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vendredi, 19 décembre 2014

Zemmour à Bordeaux :

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Un premier Bouquin de Synthèse nationale traduit en Espagnol !

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Il y a deux ans, le 11 novembre 2012, à l'occasion de la 6e Journée de Synthèse nationale un ouvrage collectif était publié par Synthèse nationale intitulé Face à la crise : UNE AUTRE EUROPE. Une trentaine de personnalités, tant françaises qu'européennes, avait répondu à nos questions. Ce livre a été assez largement diffusé depuis sa parution.

Il est toujours possible de se le procurer cliquez ici.

Aujourd'hui, une version espagnole de cet ouvrage de référence pour ceux qui s'intéressent à l'Europe vient de paraître à Barcelone. Ce sont les éditions Usatges qui sont à l'origine de cette heureuse initiative dont nous nous félicitons. Les travaux de Synthèse nationale sont reconnus dans l'Europe entière. 

Nos amis espagnols peuvent l'acheter en cliquant ici

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jeudi, 18 décembre 2014

TREIZE, ÇA LEUR PORTERA MALHEUR !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Ma curiosité d’enfant, d’adolescent et d’adulte, s’est  parfois portée sur les découpages politico-administratifs des Etats. Quel bonheur de prononcer sans bafouiller " Massachussetts " ou " Schleswig-Holstein ", de   prendre la loupe et suivre les frontières, en rêvant à d’autres cieux, surtout  par temps de pluie… Le Rajasthan, le Mato Grosso, la Cochinchine de papa, la Western Australia ou la Patagonie du cher Jean Raspail, autant de noms évocateurs qui permettaient de faire un voyage immobile au gré des pointillés s’alignant sur les cartes.

Notre France, avec son gros nez breton et sa corne du Cotentin telle une licorne, n’échappait pas non plus aux rêveries : Rouergue, Armagnac, Bassée-Montois, Pays de Caux, Guyenne-Gascogne, Vivarais, Perche et autre Bigorre, n’attendaient que le passage de mes doigts dans les pages du dictionnaire pour révéler tous leurs charmes… Autres temps, autres mœurs, le portable à tout faire et internet omniprésent sont passés par là.

La clique qui prétend nous gouverner depuis bientôt deux ans et demi, vient encore de balafrer un peu plus la carte de ce « cher vieux pays ». L’Assemblée dite Nationale a porté le coup de grâce (provisoire, avant révision ?), au découpage administratif de la métropole. Motif ? Des économies. Mais à bien y regarder, c’est le contraire qui se produira. Des dépenses supplémentaires dues aux nombreux transferts de services et de fonctionnaires, dont il n’est pas question de réduire les effectifs, sont à envisager.

D’abord, premier exemple, la Corse : si elle reste bien, Dieu merci, une région à part, bien identifiée, elle n’en est  pas moins divisée en deux départements pour, en gros, 8 000 km². Avec l’Assemblée de Corse et les deux Conseils généraux – pardon, aujourd’hui on doit dire « départementaux » - cela fera trois assemblées délibératives pour moins de 300 000 habitants.

Poursuivons la démonstration avec l’Ile de France dont, au moins, on ne touche pas au nom, même si les socialistes ont mutilé sa représentation graphique avec un grotesque logo. Il s’agit de huit départements – Paris est à la fois commune et département – dont la plus grosse partie urbaine, très densifiée, va constituer une nouvelle métropole, (Le « Gross Paris » de Von Choltitz ?), en plus du Conseil Régional d’Ile de France et, bien entendu, des huit Conseils départementaux, lesquels restent en place.

Si la Normandie est enfin unie, heureuse initiative, si la Picardie rejoint le Nord Pas de Calais, ce qui n’attristera que Jean-Pierre Pernod de TF1, une monstruosité apparait à l’Est, une grosse pelote Champagne-Ardenne/Lorraine/Alsace ! Quelle identité donner à ce magma territorial et de quel nom l’affubler ? CALA ? Champarloral ? Quel emblème ? Celui des comtes de Champagne ou le rouge et blanc des amis d’Alsace D’abord ?

Si la fusion de la Bourgogne et de la Franche-Comté semble poser moins de problèmes sentimentaux, adieu Besançon pour son titre de capitale, un nouveau monstre semble éclore à ses frontières méridionales : une grosse Auvergne-Rhône Alpes. Cette province, pardon cette région, allant des bons vieux volcans jusqu’aux frontières italo-suisses… Là aussi, quelle appellation pour ce nouveau puzzle régional ? ARA ? Aurhalpes ?  

En bordure méditerranéenne, Provence-Alpes Côte d’Azur, « PACA », nous avait déjà habitués avec le jargon technocratique. Sans changement donc. Autrement plus délicate est l’union du Midi-Pyrénées avec le Languedoc-Roussillon. Beaucoup d’identités provinciales jetées dans le même sac. Qui, de Toulouse ou Montpellier, en sera le siège politico-administratif ? Forcément, il y aura une perdante à moins qu’à l’instar de certains pays, on crée une ville artificielle, à équidistance des deux rivales comme à Chandigarh en Inde, cité nouvelle, à la fois chef-lieu de Pendjab et de l’Haryana ?

La Bretagne ne récupère toujours pas Nantes, le Centre reste le… Centre, tandis qu’une grotesque forme macule de son hideuse tache la façade Sud-Atlantique de la Gaule. « Ils » ont osé - on pourrait citer ici le dialogue d’Audiard nous facilitant la reconnaissance des « cons » ! - « ramasser » l’Aquitaine, le Limousin  et Charentes-Poitou en une même nouvelle entité qui n’a, semble-t-il,  ni queue, ni tête, ou plutôt plusieurs têtes qui vont faire « la gueule » en s’effaçant devant Bordeaux : Limoges, Poitiers, La Rochelle… Là encore, quel nom donner à cet invraisemblable construction quasiment « contre nature », qui associe des terroirs tellement différents qu’ils n’ont rien à faire  ensemble, si ce n’est d’appartenir, bien sûr, à la France ?

Tous ces technocrates bien au chaud dans leurs bureaux qui, en petits dictateurs à la botte de l’oligarchie Bruxelloise, ont décidé de ces découpages, sans consultation du peuple, sans tenir compte du passé et des affinités réelles et non artificielles, ne méritent que le mépris et le refus obstiné, par une sorte de résistance civique  « à la Gandhi », de reconnaitre ces régions anonymes dont les nouveaux noms, forcément, ignoreront les accents de nos terroirs.

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Dans son éditorial de Rivarol de cette semaine Jérôme Bourbon revient sur les affaires qui secouent le FN mariniste...

3126527616.10.jpgLe néo-FN est une vraie cage aux folles !

Jérôme Bourbon

LORSQUE, dans un entretien au site e-deo, en octobre 2010, nous écrivions que « l’entourage de Marine Le Pen n’était composé que d’arrivistes sans scrupule, de juifs patentés et d’invertis notoires », combien d’attaques et d’insultes avons-nous reçues, y compris et surtout de faux amis ! Pourtant nous ne faisions que dire la vérité, ainsi que l’actualité récente le montre une nouvelle fois de manière éclatante. Le 12 décembre, dans une conférence de presse, la présidente du FN a annoncé le ralliement de Sébastien Chenu, homosexuel militant tout droit venu de l’UMP où il était secrétaire national à la culture. Il fut le soutien de Nathalie Kosciusko-Morizet aux municipales à Paris et de Bruno Le Maire pour la présidence du parti. Mais il est surtout connu pour être le fondateur du mouvement Gaylib, créé en 2001, structure interne à l’UMP qui milite pour les droits des homosexuels (“mariage”, adoption, PMA et GPA), qui est à l’origine de la création de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) et de l’institution d’un ahurissant délit d’“homophobie” et qui, en 2013, a rejoint les centristes de l’UDI. Chenu est l’ancien directeur de la stratégie de France 24 et consultant en communication politique. C’est d’ailleurs Gay-Lib qui avait convaincu Alain Juppé, alors président de l’UMP, d’envoyer très officiellement une délégation de son parti à la Gay Pride — ce qui avait entraîné cette boutade de Philippe de Villiers : « l’UMP défilera-t-elle dans le char de tête ou le char de queue de la manifestation ? »

La présidente du FN a confié à ce Sébastien Chenu qui rejoint le Rassemblement Bleu Marine (qu’il conviendrait de rebaptiser le Rassemblement Rose Marine) le soin de présider un « collectif culture » au côté du député franc-maçon Gilbert Collard. Il aura donc la même fonction qu’à l’UMP qu’il quitte en raison des positions de ce parti qu’il juge trop conservatrices sur le plan sociétal. En revanche, auprès de Marine Le Pen, l’homme se dit « hyper à l’aise » (sic). Il est vrai que l’UMP, essentiellement pour des raisons électoralistes, avait été globalement plus en pointe que le néo-FN dans le refus de la loi Taubira, ce qui est un comble. De même que Gianfranco Fini a terminé sa carrière politique à gauche de Berlusconi en Italie, il nous paraît tout à fait logique que Marine Le Pen, mixte de Gianfranco Fini et de Pim Fortuyn, finisse à la gauche de la pseudo-droite parlementaire voire à la gauche de la gauche ! Le fondateur de Gay-Lib, en rejoignant la présidente du FN, est toujours actif militant du “mariage” homosexuel mais, dit-il, « Marine Le Pen est favorable à un Pacs amélioré » et cela lui convient. Il a en effet bien compris que le Pacs amélioré, l’union civile que défend le numéro un du FN est exactement la même chose que le “mariage” civil pour les gays, seul le mot diffère. En effet, pendant son quinquennat, Sarkozy a accordé aux pacsés les mêmes avantages que les couples mariés sur le plan fiscal, successoral et patrimonial. Il n’y a donc plus aucune différence entre le Pacs et le mariage civil, si ce n’est que ce dernier a lieu en mairie. De même que la Gay Pride est subventionnée par la mairie de Paris et les principales institutions de la République et qu’elle est considérée comme un programme culturel, Chenu — que Marine Le Pen va présenter aux élections départementales dans l’Oise en mars dans un canton gagnable — pourra utilement proposer l’organisation de Gay Pride au sein du néo-FN. Nul doute que les personnes intéressées seraient nombreuses dans l’immédiat entourage de Marine Le Pen. Laquelle a vraiment gâté sa nouvelle recrue puisque, outre la présidence du collectif culture au RBM (Rassemblement Bleu Marine) et une candidature dans un canton de Picardie, le fondateur de Gay-Lib sera également candidat en position éligible aux régionales sur la liste qu’elle conduit dans le Nord Ouest et surtout il a été embauché avec, dit-on, un très bon salaire comme assistant parlementaire de l’eurodéputé FN Dominique Bilde, mère de Bruno Bilde, lequel est un intime de Steeve Briois !

