dimanche, 16 juin 2019
Macron : la mouche du coche en économie, mais une invasion migratoire garantie
Boulevard Voltaire
Bruno Le Maire s’est gargarisé, ce vendredi 14 juin, des avancées obtenues par la France en prétextant qu’un accord avait été obtenu à Bruxelles sur le budget de la zone euro. Il s’agit, en fait, d’un hochet pour enfant, d’un gadget de consolation pour Macron, d’un accord a minima sur un fonds embryonnaire ridicule alors que les décisions clés sur son financement et sa gouvernance ont été reportées. La triste réalité, c’est que toutes les demandes de Macron pour un ministre de l’euro, pour un fonds important contre les chocs économiques asymétriques ainsi que pour un fonds européen de garantie des dépôts ont été purement et simplement rejetées.
Le nom même de budget de la zone euro a complètement disparu. L’Eurogroupe l’a intitulé – ce qui est tout un symbole – « Instrument budgétaire de convergence et de compétitivité » avec « BICC » comme acronyme anglais. Adieu, les centaines de milliards d’euros rêvés par Macron. Le montant envisagé, sur sept ans, de cet instrument budgétaire sera de l’ordre de 17 ou 40 milliards d’euros et personne ne sait encore s’il sera financé par les États ou par une taxe européenne « Tobin » sur les transactions financières. L’enveloppe ne sera pas opérationnelle avant 2021 et, d’ici là, un tsunami financier mondial sera passé par là.
Macron ne fait que bénéficier des taux d’intérêt français au plus bas historique à 0,094 % sur 10 ans alors qu’ils s’élevaient à 9,8 % en décembre 1990. La réalité Macron, en économie, c’est la construction de logements en France qui pique du nez : 398.100 mises en chantier ont été enregistrées en 2018, soit une baisse de 7 % par rapport à 2017. Et rebelote, début 2019, avec 90.300 mises en chantier entre janvier et mars 2019, soit une nouvelle baisse de 7,8 %.
Macron, c’est le ralliement à la politique catastrophique de la demande contrairement à Hollande qui, avec son fameux CICE, avait eu, en fin de mandat, l’intelligence de se rallier à la politique de l’offre des entreprises. Suite au mouvement des gilets jaunes, Macron a en effet prévu de distribuer près de 20 milliards d’euros aux Français alors que, comme vient de le faire remarquer Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF, « la France est dans une impasse budgétaire ». Ces 20 milliards auraient dû être utilisés plutôt pour un nouveau choc d’offre afin de faire baisser structurellement le chômage, pour le plus grand bénéfice de ces mêmes gilets jaunes dont les revendications consécutives à leur paupérisation sont entièrement fondées.
« La France qui cloche » de Macron, c’est l’évolution des effectifs dans la fonction publique, hors contrats aidés, qui sont passés de 3.900.000, en 1980, à 5.525.700, de nos jours. Macron est même revenu sur son engagement de les diminuer de 120.000 pendant son quinquennat. Bruxelles souligne que les mesures d’économies durables promises dans le cadre d’« Action publique 2022 » lancée en grande pompe, dès 2017, n’ont toujours rien donné. Le ratio de dépenses publiques sur PIB de 56 %, en 2018, est toujours le plus élevé de toute l’Union européenne, sans perspective véritable de diminution, contrairement aux promesses Macron d’une réduction de 3 % d’ici 2022.
Selon l’OCDE, les Français travaillent deux fois moins que les Coréens. La quantité de travail par habitant est de 634,8 en France, contre 728,7 en Allemagne, 830,3 aux États-Unis, 1.048,5 en Corée. Macron reconnaît que les Français travaillent moins dans une vie tout entière, et moins rapporté à l’année. La retraite à points afin de casser les reins aux régimes spéciaux privilégiés est une excellente chose, mais le plus important, c’est de reculer l’âge de départ à la retraite à 65 ans, soit par incitation, soit par voie légale, ce qui serait encore plus simple et efficace car économiquement, démographiquement indispensable, et moralement nécessaire en raison de l’allongement et de l’amélioration des conditions de vie.
Macron, en économie, c’est beaucoup de vent et de « en même temps », peu de résultats mais, a contrario, une invasion migratoire garantie de 460.000 extra-Européens par an, dont 50.000 mineurs sans test osseux, avec en prime la PMA pour tous !
12:06 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Une Europe qui défend ses frontières et se protège de l’immigration
Ligne Droite cliquez ici
L’immigration qui submerge l’Europe est actuellement encouragée par la Commission de Bruxelles ainsi que par plusieurs États membres comme l’Allemagne. Ligne droite préconise de mettre un terme à cette absurdité en exigeant que l’Europe se protège de l’immigration. Une politique au demeurant parfaitement réalisable à condition de défendre les frontières extérieures de l’Union, d’agir dans les pays d’émigration pour tarir les flux et de diminuer pour les migrants l’attrait économique de l’Europe.
Inverser la logique suicidaire de l’Europe bruxelloise
« Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration », a déclaré en décembre 2017 le Commissaire européen chargé de l’immigration, Dimitris Avramopoulos. On ne saurait mieux résumer le fait que l’Europe de Bruxelles ne protège pas les Européens de la catastrophe migratoire : au contraire, elle baisse les bras, quand elle ne se félicite pas du phénomène.
L’Europe de Bruxelles obéit en effet à une idéologie libre-échangiste et cosmopolite pour qui le principe de libre circulation doit s’appliquer aux marchandises mais aussi aux hommes. Considérant d’ailleurs ceux-ci comme interchangeables, elle prétend en outre que l’apport d’une population immigrée permettra de compenser la diminution de la natalité européenne, négligeant par là même le danger de remplacement civilisationnel qui en résulte. Aveuglés par leur idéologie, les technocrates de Bruxelles encouragent donc l’immigration, cherchant même à sanctionner les pays qui, comme ceux du groupe de Visegrad, veulent s’en prémunir.
Ligne droite préconise d’inverser cette logique suicidaire et considère que la droite nouvelle doit militer pour une Europe forte qui soit capable de protéger les Européens de l’invasion migratoire.
Défendre les frontières extérieures de l’Union
L’expérience d’autres pays prouve que l’immigration, notamment irrégulière, n’est pas une fatalité. Elle s’apparente en effet à un fleuve qui coule en suivant la plus grande pente et va donc vers les pays qui ne savent pas s’en protéger tout en s’écartant de ceux qui font preuve de vigilance et de fermeté.
Comme l’ont montré les pays de l’Est européen, mais aussi Israël ou encore l’Australie, c’est d’abord en établissant un contrôle sérieux aux frontières que l’on peut réguler l’immigration. Malheureusement, l’Europe de Bruxelles est mondialiste avant que d’être européenne et les frontières extérieures de l’Union sont une véritable passoire, surtout à l’ouest.
L’Europe puissance doit donc définir clairement ses frontières extérieures et les surveiller, les contrôler et les protéger en se dotant pour ce faire des forces nécessaires, nationales d’abord mais aussi communes, car en ce domaine tous les Européens sont solidaires.
Adopter une attitude offensive pour tarir à la source les flux de migrants
Il faut ensuite tarir en amont les flux de migrants, ce qui implique une projection de forces à l’extérieur de l’Union pour démanteler les réseaux de trafiquants qui organisent les passages en Europe, souvent d’ailleurs avec la complicité d’ONG mondialistes, comme l’a reconnu l’agence européenne Frontex.
L’exemple de la campagne « Defend Europe », comme les actions engagées par l’Italie auprès de la Libye ou encore les premiers résultats de la politique américaine vis-à-vis des clandestins, montrent qu’il est tout à fait possible de tarir les sources d’immigration irrégulière.
Pour cela, il serait d’abord indispensable que les marines européennes qui repêchent les clandestins en détresse, continuent certes de leur porter assistance, mais les reconduisent à leur port de départ plutôt que de les convoyer en Europe comme elles le font aujourd’hui. Un moyen certainement plus sensé de « sauver des vies ».
