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mercredi, 27 août 2014

L’impasse socialiste...

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Un communiqué de Carl Lang, Président du Parti de la France :

Les derniers soubresauts gouvernementaux démontrent l’état de division et d’impuissance du Parti socialiste confronté aux réalités économiques et sociales.

Les discours socialistes archaïques et démagogiques ainsi que les promesses et engagements électoraux totalement utopiques du candidat Hollande lui ont certes permis de se faire élire à la présidence de la République mais sont bien impuissants à sortir la France de l’enlisement économique. Les désillusions de ses électeurs sont à la hauteur de leurs illusions de 2012.

La vérité tient en une phrase ; le socialisme sous toutes ses formes est une impasse.

Qu’il s’agisse du socialisme archaïque à la Mélenchon ou à la Montebourg ou de la social-démocratie à la Valls ou à la Hollande, l’idéologie économique de la redistribution agressive, du fiscalisme étouffant, de l’immigration de masse et du mythe de la relance de la croissance par la consommation ou par les dépenses publiques a conduit la France droit dans le mur.

Le socialisme, cette vieille idéologie héritée du XIXe siècle n’est pas seulement une impasse économique et une utopie sociale, c’est une calamité nationale.

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Le n°43 du Magazine des Amis de Jean Mabire

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Les Amis de Jean Mabire cliquez ici

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Serge Ayoub soutient la révolte des Québecquois

1310940757810_ORIGINAL-270x179.jpgSource Solidarisme.fr cliquez ici

Au Québec, les employés municipaux luttent pour la sauvegarde de leur régimes de retraites. Le gouvernement Couillard tente depuis plusieurs mois de faire passer la « loi 3″ supprimant unilatéralement l’indexation des retraites sur le coût de la vie. Une mesure que les syndicats et le troisième âge, les aînés, considèrent comme un facteur d’appauvrissement. Le conflit a débouché sur le saccage de l’Hôtel de Ville de Montréal par les pompiers le 18 août dernier, sous le regard des policiers qui ne sont pas intervenus. C’est dans ce contexte que Serge Ayoub a décidé de soutenir, au nom des principes solidaristes, la révolte québécoise.

Monsieur Coderre, maire de Montréal, ne devine pas, après les événements du vingt août, jusqu’à quel point il a raison lorsqu’il martèle que « c’est un accroc majeur à la démocratie ». Le refus obstiné de négocier avec les syndicats sur un sujet aussi important pour tous les citoyens que les retraites est en soit une grave atteinte à la démocratie. C’est une véritable insulte pour les travailleurs et leurs représentants qui tourne à la provocation et à l’incitation aux troubles. Décider unilatéralement de l’avenir et du passé de dizaines de milliers de travailleurs municipaux en crachant ou plus exactement en modifiant rétroactivement les ententes conventionnelles, c’est encore une atteinte à la démocratie. En effet tout régime démocratique digne de ce nom se refuse à appliquer des lois rétroactives, c’est même à cela que l’on distingue un État de droit d’une zone de non droit. Faire payer aux sans grades, aux obscurs, au peuple, les erreurs, les malversations et les errements de certains dirigeants de ces grandes villes et cela durant des décennies, c’est plus qu’une atteinte à la démocratie, c’est du vol et c’est purement dégueulasse.

Tout au contraire, lorsque le premier ministre Couillard et le ministre Moreau déclarent en substance, après ce saccage perpétré dans les locaux de la mairie de Montréal, qu’ils resteront inflexibles face à la populace, que la rue ne dictera pas sa loi et « qu’il ne pouvait rester silencieux » devant la menace qui pesait  » sur un enjeu fondamental de la vie en société, dans une société qui est basée sur la regelé de droit », ils se trompent tous deux lourdement. Quelles règles de quel droit accepte de faire payer rétroactivement par les victimes les fautes des responsables ? Où se cache la justice dans un tel projet ? Et surtout messieurs les ministres et autres élus municipaux vous oubliez ce principe fondamental de la démocratie qui fait de tout élu un représentant du peuple, un porte parole de celui ci et non un potentat qui s’arroge tous les droits, néglige tous ses devoirs et ne daigne rendre aucun compte durant son mandat. La vraie démocratie c’est tout autre chose, elle se réalise grâce à des hommes investis de parler pour le peuple et non à sa place ! Alors, lorsque le peuple s’exprime, et il le fait souvent dans la rue, un démocrate, un vrai, se doit de l’écouter toujours.

Pour toutes ces atteintes aux droits les plus élémentaires la cause des employés de mairie est légitime et mérite tout le soutient nécessaire. Messieurs « qui ne rendaient jamais de compte » il va falloir, pour une fois, tenir vos engagements et payer ce que vous devez !

Mais pour que ces sourds à leurs devoirs entendent raison il faut une adhésion massive, franche et populaire qui supporte cette légitime revendication des travailleurs municipaux. Il faut que les syndicats dépassent leurs mauvaises habitudes corporatistes et créent ensemble un élan de solidarité qui emporte avec lui tous les travailleurs québecquois. Pour cela, il faut aller encore plus loin dans les revendications et y adjoindre une réforme profonde des régimes des retraites au Québec. Il faut proposer pour tous les travailleurs québecquois un régime qui unifie et simplifie les retraites. Un régime qui soit moins injuste et moins dangereux que ce modèle nord américain ou canadien actuel qui est, comme le prouve cette crise, intrinsèquement mauvais. Il faut un régime de caisse indépendant, sous l’œil de l’Etat, qui soit contrôlé par les travailleurs eux mêmes pour éviter les détournements et les vols purs et simples. Une sorte de banque coopérative où chaque travailleur aurait une voix au conseil d’administration et où il voterait pour élire ses responsables. Un régime plus égalitaire, qui correspond mieux à l’esprit, à l’identité profonde du Français du nouveau monde. Ce régime existe et en plus il a l’avantage de résister à la crise économique qui frappe le monde, c’est ce que l’on nomme le régime des retraites suédois (1) imaginé par un Français et adopté par la Suède avec succès. C’est un sytème de comptes individuels de cotisations proposé par les économistes français Thomas Piketti et Antoine Bozio. C’est un procédé très simple où le montant des pensions versées est défini au départ à la retraite en fonction de critères tels que le montant des cotisations versées par l’individu, l’espérance de vie estimée de sa génération dans le type d’emploi et l’âge du départ à la retraite. Hormis sa simplicité d’exécution et de compréhension cette idée a de nombreux avantages. Elle est beaucoup plus égalitaire car à cotisation égale, retraites égales ! Elle permet aussi de choisir soi même le moment de son départ à la retraite.

Retournons le malheur et profitons ensemble de cette crise initiée par la loi n°3 pour montrer du doigt les faiblesses d’un système économique et social manifestement injuste et proposons de sortir de cette mauvaise passe par un élan novateur, positif et solidaire. La solution ne pourra sortir que de notre cœur et de notre raison. Elle ne peut jaillir que du fond de notre identité française profonde à la fois généreuse, égalitaire et sociale. Car aujourd’hui et encore plus demain la réponse ne pourra venir que du peuple, des travailleurs québecquois et sûrement plus d’un régime fédéral économiquement et politiquement à bout de souffle. Ce n’est qu’ensemble que nous vaincrons !

Note

(1) Sans vouloir rentrer dans les détails, le régime des retraites suédois est à un système dit par répartition, mais qui par construction reste à l’équilibre. Chaque travailleur se constitue un compte individuel « virtuel » dans le sens où les montants cotisés servent à financer les retraites actuelles. Ce capital  » virtuel » est revalorisé chaque année et se convertit à la fin en rente viagère au moment de la liquidation de la pension, c’est à dire au moment du départ à la retraite.

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mardi, 26 août 2014

Le JT de TV Libertés de mardi soir :

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Dimanche 12 octobre : on se retrouve tous à la 8e Journée de Synthèse nationale...

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Vous pouvez aussi prendre votre billet en ligne cliquez ici

13:58 Publié dans 08 - La 8e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Strasbourg : le GUD tapisse...

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Le JT de TV Libertés de lundi soir :

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Un grand entretien avec Jean-Marie Le Pen publié sur le site Métamag

jean-marie-le-pen.jpgSource Métamag cliquez ici

Métamag : L’évènement international concerne, outre les avancées de l’Etat islamique, l’Ukraine. Pour la majorité des médias et des hommes politiques européens, la Russie devrait respecter une « intégrité » territoriale du pays. N’est-ce pas faire fi de la géopolitique et de l’histoire de ce pays ?

Ne devrions-nous pas regarder, avant toute prise de décision, l’intérêt de notre pays, comme le font d’ailleurs les autres états européens et les Etats-Unis tout au long de leur histoire ? (vente de Mistral à la Russie par exemple).

Jean-Marie Le Pen : Bien sûr, nous avons un contrat de fourniture de bateaux, qui aurait été payé par avance, par conséquent, je ne vois pas comment nous pouvons nous soustraire à cette obligation. Je ne vois d’ailleurs pas de raison politique de le faire. Après tout entre l’Ukraine et la Russie, c’est une affaire de famille et, moins nous y mettrons le doigt et mieux cela vaudra alors que l’on sait très bien que les Etats-Unis ont largement poussé les gens de Maïdan à prendre une position hostile à la Russie de Poutine et l’on sait très bien aussi qu’il y a en Ukraine un bataillon de « volontaires » comme ceux d’ailleurs qu’emploie l’armée américaine en Afghanistan, en Irak et ailleurs qui sont des mercenaires venus des 4 coins du monde et qui sont payés pour combattre à la place des américains. L’avantage pour les américains est que leurs pertes ne figurent pas dans les chiffres de l’armée américaine.

RÉGIONALES : « NOUS PRENDRONS LA DIRECTION DE LA RÉGION »

En région PACA, les dernières élections européennes et municipales, notamment avec l’élection de David Rachline à Fréjus, laissent augurer de bons scores à la liste que vous mènerez aux Régionales et une possibilité d’avoir un élu aux sénatoriales du Var le 28 septembre. Concernant les Régionales, si le Rassemblement Bleu Marine arrive en tête en région PACA, allez-vous réclamer la Présidence de la région ? Pour vous ? Pour un membre du RBM ? 

JMLP : Je pense qu’il y a une chance sérieuse de prendre la direction de la région en vertu du mode de scrutin qui, jusqu’à présent, nous a écarté mais qui peut se révéler maintenant comme un boomerang en notre faveur. Je crois que c’est possible aussi dans la région Nord-Pas de Calais et par conséquent, ceci serait un élément fondamental du changement dans notre pays et nous allons donc essayer de gagner. 

Allez-vous négocier et éventuellement participer à un gouvernement de la Région sans exiger la présidence ? Si OUI avec quel parti ?

JMLP : Nous allons gagner probablement seuls, en tout cas en attirant sur notre liste des gens qui ne seront pas là, es –qualité des partis de la décadence comme l’UMPS mais qui pourront être des personnalités individuelles qui nous apporteraient leur soutien. Il faut aussi souligner l’espoir d’être élus avec les nôtres. Moi je crois que c’est possible et c’est en tout cas ce qui doit tenté d’être fait car que je pense qu’entre la France et le désastre il n’y a plus que le Front National. Par conséquent celui-ci doit acquérir le plus vite possible la force, l’expérience et la volonté de diriger le pays rapidement.

Certaines informations laissent penser que Nicolas Sarkozy, par calcul électoral, ne serait pas candidat à la présidence de l’UMP pour être certainement candidat (primaire ou non) à la prochaine présidentielle de 2017. Que penser, Christian Estrosi souhaitant devenir président de l’UMP, d’un duel entre lui et vous-même sur la Région ?

