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vendredi, 11 avril 2014

Le JT de TV Libertés de jeudi soir :

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jeudi, 10 avril 2014

Le Parti de la France a son premier maire dans l'Aisne...

149cfgz.jpgPierre-Marie Verdier, membre du Conseil national du Parti de la France, a été élu maire de sa commune de Besmont (02) sur une liste d'intérêt communal.

P-M Verdier a également été élu délégué communautaire et siégera donc à la Communauté de communes du Pays des Trois Rivières.

20:01 Publié dans Municipales 2014 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une nouvelle publication lancée par Synthèse nationale : "Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme" seront diffusés à partir de la fin de cette semaine...

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Ils sortent à la fin de la semaine.

Merci à ceux, nombreux, qui se sont déjà abonnés...

Encore quelques jours à patienter !

 

RAPPEL : la présentation des Cahiers d'Histoire du Nationalisme :

Ne laissons plus les autres falsifier notre Histoire.

Une nouvelle revue pour rétablir la vérité…

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Un peuple qui ne connaît pas son Histoire est un peuple condamné… Il en va de même pour une famille politique.

Beaucoup pensent, ou voudraient penser, que la Droite nationale est née comme cela, il y a quelques décennies, telle une génération spontanée, de la conjugaison d’une crise latente et de la volonté de quelques hommes de qualité. En réalité, l’émergence de la Droite nationale (et nationaliste) au début des années 80, que ce soit en France où un peu partout en Europe, est la résultante de toute une histoire, faite de héros et d’événements, de périodes exaltantes et d’autres plus sombres, que beaucoup de militants d’aujourd’hui ignorent, hélas, trop fréquemment.

Les expériences du passé permettent de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui. Celles-ci peuvent être enrichissantes si elles sont bien comprises. Le monde change en permanence, les enjeux évoluent, mais nombre de réalités demeurent constantes. S’il est important de ne pas rester les yeux rivés sur un passé, adulé ou honni, il ne faut pas pour autant rejeter complètement celui-ci.

Nos adversaires, et aussi parfois nos amis, ont une vision manichéenne des choses qui leur interdit d’être objectifs. Notre devoir est de rétablir la vérité, même si celle-ci n’est pas toujours aussi heureuse qu’on le souhaiterait. C’est dans l’intérêt des combats que nous menons actuellement.

C’est dans cet esprit que la revue Synthèse nationale, que je dirige depuis sa création il y a maintenant 8 ans, a décidé de lancer Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, cette nouvelle publication que vous aurez bientôt entre vos mains. Elle est destinée à faire connaître, aux militants de la cause nationaliste bien sûr, mais aussi au plus grand nombre de nos compatriotes, les hommes et les femmes, ainsi que les grands faits, qui ont marqués l’histoire, souvent ignorée et trop souvent caricaturée, de notre famille politique.

Régulièrement, à chaque livraison, Les Cahiers d’Histoire du nationalisme aborderont un thème, qu’il s’agisse de la vie et du combat d’un personnage historique, comme c’est le cas dans le premier numéro qui sort à l’occasion du vingtième anniversaire de la disparition de Léon Degrelle, d’une période au cours de laquelle les nationalistes ont joué un rôle important ou encore celle d’un mouvement ou d’une organisation qui a marqué son temps. Bref, ce ne sont pas les thèmes ni les sujets qui manquent...

Pour ce premier numéro, nous avons demandé à notre ami Christophe Georgy, le dynamique Président de l’Association des Amis de Léon Degrelle, donc fin connaisseur de cette épopée fantastique que fut la vie du fondateur du rexisme belge, de rassembler les témoignages sur ce personnage mythique qui ne laissait pas insensibles ceux qui, admirateurs ou détracteurs, ont eu l’occasion de l’approcher. Léon Degrelle nous a quitté il y a tout juste 20 ans, le 31 mars 1994. Il nous a semblé utile de rappeler, à travers ces diverses contributions, qui il était, ce que furent ses idées et son combat, ainsi que l’aventure héroïque qui fut la sienne.

Et puis, d’autres numéros suivront. La deuxième livraison, prévue pour mai, traitera du nationalisme révolutionnaire de François Duprat, autre personnage mythique du Panthéon nationaliste… Un autre numéro, consacré au Maréchal Mannerheim, chef de la Finlande des années 40, qui mena la vie dure à la sanguinaire Armée soviétique qui tentait d’annexer son pays, est en préparation…

Une dernière chose : pour pérenniser cette nouvelle collection et pour que vous ne manquiez pas un numéro, nous vous proposons la classiques formule de l’abonnement (voir PJ). Celle-ci, indépendante de l’abonnement à Synthèse nationale, vous permettra de recevoir, à un prix attractif de lancement (95,00 €, franco de port, au lieu de 110,00 €, valable jusqu'au 30 avril), chaque numéros des Cahiers d’Histoire du nationalisme dès leur parution.

Cette entreprise a pour objectif de rétablir la vérité sur notre histoire. Il était urgent de la lancer. Aujourd’hui, c’est chose faite. Nous savons que nous pouvons compter sur votre aide et sur votre fidélité pour la continuer…

Ce 1er volume consacré à Léon Degrelle, réalisé sous la direction de Christophe Georgy, comprend une très bonne biographie, les textes de Francis Bergeron, Pierre Vial, Jean-Yves Dufour, Alexandre Gabriac, Camille Galic, Joël Laloux, Fernand Kaisergruber, Michael Hemday, Armand Gerard, Alberto Torresano, Edwige Thibaud, Henri de Fersan, Yvan Benedetti, Pierre Gillieth et Saint-Loup ; des dessins inédits de Godus, Ignace, Peper et Korbo et un cahier photo...

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Journées internationales et délires onusiens !

268495460.jpegYves Darchicourt

C'était hier 8 avril la "journée internationale des Roms". Encore un de ces bidules dont le terrien de base se contrefiche royalement d'autant plus que ces dédicaces onusiennes ne font que croître et embellir au fil du temps. Il y en aurait à ce jour 340 auxquelles il faut ajouter et surajouter les "années internationales", les "anniversaires d'années internationales" et les "décennies internationales." Une abondante floraison de célébrations soit-disant consacrées pour titiller l'esprit obtus du "citoyen du monde" et pour ce faire d'ailleurs largement pourvues par la pensée unique du nouvel ordre mondial mais offrant aussi des perspectives de réflexion uniques sur des sujets aussi variés que la fête du Novruz, les fonctionnaires portés disparus ou la fistule obstétricale. Toutes occasions de coûteuses délégations dans tous les palaces du monde, de productions d'experts budgétivores, de longues heures de commissions somnolentes, de séances plénières au mieux à moitié vides d'excellences rémunérées sur la base du salaire horaire d'un roi nègre, de raouts et de pince-fesse byzantins...en communion permanente avec toutes les victimes de tous les maux possibles et imaginables du monde.

On a ainsi depuis juillet dernier et pour l'éternité la "journée mondiale des toilettes" grâce à la résolution 67/291 adoptée par l'Assemblée Générale de l'ONU qui a fait du 19 novembre le jour béni des vatères, la journaille des goguenots, les 24 heures des cagoinces ! Il paraît que c'est justifié parce que plus d'un milliard de nos contemporains défèquent en plein air à travers le monde et que 2 milliards et demi ne disposent pas de toilettes dignes de ce nom... et que tout cela a des conséquences dramatiques en matière de santé, dignité, sécurité, environnement, développement social et économique. L'Apocalypse programmée par manque de tinettes en quelque sorte! On imagine la dignité de la docte assemblée qui s'est penchée sur le problème du manque d'inodores, les envolées lyriques sur la pénurie de privés, les trémolos sur le rationnement en matière de tartisses. Les chiottes au firmament des délires onusiens. WC de tous les pays unissez-vous ! Et personne n'a relevé que le problème n'était pas tant la rareté des cabinets en certains pays qui n'en avaient jamais eu beaucoup d'ailleurs que les conséquences en la matière de leur population désormais pléthorique. Bref, en ce domaine comme en tant d'autres, le devenir de l'homo sapiens sapiens est plombé par ses propres surnuméraires. A quand la journée mondiale de la lutte contre la surpopulation ?

