lundi, 03 novembre 2014
Le JT de TV Libertés de lundi soir :
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France, les années décisives, une réflexion de Laurent Ozon
« Nécessité fait loi », affirme le dicton. L'économisme se veut un destin. Donc, un fatum dont l'on ne sort que mort, ou quasiment. Car si la force des choses, des objets de consommation, l'emporte, emporte les corps, les âmes, l'humain, la vie, c'est tout ce qui est aléatoire, ou régi par la volonté, qui est noyé par le déluge réificateur. Autrement dit, la liberté est anéantie, et partant, toute politique, c'est-à-dire toute résistance aux prétendues « nécessités ».
Le dernier livre de Laurent Ozon, France, années décisives, dénonce cette « bulle » toxique, qui nous emprisonne depuis quarante ans. L'ancien conseiller de Marine Le Pen pour l'écologie, le fondateur de Maison Commune, organisation de formation pour cadres politiques, quant à lui, met l'accent sur l'avenir immédiat, qui décidera de notre survie en tant que peuple. Cette « bulle », qui tient du mirage, n'est plus qu'une baudruche qui se dégonfle sous nos yeux. La convergence des catastrophes, économique, démographique, écologique, politique, identitaire, nous ramène à ce qui avait été oublié dans la griserie des trente trompeuses, dans cette atmosphère de champagne bon marché, ce soir interminable où l'on fait la noce sans trop savoir comment le lendemain sera fait. Et voilà que le lendemain, c'est aujourd'hui, et que l'on a la gueule de bois.
Les vingt prochaines années vont donc décider du sort du peuple français, « substance historique sensible », et, plus largement, des peuples européens. Dans une saisissante analyse d'une situation qui a toute l'apparence d'être désespérée, Laurent Ozon nous livre des raisons d'espérer, malgré tout. Car, comme il le rappelle, c'est pas la volonté, l'action, la saisie lucide, pragmatique, décisive de notre destin, qu'un sursaut est possible. Il reprend la phrase de Heidegger, qui semble parfaitement résumer sa vision de l'engagement, et qui rejoint celle de Nietzsche : « Là où croit le danger, croît aussi ce qui sauve. » Pourquoi ? Tout simplement parce que « le réel revient en force ». Le réel, c'est tout ce qui nous lie au Territoire, aux Ressources, à la Reproduction. Autrement dit, à notre occupation du monde, à notre subsistance, à notre persistance vitale et identitaire.
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Nantes, le 21 décembre, grande fête du livre....
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Réinfo, le journal télévisé du Parti de la France :
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dimanche, 02 novembre 2014
Le JT de TV Libertés de vendredi soir :
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Le Journal du Chaos de cette semaine :
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Histoire : la chasse aux « réactionnaires »
Claude Bourrinet
Le Monde du 17 octobre publiait une pétition, signée par d'éminents universitaires, dont le titre - « Marcel Gauchet, (en médaillon - NDLR) victime d'une hargne aveugle » - ne laissait aucun doute sur ce qu'est la Police de la pensée contemporaine, inquisitoriale, expédiant au bûcher quiconque réfléchit, souvent enfermée dans des catégories idéologiques ineptes, et animée d'une acrimonie indigne d'un véritable esprit de recherche. « La stigmatisation haineuse est la marque du désespoir » souligne pertinemment le texte.
Les Rendez-vous de l'Histoire (1), brillante rencontre animée par un intellectuel qui fait honneur à notre pays, ont été l'occasion, comme malheureusement nous avons l'habitude d'en constater la réédition épisodique de la part de « rebelles autoproclamés » en mal de publicité, d'une querelle d'allemand assez désagréable, parce qu'elle fait palper de la manière la plus concrète l'absence abyssale de pensée, la malhonnêteté, les connivences intéressées du clergé « progressiste » qui sévit en France. Nous sommes en effet accoutumés à ces réductions à Hitler, à ces accusations de passéisme, à ces reproches d'appartenir au camp maudit de la « réaction », péché mortel qui devrait valoir au possédé les affres de l'enfer. En attendant, on se contenterait d'un silence bien pesant, d'une pierre tombale épaisse, d'un silence définitif, de cette espèce de cachot que l’Église appelait in pace, lequel terminait radicalement tout débat, autrement dit la censure, sans laquelle les Messieurs perdraient tout appétit. Il faut voir en Marcel Gauchet un de ces rares intellectuels qui troublent, par sa rigueur, la digestion des assis.
Du reste, un autre talentueux chercheur, le linguiste Alain Bentolila, dans l'Observateur du 25 octobre, rappelle que notre historien est un « esprit aussi brillant et complexe ».
