires de Salvini sur le déficit : « Dépasser la limite de 3 % ? Il est de mon devoir de nous affranchir de quelques contraintes européennes qui affament des millions d’Italiens. Non seulement de la limite du déficit à 3 % du PIB, mais aussi des 130-140 % de la dette publique. Ce n’est pas un droit, c’est un devoir. » Salvini a déjà menacé, il y a quelques mois, de prendre le contrôle des réserves d’or du pays. Le résultat a été immédiat : la différence entre les taux d’emprunt à dix ans de l’État italien avec ceux du Bund allemand est monté à 2,92 %, son plus haut niveau depuis décembre 2018, lors du bras de fer avec Bruxelles.

Avec 0,1 % de croissance en 2019, dans un pays où les banques sont très fragiles et où le PIB par habitant stagne depuis dix-huit ans, le déficit italien pourrait atteindre 2,5 % en 2019 et 3,5 % en 2020. Suite aux tensions entre la Ligue et le M5S, l’Italie pourrait se diriger tout droit vers la chute du gouvernement en juin et un retour aux urnes le 29 septembre au plus tard. À noter que la crise italienne n’est que la partie visible de l’iceberg européen. Des menaces pèsent aussi sur le Portugal, la Grèce, l’Espagne et la France. En Grèce, on n’a fait que reporter les dettes de dix ans.

La BCE, elle, ruine les épargnants avec des taux d’intérêt ridicules, paie les banques avec des taux d’intérêt négatifs pour qu’elles prêtent à une économie atone, masque l’insolvabilité des États déficitaires qui, comme la France de Macron ne contrôle plus les dépenses publiques, préserve de la faillite un grand nombre d’entreprises non rentables et prépare l’opinion à une fuite en avant vers la création monétaire, ce qui conduira à l’hyperinflation et à l’écroulement final.

Lire aussi Boulevard Voltaire cliquez ici

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15:49 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ACTE DE RACISME ABSOLU CONTRE L’ÊTRE HUMAIN, LA MISE À MORT DE VINCENT LAMBERT SERAIT UN CRIME D’ÉTAT.

Communiqué de l'AGRIF :

logo-agrif.jpgDe partout montent les appels vers le président de la République qui, seul, a désormais le pouvoir d’empêcher le meurtre par euthanazie idéologiquement programmé.

La mise à mort de Vincent Lambert prendrait une signification terrible : la volonté mûrement décidée d’un acte de transgression de la loi morale universelle, celle du Décalogue, fondement de la civilisation du respect de la vie innocente, ordonné par le quatrième des commandements du Décalogue : « Tu ne tueras pas ». Décalogue pas seulement destiné au seul peuple juif de l’Ancien Testament et donc aux chrétiens mais de portée universelle.

L’obligation morale et légale du respect de la vie de l’être humain innocent, c’est ce qui fait depuis toute la différence entre civilisation barbare et civilisation humaniste.

Ce n’est pas seulement madame Agnès Buzyn, ministre de la santé, indifférente au respect du serment d’Hippocrate, qui a pris la terrible responsabilité de piétiner la décision de la Commission internationale de défense des personnes handicapées de l’ONU, au mépris des accords signés par la France.

Elle n’a pu annoncer cette décision barbare que sous l’autorité du président de la République française.

Emmanuel Macron, s’il choisissait la mort et non la vie pour Vincent Lambert, porterait en tant que chef de l’État la terrible responsabilité devant Dieu et devant les hommes d’assumer un acte, le plus absolu, de transgression morale.

Il y perdrait aussi sa véritable légitimité qui ne peut être fondée que sur le devoir de protéger son peuple et d’agir pour le respect de la vie des plus faibles.

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11:17 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Elections européennes : non à Macron !

MNR.jpgUn communiqué du MNR :

A quelques jours des élections européennes le M.N.R. se déclare profondément inquiet de la situation de l'Europe dans le monde multipolaire d'aujourd'hui où prévaut le choc des civilisations.