JMLP : Cela ne me gêne pas beaucoup. Pas plus que je ne crains la candidature de Monsieur Sarkozy aux élections présidentielles, je ne craindrais la candidature de son séide Monsieur Estrosi à la candidature aux régionales. Je ne crois pas que ce soit son projet, ni sa volonté. Il a d’ailleurs été apporté par la vague et il se retirera avec elle.

Avez-vous eu, sur cette région PACA, qui est, en quelque sorte votre fief, des contacts avec des responsables politiques locaux en prévision de ces futures élections ? Sans les citer, des responsables de quelles formations ?

JMLP : NON ! Pour l’instant Non. Mon objectif immédiat sont les élections sénatoriales et nous avons des espoirs pas seulement dans le Var mais aussi dans les Alpes-Maritimes et dans les Bouches du Rhône. Ce sont trois départements où il est possible qu’un certain nombre de grands électeurs non-inscrits ou de centre-droit qui n’appartiennent pas à l’UMP votent pour nos candidats.

IMMIGRATION : « IL FAUT ARRIVER A UNE IMMIGRATION ZÉRO »

En 2050, plus de 40% des naissances mondiales auront lieu en Afrique, d’après un récent rapport de l’UNICEF. Cela semble être le problème crucial des 50 prochaines années. Comment, de façon réaliste, empêcher l’immigration qui en découlera avec ces problèmes (Ebola notamment) pour l’Europe ? Quel développement pour l’Afrique ?

JMLP : Il faut arriver à une immigration zéro ! Et même au retour d’un certain nombre d’immigrés qui sont chez nous et qui n’y ont pas leur place, qui n’ont pas de travail et qui constituent une charge considérable pour la France. On évalue à 120 milliards d’Euros le coût global annuel de cette immigration. Ceci est une culpabilité terrible  pour les gens de droite et de gauche, qui nous ont gouverné depuis plus de trente ans. Ceci doit s’arrêter. 

Comment l’Europe peut-elle contribuer à ce développement indispensable ?

JMLP : Pour cela il faut que nous sortions des disciplines européennes car ce sont elles qui nous ont fait supprimer nos frontières. Il faut retrouver la souveraineté de notre pays et le mettre en face de ses responsabilités. C’est du peuple français que va dépendre sa survie. Il faut qu’il le sache car personne d’autre ne viendra à son secours que lui-même.

ACTUALITÉ : « LA POLITIQUE AMÉRICAINE A RUINÉ LES NATIONALISMES ARABES »

A TOULON, à l’occasion du 70ème anniversaire du débarquement en Provence, ce vendredi 15 août, François Hollande a déclaré : «  le terrorisme islamiste, c’est l’ennemi que nous devons terrasser ». Alors pour vous, l’ennemi, c’est le terrorisme ou la finance? 

JMLP : Ce sont les deux, mon général ! En l’occurrence je suis ravi d’entendre ces prises de position lucides de Monsieur Hollande qui s’est jusqu’à présent trompé complètement. Je rappelle qu’il n’y a pas très longtemps, il voulait que l’on intervienne en Syrie contre le gouvernement de Monsieur Bachar El-Assad et que nous venions au secours des terroristes qui sont les adversaires du Président Assad. Je constate que la politique américaine que nous suivons servilement avec les différents gouvernements de droite ou de gauche a consisté à ruiner les nationalismes arabes et laïques pour les remplacer par le chaos et l’anarchie qui font le lit de l’islamisme conquérant, porté par la vague démographique terrifiante qui est en train de se mettre en place.

Autre phrase du Président : « Les jeunes français issus de l’immigration sont les héritiers de notre histoire » Que vous inspire cette phrase au regard des manifestations communautaristes de cette immigration ? Une communauté, c’est quoi? Comme Renan qui écrit : «une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses, qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ».

JMLP : Encore faut-il que ce message soit porté d’abord par les gouvernants et que l’appareil social de l’Etat et son appareil d’éducation soient mis au service de cette cause. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent. Il est évident que le redressement est impossible avec les gens qui nous gouvernent  car il va à l’inverse des politiques menées depuis plus de 30 ou 40 ans. Il n’y a qu’un parti, le Front National, qui porte ces valeurs depuis la même période et qui soit susceptible de recevoir la confiance des Français. Il ne faudra pas qu’il se trompe car nous avons quelques années devant nous, pas beaucoup plus.

SYSTEME ELECTORAL : «  UN SCRUTIN MAJORITAIRE EST PRÉFÉRABLE»

Tous les commentateurs politiques et spécialistes de droit constitutionnel affirment que notre système électoral demande à être modifié par l’introduction d’une composante proportionnelle. François Hollande, après avoir envisagé une cohabitation, semble s’acheminer vers l’introduction d’une proportionnelle intégrale, par conviction autant que par opportunisme. François Mitterrand l’avait fait en 1986 permettant l’élection de 86 députés du Front National. Certes la gauche fut battue mais de peu. Une simulation montre que le FN aurait, en 2012, récolté 85 sièges. François Rebsamen, président du groupe socialiste au Sénat, dans la Croix du 24 janvier 2014 proposait d’appliquer le scrutin proportionnel aux prochaines élections législatives. Quelles conséquences voyez-vous pour la vie politique française ? Pour le RBM ? 

JMLP : On peut, à ce stade, hésiter parce que la proportionnelle intégrale aurait pour résultat, c’est vrai, de sauver le Parti Socialiste du désastre comme il le sauva sous la Présidence Mitterrand. Cela aurait comme avantage de passer le manche à la Droite et de la laisser aux prises avec une situation inextricable dont elle est largement responsable aussi. Je me demande si ces « échappatoires » ne sont pas nuisibles à la cause de la France parce que si les choses doivent changer, pourquoi ne le seraient-elles pas avec un scrutin majoritaire. A ce moment là, il y aurait une majorité absolue en faveur du Front National et de la réforme générale de nos institutions alors qu’avec la proportionnelle, il y aurait une division qui nous obligerait à des accords avec des gens en partie responsables de la situation actuelle.

EUROPE : « ELLE NE PEUT SURVIVRE QU’EN S’APPUYANT SUR SES NATIONS »

L’un des reproches fait au RBM, notamment par des courants d’idées qui vous soutiennent concerne votre position sur l’Europe. Jean de Brem, dans « Le testament d’un Européen » écrivait : «  Je sens peser sur mes épaules misérables, le poids démesuré du plus glorieux des héritages. A moi, qui ne suis rien et qui n’apporte rien, la civilisation fait un cadeau gigantesque : le patrimoine de l’Europe. Il est fait de trésors et de souvenirs. Chacun de nous, je crois, à Londres et à Vienne, à Berlin et à Madrid, à Athènes et à Varsovie, à Rome et à Paris, à Sofia et à Belgrade doit ressentir le même drame. Chacun de nous est le dernier des Européens. Taxez-moi de romantisme, qu’importe ! Pour moi, le trésor du monde, c’est une infante de Vélasquez, un opéra de Wagner ou une cathédrale gothique. C’est un calvaire breton ou une nécropole de champagne.». N’y-a-t-il pas pour vous une culture européenne à défendre ? Au-delà des critiques légitimes et fondées adressées à cette Europe technocratique et sans âme, ne peut-on, dans ce monde qui deviendra multipolaire faire en sorte que l’Europe, notre Europe, devienne une Europe puissance rivalisant avec les futurs blocs en voie de constitution ? Ne peut-elle pas se concevoir avec des régions puissantes ?

JMLP : NON ! Je crois au contraire que l’institution de régions puissantes aboutirait au démantèlement de la Nation française. Je suis convaincu que l’Europe ne peut survivre qu’en s’appuyant sur ses nations constitutives avec leurs particularités parce que l’Espagne n’est pas le Portugal, l’Angleterre pas l’Allemagne si non plus l’Italie. Par conséquent il faut respecter l’Histoire, il faut respecter les peuples. Il faut qu’ils soient responsables vis-à-vis d’eux-mêmes. On n’a pas attendu le Parlement européen pour apprécier les sonates de Brahms, les symphonies de Beethoven ou les tableaux de Van Eyck. Tout cela fait partie bien sûr, d’un patrimoine commun auquel la France a apporté sa pierre dans un certain nombre de domaines en particulier la peinture, la littérature, la sculpture, la musique. Même si nous n’avons pas tous apporté le même poids car il y a par exemple l’Allemagne qui a apporté beaucoup plus que nous-mêmes dans le domaine de la musique, ou les Hollandais dans le domaine de la peinture. Cet ensemble a fait la culture et la civilisation européenne. Mais celle-ci ne peut survivre qu’en respectant la vitalité profonde et l’attachement charnel aux terres nationales. La Nation reste au XXIème siècle, la formule la plus efficace dans la défense des libertés, de la sécurité, de l’identité, de la prospérité, de la culture et de la langue des peuples. Ce n’est pas incompatible avec l’idée de Jean de Brem d’une civilisation commune et je me sens très à l’aise avec la culture européenne en étant un patriote et un nationaliste français.

Peut-on encore sauver ce que nous sommes ?

JMLP : Il nous reste peu de temps. Je dis souvent dans mes discours que toutes les courbes de notre activité vont dans le mur. Par conséquent, sur le papier, tout est foutu. Mais nous ne devons pas oublier que nous appartenons à un peuple qui, tout au long de son histoire, a connu des périodes de sursaut imprévues, improbables et pourtant qui se sont réalisées quelquefois même de façon providentielle. Par conséquent ceci doit nous interdire de baisser les bras et de poser le sac. Nous allons continuer à nous battre avec l’espoir de réussir et de sauver notre pays.

Le Rassemblement Bleu Marine est-il en train d’abandonner l’essentiel pour le mirage de la dédiabolisation ?

JMLP : Le RBM n’est qu’une formation électorale. La formation politique fondamentale, c’est la Front National. C’est le Front National qui doit porter la responsabilité et c’est lui qui a d’ailleurs 70 000 adhérents alors que le RBM doit avoir moins de 1000 adhérents. J’ai fait aussi un Rassemblement National en 1986. Ce sont des formules destinées à élargir notre audience au moment des élections mais dans la bataille politique « normale », c’est le Front National qui est la formation des Français. Marine Le Pen est la présidente du Front national et il va y avoir un congrès du Front National.

Interview effectuée le samedi 16 août 2014.

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lundi, 25 août 2014

Races ? Le retour du réel...

111111-Pierre-Vial.jpgPierre Vial

Président de

Terre et peuple cliquez là

Les bonnes âmes voulaient s’en convaincre. Avec l’élection d’Obama, l’installation d’un Nègre à la Maison Blanche (quel symbole !) avait fait disparaître des Etats-Unis le problème racial. D’ailleurs il l’avait dit lui-même, c’était acquis, donc pas de souci… Mais l’arbre Obama cachait la forêt. La forêt des réalités raciales. Qui sont venues se rappeler au bon souvenir des utopistes avec l’affaire Ferguson.