Mais nous ne nous arrêterons pas à cette anecdote ridicule, qui n'a de vertu que de remuer les chairs putréfiées du royaume de France, du moins de ce qu'il en reste. Malheureusement, les hussards blettes de la pensée politiquement correcte agitent encore leurs Rossinantes, en croyant rééditer les grandes charges des années soixante. Or, ils ne sont plus que l'arrière-garde d'une armée en déroute.
L'un de ses officiers, un gradé tout alerte de cette troupe ubuesque, vient de faire entendre sa trompette guerrière dans un entretien paru dans le numéro du samedi 1er octobre de Libération. Nicolas Offenstadt, maître de conférences à l'université Paris-I, reproche à Marcel Gauchet et à Éric Zemmour de faire l'apologie d'une « France éternelle ». L'histoire serait « instrumentalisée » par la « droite conservatrice ».
Les exemples qu'il invoque, d'une telle offensive « réactionnaires », ne manquent pas de sel. Il en énumère trois : la critique d'un enseignement de l'histoire, qui oublie la geste héroïque de la nation française, le projet sarkozien d'une « Maison de l'histoire de France », et la mode de l'histotainment, incarnée par Laurent Deutsch. On est en droit de s'interroger sur la pertinence d'une telle liste, sachant que Sarkozy ne projetait cette fameuse « Maison », qui est restée virtuelle, que pour des raisons de marketing politicien, et que c'est sous sa présidence que les attaques contre la mémoire nationale de la France ont été les plus virulentes. D'autre part, est-il sérieux de mettre sur le même plan des émissions télévisuelles de divertissement (même sérieux) et des travaux de recherche ? Pourquoi ne pas citer un Jean-Claude Michéa, par exemple, homme de gauche intègre, qui, lui aussi, a eu maille à partir avec la caste des tartufes ?
On voit sur quel terrain cet universitaire représentatif de notre pauvre vie culturelle, a décidé de se placer. En gros – et du reste, comme l'ensemble de la meute – sur le terrain journalistique, autrement dit de l'agitation du bocal médiatique. Et de l'anachronisme. Comment déconsidère-t-il, par exemple, les idées qui nous viennent du XIXe siècle ? Eh bien, mon pauvre ami, les femmes n'avaient pas le droit de vote, et c'était le temps maudit des colonies. On voit la confusion. A ce compte, on peut aussi dénigrer la démocratie, pour la bonne raison que, du temps de Périclès, sévissait l'esclavage ! Ce n'est pas sérieux. Quant à l'idée nationale, on sait que, longtemps, elle fut l'argument suprême des progressistes, des républicains, des gens de gauche.
Mais ce ne sont là que des points de détail, pour ainsi dire. Comme cette phrase de Zemmour, qu'on lui reprochera sans doute toute sa vie, sur le sauvetage de Juifs par Pétain (rappelons, au demeurant, que Franco lui-même a protégé de nombreux Israélites). J'ai lu attentivement Le Suicide français, et j'ai bien trouvé des critiques du Maréchal. Zemmour ne nie pas les méfaits du régime de Vichy, et résumer les centaines de pages de son livre à une seule phrase est ce que l'on appelle un procédé stalinien.
De même, en condamnant la conception « biologique » de ceux qui croient aux racines de notre civilisation, il caricature ses adversaires. Qu'il existe une chaîne, généalogique, de causes à effets, anamnésique, qui relie la France d'aujourd'hui à ce que furent les ancêtres qui en fondèrent les murs, qui le contesterait ? Savoir comment ce lien s'est constitué est très complexe, mais il n'est pas niable que la volonté de partager le même Grand Récit, le même « mythe », si l'on veut, à condition d'appréhender ce terme dans son sens positif, d'histoire qui explique les raisons narrative d'un existant, entre pour une bonne part dans la psychologie historique de notre pays, qui s'est fait par l’État (mais pas seulement par lui), partant, d'une mémoire « culturelle » – les Grecs, les Romains, les Celtes, le le christianisme.... On voit mal pourquoi il faudrait se rabattre sur une sorte de constructivisme absolu (qui partage avec la théorie du genre et le relativisme libéral le poison nihiliste de la destruction de tout sens fondé par la tradition, voire la nature). De même, tout historien sérieux, tout politologue conséquent, sait qu'une nation se définit par rapport à autrui, à l'étranger : il y a ceux qui en sont, d'autres qui n'en sont pas. A moins que l'on vive parmi les anges, dans la contemplation éthérée du cosmos indéfini. Mais nous sommes dans l'humain, et l'homme est fait d'une pâte qui s'appelle chair, donc qui a trait à une sorte de biologie, ce sang et ces larmes, par exemple, qui ont été versés à Verdun.
Que propose notre maître Janotus en guise d'enseignement de l'histoire ?
Là est, évidemment, une question vitale pour notre avenir. Or, notre « spécialiste » « plaide » pour donner tout loisir aux... « spécialistes » de l'histoire. On connaît la chanson. Les médias sont truffés de « spécialistes » autorisés qui prêchent la bonne parole. D'autre part, il prône un enseignement de « plein air » : « Cet appui sur les lieux permet de multiples échanges entre l’histoire comme discipline et les discussions présentes, le monde habité par les gens. »
« Discussions »... Autrement dit, on aurait deux instances qui ne recouperaient : l'une serait la doxa avec laquelle on formaterait les cerveaux, une orthodoxie bienpensante, évidemment, et l'autre serait le choc des opinions, la confrontation des points de vues, une espèce de café du commerce historique.
M. Offenstadt nous livre, du reste, la conception qui a cours actuellement dans l’Éducation Nationale, la ligne du parti, en quelque sorte : foin des « Grands Récits ! inutile de restituer, de placer dans un contexte ! Il n'est qu'à demander aux « gens » d'exprimer leur « ressenti », aussi bien devant un texte littéraire que devant des résidus de tranchées. Pourquoi ce texte a-t-il écrit ? Pourquoi ces tranchées ont-elles été creusées par des soldats qui avaient le sentiment d'appartenir à une vieille nation ? Billevesées ! Le principal est de restituer ses impressions, au risque du contresens !
(1) les Rendez-vous de l'Histoire se déroulent chaque année à Blois cliquez là
10:44 Publié dans Claude Bourrinet | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Tunisiens ne veulent pas de BHL chez eux... et ils ont raison !
Des dizaines de Tunisiens attendaient de pieds fermes dans la soirée de vendredi l'écrivaillon Bernard-Henri Lévy dans le hall de l'aéroport de Tunis-Carthage. C'est aux cris de "BHL dégage" et "Non aux intérêts sionistes en Tunisie", que celui-ci a été accueilli. Les manifestants accusent ce sinistre personnage d'être animé d'une "haine contre les Arabes et les musulmans", ont rapporté les média locaux. Ils ont bloqué la sortie principale des visiteurs à l'aéroport, poussant des agents de sécurité à faire sortir l'arroseur arrosé par une porte secondaire. Bien fait pour sa gueule...
Décidément l'imposture BHL commence sérieusement à prendre du plomb dans l'aile... Lire l'article de Monde consacré à sa "brillante carrière". Pour une fois les pendules sont remises à l'heure. cliquez ici
10:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Minute condamné...
10:41 Publié dans En dessins | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La banane, le singe et le ministre
Franck Abed cliquez ici
A lecture de ce titre, les lecteurs pourraient penser, imaginer que nous nous retrouvons face à un remake d’un des plus grands films de l’histoire du cinéma (1). Qu’ils se détrompent, nous sommes malheureusement en Hollandie pour le pire et le pire…
Le directeur d’un hebdomadaire nationaliste et républicain (2) vient d’être condamné par le tribunal correctionnel à 10 000 euros d’amende. La raison est simple, la couverture de son édition du 13 novembre 2013 publiait une photo de Christiane Taubira, avec cette manchette: « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». Nous ne nous prononcerons pas sur la ressemblance ou non du Ministre avec un animal, laissons les Français seuls juges. Nous pensons que ce n’est pas le sujet car cela représente tellement peu de choses en comparaison de la crise profonde traversée par notre pays… De plus certains de nos amis nous comparent souvent à un ours, nous n’en devenons pas malades ou tristes. De notre côté, un de nos meilleurs amis ressemble à un cheval, il n’a jamais pris la mouche à chacune de notre comparaison moqueuse mais finalement si gentille… Il est dommage de voir la justice de notre pays perdre son temps avec cette affaire, quand nous savons le nombre de jugements pour des motifs bien plus graves en attente. Que la police de la pensée unique arrête en priorité les voleurs, les violeurs, les escrocs, les dealeurs au lieu de s’en prendre à un journaliste qui exerce ses libertés d’expression…
Concrètement, l’hypocrisie colle à ce jugement. Commençons par l’avocat du MRAP qui pendant l’audience a déclaré : « Le fait d’assimiler une personne humaine à un animal, c’est une injure faite à l’humanité tout entière ». Dieu merci ! Le bon sens reviendrait-il dans les tribunaux ? En effet, nous sommes contents de lire cette phrase dans la bouche d’un avocat gauchiste et moderniste. Il serait temps enfin que les programmes scolaires de l’éducation dite nationale arrêtent d’apprendre à nos chères têtes blondes que l’homme descend du singe, car en effet « c’est une injure faite à l’humanité tout entière, d’assimiler une personne humaine à un animal ». Il a poursuivi en expliquant : « Il y a des limites, on ne peut pas tout dire, tout écrire, tout dessiner ». Le bon vieux couplet révolutionnaire de Saint-Just repris et ressorti dès que leur liberté d’expression vacille : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Le problème reste toujours le même avec eux, la liberté d’expression c’est quand cela les arrange et elle demeure à géométrie variable. Ils sont constamment dans le deux poids deux mesures. Quand Monsieur Jean-Marie Le Pen est comparé à un bull dog, les censeurs ne prennent pas sa défense, pas plus quand il est assimilé à « un nazi » par Jacques Séguéla (3). De même, lorsqu’un journal anarcho-communiste dessine le Christ, l’Eglise, le Pape dans des postures infâmantes que nous n’expliquerons pas afin de ne point heurter la sensibilité des âmes, la police de la pensée unique explique qu’il s’agit là de liberté d’expression et autres malhonnêtetés du genre. Que dire d’un spectacle où à la fin de celui-ci les gens présents dans la salle jettent de la merde sur le visage de Notre Seigneur Jésus-Christ. Blasphème ? Non pas du tout, c’est de l’art selon eux. Nous ne le comprenons point, parce que nous serions rétrogrades et les défenseurs d’un ordre ancien…
Si nos adversaires pouvaient être sérieux deux secondes, le débat intellectuel en sortirait grandi. En son temps, les républicains avaient – et tous les étudiants de France connaissent cette caricature – déjà utilisé l’arme de la dérision avec les Poires. Ce dessin montrait l’inefficacité de la politique de Louis-Philippe et son impopularité grandissante… Fallait-il condamner l’auteur de cette planche ? Bien sur que non. Quand nous voyons tous les pamphlets anti-monarchistes publiés au XVIIIème dans toute la France, nous nous demandons quel fut le ratio d’auteurs condamnés par écrits publiés… Il serait intéressant de le comparer au ratio de notre époque et nous verrions quel régime défendait plus les libertés d’expression. Beaucoup, mais pas nous, seraient surpris du résultat…
Quoiqu’il en soit, en Hollandie ou en Sarzokie, les censeurs mènent la belle vie du haut de leur tour d’ivoire. Tout ce qui dépasse, tout comme à la révolution de 1789, se trouve vite coupé en deux, écharpé par les procès et autres condamnations qui ne visent que la mort économique. Plus besoin des prisons, les amendes sont devenues leurs armes de destruction massive pour faire taire les opposants. Que nous reste-t-il pour défendre nos positions ? L’humour et l’intelligence seront toujours les meilleures armes pour combattre la tyrannie, l’ignorance et la mauvaise foi. Maintenant, nous allons pouvoir manger une banane en regardant un documentaire animalier. Peut-être que nous y verrons….
Notes
(1) Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone
(2) Minute
(3) JMLP vient de porter plainte pour ce propos : « la fille de l’autre nazi »
09:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 31 octobre 2014
De la Servitude universelle...
L'émergence, dans la France chloroformée par des lustres d'endoctrinement, de discours émollients, et de délires idéologiques, d'un mouvement contestataire protéiforme, qui se décline par des manifestations impressionnantes, des opérations spectaculaires de dénonciation, des actes de résistance, a encouragé la prise de parole de Français, longtemps tenus de se taire et de souffrir en silence.
George Feltin-Tracol est l'un de ceux-là. Il nous propose régulièrement des analyses pertinentes sur notre monde, passe au peigne fin, si l'on ose dire, la question du contrôle de la société par les puissances étatiques, financières, médiatiques, dont l'objectif est d'instaurer un État mondial de tonalité totalitaire. Son ouvrage, En Liberté surveillée, remarquablement documenté, se veut, en même temps, une chronique des prémisses d'une « mise au pas » de la société française par un régime qui n'a plus aucune espèce d'inhibition « démocratique ». Les résistances multiformes, que tout le monde a en mémoire, et qui témoignent de la richesse plurielle (terme adéquat, cette fois!) de la lutte populaire, par exemple les manifestations contre les spectacles blasphématoires « Piss Christ », « Golgota picnic », l'affaire de Tarnac, le « cas » Dieudonné, la « Manif pour tous », ont pour réponses les emprisonnements politiques, la censure, la brutale répression policière, les manipulations. La sphère politique est empoisonnée par l'idéologie nihiliste, les « nouvelles sacralités », qui suscitent des « phobies », lesquelles arment le bras de la « Justice », sans compter la vidéo-survillance, qui contrôle les routes et les rues, la novlangue, qui formate les consciences, l'endoctrinement scolaire, le néo-puritanisme, expression extrême de la clitocratie triomphante, dont l’égérie est la Suède, matrice du totalitarisme postmoderne dévirilisant, infantilisant, Grande Nursery dont Big Mother est la maquerelle fouettarde. Ces liens tressés par des Lilliputiens doctrinaires, liens dont le plus puissant, en ce moment, est incarné par le communautarisme, pendant symétrique d'un individualisme consumériste, sont destinés à étouffer notre identité... Ainsi cette entreprise liberticide évoque-t-elle la mise en place d'un despotisme nouveau, plus complexe, plus subtil, plus savant que les anciennes tyrannies, qui n'étaient que des ateliers artisanaux à côté de lui.
L'analyse ne se limite pas à une recension de notre servitude organisée, mais aussi à ses causes. La description de l' « État profond » est d'un intérêt capital : il s'agit en effet d'une « structure de gouvernement à la fois invisible et continue », qui gère réellement la société, tandis que les institutions apparentes, souvent élues, « représentatives », ne sont là que pour exécuter, ou amuser la galerie.
George Feltrin-Tracol, En liberté surveillée Réquisitoire contre un système liberticide, Éditions Les Bouquins de Synthèse nationale, 23€ - cliquez ici
22:23 Publié dans Claude Bourrinet, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 22 novembre, Synthèse nationale est invitée au congrès européen organisé par le GUD à Paris
16:37 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Conflits raciaux...
Dans le catéchisme des apôtres du multiracialisme, il y a les gentils Noirs et les méchants Blancs. Manichéisme confortable pour les faux-culs mais qui a un gros défaut : il est nié en permanence par les réalités.
Dernier exemple en date : à Calais, submergée par un afflux incessant et toujours croissant de migrants clandestins (de l’aveu même du ministère de l’Intérieur, leur nombre a été multiplié par quatre depuis le début de l’année), les vieilles rivalités raciales interafricaines mettent le feu aux poudres : catastrophé, Le Monde est obligé de le reconnaître (23 octobre) : « Les rixes entre ethnies se sont multipliées (…) Plusieurs batailles rangées ont éclaté entre groupes ethniques ». Ethiopiens et Erythréens ont réglé leurs comptes à coups de pierres et de bâtons, avec à la clé plusieurs dizaines de blessés.
Des Gaulois patriotes ont réagi face à cette situation, pour manifester le ras-le-bol des habitants de Calais et des environs. Les membres de Terre et Peuple doivent évidemment leur apporter un soutien actif.
Autre illustration de conflit racial : dans les rues de Tanger des Noirs sont attaqués à coups de couteau par des Marocains qui ne supportent plus de voir leur ville envahie par des gens venus du Sud en nombre toujours plus important et qu’ils considèrent comme des descendants d’esclaves.
09:53 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Minute condamné... Soutenez Minute !
Le directeur de publication de « Minute », Jean-Marie Molitor, a été condamné ce jeudi à 10.000 euros d’amende pour une couverture qui avait comparé à un singe la ministre de la Justice Christiane Taubira.
Dans son édition du 13 novembre 2013, le journal avait publié une photo de la garde des Sceaux, avec ce titre: « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». Le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.
La condamnation a été prononcée contre le directeur de publication de « Minute », Jean-Marie Molitor. Il a en revanche été relaxé pour un dessin paru le 30 octobre représentant un singe, versant une larme, dont l’avocat déclarait: « mon client porte plainte pour avoir été odieusement caricaturé en madame Taubira ».
Manifestez votre solidarité avec Jean-Marie Molitor, allez acheter le numéro de Minute de cette semaine...
09:46 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le JT de TV Libertés de jeudi soir :
09:44 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 30 octobre 2014
Jeudi, c'est le jour de Rivarol :
10:04 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Après Charette et St Louis, Philippe de Villiers va sortir Le Roman Jeanne d'Arc
Philippe de Villiers publie dans quelques jours "Le Roman de Jeanne d'Arc" aux éditions Albin Michel. Formidable trait d'union entre le ciel et la terre, Jeanne demeure aux yeux de tous les Français une héroïne extraordinaire.
10:00 Publié dans Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
IL N’Y A PAS QUE LES RHINOCEROS BLANCS QUI SONT MENACES DE DISPARITION !
Jean-Claude Rolinat
Avril 1994… Un tournant dramatique et décisif dans l’histoire des blancs d’Afrique du Sud. Leur destin a basculé. En acceptant le principe du suffrage universel, le fameux « one men, one vote », le calamiteux Frederik De Klerk signait l’arrêt de mort d’un peuple européen indépendant en Afrique australe. Le lâchage, 14 ans plus tôt, de la Rhodésie blanche de Ian Smith, n’aura été qu’un apéritif pour le « Gargantua mondialiste ». Dans une société multiethnique, institutionnellement indifférenciée, la loi démocratique donne le pouvoir au plus grand nombre. Surtout en Afrique où le fait tribal est encore prédominant, les ethnies majoritaires, même d’une façon relative, l’emportent et dominent le paysage politique. Les exemples sont innombrables, ayons simplement à l’esprit ceux des Hutus au Rwanda ou des Kikuyus au Kenya.(Toutefois, dans le premier des deux cas, les Tutsis, minoritaires, viennent de prendre leur revanche). Pourtant, le « pouvoir pâle » de Pretoria avait toutes les cartes en main : l’instrument politico-militaire, une quasi indépendance énergétique, des minerais sensibles nécessaires aux occidentaux, une opposition contenue, des terroristes anéantis… Seule une pression internationale insistante donnait mauvaise conscience à certains traitres du Broederbond, la franc-maçonnerie afrikaner. La logique de la politique de développement séparée, menée conjointement avec l’abolition de « l’apartheid mesquin », aurait dû conduire à la création d’une constellation de quelques Etats égaux en droits et devoirs, prélude à une ultérieure Confédération ou Fédération, selon l’aboutissement des négociations, dans laquelle chaque partie aurait conservé la pleine maitrise de ses affaires culturelles et de sa sécurité. Pour cela, le Parti National aurait dû sacrifier une fraction du territoire historique des établissements afrikaners et anglophone, et consolider les « Bantoustans ». Il ne l’a pas fait à temps, préférant tout garder d’un immense territoire pour, finalement, tout perdre dans un véritable « Munich exotique » négocié avec l’habile Mandela. Ce dernier promettant tout, surtout ce qu’il savait être comme d’inacceptables concessions pour ses amis de l’African National Congress (ANC), a « roulé les Blancs dans la farine »…
Résultats des courses ? En vingt ans, un million de ces derniers a quitté leur pays et, pour beaucoup d’entre eux, sans esprit de retour comme les 20 000 anglophones installés à Perth, en Australie occidentale. Plusieurs milliers de fermiers et les membres de leurs familles ont été massacrés dans le Veldt dans des conditions horribles et ce, dans une quasi indifférence de nos belles consciences internationales ! Où était BHL et consort ? Aux abonnés absents… La République d’Afrique du Sud dispute au Brésil la première place sur le podium des pays à forte criminalité. L’ANC a kidnappé le pouvoir, à l’exception de la ville du Cap et de sa province. Une nouvelle bourgeoisie noire, environ 10 % de sa population, a émergé dans le monde des affaires et n’entend nullement partager les fruits de sa réussite avec ses frères qui s’entassent dans des bidonvilles gonflés par une immigration – là aussi ! – non maitrisée. Jacob Zuma, Président de l’indéboulonnable ANC, assume d’une façon clownesque les fonctions de Chef de l’Etat. Lui et sa clique de corrompus gouvernent tant bien que mal la deuxième économie du continent. (Le Nigéria, avec son pétrole, vient de ravir la première place à la RSA, ce qui n’a aucune signification…). L’armée, la National South African Defence Force, privée de la plupart de ses cadres blancs, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Une coalition des électorats blancs, métis et Asiatique est-elle imaginable, et le Democratic party peut-il inverser la vapeur ? Où sont passés les militants du Freedom Front et de l’AWB de feu Eugène Terreblanche ? L’expérience d’Orania a-t-elle un avenir ? Le dernier afrikaner est-il condamné à éteindre la lumière en partant et cette communauté subira-t-elle le sort des Pied-Noir ? Finalement Mandela, en donnant l’image bonhomme d’un « Père de la nation », aurait-il été plus habile que Ben-Bella ?
Des éléments de réponses incontournables en lisant le récent ouvrage de Jean-Claude Rolinat édité aux Bouquins de Synthèse Nationale, « République Sud-Africaine : la faillite de Mandela ». 18,00 € plus 3,00 € de port. Cliquez ici
04:15 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le JT de TV Libertés de mercredi soir...
04:14 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 29 octobre 2014
Samedi 18 octobre, sur Radio Courtoisie, Pascal Lasalle recevait Georges Feltin-Tracol pour son dernier ouvrage "En Liberté surveillée" et sa biographie de Thierry Maulnier
Georges Feltin-Tracol nous parle de ses deux derniers livres.
Pour écouter l'émission cliquez ici
En liberté surveillée cliquez là
Biographie de Thierry Maulnier cliquez ici
08:09 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
On ne badine pas avec Zemmour
Caroline Parmentier
Présent cliquez ici
La zemmourisation des esprits est-elle en train de devenir un phénomène de société ? Son livre s’arrache à 15 000 exemplaires par jour. Et selon Le Parisien, 37 % des Français se disent « d’accord avec les thèses qu’il développe dans Le suicide français ». 37 % ? Zemmour président !
37 % c’est d’autant plus considérable que les questions sont posées de telle façon que l’on vous donne l’impression que vous êtes pour le régime de Vichy si vous y répondez favorablement. 37 % bien qu’ils soient tous comme des chiens après lui. La grande meute bobo. Les Ruquier, les Cohen, les Salamé, Caron, Elkrieff, Denisot, Anne-Elizabeth Lemoine, Bourdin, etc.
37 % malgré les inquisiteurs (qu’il domine à cent coudées intellectuellement) et les réquisitoires (qu’il balaie avec courage et talent). Malgré les mantras, les anathèmes, les formules de sorcellerie des manitous du PAF, toujours les mêmes depuis des décennies.
500 pages, trois ans de travail. Le livre d’Eric Zemmour est brillant, rageur, dépressionniste et impressionnant. Il entre dans le lard de l’idéologie dominante et des vaches sacrées du système et revient sur 40 ans de destruction et d’escroquerie intellectuelle. En faits historiques, sociétaux, en chansons, en films, en séries télés, en matches de foot. Il a remplacé en numéro un des ventes le règlement de comptes ravageur et destructeur de Valérie Trierweiler. Ce qui en dit long sur l’état de fureur des Français ! Les Français se sont reconnus dans ce que dit Zemmour.
Profitons-en bien, car combien de temps encore avant qu’il ne soit déclaré infréquentable ? Malgré ses contacts et malgré ses réseaux, malgré le système auquel il a longtemps appartenu. Banni des grands médias et des grandes maisons d’édition. Et pour cela ils n’ont eu de cesse les uns après les autres de lui faire dire pour qui il vote. Une obsession. Est-ce à ce moment-là qu’il aura définitivement franchi la ligne jaune ? De mémoire humaine en effet il n’a jamais existé de journaliste ou de chroniqueur invité à la télévision qui vote Le Pen.
« Je décide d’utiliser le système contre le système », déclare Zemmour au Figaro Magazine. Il y a quelques années à ce petit jeu-là le système aurait eu sa peau. Qui sait si en ces temps si troublés : saison des Zemmour, du Printemps français, de la Manif pour tous et du FN donné au premier tour à la présidentielle, la peur ne va pas finir par changer de camp ?
07:12 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
De Calais à Nice : Carl Lang et le Parti de la France
07:11 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
A Strasbourg l'opposition à la nouvelle mosquée s'organise
Soutenez la future manif contre la mosquée de Strasbourg cliquez ici
01:05 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le JT de TV Libertés de mardi soir...
01:02 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Northmen Impakt interrogé par Daniel Conversano lors de la 8e Journée de Synthèse nationale
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mardi, 28 octobre 2014
Ukraine : la démocratie inutile La partition entérinée par les urnes
Jean Bonnevey
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Si l’on en croit nos médias, une vague pro-occidentale a déferlé sur l'Ukraine. Le problème c’est qu’elle n’a pas plus de sens que la vague pro-russe qui a submergé la Crimée. En fait le pouvoir de Kiev a organisé des élections pour se conforter, mais en se confortant il a également renforcé la partition de fait entre les deux Ukraine.
Faite voter en temps de guerre des régions acquises et non pas la totalité de la population, c’est une drôle de conception tout de même de l’unité du pays et de la démocratie représentative. Les sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote, dont les chiffres ont été rendus publics à leur fermeture, donnaient environ 70 % des voix aux cinq mouvements pro-occidentaux, pour certains aux tonalités nationalistes. Ils devront se partager le pouvoir, aucun d'eux ne se détachant largement. Selon les résultats portant sur 10 % des circonscriptions, le Bloc Petro Porochenko du chef de l'État arrive comme prévu en tête avec 21,9 % des suffrages, suivi du Front populaire du Premier ministre Arseni Iatseniouk (21,6 %).
Le scrutin, au taux de participation limité à 53 %, est toutefois marqué par le maintien d'anciens alliés de l'ex-président pro-russe Viktor Ianoukovitch, à l'inverse du Parti communiste menacé, événement historique, de disparaître de l'Assemblée. Aucune majorité des partis démocratiques donc mais une victoire des pro-occidentaux dont certains à tendance fasciste comme personne ne le nie et le maintien d’une minorité favorable à une synergie avec la Russie, minorité massivement majoritaire dans les territoires qui n’ont pas voté.
La victoire du Bloc Petro Porochenko est moins large que prévue, tandis que les scores du Front populaire et de Samopomitch (13 % selon les sondages), parti composé de jeunes représentants de la société civile et de combattants revenus de l'Est, ont surpris. En revanche, avec près de 8 %, le Bloc d'opposition, regroupant plusieurs figures de l'ancien Parti des régions de Viktor Ianoukovitch, dépasse ce seuil. Suivent le Parti radical du populiste Oleg Liachko (6 %), les nationalistes et radicaux de Svoboda (6 %) et le parti Batkivchtchina de l'ancienne Première ministre Ioulia Timochenko (6 %). À Donetsk, principal fief des rebelles, les habitants ont ignoré les élections et attendent celles que les séparatistes prévoient d'organiser le 2 novembre.
Nos médias parleront-ils alors de vague pro-russe, sans doute pas et pourtant il s’agit de la même chose. C’est à dire de l'utilisation de la démocratie comme confirmation des choix divergents d’une population dans un pays qui n’est plus unitaire mais bien divisé de fait comme le prouvent les urnes.
Encore une fois il faut être pragmatique et, au-delà de l’idéologie, accepter de séparer pour éviter le pire ceux qui ne veulent pas ou ne veulent plus vivre ensemble.
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Notre vocabulaire...
Il s’agit de l’intervention inaugurale de Georges Feltin-Tracol à la 8e Journée nationaliste et identitaire de Synthèse nationale du 12 octobre 2014 à Rungis.
Source Europe maxima cliquez ici
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Chers Amis,
À l’été 1993, dans Foreign Affairs, la revue du C.F.R. (en anglais Conseil des relations étrangères), un cénacle mondialiste installé aux États-Unis, paraissait un article du professeur Samuel P. Huntington sur « Le choc des civilisations » (1). Cet enseignant de Harvard répondait ainsi à la thèse de la fin de l’histoire lancée en 1989 par le futur ex-néo-conservateur étatsunien d’origine japonaise Francis Fukuyama (2). Trois ans plus tard, Huntington sortait de cet article son célèbre essai avec la fameuse expression polémologique (3).
Grâce à cet universitaire d’outre-Atlantique, le concept de civilisation prenait un sens polémique certain, même si la civilisation ici définie contient des confusions non négligeables. En effet, Samuel P. Huntington y mentionne une civilisation occidentale qui couvrirait l’Amérique du Nord, l’aire européenne chrétienne romano-protestante, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Il s’agit de l’actuel Occident atlantiste.
Huntington n’est pas le seul à associer l’Europe, l’Amérique et l’Occident dans une même collectivité. Dès 1985, le sociologue français Jules Monnerot estimait qu’« il faut souhaiter aujourd’hui une étroite concertation avec tous les États dont les lois témoignent des mêmes tendances que les nôtres et qui prolongent avec nous la même filiation de cultures, la même lignée de civilisation. C’est ce que j’appelle la préférence occidentale. Derrière l’alliance avec les États-Unis d’Amérique. Derrière l’Europe totale, encore future mais plus que jamais nécessaire, nous devons reconnaître en nous-mêmes, comme variante historique d’époque de notre identité nationale française, un patriotisme de civilisation (4) ».
Il va de soi que la théorie de Huntington ne nous convainc pas, car elle néglige toutes les différences essentielles entre l’Occident américanomorphe dont il se fait le porte-parole et notre vision de l’Europe. Nous tenons à l’originalité existentielle d’une civilisation européenne qui ne serait pas la pâle copie d’une production atlantiste.
Depuis Oswald Spengler et son célèbre Déclin de l’Occident (5), on connaît la dichotomie entre la civilisation et la culture. D’après Spengler, la culture incarnerait pour les peuples le moment ascendant de leur histoire. Puis viendrait le temps de la civilisation avec une lente et longue déperdition d’énergies vitales collectives, l’engoncement, les rigidifications structurelles jusqu’à la nécrose, l’agonie et la disparition.
09:27 Publié dans 08 - La 8e Journée de Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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Au sommaire du n°37 (septembre octobre 2014) :
● Editorial de Roland Hélie : Redonner un sens à notre Nation et à notre Civilisation…
● La France au bord du gouffre… Robert Cléry
● Les errements de la Doctrine Chauprade… Serge Ayoub
● L’Occident, fabrique à djihadistes… Patrick Parment
● Un entretien avec David Charpen, Président de Résistance à l’immigration
● Dossier « Ukraine, Russie les frères ennemis… »
● L’Ukraine face à l’Histoire… Nicolas Tandler
● Deux points de vue : Idéalisme et pragmatisme… Zentropa
● La Nouvelle Russie… Alain Benajam
● Un entretien avec Guillaume Lenormand, volontaire français au Donbass
● Les pages du Marquis… Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
● François Brigneau… Francis Bergeron
● Les chroniques de Luc Pécharman, Pieter Kerstens, Georges Feltin-Tracol…
● Synthèse nationale en action : RDV le 12 octobre.
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lundi, 27 octobre 2014
Le JT de TV Libertés de lundi soir :
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Le nouveau numéro d'Eléments
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