Mais le fondateur de Gay-Lib n’arrive pas tout seul : selon Minute du 17 décembre « Sébastien Chenu a ainsi exigé et obtenu que son jeune “ami” Aymeric Merlaud, âgé de 22 ans et n’ayant strictement aucune expérience de la politique, soit investi pour les élections départementales dans un canton du Maine-et-Loire. La commission d’investiture du FN a validé cette candidature la semaine dernière. Aymeric Merlaud, qui habite à Paris, va donc porter les couleurs du FN au cœur de la Vendée militaire, dans le canton de Saint-Macaire-en-Mauges, près de Cholet, où demeurent ses parents, tout en essayant de poursuivre ses études de droit économique qu’il a débutées en septembre. Quant au candidat qui était pressenti, il a été prié de dégager le terrain pour permettre au protégé de Chenu de lancer sa carrière. » Toujours, selon notre excellent confrère, « l’arrivée  de Sébastien Chenu au Rassemblement Bleu Marine n’a pas entraîné que des grincements de dents. Ses “amis” se sont publiquement réjouis. Lui-même ne devait pas savoir qu’il avait déjà tant d’“amis” au Front national ou au RBM. Ainsi Damien Obrador (...) a-t-il twitté : « Je me réjouis de voir mon ami @sebchenu rejoindre la grande famille des patriotes et de faire bénéficier le #RBM de ses grandes compétences.» Chenu est son “ami” ? Première nouvelle. On ne savait pas le jeune élu FN de Gironde, “marieur” de deux colistiers gays (et qui n’a subi aucune sanction pour cela), si proche de Chenu. De même Pierre Ducarne, qui fut tête de liste aux municipales à Nancy et a bénéficié de l’intervention de Florian Philippot pour échapper à l’exclusion du FN après s’être fait photographier derrière un stand LGBT, s’est-il réjoui, ainsi que tout un tas d’autres jeunes pousses du FN, ravies de voir ainsi arriver leur “ami”. En fait, au sein du FN qui dit combattre tout « communautarisme », s’est manifestée une amicale solidarité due au seul fait que Sébastien Chenu est un des fondateurs de Gay Lib. Cela suffit manifestement à en faire leur « ami ». A part ça, il n’y a pas de lobby gay au FN » conclut avec pertinence l’hebdomadaire qui montre sur une photo Chenu dans une manifestation parisienne en faveur du « mariage pour tous » avec derrière lui une pancarte : « La PMA pour toutes ». A ses côtés défilaient Pascal Houzelot, le fondateur de Pink TV, chaîne homosexuelle militante, puis de Numéro 23, la chaîne de la “diversité”, le chanteur Dave et Steevy Boulay, le gay partenaire radiophonique de Laurent Ruquier. Que du beau monde ! Le 17 novembre, Chenu adressait encore ce texto à Daniel Fasquelle, député UMP du Pas-de-Calais : « Ce SMS pour te dire la désolation qui était la mienne en lisant tes propos sur le reniement d’une filiation d’enfants adoptés par des couples gays. Inutilement blessante, profondément choquante, ni républicaine ni humaniste, tu caricatures et enfermes cette pauvre UMP dans un conservatisme de mauvais aloi. » Voilà qui est l’homme que promeut Marine Le Pen !

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Le JT de TV Libertés de jeudi soir :

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Bruno Gollnisch commente l'actualité

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Talibans : le carnage

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Caroline Parmentier
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Chaque jour apporte son lot de barbarie islamiste aux quatre coins du monde. Les talibans pakistanais ont perpétré mardi la plus sanglante attaque terroriste de l’histoire du pays dans une école d’enfants de militaires, massacrant 141 personnes dont 132 enfants.

L’assaut de l’école de Peshawar s’est achevé après plus de sept heures de combat par la mort des six tueurs. Les récits de survivants racontent comment les talibans sont passés de classe en classe en abattant à la chaîne des enfants parfois âgés d’à peine dix ans. Les traquant jusque sous les bancs pour les achever. Une méthode dont s’était inspirée Mohamed Merah en assassinant chez nous les enfants de l’école juive Ozar-Hatorah de Toulouse.

Le carnage a été revendiqué par le Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), principal groupe islamiste du pays et auteur de l’attaque contre Malala en 2012, qui a choisi cette école car « les enfants de plusieurs hauts gradés de l’armée y étudient ». Islamabad a en retour réaffirmé sa détermination à éradiquer ce groupe dont les attaques ont tué plus de 7 000 personnes dans le pays depuis 2007.

Sur son lit d’hôpital, l’un des survivants, Shahrukh Khan, 16 ans, gardera longtemps en mémoire l’image de ce taliban qui criblait de balles les écoliers et comment lui-même s’est tordu de douleur mais retenu de crier lorsqu’il en reçut deux aux jambes, faisant le mort. Après avoir longtemps « attendu d’être fusillé, les yeux fermés », il perdra connaissance mais se réveillera à l’hôpital, miraculé.

Le bilan est effroyable : hors assaillants, l’attaque a fait 141 morts, dont 132 enfants et 124 blessés dont 121 enfants, a annoncé dans la soirée le porte-parole de l’armée, le général Asim Bajwa. L’hôpital public Lady Reading de Peshawar a été assailli par des parents noyés de chagrin en voyant arriver les dépouilles de leurs enfants aux uniformes trempés de sang.

" La charia la plus stricte "

Souvent accusée par le passé de liens troubles avec des groupes armés islamistes, l’armée s’est décidée en juin dernier après plusieurs années d’hésitation, à lancer une offensive contre le TTP dans le Waziristan du Nord, une zone tribale située à la frontière afghane et considérée comme son principal bastion. Le TTP n’a pas réagi pendant plusieurs mois et s’est même divisé en factions rivales dont certaines semblent avoir abandonné le « djihad » contre le gouvernement pakistanais décrété en 2007 pour le punir de son alliance avec les « infidèles » américains. Mais d’autres, extrêmement fanatisées et violentes, sont déterminées à massacrer méthodiquement les civils faute de pouvoir affronter l’armée.

Le TTP, qui réclame l’instauration dans le pays de « la charia la plus stricte », a détruit des centaines d’écoles ces dernières années. C’est ce groupe qui a tenté en 2012 d’assassiner Malala Yousafzaï, la jeune militante pour l’éducation couronnée cette année du Prix Nobel de la paix. Le chef actuel du TTP, le mollah Fazlullah, a encore accentué le radicalisme religieux du mouvement et sa sauvagerie.

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol !

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Chronique de la France asservie et résistante

3550197500.2.JPGRobert SPIELER - RIVAROL N° 3167 du 11 décembre 2014

EMMANUEL Petit, qui fut un grand joueur de football, s’est un tout petit peu lâché, déclarant sur sports.fr, mardi 2 décembre : « La France est hypocrite et lâche. Parfois, je me dis qu’en ayant été envahis par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui. » Et, histoire de se faire bien voir, il ajouta : « J’ai beaucoup de mal avec les Français, je n’ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite, a tancé l’ancien milieu de terrain d’Arsenal. Pris dans un élan humaniste, il poursuit, évoquant l’affaire de Brandao, ce joueur de foot qui avait quelque peu, et même plus, malmené un de ses adversaires : « Quand Brandao prend un mois de prison pour un coup de tête, Cahuzac est encore en liberté, Thévenoud siège toujours à l’Assemblée nationale ». Mais est-il devenu fou ?

 

HOULÀ ! MAIS EMMANUEL PETIT EST-IL DEVENU FOU ?

 

Emmanuel Petit se fit très sévèrement souffler dans les bronches. Les couineurs professionnels couinèrent d’importance, et même plus. Dieu merci, il vint très, très vite à résipiscence, déclarant : « Cette référence historique a été stupide de ma part. Je m’excuse auprès du peuple juif, mais aussi auprès de tous ceux qui ont connu la guerre. Ma référence est déplacée »… Il était important qu’il s’excusât auprès de peuple juif. Il l’a fait. Tant mieux. Les Rivaroliens lui pardonneront donc ce petit dérapage.