Ferguson : une banlieue de Saint-Louis, dans l’Etat du Missouri. Secouée par dix nuits d’émeutes et de pillages. La ville est peuplée aux deux tiers par des « Afro-Américains » (terme plus politiquement correct que celui de Nègres)  alors que la population blanche était encore majoritaire il y a vingt ans. C’est la mort d’un jeune Afro-Américain de dix-huit ans qui a mis le feu aux poudres car il a été tué par un policier (Blanc) après avoir volé dans une boutique dont il avait menacé le vendeur. D’où déclenchement d’une insurrection. Schéma classique (aussi bien aux Etats-Unis qu’en France) : les Nègres se mobilisent immédiatement pour affirmer leur solidarité raciale inconditionnelle avec l’un des leurs, qu’il soit coupable ou non n’ayant aucune importance. C’est ce que le journal Le Monde, ce catéchisme des bien-pensants mondialistes et cosmopolites, est obligé d’appeler « la persistance de la fracture raciale américaine ». Une fracture qui remonte aux origines mêmes d’un pays né au nom d’une idéologie des Lumières dont la base est le refus, la négation des réalités organiques et tout spécialement des réalités raciales. Des réalités dont l’utopie égalitariste devrait venir à bout, selon les zélotes du grand métissage mondial. Mais… Mais « c’est un vaste programme. Notre pays y travaille depuis deux siècles », déclare Obama. Il peut y travailler encore longtemps… et en vain car refuser la réalité ne l’a jamais et ne la fera jamais disparaître (Dick Howard, philosophe pourtant farouche adepte d’une société multiraciale genre bisounours, doit admettre, dans Le Monde du 20 août, que cela relève des « mirages d’une Amérique postraciale ».

C’est ce qui explique que les partisans  du réalisme biologique et du racialisme, dont nous sommes, peuvent avoir à juste titre la conviction que l’Histoire leur donnera raison.

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Le nouveau numéro du Chêne (n°77), organe du MNR, est sorti

img_53ef95721b32d.jpgLa classe politique en pleine décomposition

Au sommaire de ce numéro :

Editorial : La classe politique en pleine décomposition.

Actualité, communiqués de presse

Des figurants au pouvoir (par Bruno Mégret).

Un Piège : le traité transatlantique.

Pour un capitalisme français et européen

Faut-il interdire la binationalité ?

Vie du mouvement.

Pour le consulter cliquez ici

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dimanche, 24 août 2014

M. HOLLANDE, AVEZ-VOUS BIEN MESURE LA GRAVITE DE LA SITUATION ?

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Philippe Gibelin

Président de NCI (Nationalité citoyenneté identité)

Le président de la république aura passé tout l’été à commémorer des événements liés à la première et à la seconde guerre mondiale.

A N.C.I. et au Réseau Identités nous ne pouvons que nous réjouir de voir que la plus haute personnalité de l’État se préoccupe de notre passé et de notre histoire.

C’est bien, qui s’en plaindrait ?

Mais à deux conditions :

1) Ne pas se limiter au XXe siècle en privilégiant la deuxième guerre mondiale et de soi-disant apports décisifs des populations étrangères dans le conflit.

Où étaient M. Hollande et les membres de son gouvernement lors de la célébration du 800e anniversaire de la bataille de Bouvines, moment fondateur de la France ; Où sont-ils lors des fêtes qui continuent à se poursuivre pour le 800e anniversaire de la naissance de Saint-Louis, incarnation de la royauté et d’une France triomphante ; où not-ils pour magnifier le 1200e anniversaire de la mort de l’Empereur Charlemagne, premier Prince Européen ?

Ils ne sont nulle part, si ce n’est à espérer un retournement de conjoncture pour espérer être réélus et garder leurs places !

2) Ne pas oublier de construire le futur et regarder ce qui de passe autour de nous : des milliers de migrants africains débarquent tous les jours en Italie et en Espagne. Ils sont originaires d’Afrique subsaharienne qui est en proie à une grave épidémie du virus Ebola que l’on est incapable de soigner.

L’OMS décrète une urgence mondiale sur Ebola. À Lampedusa, les policiers fuient en masse par peur de la contagion que pourraient amener les immigrants. En Grande-Bretagne un cas suspect a été découvert.

Et pendant ce temps, vous et votre gouvernement prévoyait un assouplissement du droit d’asile qui va aggraver encore l’immigration sauvage et le grand remplacement de population en France. Vous ne pensez qu’à la possibilité de donner le droit de vote à ces gens afin de pouvoir vous maintenir au pouvoir.

NOUS NE VOUS LAISSERONS PAS FAIRE !

Nous continuerons d’alerter l’opinion sur vos pratiques néfastes : nous avons déjà recueilli des milliers de signatures contre une réforme du droit d’asile laxiste et de continuerons d’expliquer aux parlementaires les dangers de votre texte ; déjà, Guillaume LARRIVE, député de l’Yonne, a pris position contre votre projet et propose une expulsion obligatoire et immédiate en cas de rejet de la demande d’asile.

M. Hollande, la France est menacée culturellement, économiquement, sanitairement et dans sa substance même. Nous vous tiendrons responsable de ces dérives néfastes alors que par les pouvoirs que vous détenez vous avez la possibilité de redresser la situation.

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Fantômas à la plage : Morano se déchaîne !

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La chronique de Philippe Randa

Nadine Morano, ancienne ministre sous Sarkozy, vilipende sur Facebook une femme qu’elle a surprise habillée et voilée sur une plage de France ; elle s’insurge de sa condition qu’elle juge ainsi soumise au « pays des droits-de-l’homme ». Fort bien !

Son indignation a été largement répercutée en ce mois peu ensoleillé et a fait le « buzz », ce qui était sans nul doute son but. Soutenue à l’étonnement général par l’ancien numéro 1 du PS Harlem Désir, mais taclée à l’intérieur de sa propre formation politique, la toute nouvelle députée européenne aura « tenu » deux jours à la une de l’actualité…

Au fait, quel est le scandale ? Une femme voilée, mais visage découvert, sur une plage est-elle vraiment plus inconvenante que dans les rues d’une ville ? Que l’on sache, Nadine Morano et les siens ne s’en sont jamais vraiment offusqués quand ils étaient aux commandes de la France et qu’ils auraient eu alors les moyens de faire changer les choses.

Qu’est-ce qui lui permet d’affirmer par ailleurs que cette femme était contrainte d’assister, passive, au bain de son époux qui, lui, ne cachait à la vue de personne « un corps bien fait » ? Avait-elle seulement envie de se baigner ? Peut-être… ou peut-être pas.

Toutes les épouses musulmanes vivent-elles obligatoirement passives, contraintes, sinon terrorisées par leur époux ? La charge de l’ancienne porte-parole de l’UMP semble l’accréditer. Est-il permis d’être sceptique ?

Qu’il existe des cas, même nombreux, de patriarcat oppressant, personne ne le nierait, mais est-ce le monopole d’une seule religion ?

Il serait intéressant de connaître – mais cela n’est pas autorisé aux pays des Droits de l’homme, rappelons-le – l’origine des milliers de femmes subissant brimades, menaces et coups répétés, voir décès prématurés pour cause d’incompatibilité matrimoniale. Une majorité de musulmanes parmi de telles victimes serait significatif… Mais, là encore, il semble imprudent d’être trop affirmatif sans preuve !

Rappelons qu’au début du XXe siècle, il n’était pas si courant de voir des dames se baigner, pas beaucoup plus les hommes, d’ailleurs… et de toute façon, enfants compris, leurs obligatoires costumes de bain ne laissaient guère de peau exposée au soleil… À l’époque, personne n’y trouvait à redire et la sainte, catholique et apostolique église y veillait d’ailleurs avec attention.

Quant au grotesque de parler de culture en comparant cette femme trop habillée à notre Brigitte Bardot nationale très déshabillée, c’est ne vouloir retenir que la première partie du mot seulement. Pourquoi pas ! C’est juste un autre débat !

Mais peut-être Don Quichotte Morano préfère-t-elle les Femen dépoitraillées, exhibant leurs « charmes » dans les églises en une danse du ventre n’ayant que peu à voir avec la religion du Prophète…

Non, ce n’est pas un femme habillée et voilée qui ne se baigne pas, quelle qu’en soit la raison, qui est inquiétant, mais la perspective qu’un jour, certains intégristes religieux – et pas seulement musulmans – ne veuillent empêcher les femmes, les hommes et les enfants à se baigner en simple maillot ou nu(e)s… voire de se baigner tout court !

Et pire encore, qu’un maire ou un préfet soit assez lâche pour interdire la plage aux baigneurs trop peu vêtus par souci d’éviter des « troubles à l’ordre public »…

Gageons que les élus estampillés UMP, comme Nadine Morano, ne seraient sans doute pas les derniers pour cela !

10:54 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 23 août 2014

Le 23 août 1939 : pacte germano-soviétique et devoir d’oubli !

stalinribentrop.jpgPieter Kerstens

Car comme chacun le sait l’Histoire est écrite par les plus puissants et les vainqueurs qui masquent leurs turpitudes et leurs crimes – dont celui de Katyn, attribué pendant 50 ans aux Allemands par les juges du Tribunal de Nuremberg, alors que c’était bien les troupes de l’URSS qui étaient coupables - afin de salir encore plus les vaincus.  Contrairement à ce que les gouvernements tentent de nous faire croire, le Bien n’est pas forcément où l’on pense et le Mal souvent très éloigné de ce que l’on veut bien nous montrer.

Il y a déjà 75 ans !

Deux hommes sont à la manœuvre. Joachim VON RIBBENTROP, Ministre des Affaires Etrangères du 3ème Reich allemand, de 1938 à 1945.  Le tribunal de Nuremberg le condamna à mort et il fut pendu en 1946. Viatcheslav Mikhaïlovitch SKRIABINE dit MOLOTOV, Commissaire du peuple aux Affaires Etrangères soviétiques de 1939 à 1949, puis de 1953 à 1956.  Fidèle de Staline, il fut écarté du pouvoir en 1957 pour avoir voulu éliminer Nikita Khrouchtchev (autre grand humaniste).  Il meurt dans son lit en 1986, à l’âge de 96 ans.

Le 23 août 1939, ils signent à Moscou le traité de non agression conclu entre l’Allemagne et l’URSS, dont une annexe prévoit le partage de la Pologne.

La mémoire à l’endroit.

Et pendant plus de sept décennies, aucun prof d’Histoire, de Lille à Nice ou de Colmar à Biarritz, n’a jamais appris à ses élèves que le 24 août 1939 le quotidien « L’Humanité » salue dans ce pacte « une politique à la fois énergique et intelligente, seule conforme à la cause de la paix… ».

Mais le 26 septembre 1939, le PCF est dissous par le gouvernement.

Le 28 septembre, un nouveau traité est signé entre l’Allemagne et l’URSS, après l’invasion de la Pologne, « traité d’amitié et de délimitation des frontières » qui permet ainsi à Moscou et à Berlin de resserrer leurs liens politiques et économiques.

Le 1er octobre, Jacques DUCLOS, premier secrétaire du PCF écrit à Edouard HERRIOT, président de l’Assemblée nationale, pour exiger l’ouverture de négociations de paix avec l’Allemagne.

Le 4 octobre, c’est Maurice THOREZ, numéro 1 du PCF qui déserte sa compagnie pour s’enfuir à Bruxelles, avant de s’installer à Moscou jusqu’en août 1944.

Mois après mois, les communistes français et leurs complices en Italie, ou en Belgique ont été, au début de la seconde guerre mondiale les véritables collaborateurs du 3ème Reich.  Du haut en bas de la hiérarchie du PCF, c’est avec conviction et allégresse que les militants appelaient au défaitisme et à la désertion.  Dans les usines d’armement, les communistes et leurs complices sabotent le matériel ce qui contribuera à tuer d’innombrables compatriotes en mai 1940.

« Non à la guerre impérialiste », et « Contre les impérialistes de Londres et de Paris » peut-on lire dans la prose clandestine de l’Humanité.

Le 18 juin 1940, la direction clandestine du Parti Communiste Français a très clairement défini sa position : du côté de l’alliance Hitler-Staline !