01:42 Publié dans Les articles de Yves Darchicourt | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

2014 : 800e ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE SAINT LOUIS !

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Une date à retenir. En savoir plus, cliquez là

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Jeudi, c'est le jour de Rivarol :

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Chez votre marchand de journaux, 3,50 €

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Le JT de TV Libertés de mercredi soir...

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mercredi, 09 avril 2014

Chronique de la France asservie et résistante

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Robert SPIELER

RIVAROL N° 3135 du 3 avril 2014

 

HÉNIN-BEAUMONT : tout ça pour ça ? Lundi 24 mars 2014, sur RTL, le futur maire FN de Hénin-Beaumont, Steve Briois, dont Caroline Fourest dit dans une tribune libre au Huffington Post du 25 mars qu’il est gay, a déclaré : « Je ne vois pas pourquoi les couples homosexuels ne pourraient pas être mariés. Vous savez à Hénin-Beaumont comme ailleurs, les couples seront mariés, parce que c’est la loi, et là aussi je respecterai la loi ». Si c’est pour faire la même politique que les autres et appliquer des lois gravement immorales, à quoi cela sert-il de voter FN ?

 

STEEVE BRIOIS N’EST PAS SEUL

 

D’après Le Figaro, Robin Reda, 22 ans, étudiant à Sciences po, militant à l’UMP depuis l’âge de 15 ans et responsable départemental des Jeunes Populaires, élu maire UMP de Juvisy-sur-Orge confesse qu’il « n’aime pas trop faire traîner les choses ». Samedi, aussitôt désigné maire par le conseil municipal, il doit marier un “couple” homosexuel. Ça sera son premier acte de maire. Sa crainte dans la vie ? « Devenir un vieux con »… Et les jeunes cons, en a-t-il entendu parler ?

 

“MINUTE” DEVANT LES TRIBUNAUX

 

Il n’y a pas que RIVAROL à subir la répression du Système. Notre confrère Minute avait commis en juillet 2012 un numéro, dont la une élégante était : « Mariage homo : bientôt ils vont pouvoir s’enfiler… la bague au doigt ». Les titres s’étalaient sur fond de photo de deux hommes de dos, vêtus seulement de sous-vêtements en cuir lors d’une « gay pride », tenant le drapeau arc-en-ciel des militants LGBT. Du coup, l’association SOS-Homophobie s’est émue et a déposé plainte pour injure et provocation à la haine devant le tribunal correctionnel de Paris. Un article de Minute s’interrogeait dans le registre légèrement zoophile : « Et pourquoi pas Médor ou le chat du voisin ? ». L’avocat du lobby estime, horreur, que Minute associe les homosexuels aux pratiques zoophiles. Et puis, l’avocat estime quant au sida que « les homosexuels sont présentés comme des éléments pathogènes », réclamant des « dommages et intérêts exemplaires ». Curieusement, la représentante du parquet estime que si cette une est « choquante et utilise un terme particulièrement grossier », l’assimiler à une injure à toute la communauté gay est « un saut intellectuel ». « Faire référence à la sodomie, qui est une pratique absolument pas réservée à la communauté homosexuelle, ne la stigmatise pas globalement ». Quant à la référence aux animaux à propos de la filiation, dans le déroulé de l’article « dire qu’elle prête à la communauté homosexuelle des tendances zoophiles est une extrapolation de mauvaise foi ». Le seul point litigieux pour le procureur serait la phrase : « Sida : malgré les risques ils vont vous donner leur sang », qui accuserait la communauté homosexuelle toute entière. Me Frédéric Pichon, l’avocat en défense, reconnaît « un titre provocateur et aguicheur, gras, évidemment pour attirer le chaland » et évoque la « liberté d’expression ».

 

CECILIA, EX-SARKOZY, POIGNARDE NICOLAS

 

On aime ou on n’aime pas Nicolas Sarkozy (on ne l’aime pas). Mais le comportement de son ex-épouse, Cécilia, et de son mari Richard Attias a été parfaitement ignoble lors du Salon du livre de Paris, où Le Petit journal de Canal+ avait déployé ses caméras mercredi 26 mars, suscitant même la stupeur de Yann Barthès, le journaliste du Petit Journal. Alors que le journaliste Edwy Plenel, qui dirige le site d’informations Mediapart, est en pleine séance de dédicaces, deux personnes se permettent de l’interrompre pour venir le “saluer” et le “féliciter”. Il s’agit de Cecilia ex-Sarkozy et de son mari Richard Attias. « Elle félicite l’homme qui est à l’origine des principales affaires de Nicolas Sarkozy, qui n’est autre (Nicolas Sarkozy) que le père d’un de ses enfants », s’étonne fort justement Yann Barthès. Edwy Plenel, trotskiste acharné, haïssant Nicolas Sarkozy, a publié de nombreux articles concernant « l’affaire Kadhafi, l’affaire Karachi, l’affaire des écoutes de Sarkozy, l’affaire Bettencourt », visant à déstabiliser l’ancien Président de la République. Le président de Mediapart avait déclaré récemment au sujet de Sarkozy : « Si nous pouvons prouver qu’un seul euro a été volé dans une campagne électorale […] eh bien oui, il faut la prison ». Le 17 mars, Edwy Plenel était sur le plateau de France 2 pour évoquer cette affaire. Une intervention qui a ravi Richard Attias. « Vous étiez très bon à Mots Croisés » a glissé ce dernier à Edwy Plenel au Salon du Livre devant les caméras du Petit Journal. Quel monde dégénéré !

 

IL PORTE UN POLO MANIF POUR TOUS ? EXCLU DU BUREAU DE VOTE !

 

Bruno, 54 ans, avait l’incroyable prétention d’aller voter dans un bureau du centre-ville de Toulouse lors du premier tour des élections municipales, affublé d’un polo représentant les silhouettes d’un homme et d’une femme tenant deux enfants par la main. Un acte d’une provocation inouïe, reconnaissons-le. Refus du président du bureau de vote, Pierre Vanicat, le président du bureau de vote n°20, dans le centre de la ville rose qui l’a empêché de voter pour « port ostensible d’un signe politique ». Ce dernier lui a demandé de se changer s’il voulait voter. Ce qu’il a fait. Plusieurs votants se déclarèrent choqués par cette « entrave à la liberté de penser et de voter », à ce « déni de démocratie ». La scène a été filmée par son épouse et mise sur Youtube. Bruno a voulu faire consigner l’incident au PV des opérations de vote mais aucun des délégués de droite du bureau de vote, vers qui il s’était tourné, n’a accepté sa requête. Des minables ! Bruno, qui ne s’attendait pas du tout « à une telle réaction », se « réserve le droit de porter plainte », après vérification de ce qu’il estime être un « abus d’interprétation du droit ». Juristes et avocats sont à l’œuvre pour faire avérer cette liberté prise avec le code électoral. Un autre avocat a également été saisi pour un cas similaire concernant Emmanuel, un habitant de Limoges. « Refuser l’accès au vote à quelqu’un dont le seul fait, passif qui plus est, est de défendre la famille, c’est ahurissant et tellement symbolique de l’idéologie ambiante mortifère qui comprime la France… », réagit un autre citoyen du même bureau de vote toulousain. D’autant que le code électoral, s’il interdit d’arborer un slogan ou le symbole d’un parti politique dans un bureau de vote, ne sanctionne absolument pas ce type de situation ou d’attitude. Bref, encore un excès de zèle caractéristique de la tyrannie socialiste que nous subissons.