 

PAS DE CRÈCHE DE NOËL AU CONSEIL GÉNÉRAL DE VENDÉE

 

Le conseil général de Vendée avait décidé d’installer une crèche de Noël dans son hall. Il s’agissait évidemment d’une provocation inouïe et d’un mépris absolu pour le principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat, comme l’a décidé le tribunal administratif de Nantes (Loire-Atlantique). Jean Regourd, un homme de haute pensée, président de la fédération de la Libre pensée de Vendée, avait saisi le tribunal. Il avait déclaré : « A priori, elle ne respecte pas ce que doit être la neutralité des bâtiments publics, de l’Etat donc, et ne respecte pas la liberté de conscience d’un citoyen qui, rentrant au conseil général, se voit quasiment imposer un emblème religieux et caractérisé comme tel. Il s’agit d’une crèche de la Nativité, donc c’est un emblème religieux, d’une religion particulière ». On peut comprendre son indignation, dès lors que cette crèche ne participe pas au crétinisme franc-maçon. En attendant, Bruno Ratailleau, président du conseil général de Vendée, a rétorqué, annonçant qu’il « fera appel de la décision du tribunal administratif » : « Le respect de la laïcité n’est pas […] l’abandon de toutes nos traditions et la coupure avec nos racines culturelles. Faudrait-il interdire les étoiles dans les guirlandes de Noël qui décorent nos rues en ce moment, sous prétexte qu’il s’agit d’un symbole religieux indigne d’un espace public ? ». Quel courage, quel héroïsme, quelle lucidité admirable ! Sauf que le même se couche, gémissant, déclarant plaintivement : « Maintenir la crèche, c’était entrer dans l’illégalité. Or un responsable public, et à plus forte raison un parlementaire chargé de faire la loi, ne peut pas donner l’exemple de la désobéissance civile. On ne peut pas à la fois déplorer l’affaiblissement de l’autorité de l’Etat, qui est une réalité que je ne cesse de dénoncer, et refuser d’appliquer la loi. C’est une question de cohérence et de crédibilité. » Mais attention, il résiste avec ses petits muscles ! Il entend aller jusqu’au bout pour faire annuler cette décision, « devant le Conseil d’Etat et jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’il le faut ». Il note, fort justement, « que cette décision est grotesque. Pourquoi dans ce cas ne pas interdire la galette des rois à l’Elysée, et la croix occitane sur le logo de la mairie de Toulouse ? » et relève que personne ne remet en cause le repas d’ouverture du Ramadan offert tous les ans par la mairie de Paris. Très bien, mais un résistant digne de ce nom n’aurait jamais consenti à s’aplatir devant la trahison des juges et l’injustice. Jamais ! Philippe de Villiers, l’ancien président du Conseil général de Vendée, n’hésite pas à parler de « méthode terroriste », de « laïcisme totalitaire » : « On se croirait en Union soviétique ! » lance-t-il. « J’appelle à la résistance ! Si j’étais Président du Conseil général de la Vendée, je n’aurais pas démonté cette crèche ! » lance-t-il. Au passage, Philippe de Villiers s’en prend à la franc-maçonnerie. Fort bien. Mais pourquoi ne l’avait-il fait quand il occupait le devant de la scène politique ? Et Bruno Retailleau était bien l’un de ses poulains même s’ils se sont fâchés depuis !

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CRÈCHE : ROBERT MÉNARD, LUI, REFUSE DE CÉDER

 

Le préfet de l’Hérault, Pierre Bousquet, saisi par le parti communiste, vient d’envoyer une lettre officielle au maire de Béziers, Robert Ménard, pour lui demander de retirer la crèche de Noël installée à la mairie. Réponse du courageux Robert Ménard : pas question d’obtempérer. Il a déclaré : « J’ai placé cette crèche dans le cadre de l’ensemble de la politique culturelle de la ville des fêtes de fin d’année ». Point… Pourvu qu’il tienne, le courage étant une vertu rare par les temps qui courent !

 

DE RETOUR DE SYRIE…

 

Je m’étais rendu, il y a un mois et demi, en Syrie. Invité à participer à une conférence organisée à Damas sur le thème du “terrorisme”, j’y retournai il y a quelques jours, en compagnie de 25 délégations dont des Américains, des Russes et des Polonais. J’y rencontrai plusieurs ministres dont celui de la Culture. J’intervins à plusieurs reprises lors du colloque et fus longuement interviewé par des chaînes de télévision. J’assurai nos amis syriens du soutien des nationalistes français et européens dans leur combat antimondialiste et insistai sur le terrorisme intellectuel qui sévit en France et en Europe. J’ai évidemment abondamment cité le cas de RIVAROL persécuté par les lobbys et le système, ce qui me valut l’expression d’une vive sympathie de la part des 300 participants devant lesquels j’intervins pour la conclusion des travaux. A noter que Bachar El-Assad vient d’accorder une interview à Paris Match. Il y déclare que les frappes de la coalition n’aident pas la Syrie car les combats contre Daech sont des combats terrestres. Il note aussi que la Turquie continue à apporter un soutien direct ou indirect aux terroristes. Et le président d’asséner : « Nous autres Syriens, nous n’accepterons jamais que notre pays devienne un jouet entre les mains de l’Occident. » Mais qu’en est-il de Hollande ? Réponse de Bachar El-Assad : « L’administration actuelle œuvre à l’encontre des intérêts de notre peuple et de ceux du peuple français. Je ne suis ni l’ennemi personnel ni le rival d’Hollande. Je pense que c’est plutôt Daech qui est son rival, puisque leurs cotes de popularité sont très proches. » Reconnaissons au président syrien un incontestable sens de l’humour ! A ce propos, j’ai rencontré à Damas plusieurs personnalités de valeur, qui m’ont toutes raconté la même anecdote. Avant la guerre, Bachar se promenait seul, ou presque, avec son chauffeur, sur le marché de Damas, allant déjeuner dans un restaurant, sans aucune protection policière. A-t-on jamais vu un “tyran” se comporter ainsi ?

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COLLARD : PLUS SIONISTE QUE LUI, TU MEURS…

 

L’Assemblée nationale a adopté le 2 décembre, par 339 voix contre 151, une résolution du groupe socialiste invitant le gouvernement à reconnaître l’Etat palestinien. 68 députés n’ont pas pris part au vote et 16 se sont abstenus. La quasi-totalité des socialistes, les écologistes, le Front de gauche, une partie des radicaux de gauche et quelques UMP et UDI ont voté pour le texte, tandis que la grande majorité de l’UMP et de l’UDI a voté contre. Mais qu’en est-il de Gilbert Collard, le député du Rassemblement Bleu Marine ? Il en fit des tonnes. Prenant la parole à la tribune, il lança, ému en diable, des trémolos dans la voix : « Vous embrassez le Hamas, le terrorisme et la haine ». Et puis, cette puissante envolée : « Israël n’est pas un État raciste, mettez-vous cela dans la tête ! » Dans l’hémicycle, Meyer Habib, député UDI représentant les Français établis en Israël, a vivement applaudi le député du Rassemblement Bleu Marine. Si avec ce genre de reptations Collard n’est pas réélu, ce serait à désespérer de la Synagogue. Il a d’ailleurs immédiatement reçu les chaleureuses félicitations de la Ligue de Défense juive. Le Rassemblement bleu Marine serait-il le parti le plus sioniste de France ? Cela expliquerait bien des choses…

 

TRIERWEILER : “LE MENSONGE NOUS A ACCOMPAGNÉS JUSQU’À LA FIN

 

Hollande est décidément un menteur d’élite. Trierweiler vient de raconter que Hollande était venu la trouver, récemment, pour lui dire qu’il ne lui en voulait pas pour le livre. Il lui assura que Julie Gayet ne venait jamais à l’Elysée. Patatras, le lendemain le dernier numéro de Voici offrait des clichés de François Hollande et de sa nouvelle concubine, attablée dans les jardins de l’Elysée. L’hebdomadaire racontait : « Julie Gayet y est comme chez elle : la comédienne y dort plusieurs fois par semaine… », estimant même que l’actrice est devenue « une Première dame quasi officielle ». Commentaire de Trierweiler : « Le mensonge nous a accompagnés jusqu’à la fin ». Comme quoi le politicien qui ment continûment dans sa vie privée a toutes les chances de mentir aussi dans sa vie publique, la cloison n’étant pas étanche entre les deux sphères et l’homme étant un tout.

 

VALÉRIE TRIERWEILER FUSILLÉE PAR THE GUARDIAN

 

Certains media européens tirent à vue sur Trierweiler, en pleine tournée de promotion de son livre. Le quotidien anglais The Gardian y va allègrement. Il s’agit là d’« une série de clichés à couper le souffle trempés dans suffisamment de venin pour couler un gouvernement, sans parler de la narcissique prétentieuse qui semble avoir construit toute sa carrière autour d’un ego fragile », a en effet raillé une éditorialiste du Guardian. « Si c’est cela que les Français appellent l’élite, que le Ciel vienne en aide aux pauvres ! », a-t-elle même lâché. Tout est dit…

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

06:39 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 17 décembre 2014

La Ripoublique interdit les crèches et subventionne les mahométans !

paris ramadan.jpgYves Darchicourt

Alors que les militants des dinosauriennes "amicales laïques", épaulées par les bras armés préfectoraux du gouvernement écolo-socialiste, multiplient les intimidations, les incidents et les procédures à l'encontre des municipalités qui ont l'outrecuidance d'exposer publiquement ces beaux et populaires symboles des fêtes de Noël que sont les crèches, la municipalité écolo-socialo-bobo de la capitale subventionne à tour de bras les "instituts culturels" d'Islam qui ne sont en réalité que des appendices militants des lieux de culte mahométans cliquez ici.