Il préconise en conséquence d'ériger l'Europe  en un pôle de puissance capable de défendre son identité, son indépendance et sa souveraineté.

Pour rendre ce projet possible le M.N.R. appelle en conséquence a émettre un vote qui pénalise M. MACRON et son projet clairement mondialiste.
 
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10:42 Publié dans Communiqués de presse, Européennes 2019 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Conférence de Mathieu Bock-Côté le 5 juin à Bruxelles

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Le Cercle Pol Vandromme reçoit Mathieu Bock-Côté qui présentera son dernier livre "L'empire du politiquement correct" le mercredi 5 juin à 19h (accueil à partir de 18h30) au Thon Hotel Stéphanie à Bruxelles. Pour plus d'informations et inscription, visitez le nouveau site du Cercle en cliquant ICI
 
Québecois, et fier de l‘être, à 39 ans Mathieu Bock-Côté a déjà écrit une dizaine de livres, essentiellement des essais. Docteur en sociologie, chargé de cours à HEC Montréal, il collabore notamment au Journal de Montréal et au Figaro. Outre l’identité québécoise, ses thèmes de prédilections sont le multiculturalisme et l’identité nationale et il est considéré au Québec comme un « nationaliste conservateur ».

Même si son pays est un modèle de déconstruction, surtout depuis l’arrivée au pouvoir de Justin Trudeau, il s’intéresse à la situation en Europe et spécialement en France où il séjourne de plus en plus souvent.
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Son tout dernier livre «l’empire du politiquement correct» décrypte les lois explicites et implicites qui régentent la vie publique. Il y passe au crible les critères de la respectabilité politique et y analyse le traitement médiatique réservé aux auteurs à succès qui se sont affranchis des usages de la caste dominante.

Il dénonce dans ce livre le grand malaise démocratique d’aujourd’hui où le politiquement correct a remplacé la bonne vieille censure qui avait le mérite de se présenter à visage découvert.

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Journal du chaos

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vendredi, 17 mai 2019

Professeur Jérôme Lejeune: « L'intelligence d'un seul est un don pour tous. »

3476078739.jpg« L'intelligence d'un seul est un don pour tous. » Telle est la pensée qui jaillit en songeant à Jérôme Lejeune, un homme hors du commun qui mit son immense talent au service des enfants handicapés mentaux. Pionnier de la génétique moderne, ébloui par la beauté de chaque vie humaine, le Professeur Lejeune a marqué l'histoire en prenant la défense des sans-voix. Suivant sa conscience de médecin fidèle au serment d'Hippocrate et de chrétien fidèle à son baptême, il a montré avec brio comment la science et la foi se font grandir mutuellement. Son histoire est celle d'un homme qui est resté profondément libre malgré les honneurs reçus dans le monde entier puis les attaques violentes dont il a été l'objet.
 
Pour écrire cette biographie, Aude Dugast a travaillé onze ans à consulter des milliers d'archives, longuement rencontré son épouse, premier et indispensable soutien, ses proches, les familles de patients et ses collaborateurs français et étrangers.
Elle nous invite à découvrir aujourd'hui le portrait fidèle et inédit d'un Jérôme Lejeune découvreur génial, plein d'humour, époux et père de cinq enfants, proche des grands de ce monde, et défenseur des plus petits. 
 
Aude Dugast, philosophe de formation, est postulatrice de la cause de canonisation de Jérôme Lejeune, depuis 2012, au sein de l'Association des Amis du Professeur Lejeune. Elle était vice-postulatrice de l'enquête diocésaine, de 2007 à 2012.