Le 14 juillet 1940, on peut lire dans le quotidien communiste interdit, l’Humanité : « Au sujet de la fraternité franco-allemande, les conversations amicales entre travailleurs parisiens et soldats allemands se multiplient.  Nous en sommes heureux ! ».

OUI, les communistes français (et européens) ont été les premiers collaborateurs avec l’Allemagne nationale-socialiste, aidés par les valets de la finance apatride, et ce, jusqu’au 22 juin 1941 – soit pendant presque 2 ans – ils ont encouragé et soutenu la politique menée par Adolf Hitler.  

Aujourd’hui, les marxistes et leurs alliés peuvent tout juste « fermer leur gu..le », arrêter de nous donner des leçons de civisme ou de patriotisme et retourner dans les poubelles de l’Histoire ! Crapules !

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jeudi, 21 août 2014

Disparition de Pierre Lagaillarde

lagaillarde-286x300.jpgPierre LAGAILLARDE est né le 15 mai 1931 à Courbevoie.

En 1932, alors qu’il n’a qu’un an, ses parents, tous deux avocats, s’installent à Alger.

Il fait ses études au lycée Duveyrier de Blida qu’il quitte avec un baccalauréat de philosophie en 1948. Il suit des études de droit à l’université d’Alger jusqu’en 1950, puis Paris où il obtient sa licence en 1951. 

En novembre de la même année il s’inscrit au barreau de Blida

Après avoir résilié son sursis, il est affecté au 66e Régiment d’Artillerie à Oran, au G.A.O.A. n°3 à Sétif, puis à l’école d’artillerie de Châlons-sur-Marne en avril 1956 dont il sort 34e sur 226. Il effectue un stage à la B.E.T.A.P. à Pau en septembre-octobre 1956, y obtient son brevet parachutiste et rejoint le 20e Groupe d’Artillerie Parachutiste en Algérie.

Démobilisé en 1957 avec le grade de sous-lieutenant (parachutiste au 3e RPIMA), 2 citations et la Croix de la valeur militaire

Le 2 décembre 1957, il devient président de l'Association Générale des Étudiants (Européens) d'Algérie (A.G.E.A.).

Le 26 avril 1958, M. Delbecque, chef de cabinet du ministre de la Défense nationale M. Chaban-Delmas et membre de l’USRAF, organise à Alger une manifestation encadrée par des hommes du DPU : Lagaillarde rassemble 2 000 étudiants.

Le 12 mai 1958, à 21 heures, une réunion se tient chez le Dr Lefèvre à Hydra : Martel, Crespin, Me Baille, Goutailler, Ortiz, Kerdavid, Lagaillarde

Le 13 mai 1958, les partisans de l'Algérie française s’empare, notamment grâce à Martel et Lagaillarde, du Gouvernement Général (GG) d’Alger. C'est derrière un drapeau marqué des lettres U.F.F (Union et Fraternité Française) que les troupes de Lagaillarde donnèrent le 13 mai l'assaut au Gouvernement Général

Le comité des « Sept » précède les Comités de Salut Public du 22 mai 1958 : Lagaillarde, Martel, Dr Lefebvre, Goutailler, Crespin, Maître Baille.

Le 30 novembre 1958, il devient député sans étiquette d’Alger-ville (1ère circonscription), élu sur une liste Algérie française

Le 24 janvier 1960, un millier d’hommes du Mouvement populaire du 13 mai (MP 13 cliquez ici) fait jonction avec les Unités territoriales (UT) en armes de Sapin-Lignières (Kerdavid, Ronda) au pied de la statue de Jeanne d’Arc.

Vers 16 heures, des groupes de manifestants vont rejoindre Lagaillarde, qui s’est installé avec ses hommes du commando Alcazar dans les locaux déserts de la Faculté d’Alger dans la nuit du 23 au 24 janvier.

Le général Challe avait refusé d'envoyer des paras pour enlever le réduit de Lagaillarde, en déclarant : « C'est deux compagnies de paras au tapis. » Lagaillarde était surtout très populaire parmi les paras.

Le 1er février 1960, Lagaillarde, Crespin, de Galbert se rendent.

Le 3 novembre 1960 s’ouvre le procès des Barricades : Lagaillarde (dont l’avocat est Jean Gaillot), Ronda et Susini, à qui le tribunal accorde la liberté provisoire, en profitent pour gagner l’Espagne.

Le 9 janvier 1961, Lagaillarde lance de Madrid un appel aux armées : « Européens et musulmans, hommes et femmes, soldats, hommes des villages et des campagnes, unissez-vous, car nous allons nous battre. »

Le 10 février 1961, à Madrid, 3 hommes entourent le général Salan : Lagaillarde, Susini et Ronda.

En mars 1961, il est condamné par contumace à 10 ans de réclusion criminelle pour attentat contre la sûreté de l’Etat et la loi du 24 mai 1834 sur les détenteurs d’armes, et déchu de son mandat de député le 18 juillet 1961 (et non le 5 mai 1961 comme il est indiqué parfois).

Fin 1961 paraît On a triché avec l'Honneur : Texte intégral de l'interrogatoire et de la plaidoirie des audiences du 15 et 16 Novembre 1960, par Pierre Lagaillarde, préface de Jean Gallot (éditions de la table Ronde)

Fin 1966, il est responsable de l’économat puis surveillant général du Lycée Français d’Alicante, où son épouse est professeur.

En 1968, il bénéficie de la loi d'amnistie, rentre en France et reprend son métier d’avocat : il ouvre un cabinet à Auch où son fils Pierre-Jean lui succède.

Il est décédé le 17 août 2014.

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Serge Ayoub revient sur la "doctrine Chauprade"...

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Le Parti de la France participera à la manif du dimanche 7 septembre à Calais contre l'invasion de la ville...

Affiche1cf2004.JPGCommuniqué du Parti de la France :

A l'appel du Collectif Sauvons Calais, le Parti de la France participera au grand rassemblement contre la colonisation migratoire de Calais, de la France et de l'Europe organisé le dimanche 7 septembre Place d'Armes à Calais.

Thomas Joly, secrétaire général du PdF, prendra la parole afin de dénoncer la submersion migratoire et la substitution de notre peuple méthodiquement manigancées par nos gouvernants depuis des décennies.

Le peuple français a encore des droits chez lui, notamment celui de vouloir rester français et de refuser que toute la misère du monde ne vienne s'y installer.

Le Parti de la France a pour objectif la décolonisation migratoire et la désislamisation de la France et de l'Europe menacées tant par les forces mondialistes que par des peuples conquérants et fanatisés par une religion étrangère à notre civilisation.

Tous les militants, adhérents et sympathisants du Parti de la France sont invités à participer à ce rassemblement unitaire contre l'immigration-invasion.

00:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 20 août 2014

FERGUSON, MISSOURI, USA, UN REMAKE DE « LA CHALEUR DANS LA NUIT » ?…

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Le bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

L’actualité a,  de nouveau, fixé les regards sur la  question « raciale » aux Etats-Unis. Le fait divers de Ferguson,  au cours  duquel un jeune adolescent noir a été tué par un policier de la ville est, certes, regrettable, mais   tout de même, cette  affaire est montée en épingle par tous ceux qui ont intérêt à ressusciter des événements qui se déroulèrent dans les années soixante,visant à instaurer l’égalité juridique entre Blancs et Noirs. Pour ma part, je suis alléonze ou douze fois aux Etats-Unis.J’ai visité ou parcouru une bonne vingtaine d’Etats. J’ai séjourné quelques jours dans certaines grandes métropoles. Jamais je n’ai été témoin d’un acte de ségrégation dans les lieux publics, même dans les Etats du Sud. Atlanta, par exemple, est une ville où les Noirs, majoritaires, détiennent la mairie et où le chef de la police est l’un des leurs. Ils  occupent des postes officiels et, si parfois, ils sont employés comme  « gens de maison », c’est tout simplement leur « job ». Le rapport de maître à esclave, c’est fini ! Plus de séparation dans les transports, les bars, les restaurants, les universités. L’humiliation n’est plus de mise. Et si, comme je l’ai vu en Géorgie, les Eglises baptistes peuvent être séparées, c’est que les Noirs ont une sorte de liturgie propre à eux, qui les met en transe, ce qui ne convient pas forcément au « Yankee » comme au Sudiste. J’ai une petite idée de ce pays-continent, de ses tares comme de ses succès ; ce qui me fait dire, contrairement à un certain nombre de nos amis, « qu’il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain » !

Lors de mon premier déplacement à Houston, Texas, mon cousin m’avait dit en me prêtant sa voiture, « surtout, si tu es interpellé par un flic, ne bouge pas ». Quelques années plus tard, dans l’Etat de Virginie occidentale, sirène hurlant derrière mon véhicule, je m’arrêtais sur le bas-côté de la route, mains, bien en évidence, immobiles sur mon volant. Comme au cinéma, le « cop » fit  le tour de la voiture tout en contrôlant mes papiers. Il termina son interception en m’adressant un « warning », c’est-à-dire un avertissement, pour un léger dépassement de la vitesse autorisée. Moralité de l’histoire, quand on est dans un tel pays où ça grouille d’uniformes – statetroopers, highwaypatrol, shérifs et autres rangers - et où un nombre important d’hommes et de femmes portent un « gun » à la ceinture ou dans leur  sac, on ne fait pas le mariole avec les forces de l’ordre, et on obtempère ! La victime de Ferguson était-elle « clean » au regard des critères policiers ? L’enquête le dira. Dans votre cas, sachez que votre statut de « Frenchie » ne vous protègera pas et Lafayette n’est plus là !

Des Ferguson, j’en ai traversé des tas, à pied ou en voiture. Il ne m’est jamais rien arrivé. Si l’Afro-américain qui a été abattu, encore une fois, dans des circonstances douteuses, avait été un citoyen blanc, assisterait-on à une mobilisation d’une telle ampleur médiatique, complaisamment relayée par nos chers « professeurs de morale » qui sévissent sur nos petits écrans ? L’occasion est trop belle, malgré la tristesse qu’une mort stupide peut engendrer, d’accuser ce pelé, ce galeux, d’homme blanc, toujours coupable, forcément. J’ignore tout de ce lamentable fait divers. Je constate simplement qu’il permet d’accuser une institution – qui n’a pas toujours, d’évidence, les mains blanches (sans jeu de mot….) – bien utile tout de même pour assurer  la sécurité des  braves gens. La justice fera la part des choses au pays de la « Law and Order ».

13:01 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 19 août 2014

François Duprat… toujours présent !

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Patrick Parment

Drieu la Rochelle disait qu’il y avait beaucoup de rêves d’action chez les intellectuels mais l’inverse est aussi vrai. Rares sont les hommes qui ont su marier la réflexion à l’action. Incontestablement, François Duprat est de cette race-là. Le brillant historien s’épanouissait dans le militant qu’il était viscéralement.

Ce qui frappe d’emblée dans l’édition de ces Cahiers de l’histoire du nationalisme, c’est l’extrême actualité des écrits de François Duprat plus de trente ans après sa mort.

Les jeunes esprits trouveront là une réponse à bien des questions et la lecture de ces textes lèveront bien des doutes. Doutes légitimes dans une époque qui a réduit l’homme à un simple produit de consommation. Nombreux sont les jeunes gens d’aujourd’hui (mais aussi d’hier), qui ne se reconnaissent pas dans la pâture qui leur est servie par un monde intello-politique faisandé qui a rendu les armes face au libéralisme. C’est la raison pour laquelle le Nationalisme-Révolutionnaire que prônait François Duprat est toujours d’actualité et prend tout son relief. Parce qu’il est d’abord une adaptation permanente de l’action aux réalités du moment. Et, c’est la grande leçon de Duprat : il est inutile de clamer haut et fort un fascisme – voire un nazisme – de pacotille quand le combat pour la survie de nos racines, de notre histoire et de notre culture est l’enjeu majeur. Défendre ce que l’on est, sans complexe aucun, s’organiser, pénétrer les strates de la société française dans une saine alliance du travailleur, du paysan et du guerrier, voici ce que prônait François Duprat. Faire de « l’agit prop » au quotidien, tel est la mission dévolue au militant national-révolutionnaire.