Le but ultime est évidemment de couper le peuple souchien de ses racines notamment religieuses en cette période de l'année où - même inconsciemment - on honore au travers de la chrétienne Nativité de la "Lumière du Monde" la renaissance cyclique du "Sol Invictus". Pour ce faire, les collabos cherchent à éradiquer nos traditions millénaires : en les noyant dans un fatras consumériste sans âme, en ridiculisant ou en interdisant les manifestations religieuses publiques dès lors qu'elles ressortent du catholicisme romain (la plus païenne des sectes chrétiennes a t-on pu dire) et en encourageant la diffusion d'une religion d'importation - totalement étrangère à notre mentalité civilisationnelle - dont nos aïeux avaient repoussés les barbaresques représentants hors d'Europe et qui se diffuse chez nous par le biais de l'immigration allogène à forte composante islamique.

On ne le dira jamais assez. Le laïcardisme est une arme de destruction massive aux mains des mondialistes ennemis jurés de notre Identité européenne. Rassemblement Résistance Reconquête !

08:33 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Contre l'immigration/islamisation, Dresde montre l'exemple...

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Le JT de TV Libertés de mardi soir...

07:00 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 16 décembre 2014

Evreux : assassinat de Steve Degoulet par Rachid Chekkira ! crime raciste ?

Odr4Wez.jpgYves Darchicourt

Un jeune père de famille a été assassiné mercredi dernier, massacré à coups de barre de fer sur le pas de sa porte dans le "quartier sensible" de La Madeleine à Evreux. Pratiquement sous les yeux de ses trois bambins qu'il était occupé à baigner.

Comme la victime est un souchien et que la brute homicide se nomme Rachid Sekkira (photo - NDLR), il ne saurait évidemment s'agir d'un crime raciste, d'emblée écarté par l'a-justice taubiresque et pas même envisagé dans les médias. Un Rachid expédié par un représentant d'une vieille famille normande aurait immédiatement été catapulté au rang de martyr exemplaire de cet odieux racisme ancré jusque dans les gênes des franchouillards descendants de croisés, d'esclavagistes et de tortionnaires colonialistes et le déferlement médiatique aurait été à la hauteur de "l'inadmissible"; le crâne de Steve fracassé par Rachid n'est que le témoignage répugnant d'un fait divers à peine tragique que les "grands" médias n'ont pas daigné évoquer.

On fera probablement du Rachid, devenu aiguilleur sncf, un parangon de l'intégration réussie des "zissus" probablement égaré par un coup de folie qui lui a fait se munir d'une bombe lacrymogène et d'une massue de fer avant d'aller sonner chez sa cible. On va sans doute mettre en cause "madame pulsion" laquelle ignore la préméditation et n'est absolument pas raciste comme chacun le sait. Et puis le racisme anti-blanc est une fiction de haineux dont la simple évocation par un souchien est une preuve justement du racisme, du vrai, du seul, celui du blanc, de l'européen envers l'allogène.

Et bien que cela déplaise ou non aux inquisiteurs de la pensée unique, Steve Degoulet est une victime de plus de l'immigration exotique, du multiculturalisme, du métissage et du voisinage interracial obligatoire imposés aux forceps à nos congénères et compatriotes par des idéologues fumeux et des collabos du "nouvel ordre mondial". Résistance !

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Après le discours de Hollande au musée de l'histoire de l'immigration : quelle chance d'avoir des immigrés !

mnr actu.jpgUn communiqué du MNR :

Dans son discours du 15 décembre pour l'inauguration du musée national de l'histoire de l'immigration, notre président a répété les lieux communs favorables à l'immigration et aux immigrés venus « occuper des emplois que nul ne voulait occuper », citant les noms de la chimiste et physicienne franco-polonaise Marie Curie (prix Nobel 1903 et 1911), du mathématicien franco-brésilien Arthur Avila (médaille Fields 2014) (comme s'ils étaient représentatifs des milliers d'individus venus chez nous avant tout pour profiter de nos largesses sociales...). Il s'est élevé aussi contre "la peur sciemment installée d'une religion, l'islam, qui, d'une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République" : comme si l'islam était par nature compatible avec la laïcité vantée par nos gouvernants !

Il s'est déclaré favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales.

On pourrait reprendre à propos de ce discours le titre d'un livre récent (2010) de la démographe Michèle Tribalat, « Les yeux grands fermés », tant il s'aveugle sur les conséquences néfastes de l'immigration.

Avec tous les patriotes, luttons sans relâche pour faire reconnaître les méfaits d'une immigration hors de contrôle.

19:16 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une nouvelle campagne de Terre et peuple

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12:12 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

15 000 personnes à Dresde hier contre l'islamisation de l'Allemagne

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15.000 personnes ont pris part ce lundi 15 décembre 2014 à la manifestation de PEGIDA contre l’islamisation de l’Occident. [Une manifestation a lieu désormais à Dresde chaque lundi. La semaine précédente, ils étaient 10.000 manifestants.]

Source Lionel Baland cliquez là

11:45 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Virus Ebola : la Ligue du Midi dit “Non merci...”

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Un communiqué de la Ligue du Midi :

Il ne se passe pas de semaine sans que de nouvelles populations, dans le monde, ne soient touchées par le virus Ebola. A ce jour, on dénombre 18.000 cas et près de 6.500 décès et la progression est alarmante. Des états africains mitoyens des pays infectés par le virus  ont fermé les frontières avec ces territoires. De nombreux autres pays prennent des mesures draconiennes. Mais que fait la France ? Est-ce que le gouvernement va continuer longtemps à fermer les yeux et à faire l’autruche ?

La menace évidente générée par l’incroyable invasion d’illégaux par Lampedusa et Gibraltar doit déclencher chez nous une quarantaine stricte et sévère pour tous les clandestins provenant très majoritairement d’Afrique noire, zone touchée par le virus, ainsi que des mesures fortes  pour stopper cette invasion. Les pays européens doivent se doter d’une flotte de garde-côtes avec mission d’arraisonner les embarcations de clandestins et les reconduire dans le pays de départ.

Bravant les intempéries une équipe de la Ligue du Midi est intervenue récemment sur le Port de Sète pour dénoncer ce scandale sanitaire dont nos gouvernants ne semblent pas prendre la mesure, car il ne suffit pas d’opérer des contrôles dans les aéroports à l’arrivée, mais également au départ et y compris dans les lieux concernés par la navigation maritime. Les militants, pour mieux souligner la gravité de la situation avaient revêtu la tenue de protection avec combinaisons, gants, masques, capuches avant de déployer une banderole non équivoque portant l’inscription “Ebola Non merci...”

A l’issue de cette démonstration, une distribution de tracts dans les boites aux lettres du port languedocien résumait pour la population les mesures préconisées par la Ligue du Midi : contrôles stricts aux frontières européennes, remigration des clandestins, suspension de l’adhésion de la France à la charte européenne des droits de l’homme.

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Le conseil régional a décidé ce matin, en accord avec le maire de Nantes, de donner au nouveau lycée le nom de Nelson Mandela

Une confirmation : dans sa commission permanente d'hier, le conseil régional des Pays de Loire a décidé, ce matin, en accord avec le maire de Nantes, de donner au nouveau lycée de l'ïle-de-Nantes le nom de l'ex-président sud-africain, militant anti-apartheid et prix Nobel. Nelson Mandela est décédé il y a un an. (Ouest France cliquez là)
 
Connaissez-vous le vrai bilan de Mandela ?

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En savoir plus cliquez ici

00:49 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 15 décembre 2014

Samedi dernier Gabriele Adinolfi était invité sur Radio Courtoisie au Libre journal de Pascal Lassalle pour nous parler de son nouveau livre "Années de plomb et semmelles de vent..."

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Pour écouter l'émission, cliquez ici

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Plus d'informations cliquez ici

19:37 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Allemagne : multiplication des manifestations du lundi contre islamisation/immigration

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Medias Presse Info (cliquez ici) avait déjà diffusé quelques vidéos de ces manifestations organisées en Allemagne contre l’islamisation. Initialement, elles rassemblaient les milieux nationalistes radicaux. Désormais, elles se propagent dans toute l’Allemagne et des foules de plus en plus importantes s’y pressent, témoignant de sa réelle dimension populaire.

A Dresde, à Düsseldorf, à Berlin… Tous les lundis, des milliers d’Allemands descendent dans la rue. Les manifestations sont organisées par PEGIDA, abréviation de Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident. Loin d’être un mouvement éphémère, ces manifestations s’étendent chaque semaine.

Le parti anti-euro AfD y participe. Mais la grande majorité des manifestants ne sont pas des militants politiques, simplement des citoyens excédés par l’islamisation de leur pays et par l’immigration incontrôlée. " Nous sommes le peuple ", crient-ils avec raison.

Les autorités politiques devraient d’urgence écouter cette clameur qui s’élève. Avant qu’il ne soit trop tard.

12:37 Publié dans Eric Miné | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Affaire de la Crèche de La Roche sur Yon : lettre d'un Vendéen au Tribunal administratif de Nantes

trib nantes.jpgCher Monsieur le Tribunal,

J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.

Quelle mouche vous a donc piqué ?

Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin " Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noël ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.

La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?

Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans logement. La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations et de conflit au Moyen Orient. la crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise? la crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de l'homme. Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2013 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes.

Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal, à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.

Jean Pierre Santon

Cette lettre nous a été adressée par un lecteur rochelais.

11:11 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour défendre les crèches, Civitas organise un rassemblement mercredi à Paris

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Mercredi 17 décembre à 20h, tous à Paris

place de l'Estrapade (5e arrondissement)

pour défendre la crèche de Noël 

des attaques des ayatollahs de la laïcité

Civitas cliquez ici

10:46 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réinfo, le mag télévisé du Parti de la France

10:29 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 14 décembre 2014

Le catalogue de fin d'année des publications de Synthèse nationale : achetez nos livres pour les offrir à vos amis.

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Vous pouvez le télécharger en cliquant sur Catalogue SN noël 2014.pdf

Vous pouvez aussi les commander en ligne cliquez ici

19:36 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Steve Degoulet, assassiné à Evreux

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18:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

5 000 alsaciens hier dans les rues de Strabourg contre le fumeux projet de fusion régionale préconisé par la clique Hollande-Valls...

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Des militants du GUD et des mouvements autonomistes et identitaires étaient présents.

Le conseiller général Christian Chaton résume la situation.

A propos des régions et de l'Alsace en particulier :

Nous mettons en ligne ici l'article que nous a donné en juin dernier pour le n°36 de Synthèse nationale Jacques Cordonnier, Président d'Alsace d'abord, sur sa conception des choses.

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Europe, Nations, régions, quel avenir ?

Jacques Cordonnier

Au lendemain des élections européennes, et tandis que le gouvernement Valls prépare une fusion forcée des Régions, il est important de s’interroger sur la place des régions et des États-Nations au sein de l’Europe. Les appartenances à une région, à une nation et à l’Europe sont les trois composantes du sentiment identitaire de chaque Européen. L’importance relative de chacun de ces liens – région, nation, Europe – est variable selon les individus, mais que nous le voulions ou non, nous sommes tous déterminés par cette triple appartenance. La hiérarchie de ces appartenances varie selon les individus, mais aussi selon les pays. Certains pays comme l’Allemagne ou l’Espagne, ont fait le choix du fédéralisme depuis longtemps et les particularismes régionaux y sont plus forts que dans des États fortement centralisés comme la France.

Plus ou moins d’Europe ? Un débat faussé

Le débat fait rage aujourd’hui entre souverainistes et fédéralistes, entre nationalistes et européistes, entre jacobins et régionalistes, entre mondialistes et identitaires. Mais c’est un débat faussé auquel nous assistons, car les effets de la crise financière et économique ont, depuis 2008, introduit l’irrationnel et le subjectif dans ces controverses. Le déclin de l’Europe, entamé au début du XXè siècle, s’est accéléré au cours des dix dernières années. Le déclin est accentué à raison de l’émergence de nouvelles puissances, telle la Chine, l’Inde, les BRICS. Et au sein de l’Union européenne, la France a du mal à consolider son rang. Si rien ne change et si la France suit le chemin de plus grande pente dans laquelle elle est malheureusement engagée, d’ici quinze à vingt ans, elle ne fera plus partie du G8. Ceux qui pensent que le déclin n’est pas une fatalité doivent s’interroger sur la voie à emprunter pour conjurer ce destin. Faut-il donner vigueur aux régions, à l’Europe ou à l’État-Nation ?

Dissocier État et Nation

Au moyen âge, les "nations" existaient dans une acception totalement différente de celle "d'État-Nation". Le terme "nation" n'avait à l'époque aucune signification politique. Il désignait et traduisait l'appartenance communautaire et linguistique des différentes personnes qu'il regroupait. C'est ainsi que les "nations" bretonnes, picardes, normandes, toulousaines se réunissaient au sein du royaume de France. Toutes les "nations" acceptaient de cohabiter au sein du même État.

C'est la Révolution Française et le jacobinisme révolutionnaire qui vont inventer la "Nation", avec un N majuscule, telle que les Français la conçoivent aujourd'hui. La monarchie constituait l'élément fédérateur qui unissait au sein du royaume les "nations" et les "provinces". La Monarchie détruite, ce fut l'idée de Nation qui remplaça le Roi comme principe fédérateur. Les jacobins inventent la "Nation" une et indivisible, abstraite et théorique au sein de laquelle les nations et les provinces vont être forcées de se dissoudre et de disparaître au profit du département, autre invention de la Révolution. Aujourd’hui, plus de deux siècles plus tard, le gouvernement de Manuel Valls prépare une grande réforme de recentralisation en tentant de rayer d’un trait de plume les Régions que quarante années d’effort avaient commencé de façonner. Moins de compétences et de moyens pour les nouvelles circonscriptions régionales, beaucoup plus de pouvoirs pour les préfets et les services de l’État. Ce choix est une régression dramatique pour notre pays. Le paradoxe est qu’il satisfait le vœu des partis souverainistes qui voient avec plaisir le renforcement de l’État-Nation.

Plus forts par la subsidiarité

L'Allemagne, par exemple, a choisi le modèle fédéral où l'application du principe de subsidiarité donne à ses Länder et à ses villes une grande autonomie qui leur permet de gérer mieux, plus efficacement et plus démocratiquement que ne le ferait un État-Nation centralisé. Seule la France persiste dans le modèle dépassé d'État-Nation. Dès lors que nous abandonnerons ce modèle et que les deux concepts d'État et de Nation seront enfin dissociés, la France pourra s'engager dans une démarche harmonieuse de construction d'une Europe souveraine, respectueuse des nations et des régions qui la composent.

C’est Johannes Althusius (1557-1638) qui a été le théoricien majeur du principe de subsidiarité. Dans son acception contemporaine et politique, la subsidiarité implique que chaque entité – Europe, État, région, commune – soit maîtresse dans les domaines de proximité où sa compétence se révèle plus pertinente et efficace que celle de l’échelon supérieur ou inférieur.

Il est des domaines où, à l’évidence et d’expérience, la commune ou la Région est le niveau idéal de gestion et d’administration. Il faudrait par exemple transférer aux Régions la responsabilité du système éducatif dont le déclin continu est en train de se transformer en débâcle. De réformes en réformes, l’Éducation Nationale a tout essayé. Rien n’y a fait. Il faut donc transformer et régionaliser le système éducatif.

L’Europe face aux nouvelles puissances

À l’autre bout du spectre, c’est l’Europe qui est doit être considérée comme l’échelon efficace. Les Français comme les autres Européens prennent conscience que les menaces et les tensions qui se développent à l’échelle de la planète ne peuvent pas trouver de réponse à l’échelle d’un pays. La montée en puissance de la Chine et de l’Inde, les effets des dérèglements de la finance mondiale, la dépendance énergétique de l’Europe, l’augmentation continue de l’immigration non européenne sont au cœur de problématiques qui dépassent largement l’échelle de la France seule. Les récentes révélations sur l’espionnage des institutions françaises et européennes par les agences américaines de renseignement illustrent bien à quel niveau se déroulent les conflits et à quel niveau doit être organisée la riposte.

Mais pour convaincre les citoyens de la justesse du projet européen, il faudra trouver d’autres arguments que « d’assurer le bien-être et la paix sur le continent ». Discours bateau, ambitions de nains, objectifs trompeurs ! Comment parler de bien-être aux millions de chômeurs et de déclassés ? Comment invoquer la paix quand aux portes de l’Union on s’entretue en Ukraine ? Comment donner envie de l’Europe quand nos dirigeants choisissent l’OTAN ?

L’Europe de nos espoirs est une Europe souveraine, indépendante et puissante. Le chemin pour y arriver, c’est la voie fédérale qui seule permet de construire un ensemble politiquement cohérent tout en respectant les différences et les spécificités des peuples qui la composent. Car ne nous y trompons pas, l’Union européenne d’aujourd’hui est tout sauf fédérale. Elle n’est qu’une organisation interétatique dont le pouvoir en dernier ressort reste entre les mains des chefs d’États et de gouvernements des États membres. Le choix qu’ils font de déléguer – en toute opacité – leurs pouvoirs aux « experts » de Bruxelles ne change rien à l’affaire. L’Union est jacobine à l’extrême et très peu démocratique. Comme l’a préconisé le Pr. Gérard Dussouy dans son dernier ouvrage, il faut « contre l’Europe de Bruxelles, fonder un État européen ».

Souveraineté et puissance

La question de la souveraineté est la question fondamentale. Méditons cet étrange paradoxe : tout ce que les États membres ont perdu en souveraineté n’a pas profité à l’Europe ; celle-ci n’est pas devenue plus souveraine pour autant. Au contraire, nous la sentons ballotée entre les intérêts de la finance internationale et ceux des États-Unis, lesquels se confondent souvent. On aurait pu espérer que le Parlement européen s’empare instantanément de chaque parcelle de souveraineté abandonnée par les États. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées ainsi. Le Parlement européen, seule instance théoriquement détentrice de la légitimité populaire, s’est privé à la fois de son pouvoir normatif et de son pouvoir de contrôle. Le Parlement européen n’est aujourd’hui qu’une chambre d’enregistrement pilotée par les chefs des partis nationaux.

Les États généraux de l’Europe

Et pourtant ! C’est peut-être au sein de l’Assemblée de Strasbourg que viendra la renaissance. Harald Greib, vice-président du Laboratoire Européen d’Anticipation Politique, suggère un scénario enthousiasmant. Étant donné qu’il ne faut rien attendre des pouvoirs nationaux, la prise de pouvoir ne pourra se faire qu’au sein de la seule enceinte transeuropéenne ouverte au scrutin démocratique, le Parlement européen. Harald Greib estime qu’un jour les députés européens, quand la crise existentielle de l’Europe aura atteint son paroxysme, devront se constituer en États généraux pour débattre enfin des vraies questions de fond. Et de ce débat pourra naître la volonté de s’ériger en assemblée constituante. Les députés européens, détenteurs de la légitimité démocratique, feront ratifier la nouvelle constitution par un référendum transeuropéen, constitution qui s’appliquera non pas à l’ensemble des 28 membres de l’Union, mais aux 18 membres de la zone Euro. Cette Europe à 18, homogène et démocratique, dotée d’une constitution et de sa monnaie, attribut de souveraineté et outil de sa puissance économique, se forgera ensuite sa diplomatie et son système de défense et d’intervention. Bien sûr, ce serait une révolution. Mais les situations extrêmes appellent les actions radicales. C’est une tâche immense. Mais ne pas la tenter équivaudrait à passer à côté de l’Histoire. Réussir serait servir les intérêts et la grandeur des peuples européens.

Pour commander ce numéro de Synthèse nationale cliquez ici

r roudier.jpegLire aussi le remarquable ouvrage de Richard Roudier sur le redécoupage de la France cliquez là

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Petits frissons chez les bobos : le congrès du GUD revu et corrigé par l'Obs et Rue 89

Le jour où extrême droite et néonazis européens se sont réunis à Nanterre

Source cliquez ici

Samedi 22 novembre se tenait le meeting de l’extrême droite européenne. Intitulé Réveil des nations, il avait lieu à Nanterre, à quelques kilomètres à peine de la capitale.

Le document que nous publions montre comment l’internationale de l’ultra-droite, allant jusqu’aux néonazis d’Aube dorée en Grèce, tente de s’organiser pour profiter de la crise européenne.

Ce rassemblement a eu lieu à huis clos, théoriquement sans journaliste. Ce compte-rendu (écrit sous pseudo) nous est néanmoins parvenu, et la teneur des discours montre les obsessions de cette mouvance et sa stratégie de noyautage des mouvements populaires, y compris la suggestion que l’extrême droite infiltre les ZAD (zones à défendre).

A lire pour comprendre ce qui se joue dans cette frange située à la marge du système. Pierre Haski

Les principaux partis d’extrême droite du continent ont répondu présent à l’appel du GUD (Groupe union défense), comme les Grecs d’Aube dorée et les Italiens de CasaPound.

Aucun journaliste n’était accepté à l’entrée. Une équipe du « Petit Journal » de Canal+ a bien tenté le coup, mais sans succès. Seul journaliste présent, incognito, j’ai réussi à pénétrer à l’intérieur et à enregistrer les discours que je rapporte ici.

Une plongée dans un microcosme méconnu qui prend de plus en plus d’ampleur en Europe, mais aussi en France, et a pu se réunir en toute impunité en banlieue parisienne.

Le lieu du meeting n’a été communiqué que le matin même sur Internet, comme c’est d’usage pour ce genre de rassemblement.

En sortant du RER, je rejoins à pied le lieu du meeting, un petit quart d’heure de marche dans une zone semi-industrielle, située derrière les voies de chemin de fer. Devant moi, deux jeunes marchent, suivis par un homme seul, puis par un couple. Tous se dirigent vers le lieu du meeting.

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Meeting de l’extrême droite européenne, le 22 novembre 2014 à Nanterre (DR)

Au bout d’une ruelle se trouve donc l’espace Jenny. Une salle connue il y a quelques années pour ses soirées de catch amateur. Aujourd’hui, elle abrite régulièrement des mariages : 300 places assises, une piste de danse, un podium…

Plus de 300 personnes (600 selon les organisateurs) s’étaient donné le mot : tout ce que l’Europe compte de nationalistes radicaux, nationaux révolutionnaires, identitaires, néofascistes ou encore néonazis avait donc rendez-vous à Nanterre pour une journée de discours, suivie d’une soirée de concerts.

A l’entrée, un petit portail qui ne laisse passer les gens qu’au compte-gouttes. Pas de fouille à ce stade, mais un regard appuyé qui n’incite pas à la camaraderie, ni aux échanges.

Sandwichs « garantis non halal »

Une petite cour où les fumeurs s’entassent pour en griller une dernière avant le début du « meeting européen 2014 » de l’extrême droite. Les cheveux sont souvent courts, voire rasés, les tatouages dépassent du col ou des manches, les habits sont noirs ou sombres, les chaussures en cuir sont renforcées au bout… De nombreux T-shirts, badges ou patches rappellent l’appartenance de ce petit monde à la culture d’extrême droite : croix celtiques, aigles, etc.

Devant la porte de la salle, un homme et une femme sont prédisposés à la fouille. Palpations réglementaires, je passe le contrôle sans trop de difficultés. Ils n’ont pas trouvé mon enregistreur, et je peux m’approcher de la caisse. 20 euros l’entrée, un bracelet bleu en souvenir. On peut aussi y acheter des tickets pour le bar, 10 euros les quatre tickets, que l’on échange contre des bières ou des sandwichs « garantis non halal », me glisse un participant.

Le tout est géré par le GUD, qui a dû, selon nos estimations, réaliser une belle recette pour le coup. Au passage, signalons qu’aucun récépissé d’achat n’est fourni, ni contremarque, rien. Toute la recette se fait donc visiblement au black.

Plusieurs partis ou groupes européens avaient répondu à l’appel du GUD Paris, et pas des moindres :

· pour la première fois, les Grecs d’Aube dorée, troisième formation politique du pays lors des dernières élections européennes, étaient de passage en France ;

· les Italiens de CasaPound, groupe néofasciste revendiquant 5 000 adhérents ;

· les Espagnols du MSR et de la Liga Joven qui, bien que d’une envergure moindre, commencent à trouver de plus en plus d’écho de l’autre côté des Pyrénées ;

· les Belges de Nation ;

· les Chypriotes d’Elam ;

· les Français du Mouvement d’action sociale et de Synthèse nationale, site web bien connu dans la fachosphère.

Dans la salle, les gens discutent, l’ambiance est bon enfant (« On est entre nous ! » entends-je à plusieurs reprises). Les « congressistes » parcourent les quelques stands où chacun des partis peut vendre des « goodies », chaque groupe de musique aussi.

« Yes we can »... avec Hitler

On y distribue des autocollants (« Manger halal nuit gravement à la santé »), on fait la promo de son association comme dans le cas de Martial Roudier (condamné en 2012 pour avoir poignardé un militant de gauche à six mois de prison) qui présente Réseaux Identités, dont le programme semble assez clair.

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Un peu plus loin, un stand vend des autocollants reprenant l’imagerie de l’affiche et le slogan « Yes We Can » de Barack Obama… Sauf que le président des Etats-Unis est remplacé par Adolf Hitler.

Un stand pour Présent, un autre pour Synthèse nationale, qui proposent une littérature assez marquée : François Duprat, Dominique Venner, des livres négationnistes (NDLR : ???)... Tout le catalogue est présent sur Internet.

Au-dessus de la petite scène sur laquelle les orateurs vont prendre place, les banderoles des partis présents : Aube dorée, MAS, GUD, MSR…

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Les banderoles des mouvements représentés à Nanterre, le 22 novembre 2014 (DR)

Aucune trace de celui de CasaPound, le mouvement néofasciste italien, dont le chef, Gianluca Iannone, est pourtant la grande star de ce meeting.

Mais ce mouvement qui prend beaucoup d’ampleur en Italie a toujours réfuté avoir des relations avec les groupes néonazis, encore plus aujourd’hui que le parti cherche à trouver un accord électoral avec le puissant parti de la Ligue du Nord.

Xénophobie, patriotisme et complotisme

Tout au long des interventions, je constate que si les idées sont diverses et variées, les références parfois surprenantes, les ennemis sont fréquemment les mêmes, bien qu’ils ne soient pas nommés directement. La langue est étrangement policée, comme si eux aussi cherchaient une sorte de dédiabolisation qui devrait leur permettre de gagner un peu plus les consciences.

Plus qu’une idéologie commune, c’est une culture qui associe xénophobie, patriotisme et vision complotiste du monde qui sera servie tout au long de l’après-midi.

La peur du « grand remplacement », thèse de l’idéologue d’extrême droite Renaud Camus, est une des thématiques fortes du jour. Les martyrs de l’extrême droite sont sans cesse cités, applaudis, comme pour mieux marquer encore la valeur de l’engagement pris par ces militants radicaux.

Les références sont parfois biaisées, dites sur le ton de la confidence potache, avec un clin d’œil. On moque les morts de Clément Méric ou de Rémi Fraisse sans les citer directement, on abjure le pouvoir des apatrides de la finance, on charge les sionistes et les francs-maçons…

Autre surprise, personne ne prend de notes. Personne. Tout le monde écoute dans le calme, presque religieusement, rigole quand il le doit, et applaudit quand il doit applaudir.

Et dans mon cas, il ne faut pas oublier de le faire, sous peine d’être découvert.

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Logan Djian, chef du GUD Paris, le 22 novembre à Nanterre (DR)

Bienvenue au « réveil des nations » 2014

Celui qui prend la parole en premier est le chef du GUD Paris, Logan Djian. Militant d’extrême droite, il est le leader du Groupe union défense, ce groupuscule fasciste ultra-violent interdit pendant de nombreuses années.

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Capture d’écran d’une photo de Logan Djian avec Marion Maréchal Le Pen (Compte Facebook de Logan Djian)

Sans être connu, il est une figure de ce microcosme d’extrême droite. On l’a vu notamment lors du procès contre Dieudonné, où on l’y a entendu crier « Shoananas » en défense de l’« humoriste ».

On le voit ci-contre sur sa photo de profil Facebook aux côtés d’une Marion Maréchal Le Pen tout sourire.

Aujourd’hui, il ne fera pas de discours, mais il va donner le ton :

« Ce premier congrès européen en France a pour premier but de créer des liens entre pays européens, entre Espagnols, Italiens, Grecs, Français et Belges.