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Samed 1er juin : THOMAS JOLY A NANCY

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À l'invitation de Pierre-Nicolas Nups, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, animera une réunion militante qui se déroulera à Nancy samedi 1er juin à 17h30. Un pot sera offert à l'ensemble des participants puis la soirée se prolongera, pour ceux qui le désirent, au cours d'un repas convivial dans une célèbre brasserie de la ville. Inscription obligatoire au 07.68.71.60.81 ou partidelafrance54@gmail.com

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16:13 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

1977, l'année de la droite ? - Cette année là avec Alain de Benoist

L'équipe du magazine Eléments présente l’ouvrage : ”Vu de droite - Anthologie critique des idées contemporaines” d’Alain de Benoist publié en 1977.

Il commençait par ces mots : "A droite ? Voire. Personnellement, la question de savoir si je suis de droite m'indiffère complètement. Pour l'heure, les idées que défend cette ouvrage sont à droite, elles ne sont pas nécessairement à droite. Je peux même très bien imaginer des situations où elles pourraient être à gauche, ce ne sont pas les idées qui auraient changé mais le paysage politique qui aurait évolué".

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12:26 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Justice politique : la Cour d'Appel d'Amiens juge Thomas Joly en son absence et le prive de son avocat

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Communiqué de Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France

Suite à ma condamnation inique en première instance pour avoir dénoncé la barbarie islamiste dans un article de mon blog en l'illustrant de photos pourtant trouvables dans la presse française et internationale, j'avais immédiatement fait appel de cette décision politique.

Le 24 octobre dernier, la Cour d'appel d'Amiens ajournait l'audience en exigeant que je subisse une expertise psychiatrique comme aux plus belles heures de l'URSS. Le procès est alors reporté au 15 mai.

Une semaine avant cette date, mon avocat étant retenu à 500 km d'Amiens ce même jour pour une audience qui ne pouvait être reportée, il demande, comme c'est l'usage, le report de mon procès au greffe de la Cour d'Appel d'Amiens qui lui répond que sa demande sera transmise à la Présidente de la Cour d'Appel. Celle-ci ne signifie un refus à mon avocat que le matin-même de l'audience ! Alors même que mon procès ne comporte aucun caractère d'urgence et qu'elle n'invoque aucun motif pour justifier son refus, ce qui démontre clairement une hostilité politique à mon égard.

Sur les conseils de mon avocat, je ne me suis évidemment pas présenté au Palais de justice, l'objectif des magistrats de la Cour d'appel étant de me priver de mon défenseur. Ils m'ont donc jugé en mon absence. Ce qui me permettra de me pourvoir en cassation pour atteinte manifeste aux droits de la défense.

L'avocate générale a réclamé la confirmation de ma condamnation initiale, soit deux mois de prison avec sursis et 2.000 € d'amende (peine bien souvent même pas appliquée aux islamistes faisant l'apologie du terrorisme). L'arrêt de la Cour d'appel sera rendu le 3 juillet. Si une relaxe n'est pas prononcée, je formerai un pourvoi en cassation. Il est hors de question de laisser des juges rouges bafouer le droit et ma liberté d'expression face aux atrocités des islamistes fanatiques.

NDLR SN : bien entendu, nous exprimons ici toute notre solidarité et notre amitié à Thomas Joly et nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites de cette affaire.

Le blog de Thomas Joly cliquez ici

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11:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro (n°104) de La Lettre du Cercle Franco-Hispanique

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Directeur : Hélène Grimaldi

Sommaire :

– Editorial d’Hélène Grimaldi

– En Espagne

– Dossier : La réponse des vraies femmes espagnoles au 8 mars, en Espagne

– Histoire

– Le CFH soutient

Renseignements : cfh.grimaldi@free.fr

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10:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro du Chêne, le journal du MNR

img_5cd97cdebc157.jpgIl faut reconstruire Notre-Dame comme il faut reconstruire la France

Au sommaire de ce numéro :

Editorial : Il faut reconstruire Notre-Dame comme il faut reconstruire la France.