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ELLE CRACHE SUR LA MANIF POUR TOUS : POURQUOI NKM NE POUVAIT PAS GAGNER

 

Le 12e, arrondissement clé pour la conquête de Paris, a été le théâtre d’un épisode ahurissant dans la campagne de la droite parisienne. Episode qui a définitivement convaincu l’électorat de la Manif pour tous de ne plus apporter ses voix à NKM dans la capitale. Dès l’annonce des résultats du premier tour, Nathalie Kosciusko-Morizet fait le calcul qu’il lui faut gagner les électeurs centristes du 12e arrondissement. Franck Margain, vice-président du Parti chrétien-démocrate très proche de la Manif pour tous, était prévu en 4e position. Exit Franck Margain, qui a fait toute la campagne auprès de NKM et se retrouve donc éliminé à 40 minutes du dépôt des listes au profit d’un vague centriste. Fureur du PCD (Parti Chrétien-Démocrate, parti associé à l’UMP) dont le président Jean-Frédéric Poisson dénonce une décision “humiliante” de NKM. Un communiqué rageur a « appelé à faire battre la liste de Madame Montandon dans le 12e arrondissement de Paris et à ne pas soutenir les listes de Madame Kosciucko-Morizet dimanche prochain ». Cricri (Christine Boutin), ex-présidente du PCD et membre active de la Manif, s’est déchaînée sur Twitter appelant à virer NKM. Exit NKM…

 

MÉNARD REFUSE DE SE LAISSER EMBRIGADER

 

Robert Ménard, candidat soutenu par le FN à Béziers, a réfuté l’étiquette de candidat frontiste. A l’issue du premier tour, Marine Le Pen avait quelque peu fanfaronné en proclamant : « Béziers, c’est déjà gagné pour nous ! », ce qui n’a pas franchement fait plaisir à Robert Ménard qui refuse l’étiquette, déclarant : « Il y a combien de gens du FN sur ma liste ? Six. Je vous rappelle qu’il y a quatre partis qui me soutiennent : le FN, Debout la République, le Rassemblement pour la France, le Mouvement pour la France. Or les trois quarts des membres de ma liste n’appartiennent à aucun de ces partis ! Si je gagne, ce sera une victoire des Biterrois. » Ménard est quelque peu énervé : « Elle dit ce qu’elle veut ! », ajoutant : « Je ne suis pas membre du Front national, je ne suis pas membre du Rassemblement Bleu Marine ! Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? ».

 

LES PIEDS-NICKELÉS À NÎMES

 

On s’amuse quand même de temps en temps en démocratie. Cette histoire est incroyable. La liste d’union du PS avec le Front de gauche n’a pas été déposée à temps à la préfecture. La gauche avait donc au second tour deux listes dans la préfecture du Gard dans une quadrangulaire. Les socialistes, après avoir longuement négocié une liste commune au second tour avec le Front de gauche, ont tout simplement… oublié de la déposer à temps à la préfecture de Nîmes mardi avant 18 heures ! Un amusant gag ! On n’avait jamais vu un couac pareil dans une grande ville. Et tout ceci était le résultat ubuesque d’heures et d’heures de palabres et de tergiversations pour les places réciproques des uns et des autres, mais aussi d’un joli cafouillage dans les documents administratifs nécessaires au dépôt. Il paraît qu’au moment d’enregistrer la liste en préfecture, les deux protagonistes ne retrouvaient pas le document ! Voyant la tournure des événements, le Front de gauche nîmois décidait alors prudemment de reconduire son équipe du premier tour cinq minutes avant l’heure légale et le PS se voyait contraint de faire de même, non sans avoir tenté, en vain, de faire acter la liste commune après l’heure légale. Las, la Préfecture avait fermé ses portes. Inutile de relever que la Droite et le FN ont bien ri… En attendant, les socialistes nîmois subissent les quolibets : « Amateurisme, irresponsabilité, grand n’importe quoi » Au second tour la liste socialiste de Françoise Dumas est arrivée quatrième avec 13,94 %, très loin derrière le candidat UMP qui a été réélu. Le FN a fini second avec près de 25 % des voix et le Front de gauche troisième. Une véritable humiliation pour les socialistes locaux.

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Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici.

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Québec : COUILLARD SUCCEDE AU PQ...

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Le bloc-notes

de Jean-Claude Rolinat

Non, ce n’est pas le titre d’une nouvelle histoire belge, – que nos frères Wallons ou Flamands nous pardonnent -, mais le titre, en résumé, d’un épisode électoral que vient de vivre ce dimanche 6 courant la « Belle Province »….

Une raclée. C’est une raclée identique à celle que vient de subir le PS lors des municipales qui vient d’être infligée par le leader du Parti libéral Québécois, Philippe Couillard, au PQ de Madame Pauline Marois qui vient d’être renvoyée dans ses foyers. Pourtant  Madame le Premier ministre du Québec avait consulté les sondages et anticipé une victoire possible pour son parti souverainiste de gauche. Mal inspirée comme un certain Jacques Chirac en son temps, elle procéda à une dissolution de l’Assemblée Nationale avant le terme de son mandat. Mal lui en a pris, avec seulement 30 élus, elle vient de perdre la majorité face au Parti libéral qui remporte 70 sièges et la petite Coalition pour l’Avenir du Québec 5 députés. Le souverainisme, semble-t-il ,ne fait plus recette. Les adversaires du Parti Québécois affichaient eux, des couleurs plus terre à terre, plus pragmatiques : « on s’occupe de vos  problèmes », tel était le slogan qui s’inscrivait sur leurs banderoles. Le souverainisme ne fait plus  recette en période de crise. Les  Canadiens de la province du Québec qui se prennent parfois à rêver qu’ils sont « un pays », gardent en ces temps de crise les pieds sur terre. Francophones, anglophones, autochtones, immigrants fraichement naturalisés – notamment Haïtiens !- n’arrêtent pas d’une consultation à  l’autre de jouer au ping pong avec les deux grandes formations du spectre politique provincial. Un mal « démocratique », qui n’est pas spécifiquement français, qui s’appelle l’alternative et  qui n’a rien à voir avec une grande alternance. Il n’empêche, plus le temps passe, plus on s’éloigne de la belle idée de donner un Etat indépendant à la dernière nation « française » d’Amérique du Nord. (Les Acadiens sont trop peu nombreux pour y prétendre, quant aux cajuns des bayous de Louisiane, ils ne sont plus, hélas, que des survivants d’une espèce en voie d’extinction). Les anglo-saxons au pouvoir à Ottawa peuvent se réjouir, l’espérance soulevée au début des années quatre-vingt par un certain René Levesque est en train, lentement, d’agoniser. Quand on voit que des micro-Etats siègent aux Nations Unies – Monaco, Andorre, Kiribati, Seychelles et autre République de Nauru -, on peut s’étonner qu’un peuple de sept millions d’âmes n’y ait pas sa place. Le nationalisme québécois à la sauce d’un Duplessis ou d’un Daniel Johnson, (Union Nationale de jadis), de droite, est-il mort ?

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La Terre est plate, les vaches sont carnivores : interdit de rire !

Photo 003.jpgPieter Kerstens

Galileo Galilei, chercheur, astronome et physicien italien, trouva les lois de la chute des corps, énonça le principe de l’inertie et la loi de composition des vitesses. A l’aube du XVIIe siècle il réalisa la lunette qui porte son nom et observa la rotation du Soleil. En 1633, devant le tribunal de l’Inquisition il fut obligé d’abjurer sa doctrine. « Et pourtant, elle se meut ! » aurait-il dit en désignant la Terre.

Face aux dogmes, contre l’idéologie dominante, opposé au sectarisme, il avait raison.

Plus près de nous, la cupidité des groupes agro-alimentaires et l’inextinguible soif de pouvoir des mondialistes ont déclenché la crise de la « vache folle » à cause du virus de l’ESB qui transforma les bovins herbivores placides, en carnivores enragés, nourris de multiples résidus d’origine animale. Ceci au prétexte de subvenir aux besoins des consommateurs de la planète Terre et à l’encontre des lois millénaires de dame Nature, malgré les rares mises en garde des généticiens informés. La première des sources d’émanation de CO2 sur la planète sont les animaux de boucherie et non pas l’automobile. Et si chaque chinois consommait 1kg de viande supplémentaire par mois, la planète deviendrait-elle irrespirable ?

De nos jours, non seulement il est interdit de dire, mais plus encore de rire. Et comble de l’absurde, il est interdit de penser ! Le Régime empêche quiconque de contester ou d’exprimer sa différence, de croire ou même d’imaginer. Il frappe de ses foudres ceux qui n’acceptent pas les « valeurs et les lois de la République » surtout quand ils s’affichent de droite, résolument chrétiens et fiers d’être blancs. Pour les autres, « issus de la diversité », militants gauchistes ou laïcistes invétérés, Femen hystériques ou judéophiles patentés, on verra plus tard…

Le 24 juillet 2013, pour justifier l’interdiction de mouvements nationalistes, Manuel Valls a reproché à certains d’entre eux de « rendre hommage régulièrement au maréchal Pétain, à Robert Brasillach ou à Charles Maurras ». Le Pouvoir ne sanctionne plus des faits, il s’en prend aux pensées et aux admirations qu’il décrète « interdites », sous la pression et l’œil vigilant des lobbies juifs. Le comble du crétinisme viscéral et invétéré est atteint lorsque les laquais du Nouvel Ordre Mondial interdisent a priori les spectacles d’un comique franco-camerounais, qu’ils avaient eux-mêmes encouragé, propulsé et encensé quand celui-ci s’attaquait aux opposants nationalistes dans les années 90’. La marionnette a échappé à ses manipulateurs pour dénoncer les turpitudes et les contradictions du Pouvoir.

Mais ne nous égarons pas : s’il est vrai que les libertés fondamentales (opinion, presse, réunion et expression) doivent être défendues, il en va tout autrement pour ce qui est d’assister aux spectacles et acheter des produits estampillés « Dieudo ». Ses ananas et sa quenelle s’adressent essentiellement à ceux qui pourrissent notre quotidien et peuplent les banlieues classées en Z.S.P. Ses diatribes satiriques, cyniques et comiques heurtent et massacrent autant notre civilisation européenne et notre culture gréco-latine que les critiques acerbes contre le Régime que nous combattons. Il est trop tôt pour savoir s’il est « l’ennemi de nos ennemis » et connaître les réelles intentions politiques de ce bateleur sans racines et pourfendeur de nos valeurs ancestrales. Mais qu’il soit désigné comme étant le Diable, Satan, Belzébuth, le Malin, le Démon ou Lucifer, serait le signe qu’il rejoindra sans doute le club des réprouvés.

Comme Dieudonné M’Bala M’Bala l’a confirmé souvent, sa vision est « à la fois française et universaliste, autrement dit, francophone et multiethnique ».  Autant savoir …

NB : Quand tu habites dans une cité, tu sais ce que veut dire Hollande quand il parle des « souffrances liées à la colonisation ».

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14:39 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Charia au Brunei : la note de l’ambassade

8081-20140409.jpgCaroline Parmentier

Présent cliquez ici

Présent s’est procuré la note datée du 7 avril, émise par l’ambassade de France au Brunei et signée de l’ambassadeur Jean-Yves Berthault, qui préconise à tous les ressortissants français de s’adapter radicalement à la loi islamique applicable à compter du 22 avril dans le Sultanat. Le richissime pays impose le code pénal islamique. Une décision qui s’inscrit dans la suite logique de la radicalisation du sultan. « Il sera d’autant plus important d’y veiller », précise l’ambassade non sans inquiétude, que « nombre d’actions parfaitement innocentes pour les occidentaux » sont « désormais criminelles ».

Première mesure : la « décence » selon la charia. L’ambassade de France demande aux femmes de « redoubler de prudence en matière d’habillement » :

« Les dames veilleront à privilégier les vêtements amples, à porter des manches longues et des robes ou jupes au-dessous du genou. Les maillots deux pièces sont désormais à exclure. (…) Le travestissement devient répréhensible (attention aux bals costumés !) (sic). Les interprétations pourraient être à craindre, en particulier sur le port des pantalons pour les femmes. »

Deuxième mesure : les mœurs. « Il conviendra désormais de bannir le baiser sur la joue pour saluer le sexe opposé. Les relations, même amicales, entre un homme et une femme brunéienne risquent désormais d’engendrer des conséquences imprévisibles et pénalement redoutables. Les relations homosexuelles sont désormais considérées comme un crime, avec la flagellation comme châtiment. »

Troisième mesure : l’interdiction de l’alcool. « Nos compatriotes doivent être conscients que l’ivresse publique ainsi que la consommation d’alcool en public seront durement châtiées et ils devront veiller à ne pas consommer d’alcool, même en privé, en compagnie de musulmans. En aucun cas ils ne doivent leur fournir de l’alcool. »

Quatrième mesure : la religion. « Il devient indispensable de se garder avec les brunéiens musulmans de toute conversation sur la religion. Tout propos pouvant être considéré soit comme insultant pour l’islam, soit comme une promotion d’une autre religion, peut désormais être criminalisé. Là aussi, dénonciations et interprétations arbitraires peuvent être à craindre. »

Le sultanat de Brunei est le premier pays d’Asie du Sud-Est à introduire la charia. « Avec l’entrée en vigueur de cette législation, nous remplissons notre devoir envers Allah », a déclaré le sultan Hassanal Bolkiah, un des hommes les plus fortunés au monde, connu pour ses voitures de luxe et ses harems. Les habitants, qui sont un peu plus de 400 000, sont musulmans aux deux tiers, avec une forte présence bouddhiste (13 %) et chrétienne (10 %). Dans le discours officiel, le nouveau code pénal islamique ne devait concerner que les seuls musulmans. On voit que l’ambassade de France sait ce qu’il en est réellement.

Caroline Parmentier et Emmanuel Ratier

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RAPPEL : Lille, dimanche 13 avril, Gabriele Adinolfi sera à la 2e Journée régionale Flandre - Artois - Hainaut de Synthèse nationale

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BANLIEUE : LA MACHINE SANS COMPTEUR... Des milliards engloutis dans une politique inefficace ?

banlieue_couv.jpgMichel Lhomme

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L'été approche mais l’arrivée constante de clandestins mettra à nouveau, dans quelques mois, la politique d’hébergement d’urgence au pied du mur. En Seine-Saint-Denis, il y avait 7 000 sans-papiers recensés au 31 juillet 2011 et, un an plus tard, 1 000 de plus, soit une progression de 15 %. Par la Libye désormais incontrôlée mais aussi par la Macédoine et la Grèce, on parle d’une arrivée de 300 réfugiés par jour. La France ayant signé tous les accords européens sur la question ne peut les expulser. 