Deuxième but, c’est évidemment de comprendre les problèmes qu’il y a en Europe, que ce soient des problèmes de répression, comme on le voit en Grèce en ce moment, que ce soient les problèmes économiques avec la crise sociale en Europe, et que ce soient aussi les problèmes liés à tout ce qui est immigration massive, et remplacement de la population. Tout ce qui est aussi d’un point de vue aussi délinquance. Car il n’y a pas qu’en France que c’est n’est pas drôle tous les jours. »

C’est parti pour deux heures de discours entrecoupées d’une pause. Au programme de l’acte 1 : les Belges de Nation, les Espagnols du MSR (Mouvement social républicain) et ceux de la Liga Joven, et Roland Hélie, de Synthèse nationale. Puis viendra l’entracte.

Des Belges proches de Civitas

Premier intervenant, le mouvement belge Nation : mouvement d’extrême droite belge francophone, Nation est fondé en 1999 par Hervé Van Laethem, une figure connue de l’extrême droite belge, condamné pour racisme par la justice de son pays à deux reprises, en 1997 et en 2006.

Proche du mouvement catholique intégriste Civitas, Nation se présente aux élections sans pour l’instant parveni au succès électoral. Après avoir fait l’éloge des martyrs de la cause d’extrême droite, et notamment de l’écrivain et ancien numéro deux du Front national François Duprat, le représentant de Nation va se lancer dans un plaidoyer en faveur de l’armée syrienne. Celle de Bachar el-Assad :

« En parlant de sacrifice, et même si ce n’est pas le thème du jour, je tenais à vous apporter, parce que l’on m’a demandé de le faire, partout où je vais en Europe, devons apporter le salut de l’armée syrienne. A Damas, où j’étais il y a trois semaines, c’est ce que l’on m’a demandé de faire. Dire aux Européens que cette guerre, c’est aussi la guerre de l’Europe. Si la Syrie tombe demain, les djihadistes se tourneront vers l’Europe.

D’ailleurs, ils sont déjà en Europe. Et quelque part, indirectement, l’armée syrienne se bat aussi pour l’Europe. C’est donc non seulement le devoir mais aussi l’intérêt des pays européens de soutenir le régime syrien. »

Suit une « private joke » d’extrême droite, en référence aux décès du militant antifa Clément Méric et du zadiste Rémi Fraisse :

« Pour l’anecdote, nous avons vu au mois d’avril nos militants qui se sont durement confrontés avec des militants antifas, qui ont pris la branlée de leur vie. C’est intéressant parce que j’ai cru comprendre que les vôtres, d’antifas, ils étaient un peu fragiles [rires dans la salle)…

Y a ceux qui meurent d’une claque, y a ceux qui meurent quand y a un gros pétard qui explose à côté d’eux [re-rires dans la salle], donc le conseil que je vous donne, en tant qu’étranger, c’est de bien les nourrir, parce que sinon, à terme... »

Espagnols mâtinés de franquisme

Après quelques applaudissements, les Belges passent la parole aux Espagnols du MSR, un petit parti d’extrême droite espagnol né en 1999. Partisan d’une idéologie nationale-révolutionnaire, il intègre des nationaux révolutionnaires, des phalangistes dissidents (partisans du dictateur Franco) et des anarcho-syndicalistes.

C’est le leader du mouvement, Jordi de la Fuente, qui a fait le déplacement :

« Ce sont vous, nous, camarades européens ici présents, avec le souvenir des camarades tombés au combat, qui sommes condamnés à vivre dans les ténèbres. Condamnés à vivre sous les menaces d’une “ vérité ” qui est fausse, et qui assassine. Condamnés à être écrasés par le lobby apatride, qui assassine les enfants syriens, palestiniens, ukrainiens, pendant qu’il adore son Dieu argent. Nous serons donc les méchants de l’Histoire.

Camarades, embrassez ces condamnations, embrassez vos chaînes, et levons-nous dans ce monde en ruines, faisons bouillir le sang européen qui coule dans nos veines pour écraser ce système. Nous avons en nous trois ingrédients que le système ne peut pas contrôler : la jeunesse, l’amour et la révolution ! »

A la fin de l’intervention du MSR, Logan Djian fait couper les caméras du GUD qui filment le congrès, afin que les « camarades » de la Liga Joven prennent la parole.

Ce petit groupuscule d’extrême droite, constitué de jeunes travailleurs et d’étudiants, est la section jeunesse du MSR, bien qu’ils gardent une organisation séparée et une certaine forme d’indépendance. Ils sont en plein milieu d’une investigation en Espagne pour association illicite et divers actes de violence.

Du coup, ils ne sont sur aucune des photos que l’on peut trouver sur les sites web de ces groupes ou sur leurs pages Facebook. Le nom de son représentant ne sera pas prononcé au micro. Ce dernier va s’en prendre à ses meilleurs ennemis, les syndicats espagnols de gauche, qui les « diabolisent » en les traitant de fascistes :

« En juin 2014, le syndicat étudiant de gauche en Espagne a porté plainte devant l’Etat espagnol contre la Liga Joven, pour se plaindre qu’à chacune de leurs manifestations, la Liga Joven venait pour tout foutre en l’air. Selon eux, notre objectif serait toujours de créer des problèmes.

Pourquoi ont-ils porté plainte en réalité ? Parce qu’ils ont peur de perdre leur monopole. Ils touchent des subventions de l’Etat, et ils ne veulent pas les perdre. Cela fait 30 ans qu’ils travaillent pour les étudiants, et malgré toutes leurs subventions, ils ne sont arrivés à rien. […]

Après cette plainte, en juin 2014, quinze membres de la Liga Joven ont été arrêtés pour les motifs “d’association illicite”, bien que la Liga Joven soit officiellement inscrite comme un parti. Ils disent que nous sommes toujours à la recherche du conflit, quasiment un groupe terroriste… Ils ont aussi porté plainte pour nous empêcher de manifester, car selon eux, notre présence serait une atteinte à leur liberté d’expression. Ce qui est ironique, car nous n’avons pas droit de manifester, ils nous expulsent. »

Roland Hélie : Nanterre, une « revanche »

La première partie sera clôturée par Roland Hélie. Figure de l’extrême droite radicale française, il a collaboré à de nombreuses revues (National Hebdo, Initiative nationale) de cette mouvance, avant de devenir l’animateur du site Synthèse nationale, quotidien d’informations nationalistes et identitaires.

Il est le plus âgé des intervenants de ce meeting, et il va rappeler une anecdote qui montre l’attachement des partisans du GUD à l’histoire du mouvement :

« Nous sommes aujourd’hui réunis à Nanterre. Certainement que les plus jeunes d’entre vous n’étaient pas encore là le 12 décembre 1980. Ce jour-là, le GUD est descendu à l’université pour distribuer des tracts. Ça s’est très mal passé. Il y a eu des dizaines de blessés, des dizaines d’arrestations, il y a eu une rame de RER détruite – ce n’est pas le plus grave, vous me direz –, surtout ça a été une défaite militaire pour le GUD. Aujourd’hui, nous sommes réunis à Nanterre, et bien je considère que c’est une victoire, une revanche sur cette défaite, que l’on peut applaudir [applaudissements]. »

Après la pause, c’est au tour d’Arnaud de Robert, le représentant du Mouvement d’action sociale (MAS), qui sera le plus applaudi de la journée.

Le MAS est un groupuscule qui cherche à aller sur les terrains sociaux, culturels, politiques et syndicaux pour convaincre le « peuple » de se réveiller face à ceux qui veulent « assassiner notre race ».

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Arnaud de Robert, représentant du MAS, le 22 novembre à Nanterre (DR)

Après avoir salué les victoires électorales des mouvements nationalistes en Europe (« Les mouvements nationalistes marquent des points. C’est l’insurrection des peuples. C’est une sorte de protestation populaire, diffuse, multiforme, mais profonde et de grande ampleur, bien plus grande que l’on ne le croit. »), il a appelé les participants à une remise en question de la méthode de lutte. Les bonnets rouges, les coopératives agricoles, les nationalistes devraient aussi être présents dans les ZAD :

« J’irai même jusqu’à dire que les ZAD, les zones à défendre, sont issues en quelques sortes de ce mouvement.

Soyons bien d’accord, je n’ai aucune sympathie pour les clowns à dreadlocks qui dansent devant les forces de l’ordre. Mais je crois que j’ai encore moins de sympathie pour les forces du désordre que représentent les forces de l’ordre.

Et donc, en tout cas, en lieu et place de ces guignols dans les ZAD, on aurait peut-être dû y être, nous. Parce que qui sont les premiers défenseurs de la terre ? Qui sont les défenseurs de LEUR terre ? Qui sont les premiers défenseurs des racines qui fondent notre identité ? NOUS ! NOUS ! PAS EUX ! [...]

Eux veulent le chaos. Ils ont toujours voulu ça. Nous on veut un ORDRE NOUVEAU. C’est ce qui va nous différencier jusqu’au bout, et c’est ce qui nous empêchera de penser la même chose à la fin, mais sur certains points leurs analyses sont justes. Et notamment sur la désignation de l’ennemi. »

L’ennemi invisible

L’ennemi… Il a différents noms tout au long de la journée. Il est invisible, sournois, caché. Ce n’est ni un homme, ni une institution. C’est, à écouter les interventions, un « système » qui crée des boucs-émissaires.

« Je ne crois pas à cette jolie histoire poussée par le pouvoir de l’islam qui serait l’ennemi absolu. Non, je ne le crois pas. C’est un instrument, un instrument majeur de l’oligarchie pour nous détruire, ça c’est sûr. C’est certain. Pour nous remplacer, pour détruire l’ensemble des peuples européens. Avec la violence économique, avec le remplacement de population, ce sont les armes de ceux qui nous dirigent, encore aujourd’hui.