  • Actualité, communiqués de presse.
  • Pour une Europe puissante.
  • Baisser les dépenses publiques pour diminuer les impôts et garder l’euro !
  • La PMA ou la mort du Père.
  • Un peu d'économie et de fiscalité pour les Nuls.
  • Nathalie Loiseau serait amnésique. C'est plutôt inquiétant pour son avenir...
  • Vie du mouvement.
  • Des appels au racisme meurtrier, ça existe en France macronienne.

Lire ce numéro cliquez ici

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02:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le 1er clip de campagne de Vincent Vauclin (Dissidence française)

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02:34 Publié dans Européennes 2019 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 16 mai 2019

François Asselineau dézingue Emmanuel Macron !

Garder la France et détruire l’UE ou détruire la France et garder l’UE ? Le vrai dilemme avec François Asselineau, tête de liste de l’UPR aux élections européennes, interrogé par Pierre Bergerault et Olivier Pichon sur TLVibertés  

Et si Asselineau créait aussi une surprise le 26 mai ?

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20:38 Publié dans Européennes 2019, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'émission "Synthèse" du jeudi 16 mai sur Radio Libertés avec Carl Lang

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Ecoutez

l'émission cliquez ici

17:45 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Faits & Documents : Un 1989 du mondialisme ?

Au sommaire de cette quatrième émission animée par Xavier Poussard, rédacteur en chef de Faits & Documents et Vincent de la librairie Facta :

- Vers un 1989 des démocraties libérales ?

- Macron, « un truc des années 90 » ?

- L’irrésistible puissance chinoise

- Jean-Dominique Sénard, nouveau patron de Renault contre la fortune anonyme et vagabonde

- Le CAC 40 plus révolutionnaire que Juan Branco ?

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17:22 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Lansquenets d'Europe vous attendent fin juillet dans les Bouches-du-Rhône avec Gabriele Adinolfi

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14:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Conférence Pollution Électromagnétique à Nice le 1 juin

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Conférence de Christian Bouzy et Patrick Volpini à Nice

L’association culturelle niçoise ‘Culture Populaire’ vous convie à sa prochaine conférence pour vous emmener dans le monde invisible des ondes… pour y voir – une fois pour toutes – plus clair. Grâce au travail préparatif de vulgarisation, fait par nos deux conférenciers experts en la matière, chacun de nous pourra enfin établir sa propre opinion… surtout devant la quantité immense de fausses informations qui circulent en la matière.

Venez vous renseigner sur la pollution électromagnétique, émanant de diverses sources qui sont de plus en plus rapprochées et en nombre croissant…

Nos conférenciers vous attendent pour en finir avec les rumeurs, contre-vérités, voire mensonges qui circulent …. 

Après leurs exposés, vous aurez l’occasion de leur poser vos questions et acquérir des ouvrages sur le sujet.

Pour plus d'information et inscriptions cliquez ici

 
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13:10 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre de Brague et Jérôme Bourbon : "Qu’est-ce que le fascisme ?" de Maurice Bardèche

 
 
Pierre de Brague et Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol, présentent l’ouvrage Qu’est-ce que le fascisme ? de Maurice Bardèche, réédité en mars 2019 par Kontre Kulture.
 
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12:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Départ du pèlerinage de la Pentecôte devant l’Eglise St Sulpice le 8 Juin 2019

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Notre Dame de Chrétienté est heureuse d’annoncer à ses pèlerins que le départ du pèlerinage de la Pentecôte se fera de l’Eglise St Sulpice le 8 Juin 2019. Le rendez-vous des pèlerins reste fixé à 5h30, la messe étant célébrée à 7h. Notre Dame de Chrétienté remercie l’archevêché ainsi que les autorités civiles et militaires de leur compréhension et leurs efforts afin de trouver cette solution qui nous permet de commencer notre pèlerinage d’une église parisienne et sur un itinéraire proche de celui que nous empruntons habituellement.

La messe sera célébrée par le Père Julian Large, Prévôt de l'Oratoire de Londres, assisté de l’abbé Henri Lefer (FSSP, Aumônier de région Paris-Est) et du chanoine Martial Pinoteau (ICRSP, Aumônier de région Nord). Mgr Alexis Leproux, Vicaire Général et représentant de l'archevêché de Paris, donnera l’homélie. Le mot d’envoi sera donné par l’Abbé Alexis Garnier, Aumônier Général de Notre Dame de Chrétienté.

Les 42 chapitres famille et les 22 chapitres enfants se retrouveront à Igny le samedi 8 juin à 11h30 pour la messe célébrée par l’Abbé Guilhem de Labarre, de la Fraternité St Pierre, aumônier du Service d’Ordre.

Le pèlerinage placé sous le thème de la Paix du Christ par le Règne du Christ est une invitation à la conversion par le sens de l’effort et la richesse du Rosaire pour le retour à la Chrétienté.

Le dimanche 9 juin, la messe sera célébrée à 12h30 par le Père Marc, Prieur du monastère de Ste Marie de La Garde. Il donnera également l’homélie du jour.

Le Salut du Saint Sacrement et la consécration mariale seront présidés par l’Abbé Jean-Raphaël Dubrule, Missionnaire de la Miséricorde Divine, en présence de Monseigneur Philippe Christory, Evêque de Chartres, et de Monseigneur André Leonard, archevêque émérite de Malines Bruxelles.

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Le pèlerinage se clôturera le lundi 10 juin à 15h30 par une messe dans la cathédrale de Chartres, célébrée et prêchée par Monseigneur André Leonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles et ancien primat de Belgique, assisté par l’Abbé Garnier, Aumônier Général de Notre Dame de Chrétienté, et les abbés Hervé Hygonnet (FSSP) et Guillaume d’Aigremont (FSTB) en présence de Monseigneur Philippe Christory, évêque de Chartres, entouré du Chanoine Blondeau, recteur archiprêtre de la Cathédrale Notre Dame, de l'abbé Besnier, vicaire de la paroisse St Etienne en Drouais (diocèse de Chartres),

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Agir en conformité avec la nature profonde du politique

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Parmi les causes qui expliquent la crise du politique dans notre pays, il y a sans conteste la méconnaissance de la nature profonde du politique. Une méconnaissance qui touche, et c’est bien normal, la population tout entière, mais qui affecte aussi, plus curieusement, ceux qui s’engagent en politique, qu’ils soient simples adhérents ou élus. Ligne droite estime donc nécessaire que les militants de la droite nouvelle soient initiés à ce qui fait la spécificité du politique et donc à sa nature profonde.

La définition du politique : garantir le bien commun de la cité

Le terme de politique est construit à partir de polis, le mot grec qui désignait la cité État. Aussi le politique est-il l’art et la pratique du gouvernement des sociétés humaines. Il a pour but de garantir leur survie et de faire prévaloir l’intérêt général, c’est-à-dire plus globalement d’œuvrer au bien commun. Aujourd’hui en France cet objectif est largement perdu de vue car  les intérêts privés liés aux minorités comme au marché prennent le pas sur l’intérêt public. Une situation qui résulte de l’individualisme radical sécrété par l’idéologie libérale/libertaire du Système et dans laquelle, les individus étant seuls à exister, le bien commun disparaît, le politique s’efface et le chaos s’installe.

Les fondements du politique : un peuple, une terre, une loi

Le politique n’a en effet pas  sa place partout. Pour qu’il y ait politique, il faut que trois conditions soient réunies. Un peuple d’abord, car l’homme est par nature un être social et, à ce titre, il est voué à vivre en société. «Hors de la cité, l’homme est une bête ou un dieu», disait Aristote. Aussi doit-il vivre avec ses semblables au sein d’un peuple, c’est-à-dire d’une collectivité homogène de personnes ayant une histoire commune et la volonté de la prolonger dans le temps.

Mais il faut aussi une terre, car c’est en fonction du sol qu’il a conquis et dont il a hérité qu’un peuple s’organise, vit et se développe. Tant il est vrai que la civilisation qu’il construit dépend largement des liens qu’il établit avec sa terre.

Enfin, une loi, car attaché à son sol, le peuple définit les règles qui lui permettent de vivre le plus harmonieusement possible en garantissant, au-delà des modes et des circonstances, les conditions de sa survie.

Sans ces trois impératifs, il n’est pas de politique possible. Un peuple sans terre ou une terre sans loi ou encore une terre sans peuple, constituent autant de configurations d’où la dimension politique est exclue. Aussi est-il essentiel que la France conserve ces trois fondements. Car si demain, en raison de l’idéologie mondialiste du Système, notre pays n’était plus qu’un hexagone où vivraient des individus étrangers les uns aux autres, il ne pourrait plus connaître les bienfaits de la régulation politique. Aussi, en ignorant les fondements du politique, le Système qui nous dirige risque-t-il de faire sombrer la France dans le chaos.

La nature du politique : le commandement et l’obéissance

Le politique est par ailleurs défini par l’impératif du commandement et de l’obéissance. Deux notions qui peuvent paraître aujourd’hui brutales et déconnectées des sociétés contemporaines. Et, pourtant, dans tous les régimes, que l’organisation institutionnelle soit autoritaire ou démocratique, le politique passe par le commandement. C’est-à-dire par une relation hiérarchique à travers laquelle une volonté particulière exerce sa puissance sur les autres. Et loin d’être une forme d’autoritarisme d’un autre âge, cette réalité d’ordre politique s’avère à la fois nécessaire et bénéfique car c’est par la puissance de cette volonté propre au commandement que se forme l’unité politique d’une nation. En ce sens la puissance est positive puisqu’elle unifie et ordonne. Aussi est-il essentiel que celui qui exerce le commandement dispose de la puissance car, quelle que soit la source de sa légitimité, c’est elle qui lui permet d’agir, de rassembler, de mettre en ordre et de créer une harmonie.

La crise du politique qui affecte aujourd’hui notre pays s’explique largement par l’effacement de ce principe. Limités dans leur pouvoir par les médias, les juges, les eurocrates et la super classe mondiale, les dirigeants de la France manquent de puissance pour assurer leurs fonctions politiques. Dès lors, l’unité de la nation se fissure et le désordre apparaît. Un désordre d’autant plus marqué que, dans le même temps, le principe d’obéissance se trouve lui aussi affaibli.

Or, le politique exige l’obéissance. Une obéissance qui ne s’apparente nullement à une soumission ou à un rapport d’inférieur à supérieur. Car il n’y a rien d’arbitraire dans cette relation mais seulement l’acceptation des règles et obligations qui s’imposent à tous dans l’intérêt commun. Là encore, la crise du politique conduit à une remise en cause de ce principe d’obéissance, lequel sera d’ailleurs d’autant moins observé que le commandement ne sera plus respecté.

Le champ du politique : le public et le privé

Le domaine du politique est de plus caractérisé par la bonne articulation entre la sphère privée et la sphère publique. La première concerne l’individu dans ses relations avec ses semblables, qu’elles soient d’ordre familial, économique, associatif ou autre. Quant à la seconde, elle relève de tout ce qui concerne la sécurité, l’ordre et l’harmonie de la collectivité, c’est-à-dire la poursuite du bien commun.

Le politique, qui est en charge de la sphère publique et d’elle seule, doit donc veiller à la séparation des deux sphères. Car si le domaine du politique se trouve occupé par des éléments illégitimes ou si, au contraire, le politique interfère dans ce qui n’est pas de son ressort, si donc il y a interpénétration des deux sphères, le politique se trouve dénaturé et le désordre s’installe.

C’est là encore ce que l’on observe dans la France d’aujourd’hui avec un État qui envahit la sphère privée, s’occupant de régenter de A à Z la vie quotidienne des Français pendant que, de l’autre côté, des fonctionnaires, des financiers ou des journalistes s’immiscent dans les affaires publiques pour dicter leur loi à nos dirigeants. Une dénaturation du politique qui est l’une des causes majeures du déclin de notre pays.

L’essence du politique : l’ami et l’ennemi

Le politique est enfin d’essence conflictuelle. Son rôle est de traiter les antagonismes et de trancher les conflits. Aussi la notion d’ennemi est-elle indissolublement liée au politique. Encore faut-il dans ce domaine établir une distinction fondamentale entre deux catégories d’ennemis. Une distinction que les Romains avaient consacrée par l’usage de deux mots différents : inimicus et hostis. L’inimicus est l’ennemi privé, celui que l’on peut se faire dans sa vie personnelle et auquel on voue souvent des sentiments aussi passionnels qu’irrationnels. L’hostis désigne de son côté l’ennemi collectif, celui qui menace la nation, ses intérêts ou ses ressortissants. Il s’impose quant à lui pour des raisons objectives et c’est bien sûr de ce type d’adversaire que traite le politique.

Car le politique se distingue avant tout comme l’activité humaine régie par les relations conflictuelles entre amis et ennemis. Si la morale est le domaine du bien et du mal, l’art celui du beau et du laid, le politique est par excellence le domaine de l’ami et de l’ennemi.

Là encore, cette notion peut paraître dure et brutale mais elle doit cependant être nuancée car, si le critère spécifique du politique tient à sa nature polémique, le but du politique n’est pas de susciter des hostilités mais de vaincre l’ennemi pour faire régner la concorde et l’harmonie. Pour autant, il importe d’être lucide et de savoir désigner son ennemi car, si on ne le fait pas, lui le fera et se placera dès lors en position de supériorité.

De même, il est impératif de ne pas mélanger morale et politique. Car, à vouloir appliquer les règles de la morale au domaine politique, on abandonne celles qui sont spécifiques du politique et on multiplie les erreurs. Et, là encore, de telles erreurs sont régulièrement commises par les dirigeants de notre pays. N’est-ce pas en effet au nom de la morale qu’ils imposent aux Français d’accueillir toujours plus de migrants, alors que les règles du politique devraient au contraire les conduire à les en préserver pour sauvegarder l’identité et l’intégrité de notre peuple ?

On le voit, la plupart des graves problèmes que connaît notre nation sont dus à une méconnaissance de l’essence même du politique. C’est donc aussi en réhabilitant le politique au sens noble du terme que la droite nouvelle pourra assurer le redressement de notre nation et de notre civilisation.

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Jean-Marie Le Pen demande de voter pour Jordan Bardella (Rassemblement national)

safe_image.jpgJean-Marie Le Pen, passant au-dessus des affronts de ces dernières années, estime qu'entre Nathalie Loiseau et Jordan Bardella le choix est simple et qu'il faut donner un élan nouveau à la droite nationale.

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10:24 Publié dans Européennes 2019 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEUDI 16 MAI, CARL LANG INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSION CLIQUEZ ICI

LE LIVRE DE CARL LANG CLIQUEZ LÀ

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00:27 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

François Bousquet : « Avec le départ de Kotarac, c’est la fin du populisme de gauche de Mélenchon de 2017 »

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Boulevard Voltaire cliquez ici

François Bousquet analyse la portée du départ d’Andréa Kotarac de La France insoumise et son appel à voter pour la liste RN de Jordan Bardella. « Désormais, ce sera aux conservateurs type Bellamy à s’allier aux populistes et non plus l’inverse. »

Le conseiller régional Andréa Kotarac quitte la France Insoumise et affirme son soutien à Jordan Bardella, tête de liste au Rassemblement national. Cela va-t-il changer quelque chose politiquement ?

C’est un coup de tonnerre dans le landerneau polico-médiatique, en particulier chez les Insoumis. C’est un basculement chez nos frères ennemis, en l’occurrence le Rassemblement national. Cela clôt l’épisode populiste de 2017et la ligne que Mélenchon avait suivie pendant les élections présidentielles. Elle les avait portés à 20 % des voix. Pour avoir renoncé à cette ligne populiste, les Insoumis sont retombés à moins de 10 points.

La France Insoumise est un peu une auberge espagnole à tendance vénézuélienne. On peut dire que Ruffin était le pied gauche de Mélenchon, Raquel Garrido et Alexis Corbière étaient le bras droit et Djordje Kuzmanovic était la tête gauche. Ce dernier était le conseiller de Mélenchon pour les affaires internationales. Il a dû quitter les Insoumis en septembre pour avoir alerté le parti sur les dangers de l’immigration. Kotarac était le successeur. Danièle Obono était, elle, l’ulcère à l’estomac et l’indigéniste. Il semblerait que l’indigéniste ait pris désormais le dessus dans ce parti. Exit le populisme à gauche. Désormais, le populisme, c’est l’alliance du Rassemblement national et des Gilets jaunes.

Les Gilets jaunes à la France Insoumise ne sont jamais que des cols blancs. Ils ne peuvent rien comprendre aux Gilets jaunes !

Après le départ de Kuzmanovic et celui d’Andréa Kotarac aujourd’hui, peut-on bel et bien dire que le courant populiste de gauche est définitivement mort aux Insoumis ?

Kuzmanovic et Kotarac ont déserté. On peut donc dire qu’il est mort. Kuzmanovic reste un souverainiste de gauche, chevènementiste, incapable de franchir le Rubicon pour des questions générationnelles.

Kotarac a 29 ans. Il est désinhibé vis-à-vis des tabous de l’anti-racisme des années 80. C’est aujourd’hui un chapitre clos. C’est au niveau européen que le populisme est en train de disparaître. Podemos appelle à voter pour le parti socialiste espagnol.

Sahra Wegenknecht avait créé un micro parti sur les dangers de l’immigration, toujours à gauche de la gauche. Elle renonce aujourd’hui à la politique et va faire une carrière télévisuelle comme Raquel Garrido.

C’est le populisme tel que Mélenchon, Podémos et Sahra Wegenknecht l’envisageaient, c’est-à-dire transpartisan. Il est désormais derrière nous.

Manifestement il faut tirer un trait sur le populisme de gauche.

Peut-on pour autant parler de populisme de droite ? En réalité, le populisme, c’est un magma d’appel au peuple, de gilets jaunes, de souverainisme et de conservatisme. Il est classé sur l’échiquier politique à droite, mais je ne suis pas sûr qu’il soit complètement de droite. Il a été fréquent dans l’Histoire de France de voir ce type de débauchage de la gauche de la gauche vers la droite de la droite. C’était fréquent lors de l’épisode boulangiste. Il le redevient aujourd’hui avec le phénomène Front national.

Ce bloc populiste est aujourd’hui majoritaire dans l’opinion. Il n’a aucune perspective de pouvoir. Si vous additionnez les voix populistes entre les souverainistes populistes et conservateurs, on est à 30 % avec le Rassemblement national en tête.

Le rapport de force joue désormais en faveur des populistes et non plus des conservateurs. Marine, Dupont-Aignan et Philippot sont à 30 % et Bellamy à 15 %. Désormais, ce sera aux conservateurs de s’allier avec les populistes et non plus l’inverse.

Qu’a à gagner le Rassemblement national en mettant en avant le ralliement d’Andréa Kotarac ?

De souligner les impasses de ce populisme de gauche. Il lui a mordu quelques voix en 2017 en particulier dans la France périphérique. Il a un électorat populaire qui en 2017 a choisi LFI et non pas le RN. On peut imaginer que cet électorat populaire va désormais basculer vers le Rassemblement national. Kotarac appelle à voter Bardella et ne rejoint pas, pour l’heure, le Rassemblement national. Cela ne peut pas faire de mal au parti de Marine Le Pen.

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