Alors Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault avait demandé à Cécile Duflot, à l'époque ministre du logement, de demander aux officines administratives en charge du problème de gérer au mieux et le plus efficacement cet afflux supplémentaire. On réquisitionne donc de nouveaux lieux d’hébergement vite pleins et qui commencent à atteindre leurs limites. Alors on a commencé à placer certains réfugiés en grande banlieue ou à la campagne. 

Mais que se passait-il jusque là ? Principalement un hébergement provisoire : un hôtel à 70 euros la nuit, solution tue par les hôteliers qui y trouvent effectivement leur compte. L’hébergement d’urgence représente 20 à 30 % des chambres louées dans la région Ile-de-France ! Cela coûterait annuellement la coquette somme de 410 millions d’euros. Mais les caisses se vidant, Cécile Duflot, avant sa démission, avait réclamé un plan d’urgence supplémentaire de 50 millions d’euros.

Malika Sorel dans Le puzzle de l’intégration (Editions Mille et une nuits -2007) mettait déjà en garde «sur l’utilisation de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain». Mandaté par Nicolas Sarkozy, Arno Klarsfeld avait préconisé d’orienter « les demandeurs d’asile où il y a de la place, dans l’Yonne ou la Creuse par exemple ». Ce déplacement de population immigrée des villes de banlieue à la campagne a bien été entamé sous la mandature Sarkozy lorsqu’il était Président de la République et déjà, auparavant en tant que Ministre de l’Intérieur. L’application forcée du melting-pot américain sur un territoire comme celui de la France se heurtera rapidement, quoiqu'on fasse, à une limite géographique mais aussi à une limite budgétaire par l’asphyxie des finances locales, des mairies et des régions. Depuis trois décennies, les budgets affectés à la “politique de la ville” n’ont jamais connu la crise. Alors que l’armée doit renoncer cette année à 5,5 milliards d’euros de commandes, le budget affecté aux quartiers va augmenter, lui, de plus d’un demi-milliard. Le schéma hugolien appliqué aux banlieues est aussi à discuter. Si, dans ces quartiers, il y a assurément des fins de mois difficiles, c’est aussi dans ces mêmes quartiers que se déroulent les trafics illicites les plus rentables (drogues, métaux), générant une économie souterraine florissante que veulent ignorer les chiffres officiels. D'après les forces de police, circulent dans certaines cités, plus de voitures de luxe que dans les arrondissements parisiens réputés aisés. Depuis que François Mitterrand avait créé le ministère de la Ville, en y nommant notamment Bernard Tapie (1992-1993), des milliards se sont déversés en priorité sur ces quartiers « défavorisés », des stades de foot, des gymnases, des piscines et des médiathèques, équipements coûteux, souvent dégradés, les premiers à brûler à la moindre émeute, avant d’être aussitôt reconstruits. En trente ans, les sommes mobilisées sont pharaoniques : 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 selon la Cour des comptes. A cela s’ajoute la loi Borloo (42,6 milliards d’investissement pour la période 2004-2012) et les 150 000 emplois d’avenir de 2013 qui seront essentiellement localisés en banlieue. Une machine sans compteur. 

Pour la Cour des comptes, « ces politiques de la ville terriblement dispendieuses n’atteignent jamais leurs objectifs ». En France comme aux Etats-Unis, la pauvreté n’explique pas tout. Selon le géographe Christophe Guilluy, auteur de l’indispensable Fractures françaises (Editions François Bourin) « 85 % des ménages pauvres n’habitent pas dans les quartiers sensibles » ! En fait, dans ces quartiers se déversent anarchiquement, depuis des années, les flux migratoires continus. Non maîtrisés, ce sont ces flux qui produisent l’insécurité structurelle de la banlieue et la faillite des politiques municipales.

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Le JT de TV Libertés de mardi soir :

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Manuel "El blancos" Valls promu 1er Ministre : la vidéo de bienvenue de Dieudonné !

Depuis vendredi dernier, près de 1,5 millions internautes auraient déjà visionné la dernière vidéo de Dieudonné mise en ligne sur Youtube et consacrée à la nomination de Manuel Valls "El Blancos" - son meilleur attaché de presse dit-il - au poste de Premier ministre. On y appréciera les larges extraits d'une allocution, il est vrai quasi hystérique, de Manuel "Gaz" éructée le 19 mars dernier au Trocadéro et qualifiée par l'humoriste  "d' exercice de soumission totale à ses maîtres du peuple élu"

Le prochain spectacle en tournées dans toute la France s'intitulera "Incitation à la Haine". Une série de représentations recommandées par l'humoriste à "tous les non-juifs de France qui ne sont plus les bienvenus dans ce pays". De quoi paraît-il "monter d'un cran"... et faire s'étrangler de rage le gandin et ses acolytes.

Y. D.

07:16 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 08 avril 2014

Défendre d’abord nos intérêts…

lille roland helie.jpgRoland Hélie

Directeur de

Synthèse nationale

Les événements qui se déroulent depuis quelques mois en Ukraine ont entrainé, surtout sur les réseaux sociaux, un débat animé au sein de notre famille d’idées. Cela est bien naturel et à le mérite de prouver, à ceux qui en doutaient, que les nationalistes français sont attentifs à ce qui se passe dans le reste de l’Europe. Les uns, au nom d’une vision romantique des choses et s’appuyant sur des faits historiques terribles (la grande famine planifiée en Ukraine par Staline au début des années 30 qui fit plus de six millions de victimes réelles), soutiennent l’insurrection ukrainienne, tandis que les autres, par réalisme géopolitique et sans doute par admiration pour le style « direct » du Président Poutine, épousent la cause de la Russie.

Tout cela nous amène à quelques observations.

D’abord, force est d’admettre que les deux points de vue sont compréhensibles et il est dommage que certains en arrivent à s’insulter pour défendre celui qu’ils ont choisi.

Les nationalistes ukrainiens, et le peuple ukrainien dans son ensemble, ont souffert, c’est indéniable, du joug soviétique pendant plus de 70 ans. Cela à tel point qu’une partie n’a pas hésité dans un premier temps à se ranger aux côtés des forces de l’Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais, depuis l’indépendance de l’Ukraine, au début des années 1990, la Russie a toujours eu une position ambiguë par rapport à Kiev dont elle dépend en bonne partie économiquement. Les raisons du soulèvement sont d’ailleurs, dans un premier temps, plus à mettre sur le compte d’un refus des pouvoirs ukrainiens corrompus et incapables qui se sont succédés depuis l’indépendance, et sur celui de la misère sociale qui gangrène ce pays, que sur celui de la rancune envers les Russes. Même si celle-ci demeure vivace.

En tant que Français attachés à notre pays et en tant qu’Européens fiers de notre civilisation, nous pouvons comprendre les motivations des insurgés du Maïdan. Le problème c’est que ces motivations ne sont pas forcément les mêmes que celles de ceux qui ont tout intérêt à ce que l’Ukraine se détache de l’influence russe et qui œuvrent en sourdine depuis longtemps dans ce sens.

La sincérité ne doit pas engendrer la naïveté

J’ai pu le constater par moi-même, les nationalistes ukrainiens font parfois preuve d’une certaine candeur. J’ai eu l’occasion il y a quelques mois, avec notre ami Robert Spieler, par l’intermédiaire de Thibaut de Chassay, le dynamique président du Renouveau français qui entretient des liens politiques avec différents mouvements patriotiques de l’Est européen, de rencontrer des responsables de Svoboda, le principal parti nationaliste ukrainien, venus à Paris pour présenter leur mouvement et leurs revendications. Sans douter un instant de la sincérité de ces nationalistes, au demeurant fort sympathiques, j’ai été frappé par leur fascination, frisant la naïveté, pour l’Union européenne. Leur vision du monstre bruxellois était totalement tronquée. Ils plaçaient toutes leurs espérances dans leur visite au Parlement européen prévue pour le lendemain à Bruxelles. Curieuse approche des choses… Je dois avouer que Robert et moi sommes restés sceptiques suite à cette rencontre. Néanmoins, comme quoi en politique il ne faut jamais écarter « l’imprévu », quelle ne fut pas ma surprise de voir que deux de nos interlocuteurs d’alors sont aujourd’hui membres du nouveau gouvernement. Cela dit, il ne faut pas se leurrer. L’Europe, une fois qu’elle se sera bien servie des patriotes ukrainiens contre la Russie, se débarrassera d’eux vite fait car leur idéologie est malgré tout diamétralement opposée à ses projets mondialistes

Parlons maintenant de la position de la Russie de Vladimir Poutine. Celle-ci qui estime, à juste titre, que l’Ukraine est « son berceau » ne peut en aucun cas laisser se développer, à ses frontières, des Etats qui lui seraient foncièrement hostiles. Ce d’autant plus que cela risquerait de faire « tache d’huile ».

Nous considérons pour notre part que la Russie est actuellement, malgré tous ses défauts, l’un des meilleurs remparts face aux intentions belliqueuses et aux menées hégémoniques de l’Empire de la Haute finance apatride. Qu’on le veuille ou non, la Russie d’aujourd’hui n’est pas l’URSS d’hier. Nous ne tomberons donc pas, bien évidemment, dans le piège tendu par les lobbys droits-de-l’hommistes stipendiés par les Fondations mondialistes qui voudraient faire passer Poutine pour un nouveau Staline. Les maîtres du Nouvel Ordre mondial croyaient en avoir fini, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, avec l’Union soviétique. Ils pensaient que la Russie allait devenir une puissance déliquescente dirigée par des mafieux ou des ivrognes type Boris Eltsine. Ils se sont lourdement trompés car ils n’avaient pas imaginés l’émergence d’un Poutine capable, en quinze ans, de redonner à son pays sa fierté, comme on a pu le constater à l’occasion des magnifiques Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, et de lui offrir à nouveau une place essentielle dans le monde. Ce renouveau de la Russie peut, légitimement, susciter une grande sympathie auprès des patriotes français écœurés de voir leur pays « dirigé » par une bande de baudruches incapables.

Ne pas se tromper de combat

Nous le voyons, chacun peut trouver de nombreuses bonnes raisons de soutenir un camp ou un autre. Mais, est-ce bien à nous, nationalistes français et identitaires européens, de nous immiscer dans ce conflit qui, quoiqu’en disent tous les va-t’en-guerre de la terre style BHL, ne nous concerne pas vraiment ?

Notre rôle ne serait-il pas, plutôt, de chercher à apaiser ces antagonismes qui ne peuvent que servir les projets fumeux de ceux qui veulent justement anéantir les nations ?

Louis XIV, pour expliquer sa politique étrangère, disait que « la France n’a pas d’amis ni d’ennemis, elle n’a que des intérêts ». C’est ainsi que les nationalistes français, qui sont sensés mettre l’intérêt national au-dessus de tout, devraient voir les choses aujourd’hui. Plutôt que s’entredéchirer à propos de ce conflit qui, finalement, concerne avant tout les Ukrainiens et les Russes, ne serait-il pas plus judicieux de s’interroger sur ce qui sert le plus notre pays ?

La menace que fait peser sur nos identités et nos libertés le mondialisme destructeur devrait suffire à elle-seule pour nous guider. La réalité, en France comme dans la plupart des pays, c’est que ce sont justement des gouvernements inféodés à la politique mondialiste imposée par les financiers de Wall Street, et leur bras armé qu’est l’OTAN, qui sont aux affaires. Alors, ne nous trompons pas de combat. Au lieu de s’entredéchirer sur la question ukrainienne, les nationalistes français doivent se mobiliser totalement contre le Système qui, ici comme ailleurs, veut détruire notre nation et notre civilisation.

Or, face à ce Système, force est de reconnaître que la Russie, dans l’état actuel des choses, est un allié nécessaire.

Editorial du n°35 de la revue Synthèse nationale

Synthèse nationale n°35 :

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Carl Lang revient sur les municipales :

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Le Journal du Chaos de cette semaine :

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Le JT de TV Libertés de lundi soir :

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lundi, 07 avril 2014

Bilan des municipales...

index.jpgPierre Vial

Un taux d’abstention encore jamais vu, les bons résultats du FN, le désaveu cinglant infligé au PS, y compris de la part d’électeurs votant habituellement à gauche : les municipales ont marqué un rejet clair et net du Système en place par une partie importante de la population. C’est pour nous, évidemment, une source de satisfaction.

Face à cette Bérézina, Hollande s’est raccroché à la branche Valls, sur le thème du changement. Mais la presse n’est pas dupe du jeu des chaises musicales (on prend les mêmes et on recommence, en changeant leur dossard… vieille pratique de la IIIe et IVe Républiques). « Ayrault bis » titre Libération , « Hollande…ne change rien » (Le Figaro), « Changement a minima » ( La Croix), « Recyclage » ( Metronews ), « La nouveauté ne crève pas l’écran » (Ouest-France ), « Comme un air de déjà vu » (Midi-Libre ), « Banale reconduction » (La Montagne ), « Tout ça… pour ça » (L’Est Républicain ). Bref, un flop.

En installant Valls, Hollande joue gros car il se met à dos la gauche du PS, l’extrême gauche, les écolos… pour ne parler que des gens censés être dans son camp. Pour les autres, les gogos de droite qui ont voulu croire au numéro de Valls jouant les « Monsieur Sécurité »,  beaucoup ont fini par ouvrir les yeux devant le bilan calamiteux de l’ex-ministre de l’Intérieur : les chiffres donnés par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales  (ONDRP) montrent une augmentation des vols, des cambriolages, des effractions et des actes de violence ces deux dernières années.

Valls, plus encore qu’on Hollande social-démocrate rallié au capitalisme, est un socialo-libéral, c'est-à-dire quelqu’un qui se moque en fait du socialisme et joue la carte libérale car il l’estime la meilleure pour son plan de carrière (inspiré en cela par son épouse juive).

Pourquoi, réellement, Hollande a-t-il choisi Valls ? Hollande voudrait bien être un aussi fidèle disciple de Machiavel que Mitterrand. Donc, sachant que Valls le menace directement pour la prochaine présidentielle,  il veut lui savonner la planche. Par exemple en lui lançant dans les pattes la Taubira : cette hystérique va forcément provoquer nombre de nuits blanches à Valls (lequel, ne nous y trompons pas,  est aussi haineux que la mégère à l’égard de tout ce qui est identitaire, enraciné, gaulois).

Compte tenu du poids des réalités (augmentation du chômage, de l’immigration, de l’insécurité) le tandem Hollande-Valls va droit dans le mur. Les mois qui viennent vont être intéressants.

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Anelka surenchérit : même pas peur !

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La chronique de Philippe Randa

Boulevard Voltaire

Le footballeur Nicolas Anelka vient de shooter fort avec ses explications au quotidien Metronews sur sa désormais célèbre « quenelle », faite en témoignage d’amitié pour son ami Dieudonné… C’était en décembre dernier, après un doublé sur le terrain de West Ham, au vu et au su de tous. Suspendu pour 5 matchs, condamné à 80.000 livres d’amende, finalement renvoyé de son club de West Bromwich Albion, beaucoup le croyaient mort professionnellement… et repentant… T’as qu’à croire !

Non seulement il intéresserait le club brésilien Atlético Mineiro pour la Copa Libertadores (équivalent de la Ligue des champions en Amérique du Sud), mais loin de battre sa coulpe, il persiste, signe et surenchérit dans son soutien à Dieudonné : « C’était un ami, c’est devenu un frère aujourd’hui ! C’est un humoriste, pas un politicien. Il demeure pour moi le meilleur de France. Ils sont nombreux à le penser, mais de peur de perdre le boulot ou autre, ils n’osent pas le dire… », ridiculisant ouvertement au passage le matamore Manuel Valls : « Il n’est pas très méchant ! Je pense plutôt qu’il a été sous l’influence de sa femme sur cette affaire de quenelle. J’espère qu’il mettra autant d’énergie à redresser le pays qu’il en a mis à combattre Dieudonné. »

S’il garde de l’incompréhension pour son club anglais « de [son] côté depuis le début de cette affaire, [et qui] fait [ensuite] marche arrière et entame une enquête à son tour », il n’a que mépris pour Valérie Fourneyron, ministre des Sports, qui avait déclaré que son geste était « une provocation écœurante » qui l’avait « insupportée » : « Je ne connaissais pas cette dame, qui n’est d’ailleurs plus ministre. Ce sont toujours les plus incompétents qui ouvrent leur bouche ! Mais pour en revenir à elle, si moi je l’ai insupportée avec ma magnifique quenelle, de voir une ministre des Sports ne pas savoir que la Coupe du monde a lieu en 2014 et non en 2016 et de confondre Cristiano Ronaldo avec Ronaldo El Fenomeno devant l’intéressé, ça, c’est vraiment insupportable… au moins, le président de la République l’aura bien compris ! »

Quant aux accusations à son encontre : « C’est bien beau de dire que je suis antisémite et raciste […] À un moment, il faut arrêter d’être parano et de croire qu’on est tous en guerre ! Les personnes qui ont fait ces gros titres ne connaissent pas ma vie […] Qui décide que la quenelle est antisémite et raciste, à part l’inventeur de ce geste ? Ce n’est pas à la LICRA de décider, mais à celui qui l’a inventée ! […] Si ça continue, les gens qui décident que la quenelle est raciste vont bientôt nous interdire de manger de l’ananas (allusion à Shoananas, chanson satirique de Dieudonné). »

Et si c’était ça, le changement annoncé ? Pas celui prévu par François Hollande, mais un changement plus important encore : « s’ils » ne faisaient plus peur ? Si les rappels à l’ordre de la « médiacratie », les injonctions ou les indignations de nos ligues de vertu que sont LICRA et CRIF n’avaient désormais pas plus d’importance qu’un… coup de pied dans un ballon de football ?

11:39 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 06 avril 2014

20 ans après sa mort : Léon Degrelle toujours tabou en Belgique

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Le nouveau numéro de l'excellente revue Livr'arbitres

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80 ou 90 km/h sur la route ?

index.jpgValls a décidé que 80 km/h était le bon choix pour remplir les caisses de l’État.

Les radars en tout genre qui pullulent sur nos routes sont de vrais pompes à fric.

Pour lutter contre ce racket légalisé des manifestations sont organisées dans toute la France samedi 12 avril 2014.

Les lieux des rassemblements seront publiés dans la semaine.

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Samedi et dimanche, dans plusieurs villes de France, les manifs Jours de colère se succèdent les unes aux autres...

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Ici, le Parti de la France à Dijon.

 

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Lyon

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Bordeaux

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samedi, 05 avril 2014

Pascal Lamy et l'Allemagne : des modèles ? On commence à avoir faim en France

Lamy.jpgMichel Lhomme

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Il aurait pu être le ministre de l'économie de Manuel Valls. Il sera sans doute nommé un jour s'il faut, dans l'urgence, rassurer les marchés. Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et proche du président François Hollande, vient de plaider pour plus de « flexibilité » sur le marché du travail, avec notamment des « petits boulots » payés en dessous du Smic. 

Pascal Lamy n'est pas un hurluberlu. Il se place dans la droite ligne de l'Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 signé par la CFDT, le patronat et le gouvernement. Il confirme à voix basse les propos de Goldman Sachs en janvier 2014 déclarant qu'il faudrait baisser les salaires français de 30%. Pascal Lamy a estimé ce mercredi qu’il fallait « accepter de franchir les espaces symboliques » pour réduire le chômage. C'est la ligne en sourdine du gouvernement.

Pour sortir de la crise, c'est la conviction intime de Pascal Lamy qui s'empresse d'ajouter : « Je sais que je ne suis pas en harmonie avec une bonne partie de mes camarades socialistes, mais je pense qu’il faut, à ce niveau de chômage, aller davantage vers de la flexibilité et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic » (Questions d’info : LCP/France Info/le Monde/AFP). Le journaliste alors stupéfait lui demande : « C’est-à-dire moins que le Smic ? Oui absolument », répond Lamy, « un petit boulot, c’est mieux que pas de boulot. Je ne réponds pas ça dans l’absolu, je n’aurais pas dit, ça, il y a dix ans ou il y a vingt ans, mais à ce niveau de chômage…» En fait, à ce niveau d'endettement, pour l’ancien commissaire européen socialiste, « il faut accepter de temps en temps de franchir les espaces symboliques de ce type pour rentrer dans la réalité et la transformer ».
 
Le but de l'Accord National Interprofessionnel de 2013 visait en fait cet objectif : faire baisser les salaires au plus vite, supprimer les CDI, installer la flexibilité. Piégé par ses engagements du Pacte Budgétaire européen ( la fameuse règle d'or !), le gouvernement se doit d'accélérer au plus vite sa logique de réduction des dépenses publiques et sociales. Même s'il avait obtenu des délais (2015) pour réduire le déficit à 3 %, on en est aujourd'hui loin, très loin. N'ayant aucune possibilité de dire non à Bruxelles, François Hollande et son Premier ministre doivent se plier au plus vite. Faire baisser les salaires, dégraisser les fonctionnaires, taxer les retraites, licencier plus facilement, réduire les coûts du travail, baisser les indemnités versées aux allocataires de l'assurance-chômage, c'est le ''programme de combat'' caché. D'ailleurs, il faudra ensuite rapidement libéraliser les services et supprimer des fonctionnaires (une vraie bombe à retardement puisque nos emplois sont à 70% des emplois de service).
 
En fait, François Hollande avec Manuel Valls est à un carrefour. On les teste avant les Européennes dans les instances économiques internationales et on trépigne du pied contre la France. Il faut que la France accepte le jeu des réformes sinon cette histoire des socialistes finira comme Berlusconi. On précipitera la sortie par la dissolution pour placer François Copé ou Alain Juppé, comme fidèles hommes-liges de la règle d'or.

Les modèles de Pascal Lamy, ce sont en fait les travailleurs détachés, les emplois low-cost, payés selon les salaires en vigueur dans leur pays d'origine, prolétaires déclassés autorisés par Bruxelles et le système du prêt de main d'œuvre. Leur nombre a augmenté de 17 % en 2012 et ils seraient déjà près de 300 000 en France. On les retrouve surtout dans le bâtiment, l'agro-alimentaire et le transport. En France, l'affaire avait été révélée l'année dernière par des soudeurs portugais payés 491 euros par mois pour 40 h de travail par semaine. 

L'Allemagne avait ouvert la voie aux travailleurs détachés avec les lois Hartz et ses chômeurs à un euro de l'heure entre 2000 et 2009. La France a, sur ce point, dix ans de retard ! Le miracle allemand n'a en effet été obtenu qu'en faisant baisser drastiquement les salaires de 18 %. Or, avec 491 euros par mois, on ne vit plus, on quémande la soupe populaire, on survit. La semaine dernière, dans plusieurs champs de province, des paysans ont retrouvé des vaches découpées sur place dont il ne restait que les os. C'est bien la preuve manifeste qu'on commence à avoir faim en France.

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Le JT de TV Libertés de vendredi soir :

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vendredi, 04 avril 2014

Manifestations : le pavé parisien frise la surchauffe

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Source Le Figaro.fr cliquez ici

«Casse-toi, Taubira!» Huant et entravant le passage de véhicules officiels qui quittaient la Chancellerie, plus d'une centaine de manifestants se sont regroupés mercredi à l'appel de la Manif pour Tous pour fustiger la reconduction à son poste de la garde des Sceaux. La place est restée bloquée à la circulation plus d'une heure et la tension s'est tendue vers 20 heures lorsque CRS et gendarmes mobiles ont délogé les manifestants, dont Christine Boutin. Cinq interpellations ont ponctué cette opération coup-de-poing «non déclarée» en préfecture de police.

Quelques heures plus tôt, à proximité du Châtelet, cette fois, des dizaines de hooligans parisiens déclenchaient une violente bagarre avec des supporteurs anglais de Chelsea venus soutenir leur club en Ligue des champions. Semaine quasi «ordinaire» pour les experts de la Direction de l'ordre public et de la circulation, qui ont dû gérer depuis lundi deux mouvements sociaux de La Poste dans le VIIIe arrondissement, un rassemblement de Brésiliens aux abords de leur ambassade en souvenir du coup d'État de 1964, une sortie inopinée des «intermittents du spectacle, chômeurs et précaires», qui avaient déjà occupé le Carreau du Temple, ou encore une manifestation de soutien aux réanimateurs dans le VIIe arrondissement.

Grogne anti-Hollande

Agriculteurs ulcérés par la réforme de la PAC et la fiscalité, salariés de PSA menant des opérations coup-de-poing au siège de Peugeot ou à Pôle emploi, métallos de Florange qui veulent s'enchaîner aux grilles de Matignon, le pavé parisien est au bord de la surchauffe. La pression est d'autant plus forte que la grogne anti-Hollande électrise des collectifs plus ou moins contrôlables et sans meneurs identifiés. Les «bonnets rouges» hostiles à l'écotaxe disputent les meilleures artères parisiennes aux «gilets jaunes» vilipendant les rythmes scolaires, aux «pigeons» et autres «citrons pressés» vent debout contre les impôts. Selon un bilan porté à la connaissance du Figaro, le nombre de personnes défilant dans les rues de Paris a bondi de 9,5 millions à 11 millions entre 2012 et 2013. Soit une augmentation de 14 % en un an… et de 77,4 % par rapport à 1999 (6,2 millions de manifestants). Dans le lot, la Préfecture de police observe que le nombre des «grosses manifestations», dépassant les 5.000 participants, a quasiment doublé, pour atteindre les 25 en 2013. «Les rangs des cortèges abritant au moins 3.000 personnes ont, eux, quasiment triplé de volume, passant de 512.000 à 1,46 million de personnes», confie un haut responsable de la Préfecture de police, qui impute partiellement cette flambée aux manifestations liées à la loi sur le mariage pour tous, promulguée le 17 mai dernier. «Les anti-mariage gay n'ont pas la culture de la manifestation», déplore le directeur de cabinet Laurent Nunez, qui rappelle que le nombre des manifestations revendicatives est passé de 3.382 à 4.411 l'année dernière. Soit en moyenne un défilé ou rassemblement statique toutes les deux heures! Dans certains cas, le lait déborde de la casserole, comme ce «jour de colère» du 26 janvier dernier où les identitaires, nationalistes, membres de Civitas et soutiens de l'ex-humoriste Dieudonné s'étaient heurtés aux forces de l'ordre aux cris de «Hollande, démission» et «CRS, police des Juifs». Bilan: 250 interpellations et 30 policiers blessés.

Poignée de nostalgiques

Plus préoccupant encore, le nombre des manifestations «non déclarées» ne cesse de croître pour franchir la barre de 730 en 2013. «Nos techniciens du maintien de l'ordre, qui ont fait face à des mouvements de foule sans incident majeur, sont confrontés à un phénomène nouveau qui veut que de plus en plus de groupes s'affranchissent sciemment de respecter les règles du jeu avant de descendre dans la rue», déplore-t-on à la Préfecture de police, où l'on cite, pêle-mêle, les «actions inopinées des Veilleurs, du Printemps français, de Greenpeace, les Femen, les Anonymous, anarchistes, les autonomes ou encore la droite ultra». Une poignée de nostalgiques ont ainsi été délogés de la place de la Concorde lors d'une dépose de gerbe commémorant le 6 février 1934. Certains ministres ont été chahutés, comme Christiane Taubira - encore elle - devant le Théâtre du Rond-Point début décembre ou Manuel Valls le 25 février à la sortie du Gaumont Opéra.

Imprédictibles, ces coups d'éclat contraignent les services de renseignement à déminer le danger en multipliant les cyber-patrouilles. Des groupes d'enquête spécialisés explorent blogs, pages Facebook ou messages sur Twitter. «Prévoir nous oblige à des investigations plus poussées, concède un officier. Par mots-clés, nous tentons de cibler des profils à risque et des mots d'ordre, mais cela reste aléatoire.»«Pour corser l'affaire, chaque tension sur la scène internationale se traduit par des actions dans Paris», note-t-on au cabinet du préfet. Pro ou anti-Morsi qui fondent sur le centre culturel égyptien, opposants de la République démocratique du Congo, «euromaïdan» solidaires avec les insurgés ukrainiens investissant Beaubourg et les Invalides ou frères musulmans devant l'ambassade du Qatar: selon nos informations, les contentieux diplomatiques représentent 26 % des manifestations. Un vrai casse-tête pour les 1.500 experts de l'ordre public de la Préfecture de police, qui doivent composer avec une réalité de plus en plus complexe, imprévisible. Et à moyens constants. Napoléon Bonaparte se plaisait à répéter: «Je suis plus inquiet d'un rhume à Paris que d'une épidémie en province.» Jamais ce mot n'a été autant d'actualité.

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RAPPEL Jours de Colère : les 5&6 avril 2014 dans sept villes de France !

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LA FRANCE EN AFRIQUE - Trois opérations militaires, trois échecs politiques

afrique_réelle.jpgBernard Lugan (*)

En Libye, l’incompréhensible « croisade pour la démocratie » lancée par BHL et Nicolas Sarkozy a provoqué le chaos. Le pays est aujourd’hui dans une situation de guerres régionales, tribales, claniques, religieuses et mafieuses. Un espace inespéré s’est ainsi ouvert pour  Aqmi et toutes les forces terroristes qui prospèrent désormais au milieu de l’anarchie ambiante avec des répercussions dans toute la zone sahélo-saharienne comme nous l’avons observé au Mali.

Si le cataclysme régional ne s’est pas encore produit c'est parce que le Tchad du président Déby constitue un maillon de résistance. Pour combien de temps encore ? Là est toute la question car la situation du pays est plus que complexe : - