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vendredi, 26 octobre 2018

Le journal TV de Bruno Gollnisch de cette semaine

L’actualité de la semaine vue par Bruno Gollnisch :

  • Nouveaux rebondissements dans « l’affaire dite des assistants parlementaires »
  • La Commission européenne rejette le budget italien
  • Macron à la tribune de l’ONU sur les femmes mères de 7, 8 ou 9 enfants et leur éducation
  • La Rwandaise Louise Mushikiwabo élue secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie
  • L’Élysée pour une commémoration du 11 novembre « pas trop militarisée
  • Flambée du prix du gasoil
  • Pas de vague : l’éducation nationale face aux incivilités

 

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Dans son Journal de bord de cette semaine Jean-Marie Le Pen revient sur les Européennes et parle du "Guide du Paris réac et facho" de Patrick Parment

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jeudi, 25 octobre 2018

L'émission "Synthèse" de ce jeudi avec Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France

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Ecoutez

l'émission cliquez ici

 

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Roland Hélie et Thomas Joly

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Le Professeur Pierre de Laubier, Roland Hélie, Philippe Randa et Thomas Joly

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Un mot sur notre système éducatif

Le billet de Patrick Parment

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Ce n’est pas parce que je ne suis pas enseignant que je devrais fermer ma gueule et ne pas dire ce que je pense de notre système éducatif qui se barre en sucette. Je suis de la génération du « baby boom » d’après guerre. J’ai fait mes classes dans l’enseignement public et je n’ai qu’à m’en louer alors que les réformes commençaient à se faire jour qui vont contribuer à la déliquescence du système. Dans mon souvenir, nos profs d’alors (années 1950/60) étaient d’abord d’honnêtes citoyens/enseignants et la politique n’avait pas encore infesté les couloirs de nos lycées. Je dirai même que la politique était clairement prohibée. Mais il est vrai que ce ministère, sous la IVe République, n’a pas su anticiper le boom démographique qui aboutira à mai 68 et au foutoir qui s’ensuivra.

Il faut remonter en aval. Pour mieux comprendre. Notamment à la loi inspirée par Langevin-Wallon élaborée dès 1944 sous l’égide du gaulliste René Capitant. Une fois de plus est attesté la grande collusion entre gaullistes et communistes puisque nos deux lascars étaient deux bolchos de la meilleure eau. Au sortir de la guerre, la droite de l’époque, c’est la démocratie-chrétienne. La droite idéologique ayant été décapitée à la Libération pour les raisons que l’on connaît. Or, cette démocratie-chrétienne (MRP) n’était pas en mesure de s’opposer à ce qu’il convient d’appeler la gauchisation de notre système éducatif et sur laquelle se garderont bien de revenir les gaullistes. D’ailleurs, de l’Education nationale De Gaulle s’en foutait. Toutefois, c’est à partir de 1968 que l’enseignement se politisera au grand jour sous l’œil amorphe d’un Giscard d’Estaing qui n’a rien compris des enjeux. Passons sur les années Mitterrand, Chirac, Sarkozy et aujourd’hui Macron qui ne savent par quel bout prendre ce Radeau de la Méduse.

Tout ça pour dire que les profs sont aussi responsables de ce qui leur arrive aujourd’hui, avec leurs thèses égalitaires et leurs utopies pédagogiques socialisantes. Ils ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Des profs aujourd’hui perdus, pour la plupart incultes (c’est la grande nouveauté), incapables de considérer qu’un enseignement, c’est d’abord l’expression d’une longue mémoire. Pour ne rien arranger, ils ont en face d’eux un panel racial étendu à la terre entière et aux racines culturelles incompatibles avec les nôtres. Ce souk éducatif est à la mesure de l’idéologie dominante, celle des droits de l’homme, cette cigüe mentale. Mieux encore, c’est dans les bonnes écoles chrétiennes que l’on accepte toute une frange de la musulmanerie qui refuse le chaos de l’école publique. On croit rêver.

Le plus grave dans tout ce foutoir, où Blanquer va perdre les cheveux qu’il n’a déjà plus, c’est que ça participe de la désintégration de la nation française que la IIIe République avait naïvement imagée en la personne de Jeanne d’Arc et de Vercingétorix. Car une nation n’existe que sur une histoire partagée par tous et qui puise ses racines dans l’enseignement. On est loin du compte. On assiste aujourd’hui à un enseignement de classe avec d’un côté la France d’en haut, de l’autre celle d’en bas. Cela ne suffit pas à faire une nation.

11:21 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JEUDI 25 OCTOBRE, THOMAS JOLY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI DE LA FRANCE, INVITÉ À "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS

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LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ LÀ

10:34 Publié dans Radio Libertés Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 24 octobre 2018

Il y a 62 ans, Budapest se soulevait contre la dictature communiste

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Lorsqu'il y a 62 ans, fin octobre 1956, les chars soviétiques écrasaient l'insurrection de Budapest, les nationalistes hongrois étaient sans doute loin d'imaginer que, 62 ans plus tard, leur pays serait le phare de la renaissance européenne... Comme quoi, il ne faut jamais douter, ni se laisser décourager.

Pour mieux comprendre la Hongrie :

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09:52 Publié dans En Europe et ailleurs..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 1er décembre, Les Sables d'Olonne (85) : LE SOUVENIR VENDÉEN HONORE LES MORTS DE 1793-1794

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00:30 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Albach nous démontre par l’exemple saoudien que la remigration est possible

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Jacques Chassaing Riposte laïque cliquez ici

Décidément Roland Hélie, fondateur de Synthèse Nationale, aura fait fort en invitant une nouvelle fois le gratin de la résistance française à la 12e Journée, à Rungis. L’écrivain Emmanuel Albach n’y est pas allé par quatre chemins pour expliquer que les portes de la France sont grandes ouvertes dans le sens de la sortie pour toute une légion d’envahisseurs venue autant qu’appelée piller les caisses de la solidarité nationale et s’approprier le pays. Après la mémorable allocution de Richard Roudier qui fait trembler les plus lucides des cadres et de la maîtrise cliquez ici, voici qu’Emmanuel Albach nous indique de sérieuses pistes pour éviter le pire.

On peut commencer par changer les règles : « publier des décrets. Chirac a signé un décret pour le regroupement familial, il suffit d’en signer un autre pour l’interdire ». Si demain nous interdisons des autorisations de séjour, des passeports, des cartes d’identité, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le faire. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est inapplicable :  «  nous avons une police performante quand elle a des ordres, des lois, donc une volonté politique ». « Et si des petits gaillards armés de kalachnikovs décidaient de se battre, pour faire la guerre il leur faudrait des munitions donc une logistique et pour que ces petits voyous de banlieue puissent envisager de s’opposer à des troupes françaises et à la police, il leur faudrait une logistique considérable. On a les moyens de gagner, il suffit de volonté ».

« On pourrait aussi révoquer des juges ». Quant à la partition de la France prétendue inévitable, c’est non : « on n’a aucune raison de leur laisser un centimètre carré de notre terre. Nous avons une légitimité historique. Des mouvements de population, des mouvements de remigration , il y en a toujours eu ». Rien de nouveau sous le soleil. Et Emmanuel Albach de multiplier les exemples de l’Histoire passée et actuelle.

Emmanuel Albach : L’exemple politique de l’Arabie saoudite sur la remigration

Discours d’Emmanuel Albach, écrivain, auteur de Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes cliquez ici, à la 12e Journée de Synthèse Nationale :

 

00:08 Publié dans 12 - La 12e Journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 23 octobre 2018

Sur Polémia, Pierre Le Vigan publie un grand article sur le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol

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Pierre Le Vigan cliquez ici

« Notre particularité, c’est la logique de la troisième voie, celle qui réussit la synthèse entre le national et le social », expliquait début 2011 Emmanuel Leroy, alors un des principaux conseillers de Marine Le Pen. La troisième voie, c’est  le tercérisme, et c’est ce que l’on a appelé le solidarisme. Il y a là un continent des idées à redécouvrir. C’est ce à quoi contribue un ouvrage récent. Sous un titre militant, Georges Feltin–Tracol ne se contente pas de rendre compte d‘expériences politiques comme celles du Bastion social. Il explore les idées et propositions d’une troisième voie telles qu’elles ont pu être avancées à droite, mais aussi dans des milieux intellectuels inclassables, c’est-à-dire transversaux.

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14:24 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

N'oubliez pas les 58 parachutistes français tués à Beyrouth au Drakkar le 23 octobre 1983

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11:28 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

EuroLibertés invite à lire le livre "Pour la troisième voie solidariste" de Georges Feltin-Tracol

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Arnaud Guyot-Jeannin cliquez ici

Se réclamer de « la troisième voie » ne signifie aucunement un ralliement à la social-démocratie de Tony Blair. C’est tout au contraire dans une perspective nationaliste révolutionnaire et identitaire que s’inscrit l’ouvrage de Georges Feltin-Tracol, Un autre regard sur la question sociale ; Pour la troisième voie solidariste. Renvoyant dos à dos libéralisme marchand et socialisme collectiviste – mais en faisant malheureusement l’impasse sur les bonnes analyses anticapitalistes de Marx -, Feltin-Tracol prône un tercérisme radical. Les expériences politiques du tercérisme se sont incarnées ou s’incarnent à l’étranger en Amérique du Sud dans le péronisme ou justicialisme argentin, le socialisme révolutionnaire bolivien d’Evo Morales, le populisme social d’Hugo Chavez, le solidarisme vénézuélien du « Commandant Zéro », alias Eden Pastora. S’y ajoutent « la troisième théorie universelle » du Lybien Mouammar El-Kadhafi, le solidarisme intégral de Nasser, le parti national-révolutionnaire syrien Baas du chrétien orthodoxe Michel Aflak, l’islamisme chiite iranien de Khomeiny et sunnite turc de Erdogan etc.

En France, le tercérisme ou solidarisme prend corps dans le corporatisme chrétien issu de la doctrine sociale de l’Église, le gaullisme social, l’associationnisme d’Hyacinthe Dubreuil, le distributisme ou Crédit social de l’Écossais Clifford Hugh Douglas. Le 11 juillet 1962, de Gaulle affirme : « Il faut trouver une troisième voie, entre les loups et les moutons […] La participation et la planification. La participation, parce qu’elle doit associer les travailleurs à la marche de l’entreprise, leur rendre une dignité que le capitalisme leur enlève, la planification, parce qu’elle permet de corriger les erreurs du marché, qui est aveugle si on en perd complètement le contrôle ». Cette troisième voie consistant à associer le capital et le travail dans une économie dirigée restera lettre morte dans sa réalisation. Seuls les gaullistes de gauche s’escrimeront à la défendre bec et ongles sans obtenir de résultat factuel. La participation à la gestion de l’entreprise, l’intéressement aux bénéfices et l’actionnariat populaire restent toutefois des pistes à explorer. Quant à la planification, il ne s’agit évidemment pas d’un calquage sur le modèle soviétique, mais la mise en place d’un État stratège.

Dans le dernier chapitre de son livre, Georges Feltin-Tracol se penche sur le trop méconnu paradigme ergoniste défendu par Jacob Sher. De quoi s’agit-il ? « Le modèle ergoniste, écrit Sher, ne correspond certes pas à l’exemple allemand de la cogestion. Il s’approcherait plutôt de la société coopérative et participative », ou « société coopérative ouvrière de production » ou encore « société coopérative de travailleurs ».

Et Feltin-Tracol de conclure : « L’ergonisme de Jacob Sher est bien une utopie, mais dans l’acception d’eu-topos, « le lieu du Bon », cet endroit qui attend l’aurore au minuit de l’ultra-libéralisme (provisoirement) triomphant ».

Pour la troisième voie solidariste est un ouvrage particulièrement intéressant – malgré un certain tribalisme racial de l’auteur – parce qu’il avance des propositions utopiques et concrètes sur le plan économique et social face au capitalisme prédateur. Il mène une juste réflexion sur une matière que les milieux de droite ont abandonnée alors qu’elle demeure essentielle. La justice sociale étant indissociablement liée à l’identité nationale.

Pour la troisième voie solidariste, Un autre regard sur la question sociale de Georges Feltin-Tracol, Éditions Synthèse nationale, Collection « Idées », 170 pages, 20 €. 

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10:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Europe, non plus vassale mais partenaire d’égal à égal avec les États-Unis

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En dépit de leurs liens étroits fondés sur l’appartenance originelle à une même civilisation, les relations entre l’Europe et les États-Unis doivent être entièrement revues. Les Américains, dont la puissance a tendance à s’éroder, poursuivent en effet des buts géopolitiques, économiques et culturels qui sont de moins en moins compatibles avec les intérêts européens. Si par ailleurs l’Europe, comme le propose Ligne droite, s’érige en pôle de puissance pour retrouver la capacité de défendre ses intérêts et d’assurer son indépendance, elle doit s’affranchir de la tutelle américaine et instaurer avec les États-Unis une relation d’égal à égal.

Les ambiguïtés du leadership américain

Avec une Europe encore fragmentée, les États-Unis restent cependant sans conteste la plus grande puissance du monde occidental. Un statut qu’ils ont acquis au XXe siècle avec les deux guerres mondiales et la guerre froide. Face au communisme, cette nation incarnait en effet « le monde libre » en assurant la défense nucléaire de l’Europe face au pacte de Varsovie et en s’efforçant de contenir le communisme partout ailleurs et notamment en Asie.

Les États-Unis ont ainsi acquis en Europe une image positive aussi bien à l’ouest qu’à l’est du rideau de fer. Une image qui incarnait la liberté et la prospérité face aux échecs du collectivisme et à l’oppression du communisme. La domination américaine dans le cinéma et les médias a en outre contribué à diffuser en Europe occidentale puis partout dans le monde l’american way of life.

Un État méssianique et belliqueux

Ce leadership des États-Unis reposait cependant sur plusieurs ambiguïtés. D’abord ce pays s’est bâti sur un messianisme religieux prétendant incarner le salut terrestre de l’humanité. Devenu par la suite politique et culturel, ce messianisme a fait des États-Unis une nation impérialiste par essence, qui cherche à exporter son modèle de gré ou de force. Cette propension américaine à l’universalisme s’est trouvée confortée par la chute de l’URSS, vécue comme le triomphe définitif du néo-capitalisme américain et de l’idéologie des droits de l’homme. Un triomphe contre le communisme qui a fait croire à certains, comme à l’essayiste américain Francis Fukuyama, qu’il marquait aussi la fin de l’histoire.

Il n’en a rien été. Et l’unilatéralisme américain a depuis montré ses limites. notamment en raison de sa relation trop simpliste avec l’Autre : soit l’autre adhère à la vue du monde américaine et il devient un allié, soit il n’y adhère pas et il devient un monstre qu’il convient de détruire. Aussi les États-Unis sont-ils un pays belliqueux qui n’hésite pas à ouvrir un conflit armé au motif de défendre ou d’exporter la « démocratie », c’est-à-dire le système américain. Ils sont ainsi la seule nation au monde à qualifier officiellement certains États de voyous (rogue state) qu’il conviendrait de neutraliser ou de normaliser.

Une attitude dominatrice à l’égard de l’Europe

Quant aux relations des États-Unis avec l’Europe, elles sont équivoques, comme elles l’ont été depuis l’origine. La fondation du Nouveau Monde a en effet été marquée par la volonté des pères fondateurs de l’Amérique de rompre avec l’Ancien Monde européen, assimilé à une aire de tyrannie et de perdition. Un refus de l’Europe qui allait pourtant de pair avec le désir de copier par ailleurs l’art de vivre européen. Un mélange d’admiration et de rejet.

Aujourd’hui, les États-Unis considèrent l’Europe comme une dépendance de leur « empire ». Elle est avant tout pour eux un marché à achever de conquérir par la mise en place du libre-échange transatlantique et, à travers l’Otan, un pion à manipuler sur le grand échiquier de l’Eurasie. Les États-Unis ont en effet paradoxalement maintenu leur politique d’encerclement stratégique et militaire de la Russie, malgré la chute du communisme et la disparition du pacte de Varsovie, car ils veulent toujours dominer le cœur de l’Eurasie.

Une puissance de plus en plus contestée

Cette volonté de puissance est cependant de plus en plus contestée. Dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, le leadership américain peine en effet à s’imposer. Son économie, qui souffre elle aussi des effets pervers du libre-échangisme, est souvent sur la défensive et sa suprématie militaire se trouve de plus en plus concurrencée. Les États-Unis restent certes une puissance mondiale, mais de moins en moins capable de faire valoir unilatéralement ses vues. Elle n’a pas réussi par exemple à imposer la « démocratie » dans les pays arabes ni à empêcher la prolifération nucléaire (Iran, Corée du Nord).

Dans ce contexte, une Europe puissance, « de l’Atlantique à l’Oural » comme l’évoquait le général De Gaulle, reste en effet le plus grand cauchemar stratégique des États-Unis. Ils veulent donc une Europe suffisamment prospère pour commercer avec eux, mais pas suffisamment puissante ni indépendante pour concurrencer leurs projets. L’Europe de Bruxelles, nain diplomatique et militaire, leur convient donc parfaitement.

Ligne droite ne se satisfait pas de cette situation car elle est indigne de l’Europe et menace la prospérité et la sécurité des Européens.

Une divergence stratégique avec l’Europe

En liant leur destin à celui des États-Unis, comme le font aujourd’hui les gouvernements européens, l’Europe s’associe en réalité à une puissance sur le déclin, contestée par un nombre croissant de puissances émergentes et dont l’identité est au demeurant de moins en moins européenne.

Ce faisant, l’Europe se soumet de plus à une puissance qui ne se préoccupe nullement des intérêts du vieux continent. Ainsi, sur le plan économique, le libre-échangisme voulu par les États-Unis n’a rien d’amical, il vise avant tout à ouvrir encore plus les marchés européens et à y imposer les standards américains. Il transforme l’Europe en une économie de type colonial, simple réservoir de compétences, de ressources et de consommateurs pour les grandes firmes américaines mondialisées.

Sur le plan de la sécurité, la tentation américaine de conserver coûte que coûte son leadership dans un monde qui ne l’accepte plus porte en elle un risque de conflagration régionale, sinon mondiale, dont l’Europe, restant vassale des États-Unis, a toutes les chances de faire les frais. Le chaos semé au Proche-Orient au nom de la « guerre contre le terrorisme » et la crise migratoire qui s’ensuit en apportent une sinistre illustration.

Les États-Unis nouent en outre des alliances qui ne correspondent plus nécessairement à l’intérêt civilisationnel des Européens. Tel est le cas notamment de leurs liens avec les pétromonarchies et l’islam sunnite qui nourrit l’islamisme, ou bien avec la Turquie musulmane qui prétend toujours intégrer l’Union Européenne avec le soutien américain. Les Européens ont-ils par ailleurs intérêt à s’aligner sur la politique otanienne de cantonnement agressif de la Russie, alors que ce pays, de civilisation chrétienne, est leur grand voisin et qu’il combat aujourd’hui l’islamisme plus sûrement que les États-Unis ?

L’Europe puissance n’a pas besoin de tuteur

Pour Ligne droite, l’Europe doit donc se libérer de la tutelle américaine pour se constituer en pôle de puissance autonome.

Cela ne signifie évidemment pas que cette Europe puissance s’oppose en tout aux États-Unis ! Tel n’est d’ailleurs pas le souhait de nombreux pays européens, en particulier à l’Est. Car l’Europe conserve encore des intérêts communs avec l’Amérique. Elles sont l’une comme l’autre de civilisation chrétienne, elles partagent des valeurs communes et leurs systèmes économiques sont très comparables. Il est cependant des domaines vitaux où la prudence conduit à ne pas s’en remettre en tout aux États-Unis, lesquels regardent désormais autant sinon plus vers le Pacifique que vers le vieux continent.

Aussi est-il temps pour les Européens de redécouvrir cette vieille sagesse diplomatique européenne selon laquelle la paix résulte de l’équilibre des puissances, alors que la domination d’une seule est cause de conflits. Une sagesse qui doit conduire les Européens à construire l’Europe puissance, de façon à pouvoir dialoguer, au mieux de leurs intérêts, avec les autres puissances, y compris les États-Unis.

Pour Ligne droite, l’Europe doit cesser d’être une vassale de l’Amérique mais s’imposer à elle comme un partenaire avec qui l’on traite d’égal à égal. Dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, érigée en pôle de puissance, l’Europe n’a plus besoin de tuteur !

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lundi, 22 octobre 2018

Vous avez dit racaille scolaire ?

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Bernard Plouvier

Tout le monde savait depuis les années 1980 qu’il existait d’énormes problèmes de discipline dans les écoles publiques - celle de la République laïque, tellement pure et dure qu’un nombre effarant de jeunes mahométanes y exhibent un voile islamique, fort peu usité au Maroc pour prendre un contre-exemple simple.

Il a fallu que deux mineurs d’âge, issus de l’immigration noire africaine, menacent une enseignante, l’un étant armé d’un pistolet (à plomb ou à amorce : les informations sont volontairement imprécises du côté du ministère de l’Intérieur), pour que l’on porte à la connaissance du public l’énorme scandale de l’insécurité à l’école, reflet de la pourriture du régime.

Dès la fin des années 1980, diverses publications d’auteurs réputés de « droite extrême » dénonçaient les violences physiques (entre élèves ou par agression d’enseignants), le racket, le trafic de drogues... et certains parents de rejetons pourris n’hésitaient pas à en « remettre une couche », en insultant, voire en frappant les enseignants. On rappelle que chaque année quelques élèves se font poignarder dans les écoles de la Ripoublique ou sur le chemin menant au domicile parental.

L’on a admiré que dans l’immigration exotique – d’origine africaine ou moyen-orientale –, l’on n’hésitait pas, quand on était un grand et gros homme, à frapper une femme, pourvu qu’elle ne soit pas mahométane (Oumma oblige). La condition féminine n’a pas été améliorée, en France, par l’importation des « chances pour la France », qui généra, d’abord et avant tout, un surcroît de violence, dans les rues et les immeubles d’habitation, mais aussi dans les écoles, dans les hôpitaux et dans les transports en commun.

Or, les bonnes questions ne sont jamais posées.

Pourquoi s’acharner à scolariser des sous-doués violents, éléments perturbateurs des élèves calmes et souhaitant apprendre ? Pourquoi continuer à distribuer des allocations diverses à des familles de voyous ?

Pourquoi ne pas appliquer les lois déjà existantes ? Ses parents sont responsables des crimes et délits commis par un mineur d’âge. Frapper la famille d’amendes ou la menacer d’expulsion si elle n’est pas titulaire de la nationalité française sont des mesures conformes à la loi.

Pourquoi ne pas créer des lois adaptées à l’actuelle situation explosive ? Le délinquant récidiviste doit être exclu de l’école, interné en centre de détention-rééducation (illusoire, en fait), ou mieux, réexpédié dans son pays originel, l’expulsion devant toucher l’ensemble de la famille si plusieurs de ses rejetons s’avèrent criminels ou délinquants inassimilables.

Car, c’est une évidence : la canaille violente, racketteuse, trafiquante, incendiaire, rebelle à l’autorité légitime (à ses authentiques dépositaires, soit autre chose qu’un Benalla !), la crapule violeuse, l’adolescent porteur d’une arme, sont les fruits pourris d’une éducation ratée. Les parents portent l’écrasante responsabilité de cette situation, de ce ratage, de cette moisissure sociale, hautement contagieuse.

L’État a pour rôle majeur d’assurer la protection des honnêtes citoyens, dans leur intégrité physique et morale et dans leurs biens. Que nos ministres prennent enfin conscience du problème, trente-cinq ans après sa survenue, c’est une bonne chose : « Mieux vaut tard que jamais » !

En aucun cas, cette prise (très tardive) de conscience ne doit déboucher sur des mesures à l’eau de rose ni sur de nouveaux milliards d’euros gâchés inutilement dans les cités de non-droit.

Il faut impérativement ramener l’ordre et commencer une politique d’expulsion des sujets inutilement arrivés et inassimilables : délinquants récidivistes, criminels, apologistes du terrorisme djihadiste.

Mais aussi, les enseignants doivent quelque peu balayer devant leur porte. Ils ont, durant trente-cinq ans, beuglé sur tous les tons que les lanceurs d’alerte étaient des « fâââchistes ». Il est grand temps de comprendre que le Barbare n’est pas « devant notre porte », mais qu’il est déjà très largement implanté dans notre pays et que des mesures draconiennes s’imposent.

La plus urgente est d’organiser un référendum sur l’opportunité de fermer définitivement les frontières à l’immigration extra-européenne (ou de n’admettre que des migrants sélectionnés au cas par cas) et sur celle d’instaurer un retour à l’envoyeur des sujets inutilement importés.

Après tout, l’unique souverain de l’État français n’est ni son Président de la République ni les roitelets de la Communauté européenne, mais la Nation française.

18:51 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Fausses excuses et véritables enjeux.

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Samedi 3 novembre prochain à Paris, 30 ans après sa mort, le Parti de la France rendra hommage à Jean-Pierre Stirbois

Franck Timmermans
Membre de la direction du Parti de la France
 
Alors que les autres partis nationaux européens ont tous le vent en poupe, pourquoi la démobilisation semble-t-elle amollir les rangs du camp national ? Pourquoi le RN, encore crédité de fortes intentions de vote, semble-t-il incapable de maîtriser la nouvelle crise qui le mine ? Et en quoi le message de réconciliation de Carl Lang et du PDF est-il le seul espoir pour l’avenir ?
 
Il y a de cela quarante ans, Jean-Pierre Stirbois rejoignait le FN et allait en 10 années seulement le doter d’une force militante suffisante pour mettre KO le vieux Parti communiste et vampiriser la citadelle RPR. Dix ans jusqu’à ce que la tragédie nous prive de son courage exceptionnel. Mais suffisants pour permettre au Président d’alors et à son nouveau Secrétaire général Carl Lang de continuer la tâche harassante de sauver le Pays. Certains s’étaient découragés après la déception d’une élection présidentielle que, à défaut de remporter, nous avions pourtant exploitée au maximum pour diffuser notre message. D’autres ne se remettaient pas de la perte d’un groupe parlementaire, outil dont nous avaient privés Pasqua et Chirac en rétablissant le très inéquitable scrutin majoritaire à deux tours. La plupart se remirent au travail, conscients des enjeux et renforcés en cela par la détestable et bi-septennale omniprésence de Mitterrand à l’Élysée. Ces années que Stirbois marqua profondément peuvent être résumées par l’ardeur militante qu’il insuffla dans tout le mouvement, en parfaite complémentarité avec la locomotive tribunicienne de son Président. Des années de travail intense qui servirent de modèle aux générations de cadres suivantes. Pourtant, on entendait parfois dans des alcôves périphériques que le militantisme deviendrait vite désuet, que l’informatique finirait par le reléguer aux archives tant la politique moderne avait évolué : il suffirait désormais à un parti politique de se doter d’une cellule de communication performante pour, dès lors, qu’il ne soit plus nécessaire de coller des affiches ni de distribuer nos tracts, puisque tout se jouerait à la télévision. Le Président et la direction étaient heureusement très sceptiques à cet égard et préférèrent toujours conserver son âme militante à son mouvement. Mais en 2018, force est de constater qu’il n’y a plus de meetings, plus de fêtes conviviales, plus de rassemblements, il n’y a plus de militantisme, il n’y a plus que le doute. Tout a été sacrifié sur l’autel d’une prétendue efficacité médiatique.
 
Il y a pourtant des facilités qui équivalent à de funestes renoncements.
 
On commence par, élections aidant, se fondre dans le Système et on finit toujours par en dépendre, d’abord financièrement et de facto politiquement. Qui n’a pas déjà entendu ces ritournelles : « Les élus sont assez nombreux et connus pour le maillage local, inutile de conserver une implantation par sections, cela demande trop de temps ! », ou encore « Les adhésions, c’est secondaire, l’important c’est d’avoir les cotisations des élus, la dotation de l’État et le remboursement des campagnes électorales ! ». Et enfin : « Tracts et affiches coûtent trop cher en dehors des élections ! De même que les grands meetings ou les fêtes, cela absorbe trop d’énergies ! Mieux vaut tout axer sur les passages à la télé et internet ! » Tout cela au nom de la « modernité » et de l’évolution de la société.
 
Tout miser sur la communication ? Et comment fait-on si celle-ci se retourne contre soi ?
 
Si un problème survient, si le leader charismatique se plante ou gâche tout dans un débat catastrophique ? Comment fait-on, dès lors qu’il paraît exclu qu’une saine autocritique permette un renouvellement de sa direction, pour revenir aux principes d’indépendance ?
 
Les dégâts sont alors énormes car le doute envahit tout ; les maigres troupes se lassent, les élus commencent à penser aussi à la difficulté prochaine de leur réélection.
 
Enfin, si les problèmes judiciaires et financiers s’enchaînent, alors la réalité rattrapera inexorablement tout ce petit monde pour créer au plus tôt les conditions urgentes du changement d’équipe.
 
Pour autant, le mouvement national dispose d’un réservoir électoral considérable, mais pas éternel, et il faut donc le préserver. Revenir à des principes sains et simples dans l’organisation, la gestion et la définition des priorités.
 
Nous n’avons pas le droit à la démobilisation militante. Nous devons nous détacher de toutes les entraves qui ont fini par lier le mouvement national au Système, à ses pieuvres et le priver de sa liberté, de son autonomie financière, de ses principes fondateurs.
 
Nous, militants nationalistes français avons des devoirs d’autant plus grands que cinquante années d’efforts ont permis au Camp national de devenir une force électorale et politique de premier plan. Ce sont ces résultats qui ont concrètement créé cette situation, les médias ayant toujours été dans le camp de nos détracteurs. Toute prétendue dédiabolisation n’est plus que chimères, bilan amer des calculs et collusions inutiles.
 
Le Parti de la France que préside Carl Lang est justement là pour rassembler toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas céder à cette corruptrice passivité, qui pensent qu’il serait suicidaire de renoncer si près du but et honteux de ternir ou grever les succès de nos voisins européens. Carl est le seul à pouvoir mettre son expérience au service de la cause nationale, lui qui a déjà été plusieurs fois son atout décisif par le passé. Il est le seul fédérateur.
 
Il n’y a de fatalité que dans la persistance à l’erreur. La volonté de vite reconstruire est intacte, l’urgence d’y travailler est immédiate, avec tous nos camarades du camp national et de la presse amie. La possibilité de sauver nos acquis politiques passera par une transition sereine et pacifiée, au seul profit de tous les Français qui malgré leurs déceptions, continuent d’espérer et de réserver leurs votes au camp national. À l’heure où nos concitoyens s’inquiètent de plus en plus des conséquences d’une immigration déferlante et planifiée, seul le retour à un militantisme actif et pragmatique saura nous rendre dignes de leur confiance.
 
Ainsi que FN et MSI nous y exhortaient déjà prophétiquement en 1972, « Avec nous avant qu’il ne soit trop tard ! »
 
NDLR SN : LIRE AUSSI 

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Disparition du Professeur Robert Faurisson

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Nous venons d'apprendre la disparition, à l'âge de 90 ans, du Professeur Robert Faurisson.

Que l'on soit d'accord ou pas avec ses travaux et ses conclusions, force est de reconnaître le courage et l'audace de cet homme qui a consacré sa vie à des recherches minutieuses sur un aspect pour le moins controversé de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale.

Les chacals de la bien-pensance institutionnalisée vont bien sûr se croire obligés de déverser leurs insultes sur la mémoire de ce chercheur opiniâtre, ce d'autant plus qu'il n'est plus là pour se défendre.

Pour lever toutes ambiguïtés, il faudra bien qu'un jour ou l'autre, de manière apaisée, le débat entre historiens soit ouvert sur les sujets soulevés par le Professeur Faurisson. RIP.

S.N.

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dimanche, 21 octobre 2018

Samedi prochain, 27 octobre 14 h : rassemblement contre l'immigration clandestine à Ouistreham (14)

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Vers un nouveau schisme d'Orient ?

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La décision du 14 septembre dernier a déjà fait l’effet d’une bombe atomique dans le monde orthodoxe. Le patriarcat de Moscou rompait une partie de ses liens avec le patriarcat œcuménique de Constantinople, ce qui signifiait l’absence d’émissaires moscovites aux assemblées épiscopales, aux commissions et autres structures présidées par des représentants du Phanar, la résidence du patriarche Bartholomée Ier. En matière liturgique, les églises russes ne prient plus pour lui. Il s’agit d’une nouvelle rupture de communion dont le précédent remontait en 1999 à propos de la juridiction appropriée des orthodoxes d’Estonie. La rupture est devenue définitive le 15 octobre dernier. Moscou ne reconnaît plus l’autorité de Constantinople !

La cause de cette crise majeure, semblable au Grand Schisme d’Occident (1378 – 1417/1422), porte sur l’Ukraine. En dehors des minorités juives, musulmanes et païennes et malgré une augmentation sensible de l’athéisme d’une part et des sectes évangéliques protestantes financées par Washington, d’autre part, l’Ukraine reste une nation chrétienne profondément divisée. À l’Ouest vivent les catholiques de rite grec encore appelés de façon péjorative « uniates », soit des orthodoxes qui reconnaissent le magistère romain. Chez les orthodoxes, la situation est plus compliquée encore. L’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou promeut l’union étroite entre la Russie poutinienne et l’Ukraine, berceau de la Rus’. Elle doit cependant composer avec deux autres factions pour l’instant non reconnues par les autres Églises orthodoxes : l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kyïv fondée en 1992 et une Église orthodoxe autocéphale ukrainienne apparue en 1920, surtout présente en Galicie. Il faut enfin compter avec les Églises orthodoxes ukrainiennes de la diaspora sous juridiction du patriarcat de Constantinople…

À l’initiative du président ukrainien Petro Porochenko, l’Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kyïv et l’Église orthodoxe autocéphale ukrainienne viennent de se rapprocher. Elles négocient leur éventuelle union et tentent en échange d’obtenir de Bartholomée Ier la reconnaissance canonique, à savoir l’autocéphalie.

En 2007, Vladimir Poutine réussissait la communion eucharistique et l’unité canonique entre l’Église russe hors frontières et le patriarcat de Moscou qui ne veut surtout pas de cette autocéphalie qui la priverait de la moitié de ses fidèles et n’hésite plus à contester ouvertement l’autorité du Phanar. En juin 2016, lors d’un concile panorthodoxe tenu en Crète sous la présidence de Bartholomée Ier, les patriarcats d’Antioche, de Moscou, de Géorgie et de Bulgarie, refusèrent de s’y rendre. Le principal motif en était la trop grande proximité de Constantinople avec l’hérésie moderne romano-germanique occidentale. Entre aussi en jeu le long contentieux sur l’héritage byzantin revendiqué par les deux parties. Par ailleurs, le patriarche Kirill de Moscou n’oublie pas que le patriarche de Constantinople fut le troisième dignitaire de l’Empire ottoman et qu’il doit être depuis les débuts de la République de nationalité turque, ce qui le place sous la tutelle indirecte d’Ankara. En outre, son entourage serait sensible aux sollicitations étatsuniennes.

Le patriarcat de Constantinople voit donc son autorité contestée. Ce n’est pas une nouveauté. Depuis les années 1960, l’un des vingt monastères qui forment la République monastique du Mont-Athos en Grèce, Esphigmenou, est en rébellion ouverte au nom de la tradition vieille-calendariste. Il ne serait pas étonnant que le patriarcat de Moscou se décide maintenant de soutenir en toute discrétion cette vieille opposition.

Bonjour chez vous !

• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°95, diffusée sur Radio-Libertés, le 19 octobre 2018.

Le nouveau livre de Georges Feltin-Tracol :

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Commandant Aubenas était à la 12e Journée de Synthèse nationale

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JeanClaude Rolinat présente son livre "La bombe africaine et ses fragmentations" (Dualpha)

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Entretien avec Jean-Claude Rolinat, auteur de La Bombe africaine et ses fragmentationspréfacé par Alain Sanders (éditions Dualpha), publié sur le site de la réinformation européenne EuroLibertés (propos recueillis par Fabrice Dutilleul).

L’Afrique, une bombe ? Vraiment ?

Nous sommes face à une menace mortelle qui n’a jamais eu d’équivalent ; rien à voir avec les « grandes invasions » post-Empire romain de nos manuels scolaires ! C’est une épée de Damoclès qui plane sur nos têtes. Les premiers coups sont ces vagues d’immigrants qui, sans cesse, labourent les plages d’Europe, du détroit de Gibraltar aux archipels grecs. Des docteurs Folamour trahissent leurs concitoyens en facilitant un phénomène « d’invasion/immigration ». Même des ecclésiastiques travestissent et dévoient le message de l’Église, complices en cela du milliardaire George Soros qui est dans tous les mauvais coups portés contre la civilisation européenne. Des ONG type « SOS Méditerranée » veulent absolument nous culpabiliser. Serions-nous donc des « sans cœur », nous qui sommes conscients des conséquences de tout cela ? Et ça marche auprès de certains. Il n’est que de voir ces retraités, par ailleurs bien ponctionnés par Macron, s’affairer autour de marmites type soupe populaire, afin de nourrir les « migrants », pour qui ils ont benoîtement les yeux de Chimène !

Soyez plus précis : cette bombe, c’est quoi ?

Cette bombe n’est ni sexuelle, ni atomique, ni numérique, elle est DÉMOGRAPHIQUE ! L’Afrique est une usine humaine incroyablement prolifique. Jugez-en : en 1900, 100 millions d’habitants, l’homme blanc arrive avec ses médecins coloniaux. Petit à petit, ils vont éradiquer les grandes endémies, en 1990, le continent compte 640 millions de personnes, six fois plus en 90 ans ; il y a trois ans, en 2015, c’était déjà 1 milliard d’êtres humains, presque le double en 25 ans ! Nous sommes partis pour, excusez du peu ! 4 milliards 400 millions en 2100 ! C’est proprement invivable. Et pour eux ! Et pour nous ! Le Nigéria, par exemple, ce colosse aux pieds d’argile de l’Afrique de l’ouest, au bord de l’éclatement entre musulmans au Nord et chrétiens et animistes au Sud, aura 400 millions d’âmes à la fin du siècle, contre 190/200 de nos jours !

Les ressources alimentaires vont être un problème, sinon LE problème ?

L’écologiste René Dumont avait tiré la sonnette d’alarmes dans les années 1960, l’année de presque toutes les indépendances, et celle de la tragicomédie congolaise, dans un ouvrage intitulé L’Afrique noire est mal partie. Il est toujours d’actualité. Ses théories ont été renforcées par un autre livre paru chez Plon en 1976. Il disait, en gros, qu’une forte croissance démographique annulerait les progrès en agriculture et que la déforestation serait une catastrophe. Et comme si ces catastrophes parfois incontrôlables ne suffisaient pas, les gouvernements noirs, par idéologie, par vengeance et par « racialisme » pour ne pas dire plus – la haine du « Blanc » peut-être ? –, engendrent eux-mêmes des catastrophes économiques comme au Zimbabwe, l’ex-Rhodésie. Il faut se rappeler que la Rhodésie nourrissait non seulement son peuple, mais qu’elle exportait viande, tabac, maïs au lieu de les importer ! L’Afrique du Sud voisine du Président Cyril Ramaphosa, sous l’influence du raciste Julius Malema de son parti Economic freedom fighters (EFF), veut exproprier sans indemnité les quelque 40 000 fermiers afrikaners qui s’accrochent à leur terre ! C’est Ubu roi ! Ils vont faire « crever » ce pays déjà en complète récession. Rappelons qu’à l’arrivée de leurs descendants, il n’y avait pas un seul Noir dans cette partie du sous-continent, seulement quelques tribus d’aborigènes Hottentots, et des bushmen, comme ceux qui jouent dans le film comique, Les Dieux sont tombés sur la tête.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples chiffrés de la catastrophe démographique que vous prédisez ?

S’il fallait ne retenir que quelques chiffres, ce sont ceux des indices synthétiques de fécondité du Niger par exemple, 7 enfants par femme, que même un Macron stigmatisait lors de son discours de Ouagadougou en novembre 2017 ; 6,06 au Mali, où nos soldats font le boulot que ne veulent pas faire ces jeunes qui fuient leur pays et qui inondent la France de leur masse migratoire ; 5,86 au Burkina Faso ; 5,31 de moyenne en Afrique du Sud alors que les femmes blanches qui sont restées dans leur pays, menacées de mort et de viols, n’en étaient qu’à 1,4 il y a dix ans, moins sans doute encore aujourd’hui, mais comme on les comprend : qui voudrait enfanter dans le beau pays « Arc-en-ciel » de feu Nelson Mandela, qui fut le plus développé, et de loin, de tous les pays du continent ?

Plus précisément, qu’elle est la situation en France ?

En France, ne nous faisons pas d’illusions : un tiers des naissances, grosso modo, sont le fait d’immigrés récents ou d’immigrés de deuxième ou troisième génération, dont beaucoup sont « francisés », tout au moins sur le papier. Nous n’avons qu’à observer les chiffres de la drépanocytose – une maladie du sang qui ne touche que les Africains, les Antillais ou les méditerranéens du Sud pour, par décantation –, avoir forcément une petite idée du panorama démographique français…

La Bombe africaine et ses fragmentations, de Jean-Claude Rolinat, préface d’Alain Sanders, éditions Dualpha, collection « Vérités Pour L’Histoire », dirigée par Philippe Randa, 570 pages, 37 euros cliquez ici.

L'intervention de Jean-Claude Rolinat à la 12e Journée de Synthèse nationale (Rungis, 14 octobre 2018 cliquez ici)

 

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samedi, 20 octobre 2018

Journal du chaos

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Revue de presse : Steve Bannon comme George Soros ? Go home !

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Steve Bannon au congrès du RN en mars dernier

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

pour EuroLibertés cliquez ici

Steve Bannon est l’une des têtes pensantes ayant hissé Donald Trump à la Maison-Blanche en 2017… Après avoir été désigné Haut conseiller et chef de la stratégie du président américain, il a ensuite été rapidement remercié, avant d’être évincé de la direction de Breitbart, site Internet de « réinformation », qu’il codirigeait… Qu’a-t-il dit ou fait qui a précipité cette disgrâce ?

Vaste question… L’histoire politique est faite de ces conseillers qui, ayant aidé le prince à accéder au Pouvoir, se retrouvent ensuite écartés. Indubitablement, Steve Bannon a été un « apporteur » d’idées et de concepts, lesquels ont été mis à profit avec le succès qu’on sait par Donald Trump. Pour prendre un exemple plus proche, un Alain Soral a connu le même sort en France avec le Front national. Il a apporté des concepts et des idées à Marine Le Pen avant d’être à son tour mis à l’écart, pour de plus ou moins bonnes raisons. Mais nous avons là principalement affaire à de la psychologie plutôt qu’à de la politique. À force de conseiller le prince, le conseiller finit par se voir prince. Et comme le prince finit par se rendre compte que le conseiller prend trop de place, le prince se passe du conseiller.

Le cas de Donald Trump est encore plus flagrant. Certes, il avait des idées, mais était incapable de les traduire en concepts, ou alors de manière brouillonne ; ce qui est précisément le travail d’un conseiller. Après, une fois arrivé au Pouvoir, il y a des intérêts immédiats à gérer, des équilibres à établir et des pions à sacrifier. Steve Bannon, Irlandais d’origine et catholique de confession faisait déjà un peu désordre dans la traditionnelle hiérarchie de Washington, fief de l’oligarchie anglo-saxonne et protestante. Rendez-vous compte qu’il citait Charles Maurras et Jean Raspail comme références, un doctrinaire et un écrivain parfaitement inconnus outre-Atlantique, mais hautement sulfureux pour les rares élites locales s’étant donné la peine de les lire. Il était donc parfaitement logique qu’aux premiers soubresauts médiatiques, un tel trublion ait pu faire figure d’idéal fusible. Après, ce n’est pas parce que Steve Bannon s’est vu relégué à l’arrière-plan qu’il n’allait pas continuer à agir en coulisses. On le voit aujourd’hui avec son opération de charme, vis-à-vis des populistes européens.

Ainsi, se propose-t-il désormais de fédérer les mouvements eurosceptiques, via la fondation The Movement… Mais il est à la fois hostile à Vladimir Poutine et sioniste déclaré… N’est-ce pas incompatible ?

Dans le logiciel politique de la Maison-Blanche, c’est parfaitement compatible. Toujours feindre d’accompagner les événements que l’on n’a pas su anticiper. Depuis les fondements de la construction européenne, le Nouveau monde n’a jamais cessé d’avoir un œil vigilant sur le Vieux monde, que ce soit avec l’OTAN ou leur lobbying intensif consistant à faire entrer l’Angleterre dans le Marché commun afin de mieux le subvertir de l’intérieur. Maintenant que les populistes ont le vent en poupe, il est tout aussi logique de poursuivre la même politique, Steve Bannon en étant l’instrument idéal, bénéficiant d’une certaine aura auprès de ces mêmes populistes. Ces gens sont victimes du syndrome des mal-aimés, lequel les pousse souvent à se jeter dans les bras des rares personnes se montrant un peu moins désagréables avec eux que leurs habituels contempteurs.

Alors oui, Steve Bannon est plus que critique vis-à-vis de Moscou : « J’ai toujours pensé que le régime kleptocratique de Poutine était dangereux », affirme-t-il. Oui, il est sioniste, poursuivant ainsi la traditionnelle politique extérieure de Washington – à l’exception, peut-être de Richard Nixon –, consistant à tenir à la fois Israël pour un épigone occidental en terre islamo-arabe et hostile et comme un puissant levier de pouvoir au sein même de la construction européenne. Bref, si les Américains sont des Occidentaux, ce ne sont pas et ce ne seront jamais des Européens. Sur cette question, Arnaud Guyot-Jeannin a été parfaitement explicite, dans un article publié sur votre site (cliquez ici).

Tout cela était donc parfaitement prévisible, tout comme il l’était tout autant qu’un Steve Bannon suscite la même paranoïa à gauche qu’un George Soros à droite.

Bien sûr, et ce dans un cas comme dans l’autre, il ne s’agit pas de grands marionnettistes tirant les ficelles dans l’ombre devant des multitudes hébétées ; mais seulement d’hommes d’influence sachant tirer parti de situations données ou d’exploiter les faiblesses des uns et des autres.

Marine Le Pen, leader du Rassemblent national en France et Matteo Salvini, leader de la Lega en Italie semblent prendre aujourd’hui leur distance avec The Movement…

La preuve en est que les leaders politiques que vous citez sont encore capables de discernement, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Quand Mischaël Modrikamen, fondateur du même Movement assure : « Nous nous retrouvons tous sur des valeurs communes. Plus de souveraineté, un contrôle strict de l’immigration, une lutte efficace contre l’islam radical », les patriotes sincères ne peuvent que souscrire. Mais quand le même Mischaël Modrikamen leur assure que l’avenir de l’Europe passerait globalement par un axe allant de Washington à Jérusalem, d’autres patriotes, plus sourcilleux en matière de souverainisme, ont aussi matière à s’inquiéter.

La preuve en est la réticence d’une Marine Le Pen, d’un Matteo Salvini ou même d’une Marion Maréchal. La patronne du Rassemblement national a dû peser ses mots, quand elle affirme : « Steve Bannon n’est pas issu d’un pays européen, il est Américain. La force politique qui naitra des élections en Europe, c’est nous, et nous seuls qui la structureront. Car nous sommes attachés à notre liberté et à notre souveraineté. C’est nous qui construirons la force politique qui vise à sauver l’Europe. Que les choses soient extrêmement claires sur le sujet. »

Lors de cette allocution, Matteo Salvini a opiné du chef, traduisant, discrètement et en gestes les fins, ce que pensent désormais à haute voix d’autres leaders populistes européens, danois, suédois et autrichiens, assez peu pressés qu’un Steve Bannon vienne se comporter en Europe comme dans une réserve de Sioux.

Comme quoi notre vieille Europe sait encore, lorsqu’il y a péril en la demeure commune, conserver un brin de bon sens. Pour résumer : Steve Bannon ? Go home !

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La 12e Journée de Synthèse nationale vue par Les Brigandes

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Ce dimanche 14 octobre 2018 se déroulait à Rungis la XIIème journée annuelle de Synthèse Nationale, intitulée « Ne laissons pas mourir la France ! ». Roland Hélie, directeur de Synthèse Nationale, organise chaque année en octobre une journée pour rassembler les différentes mouvances et associations nationalistes ou identitaires. Cette journée fut un record par rapport aux précédentes : 1800 entrées vendues ! De nombreux intervenants se succédèrent lors de tables rondes et meetings.

Notre chanteuse leader Marianne étant enceinte (maintenant que cela a été dit partout, ne le cachons plus !), nous n’avons pas pu assurer le concert que nous aurions dû donner pour cette journée. Néanmoins, une équipe de quatre personnes (Irène, Roxane, Antoine et Bruce) était présente pour tenir un stand des Brigandes lors de l’événement.

Ce fut l’occasion de rencontrer un grand nombre de personnes : fans ou simples intéressés, collaborateurs ou autres associations. Le tout dans une ambiance amicale et sympathique.

Merci à Roland Hélie et à ses collaborateurs pour l’organisation de ces journées. 

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Espagne. Franco à la cathédrale de Madrid ? Le gouvernement socialiste se fait battre à son propre jeu

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Madrid (Lengadoc-info.com) – Le gouvernement de Pedro Sanchez voulait en faire l’acte politique fort de son fragile mandat, l’affaire de la dépouille de Franco est, pourtant, en train de virer au cauchemar pour les socialistes espagnols.

Les socialistes s’attaquent à la dépouille de Franco

Le 24 août dernier, le gouvernement espagnol a pris un décret établissant que le corps du général Franco, reposant actuellement au Valle de los Caidos, mausolée monumental dédié aux combattants de la guerre civile (1936-1939), devait être exhumé et déplacé dans un autre lieu avant la fin de l’année 2018.

Avec ce décret, le gouvernement de Pedro Sanchez voulait ainsi que la dépouille du Caudillo soit enterrée dans un lieu plus discret et non plus dans un mausolée construit durant la période du franquisme et qui célébrait la mémoire des combattants des deux camps mais également la mémoire de Franco lui-même.

Déplacer ainsi le corps de Franco est un geste politique symbolique qui doit permettre à Pedro Sanchez de s’assurer la sympathie de l’ensemble des forces de gauche alors que son gouvernement semble aujourd’hui particulièrement fragile.

Le retour de Franco à Madrid… grâce aux socialistes

Mais le projet du gouvernement ne semble pas se passer comme il l’aurait souhaité. Si la famille du Caudillo a bien accepté que son corps soit enlevé du Valle de los Caidos, celui-ci ne devrait pas pour autant reposer dans un cimetière discret mais en plein cœur de Madrid, dans la cathédrale de l’Almudena. 

En effet, la famille du généralissime dispose d’une concession au sein de la cathédrale de la capitale espagnole depuis 1987, d’ailleurs la fille de Franco y repose déjà.

Une décision qui horrifie les membres du gouvernement qui depuis s’agitent dans tous les sens pour tenter d’empêcher cela, sans succès. Après avoir appelé la famille de Franco à être « raisonnable », les socialistes se tournent désormais vers l’Église pour qu’elle intervienne.

La  situation est telle que certains socialistes préfèreraient que le corps de Franco reste au Valle de los Caidos plutôt qu’il repose au cœur du quartier touristique de Madrid. 

 

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Le nouveau numéro de Terre & Peuple magazine est sorti

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vendredi, 19 octobre 2018

Dans le quotidien "Présent" de cette fin de semaine, un article sur "Le Guide sulfureux du Paris réac et facho" de Patrick Parment

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Alain Sanders

On ne compte plus les guides sur Paris. Je les collectionne et j’en ai deux pleines étagères dont, bien sûr, le Paris by Right publié naguère par Francis Bergeron et Philippe Vilgier. Il nous manquait celui-là, atypique, irrespectueux et provocateur tout à la fois : Le Guide sulfureux du Paris « réac & facho » de Patrick Parment.

Au départ, comme l’explique l’auteur, la belle idée de donner à voir, arrondissement par arrondissement, les lieux où vécurent les écrivains dits « de droite » (au sens large). Et puis, au fil des des recherches – un vrai travail de bénédictin – le souci de prendre en compte les dimensions architecturales et les sites légendaires (dans le sens latin du mot : legenda, « qui doit être lu »).

A l’arrivée, une invitation à tous les piétons de Paris, à tous les amoureux d’Histoire et d’histoires, à tous les curieux d’un Paris qu’on ne nous montre jamais, de partir à la découverte, non sans une certaine émotion parfois (je ne passe jamais rue de Cléry, dans le 2e arrondissement, sans penser à André Chénier), d’un monde ostracisé.

Dans le seul 2e arrondissement, où sont les locaux de Présent (ce que Le Guide n’omet pas de signaler avec sympathie), la tête peut nous tourner : Alexandre Dumas, né place Boieldieu, à proximité d’un hôtel, Le Favart, où séjourna Goya (à rappeler dans une prochaine édition peut-être) ; le passage Choiseul où la famille de Céline tenait un magasin de mode (elle habitait 11 rue de Marsollier) ; les nombreux bobinards : 32 rue Blondel, 12 rue Chabanais, 4 rue de Hanovre, etc. ; rue Sainte-Anne, le siège, jusqu’en 1970, de l’Agence Fiat Lux de Nestor Burma, le détective qui mettait le mystère KO (par la suite, il s’installera rue de Mogador) ; etc.

Inutile de dire que beaucoup des lieux recensés parlent énormément à ceux de ma génération (quand la rue appartenait à ceux qui y descendaient et pas vraiment pour des visites de courtoisie…). Le 10 rue Croix-des-Petits-Champs (1er arrondissement), par exemple, où la Restauration nationale et Aspects de la Francemaintinrent avec panache l’esprit Camelot du Roi. Le Harry’s Bar, rue Daunou, où d’aucuns, qui ne me sont pas étrangers, se prirent pour Hemingway. La rue Notre-Dame-de-Nazareth (3e arrondissement) où notre ADG vécut un temps (à ajouter dans une réédition de ce guide, l’auteur nous invitant à quelques suggestions dans ce sens). La rue des Lombards (4e arrondissement), siège d’Ordre nouveau : je garde le souvenir de François Duprat, attablé au zinc du café tout proche et se servant de la tranche de jambon de son sandwich comme d’un marque-page… La rue Quincampoix (4e arrondissement), où Roger Holeindre avait créé et installé le Cercle du Panthéon, et où des dames d’âge proposaient leurs sé(r)vices. Et la fac d’Assas (6e arrondissement), bastion de nos libertés en mai 1968 et bien au-delà. Etc.

L’intérêt de ce Guide sulfureux tient d’ailleurs beaucoup dans ces « Etc. » tant il est riche et révélateur. D’une rue l’autre, on se surprend à découvrir des lieux méconnus et oubliés. Quel bonheur, par exemple, de voir mentionner au 14 rue des Dardanelles (17e arrondissement), l’ancien domicile de Maud Sacquart de Belleroche, auteur (… sulfureux pour le coup) du Ballet des crabes et de L’Ordinatrice. J’ai eu la chance de la rencontrer naguère. J’en reste ébloui.

Bref – et même : etc. – un ouvrage décalé, insolent et mieux que ça : indispensable. (380 pages, 27 €, Synthèse nationale, 9 rue Parrot, 75 012 Paris.)

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Le cirque médiatique s’attaquerait à la sécurité publique

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Bernard Plouvier

La Macronie a ceci de bien qu’on ne cesse de rire devant la succession d’idioties perpétrées par notre jeune prince et ses petits amis. Le canular de cette fin d’octobre, probablement pour fêter le carnaval moche d’Halloween qui s’annonce, a pour but de ridiculiser la gendarmerie.

Un baladin nommé Lalanne aurait fait savoir (le conditionnel est de rigueur pour une telle ineptie) que, bien qu’ayant été objecteur de conscience dans ses (lointaines) jeunes années et bien qu’ayant refusé alors le service militaire, il allait se faire admettre dans « la réserve de la gendarmerie » avec le grade de chef d’escadron !

Avant la Seconde Guerre mondiale, un autre baladin chantait : « Quand les andouilles voleront, tu seras chef d’escadrille ; quand elles auront des éperons, tu seras chef d’escadrons ».

Est-ce qu’en Macronie de plus en plus délirante, une telle absurdité serait possible ? En principe, non ! Pour devenir officier de gendarmerie, il faut une solide formation et faire preuve d’un dévouement indéniable à la chose publique ; on a fêté, il y a peu, un authentique héros de cette corporation.

Du moins, fallait-il jusqu’à présent cette formation et ce sens du bien public. Il est possible que Génial Grand Timonier ait décidé qu’il s’agit désormais de toute autre chose que d’assurer l’ordre public, la sécurité des personnes et des biens, publics et privés.  

Chantonner et avoir de curieux « états de non-service », c’est cela que l’on envisagerait pour ramener l’ordre dans les deux mille cités de non-droit de notre malheureux pays. Cela frise l’absurdité à un point tel qu’on pense immédiatement à une (très mauvaise) plaisanterie. Qu’on puisse se moquer ainsi de la notion de maintien de l’ordre et des sujets qui en ont fait leur métier témoigne néanmoins de l’impression générale de laisser-aller.

De notre République agonisante, il se dégage indéniablement des relents de pourriture à l’instar du mythique royaume de Danemark du prince Hamlet.  On sent confusément que l’expérience macronienne tourne au « très bizarre ». L’absurdité, le grotesque, le délire, ça se paie souvent très cher. Louis XVI et Marie-Antoinette ont mal fini ! Le passage en Haute-Cour est une mesure inscrite dans la Constitution, mais une révolution est toujours une triste possibilité, lorsque l’on fait dans la décadence.      

Plutôt que d’en courir le risque, certains individus « haut placés » feraient bien de se mettre à administrer le Bien commun en dignes gestionnaires. Sinon, ils peuvent partir. On ne les regrettera pas.

22:31 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bruno Gollnisch, 30 ans de mandats électifs

Le site de Bruno Gollnisch cliquez là

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Dimanche dernier, "Le retour aux sources" était à la 12e Journée de Synthèse nationale

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Jean-Michel Vernochet, Lucien Cerise

et Patrick Gofman sur le stand des éditions

"Le retour aux sources" cliquez ici

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L'Ami Gofman toujours audacieux lorsqu'une jolie fille passe devant lui...

18:58 Publié dans 12 - La 12e Journée nationale et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro du "Chêne", le journal du MNR, est paru

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Automobilistes rackettés à l’entrée des villes et cyclistes obligés de se payer une carte grise : c’est la chasse aux pauvres !

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Nicolas Gauthier

On sait quand la gauche de progrès est en marche. Il y a des signes qui ne trompent pas, tous les trucs sympathiques finissant tôt ou tard par être réservés aux riches. En attendant les dix euros pour le paquet de cibiches – c’est prévu dans les mois à venir –, vous avez intérêt à bien savourer chaque bouffée. Ce qui nous met le cancer et les métastases au prix de l’or fin. Pour tenter d’oublier le monde qui les entoure, les pauvres n’auront donc plus qu’à sniffer de la colle à bois ou de la litière pour chats.

Et puis, la voiture, évidemment. Autrefois, on vous fourguait du plaisir et de la vitesse. Des lignes de carrosserie harmonieuses, vendues avec courbes et châssis de la fille allant généralement avec. Les riches avaient la Ferrari et les pauvres la Simca 1000. Il y en avait pour tout le monde en matière de sensations. Aujourd’hui, on nous biberonne de sécurité et de sièges pour enfants. Fini le glamour. Imagine-t-on James Dean ou Roger Nimier se fracasser contre un arbre au volant d’une Twingo ou James Bond faire la course en tricycle hybride, recyclé et éco-responsable ? Non.

Mais ce dernier petit plaisir coupable ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir pour les plus impécunieux de nos compatriotes, sachant que les villes de plus de cent mille habitants devraient, si tout se passe aussi mal que d’habitude, se barricader de péages. Ça se fait déjà à Londres et à Milan. Il paraît que c’est le top de l’ultra. Que c’est la modernité. Avec des contrôles techniques de plus en plus tatillons et une flambée des cours du diesel, les gueux étaient déjà tricards de bagnoles. Désormais, ils n’auront même plus le droit de monter à la ville, à moins de s’acquitter d’une dîme de deux euros cinquante pouvant aller jusqu’à cinq pour les villes de plus de cinq cent mille habitants.

Ce n’est pas que l’auteur de ces lignes soit un fervent défenseur de la Révolution française – ça se saurait et il aurait fini par y avoir des fuites –, mais, au moins, les braillards en pyjamas rayés et à bonnets de Schtroumpf nous avaient-ils légués quelques acquis, l’un des plus fameux consistant en l’abolition du péage sur les routes de France. Pareillement, les manants avaient le droit de chasser tout comme leurs châtelains ; ce qui est de moins en moins le cas, Olivier Dassault et ses amis milliardaires étant en train de privatiser la Sologne. Mais il s’agit encore, là, d’une tout autre histoire ; quoique…

Que l’on revienne à l’Ancien Régime et à ses fastes, voilà qui ne peut donc que réjouir l’homme de bien ; sauf s’il s’agit d’en adopter à nouveau les aspects les plus contestables. Certes, aux miséreux dont les véhicules sont en passe de devenir une charge plus qu’un agrément restera toujours la bicyclette. N’était-ce, d’ailleurs, pas le vœu émis par Christine Lagarde, la Grande Duduche du FMI, qui, en pleine flambée des prix du pétrole, conseillait à tous ses administrés de prendre leur vélo pour aller au boulot ? Il est vrai que, faute de limousine ministérielle avec chauffeur appointé, ce n’était pas, pour elle, accomplir un effort surhumain que de pédaler du Champ-de-Mars jusqu’à la rue de l’Université.

Pas de vase, et un bonheur citoyen n’arrivant jamais seul, les heureux possesseurs de petites reines devront être, sous peu, détenteurs d’une carte grise et d’un ersatz de plaque d’immatriculation. Il semblerait qu’une telle mesure soit prise pour des raisons de vol et de sécurité. C’est-à-dire pour notre bien. C’est tout de même marrant, cette manie voulant que, chaque fois que l’État nous prive d’un petit bout de liberté, on nous assène que c’est « pour notre bien ». Prochaine étape, encore plus respectueuse de l’environnement et du vivre ensemble, la voiture à pédales ? Comme dirait Marcel Campion, la mairie de Paris aurait quelques longueurs d’avance en la matière.

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