Enfin, cette édition des Cahiers bénéficie des éclairages pertinents d’Alain Renault qui fut un précieux collaborateur et un indéfectible ami de Duprat. Ce nulméro deux des Cahiers sonne comme un bréviaire intemporel pour tous les rebelles nationaux révolutionnaires d’aujourd’hui et de demain.

François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire, Cahier d'histoire du nationalisme n°2 réalisé sous la direction d’Alain Renault, Synthèse nationale éditeur, 200 p., 20 €.  A commander : 116, rue de Charenton, 75012 Paris – 3 € de port.

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La TURQUIE doit-elle absolument intégrer l’Union européenne ?

index.jpgPieter Kerstens

Au sommet d’Helsinki (en décembre 1999) les ministres des Quinze avaient reconnu à la Turquie son statut de pays candidat, le début des négociations devant rester lié à la conformation aux « critères de Copenhague » quant aux droits de l’homme.

Comment ces droits sont-ils respectés lorsqu’un pays (la Turquie) occupe militairement un membre de l’Union économique tel que Chypre ?  L’ensemble de la communauté internationale a condamné cette invasion militaire et une résolution de l’ONU a exigé en 1974 le retrait immédiat des troupes turques.

Depuis 40 ans ANKARA maintient son occupation militaire et spolie la population chypriote.

Il faut se souvenir que MM. Valéry Giscard d’Estaing (ancien président de la République française) et Robert Badinter (ex-garde des Sceaux du président François Mitterrand) étaient résolument contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne

Le 18 juin 1987, le Parlement européen votait une résolution en 15 points.  Celle-ci subordonnait l’admission de la Turquie dans la Communauté européenne à plusieurs conditions précises.  Parmi celles-ci, la reconnaissance du génocide arménien et l’évacuation de la partie nord de Chypre, occupée militairement par les turcs depuis leur invasion en 1974.

Ces deux faits suffisent amplement à refuser l’entrée de ce pays asiatique et peuplé à 92% de musulmans, dans l’Union européenne !

Et 27 ans après, cette résolution du Parlement européen n’a pas été appliquée. Entre-temps, Chypre est devenue membre de l’UE.

L’obligation faite à la Turquie est restée sans effet.  Elle garde cependant tout son sens car le P.E avait adopté le 26/02/2004 un rapport du député Per Gahrton qui réitère sa position telle que la résolution l’avait énoncée le 18 juin 1987.

A ce jour, Ankara n’a pas changé de position sur les deux points ci-dessus.

L’on pourrait donc se demander si pour faire respecter le droit international, comme cela c’est passé en Irak, en Yougoslavie, en Lybie ou ailleurs, après avoir fait bombarder Bagdad, Belgrade et Tripoli, l’ONU ne devrait pas prendre la résolution de faire bombarder Istanbul ou Ankara ?

Avant de commencer à imaginer une quelconque alliance avec les pays de l’Est, d’Asie ou du Maghreb, la Commission serait mieux inspirée de convaincre la NORVEGE, L’ISLANDE et la SUISSE de rejoindre le noyau dur des pays européens à vocation et culture identiques qui, comme mentionné dans le Traité de Maastricht, s’engageaient à défendre la préférence européenne …on perdrait moins de temps !

19:02 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 18 août 2014

Libye : entre nuées démocratiques et réalités tribales

images.jpgBernard Lugan

L'Afrique réelle cliquez ici

Au moment où le parlement libyen appelle à une intervention étrangère "pour protéger les civils", nous pouvons lire dans le quotidien Le Monde en date du 12 août 2014 un titre insolite: "La transition en Libye est un échec, il faut la repenser".

Que s'est-il donc passé pour que la "bible des bien-pensants", ce point oméga du conformisme intellectuel français, se laisse ainsi aller à une telle constatation après avoir soutenu avec une arrogante indécence l'intervention militaire contre le colonel Kadhafi, cause directe de la situation actuelle ?
 
Le but de la guerre calamiteuse décidée par Nicolas Sarkozy était officiellement l'établissement d'un Etat de droit à la place d'un régime dictatorial. Après le lynchage du colonel Kadhafi par les islamo-mafieux de Misrata, un processus démocratique fut imposé aux nouveaux maîtres du pays. Il se mit en place à travers plusieurs élections et par la rédaction d'une Constitution. Les observateurs, à commencer par les journalistes du Monde, louèrent alors ces "avancées démocratiques", preuve de la "maturité politique" des "démocrates" libyens. La "guerre du droit" ayant été gagnée, accompagné de BHL, Nicolas Sarkozy alla ensuite sur place goûter aux félicités triomphales du "libérateur"...
 
Le résultat de ces illusions, de cet aveuglement, de ce décalage entre l'idéologie et la réalité, de cet abîme existant entre les spasmes émotionnels et les intérêts nationaux français, est aujourd'hui tragiquement observable. Les dernières structures étatiques libyennes achèvent en effet de se dissoudre dans des affrontements aux formes multiples s'expliquant d'abord par des logiques tribales. Sur ces dernières viennent, ici ou là, se greffer avec opportunisme des groupuscules islamistes soutenus par le Qatar et la Turquie.
 
Un retour au réel s'impose donc afin de tenter de sortir la Libye de l'impasse. Or, ce réel tient en quatre  points :
 
1) La Libye n'a jamais existé comme Etat de facture occidentale.

2) Le  colonel Kadhafi avait réussi à établir une réelle stabilité en se plaçant au centre, à la jonction, des deux grandes confédérations tribales de Cyrénaïque et de Tripolitaine.

3) Son assassinat a fait que, ayant perdu leur "point d'engrenage", ces deux confédérations se sont tournées sur elles-mêmes dans une logique d'affrontements tribaux régionaux ayant pour but la conquête du pouvoir dans chacune des deux grandes régions du pays éclatées en cités-milices aux intérêts tribalo-centrés.
 
4) La clé de la stabilité libyenne passe par la reconstitution du système d'alliances tribales mis en place par le colonel Kadhafi. Or, les responsables politiques libyens ne sont pas en mesure de mener cette politique car ils sont tous sont ethno-géographiquement liés par leurs origines.
 
Le seul qui, dans l'état actuel de la complexe situation libyenne pourrait jouer ce rôle de rassembleur-catalyseur est Seif al-Islam, le fils du colonel Kadhafi. Actuellement détenu avec des égards par les miliciens berbères de Zenten qui constituent le fer de lance des forces anti-islamistes en Tripolitaine, il est soutenu par les Warfallah, la principale tribu de Tripolitaine, par les tribus de la région de Syrte, par sa propre tribu et il pourrait l'être également par les Barasa, la tribu royale de Cyrénaïque, sa mère étant Barasa. Autour de lui pourrait être refondée l'alchimie politico-tribale, le pacte social tribal de Libye.

Mais pour cela il importe que la CPI, perçue en Afrique comme un instrument du néocolonialisme "occidental",  lève le mandat d'arrêt de circonstance lancé contre lui.

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L'Algérie emmerde la diplomatie française…

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samedi, 16 août 2014

Les errements de la doctrine Chauprade

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Serge Ayoub

Solidarisme cliquez ici

J’ai lu l’article d’Aymeric Chauprade sur l’importance de la lutte anti-islamique comme axe géopolitique.
Faut-il que notre milieu soit si mal formé pour qu’en lui servant une « doctrine » à ce point dépourvue de bon sens on obtienne immédiatement les félicitations d’une intelligentsia d’extrême droite avide de raccourcis vers une « victoire » dont elle entrevoit à peine les tenants et les aboutissants.

Je vais pour ma part répondre à la « doctrine Chauprade » en plusieurs points. Ce sera l’occasion de rappeler au Front national, que je considère toujours comme le meilleur espoir d’une France libérée, par une critique positive, ce que sont les fondamentaux du patriotisme en matière de politique internationale.

1/ Non seulement le nationalisme progressiste arabe n’est pas mort, mais il a gagné en Syrie. Gagné contre ce double ennemi que désigne Chauprade : les USA (et leurs valets) et les djihadistes. Ce n’est pas peu de choses. Si Chauprade & cie arrivait au pouvoir, c’est donc par exemple sur le régime syrien qu’une diplomatie française souveraine devrait s’appuyer prioritairement pour lutter contre l’influence islamiste au Moyen-orient et favoriser l’émergence de mouvements politiques laïcs dans les pays voisins. Chauprade enterre un peu vite le nationalisme libanais et le général Aoun (un chrétien ), que notre diplomatie devrait soutenir officiellement, pour qu’il accède au pouvoir à la place de la mafia Hariri. Un peu vite oublié aussi le Fatah héritier de l’OLP. Pressé d’arriver à l’exposition des antagonismes binaires de sa version à peine déformée du choc des civilisations, Chauprade néglige cette Troisième voie.

2/ " Butter les terroristes dans leur chiottes ". Avant toute réponse je me poserai cette question : citer Poutine pour faire passer une absurdité stratégique relève-t-il du sacrilège chez les pro-russes ?

Reprenons une des bases de la guerre asymétrique pour le géo-politologue Chauprade : une guérilla se nourrit de la répression qu’on exerce contre elle. Ce fut le cas du FLN, des talibans, voire, si on pousse un peu, des chrétiens persécutés par Rome. Détruire l’EIL est-ce possible ? Militairement, c’est accessible. Lutter contre l’islamisme djihadistes et le terrorisme à l’échelle planétaire est bien plus compliqué. Combien de nouvelles recrues dans le monde musulman à chaque mort en martyr d’un djihâdiste ? La satisfaction que Chauprade aura d’avoir éliminé une poignée de terroristes se paiera au prix fort. Une véritable doctrine stratégique doit être d’aider, en employant éventuellement des moyens conséquents, les États arabes à faire la loi chez eux, et ne jamais prétendre la faire à leur place. Si de surcroît, comme certains le pensent, il s’avère que l’EIL est une création des services spéciaux américains, alors sa destruction ne sera que du théâtre et son remplacement rapide par un groupe du même genre dans la région une presque certitude.

3/ « Les USA sont notre ennemi mais il faut les aider à bombarder les islamistes ». Est-il besoin de souligner l’incohérence de la proposition ? Les USA soutiennent le Qatar et les Saoudiens, arment des islamistes contre les régimes laïcs qui protégeaient les minorités que ces mêmes USA prétendent aujourd’hui protéger contre ceux qu’ils ont, indirectement voir directement armés. Si la diplomatie française veut avoir une chance au Moyen-orient, elle doit fuir le pompier pyromane. La Russie, oui. Les Chiites, oui. Les nationalistes arabes, évidemment. Les USA ? Le moins possible et uniquement parce que leur puissance de feu les rend incontournables.