Notre ennemi, il est à peu près identifié depuis le milieu du XIXe siècle, c’est-à-dire qu’en fait, il n’a pas de visage. Il s’appelle Junker, il s’appelle Macron, paradoxe qu’un ministre de l’Economie socialiste soit issu de Rothschild, c’est dire qu’on arrive à des choses extraordinaires, c’est grandiose. Il s’appelle Rothschild, il s’appelle Lehman Brothers, il s’appelle FMI, il s’appelle BCE, il s’appelle comme vous voulez, ils sont interchangeables. »

« L’islam, un outil de ces gens-là »

« L’islam ! », crie un homme au crâne rasé assis dans la salle.

« L’islam est un outil de ces gens-là, monsieur, ne l’oubliez pas. On ne peut pas taper que sur les finalités, il faut aussi taper sur les causes. Un groupe de musulmans, s’ils arrivent à construire une mosquée, c’est qu’on leur a donné le droit, qu’un banquier a signé [applaudissements]. »

Enfin, il va faire l’éloge d’une mesure proposée par certains partis d’extrême droite en Europe, la « remigration », renvoyer les immigrés dans leur pays d’origine (« C’est excellent. Voilà une idée qui est un vrai contre-pied. »). Car l’heure est selon lui très grave.

Cette guerre menée contres les peuples « blancs » d’Europe est à une phase décisive :

« Et elle nous verra soit triompher, soit tout simplement disparaître en tant que civilisation, en tant que culture, en tant que peuple, en tant que race ! »

Après le MAS, qui remportera la victoire incontestée de la journée à l’applaudimètre, les deux vedettes de la journée vont s’exprimer. Gianluca Iannone, le président de CasaPound, et Konstantinos Boviatsis, du parti grec Aube dorée. C’est la première fois que CasaPound et Aube dorée sont invités en France, la première fois qu’ils vont prendre la parole publiquement.

CasaPound, en direct d’Italie

CasaPound est un parti d’extrême droite italien qui existe depuis le début des années 80. Se réclamant explicitement de l’idéologie et de l’histoire du fascisme, il opère une sorte de mélange entre idées d’extrême droite et références à un discours social. Il a pris de l’ampleur à Rome après avoir occupé un bâtiment dans le centre de la capitale fin 2003.

L’organisation revendique 5 000 adhérents et de nombreux sympathisants. Ciblant en particulier les 14-20 ans, le parti utilise un discours social pour s’attirer la sympathie de jeunes de gauche pour les rabattre à l’extrême droite, l’argument ultime étant de « s’opposer au système ».

Aujourd’hui, CasaPound cherche à passer à l’étape suivante et à transformer dans les urnes ses succès auprès de la population. L’organisation serait en discussion avec le parti de la Ligue du Nord en Italie.

Le président de CasaPound a le crâne rasé et une longue barbe. Il parle d’une voix de stentor, lentement, pour marquer chacun des mots qu’il utilise. Il a des airs de gourou devant cette salle conquise qui boit ses paroles.

Après avoir invité la salle à bannir le mot « impossible » de son vocabulaire, et à réintroduire celui de « volonté », il va faire une proposition : de créer un calendrier de commémorations des « camarades européens » martyrs de la cause nationaliste et identitaire.

« Ce serait magnifique que l’on puisse parler d’une Europe, d’une véritable Europe. Pour faire ceci, il est important de commencer par s’inspirer du sang de nos martyrs. D’établir un calendrier annuel avec plusieurs rendez-vous qui seraient l’occasion pour nous de nous rencontrer.

Le 7 janvier, pour nous à Rome, c’est la cérémonie de la via Acca Larentia. Le 7 janvier on a perdu deux camarades, tués par des fascistes, des commandos, et un autre assassiné par la police. Et c’est ce drame-là qui a commencé une longue lutte armée en Italie.

Le 9 mai, je ne vous apprends rien, c’est la mort de Sébastien Deyzieu à Paris. Le 1er novembre avec Emmanuel Kapelonis et Giorgos Foudoulis, nos camarades grecs qui ont été assassinés à Athènes, et le 24 octobre à Madrid. Alors, cela représente le sang versé par les martyrs.

Mais on y trouvera aussi notre futur. Une simple parole peut changer le sens de la volonté. Cette parole qui va signer notre destin, celui de la victoire. La même qui nous permet de forger une forme de camaraderie qui dépasse les frontières, qui dépasse le monde. Nous avons des camarades en prison en France, en Italie, en Grèce où toute la direction d’un parti a été enfermée sans raisons ni motifs. Alors nous devons trouver la force de déclarer devant la presse et qui que ce soit, pour défendre nos camarades sur le principe de la victoire. »

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Sébastien de Boëldieu et Gianluca Iannone de CasaPound, Konstantinos Boviatsis d’Aube dorée (DR)

Aube dorée, néonazis grecs

De son côté, Aube dorée, de son vrai nom Association populaire Aube dorée, est un parti politique grec d’extrême droite né dans les années 80. Qualifié de néonazi par la presse et les spécialistes de l’extrême droite, ses membres en ont toujours rejeté l’appellation.

Sous le slogan « Pour une Grèce qui appartiendra aux Grecs », il défend le nationalisme, le droit du sang, les thèses xénophobes. Il effectue dans les quartiers populaires des actions sociales qui lui attirent le soutien de la population.

A la fin des années 90, il participe aux élections, gagnant peu à peu dans les années 2000 de plus en plus de suffrages dans les différents scrutins, tout en restant sous la barre des 5% de voix.

A partir de 2011, s’engouffrant dans les failles laissées par la grave crise que traverse le pays, Aube dorée va prendre encore plus d’ampleur à mesure qu’il enchaîne les succès électoraux. Cinquième force politique du pays avec 7% des voix aux législatives de 2012 (21 députés sur 300 au parlement grec), quatrième lors des municipales à Athènes en 2014, Aube dorée, avec 9,4%, est devenue la troisième force politique grecque aux dernières européennes.

L’assassinat par un militant d’Aube dorée du rappeur antifasciste Pavlos Fyssas et l’arrestation de plusieurs membres importants du parti (son fondateur Nikólaos Michaloliákos, quatre autres députés) en 2013 n’ont pas enrayé ses succès électoraux.

Aujourd’hui, les vingt-et-un députés du parti sont sous le coup de poursuites judiciaires pour appartenance à une organisation criminelle. Le procès doit se tenir prochainement.

Le représentant envoyé par Aube dorée aujourd’hui est Boviatsos Konstantinos, attaché parlementaire du député européen grec du parti, Georges Epitideios.

Il va s’exprimer en italien. Après avoir exprimé son dégoût pour son lieu de travail (en l’occurrence le Parlement européen, « une grande farce »), il s’est lancé dans un plaidoyer pour les membres de son parti qui sont derrière les barreaux pour des raisons « injustes » :

« Il y a encore huit députés et près de 60 camarades emprisonnés. Leur seule faute, c’est d’être nationalistes et d’aimer leur patrie. Mes camarades et frères de lutte ont dit qu’il n’y a pas de chef d’inculpation. Chaque jour, ils inventent des accusations sans preuves. Nous sommes accusés d’être une“bande criminelle”.

Ça fait dix-huit mois qu’ils sont en train de chercher dans la montagne les sous-marins, des bombes, des chars d’assaut… Ils n’ont rien trouvé pour le moment. La seule chose que nous avons comme arme c’est notre âme. Ils ont essayé de nous enlever notre âme. Ils ont essayé de nous corrompre. Mais ils n’ont pas pu empêcher le peuple. Nous sommes une force laïque, d’un nationalisme laïque.

Nous sommes un mouvement qui est né du peuple, pour le peuple, et qui mourra avec le peuple.

Ils ont peur de nous et chaque jour, ils mentent devant la presse. Nous ne pouvons plus écouter ni la radio ni la télé en paix. Car nous sommes des criminels, des assassins. 600 000 voix sont considérées comme des criminels. 10% des voix aux dernières élections européennes, sont considérées des criminels. Nous avons trois députés au Parlement à Bruxelles, donc, selon le système, ils sont des criminels. »

Du « rock contre le communisme »

A ce moment, mon enregistreur n’avait plus de piles, et il était impossible d’en changer sans révéler à mes voisins dans la salle la présence de cet appareil strictement interdit en ces lieux.

De mémoire, après avoir appelé la foule à applaudir les « frères russes » qui se battent en Ukraine, l’orateur d’Aube dorée a interpelé le skinhead qui avait crié « l’islam » lors du discours du MAS pour lui redire que les musulmans n’étaient « qu’une invention du système pour tromper le peuple, et le dévier de son vrai combat, contre son vrai ennemi invisible ».

Plus tard, alors que la nuit est tombée sur les tours de La Défense, les premiers accords de guitare résonnent, les concerts vont commencer. Au programme, les Français de Baignade interdite, les Italiens de Bronson et de Blind Justice.

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Vendredi 19 décembre, soirée de fin d'année du GUD à Paris

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samedi, 13 décembre 2014

Un ouvrage pédagogique à l'attention des musulmans de France...

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L'association Riposte laïque, animée par Pierre Casen, vient de publier un ouvrage pédagogique à l'attention des musulmans. Son auteur, Hubert Lemaire, nous livre ici les raisons pour lesquelles il a écrit ce livre plein de bon sens et qui peut donner des arguments forts à ceux qui s'opposent à l'islamisation de notre pays et de l'Europe.

En savoir plus cliquez ici

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