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vendredi, 22 mars 2019

Expliciter et proclamer la richesse de l’identité française

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Alors qu’elle devrait être un sujet de consensus, l’identité nationale est paradoxalement devenue une cause de polémique. Le Système cherche à occulter tout débat à son sujet et, quand il est contraint d’aborder la question, il réduit notre identité à un simple panel de prétendues valeurs. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que les Français reprennent conscience de la richesse de leur identité et que celle-ci soit dès lors clairement explicitée et proclamée. La France, c’est un peuple européen, une culture d’origine gréco-romaine, une religion chrétienne, un territoire au cœur de l’Europe, le tout sublimé par une histoire qui a fait de notre nation sinon la première sur le continent, en tout cas la synthèse la plus accomplie du monde européen.

L’identité, un sujet tabou

Parce que l’identité est un sujet tabou du politiquement correct, les Français ne savent plus qui ils sont. Ils ont bien sûr une conscience intuitive plus ou moins prononcée de leurs origines et de ce qu’est leur patrie. Mais il n’y a plus rien d’explicite ni de formalisé. Et pour cause, tout est fait par le Système pour occulter la réalité de l’identité française. Que ce soit à l’école, dans les médias ou chez les politiques, la France n’est plus qu’une abstraction théorique.

Une identité réduite à de prétendues valeurs

Pour les docteurs de la pensée unique, l’identité de notre pays se réduit en effet à un ensemble de valeurs qui représenteraient non seulement notre patrimoine commun mais aussi l’essence même de ce que nous sommes. Aussi peut-on affirmer sans beaucoup simplifier que, pour eux, la France est un territoire régi par l’état de droit, les valeurs de la République et les droits de l’homme. C’est pourquoi n’importe quel individu habitant dans l’Hexagone a vocation selon eux à être français pour peu qu’il communie dans ces prétendues valeurs.

L’identité de la France, une réalité complexe

Faut-il à ce stade souligner l’absurdité d’une telle conception ? Si l’identité de la France se limitait à un ensemble de valeurs, en quoi se différencierait-elle de tous les autres pays qui se réfèrent eux aussi aux droits de l’homme et à la démocratie ?

La vérité est que l’identité de la France s’avère une réalité beaucoup plus complexe et plus exclusive. Sans doute n’est-elle pas facile à mettre en équation mais on peut tenter de l’approcher par la prise en compte de quatre données fondamentales.

Un peuple européen

La première donnée, ce sont les Français eux-mêmes, c’est-à-dire le peuple qu’ils forment depuis les origines de notre nation et qui, de par ses racines gallo-romaines, germaniques, celtiques et nordiques, se révèle fondamentalement européen et donc de race blanche. Une réalité ethnique demeurée inchangée jusqu’au milieu du siècle dernier et qui constitue le fonds identitaire que notre nation partage avec ses voisins européens.

Une culture d’origine greco-latine

La seconde composante est bien sûr la culture française, un trésor d’une incroyable richesse qui s’enracine dans son héritage grec et romain et qui s’est déployé pendant des siècles dans tous les domaines de l’art et de la science. Forgée autour de notre langue, le français, elle a rayonné dans le monde, forçant bien souvent l’admiration des étrangers.

Une religion, le christianisme

Quant à la troisième donnée, il s’agit du christianisme qui a été pendant quinze cents ans la religion dominante de notre nation. Aussi, que l’on soit chrétien ou non, pratiquant ou non, personne ne peut nier aujourd’hui le rôle majeur que cette religion a joué dans la formation de notre pays. N’a-t-elle pas pendant des siècles couvert notre sol d’églises et de cathédrales admirables et, au-delà, marqué la conscience, la culture et l’histoire des Français ?

Un territoire forgé par la volonté et le sacrifice

Enfin la dernière composante est bien sûr le territoire de notre pays qui constitue un espace privilégié au cœur de l’Europe. Un territoire d’une étonnante richesse et d’une grande beauté qui a profondément contribué à forger l’identité de ceux qui y ont vécu. Un territoire dont les frontières se sont fixées progressivement au fil des siècles par la volonté de ses rois et de ses chefs et grâce aussi au sang versé par ceux de nos ancêtres qui se sont battus pour l’agrandir ou le défendre.

Une histoire qui a tout sublimé

Mais ces quatre composantes ne seraient rien sans l’histoire qui, au fil des siècles, a brassé tous ces atouts culturels, territoriaux, ethniques et religieux pour façonner ce pays qui est le nôtre et dont nous avons hérité. Une histoire qui ne commence pas en 1789 mais plonge ses racines dans notre lointain passé. Tantôt douloureuse, tantôt grandiose, elle a conduit aux pires épreuves comme aux plus grandes gloires et, à la manière d’une mystérieuse alchimie, a forgé cette nation qui n’est semblable à aucune autre et dont nous devons être fiers.

Une synthèse de la réalité européenne

Une nation qui a de plus cette particularité étonnante d’être la synthèse de tout ce que représente l’Europe. Appartenant à la fois au Nord et au Sud, ouverte sur l’Océan comme sur le cœur du continent, elle a reçu les influences de tous les foyers culturels européens. Des apports qu’elle a su assimiler et sublimer pour édifier cette identité qui permet aujourd’hui d’affirmer que l’Europe n’existerait pas sans la France.

Une âme, un principe spirituel

Cette réalité de notre identité nationale, à la fois culturelle, religieuse, ethnique, territoriale et historique, est apparue pendant des siècles tellement évidente que personne ne songeait à l’expliciter. Et beaucoup considéraient comme Renan qu’à côté des réalités visibles telles « la race, la langue ou les affinités religieuses » il y avait comme « une âme, un principe spirituel » qui s’exprimait par « un fait tangible … le désir clairement exprimé de continuer la vie commune ».

Le refus du Vivre ensemble

Même imparfait ou incomplet, l’énoncé explicite de l’identité de notre nation se révèle capital car il permet de comprendre que c’est dans ses différentes composantes que l’identité de la France est aujourd’hui attaquée. Ainsi, la dimension ethnique du peuple français se trouve clairement mise en cause par l’afflux de populations extra européennes. La composante chrétienne de notre identité est de son côté fragilisée par la concurrence d’un islam en pleine expansion qui cherche à s’imposer. Quant à sa composante culturelle, elle est compromise par la montée migratoire mais aussi par la pression anglo-saxonne et par le processus de déconstruction des valeurs orchestré par la nouvelle gauche.

Même la formule de Renan résonne aujourd’hui comme un sinistre avertissement. Si au bout du compte en effet notre identité nationale devait n’être qu’une volonté de vivre ensemble, elle n’existerait déjà plus puisqu’en dépit du slogan sans cesse martelé par les porte-parole du Système, il est clair qu’entre les Français d’origine et les populations immigrées il n’y a aucune volonté de vivre ensemble. Les premiers cherchent par tous les moyens à ne pas vivre avec les seconds lesquels préfèrent de leur côté vivre entre eux comme chez eux.

Aussi, pour défendre l’identité française, Ligne droite estime-t-elle aujourd’hui indispensable de l’expliciter et de la proclamer telle qu’elle apparaît dans toute la richesse de ses différentes composantes. Les Français doivent reprendre conscience de ce qu’ils sont

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Guérini et Castaner : haros sur les successions

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Frank Timmermans,

membre du Bureau politique du Parti de la France

Il existe deux serpents de mer en politique fiscale qui font régulièrement leur réapparition dans les eaux de l’actualité : d’abord le rétablissement de l’ISF, sujet amplement utilisé pour recadrer les gilets jaunes loin des tentations identitaires, et ensuite la taxation des successions.

Pour celle-ci, l’offensive avait d’abord été lancée par Castaner, dans le même but que le premier serpent agité, mais l’Élysée avait dit « niet ». Nouvelle offensive cette fois du député Stanislas Guérini, également délégué de LaRem. « Guérini et Castaner », ce pourrait être un duo de joueurs de Stens à Marseille dans les années 30, mais non ; ce sont certes des porte-flingues de Macron, mais spécialisés dans la mise à l’épreuve médiatique des lubies jupitériennes. Car, vous l’avez compris, il ne s’agit pas de réformer le Droit successoral dans un sens favorable aux familles. Il y a un pilier fondamental du Pays qui est très largement sacrifié sur l’autel de Jupiter, c’est la Famille française dans son ensemble. En cela, il ne dénote pas des politiques de ses prédécesseurs. Le retour des successions à l’ordre du jour doit nous alerter car les porte-flingues n’agissent jamais sans ordres. Ensuite, n’allez surtout pas penser que la hausse des taxations ne concernerait que les gros héritages. Cela ne suffirait pas à rassasier Bercy. Le Mariage pour tous peut devenir demain un prétexte majeur pour aligner notre législation fiscale et successorale sur celles des pays qui ont relégué le mariage au catalogue des caprices minoritaires.

Les arguments du duo diffèrent peu des litanies de Mélenchon sur le sujet : « l’héritage est un principe injuste », « il faut davantage taxer les grosses successions », « la France a besoin d’argent », « il faut lutter contre les bas de laine et l’immobilisme » etc. On connaît le refrain.

Dans les faits, ce sont toutes les familles, et surtout les plus nombreuses (pas forcément les plus riches et de loin) qui sont visées et qui sont déjà confrontées aujourd’hui, lors d’un deuil, à un véritable parcours d’obstacles administratifs, bancaires et fiscaux. Sans compter les déboires dus au laxisme effarant de l’État qui, pourtant, exige sa récompense : généalogistes escrocs, squatters inamovibles, agents immobiliers manipulateurs, notaires négligents, banques arrogantes, pompes funèbres rapaces, brocanteurs voleurs, captations d’héritage ou d’assurances-vie par des réseaux ancillaires d’étrangers, sans oublier La Poste qui ne manque pas une occasion de refourguer des PEL à des vieillards ! Et malgré tout cela, ce sont les familles qui sont encore visées par les profiteurs de l’État ! Actuellement, la fiscalité des successions empêche quasiment les héritiers de conserver le bien familial, et ce, autant à cause de la dîme perçue (dans des délais qui obligent à emprunter avec %) qu’à cause des impôts et charges qui seront majorés ensuite pour eux. Autant dire qu’il est devenu impossible d’entretenir un patrimoine dans ces conditions malgré les gesticulations de Stéphane Bern, le commis d’office aux illusions. Cette braderie, génératrice de conflits familiaux, incite à remettre en cause toute la politique de l’épargne : chacun est invité aujourd’hui à faire preuve d’un égoïsme farouche pour investir son argent dans l’État nouveau ; les enfants n’ont qu’à se débrouiller ! Or, cette folie qui désunit les familles aboutit à l’impossibilité des nouvelles générations à investir dans leurs projets, à être aidés par leurs aînés ! Que devient la fraternité quand l’égalité nivelle à ce point ? L’immédiateté doit régner, de concert avec la volatilité de l'argent roi. Les salariés ne sont plus des clients pour les banques ; les retraités sont accusés de trop toucher et de ne pas assez dépenser, les gens en précarité d’être sources de passifs récurrents, les propriétaires de thésauriser des valeurs dont l’État aurait besoin et les classes moyennes de ne pas embaucher assez !!! Devant autant de contradictions et de cynisme, il faut se poser les bonnes questions :

  • Toujours plus d’impôts mais pour faire quoi et à quel titre ? L’État a-t-il donné l’exemple et tenu ses promesses depuis 50 ans ? Les Français ont-ils des raisons d’être satisfaits du bilan des 7 derniers Présidents toutes tendances confondues ? Ont-ils seulement été consultés sur les grands enjeux du Pays : immigration, sécurité, fiscalités, souveraineté ? Et quand ils l’ont été qu’a-t-on fait de leur vote comme en 2005 ?
  • Il n’est question que de droits et d’égalité mais face aux successions comment un simple chômeur ou un petit retraité peut-il faire pour s’en sortir ?
  • Sur deux générations, combien de fois paye-t-on en France sa voiture, sa maison ? Les droits des consommateurs, en dehors de celui d’être plumés, sont-ils vraiment pris en compte par les Banques et les assurances comme par les politiques ?
  • Cette politique qui consiste à brader les propriétés familiales, à fissurer la cohésion des générations, à ignorer leur importance vitale pour le Pays, ne peut que favoriser le brassage, la dilution des patrimoines et des biens, le départ des Français de zones devenues propices à l’enclavement communautariste, la désédentarisation du Pays, l’appauvrissement de la France profonde. Quand les artifices du grand débat de Macron auront cessé d’agir, il faudra faire les comptes : les cortèges des nouveaux précarisés les demanderont.

La France est devenue à présent un pays profondément divisé dans tous les domaines mais quoi qu’il arrive, il apparaît désormais probable que Macron sera le dernier Président de cette funeste Ve République.

Que cette bonne perspective ne nous fasse pas oublier de préparer la salvatrice relève.

Source Le blog de Thomas Joly cliquez là

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L’Arabie d’au-delà des mers…

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Georges Feltin-Tracol

Le dégagisme ne se limite pas à la vieille Europe. Il frappe aussi le lointain Salvador en Amérique centrale. Le 23 janvier 2019, Nayib Bukele emportait dès le premier tour l’élection présidentielle pour un parti dissident de l’ARENA, naguère nationaliste anti-communiste pro-reagienne. Il est notable que le nouveau président commença sa vie politique en tant que maire de San Salvador, la capitale, sous l’étiquette du FMLN, la gauche radicale, héritière de la rébellion communiste armée des années 1980. Sa victoire surprise marque la fin du bipartisme issu de l’après-guerre civile en 1992.

Le nouveau président salvadorien a une mère d’origine palestinienne. Il entre ainsi dans le cercle des chefs d’État latino-américains d’origine arabe : le Colombien Julio César Turbay Ayala (1978 – 1982), le Hondurien Carlos Roberto Flores Facussé (1998 – 2002), les Équatoriens Abdala Bucaram (1996 – 1997) et Jamil Mahuad (1998 – 2000), le Salvadorien Elias Antonio Saca (2004 – 2009) ou, plus récemment, le Brésilien Michel Temer (2016 – 2018). Aux États-Unis, l’avocat écologiste et défenseur des consommateurs, Ralph Nader, d’origine libanaise, fut candidat aux élections présidentielles de 1996 à 2008. Hors du champ politique, mentionnons aussi la chanteuse colombienne Shakira par son père étatsunien d’ascendance libanaise, et la sixième fortune mondiale, le Mexicain Carlos Slim dont l’épouse est une nièce des présidents libanais Bechir et Amin Gemayel.

Rarement appelés « Moros » ou plus fréquemment surnommés « Turcos » parce qu’ils étaient sujets de l’Empire ottoman, les Arabes, souvent originaires de Palestine ou du Levant (aire syro-libanaise) ont traversé l’Atlantique à la fin du XIXe et au début du XXe siècle ainsi qu’au début des années 1970 sont devenus d’excellents commerçants. Au bout d’une à deux générations, ils se sont assimilé aux sociétés ibéro-américaines en adoptant le catholicisme ou le protestantisme évangélique aux dépens de l’islam ou même des rites chrétiens orientaux. En 1989, afin de devenir président de la nation argentine, le traître péroniste Carlos Menem se convertit au catholicisme, alors religion d’État. Son épouse avec qui il divorcera rapidement et qui deviendra sa plus farouche opposante jusqu’à la fin de son second mandat en 1999, resta, elle, musulmane.

La présence d’une importante communauté arabo-musulmane aux frontières communes du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay fait fantasmer la CIA et d’autres organisations terroristes occidentales. Il est vrai qu’il y vit une forte communauté chiite libanaise influencée par le Hezbollah. La communauté arabe reste néanmoins une minorité en Amérique romane qui ne peut pas être une autre Arabie d’au-delà des mers…

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°116, mise en ligne sur TV Libertés, le 11 mars 2019.

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Samedi 30 mars : 3e fête du Pays réel à Rungis

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Venez nous retrouver sur

le stand de Synthèse nationale.

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Samedi 6 avril, de 10 h à 18 h 30, à Paris : 6e colloque de l'Institut Iliade

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jeudi, 21 mars 2019

Jean-Claude Rolinat invité du Journal du Parti de la France

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Jean-Claude Rolinat La bombe africaine cliquez ici

Et n'oubliez-pas, chaque semaine, sur Radio Libertés

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La livraison annuelle de "Nouvelle école"...

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L'émission "Synthèse" sur Radio Libertés avec Jean-François Touzé

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cette émission

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Dans Présent d'aujourd'hui, la chronique de Philippe Randa consacrée au nouveau livre de Gabriele Adinolfi

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Philippe Randa Présent cliquez ici 

Matteo Salvini fait beaucoup parler de lui en Italie – où, très charismatique dirigeant de « La Ligue » (ex- « Ligue du Nord »), il est vice-président du Conseil des Minstres et Ministre de l’intérieur depuis le 1er juin 2018 – et en deça des Alpes où Emmanuel Macron n’hésite pas à fustiger ses prises de positions inflexibles au sujet de l’immigration. Ce qui ne le contrarie pas plus que ça, d’ailleurs…

C’est pour mieux le faire connaître aux Français que son compatriote Gabriele Adinolfi consacre un petit livre fort instructif : Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique aux éditions Synthèse nationale.

« Alors que, politiquement, il est né et s’est formé au sein de la Ligue du Nord – laquelle défendait à l’origine un programme fortement autonomiste, voire sécessionniste – Matteo Salvini a réusi à imposer au monde politique italien des positions, des thématiques, mais aussi un langage et des modes de communications extrêmement innovants », écrit dans sa préface le député européen Mario Borghezio.

Aujourd’hui homme politique le plus populaire de son pays, Matteo Salvini a réussit le tour de force de s’allier avec le mouvement 5 Étoiles pour accéder au gouvernement, ce que d’aucun ont jugés tout d’accord impossible avant de prédire un rapide échec à cette alliance… On ne sait effectivement ce qu’il en adviendra et Gabriele Adilnofi ne cache pas les nombreux sujets de désaccords qui existent entre des alliés pour le moins improbables, mais « le problème n’est pas de savoir s’il faut ou non placer ses espoirs en Matteo Salvini ou en d’autres (…) mais de se saisir de tout ce qu’il y a de positif dans ce potentiel pour agir en conséquences… »

Et c’est justement de ce « potentiel » dont il nous éclaire avec justesse, considérant que « Matteo Salvini a pris conscience de sa capacité à peser sinon sur l’Histoire, du moins sur la réalité »… Ce qui est déjà sacrément énorme, on en conviendra !

Matteo Salvini ou l’itinéraire d’un parcours politique météorique, Gabriele Adinolfi, 130 pages, 18 euros, à commander sur www.synthese-editions.com cliquez ici.

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Des appels au racisme meurtrier, ça existe en France macronienne !

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Bernard Plouvier

Pour un peu, on croirait qu’il s’agit d’un canular. Nenni ! Renseignement pris, l’information répercutée par l’excellent site Breizh-Info (soirée du 20 mars 2019) est hélas exacte : on ne réprime guère les appels au meurtre racial de masse – en mauvais français : au génocide – dans la France de Grand et Génial Président.

En septembre 2018, un demi-fou en mal de publicité, le rappeur nommé ou surnommé Nick Conrad, éructe sa vomissure (« chanson » et clip vidéo) : « Pendez les Blancs ». Ce 19 mars 2019, il est condamné à une amende AVEC SURSIS, sans la moindre peine de prison.

L’étrange individu, se disant « déçu » par la Justice, fait appel, invoquant « l’excuse artistique ». Force est donc d’analyser la licence poétique de ce nouveau Rimbaud.

« Je rentre dans les crèches, je tue des bébés blancs

Attrapez-les vite et pendez leurs parents

Écartelez-les pour passer le temps...

Que ça pue la mort, que ça pisse le sang...

Que ces fruits immondes procurent un spectacle fascinant

Blafards et marrants... »

On a écourté la citation de cet immortel chef d’œuvre qui fait douter du sens artistique et moral de ces rappeurs qui se croient tout permis en France Chiraco-Sarko-Hollando-macronienne. Et, après tout, ces immondes ont parfaitement raison, puisqu’un tribunal payé avec l’argent de nos impôts et de nos taxes vient de condamner « le poète » à une amende, symbolique puisqu’assortie du sursis !

Trois réflexions viennent immédiatement à l’esprit.

D’abord, réfléchissons quelques secondes au déluge d’indignations et à la condamnation qui ne manquerait pas de s’ensuivre si un cinglé blanc osait publier en les transposant à des « personnes de couleur » le dixième des insanités proférées par le fou furieux noir en mal de publicité.

Ensuite, on peut signaler au nouvel Homère noir de l’ordure raciste qu’il existe encore dans notre pays des Blancs qui sont prêts à se battre jusqu’à la mort pour défendre leur famille. Et qu’en outre, pour l’instant, noirs et maghrébins sont encore minoritaires.

Enfin, de façon plus générale, il importe de considérer qu’une société qui tolère, sans la réprimer férocement, un appel au meurtre de masse raciste se rapproche de sa mort. Tolérer ce qui est intolérable, ce n’est même pas de la faiblesse, mais un mélange puant de veulerie et de lâcheté.

Dans la France du général De Gaulle, qui n’était pourtant pas un homme d’État, une telle publication ordurière aurait abouti à une lourde condamnation : prison, dénaturalisation puis expulsion définitive hors du sol national du fou furieux raciste.

Dans la France macronienne, le raciste s’en tire avec une amende assortie du sursis et ose même faire appel ! C’est sûr, Macron çà n’est pas De Gaulle et les Français de notre triste époque ne sont sûrement pas de la même trempe que les hommes de 1914-18.   

09:21 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 20 mars 2019

JEUDI 21 MARS : Jean-François Touzé invité de l'émission "Synthèse" sur Radio Libertés

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

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Alain de Benoist : Contre le libéralisme. Contre l'esprit bourgeois...

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Robert Spieler

Article paru dans Rivarol de cette semaine

Alain de Benoist vient de publier aux éditions du Rocher un livre magistral, "Contre le libéralisme", qui fera date, une formidable somme où il démontre que le libéralisme, voilà l’ennemi. Mais il convient tout d’abord d’éviter d’être piégé par les mots. Si par « libéral », dit-il, on entend esprit ouvert, tolérant, hostile à la bureaucratie et à l’assistanat comme à l’étatisme centralisateur, on peut, sans trop de peine, reprendre le terme à son compte. Mais il ne s’agit pas de cela. La société libérale qu’évoque l’auteur est une société où dominent la primauté de l’individu, l’idéologie du progrès, l’idéologie des droits de l’homme, l’obsession de la croissance, la place disproportionnées de la valeur marchande, l’assujettissement de l’imaginaire symbolique à l’axiomatique de l’intérêt, etc… Le libéralisme est en fait une doctrine philosophique, économique et politique, dont le corrélat naturel est le capitalisme. Le libéralisme, qui a acquis une portée mondiale depuis la « globalisation », dit Alain de Benoist, est le principal héritier de la philosophie des Lumières, qui affirme la suprématie de la raison. Il est à l’origine de la mondialisation, qui n’est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Et, bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l’idéologie de la classe dominante. De Benoist cogne fort et juste. Cette phrase extraite de son livre résume tout : « La culture du narcissisme, la dérégulation économique, la religion des droits de l’homme, l’effondrement du collectif, la théorie du genre, l’apologie des hybrides de toute nature, l’émergence de ‘l’art contemporain’, la télé-réalité, l’utilitarisme, la logique du marché, le primat du droit sur le devoir, le ‘libre-choix’ subjectif érigé en règle générale, le goût de la pacotille, le règne du jetable et de l’éphémère programmé, tout cela fait partie d’un système contemporain où, sous l’influence du libéralisme, l’individu et devenu le centre de tout et a été érigé en critère d’évaluation universel ».

La modernité, fille du libéralisme

La modernité, qui est la fille du libéralisme, a inventé des formes d’aliénation nouvelles : exploitation du travail vivant, transformation du sujet en objet, solitude de masse, effondrement de la vie intérieure, inauthenticité de l’existence, conditionnement publicitaire, tyrannie de la mode, judiciarisation généralisée, mensonges médiatiques, règne du politiquement correct. L’homme, indépendant de ses semblables, cherche en permanence à maximiser son meilleur intérêt et adopte le comportement du négociant au marché. Pour le libéralisme, l’homme est avant tout porteur de droits. Des droits, au demeurant, parfaitement formels. Le droit au travail n’a jamais donné un emploi ! Dans ce monde, l’affirmation d’appartenance à une communauté passe évidemment pour pathologique et la plus petite communauté, la famille, se doit d’être délégitimée. Le libéralisme considère que l’individu est propriétaire de lui-même et se résume par : j’ai le droit de faire de moi-même tout ce qu’il me plait de faire (me droguer, vendre mes organes, louer mon utérus, pratiquer le cannibalisme, dès lors qu’il s’agit d’adultes consentants, travailler le dimanche, déshériter totalement mes enfants. Je n’ai aucune règle collective à respecter et bien sûr, aucun pouvoir public ne peut m’ordonner de sacrifier ma vie pour quelle que cause que ce soit. Le libéralisme, dit de Benoist, n’est en fait pas la conception de la liberté, mais l’idéologie qui met la liberté au service du seul individu pour qui ni le bien de la collectivité, ni la patrie, ni aucune valeur ne pourraient justifier que l’on restreigne la liberté.

Ni patrie, ni frontières

Un Etat libéral exclut par définition toute idée de sacrifice et de dévouement à sa communauté. Son mot d’ordre est : Ni patrie, ni frontière. Pour lui, il est absurde de sacrifier sa vie pour l’abstraction qu’est la patrie. Quant à l’immigration, elle est abordée par les libéraux dans une optique purement économique, permettant de compenser les conséquences d’une effroyable dénatalité européenne et d’exercer une pression à la baisse des salaires. Leur monde est sommé de devenir rentable et source de profit. Comme le note très justement l’auteur, le capitalisme est un système reposant sur la démesure, que les Anciens nommaient ‘Hybris‘ : « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre ». La gauche s’est évidemment ralliée à la logique du marché, exigeant que les racines du peuple soient éradiquées, que les frontières soient abolies, et le passé relégué dans l’oubli, progrès oblige. Priorité à la dénonciation des ‘inégalités’ liées au sexisme, au racisme, au fanatisme religieux. Et puis, voici les ‘people’ qui remplacent le peuple, en même temps que le capitalisme et le libéralisme endossent un programme culturel dégénéré au plus haut degré. Alain de Benoist évoque excellemment « la grande osmose idéologique de la droite financière qui a trahi la nation et de la gauche ‘permissive’ qui a trahi le peuple ». A droite, la défense du libéralisme a surtout été le fait des milieux dits conservateurs-libéraux (des oxymores, dit l’auteur). Mais comment peuvent-ils se réclamer du libéralisme et prétendre réguler l’immigration tout en adhérant à l’ordre économique libéral qui repose, dit l’auteur, « sur un idéal de mobilité, de flexibilité, d’ouverture des frontières et de nomadisme généralisé ? » Ils n’ont pas compris que les valeurs traditionnelles sont systématiquement annihilées par le développement continuel de l’économie de marché. Conclusion d’Alain de Benoist : celui qui, dans nos rangs, lutte « pour la famille », mais prône avec enthousiasme l’"ultra-libéralisme" est parfaitement inconséquent. »

L’Eglise contre le libéralisme, paragon de l'égoïsme et de la cupidité

L’Eglise, quant à elle, dit l’auteur, a eu le mérite de toujours rester fidèle à la définition aristotélicienne de l’homme, reprise par Thomas d’Aquin, comme un être naturellement politique et social. Elle a toujours condamné l’égoïsme, la recherche du profit à tout prix, même si elle n’en a pas toujours donné l’exemple, et a condamné le système du crédit. Depuis deux siècles, la doctrine sociale de l’Eglise a stigmatisé les méfaits de la concurrence sauvage , les défauts du libre-échangisme et réaffirmé le primat du bien commun. Mais qu’en est-il de la politique française ? Il y a, dit Alain de Benoist, « d’un côté, les tenants d’une « France ouverte au monde », la main sur le portefeuille quand ils chantent l’hymne national, de l’autre un peuple désireux de perpétuer son patrimoine immatériel, de conserver sa sociabilité propre et de rester souverain ». Alain de Benoist note que le libéralisme veille à faire disparaitre tous les obstacles qui s'opposent à l'expansion du marché, et à détruire de façon méthodique tout système philosophique ou religieux qui condamne l'égoïsme et la cupidité. Quelle alternative au libéralisme ? L'auteur relève que, de même qu'on peut s'opposer au despotisme sans adhérer à l'idéologie des droits de l'homme, l'alternative au libéralisme ne réside pas dans le retour à l'Ancien Régime. Mieux vaut chercher à recréer du commun à partir de la base et oeuvrer à la renaissance de la figure du citoyen, fondée sur la participation active. Tout au long de l'histoire européenne, les grandes révoltes populaires ont pris la forme de "communes" visant à l'autogouvernement local, à commencer par la grande Commune de 1871. Il est assez stupéfiant de constater combien ce livre, écrit avant l'émergence des Gilets jaunes, entre en résonance avec ce mouvement et offre des grilles d'analyse affutées. Alain de Benoist conclut son introduction par cette phrase : "Restaurer le commun et le bien commun est le programme qui s'offre aujourd'hui à tous les antilibéraux".

Contre l'esprit bourgeois

Alain de Benoist note que le bourgeois, brocardé, dénoncé, tourné en dérision pendant des siècles, ne semble aujourd'hui plus remis en question. La bourgeoisie semble plutôt correspondre à une 'mentalité' qui a tout envahi. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le bourgeois avait inventé l'idée qu'on est sur terre pour être 'heureux', le bonheur étant conçu avant tout comme un bien-être matériel. A partir de 1750, la classe bourgeoise, riche, puissante, acquise aux idées des Lumières, n'a plus besoin du roi, qui fait désormais obstacle à ses projets. Tous les protagonistes essentiels de la Révolution sont des bourgeois qui, non contents de satisfaire leurs intérêts, ont aussi la prétention de défendre les fumeux 'droits de l'homme'. Alan de Benoist cite Mounier : "En réduisant l'homme à une individualité abstraite, sans vocation, sans responsabilité, sans résistance, l'individualisme bourgeois est le fourrier responsable du règne de l'argent, c'est à dire de la société anonyme des forces impersonnelles". Mais il fallait que la bourgeoisie se débarrassât du peuple. Pour ce faire, elle inventa la notion politique de "nation", entité abstraite permettant de confisquer au peuple une souveraineté qu'on lui avait pourtant solennellement attribuée. L'avenir, dira Guizot, le ministre de Louis-Philippe, appartenait à la "boutique" et il ajoutait avec un effrayant cynisme : "Les peuples ne se gouvernent bien que quand ils ont faim". C'est l'époque de ce "christianisme bourgeois"contre lequel se déchaîneront Bloy, Péguy et Bernanos, Proud'hon accusant l'Eglise de s'être "placée comme bonniche au service de la bourgeoisie la plus crasseusement conservatrice". Flaubert, quant à lui, professe que la seule façon d'être un bon bourgeois est de cesser d'en être un, et lance sa célèbre apostrophe : "J'appelle bourgeois tout ce qui pense bassement". Il faut lire, page 161 du livre, l'extraordinaire et violente apostrophe de Huysmans qui s'en prend à "leur jactance caduque", leur "ostentation frivole", leur "manque de savoir-vivre", une bourgeoisie "autoritaire et sournoise, basse et couarde", qui"mitraillait sans pitié son éternelle et nécessaire dupe, la populace, qu'elle avait elle-même démuselée et apostée pour sauter à la gorge des vielles castes. Une fois sa besogne terminée, la plèbe avait été, par mesure d'hygiène, saignée à blanc. Le bourgeois, rassuré, trônait, jovial, de par la force de son argent et la contagion de sa sottise". Et Huysmans d'ajouter : "Le résultat de son avènement avait été l'écrasement de toute intelligence, la négation de toute probité, la mort de tout art. C'était le grand bagne de l'Amérique transporté sur notre continent; c'était enfin l'immense, la profonde, l'incommensurable goujaterie du financier et du parvenu, rayonnant tel qu'un abject soleil, sur la ville idolâtre qui éjaculait, à plat ventre, d'impurs cantiques devant le tabernacle impie des banques !" Bien d'autres écrivains exprimeront leur mépris de la bourgeoisie et de l'esprit bourgeois. Charles Péguy dira que le monde moderne souffre avant tout "du sabotage bourgeois et capitaliste", ajoutant : "On ne saurait trop le redire. Tout le mal est venu de la bourgeoisie. C'est la bourgeoisie capitaliste qui a infecté le peuple. Et elle l'a précisément infecté d'esprit bourgeois et capitaliste". Le philosophe et sociologue allemand Max Scheler écrit quant à lui : "Le bourgeois ne se pose jamais la question de savoir si les choses ontune valeur en elle-même ; il se borne à se demander : "Est-ce que c'est bon pour moi ?" Et André Gide note si justement : "Peu m'importent les classes sociales, il peut y avoir des bourgeois aussi bien parmi les nobles que parmi les ouvriers et les pauvres. Je reconnais le bourgeois non à son costume et à son niveau social, mais au niveau de ses pensées. Le bourgeois a la haine du gratuit, du désintéressé. Il hait tout ce qu'il ne peut s'élever à comprendre". Georges Sorel l'avait dit : "Le sublime est mort dans la bourgeoisie". On connait le proverbe cité par l'auteur : "Un idiot pauvre est un idiot; un idiot riche est un riche"... Dans des pages lumineuses et jubilatoires, Alain de Benoist fait un sort à l'esprit bourgeois qui "n'aime guère le scandale, ni le risque, lorsqu'on ne peut le calculer", le bourgeois "répugnant aux solutions de force, à l'autorité, à la décision. Il pense que tout peut s'arranger par le compromis, la discussion, la publicité des débats, le 'dialogue' assorti d'appels à la raison". Relisons avec l'auteur, encore et encore, Péguy qui notait : "L'esprit bourgeois descend par nappes progressives dans le monde ouvrier, et tue le peuple, le vieux peuple organique, pour lui substituer cette masse amorphe, brutale, médiocre, oublieuse de sa race et de ses vertus privées : la foule qui hait". La bourgeoisie n'aime ni l'enthousiasme ni la foi. Elle n'aime pas l'infini qui excède les choses matérielles et Bernanos dira : "La seule force de cet ambitieux minuscule est de n'admirer rien". Mais, attention, le bourgeois a sa morale, certes, comme l'a vu Emmanuel Mounier, que dans une perspective instrumentale. La morale du bourgeois ne tarde pas à devenir un auxiliaire de la gendarmerie. Elle permet de maintenir l'ordre et d'éliminer les dissidents, qui ne respectent pas la règle du jeu social. Le bourgeois a évidemment horreur des racistes, des antisémites, des homophobes, des révisionnistes et des sexistes. Il défend par contre de grandes causes, telles l'environnement. Sa dernière lubie : Les enfants constituant un obstacle à la liberté matérielle et à la promotion sociale, et surtout causes, de par leur potentiel de pollueurs tout au long de leur vie au réchauffement climatique, il convient de réduire drastiquement les naissances de ces importuns. Enfants égale pollueurs. La bêtise bourgeoise est décidément sans limites.

En conclusion, Alain de Benoist note que "l'histoire des huit ou dix derniers siècles écoulés montre comment la bourgeoisie, qui n'était rien au départ, a fini par devenir tout. On pourrait la définir comme la classe qui a séparé le peuple et l'aristocratie, qui les a dressés l'un contre l'autre". Peut-être, dit l'auteur, "faudrait-il restaurer l'aristocratie et le peuple en même temps". Et j'ajouterai : renvoyer l'affreux esprit bourgeois aux oubliettes de l'Histoire. Ce livre absolument essentiel est remarquable.

"Contre le libéralisme" d'Alain de Benoist, 345 pages, 19,90 euros, Editions du Rocher

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Adieu Rodolphe. Toi, le dernier chouan...

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Nous annoncions hier sur ce site cliquez ici la disparition subite de Rodolphe Crevelle. Cette nouvelle a attristé de nombreux lecteurs qui nous l'ont fait savoir. Ses obsèques se dérouleront à Rouen samedi matin. 

Sur le site de l'Incorrect, Joseph Joly rend aujourd'hui un magnifique et très émouvant hommage à Rodolphe. Nous prenons la liberté de le reproduire ici.

Joseph Joly L'incorrect cliquez ici

Rodolphe Crevelle est mort dans la nuit du 15 au 16 mars 2019 à Rouen. Né à Tours le 5 décembre 1955, ce journaliste français était une sorte de génie polémiste et politique, aux mille idées qu’il tentait de réaliser après les avoir publiées sous presse. Sa dernière œuvre, La Doctrine anarcho-royaliste, en est une illustration, aboutissement de sa vie d’insurgé politico-littéraire.

Il est parti. D’une manière qu’il n’aurait pas jugé conforme à sa vie. Disons, d’une manière qu’il n’aurait pas cru conforme à sa vie, car l’homme était humble. Voilà sans doute pourquoi Dieu l’a pris en son amitié au moment où il ne pouvait plus la lui refuser.

Mieux, les pensées profondes de ces dernières semaines vers son enfance et la Sainte Vierge l’ont conduit à bénéficier de la grâce ultime de la bonne mort. Alors que les plus grands mystiques sont assaillis par le doute au seuil de l’ultime passage, comme une sublime épreuve sanctifiante, Rodolphe a su émouvoir le Christ à l’instar du bon larron, sans doute sensible à son « royalisme de midinette » et à son catholicisme de pari.

Il a toujours dit être l’homme d’un quart d’heure. Même d’un dernier quart d’heure. Il l’imaginait ce quart d’heure comme celui du coup de force, du dernier assaut qui ferait enfin basculer la République. Il rêvait non pas d’être l’auteur de ce quart d’heure historique, juste de participer à ce moment gros de toutes les conspirations qu’il aura échafaudées dans cet unique but. Pourtant, la Providence dans une ironie impénétrable a décidé de lui accorder une plus grande victoire, non sans amertume.

A la place de cette possible chevauchée vers la prise de pouvoir, les desseins de Dieu l’ont mené dans la souffrance à une issue inattendue. Lui épargnant la prison de la vieillesse, qu’il appréhendait plus que les coursives de Fresnes connues dans les années 80 pour braquages militants.

Au milieu de l’ébullition nationale des Gilets Jaunes, cette poussée de fièvre qu’il attendait depuis toujours, il n’aura pas réussi à chevaucher le tigre une dernière fois pour allier les conjurés comme seul il savait le faire. Pourtant, en janvier, sur les bords du Rhône, en contrebas d’une forteresse médiévale, l’étincelle avait failli prendre.

Sous les arcades de pierre d’une vieille bâtisse, il avait réussi à relancer les dés du godet de l’histoire de France. Ce soir-là, sous les bourrasques du mistral, Rodolphe avait amené dans ses bagages un Prince de sang pour lui faire rencontrer les membres les plus actifs de la vallée prêts à monter contre la République. Ils n’étaient pas nombreux.

Juste révoltés, et déjà séduits par les promesses de renouer avec l’histoire et le souffle de « l’HyperFrance ». Surplombant les boîtes à pizzas et les bières, le Prince expliquait avec simplicité son exil aux Etats-Unis, son amour de la France, sa vie de père de famille et ses agacements d’homme du quotidien. Face à lui, un chauffeur routier, des ouvriers agricoles, un ferrailleur et des Gitans chefs de rond-points.

Entre eux, un chef d’orchestre discret et ingérent : Rodolphe. Il prenait une dernière fois en veste de chasse et grosse écharpe autour du cou la tête d’une potentielle montée vers Paris qui n’a pas encore vue le jour.

A la place de cette possible chevauchée vers la prise de pouvoir, les desseins de Dieu l’ont mené dans la souffrance à une issue inattendue. Lui épargnant la prison de la vieillesse, qu’il appréhendait plus que les coursives de Fresnes connues dans les années 80 pour braquages militants.

Dieu l’aura rappelé en prenant le soin de l’entourer de sa mère, de son fils Marc-Henri, et d’un ami dont il se voulait le serviteur, un autre Prince, Sixte-Henri, un chevalier carliste banni du temps et du trône. Finalement, quel chouan pourra se vanter d’avoir eu la grâce de mourir accompagné de son seigneur et des derniers sacrements, dispensés par deux fois, et ramené par le sort sur ses terres normandes ?

Des Gilets Jaunes aux Bonnets rouges, du blocus paysan de Paris en 1999 à la réunion des confédérations de pêche et des agriculteurs à Laval en 1992, Rodolphe n’aura eu de cesse d’être ce royaliste des bocages que ses souvenirs d’enfance de Vimoutiers et un taxi parisien retors auront déterminé.

Il le confiait entre les lignes de ses articles bernanosiens dans le Lys noir, tous orientés depuis cette petite patrie de l’enfance de laquelle il tirait les flèches les plus aiguisées à l’encontre de l’Homme moderne et des ses enfants mutants.

De cette position d’artillerie, il canardait avec un humour féroce tout ce qui n’avait pas l’heur de lui plaire avec justesse et injustice, le style primant. Ce style où s’illustrait à la fois toute sa provocation et son courage. Provocation parce que lui-même pouvait se reconnaître « ordurier » parfois. Courage parce qu’il a sans doute été le dernier journaliste condamné à de la prison ferme depuis la Libération pour de simples articles, dont le fameux « Mon voisin est une mosquée ».

Portant ses condamnations judiciaires comme autant de médailles à affoler tous les portiques de sécurité de France, Rodolphe Crevelle aura été la bête noire des magistrats. Capable de les prendre au collet avec la force terrible de sa parole, il réduisait en miettes la fausse solennité républicaine et replaçait les débats d’homme à homme.

Formé à la presse et au fait divers à Oise Hebdo à l’orée du nouveau millénaire, Rodolphe fabriquait un journal en une nuit et n’importe où, se nourrissant de cigarettes et de thé glacé de chez Lidl.

Un procureur de Lyon est encore sonné de l’avoir eu au téléphone, tandis que celui de Nice a eu le droit à un journal spécial sur son appartenance supposée à la franc-maçonnerie. A Perpignan, le ministère public a pris un malin plaisir à lire à haute voix ses courriers à l’audience pour se venger des magistrats du siège. Bref, s’il n’était pas dénué de considération envers les flics et les bourgeois auxquels il n’avait pas grand’chose à reprocher, il exécrait le corps vérolé de la justice.

Camelot du Roi venu au journalisme à 40 ans, Rodolphe aura marqué les générations militantes par sa plume et son extraordinaire capacité de travail mais aussi par son activisme. Formé à la presse et au fait divers à Oise Hebdo à l’orée du nouveau millénaire, Rodolphe fabriquait un journal en une nuit et n’importe où, se nourrissant de cigarettes et de thé glacé de chez Lidl.

En passant de TransEurope au Petit journal, de la Semaine de l’Hérault au Scoop de Deauville jusqu’à A Vugi d’a la Roya, sans oublier le Lys noir et Arsenal, il créait les titres de presse et composait presqu’à lui seul la rédaction. L’écriture était tout autant un besoin, un gagne-pain et un outil révolutionnaire.

Toujours à la recherche de la base arrière de laquelle doit partir la reconquête, il aura tenté de s’emparer des Minquiers et des Ecréhous dans le bailliage de Jersey avec les marins-pêcheurs. Puis il fit lever une atmosphère révolutionnaire en la Principauté d’Andorre où il fit campagne pour le Non lors du référendum de 1993.

Il y aura aussi l’épopée du groupe Francité au Val d’Aoste à la fin des années 90. Partout, même au royaume de Belgique et dans le Grand-Duché du Luxembourg, Rodolphe aura poursuivi ce rêve, prenant attache avec députés et ministres.

Écrivant livre sur livre pour avoir le prétexte à agir, emmenant dans ses aventures quelques militants qu’il avait simplement recruté la veille après une longue discussion qu’il aura terminée par un « Que fais-tu demain ? », un appel lourd d’inattendu pour le désœuvré qui l’écoutait émerveillé.

Aujourd’hui, ces militants forment une petite communauté qui ont tous en souvenir la figure de Rodolphe sans lequel ils ne se seraient probablement pas rencontrés. Aujourd’hui, après en avoir lui-même longtemps souffert, Rodolphe les laisse « si seuls dans l’entre-soi abandonné »…

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DIMANCHE 28 AVRIL 2019 : 7e JOURNÉE DE SYNTHÈSE NATIONALE À NIEPPE PRÈS DE LILLE

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mardi, 19 mars 2019

Dans le quotidien "Présent" de ce mercredi : un grand entretien avec Roland Hélie au sujet de l'Appel contre la dissolution du Bastion social

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Entretien pour Présent avec Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale et initiateur de l’ « Appel contre la menace de dissolution du Bastion social ».

Source cliquez ici

Roland Hélie, vous venez de lancer un appel contre la menace de dissolution du Bastion social proférée par Emmanuel Macron, président de la République, lors du dîner annuel du Crif à Paris le 17 février dernier. Pourquoi cet appel ?

Tout d’abord, et pour être précis, c’est à la suite de plusieurs discussions avec quelques responsables nationaux et identitaires sur cette menace de dissolution de l’une des composantes de notre famille d’idée, que j’ai pris l’initiative de lancer, au nom de Synthèse nationale, cet appel. Ce combat est, me semble-t-il, indispensable car si aujourd’hui le Système veut détruite le Bastion social, demain il s’en prendra à d’autres et lorsqu’il n’y aura plus personne pour réagir, il sera trop tard...

Il fallait donc réagir immédiatement car cette menace du président de la République de s’en prendre au Bastion social, comme à tout autre mouvement nationaliste, est inadmissible.

Inadmissible ?

Tout à fait. Cette menace de dissolution est inadmissible pour trois raisons.

Tout d’abord parce qu’elle n’est pas fondée. Le Bastion social est un mouvement qui a été créé il y a deux ans par des étudiants lyonnais et qui se bat, comme bien d’autres partout en France, contre l’assassinat de notre nation et de notre civilisation par l’hyper classe mondialiste actuellement au pouvoir. Fidèle à ses principes solidaristes, il s’est « spécialisé », dans l’occupation pacifique de locaux abandonnés pour les transformer en foyers destinés à accueillir les Français les plus démunis comme ce fut le cas à Lyon l’an passé et, plus récemment, en Alsace. Une telle activité est, visiblement, insupportable pour Macron et les siens...

D’autre part, cette annonce a été faite par Macron lors d’une réunion du Crif, une organisation partisane loin d’incarner l’ensemble de la communauté juive de France comme elle le prétend. Ce Crif a pour raison d’être la lutte contre un antisémitisme qui émanerait, soit disant, de l’extrême droite. Tout cela est fantasmé car chacun sait que la violence antisémite, depuis des lustres, ne vient pas de l’extrême droite mais est l’une des conséquences de l’immigration musulmane tant soutenue, entre autres, par... le Crif justement. En se conduisant ainsi, Macron a voulu faire un effet d’annonce destiné à satisfaire son auditoire...

Enfin, en jetant à la vindicte le Bastion social, Macron insulte l’ensemble du Mouvement national toutes tendances confondues. Il se conduit comme un vulgaire petit chefaillon humilié par le soulèvement populaire auquel il est confronté depuis plusieurs mois. Il espère maîtriser la contestation en l’accusant, selon la formule magique (hélas pour lui totalement éculée), d’être manipulé par « l’extrême droite antisémite ». Mais cela, en dehors du Crif, ne marche plus...

Aujourd’hui, c’est le BS qui est visé. Et demain, selon la logique « macronienne », ce seront d’autres formations nationales qui subiront le même sort. L’idéal national est la seule alternative crédible au Système mondialisme. Les promoteurs de celui-ci, Macron en tête, le savent bien, voilà pourquoi ils sont prêt à tout pour le discréditer.

D’où votre exaspération face à de telles allégations...

En effet, comme je vous l’indiquais précédemment, nous ne pouvions pas laisser passer une telle insulte sans réagir. Il fallait mobiliser l’ensemble de la famille nationale, identitaire et même au-delà. D’où cet appel que j’ai lancé sur le site de Synthèse nationale et qui a très vite recueilli de nombreux soutiens. (Pour la petite histoire, la première signature reçue fut celle de Francis Bergeron, directeur de Présent).

Depuis, de nombreuses personnalités de la mouvance nationale ont signé cet appel ?

Près d’une centaine de responsables politiques, associatifs, d’élus, d’écrivains, d’éditeurs, d’artistes, ainsi que près d’un millier de patriotes l’ont signé (*). Ce qui est plaisant, c’est de constater que toutes les sensibilités de notre famille ont répondu sans hésitation. Qu’il s’agisse de Jean-Marie Le Pen, d’Alain de Benoist, de Pierre Vial, de Pierre Cassen, de Thomas Joly, de Serge Ayoub, de Philippe Randa, d’Alain Sanders, de Xavier Eman ou de François Bousquet, d’Anne Brassié pour ne citer qu’eux car la liste est longue et de qualité (ils me pardonneront de ne pas tous les citer mais il suffit de consulter le site de Synthèse nationale pour prendre connaissance de la liste), tous m’ont immédiatement répondu.

Comme quoi, lorsque l’une des composantes de la famille nationale est menacée, celle-ci dans son ensemble est capable de répondre à l’unisson ! Et c’est sans doute ce qui est le plus important dans cette affaire.

(*) Pour les lecteurs de Présent qui désirent signer cet appel (en ligne sur le site cliquez ici), il leur suffit d’écrire à : Synthèse nationale 9, rue Parrot (CS 72809) 75012 Paris (correspondance uniquement).

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19:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DU 19 AU 25 AOÛT, À SÉES (61) : L'UNIVERSITÉ D'ÉTÉ CATHOLIQUE D'ACADEMIA CHRISTIANA

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10:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Enfants de djihadistes : stop au chantage à l'émotion !

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Jean-François Touzé,
délégué aux études et argumentaires du PdF
 
Cinq enfants de djihadistes supposés français sont donc de retour sur notre sol national après un séjour en Syrie. Ainsi en a décidé Emmanuel Macron qui, à l’encontre de la volonté majoritaire des Français mais s'appuyant sur les ressorts rouillés de la sensiblerie qui est à la conduite de l'État ce que le curare est aux fonctions musculaires du corps humain (un paralysant puissant et létal), a décidé pour plaire aux associations droitdelhommistes de juger « au cas par cas ». On sait ce que cela signifie.
 
Quel que soit leur âge, qu'ils soient orphelins ou non, qu'ils aient tué et participé à des exactions ou pas, qu'ils fassent des risettes, des grimaces ou la moue la plus charmante, ces enfants ne sont plus français, si tant est qu'ils l'aient jamais été, au-delà des papiers que détenaient leurs parents coupables d'avoir pris les armes contre la civilisation.
 
La France n'a aucune responsabilité à assumer quant à leur sort et le terme de "rapatriement" ne peut être utilisé.
 
Stop à l'émotivité. Les Français ne veulent pas d'eux. Leur destin ne nous concerne en rien. Ces cinq enfants doivent être les derniers à être acceptés sur notre sol.
 
Quant aux djihadistes adultes, puisque la peine de mort ne peut, pour l'heure, pas être prononcée par un tribunal français, puisque nous savons que les juridictions d’exceptions, civiles et militaires, qui devraient dans un État digne de ce nom être mises en place et saisies ne le seront pas, qu'ils soient livrés aux juges irakiens ou syriens qui sauront régler définitivement les arriérés de comptes.

10:30 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le 5e homme a été discrètement expédié... en Israël !

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Bernard Plouvier

Depuis quelques jours, nos media ne bruissent que d’une indignation, d’ailleurs justifiée, motivée par l’assassinat d’une cinquantaine de mahométans en deux mosquées de Nouvelle-Zélande.

Le principal assassin, d’origine australienne, est censé avoir rédigé un texte débile donné en pâture à tous les journaleux de la planète, car il y est question de « suprématie de la race blanche »... chose qui n’a pas grand-chose à voir avec une affaire de religion. Le texte est un ramassis d’absurdités et témoigne soit du crétinisme absolu de son rédacteur, soit d’une grossière provocation.  

En effet, les choses sont beaucoup moins simplettes qu’on ne l’a dit. D’abord, il y a eu complot et tellement bien préparé qu’on a beaucoup de mal à mettre en relation la minutieuse préparation de l’attentat avec un texte aussi « suprêmement » débile. De fait, en plus du vidéo-criminel, on a arrêté quatre autres personnes... dont un homme qui a été relâché et expédié en Israël.

On ne comprenait pas trop pourquoi le gouvernement et les media d’Israël hurlaient, sur tous les tons, leur réprobation de cet infâme assassinat collectif, qui, pour un Français, ne peut faire oublier les immondes assassinats perpétrés en France, depuis 2015, par des crapules mahométanes.

Pour une fois, les Israéliens se mettaient au diapason des Goyim qu’ils haïssent si fort, en condamnant des assassinats ignobles. C’était tellement inouï qu’on voulait bien oublier, un instant, le nombre ahurissant de mosquées bombardées par Tsahal (l’armée israélienne, qui n’est pas réputée pour faire dans la dentelle). On a publié un chiffre dépassant 160 mosquées détruites ces dernières années par les Israéliens, chiffre invérifiable par un citoyen français qui a mieux à faire qu’aller musarder dans ce Proche-Orient en état de guerre subintrante depuis 1948.

Et voilà que tombe la nouvelle du 5homme ! On ne doute pas un seul instant que les membres du gouvernement israélien, zélés serviteurs de Haute Dame Démocratie, vont nous fournir une explication honnête et fiable, à propos de ce 5individu... qui ne pouvait être qu’un honnête touriste.

10:22 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

François Boulo, l'avocat Gilet jaune, reçu par TV Libertés

ET SUR LCI :

 

10:13 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 18 mars 2019

Rodolphe Crevelle est décédé...

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C'est avec tristesse que nous venons d'apprendre la mort à l'âge de 64 ans, suite à une maladie foudroyante, de Rodolphe Crevelle. Celle-ci est survenue à Rouen samedi dernier.

Monarchiste convaincu, personnalité attachante des milieux nationalistes des années 80, 90 et 2000, Rodolphe Crevelle était un militant infatigable de "la francité". Il débordait d'imagination et toute sa vie il a mené, aux marges du Mouvement national, des combats pour le moins pittoresques (tels "Minquiers et Ecréhou : terres françaises", histoire de titiller les Anglais, ou encore pour le rattachement du Val d'Aoste à la France...) pour défendre sa conception, parfois très personnelle, de la "plus grande France". N'oublions pas non plus ses multiples publications, souvent de grande qualité mais hélas toujours éphémères, dont la dernière en date, il y a quelques années, s'intitulait Le Lys noir.

Une cérémonie religieuse aura lieu samedi prochain à Rouen. Qu'il repose en paix. 

23:56 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La remarquable intervention de Martial Bild, directeur de TV Libertés, lors des Assises de la France des Gilets jaunes dimanche dernier à Rungis

Retrouvez Martial Bild le samedi 6 avril lors du dîner annuel des Amis de Synthèse nationale cliquez ici...

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Le nouveau numéro d'Eléments

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Chez votre marchand de journaux.

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Beaucoup de monde aux Assises de la France des Gilets jaunes dimanche à Rungis

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Riposte laïque et Résistance républicaine organisaient ce dimanche à Rungis les Assises de la France des Gilets jaunes. Il s'agissait, quatre mois après le début de ce mouvement populaire, de dresser le bilan de celui-ci. Ainsi, de nombreux responsables Gilets jaunes, tant locaux que nationaux, ont pris la parole devant un demi-millier de patriotes. Nous reviendrons très vite sur cette réunion dont la hauteur des interventions a enthousiasmé le public.

Nous remercions les organisateurs et les participants pour le sympathique accueil qu'ils ont réservé à notre stand. Le numéro hors-série de Synthèse nationale consacré aux Gilets jaunes a été largement diffusé et notre appel cliquez ici contre la menace de dissolution du Bastion social a reçu plusieurs centaines de signatures.

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Dès maintenant, vous pouvez consulter l'ensemble des interventions à cette réunion cliquez ici

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En savoir plus et le commander cliquez ici

10:23 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

18 mars 1978 : assassinat de François Duprat

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Communiqué de presse d'Alexandre Simonnot :

N’oublions jamais notre camarade de combat François Duprat assassiné il y a aujourd’hui 41 années, le 18 mars 1978.

Frontiste de la première heure, grand et irremplaçable ami de Jean-Marie Le Pen, militant exemplaire, François Duprat était un brillant intellectuel, libre et éclairé, passionné d’histoire et de politique. Ecrivain hors-pair, travailleur infatigable, il possédait une véritable plume d’acier qui le fit collaborer à la plupart des rédactions des journaux de la Droite Nationale. Il ne cessera pas d’y dénoncer les risques que faisait peser l’immigration sur l’identité des peuples européens.

François Duprat était un amoureux de la Liberté d’expression, cette liberté qui lui a coûté la vie. Car c’est bien pour avoir osé écrire tant et tant de vérités interdites à exprimer qu’il a été éliminé.

François Duprat gênait, dérangeait, bousculait avec talent le politiquement correct, le terrorisme intellectuel et le prêt-à-penser. Il écrivait et proclamait tout haut ce que beaucoup pensait tout bas. Il n’avait peur de rien. Il est mort au devoir, au combat, sur la route qui le menait à une école pour accomplir simplement ce qu’il aimait par-dessus tout : enseigner la simple et pure vérité historique.

Plutôt que d’oser l’affronter sur le terrain des idées et du débat, les misérables lâches, anonymes et vagabonds, qui l’ont exécuté ont placé une bombe dans sa voiture...

Esprit ouvert, fidèle défenseur de notre identité, François Duprat aurait exécré la liberticide Loi Gayssot qui interdit en France toute véritable Liberté d’expression qui est pourtant un Droit fondamental de notre Pays.

Que François Duprat repose en paix auprès de tous ces grands intellectuels honnêtes et courageux qui ne faisaient que proclamer, à temps et à contre temps, la Vérité qui seule nous rendra libres.

10:11 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 17 mars 2019

Les manipulations du Système nourrissent la bulle boursière et immobilière

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Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

Les États-Unis marchent sur la tête avec des actions surévaluées, suite à la politique laxiste de la Fed et aux rachats massifs d’actions. Ces derniers font monter les cours puisqu’ils aboutissent à réduire le nombre d’actions cotées. Au lieu de financer les investissements des entreprises, le marché des actions absorbe leurs ressources puisqu’elles sont amenées à s’endetter d’autant plus que les taux d’intérêt sont bas, ce qui compromet leurs perspectives de croissance. Selon les analystes de la Citibank, les achats d’actions vont dépasse,r en 2019, le montant des investissements des sociétés du fameux indice S&P 500.

En dix ans, les sociétés américaines ont acquis pour plus de 4.700 milliards de dollars de leurs propres titres, soit plus que la capitalisation boursière réunie de Paris et Francfort. Les sommes d’argent ainsi restituées aux actionnaires représentent plus de trois fois les dividendes distribués. General Motors va fermer cinq usines et procéder à 3,4 milliards de dollars de rachat d’actions en s’endettant au lieu d’investir pour rattraper son retard dans les véhicules électriques et autonomes. En 2018, les sociétés du CAC 40, moins avides, ont racheté pour 10,9 milliards de leurs propres actions, mais distribué 47 milliards de dividendes.

Le Système, avec ses taux d’intérêt ridicules, cocufie les épargnants européens, menace le système bancaire et nourrit les bulles boursières et immobilières. Mais le « bouquet », c’est de voir la Banque de France verser 5,6 milliards d’euros de bénéfices à l’État, au titre de l’année 2018. L’institut d’émission affiche, en effet, des bénéfices record en émettant de la monnaie non conventionnelle au coût nul, alors qu’il reçoit les intérêts payés par les emprunteurs des obligations rachetées sur le marché. La Banque de France, avec les scandaleux taux d’intérêt négatifs, perçoit, de plus, des taux d’intérêt des banques qui déposent à la BCE les liquidités qu’elles n’ont pas pu prêter aux entreprises et aux ménages. Le Système triche et tire profit de sa malhonnêteté.

Le 29 mars 2019, soit la date de mise en place des normes financières de Bâle III par la BRI, l’or physique, par opposition à l’or papier détenu sous forme de certificats, sera remonétisé, c’est-à-dire qu’il sera considéré comme un moyen de paiement au même titre que le dollar ou d’autres devises. Pour la première fois depuis cinquante ans, les banques centrales, surtout celles de Chine, Russie, Inde et Turquie, ont acheté 640 tonnes d’or physique sous forme de lingots, en 2018, soit plus du double qu’en 2017. Moscou a même décidé de liquider ses obligations en dollars, qui représentaient 20 % de ses réserves, pour acheter de l’or. L’ensemble des banques centrales disposent, aujourd’hui, de 33.000 tonnes d’or, ce qui représente une valeur de 1.400 milliards de dollars.

Les cours de l’or commencent à augmenter légèrement car, ces dernières années, les banques centrales occidentales se comportaient comme de véritables « banksters » en manipulant les prix à la baisse. Elles vendaient à terme sur les Bourses de Londres et de New York, où 90 % des échanges ont lieu, par l’intermédiaire de banques commerciales privées telles que JP Morgan, de l’or-papier garanti par leurs très importantes réserves physiques. Le but était de décourager les acheteurs afin d’empêcher l’or de détrôner le roi dollar. Les velléités du marché à la hausse étaient annihilées par les ventes massives à terme qui occasionnaient de lourdes pertes aux acheteurs.

Le Système continue donc sa fuite malhonnête en avant et la Bourse monte ! Mario Draghi va refiler la « patate chaude » à son successeur, fin 2019, qui peut être Jens Weidmann, président actuel de la Bundesbank. Il sera amené soit à poursuivre la fuite en avant, effrayé par le risque de krach immédiat, ou à déclarer au contraire que la fête est finie, car plus on persévère dans le mensonge, l’inconscience, le « bankstérisme » et la manipulation, plus on accroît l’importance de l’effondrement monétaire inéluctable à venir du Système.

23:08 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France brassée ou le Grand Débat occulté par Génial Président

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Bernard Plouvier

Samedi 16 mars 2019, vers 22h25, sur France Ô (TNT-19, pour les amateurs de sigles), dans un spot publicitaire annonçant une émission branchée de la semaine à venir, une actrice noire vient se plaindre de n’avoir pas assez de grands rôles et dit : « Dans un pays métissé comme la France, Y en a marre ».

Effectivement, il y en a marre des macroneries, après les Hollandouilleries et le cirque bling-bling de Sarkozy, qui faisait suite à la France Black-Beur de l’écœurant Chirac !

Où, quand, comment nos politicards ont-ils pris l’avis de la Nation quant à cette arrivée massive d’extra-européens sur notre terre, arrivée massive qui aboutit à cette « France métissée », dont parle l’obscure comédienne ?

Cessons d’enfiler les lieux communs sur la charge fiscale, qui ne baissera jamais sauf pour les amis et sponsors du titulaire provisoire du Pouvoir, ou sur des problèmes écologiques qui se poseront de moins en moins en une France devenue un Désert industriel. Que l’on cesse de nous casser les pieds (pour rester courtois) avec la pollution industrielle : il n’y a pratiquement plus d’industrie en France, ce qui est d’ailleurs la principale cause structurelle du chômage de longue durée qui atteint désormais 6 millions de Français.

Commençons par le seul vrai problème, celui qui met en cause l’avenir de notre Nation et son intégrité : ce brassage par apport massif de populations non-européennes, dont a parlé l’actrice noire. Avant de poursuivre cette politique, anthropologiquement suicidaire, il est absolument indispensable de prendre l’avis du peuple souverain, car ni Macron ni son successeur ne sont ni ne seront jamais les maîtres de la République française : seul le corps électoral est souverain-maître de l’État.

Une fois ce referendum réalisé, soit notre Nation aura décidé sa mort par brassage généralisé, soit elle l’aura repoussé et l’on pourra commencer le grand rembarquement des nouveaux arrivants vers leur continent d’origine.

C’est cela et cela seul, le vrai Grand Débat, le vrai problème à résoudre de façon démocratique. En cas de refus persistant des politiciens de la faction dominante à organiser ce plébiscite, la Nation – se sentant en danger de mort et se proclamant victime d’une tyrannie – sera autorisée à déclencher une Révolution... ce qui est toujours la pire éventualité à envisager, à l’exception de celle de la mort de la Nation : c’est l’amputation du membre gangrené pour éviter l’issue fatale du malade.

L’alternative est simple, comme très souvent dans les cas de force majeure : ou l’on prend enfin l’avis de la Nation souveraine sur l’unique menace qui obère son avenir ou la Nation se révolte.     

00:50 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 16 mars 2019

Quand le Défenseur des droits lève le doigt, les élus locaux se couchent

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Thomas Bertin Boulevard Voltaire cliquez ici

Le 16 août 2016, deux femmes de confession islamique se montrent aux abords d’un aqua-club – celui de Belle Dune, près de Fort-Mahon (Somme), pour ne pas le citer – entièrement revêtues d’un maillot de bain les recouvrant des pieds à la tête, autrement appelé « burkini », depuis que ce singulier vêtement a fait son apparition récente sur les plages du sud de la France. Refus net du directeur de l’établissement qui se retranche derrière le règlement intérieur : « D’autres demandes ont été refusées comme l’utilisation de combinaisons de plongée, de venir surveiller des enfants, habillé au bord du bassin, les shorts de bain pour les hommes… Il est précisé au règlement que toute tenue habillée est refusée, et pas précisément un burkini », « pour des raisons d’hygiène », s’est-il alors défendu (Courrier picard, 14 mars).

Les deux femmes n’en sont pas restées là et ont porté leur réclamation devant le Défenseur des droits, alléguant avoir été victimes d’une discrimination, à raison de leurs convictions religieuses. Par une décision du 27 décembre 2018, le Défenseur des droits a fait droit à leur demande en soulignant, d’une part, que « le port du burkini n’est pas interdit, en tant que tel, par la loi française », d’autre part, que « le refus d’accès [des requérantes] à l’aqua-club […] fondé sur le port du burkini caractérise une discrimination fondée sur la religion et le genre ».

Ce 13 mars, le conseil syndical, l’assemblée délibérante du Syndicat mixte Baie de Somme-Grand Littoral Picard, établissement public assurant la gestion de l’aqua-club, a décidé d’entériner la décision du Défenseur des droits (donc de procéder, comme ce dernier l’y incite, à la modification du règlement intérieur de l’aqua-club), d’indemniser les deux musulmanes « de leur entier préjudice pour s’être vu refuser l’accès à l’aqua-club sans aucune justification et avoir ainsi dû renoncer à leur séjour de vacances », sans aucunement chercher à contester devant les tribunaux ad hoc cette décision rendue, rappelons-le, par une simple autorité administrative indépendante, créée sous Nicolas Sarkozy en 2008 et intégrant, entre autres, des institutions comme la HALDE (anciennement Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) ou l’ex-Médiateur de la République.

Deux observations s’imposent. La première a trait au zèle d’une institution dont le président, l’ancien ministre chiraquien Jacques Toubon, fait preuve d’un activisme sans bornes. En juin 2018, il déclarait, par exemple, à propos de l’Aquarius, « qu’il aurait fallu accueillir d’abord les migrants et étudier leur situation administrative ensuite ». (JDD, 23 juin 2018). S’il se montre légitimement attentif au sort réservé aux gilets jaunes, victimes de violences physiques inouïes de la part du pouvoir, il manifeste « en même temps » une xénophilie des plus militantes.

La seconde observation tient à l’insoutenable veulerie d’une majorité d’élus locaux, préférant subir des décisions qu’ils considèrent pourtant comme injustifiables plutôt que de se battre, y compris sur le plan judiciaire, pour défendre ces « territoires » dont ils n’ont de cesse de vanter – notamment en zone rurale – les atouts patrimoniaux, paysagers, culturels et touristiques. La vérité vécue oblige à dire qu’ils sont bien les premiers artisans d’un certain « Grand Remplacement » qu’ils sont nombreux à honnir dans les coulisses des conseils communaux et intercommunaux, mais bien trop couards à dénoncer publiquement dans ces mêmes enceintes, de peur du qu’en-dira-t-on politico-médiatique.

On a coutume de prêter à saint Augustin cette formule apocryphe : « À force de tout voir, on finit par tout supporter… À force de tout supporter, on finit par tout tolérer… À force de tout tolérer, on finit par tout accepter… À force de tout accepter, on finit par tout approuver. » CQFD.

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Stop à l'émotivité. Les Français ne veulent pas d'eux.

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Jean-François Touzé, directeur de Confrontation

Cinq enfants de djihadistes sont de retour sur notre sol national après un séjour en Syrie.

Quel que soit leur âge, qu'ils soient orphelins ou non, qu'ils aient tué et participé à des exactions ou pas, qu'ils fassent des risettes, des grimaces ou la moue, ces enfants ne sont plus français, si tant est qu'il l'aient jamais été, au delà des papiers que détenaient leurs parents coupables d'avoir pris les armes contre la civilisation.

La France n'a aucune responsabilité à assumer quant à leur sort et le terme de "rapatriement" ne peut être utilisé.

Stop à l'émotivité. Les Français ne veulent pas d'eux.

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L’hydre libérale

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Marcel Gaillard Présent,

la chronique de Livr'arbitres cliquez ici

Le dernier ouvrage d’Alain de Benoist, Contre le libéralisme, vient de paraître. Ce recueil de textes est une synthèse magistrale, sérieuse et rigoureuse, érudite parfois, mais toujours claire et bien servie par un pur style classique, sobre et précis. L’originalité de cet essai, c’est son angle d’approche. De Benoist mène moins une analyse verticale, creusant les origines et l’essence du libéralisme, qu’une analyse horizontale. Il s’agit davantage de saisir toute l’étendue du libéralisme, de cartographier l’ampleur de son emprise sur la société. Le cancer libéral est en pleine métastase : quels sont les organes touchés ?

De Benoist rappelle avec force que libéralisme de droite (économique) va nécessairement de pair avec le libéralisme de gauche (sociétal). Mais l’analyse va bien plus loin : pour résister au libéralisme, on ne peut se contenter de s’opposer à la finance et au mariage pour tous, parce que le libéralisme n’est pas seulement de l’économique et du sociétal, mais un formatage total de la société, des hommes et du monde.

En effet, le libéralisme est une doctrine économique, le capitalisme. La racine et le dieu, c’est l’argent, et cette adoration de l’argent conduit les libéraux à construire et imposer par tous les moyens une société qui permet de maximiser les profits de quelques-uns. Des choses qui paraissent évidentes, comme l’Etat de droit, sont des constructions récentes, imposées en vue du profit. L’économie de marché génère une société de marché, un homme de marché, une politique de marché.

Ce libéralisme global est donc une idéologie qui tend à la domination totale. Pour cela, il produit l’écosystème qui lui est le plus favorable, et élimine tout ce qui pourrait l’entraver. Il produit en masse un homme à son image, producteur et consommateur servile : le bourgeois. Les communautés, y compris la famille, sont démantelées au profit d’une société cosmopolite et individualiste. La politique est remplacée par la gouvernance mondiale ; les démocraties deviennent libérales, représentatives et encadrées par le droit, ce qui permet de museler les opposants. Même le sens et la réalité du travail sont corrompus, lorsque le libéralisme remplace les métiers par des emplois salariés, et les objets par des marchandises. Le libéralisme est bel et bien un Système, complet, cohérent, organisé.

Alain de Benoist fait ainsi tomber bien des masques ; il permet d’y voir plus clair et de ne pas être dupe. Le libéralisme apparaît tel qu’il est : un monstre dévorant, protéiforme et tentaculaire ; une hydre aux têtes multiples, solidaires les unes des autres. Il faut toutes les trancher, ou se soumettre : tout ou rien, pour ou contre, sans demi-mesure possible.

Alain de Benoist, Contre le libéralisme, Editions du Rocher, 2019, 344 pages, 19,90 euros.

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