L’Europe puissance doit aussi nouer des alliances avec les pays par lesquels transitent les flux migratoires pour aider à leur régulation. Il ne faut pas renouveler les erreurs commises en Libye où l’on a déstabilisé un régime qui verrouillait efficacement les migrations africaines vers le vieux continent.
Enfin, l’Europe puissance doit aider les pays d’Afrique et du Moyen-Orient à assurer leur développement et à réguler la croissance exponentielle de leur population, car en la matière nos intérêts stratégiques sont convergents.
Réduire l’attrait économique de l’Europe pour les migrants
Dans cet esprit, il est également nécessaire de réduire l’attractivité de l’Europe aux yeux des migrants potentiels. Car, contrairement à ce que prétendent les médias de propagande, la majorité des migrants ont des motivations de nature économique. En tentant de s’installer en Europe, ils veulent avant tout y trouver de meilleures conditions de vie.
Pour réduire la pression migratoire, il est donc indispensable de diminuer l’attrait économique des migrations vers notre continent Aussi faut-il instaurer une véritable préférence européenne dans l’accès à l’emploi et aux prestations sociales. De même, la taxation des emplois étrangers extra-européens devrait réduire chez les employeurs l’attrait pour la main-d’œuvre immigrante.
Cesser de brader la citoyenneté des pays européens
Pour aller encore plus loin dans cette voie, il conviendrait de revoir les règles d’octroi de la nationalité dans les pays de l’Union. Comme dans le Bas-Empire romain décadent qui accordait la citoyenneté à tous les habitants de l’empire, les pays d’Europe de l’Ouest finissent par accorder la nationalité à tout étranger qui y réside, même s’il y est entré irrégulièrement.
Or, il est patent que le droit du sol et les procédures de naturalisation ou d’asile ne sont plus adaptés aux données actuelles de l’immigration de masse. Ils constituent un encouragement à l’immigration et dévaluent par ailleurs le pays d’accueil puisque rien n’est exigé pour en devenir citoyen.
Ligne droite préconise en conséquence de remettre en cause les procédés laxistes d’acquisition de la nationalité en Europe. La nationalité ne doit plus être un droit pour les immigrants, elle doit au contraire se mériter et couronner les efforts accomplis dans la durée pour assimiler notre culture et ses valeurs. Faute de quoi les immigrants doivent quitter le territoire, a fortiori lorsqu’ils commettent des délits, des crimes ou lorsqu’ils ne respectent pas les lois en vigueur.
Pour Ligne droite, l’immigration n’est nullement une fatalité : c’est au contraire un défi que l’Europe puissance doit être en mesure de relever.
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Alain de Benoist : L’ISLAMOPHOBIE ? UN TERME PIÉGÉ !
Entretien avec Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire
L’islamophobie, mot récent et assez flou, tend à envahir l’espace public. Il est même désormais dans le dictionnaire. Mais, au fond, qu’est-ce que cela veut dire ?
Au sens propre, le terme fait allusion à la peur ou à la répulsion (phobos), mais l’idéologie dominante préfère le tirer vers la détestation et la haine. La peur étant contagieuse et la haine suscitant la haine, il manque évidemment un terme pour désigner l’effet de réciprocité. Cela dit, il y a bien entendu des gens qui haïssent par principe l’islam et tout ce qui s’y apparente, et leurs obsessions convulsives inondent tous les jours les réseaux sociaux. Mais, en réalité, vous le savez bien, la dénonciation contemporaine des « phobies » fait surtout partie d’une tactique désormais bien rodée consistant à faire usage d’un mot-repoussoir pour développer une rhétorique lacrymale, délégitimer radicalement certaines positions et placer en état de sidération ceux qui pourraient tenter de s’y rallier. Cela vaut pour l’islamophobie comme pour l’homophobie, la gynophobie, la judéophobie, la cathophobie, l’américanophobie, la transphobie, la grossophobie, et j’en passe (n’oublions pas la trypophobie, qui est la phobie des trous !).
Dans le cas de la dénonciation de l’« islamophobie », il s’agit d’abord de faire apparaître toute critique, même modérée, de l’islam comme moralement insupportable, politiquement odieuse et pénalement répréhensible. Selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), les Français seraient ainsi « islamophobes » à 86 % concernant le port du voile intégral, mais seulement à 24 % concernant le jeûne du ramadan (on ne précise pas si l’« islamophobie » baisse encore, s’agissant des jolies Beurettes). Dans son livre récent, Islamophobie : intoxication idéologique, Philippe d’Iribarne montre parfaitement que l’usage de ce mot a deux objectifs : persuader les musulmans qu’ils font l’objet d’une discrimination omniprésente et sont donc des victimes (aujourd’hui, on passe tout aux victimes) et entretenir chez les Européens un sentiment de culpabilité qui les rende incapables de voir la réalité telle qu’elle est.
Si l’on pense, par exemple, qu’il y a nécessairement un rapport entre l’islam et le djihadisme, puisque, jusqu’à plus informé, c’est d’Allah que les terroristes islamistes se réclament et non de Jupiter ou du bouddhisme zen, alors on est présumé faire un « amalgame » et appeler à la haine contre les musulmans, ce qui est ridicule. On se retrouve ainsi coincé entre ceux pour qui « ça n’a rien à voir » et ceux, pareillement aveugles, pour lesquels tout s’explique par les sourates du Coran. Ceux, dont je suis, qui estiment qu’aucune religion ne doit être statutairement mise à l’abri de la critique (ce qui vaut aussi pour des religions séculières comme la religion des droits de l’homme, la religion du progrès ou la religion du profit), se retrouvent sommés de choisir entre des slogans simplificateurs tout aussi inacceptables.
L’appel de Christchurch, rassemblant chefs d’État et grands patrons du Web, a été lancé après le massacre de 51 musulmans commis le 15 mars dernier par le nommé Brenton Tarrant dans deux mosquées néo-zélandaises. Un exemple de détestation radicale de l’islam, inspiré des actes d’Anders Behring Breivik ?
Sauf erreur de ma part, Breivik n’a jamais tué un seul musulman. Il s’en est pris à ceux de ses compatriotes qu’il jugeait favorables à l’immigration. Concernant l’exemple suivi par Brenton Tarrant, il vaudrait mieux chercher ailleurs.
Le 25 février 1994, un extrémiste juif orthodoxe nommé Baruch Goldstein faisait irruption à Hébron, dans le tombeau des Patriarches, et y massacrait à l’aide d’un fusil d’assaut 29 musulmans palestiniens en prière, hommes, femmes et enfants, en blessant plus ou moins gravement 125 autres. Ce geste me paraît très comparable à celui de Tarrant. La différence est qu’aujourd’hui, le nom de Brenton Tarrant est honni dans le monde entier, tandis qu’en Israël, la tombe de Baruch Goldstein est devenue un lieu de pèlerinage pour un certain nombre de colons israéliens qui le considèrent comme un « héros ». Il y a eu un appel de Christchurch, il n’y a jamais eu d’appel de Hébron.
Parler d’« islamophobie » plutôt que d’hostilité à l’islam ou de détestation des musulmans, cela change quoi ?
Cela change tout. Chacun a ses dilections et ses détestations, rationnelles ou irrationnelles, sympathiques ou antipathiques, justifiées ou parfaitement injustifiées, et chacun devrait être libre de les exprimer, ce qui n’implique évidemment pas qu’on soit tenu de les partager. La phobie, considérée par Freud comme le symptôme d’une « hystérie d’angoisse » et fréquemment associée à la névrose, est un terme de psychologie clinique. Qualifier une détestation de « phobie » revient à médicaliser ce qui n’est, en définitive, qu’une opinion (qu’on peut elle-même juger détestable). La conséquence perverse est qu’il devient dès lors impossible d’en démontrer la fausseté : on ne réfute pas une maladie. Il en va de même chaque fois que l’on choisit, non plus de médicaliser, mais de criminaliser. Dès l’instant où l’on affirme que telle ou telle opinion n’est « pas une opinion mais un crime », on s’interdit du même coup de la réfuter, car on n’argumente pas avec le crime. Dans les deux cas, le débat est impossible et la liberté de l’esprit se retrouve bafouée.