4/ « S’allier avec Israël ». Alors là Chauprade s’égare. Il faudrait qu’il puisse expliquer comment on fait simultanément une alliance avec les Chiites et Israël ? Comment tout simplement on mène une politique diplomatique efficace dans les pays arabes en étant ouvertement allié avec Israël ? Les USA peuvent se le permettre grâce à leur écrasante domination militaire et leur poids économique. Mais la France ? Vous imaginez vraiment, Aymeric Chauprade, que le Hezbollah, force chiite désormais incontournable au Liban, parlerait ou écouterait notre diplomatie si nous nous posions en croisé aux côtés d’Israël ? Quand bien même il voudrait le faire, il ne le pourrait sans s’aliéner sa base politique. Israël n’est pas que l’ennemi du fondamentalisme islamiste type Hamas. Il est l’ennemi des Palestiniens en tant que peuple et partant du monde arabe qui considère, plutôt à raison qu’à tort si on regarde l’histoire, l’État juif comme une colonie occidentale hostile.

4bis/ « Nous sommes victimes de la stratégie israélienne d’excitation du fondamentalisme islamique pour s’allier l’Occident, donc nous sommes leur alliés. » La tactique du pigeon qui s’assume, serait-ce la stratégie que vous avez appris à Sciences Po, Aymeric Chauprade ? Ce n’est pas la mienne. Mais quand vous demandez au Gazaouites d’assumer leur bévue d’avoir accepté le pouvoir du Hamas, vous ne pensez pas demander à Israël d’assumer leur machiavélisme d’avoir joué le Hamas contre le Fatah ? Apparemment pas. Israël joue la politique du pire pour justifier les colonies et continuer à traiter les Palestiniens en méchants ennemis plutôt qu’en victimes de leur expansionnisme. Vous qui parliez de l’honneur de la France, comment pourrait-il être sauf si nous marchions dans une telle combine ? Comment les Arabes laïcs et modérés pourraient-ils s’appuyer sur notre diplomatie si nous validions une telle forfaiture et pratiquions un tel double-langage ? Comment nous opposerions-nous de manière cohérente à la stratégie de domination unipolaire des Américains, dont les liens avec Israël, soutenus par les énormes communautés juives et évangéliques américaines, sont quasi-indestructibles ?

Une stratégie française au Moyen-Orient doit commencer par la rupture avec les intérêts israéliens, au moins jusqu’à leur reconnaissance d’un État palestinien aux frontières acceptables et souveraines. C’est d’ailleurs la condition de l’acceptation d’Israël par ses voisins et de sa viabilité à long terme. Cette rupture est aussi pour nous un moyen de s’émanciper de la tutelle américaine en nouant avec l’Iran et la Syrie une relation directe. C’est ainsi que nous redeviendrons un pivot de la diplomatie mondiale dans la région. C’est une stratégie gaullienne. Ce doit être la stratégie de la France.

5/ « Le principe de solidarité civilisationnel » est quant à lui une aberration néoconservatrice. Tout d’abord parce que notre civilisation découle du catholicisme romain européen, pas de la Chrétienté au sens large et œcuménique du terme. Il y a pas de solidarité civilisationnelle non plus entre la France et le Brésil, ou entre la France et les chrétiens de Chine. Les barbaries que subissent les chrétiens d’Irak doivent être empêchées, en armant les Kurdes et en soutenant Bachar et l’État irakien, certes, de même que doivent être empêchés le plus possible les barbaries que subissent toutes les communautés, pas seulement chrétiennes. Mais l’intervention militaire est dangereuse, car elle nous ferait trop facilement basculer dans le statut de puissance impérialiste qu’une diplomatie pragmatique doit à tout prix éviter.

6/ " Liquider les islamistes citoyens français ". Encore plus qu’une provocation, c’est une erreur. Tout d’abord Chauprade oublie que la France est un État de droit et que l’incitation au meurtre y est un délit, même quand elle vise une bande de perdus partis risquer leur vie gratuitement pour combattre, au milieu de mercenaires, au nom d’Allah, les intérêts de ceux qu’ils détestent le plus et croient naïvement combattre, les atlanto-sionistes. Aymeric Chauprade oublie aussi que la citoyenneté française protège non seulement les djihadistes, mais aussi les militants de son propre camp. Si j’étais cadre du FN et aux affaires, sachant que le pouvoir se perd plus facilement qu’il ne se gagne, j’éviterais de créer trop de précédents expéditifs en matière d’élimination d’opposants politiques. En revanche, rien n’empêche de déchoir ces Français coupables d’actions terroristes de leur nationalité, et de se prémunir ainsi de leur retour sur notre territoire. Après tout, ils ont choisi leur destin.

6 bis/ " Protéger les juifs contre les arabes ". Les citoyens français quelle que soit leur confession doivent être protégés au même titre que tous les autres. Faire des lois ou prendre des mesures d’exception pour tenir compte des animosités de telle ou telle communauté ne fait que renforcer ces antagonismes communautaires. Serait-ce là votre but monsieur Chauprade ?

7/ " La remigration opérée selon les critères de nos choix internationaux…  " et donc du choc de civilisation, n’aboutira qu’à un surcroît d’affaiblissement de la France.

Nous sommes ici au cœur de l’argumentaire hasardeux de monsieur Chauprade : mener la politique extérieur de notre conflit de civilisation intérieur. Si je ne crois pas au choc des civilisations autrement que comme le théâtre dissimulant l’expression de rapports de puissance internationaux, j’accepte volontiers l’idée que l’immigration massive de musulmans en France pose un problème de civilisation. Sauf que la solution de Chauprade à ce problème est le meilleur moyen de faire de la France une nouvelle Syrie, un nouveau Liban, une nouvelle Yougoslavie. Anticipons la stratégie d’Aymeric Chauprade.

On déclare la guerre militairement à l’extrémisme fondamentaliste sunnite, sous bannière pro-israélienne. Chauprade espère ainsi tacitement qu’une partie non-négligeable des musulmans présents en France le ressentiront comme une agression contre l’Oumma et déclareront une guerre terroriste au pays dans lequel ils vivent. D’où la riposte des patriotes qui en profiteront pour faire remigrer ces musulmans plus ou moins djihadistes. De deux choses l’une : ou les musulmans se laissent faire et la France s’isole pour plusieurs décennies pour avoir mené une politique d’épuration ethnique (c’est le terme qui sera employé par l’ONU, l’Union européenne et le reste du monde) ; ou c’est la guerre et dans ce cas la doctrine Chauprade n’aboutira qu’à un micmac militaire peut-être pire que le bourbier syrien dont Assad se sort tout juste. Un micmac qui nous apprendra vite que notre véritable ennemi est l’Occident anglo-saxon ligué contre les « démons résurgents du fascisme », comme ils se plaira à dire. Une guerre civile dans laquelle nous nous apercevrons vite aussi qu’Israël n’est pas un allié très fiable du parti fondé par Jean-Marie Le Pen (étonnant, non ?), surtout si les Américains leur demandent de « ne pas jeter d’huile sur le feu » en maintenant leur alliance avec une France gouvernée par le FN. Bref, pour ainsi dire, au XXIe siècle, la guerre civile ethnique ne se mène pas tout seul dans son précarré territorial. Ça n’existe plus. Ceux qui essayent se prennent des missiles, des révolutions oranges, des embargos, et pour finir, au mieux, des procès au TPI, au pire des fisn de vie à la Khadafi. Il faut compter avec les grandes puissances, la France existe dans le monde et ne peut en faire abstraction. D’ailleurs Chauprade, en cas de guerre civile, si les USA débarquent pour « remettre de l’ordre » et « protéger les minorités religieuses » au nom « des droits de l’homme », demanderez-vous à Marine de sortir la dissuasion nucléaire et de s’en servir pour sanctuariser notre territoire ? Ceux qui s’imaginent que les frontistes sont capables d’en arriver là sont des imbéciles.

Si remigration il y a, ça ne peut être qu’au nom du Droit, parce qu’un État, de nos jours, ne se gouverne que par le droit. D’abord par le simple non renouvellement des cartes de séjour, mais surtout par l’instauration et l’application de la règle de la réciprocité en matière de double nationalité, nous obligerons tous les citoyens français qui se sentent des solidarités culturelles avec un pays d’origine étranger n’appliquant pas la double nationalité à choisir. Pour ceux, et ils sont nombreux, qui ont investi « au bled » dans une maison ou un commerce, le choix sera très probablement celui du retour. Pour ceux qui auront mis toute leur énergie à se construire un avenir en France, le renoncement à leur nationalité algérienne, marocaine ou autre sera sentimentalement difficile, mais raisonnable. Cette suppression de la double nationalité est responsable. Elle peut se défendre devant nos partenaires internationaux, d’autant plus si elle vise des ressortissants de pays qui appliquent le droit du sang. Cette première vague de remigration en appellera alors d’autres, selon le cercle vertueux du développement économique. Le Maghreb et l’Afrique bénéficieront de afflux d’une population formée, parlant une langue étrangère, et ambitieuse car habituée à un niveau de vie élevé. Evidemment la France doit accompagner cette remigration par des projets de développement économiques tout aussi ambitieux et équitables pour ces pays. Déchirer la dette de ces pays, construire des accords bilatéraux gagnant-gagnants de coopération et d’exploitation des matières premières, voilà qui peut compléter les bases d’une politique de remigration efficace. Ces bases sont d’ailleurs bien plus conformes à la doctrine traditionnelle du FN que cet élan néoconservateur de Monsieur Chauprade. L’oppression religieuse de type néocroisé, le conflit et la guerre civile en revanche, peuvent faire partir beaucoup de monde, mais pas forcément ceux qu’on avait prévu. Expulser les fondamentalistes hystériques qui vomissent leur haine de la France quotidiennement, d’accord. Pousser les musulmans au djihâd pour mieux les expulser militairement, c’est jouer avec le feu.

De plus, si j’étais Aymeric Chauprade, je me méfierai. La guerre n’est acceptée du peuple que lorsqu’elle est un ultime recours. Lorsqu’elle est le moyen privilégié de la politique d’un gouvernement, le peuple peut aussi décider, après coup, de venger tous ses morts d’un tel gouvernement. Je ne suis pas sûr que Marine veuille finir comme Marie-Antoinette.

Une dernière chose, Aymeric Chauprade. Quand vous défendez Marine Le Pen de s’être opposé à la dissolution de la LDJ au nom de la liberté d’expression et de « l’autodéfense juive », ne pensez vous pas qu’elle aurait pu s’opposer à celle de Troisième Voie, qui défendait les Français ? Qu’elle aurait dû soutenir Esteban et ses camarades, seulement coupables d’autodéfense française contre une bande de nervis trop fragiles pour leurs ambitions agressives ? La solidarité ce n’est pas que pour l’Irak, elle doit d’abord être pour les nôtres Aymeric.

14:25 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"J'échangerais volontiers Hollande et Sarkozy contre Poutine", dit Philippe dee Villiers

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Source RTL cliquez ici

INVITÉ RTL – Philippe de Villiers a rencontré Vladimir Poutine en Crimée, pour discuter d'un projet de deux parcs Puy du Fou en Russie. Il parle d'une rencontre "inoubliable".

Philippe de Villiers est sous le charme de Vladimir Poutine. L'ancien eurodéputé et fondateur du Puy du Fou a rencontré le président russe jeudi 14 août, pour exporter le parc d'attraction dans le pays. Au micro de RTL, il parle d'une "rencontre inoubliable".

Selon lui, la rencontre a duré "une cinquantaine  de minutes" et Poutine "connaissait très bien le Puy du Fou". "Il m'a dit 'nous on veut que vous vous implantiez parce que c’est un loisir enraciné qui mettra en valeur notre patrimoine'", raconte-t-il.

Les deux hommes se sont accordés sur deux projets de parc : l'un à Moscou et l'autre en Crimée, "dans un lieu qui pour l'instant est tenu discret".

Peu importe pour Philippe de Villiers que la Crimée ait été récemment rattachée à la Russie, sous le feu des critiques européennes et américaines. "Ça ne pose aucun problème", affirme-t-il. 

"Les Criméens se sont exprimés par un référendum, il y a eu 85% de voix pour le rattachement à la Russie (…) Les Criméens dans une immense majorité se sentent Russes", insiste-t-il.

De Villiers dénonce les "sanctions" contre la Russie

Tandis que la Russie s'attire les foudres des Européens depuis que l'Ukraine a annoncé avoir détruit une colonne de blindés russe dans l'est du pays,  Philippe de Villiers a choisi son camp.

"Je n'ai aucun problème car ce ne sont pas des convois militaires, ce sont des convois de secours humanitaire", dit-il, fustigeant les "sanctions" occidentales.

"Quand je vois l'engrenage des sanctions et des contre-sanctions, je pense que les dirigeants européens ne sont pas responsables", affirme-t-il. Et de lâcher : "J'échangerais volontiers Hollande plus Sarkozy contre Poutine".

14:19 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

David van Hemelryck, le tenace qui clame et réclame : Hollande démission !

Source Délit d'images cliquez ici

L’été dernier, David van Hemelryck défrayait la chronique en survolant les plages de France à bord d’un ULM tractant une banderole « Hollande Démission ». Une opération originale et efficace qu’il réitère cet été.

 

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David van Hemelryck, vous êtes l’initiateur d’une des actions les plus originales menées contre François Hollande. Comment avez-vous eu cette idée ?

Je suis heureux que vous présentiez mon action ainsi : c’était mon objectif de départ, mener une action suffisamment originale et amusante pour qu’on en parle autrement qu’on parlait des grandes manifestations. Je voulais m’attirer la sympathie spontanée des Français qui me verraient, pour qu’ils en parlent autour d’eux.

Ça a été le point de départ de ma réflexion : je voulais faire quelque chose pendant l’été, période généralement creuse sur le plan militant, mais aussi période où les gens sont plus réceptifs. Il fait beau, vous êtes allongé sur la plage, vous ne pensez plus à vos ennuis du quotidien : un message a plus de chance de vous interpeller que si vous êtes dans le métro avec des écouteurs dans les oreilles et une réunion à préparer mentalement.

J’ai donc ensuite cherché la meilleure façon de faire passer un message sur la plage, et j’ai tout de suite pensé à ces avions publicitaires. J’avais déjà mon brevet de pilote, je n’ai eu qu’à me payer trois semaines de formation avec banderole et à acheter un ULM.

Voilà qui est dit pour la forme. Et pour le fond ? Quel est le message ?

L’idée est assez simple : le pouvoir repose avant tout sur un pilier central : celui de l’autorité. Cette autorité, l’homme d’Etat la tire de sa légitimité, et c’est elle qui lui permet de gouverner.

La stratégie que j’applique est très simple : elle consiste à faire prendre conscience aux Français que Hollande n’a plus de légitimité, puisqu’il ne représente même pas un Français sur cinq. Quand les Français auront pris conscience de cette absence de légitimité, Hollande perdra le peu d’autorité qui lui reste.

Nous pourrons ensuite passer à la seconde phase de notre plan et prôner la désobéissance civile, à l’exemple de Gandhi. Si les Français refusent d’obéir aux décisions iniques du gouvernement, Hollande sera contraint de quitter le pouvoir.

Mon objectif est de faire prendre conscience aux Français qu’ils sont quasiment tous mécontents de Hollande. En effet, ils le sont, mais n’osent pas ou n’ont pas l’occasion d’en parler, si bien que beaucoup se croient seuls, et supportent en silence. Si la majorité prend conscience de sa force, elle pourra forcer Hollande à démissionner. C’est cette prise de conscience que j’essaie, à ma petite échelle, d’accompagner ou de provoquer.

Que proposez-vous de faire si Hollande démissionne ?

Ce n’est pas mon problème : il y a des dispositions qui sont prévues en cas de démission, de destitution ou de décès d’un président en exercice. Si nous parvenons à faire partir Hollande, ces dispositions s’appliqueront, et le peuple votera à nouveau.

Je pense néanmoins qu’une telle démission forcée serait un signal fort envoyé aux futurs candidats, un signal qui ferait du bien à la politique en France. Qui sait, peut-être les prochains dirigeants de notre pays gouverneront-ils avec leur peuple et non pas contre lui ?

Avez-vous d’autres actions prévues ?

Oui. L’objectif de ce tour de France des plages est également d’inciter les Français à se rendre au défilé du 14 juillet pour marquer leur rejet du Président, et en même temps – mais c’est un autre sujet – pour manifester leur soutien à l’armée française, qui souffre beaucoup en ce moment. Je suggère par exemple que tous les Français présents le long des Champs-Élysées ce jour-là se retournent au moment du passage du président et lui tournent le dos, en silence. Symboliquement, ce serait encore plus fort que des huées, dont certains ministres arrivent à prétendre qu’elles sont dues à la déception des badauds de ne pouvoir serrer la main de Mou président !

Comment nos lecteurs peuvent-ils vous aider ?

En parlant de notre action d’abord, mais surtout en m’aidant à financer ce tour de France. Le matériel coûte très cher et je dois encore rembourser de nombreux emprunts. L’essence également coûte cher, je ne l’apprends à personne. Enfin, des militants parcourront les plages que mon ULM aura survolées pour échanger avec les vacanciers et distribuer des objets qui leur rappelleront l’adresse de notre site internet  afin qu’ils soient tenus au courant de la suite des événements.

N’hésitez pas à nous soutenir financièrement : ensemble, nous pourrons faire partir François Hollande !

Site Hollande démission cliquez ici

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Entretien avec Alain de Benoist : Les États-Unis ont désigné Poutine comme leur ennemi. C’est un fait capital.

592bfe96545823139a07ac761c088575.pngEntretien réalisé par Nicolas Gauthier

pour Boulevard Voltaire cliquez ici

Une certaine intelligentsia de gauche a longtemps révéré l’URSS. Mais ce n’est pas forcément pour cela qu’elle aimait la Russie. La preuve par Soljenitsyne naguère ou Poutine aujourd’hui ?

À l’époque de la guerre froide, les États-Unis s’opposaient, certes, à l’Union soviétique au nom de l’anticommunisme (ce qui leur permettait d’exercer sur leurs alliés une forme inédite de racket à la protection) mais, avertis des réalités de la géopolitique, ils s’opposaient tout autant, voire plus encore, à la Russie « éternelle ». La preuve en est que l’écroulement du système soviétique n’a pas modifié leur attitude en profondeur. La Russie est toujours, pour eux, une puissance à « contenir » par tous les moyens, toute leur politique étrangère visant à l’encercler, à pousser l’OTAN jusqu’à ses frontières et à empêcher les Européens de s’allier aux Russes, comme il serait tout naturel qu’ils le fassent s’ils avaient conscience de la nécessité de penser en termes continentaux. La guerre froide a donc maintenant repris ses droits. Cela va peser sur toute la politique mondiale pour les vingt ans qui viennent.

En politique, on devient un ennemi dès lors que l’on est désigné comme tel. Les États-Unis ont aujourd’hui désigné Poutine comme leur ennemi. C’est un fait capital. Dans l’affaire ukrainienne, profitant du conditionnement médiatique qui joue en leur faveur, ils sont parvenus à ce résultat prodigieux de faire adopter par l’Union européenne une politique allant directement à l’encontre des intérêts européens. Je fais évidemment allusion ici aux lamentables et très contre-productives sanctions antirusses (mais évidemment pas anti-israéliennes !) que les Européens ont accepté de soutenir – gouvernement français en tête – alors que les inévitables représailles qui s’ensuivront vont leur coûter extrêmement cher. Lorsque ces sanctions ont été annoncées, le ministère russe des Affaires étrangères a simplement déclaré : « Nous avons honte pour l’Union européenne qui, après avoir longuement cherché sa propre voie, a adopté celle de Washington, rejetant ainsi les valeurs européennes fondamentales. » C’est très exactement cela, hélas ! L’Union européenne s’est alignée sur l’Amérique parce qu’elles partagent l’une et l’autre la même idéologie libérale. Le drame est que tout cela se déroule dans l’indifférence générale, alors qu’il s’agit d’un événement de première grandeur.

A contrario, la classe politique française n’en finit plus d’être fascinée par le « modèle américain ». Jean Lecanuet se présentait comme le JFK français, et même Jean-Marie Le Pen se voulait l’équivalent hexagonal de Ronald Reagan…

L’UMP ressemble aujourd’hui de plus en plus à l’ancien MRP, et le PS de plus en plus à l’ancienne SFIO. Ces deux partis de la IVe République, l’un de droite et l’autre de gauche, communiaient dans la même soumission aux Américains. Seule l’arrivée au pouvoir du général de Gaulle a permis, à partir de 1958 (et surtout de 1966), d’imposer une politique d’indépendance nationale qui n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir. Nicolas Sarkozy, qui a fait revenir la France dans la structure intégrée de l’OTAN, était en adoration hystérique devant le modèle américain. François Hollande et Laurent Fabius renouent, pour leur part, avec l’atlantisme inconditionnel d’un Guy Mollet. D’où l’inertie que l’on constate de la part du Quai d’Orsay, tant à propos de l’Ukraine que de la Palestine, de l’Irak ou de la Syrie. Aujourd’hui, la France n’a tout simplement plus de politique étrangère autonome. Elle se contente de relayer les consignes d’Obama.

Les États-Unis ont, par ailleurs, toujours été très attentifs à placer sous influence la classe politique française. Le programme phare de la French-American Foundation, créée en 1976 et qui rassemble aujourd’hui plus de 400 dirigeants issus du monde de l’entreprise, de la haute administration et des médias, consiste à sélectionner chaque année un certain nombre de Français âgés de 30 à 40 ans jugés outre-Atlantique particulièrement « prometteurs ». Parmi ces « Young Leaders » dont on attend à Washington qu’ils s’emploient à « renforcer les liens entre la France et les États-Unis », on trouve aussi bien François Hollande (promotion 1996) qu’Alain Juppé (promotion 1981), mais aussi Jean-Marie Colombani, Laurent Joffrin, Guy Sorman, Jacques Toubon, Najat Vallaud-Belkacem, Christine Ockrent, Alain Minc, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, François Léotard, Marisol Touraine, Anne Lauvergeon, Jean-Noël Jeanneney, Bruno Le Roux, Valérie Pecresse, Fleur Pellerin, sans oublier Yves de Kerdrel (promotion 2005), qui vient de saborder le mensuel Le Spectacle du monde pour mieux mettre l’hebdomadaire Valeurs actuelles au service exclusif de Nicolas Sarkozy.

Paradoxe français, nous vantons notre exception nationale, mais n’en finissons pas non plus de nous référer à des modèles étrangers, qu’ils soient allemands, suisses ou anglo-saxons…

L’herbe du voisin paraît toujours plus verte, c’est bien connu. Les Français, qui sont très xénophobes, mais pas du tout racistes, aiment bien en effet se référer à des modèles venus d’ailleurs. Pourquoi ne le feraient-ils pas lorsque cela est justifié ? Ce qui est dommage, c’est que les modèles français, qui existent aussi, semblent désormais appartenir au passé. À moins, bien sûr, qu’on ne prenne en compte aussi les modèles négatifs ; auquel cas, la France actuelle serait incontestablement en tête de classement !

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Face aux mensonges de nos énnemis : abonnez-vous aux Cahiers d'Histoire du Nationalisme...

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Le n°36 de "SYNTHESE NATIONALE" : avez-vous pensé à vous abonner ?