Source Métainfos cliquez ici
00:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Irresponsabilité pénale avant 13 ans : du laxisme à l'encouragement
Jean-François Touzé
Délégué national du Parti de la France
aux Études et Argumentaires
En annonçant son intention d'établir un seuil d'irresponsabilité pénale à 13 ans, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, ne fait pas que se conformer aux desiderata de diverses organisations internationales telles que la Cour de justice européenne ou la Convention internationale des droits de l'enfant : elle crée les conditions d'une déferlante de la délinquance et de la criminalité tolérées par l’État, organisées et légalisées par les pouvoirs publics.
Dealers des cités, petits et grands caïds venus d'ailleurs, sauront utiliser cette main d’œuvre incondamnable, tandis que le sentiment de totale impunité sera renforcé, livrant nos rues à la sauvagerie.
00:40 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 15 juin 2019
Journal du chaos
06:36 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 14 juin 2019
« La mondialisation du terrorisme, notamment islamiste, a été foudroyante »
La mondialisation du crime, un thème souvent évoqué, mais rarement abordé en profondeur. Sputnik a interrogé Xavier Raufer, enseignant au CNAM, auteur de Le crime mondialisé aux Editions du Cerf. Terrorisme, délinquance, trafic de migrants, le criminologue s’attaque aux idées reçues. Plongée dans l’univers du crime sans frontières.
15:52 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L'émission "Synthèse" de cette semaine avec Bernard Gantois
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jeudi, 13 juin 2019
CE QUI CLOCHE AVEC GRETA THUNBERG
10:34 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Edouard Philippe nous pousse à lever un mouvement social type Gilets jaunes pour protéger l’enfant
Alliance VITA rend public le sondage réalisé par l’IFOP à la veille de la fête des pères. Ce sondage atteste l’attachement des Français au rôle du père pour l’enfant : 91% des sondés pensent que le père a un rôle essentiel et 79% que les enfants qui n’ont pas connu leur père sont défavorisés ; la majorité des Français (55%) est opposée à une PMA qui priverait un enfant de père.
Tugdual Derville, délégué général d'Alliance VITA
« Alors que la réforme bioéthique n’est en rien prioritaire pour les Français (cf. sondage « Les Français et la mise en oeuvre des mesures post-grand débat national »), le Premier ministre prend le risque de les diviser en profondeur. L’extension de la PMA hors infertilité médicale priverait intentionnellement les enfants de père, détournerait la médecine de sa mission thérapeutique et ferait basculer la France dans un marché de la procréation indigne de l’humanité. Edouard Philippe, en trahissant ses convictions passées – il va plus loin que François Hollande – nous pousse à lever un mouvement social type Gilets jaunes, animé par le désir de protéger l’enfant contre l’amputation de toute référence paternelle dans son identité. A long terme pourquoi faire basculer la France dans un système qui transforme l’enfant en droit qu’on exige et en objet qu’on acquiert et l’homme en producteur de gamètes ?
Les Français sont très attachés à la figure du père et sont en majorité opposés à ce que l’on en prive les enfants par PMA. Cette loi, sous couvert de donner un nouveau droit, crée une triple inégalité entre les enfants selon qu’ils ont ou non un père, entre les femmes selon qu’elles sont ou pas la « vraie » mère, entre les hommes et les femmes qui réclameront inéluctablement la GPA au nom de la non-discrimination. Il y a de quoi se révolter ! »
09:58 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 12 juin 2019
RAPPEL : LUNDI 17 JUIN, DINER DÉBAT A PARIS AVEC GABRIELE ADINOLFI SUR LE CAS SALVINI
19:49 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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A propos de "la droite"...
Jean-François Touzé
Jean-Pierre Maxence, en 1936 : "D'une droite qui, en dépit de ses tares, fut grande par les traditions morales, les vertus chevaleresques et terriennes, le courage et la volonté de victoire, on a fait une droite hagarde, avide de ses intérêts, cramponnée à des lambeaux de liberté, de tolérance, sentimentalement encore mais inefficacement attachée à des idées et à des réflexes en déroute, une droite désespérée, inerte, capable encore de réticences, de réserves, mais incapable d'offensives, de décisions, une droite qui ne croit plus en elle même".
Et son ami Pierre Drieu la Rochelle, deux ans plus tard dans l'Émancipation nationale (NDLR : organe du PPF) "La droite, en tant que force politique et force sociale conservatrice d'une certaine tradition morale ne croit plus en elle même. Et la France, par contrecoup, croira de moins en moins en elle même".
Depuis ces années d'avant guerre, d'erreurs en trahisons, de renoncements en abandons, le moins que l'on puisse dire est que la droite française n'a contredit ni l'un ni l'autre de ces grands penseurs nationaux.
19:32 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Je m’appelle Nathalie Loiseau
Le billet de Patrick Parment
Hier encore ministre chargée des Affaires européennes, Nathalie Loiseau fut la tête de liste de La République en marche (LREM) aux dernières élections européennes et à ce titre confortablement élue. Au Parlement, le groupe LREM s’est inscrit chez les libéraux de ALDE (Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe), que dame Loiseau entendait bien présider. Un groupe fort de ses 108 députés (sur 751) et avec lequel il faudra compter dans les futures négociations. Avec ses 21 élus, LREM avait donc toutes les chances de prendre la tête du groupe. Il faut ajouter que si Nathalie Loiseau a mené une campagne en demi-teinte en France, cette femme, diplomate de haut rang – sciences-po, langues O, concours du Quai – a œuvré au sein du ministère des Affaires étrangères durant vingt-six ans et possède une solide connaissance de l’Europe et de ses institutions. Pas une bleue. C’est tout naturellement que Macron lui a confié les Affaires européennes en 2017.
Mais, le 5 juin dernier, dame Loiseau a organisé à Bruxelles un point presse dit « off », ce qui veut dire que les propos tenus ne peuvent être attribués à quiconque. Mais, tel n’est pas l’avis du Tintin belge du Soir qui décide de tout balancer. Et dame Loiseau n’y va pas de main morte pour notre plus grand bonheur.
Non sans arrogance, Nathalie Loiseau affiche tout son mépris à l’égard des dirigeants européens et de la plupart de ses collègues. Le président du groupe libéral, le Belge Guy Verhofstadt, qui la soutient pourtant, a des «frustrations rentrées». Sophie in’t Veld, l’expérimentée députée néerlandaise qui vise aussi la présidence de l’ADLE, «a perdu toutes les batailles qu’elle a menées». Autre candidat, le Suédois Fredrick Federley est un homme au service de la droite teutonne. Et l’Allemand Manfred Weber, candidat conservateur à la présidence de la Commission ? Un «ectoplasme» qui «n’a jamais rien réussi». L’eurodéputé LREM Jean Arthuis, qui se démène pour agrandir le groupe sans rien demander en échange, un «homme aigri».
Cerise sur le gâteau, il n’est plus du tout sûr que Pascal Canfin, numéro 2 de la liste LREM, obtienne la présidence de la commission environnement, les Lib Dem britanniques, forts de leurs 17 députés, ayant bien l’intention de s’en emparer. Un comble. Sans parler d’Emmanuel Macron qui doit faire une drôle de tête au regard des ambitions qu’il nourrissait sur l’Europe. Alors, dame Loiseau quel avenir ? Merci en tout cas de n’avoir fait que confirmer ce que nous savions déjà : on envoie à l’Europe des hâbleurs incompétents.
12:52 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 11 juin 2019
Mathieu Bock-Côté : L'empire du politiquement correct
Le Cercle Pol Vandromme recevait mercredi dernier le journaliste, chroniqueur de presse et essayiste Mathieu Bock-Coté qui venait présenter avec un talent hors pair son nouveau livre " L’empire du politiquement correct ". J'ai eu la chance d'avoir pu assister à cette conférence dans une salle d'un prestigieux hotel au centre de Bruxelles. Cette conférence était d'une qualité exceptionnelle durant laquelle l'auteur nous a décortiqué en détail le système épouvantable que nous subissons depuis des décennies du politiquement correct, de ses causes et méfaits et il nous explique comment s'y prendre pour y remédier.
12:37 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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LREM a remplacé l’UMPS, pour encore plus d’invasion et d’islamisation
Cyrano Riposte laïque cliquez ici
Certains le qualifient de Machiavel. Il faut reconnaître à Macron et ses conseillers, dont l’ensemble des décisions prises depuis deux ans vont à l’encontre des intérêts de la France, une vraie réussite, qui nous fait plaisir : la mort de l’UMPS.
Comment ne pas se délecter quand on assiste au spectacle des LR, depuis la déroute des élections européennes. Voilà des nuisibles qui se moquent des Français depuis les années 1990, et les diverses trahisons et reniements de Chirac qui se fracassent sur le mur des réalités. Qu’ils s’appellent RPR ou LR, ce parti n’a servi qu’à empêcher la progression du Front National, a participé à sa diabolisation, a sauvé le système mondialiste et européiste, tout en faisant semblant de dire aux électeurs qu’une fois élu, il ferait le contraire de ce que font les socialistes.
Quant aux crapules socialistes, à chaque défaite, depuis 1986, ils nous faisaient le coup qu’ils allaient écouter le peuple, se remettre en question, faire des états généraux… et tout continuait comme avant.
Cela a été un délice, malgré la victoire de Macron, de voir Bilal Hamon se ramasser à 6 % aux présidentielles de 2017. Cela a été un régal de voir les rats quitter le navire, et pour les plus malins d’entre eux, sauter dans le navire « En Marche »… pour continuer la même politique, sous un autre label.
De même, cela a été un régal de voir Fillon, cocufié par les juges et les journalistes au service de Macron, appeler sans le moindre orgueil les Français à voter pour son bourreau. Et ce mec voulait être président de la République ! De même, quel spectacle merveilleux de voir une Pécresse, qui avait juré sa fidélité à LR, demander la démission de Wauquiez dès le dimanche soir, et, une fois celle-ci obtenue, quitter le parti, sans doute pour aller se vendre à Macron !
Cette alternance sans alternative est morte, et c’est tant mieux ! L’UMPS, qui a cannibalisé la vie politique pendant 30 ans en faisant semblant de s’opposer, ne pèse même plus 15 %. Cela nous fait penser à la chute inexorable du PCF, passé en deux décennies de 20 % à 2 %, même quand ils nous sortent le petit roquet Ian Brossat.
Macron et les siens vont donc miser sur les municipales pour se construire le réseau local qui leur manque tant. Sans le moindre honneur, les maires LR et les maires PS vont aller se prostituer à LREM, ce qui leur évitera qu’on leur mette un adversaire. Il leur faut sauver leur place de maire, celle de leurs copains adjoints, et tous les avantages du pouvoir qui vont avec.
Dans le même temps, les Insoumis sont en train de se vautrer joliment. Tout le monde a compris qu’il n’est pas souhaitable que Mélenchon, qui a transformé son parti en auberge espagnole, ne soit le candidat en 2022. Alors, cela grenouille déjà, dans les coulisses. Autain et Ruffin croient que leur heure est venue, mais dans un autre registre, il y aussi Obono et Coquerel. Avouons-le, nous allons savourer avec délice l’agonie de ce parti de nuisibles dangereux pour la France.
Quant aux écolos tarés, ils ont, comme d’habitude, attrapé la grosse tête, et se croient les maîtres du monde, pensant que Macron va leur manger dans la main. Certes, ils peuvent constituer une petite réserve pour LREM, et Jadot se rêve déjà ministre, voire à Matignon, pour nous imposer ses éoliennes et ses voitures électriques à 20 000 euros. Mais les Français, s’ils sont assez stupides pour voter écolo aux Européennes, se rappelleront sans doute des expériences de Grenoble et de Grande-Synthe, où des maires écolos ont transformé des villes paisibles en Chicago, où les clandestins et les islamo-racailles font la loi.
Reste le RN, et le camp patriote. Même si Jordan Bardella a été excellent, et Nathalie Loiseau particulièrement nulle, même si, grâce à ce parti, Macron n’est pas arrivé premier, le score est décevant, sachons le dire. Et là aussi, les grandes manœuvres commencent, même si ce parti n’est pas menacé d’explosion. Marion, qui n’a pas soutenu la liste Bardella, pas même par un tweet, a pris la parole, le dimanche suivant, sur LCI, et s’est démarquée du RN sur nombre de sujets.
Et pendant ce temps-là, certains se mettent à rêver d’une candidature Zemmour…
Quand on voit que LREM réussit à faire encore pire sur l’invasion migratoire (450 000 nouveaux venus par an !, mais nous, on vous avait prévenus…) et sur l’islamisation de notre pays, où chaque décision de Macron est une nouvelle soumission de la France, et que le RN ne décolle pas, après tout, pourquoi pas ?
11:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Lors de l'émission sur BFM TV dimanche soir, Jean-Marie Le Pen est revenu sur les sifflets contre la Marseillaise en Turquie
Jean-Marie Le Pen sur BFM TV dimanche dernier.
Réaction de Jean-François Touzé :
Excellent Jean-Marie ce dimanche soir sur BFM. Précis, rigoureux, fort de sa vitalité nationale inaltérée.
Le vieux lion tel que nous le connaissons et l'aimons. Un lion empli de sagesse politique, mais un sage qui rugit.
NDLR SN : rien à rajouter
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14 000 jeunes au pèlerinage de Chartres : pourquoi ces catholiques-là n’intéressent-ils pas les médias ?
Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici
Ils étaient pourtant encore plus nombreux que l’an passé – 14.000, pour ainsi dire l’équivalent de Pamiers ou Vesoul – à s’élancer sur les routes de Chartres.
Le problème n’est pas tant que le deux poids deux mesures soit agaçant – la Marche des fiertés, avec ses 1.000 participants, a bénéficié, vendredi, à Saint-Denis, d’une couverture médiatique nationale fantastique quand le miracle d’organisation et de mobilisation que représente cette petite ville en mouvement dans les plaines de Beauce laisse tout le monde indifférent -, il n’est pas tant que les catholiques ne semblent intéresser la presse que lorsqu’ils sont éclaboussés par un scandale ou lorsqu’on peut les déclarer, au vu d’un sondage péremptoire dont on aimerait creuser la méthodologie, supplétifs dociles et vieillissants d’un pouvoir fragile… il est surtout que, de ce fait, les Français sont mal informés : la jeunesse catholique existe, ardente, pieuse, dure au mal, entêtée puisqu’elle revient chaque année, et prête au sacrifice – au moins, dans un premier temps, de son week-end et de ses pieds ! – et il ne faudra pas s’étonner quand elle sera si nombreuse qu’on ne pourra plus faire semblant de l’ignorer : les vieux médias, le soir à la chandelle, diront Gabrielle nous avait bien prévenus du temps que ça nous en faisait une belle (libre adaptation du poète).
Le pèlerinage de Chartres, c’est un peu comme une Rolex™ – l’heure en moins, le sens en plus. Qui ne l’a pas fait à 50 ans a, sinon raté sa vie, au moins raté quelque chose !
Il paraît qu’il y a, en France, de vieux catholiques en marche. Eux sont de jeunes catholiques en route avec, dans leur petit sac à dos, à peu près tout ce qui est contraire à l’esprit du temps (sauf les bonbons Haribo™, qu’aiment bien aussi les bobos) : la souffrance consentie, le mérite silencieux, l’effort commun. Il y a, du côté de l’autel, les bannières, les oriflammes, les croix et les statues de saints portées en procession, le faste, l’apparat, l’encens et les rites anciens. Il y a, du côté du bitume et des chemins de terre, des pèlerins épuisés, éclopés, échevelés, avec un coup de soleil sur le nez, des godasses crottées mais toujours un restant de souffle pour rire, prier et chanter. Et tout cela finit par se rencontrer, se mêler, se soutenir : on ne sait si c’est le pèlerin qui porte, posée sur ses épaules, la Vierge couronnée sur son brancard en bois ou la Vierge qui porte le pèlerin.
Que l’on ne s’y trompe pas, tout cela n’est pas qu’affaire de bondieuserie, de curé, d’effluves de sacristie, bref, de catholique plus ou moins fanatique, mais réconforte aussi ceux qui, aimant leur pays tout en en désespérant, cultivent trop souvent les amitiés toxiques de Monsieur Toutestfoutu et Madame Aquoibon.
Parmi les passants sur le bord du chemin qui regardent passer l’immense serpentin des pèlerins, il y a celui qui croit au Ciel et celui qui n’y croit pas. Ou plus tellement, ou pas encore, ou pas assez, ou croit qu’il n’y croit pas. Car la foi, parfois, n’est pas aussi binaire qu’elle en a l’air. Mais pas un ne reste indifférent. La prochaine fois, peut-être, il les rejoindra. Et il y aura, qui sait, cette fois, plein de caméras ?
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lundi, 10 juin 2019
Vendred 21 juin, à Angers : conférence de Viktor Ober
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Économie : droit dans le mur sans frein et sans marche arrière !
Marc Rousset
Le fossé se creuse entre les économistes et les boursiers avides de création monétaire, de dépenses publiques incontrôlées, de déficits publics et de bas taux d’intérêt. L’analyste financier Bo Polny prédit pour 2019 « le plus gros krach de toute l’histoire, une réplique de la grande crise financière de 1929 » tandis que, pour l’analyste suisse Egon von Greyerz, « l’inévitable crise financière mondiale approche à grands pas ». Jean-Claude Trichet, ex-président de la BCE, estime « la situation aussi dangereuse qu’en 2007 » tandis que Nouriel Roubini, qui avait prédit le krach de 2008, et Georges Ugeux, ancien numéro 2 de la bourse de New York, voient venir un « tsunami sans précédent » en 2020.
Vendredi, le CAC 40 a flambé de 1,62 %, clôturant à 5.364, car la BCE et la Fed ont annoncé de nouvelles baisses ou une stabilisation des taux d’intérêt et plus de création monétaire à venir. Les États-Unis ont pourtant créé, en mai 2019, 75.000 emplois non agricoles, au lieu de 180.000, et la production industrielle allemande, en avril, était en recul de 1,9 %. L’économie ne rassure pas, tous les chiffres sont mauvais, l’inversion de la courbe des taux d’intérêt annonciateurs de crises se poursuit de plus belle aux États-Unis, avec des taux à 10 ans en chute libre à pratiquement 2 %, mais la Bourse monte ! Selon Didier Saint-Georges, de la société Carmignac, « les marchés se sont habitués depuis 10 ans à ce que les banques centrales transforment d’un coup de politique monétaire magique toute mauvaise nouvelle économique ou politique en bonne nouvelle pour la Bourse ».
Le président de la Fed admet que le retour des taux bas et des « QE » est inévitable : « Cela arrivera à nouveau », a déclaré Powell. Et le plus grave, c’est lorsqu’il affirme qu’« il est peut-être temps de supprimer l’adjectif non conventionnel pour combattre la crise ». Les mesures exceptionnelles deviennent la norme, les taux zéro aussi, face aux risques de krach et de récession. Rebelote avec Draghi, président de la BCE, qui repousse toute hausse des taux à juin 2020, annonce de nouveaux prêts TLTRO (targeted longer-term refinancing operations) pour les banques italiennes, sans les nommer, et la reprise si nécessaire de la planche à billets « QE ». « Pousse-au-crime », selon Jean-Pierre Robin, du Figaro, pour « les États qui s’enfoncent dans la dette publique alors que les épargnants sont lessivés par des taux inférieurs à l’inflation ».
Les bas taux d’intérêt ont un effet provisoire anesthésiant rendant la hausse de la dette indolore tout en contribuant aux bulles boursières et immobilières. Une simple hausse de 1 % des taux d’intérêt renchérirait de 2 milliards d’euros le coût des intérêts d’emprunts la première année, puis de 4,7 milliards la seconde, puis de 19 milliards au bout de 5 ans, selon les calculs du Trésor. 5 % de plus de taux d’intérêt, c’est-à-dire le taux d’intérêt normal à long terme de 6 %, et la France est en faillite !
Il suffirait que la valeur des actifs des banques baisse de 5,5 % pour que la plupart deviennent insolvables. Quid en cas de krach obligataire ou boursier de 40 à 50 % ? L’endettement mondial continue d’exploser, la « finance de l’ombre » ne cesse de grossir, les banques centrales continuent à injecter des milliards dans l’économie qui alimentent les bulles financières artificielles. Un krach obligataire entraînerait une remontée à la verticale des taux d’intérêt qui sera un jour inévitable, et beaucoup d’entreprises ont bénéficié de crédits à taux variables.
Il est impossible de prévoir d’où viendra l’étincelle qui mettra le feu aux poudres (Italie, Chine, Moyen-Orient, krach financier, faillite d’une banque). Une seule chose est certaine : les États sont tous hyper-endettés. La relance budgétaire ne sera donc pas possible tandis que les banques centrales ne pourront plus baisser les taux d’intérêt, déjà à zéro ou négatifs, mais seulement faire fonctionner la planche à billets comme l’Allemagne en 1923 et le Venezuela aujourd’hui. Dès que l’économie se fracassera contre le mur, ce ne pourra donc être que l’hyperinflation, l’écroulement du Système, la fin du dollar. L’or sera le seul outil possible et crédible de reconstruction d’un nouveau système financier et monétaire. Depuis quelques jours, l’or, bien que manipulé par l’Amérique, est reparti à la hausse, à près de 1.340 dollars l’once.
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00:39 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 09 juin 2019
JEUDI PROCHAIN, 13 JUIN, BERNARD GANTOIS, ESSAYISTE, SERA L'INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS
11:49 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Loup Mautin : « Ces citadins vivent dans une campagne qui n’existe pas ! »
Entretien avec Loup Mautin, agriculteur.
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Un agriculteur a eu une amende de 8.000 euros à cause du dérangement provoqué par le bruit de ses vaches. C’est pour dire stop à ce genre d’histoires qu’un maire a lancé un appel : reconnaître le bruit de la campagne comme patrimoine national !
En province, dans le milieu rural, on a pris le parti d’en rire. Il vaut mieux en rire qu’en pleurer. C’est une réalité à laquelle on est confronté tous les jours. Des élus sont condamnés à cause du bruit des cloches et des agriculteurs, à cause de l’odeur de leur fumier ou du chant de leur coq.
On a affaire à des citadins qui vivent en métropole et qui rêvent d’une campagne qui n’existe pas. Ils veulent une campagne aseptisée sans odeur et sans bruit où ils seraient les rois.
La réalité est bien différente.
La campagne a ses bruits et ses odeurs. Il faut savoir les supporter.
En Normandie, on est confronté à ce problème. Les citadins ont élu domicile chez nous. Chez nous, il ne fait pas beau tous les jours, les vaches ne sont pas toujours silencieuses et les chiens traînent dans la rue et ne sont pas toujours à l’endroit où ils devraient être.
À ce titre-là, les gens sont confrontés à une réalité qu’ils doivent accepter. Ce n’est pas possible autrement. La nature des choses est ainsi faite.
On avait vécu cela après Mai 68, lorsque les citadins se sont mis à aller élever les chèvres dans le Larzac. C’est toujours ce réel qui vient leur empoisonner l’existence…
Ils sont très déçus lorsqu’ils s’aperçoivent qu’il y a un champ de maïs devant chez eux ou qu’un agriculteur vient moissonner à deux heures du matin. C’est la vie de la campagne. C’est à prendre ou à laisser. Ce sont nos façons de vivre, de travailler et notre savoir-faire ancestral. Tout n’est pas rose et il faut s’adapter aux populations et aux terroirs dans lesquels on s’installe.
Y a-t-il un risque que la campagne devienne une sorte de gîte d’étape géant où, finalement, tout ne serait que décor et paysage artificiel ? Les citadins essaieraient-ils de mettre les paysans hors de chez eux ?
Il ne faudrait surtout pas. Notre campagne est le grenier de la France et de l’Europe. Ce n’est pas uniquement des musées faits pour les touristes et des promenades pour les cyclistes. Des gens vivent ici, exploitent, travaillent et voudraient pouvoir en vivre.
Ce genre de situation pose-t-il d’autres problèmes ?
Le problème de fond est de savoir si on doit légiférer sur tout. Doit-on tout protéger, y compris des choses qui ne devraient pas avoir besoin de l’être ? Veut-on vraiment poursuivre vers cette tyrannie du droit, cette boulimie législative ? Elle aboutit à la guerre de tous contre tous. C’est l’enfer !
C’est une fracture olfactive et phonique.
11:20 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Général Franco reste à la Vallée de Los Caidos
Francesca de Villasmundo
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Le mausolée de la Valle de los Caidos conservera la dépouille du général Franco, du moins pour un certain temps encore.
Dans le but d’effacer toutes traces du général et toute possibilité d’importantes commémorations sur sa tombe, dès son arrivée au pouvoir en juin 2018, le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez, socialiste, avait annoncé l’exhumation de la dépouille de Franco du gigantesque mausolée et proposé de l’inhumer dans le cimetière d’El Pardo, près de Madrid.
Opposés à l’idée de bouger les restes du général, ses descendants ont proposé au gouvernement socialo-maçonnique Sanchez, d’enterrer le général dans le caveau familial qu’ils possèdent dans la crypte de la Cathédrale de Madrid. Une proposition qui a nettement mis dans l’embarras le gouvernement Sanchez : le lieu, en plein centre de Madrid, est aussi hautement symbolique et fréquenté que la Valle de los Caidos. Ce n’est pas ainsi que les Espagnols oublieront le Caudillo !
En mars 2019, le gouvernement espagnol annonce que l’exhumation et «la ré-inhumation des restes de Franco aura lieu le 10 juin au matin», et qu’ils iront «au panthéon de Mingorrubio-El Pardo, qui appartient à l’État», dans le cimetière du nord de Madrid où est enterrée son épouse. La famille de l’ancien dictateur dépose un recours devant la Cour suprême.
Ce 4 juin, la Cour suprême espagnole a donc décidé de suspendre à titre conservatoire l’exhumation de la dépouille du général Franco, le temps que le recours en justice de la famille puisse être examiné sur le fond.
Pour la plus haute instance judiciaire espagnole, cette suspension a pour but d’éviter le «préjudice» qui pourrait être causé à la famille mais aussi à l’État, si le recours des descendants de Franco était in fine accepté. Ce qui aurait obligé à ramener la dépouille là où elle se trouve actuellement.
11:08 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Jean-Marie Le Pen invité d'Apoline de Malherbe ce dimanche sur BFM TV
01:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 08 juin 2019
Charles Gave : « L’état de la droite en France est absolument abominable »
21:47 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
14:35 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Une Europe confédérale libérée de la bureaucratie et dirigée par les États
Ligne Droite cliquez ici
À la différence des souverainistes nostalgiques, Ligne droite ne voit pas d’avenir dans la reconstitution des nations souveraines d’autrefois. Elle estime au contraire que l’Europe puissance constitue le seul moyen pour les Européens de ne pas voir disparaître leur civilisation. Car, dans ce siècle multipolaire, qui est désormais le nôtre, seules les grandes puissances auront la maîtrise de leur destin. C’est pourquoi Ligne droite préconise de refonder l’Europe pour en faire une confédération au service de la souveraineté, de la sécurité et de la prospérité de tous les Européens.
L’Europe de Bruxelles, une organisation sans but ni avantage
La « construction » bruxelloise de l’Europe a en effet atteint ses limites. Après avoir trahi l’esprit initial du projet des années cinquante, elle a cessé d’être une source d’avantages pour n’être plus qu’une cause de contraintes et de dangers. D’une Europe qui protège on est en effet passé à une Europe ouverte à tous les vents. Une Europe qui ne sait même pas où se situent ses limites et qui refuse d’assumer son identité comme ses racines chrétiennes et le caractère européen de sa population.
Dans le monde de plus en plus compétitif et conflictuel qui est le nôtre, l’Europe de Bruxelles n’est pas en mesure de protéger ses frontières ni de préserver son identité. Son économie est elle aussi dépourvue de protection et souffre de l’idéologie libre-échangiste qui anime ses dirigeants.
Quant à son fonctionnement, il est peu transparent et très bureaucratique, au point que le but poursuivi reste ambigu : s’agit-il de constituer un véritable État fédéraliste européen ou pis encore de dissoudre progressivement les nations pour favoriser l’avènement d’une « gouvernance mondiale » ? Nul ne le sait.
Une confédération pour assurer la puissance de l’Europe
Pour sortir de cet imbroglio et redonner un avenir aux nations du continent, Ligne droite propose d’ériger l’Europe en un pôle de puissance indépendant et souverain qui prendrait la forme d’une confédération européenne. Il s’agirait ainsi de tourner le dos aux tentatives fédéralistes de Bruxelles, car, si dans une fédération les États sont soumis à une autorité supérieure, dans la confédération ce sont les États qui délèguent certaines de leurs compétences à une institution sur laquelle ils exercent collectivement leur autorité. En l’occurrence, ce sont donc les nations, confortées dans leur existence et leur légitimité, qui dirigeraient la future confédération en lieu et place des eurocrates de la Commission. Autre différence avec l’organisation bruxelloise dont on ne sait ni ce qu’elle est, ni où elle va : la confédération serait fondée sur un traité constitutif clair et court qui en définirait les institutions, les compétences, les frontières et les principes premiers.
Un traité pour rassembler les nations d’Europe autour de leur commune civilisation
Le traité constitutif, qui remplacerait tous les traités actuels de l’Union, devrait s’ouvrir par un texte fondamental en forme de charte indiquant de façon très synthétique que les nations se rassemblent autour de leur commune civilisation. Une civilisation qui s’enracine dans l’héritage de la Grèce et de Rome, enrichi par les apports germains, celtes et nordiques, façonnée par le christianisme et sublimée par deux mille ans d’histoire commune. La charte précisera ensuite que la confédération a vocation à défendre et à promouvoir cette civilisation fondatrice de l’identité européenne et qu’elle a donc pour mission principale de protéger les Européens et de leur garantir collectivement l’indépendance et la souveraineté. Elle ajoutera que, pour ce faire, la confédération devra œuvrer à la puissance de l’Europe dans tous les domaines, qu’ils soient politique, militaire, économique ou culturel.
Des institutions claires dirigées par les États
Le traité constitutif définira ensuite les institutions de la confédération et leur fonctionnement. Le conseil des ministres actuel, érigé en Sénat des États, deviendra l’exécutif de la confédération, la Commission étant remplacée par une simple administration exécutoire. Le Sénat des États élira un président de la confédération qui pourra la représenter à l’étranger et qui incarnera symboliquement l’unité européenne.
De même, les parlements nationaux désigneront leurs représentants qui siègeront dans l’assemblée de la confédération, chargée notamment de l’approbation du budget confédéral. L’assemblée disposera aussi du pouvoir de cassation sur les décisions des juges européens.
Par ailleurs, il sera mis fin à la référence implicite mais récurrente au couple franco-allemand. Le traité instaurera le principe d’un bureau du Sénat des États, constitué des cinq plus grands pays : la France, l’Allemagne, la Pologne, l’Espagne et l’Italie.
Des compétences centrées sur la protection et la prospérité des Européens
Dans une troisième partie, le traité constitutif précisera les compétences de la confédération. Celle-ci aura la charge des grandes priorités communes aux Européens : la sécurité et la défense militaire de l’Europe, la protection de ses frontières contre l’immigration et les importations sauvages, la relocalisation et le développement industriel, la croissance économique et la gestion de la monnaie, l’indépendance énergétique et alimentaire, ainsi que le développement scientifique et culturel. Ce qui implique évidemment de tourner le dos à la politique libre-échangiste et immigrationniste suivie jusqu’à présent.
Contrairement aux traités actuels qui définissent dans le détail les politiques à suivre, le traité constitutif de la confédération ne précisera rien d’autre que les grandes orientations définies dans la charte fondatrice, laissant aux autorités de la confédération, c’est-à-dire aux États, le soin de fixer les politiques et d’en changer en fonction de l’intérêt supérieur de l’Europe.
Pour les États qui souhaiteraient aller plus loin et se coordonner avec d’autres sur des sujets plus périphériques, le traité fondateur de la confédération offrira la possibilité de créer des cercles de coopération facultatifs, concrétisant ainsi l’idée d’une Europe à la carte.
Des frontières définies par l’impératif d’identité et l’exigence de protection
Alors que les textes actuels n’ont jamais fixé les limites ultimes de l’Union, laissant certains évoquer, au-delà de la Turquie, l’entrée d’Israël, du Maroc et des autres pays du pourtour méditerranéen, les frontières de la confédération seront explicitement définies dans le traité constitutif. Au nord, à l’ouest et au sud ce seront la mer du Nord, l’Atlantique et la Méditerranée. À l’est, les Balkans feront partie intégrante de la confédération avec une clause suspensive pour l’Albanie, le Kosovo et la Bosnie. Plus haut, la Moldavie, l’Ukraine et la Biélorussie seront laissées à l’extérieur par égard pour la Russie. La Turquie sera naturellement et définitivement exclue de l’Europe dont elle ne fait pas partie.
Ainsi refondée, l’Europe pourra changer la donne aussi bien sur la scène mondiale que dans l’esprit des Européens qui pourront dès lors écrire à nouveau leur histoire et celle du monde.
13:23 Publié dans Ligne Droite | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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IL ARRIVE ! PARUTION PROCHAINE DU N°51 (PRINTEMPS 2019) DE LA REVUE "SYNTHÈSE NATIONALE"
ENCORE QUELQUES JOURS,
LE TEMPS DE FAIRE LES EXPÉDITIONS...
(et elles sont nombreuses)
COMMANDEZ–LE
DÈS MAINTENANT CLIQUEZ ICI
N°51, PRINTEMPS 2019
ÉDITORIAL Roland Hélie cliquez ici
LE POUVOIR DU VIDE Patrick Parment
LA FRANCE EN MARCHE VERS UNE DICTATURE NÉO-CONSERVATRICE Arnaud Raffard de Brienne
MACRON AUX ORDRES DU CRIF Basile Tomé
MOBILISATION POUR LE BASTION SOCIAL Roland Hélie
RETOUR DE L’HOMOPHOBIE Philippe Randa
DU FIASCO AU CHAOS Pieter Kerstens
QUELLE EUROPE ? Patrick Parment
L’EUROPE DU DR MERLIN Docteur Merlin
L’OTAN CONTRE LES PEUPLES Lucien cerise
L’EUROPE ET L’AFRIQUE Rencontre avec Kakou Ernest Tigori
RENCONTRE AVEC JEAN RASPAIL Recueilli par Clotaire de La Rue et Klara Von Kustniz
LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
BILAL OU LES BRIGANDES Thierry Decruzy
GUILLAUME FAYE VISIONNAIRE Jean-Claude Rolinat
QUI EST DONC ALPHONSE DE CHATEAUBRIANT ? Aristide Leucate
LIVRES ET AUTEURS Georges Feltin-Tracol et Daniel Cologne
LES EXPOS VISITÉES PAR Scipion de Salm
LA CHRONIQUE DE CHE Charles-Henri d’Elloy
THEUZ ET LA RECONQUÊTE CULTURELLE
LA VIE DE L’ASSOCIATION SYNTHÈSE NATIONALE Guirec Sèvres
110 pages, 12 euros (+ 5 euros de port)
09:41 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les chrétiens dans al-Andalus par Rafael Sanchez Saus
Rafael Sanchez Saus est professeur d’histoire médiévale à l’université de Cadiz. Auteur d’une douzaine d’ouvrages, il est considéré comme l’un des meilleurs spécialistes de la frontière entre maures et chrétiens dans l’Espagne médiévale. Il a été doyen de la faculté de philosophie et de lettres de l’UCA (1999-2004) et recteur de l’université San Pablo CEU de Madrid (2009-2011). Il est toujours membre de l’Académie royale hispano-américaine des sciences, des arts et des lettres après en avoir été le directeur. Avec ce nouvel ouvrage, sous-titré De la soumission à l’anéantissement, Sanchez nous présente une vision complète de la situation de ces chrétiens espagnols, appelés mozarabes, unique peuple européen médiéval à avoir vécu pendant tant de générations sous la rigueur de la dhimma.
Dans son avant-propos pour le lecteur francophone, Arnaud Imatz écrit: « Quiconque veut connaître sérieusement la réalité de l’histoire des chrétiens dans al-Andalus devra désormais se référer à cette magistrale synthèse. On imagine sans peine qu’en publiant l’édition originale de ce livre en Espagne il ne s’est pas fait que des amis. Mais son courage intellectuel, sa rigueur et sa probité scientifiques ont été les meilleurs garants contre les attaques insidieuses et mensongères dont il n’a pas manqué d’être l’objet. » Le préfacier poursuit : « Al-Andalus est l’un des thèmes les plus représentatifs de l’interminable règlement de comptes qui déchire la communauté intellectuelle et culturelle espagnole depuis plus de deux siècles. »
A l’aune de cette belle et longue introduction d’Imatz, nous comprenons aisément que le terrorisme intellectuel frappe également de l’autre côté des Pyrénées. Le préfacier écrit : « L’exemple de la France du tournant du XXIesiècle mérite d’être brièvement évoqué ici, parce qu’il est en partie similaire à celui de l’Espagne. On a pu voir dans l’Hexagone comment au cours des trois ou quatre dernières décennies, la nouvelle histoire transnationale ou mondialisée a accompagné le changement sociétal et tenter de s’imposer. Cette prétendue nouvelle histoire, paradoxalement anachronique et obsessionnelle, s’est avérée très vite beaucoup moins neutre que l’ancienne. »
Il énonce avec justesse que « les thuriféraires de l’histoire transnationale ou mondialisée, indifférents au réel comme l’étaient avec eux les censeurs totalitaires, ont choisi de nier l’évidence des faits dans le secret et vain espoir de résoudre la crise actuelle du vivre-ensemble ». A cause d’une immigration musulmane très forte, certains estiment que changer la vision du passé améliorera les conditions de vie du présent. Comme Imatz le stipule très clairement : « Les journalistes et pseudo-historiens sont les Gardiens jaloux des Nouvelles Tables de la Loi (mondialisme, multiculturalisme et droits de l’homme). »
Ainsi, il n’est guère étonnant de constater qu’une « police de la pensée veille et verrouille. Olivier Pétré-Grenouilleau et Sylvain Gouguenheim, pour ne citer que deux cas instructifs en ont fait l’amère expérience ». En Espagne comme en France, les partisans de la Libertése montrent extrêmement virulents pour restreindre la liberté de ceux qui ne pensent pas comme eux, selon l’adage mensonger et bien connu de Saint-Just : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté. »
Le meilleur moyen de promouvoir l’idéologie du « vivre ensemble » reste de reconstruire le passé au mépris de la réalité historique. Ainsi, il n’est pas rare que des idéologues s’en prennent aux fondements civilisationnels des patries charnelles. Imatz dit « que de nos jours, des légions d’intellectuels, de journalistes et d’historiens de la péninsule rabâchent au quotidien que la nation est une construction douteuse, une fiction romanesque, une illusion essentialiste dont la défense conduit immanquablement au pire, en d’autres termes à la xénophobie, au nationalisme et au fascisme ».
Pourtant, Sanchez n’entend pas céder aux diktats idéologiques imposés par une certaine école de pensée. Il préfère étudier les sources et les confronter comme tout historien qui se respecte plutôt que de procéder par omission. Dès les premières lignes, il pose le cadre historique : « La conquête de l’Espagne par les Arabes, menée à bien en 711 et 719, est sans doute l’événement qui a le plus puissamment marqué l’histoire espagnole : d’abord de façon directe durant huit cents ans, puis de façon indirecte jusqu’à aujourd’hui. »
L’auteur continue son propos en expliquant que « la conséquence immédiate la plus importante de cette conquête a été l’apparition d’al-Andalus et la constitution d’un système qui ne s’est jamais réellement proposé de créer un pays à vocation intégrative pour la population conquise, pluriel en matière ethnique et religieuse. Il s’agissait plutôt d’un moyen de perpétuer une domination mise en place par une petite minorité de guerriers musulmans orientaux et nord-africains sur une population de plusieurs millions de chrétiens autochtones. »
Sanchez développe l’idée que « cette domination s’est appuyée sur une norme (la dhimmaou protection) elle-même fondée sur la doctrine coranique. Cette norme consacrait l’idée d’une soumission politique et religieuse ainsi que celle d’une infériorité juridique et morale des chrétiens, dont les personnes et les biens étaient plus ou moins à la merci de leur maîtres musulmans et qui étaient traités au gré des circonstances, lesquelles pouvaient incliner ces derniers vers plus ou moins de tolérance ». Comme souvent, « il est certes vrai que les avantages octroyés aux personnes converties à l’Islam ont poussé de nombreux chrétiens à l’apostasie. Il est tout aussi vrai que beaucoup d’entre eux ont préféré émigrer plutôt que de vivre comme des parias sur leur propre terre ».
Quand on étudie la conquête arabo-musulmane de la péninsule ibérique, une question se pose au sujet du sort réservé au christianisme nord-africain. N’oublions pas que l’Afrique du Nord a servi de base arrière pour les expéditions en Espagne. Sanchez écrit : « Comment concevoir que toute une région chrétienne qui s’appuyait sur près de six cents diocèses, qui comptait dans ses rangs des figures de l’envergure de saint Augustin ou de Saint Cyprien et dont les martyrs étaient nombreux ait pu disparaitre en relativement peu de temps sans laisser de trace ? » L’auteur propose des pistes de réflexions intéressantes, même s’il concède que « nous ne disposons quasiment d’aucune source qui nous permette d’éclairer les circonstances de cette disparition ». Toutefois, il note que « l’expansion musulmane ne peut être comprise sans la prise en compte du système de la dhimmacomme moyen de contrôle et d’exploitation des populations soumises, ainsi préparées progressivement à leur islamisation ».
Sanchez étudie avec soin cette société islamique espagnole, et notamment le sort des opprimés. A l’aune de ses travaux exhaustifs, il peut écrire : « Il n’existe pas aujourd’hui un seul historien digne de ce nom qui puisse présenter al-Andalus comme un exemple de cohabitation et de tolérance entre religions, ethnies et cultures différentes. » Il cite également un fin connaisseur de l’Espagne médiévale en la personne de Francisco Garcia Fitz. Les deux spécialistes se rejoignent, car Garcia note : « Les vestiges qui nous permettent d’étudier les traits caractéristiques des relations entre chrétiens, musulmans et juifs ne confirment en rien cette image idyllique de la société hispanique médiévale. L’idée d’une Espagne où aurait lieu une rencontre bienveillante entre les trois cultures semble répondre à besoin sociologique ou anthropologique de disposer d’un mythe, d’une fiction allégorique rassurante. »
L’auteur constate que le statut de dhimmi ne visait pas à « configurer un cadre de cohabitation et de tolérance entre les fidèles des religions monothéistes mais à garantir la soumission des protégés ». Sanchez rappelle à juste titre que l’idéologie musulmane « divise les peuples en deux groupes irréconciliables : les musulmans qui habitent le dar al-islam, c’est-à-dire les pays soumis à la loi islamique ; et les infidèles, qui habitent le dar al-harb, les pays de la guerre, lesquels sont voués à passer sous contrôle islamique par la conversion de leurs habitants, soit par la conquête armée ».
En définitive, Sanchez dresse la conclusion suivante : « Comment est-il possible que la société et la civilisation qui ont imaginé et imposé cet effrayant système de soumission et de dégradation que nous connaissons sous le nom de dhimma puissent être présentées comme des modèles de tolérance entre cultures et religions ? » Il précise néanmoins qu’il « ne s’agit pas ici de nier les réussites de l’Islam d’al-Andalus, mais nous voulons en revanche lutter contre la tendance si marquée aujourd’hui d’idéalisation d’Al-Andalus par exécration de l’Espagne chrétienne ».
Il faut impérativement admettre que beaucoup de propagandistes sont attachés au mythe des Trois Cultures. De fait, ils nient la réalité historique : la majeure partie de la population fidèle à la religion chrétienne vivait dans un système mettant en avant la ségrégation sociale, l’exploitation économique et fiscale voire l’humiliation dans certains cas. Cet ouvrage permet de parfaitement comprendre le sort très peu désirable des chrétiens vivant sous le joug musulman. Les exemples et les démonstrations limpides foisonnent. Cette étude permet de détruire le mensonge de la convivialité pacifique entre les cultures et les religions construit à l’exact opposé de la vérité de l’histoire. Nous laissons le mot de la fin à Sanchez : « Aujourd’hui plus que jamais, face au mythe, la vérité s’avère nécessaire. »
Les chrétiens dans al-Andalus par Rafael Sanchez Saus, Editions du Rocher, 2019, 528 pages, 24 euros
08:22 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 07 juin 2019
Affaire Mamadou Gassama : des scientifiques mettent à mal la version officielle
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Vous souvenez-vous de cet énorme battage politico-médiatique, autour d’un immigré clandestin qui avait grimpé un mur pour sauver un bambin accroché au balcon à l’automne dernier ?
C’était le nouveau héros de la Nation (alors que des dizaines de Français font des choses similaires chaque année dans l’anonymat), avec bien sûr le désir de faire penser aux Français que la submersion migratoire est positive.
Le récit de cet événement ne manqua de laisser sceptiques certains d’entre nous. Voilà qu’une émission enfonce le clou, avec des spécialistes. « Émission spéciale Mamoudou Gassama : Que s’est-il réellement passé ? Est-ce possible qu’un enfant de 3 ans chute d’un étage et puisse se rattraper à la rambarde du balcon du dessous ? Pourquoi n’y a t-il pas eu d’enquêtes ? Des scientifiques et avocats prennent la parole dans l’émission d’André Bercoff dans tous ses états sur Sud Radio. »
19:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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NDLR SN : certes, la couverture du JdC n'est pas toujours de bon gout, mais le contenu est toujours passionnant... il lui sera donc beaucoup pardonné !
14:24 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 06 juin 2019
Portrait de Joseph de Maistre - Les Idées à l'endroit
Homme politique, philosophe, magistrat, historien et écrivain, Joseph de Maistre est considéré comme l'un des pères de la philosophie contre-révolutionnaire. Pour s'attaquer à ce monument de l'histoire et de la littérature, qui mieux qu'Alain de Benoist et ses invités dans le magazine "Les Idées à l'endroit".
21:50 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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