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122 pages - 12 €

Au sommaire :

Editorial de Roland Hélie : Nous voulons notre libération !

Jacques Cordonnier : Europe, nations, régions, quel avenir ?

Mouvement normand : les dés roulent à nouveau…

Francis Bergeron : le rêve effondré d’une Europe aux cent drapeaux…

Patrick Parment : L’Europe face aux défis migratoires…

Arnaud Raffard de Brienne : Le Traité transatlantique contre les nations européennes...

Luc Pécharman : l’Education, mère des batailles…

Patrick Parment : un nationaliste prend le pouvoir en Inde...

Pieter Kerstens : l'Oncle Sam irait mieux…

Armand Gérard : Degrelle-Hergé, même combat…

Georges Feltin-Tracol : les livres au crible

Les pages du Marquis

Et les rubriques habituelles…

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Si vous êtes à Rome début septembre, passez à la fête de Casapound

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11:58 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 août 2014

La LDJ n'est pas la bienvenue à Montréal...

index.jpgSource : correspondant SN Montréal

Alors que la France étudie actuellement la possibilité de dissoudre la Ligue de Défense Juive, une milice ethnique connue aux Etats-Unis pour ses nombreux attentats et actes ultra-violents, le Québec vient de voir une section de ce groupe s’implanter dans sa métropole à Montréal.

Montréal compte une des plus grosses communautés juives de l’Amérique, la seconde en importance au Canada après Toronto. Le conflit israélo-palestinien qui fait rage aurait suscité une vague d’actes antisémites que la communauté juive juge sans précédent. Il convient cependant de relativiser, la police parle plutôt d’une douzaine d’actes dans une ville où l’on recense plus de 120 000 crimes chaque année.

Toujours est-il qu’utilisant les titres accrocheurs d’une presse sensationnaliste, la Ligue de Défense Juive, qui est déjà bien installée à Toronto, a décidé de s’implanter aussi à Montréal pour favoriser « l’autodéfense » de la population juive.

Cette expression rhétorique utilisée par Meir Weinstein, dirigeant de la section canadienne de la LDJ, ne doit pas être comprise littéralement. Les victimes de la LDJ au Canada furent des personnes qui n’avaient jamais constitué une menace pour la sécurité des Juifs, tels Paul Fromm, enseignant, Jim Keegstra, enseignant, Ernst Zundel, historien, Doug Christie, avocat et Don Andrews, fondateur d’un parti nationaliste marginal. Le but de la LDJ est donc de censurer tous ceux qui critiquent ouvertement le lobby sioniste ou la communauté juive en tant que communauté.

Les politiciens sont évidemment restés muets face à cette nouvelle, n’osant pas aborder un sujet aussi épineux et voulant éviter de se voir taxer d’antisémite. Les dénonciations de l’implantation de ce groupe à Montréal vinrent uniquement de la communauté juive elle-même et de plusieurs de leurs porte-paroles. Joël Lion, consul général israélien à Montréal, et David Ouellet, du Centre consultatif sur les relations juives et israéliennes, furent les premiers à dénoncer ce groupe, n’ignorant probablement pas qu’aux Etats-Unis, la Ligue de Défense Juive s’en pris à plusieurs organisations juives perçues comme trop modérées, telles le B’nai Brith ou l’Anti-Defamation League.

12:14 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 août 2014

RAPPEL : le grand entretien avec Roland Hélie publié dans Présent du 7 juin dernier

8120-20140607.jpgRoland Hélie, directeur de Synthèse nationale, répond à Présent cliquez ici à l’occasion du lancement des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Le premier numéro de ceux-ci est consacré à Léon Degrelle.

Entretien réalisé par Catherine Robinson

- A l’occasion du 20e anniversaire de sa mort, le premier numéro des Cahiers d’histoire du nationalisme est consacré à Léon Degrelle. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

En effet, le 30 avril dernier correspondait au 20e anniversaire de la disparition de Léon Degrelle. Personnage incontournable de la Belgique des années 1930 et 1940, Léon Degrelle a marqué non seulement l’histoire de son pays, mais aussi celle des mouvements nationalistes en Europe.

Rappelons qu’après avoir créé le mouvement Rex dans les années 30, mouvement nationaliste et catholique qui eut un franc succès, Degrelle s’engagea au début de la Seconde Guerre mondiale dans ce qui fut considéré alors comme étant « la grande croisade contre le bolchevisme ». Celle-ci le mena jusqu’aux portes de Stalingrad où il se conduisit en véritable héros. Lors de la débâcle de 1945, il réussit à se réfugier en Espagne où il entreprit une carrière d’écrivain. Resté fidèle à ses engagements jusqu’à sa mort et ayant payé très cher ceux-ci, Léon Degrelle a eu une carrière plus que fascinante. Voilà pourquoi nous avons pensé que ce premier numéro des Cahiers d’Histoire du nationalisme devait lui être consacré.

- Pourquoi le terme Cahier ?

La revue Synthèse nationale existe depuis huit ans. Il y a deux ans, nous avons lancé une collection intitulée Les Bouquins de Synthèse nationale. Il s’agit de livres thématiques destinés aussi bien aux militants nationalistes qu’à ceux qui veulent mieux connaître nos idées. Ainsi, nous avons édité, entre autres, une biographie du Président portugais Salazar, des recueils de textes sur José-Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole, Jacques Doriot, le chef charismatique du Parti populaire français, et un autre encore sur Dominique Venner quelques semaines après sa mort. De là est venue l’idée de dorénavant « standardiser » ces publications consacrées à des personnages, ou à des événements, qui ont fait l’Histoire de notre famille d’idées.

Voilà, en quelque sorte, la genèse des Cahiers d’Histoire du Nationalisme. Ceux-ci ont l’ambition, à terme, de devenir une véritable encyclopédie.

L’Histoire des nationalistes, que ce soit en France ou ailleurs, est constamment falsifiée par nos ennemis, cela a assez duré. Qui, mieux que nous, est capable de raconter celle-ci sans forcément tomber dans les poncifs du « politiquement correct » ? En lançant cette nouvelle collection, Synthèse nationale répond à cette question.

- En quoi ces Cahiers sont-ils un complément aux revues d’histoire de notre famille de pensée et non une concurrence ?

Il existe, et c’est une très bonne chose, quelques revues d’histoire que l’on pourrait qualifier de non conformistes. La plus connue étant La Nouvelle Revue d’Histoire qui fait un travail remarquable. Toutefois, il s’agit là de revues « généralistes » qui abordent l’Histoire dans son ensemble.

Notre ambition est toute autre. Les Cahiers d’Histoire du Nationalisme, comme leur nom l’indique, s’intéressent essentiellement à l’histoire des nationalismes français, européens et éventuellement autres. Qu’il s’agisse de celle d’un mouvement, d’un homme ou celle d’un événement marquant. Le premier numéro, consacré à Léon Degrelle et au mouvement rexiste donne un ordre d’idée de l’esprit de la collection.

L’Histoire des nationalistes est riche en événements captivants, en hommes, et en femmes, d’exceptions et en mouvements originaux. Ce ne sont donc pas les thèmes qui manquent.

Nous pensons que, tel un peuple qui ne connait pas son histoire, une famille d’idées qui ignore la sienne est une famille d’idée qui n’a pas un grand avenir. Or, nous sommes persuadés que le nationalisme sera la grande idée des siècles à venir. D’où la nécessité de faire connaitre notre histoire.

- Comment s’est passée la collecte d’articles de ce Cahier, qui en a choisit les thèmes et les auteurs ?

Le principe est simple. Chaque livraison des Cahiers explore sur environs 200 pages un thème précis. Nous confions à un spécialiste du sujet le soin de diriger la rédaction du numéro.

Ainsi, nous avons proposé au président de l’Association des Amis de Léon Degrelle, Christophe Georgy, fin connaisseur du rexisme, le soin de rassembler différentes contributions. Ont ainsi collaboré à ce premier numéro Francis Bergeron, bien connu des lecteurs de Présent, qui a publié il y a quelques années une biographie de Hergé qui fut un temps proche de Degrelle ; Camille Galic, qui nous raconte sa rencontre surprenante avec Degrelle à Madrid ; Pierre Vial, historien apprécié dans nos milieux, nous parle, pour sa part, du « mythe bourguignon » ; Edwige Thibaut, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, examine les qualités humaines de ce chef de peuple au cours de cette période tumultueuse. Nous publions un discours peu connu de Degrelle prononcé à Berlin le 7 février 1943 ainsi qu’un texte de Saint Loup. Nous interrogeons l’un des derniers témoins de l’épopée sur le Front de l’Est, Fernand Kaisergruber. D’autres, comme Henry de Fersen, Pierre Gillieth, Yvan Benedetti, Joël Laloux, Alberto Torresano, Alexandre Gabriac, Jean-Yves Dufour nous donnent aussi leurs impressions sur tel aspect de son œuvre ou telle période de sa vie.  Nous avons essayé de réaliser un document le plus complet possible.

- Quels sont les prochains sujets envisagés. Comment comptez-vous diffuser ces Cahiers ?

Le deuxième numéro sortira en juin. Il sera consacré à un autre personnage qui a marqué l’histoire du mouvement national en France. Il s’agit de François Duprat qui fut, durant les années 60 et 70, le théoricien du nationalisme-révolutionnaire. François Duprat était aussi l’un des principaux dirigeants du Front national, il fut assassiné pour des raisons qui restent encore mystérieuses en mars 1978. L’enquête n’a jamais aboutie et les éléments de celle-ci sont toujours classés « secret défense ».  Cependant, il laissa derrière lui une œuvre considérable qui mérite d’être plus connue. Fidèle à notre principe rédactionnel, nous avons confié à Alain Renault, ancien secrétaire général du FN et sans doute l’un des plus proches amis de François Duprat, le soin de réaliser ce numéro 2.

Le numéro suivant racontera un épisode peu connu de l’histoire des nationalistes. Au milieu des années 70, alors que la guerre sanglante opposant les chrétiens aux milices musulmanes déchirait le Liban, un groupe d’une cinquantaine de volontaires, essentiellement composé d’étudiants, se rendit sur place pour soutenir les Phalangistes de Béchir Gemayel. L’un d’entre eux, Stéphane Zanettacci, ne reviendra pas, il tomba lors d’un assaut près de Beyrouth. Cette aventure ne doit pas tomber dans l’oublie, elle mérite d’être écrite.

Puis suivront d’autres numéros qui aborderont des thèmes aussi variés que l’histoire du mouvement Ordre nouveau, la campagne Tixier-Vignancour en 1965 ou la résistance héroïque du Maréchal Mannereim en Finlande face à l’Armée rouge, numéro que nous devrons à Jean-Claude Rolinat, écrivain, formidable conteur et collaborateur régulier de votre journal…

Je vous le disais, les sujets sont tellement nombreux que Les Cahiers d’Histoire du nationalisme n’ont pas finit de faire parler d’eux.

Pour ce qui est de la diffusion, outre dans « les bonnes librairies », vous pouvez commander un exemplaire (20€ + 3€ de port) ou, mieux encore, vous abonner (110€ pour 6 numéros – chèque à l’ordre de Synthèse nationale). Ecrivez à Synthèse nationale 116, rue de Charenton 75012 Paris. Vos suggestions sont aussi les bienvenues.

Cahiers-d-histoire.couv_3.jpgNDLR : le n°2 des Cahiers d'Histoire du Nationalisme sortira très prochainement. Il sera consacré à François Duprat, responsable nationaliste révolutionnaire assassiné en mars 1978.

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Article publié sur ce site le 18 juin 2014

12:30 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |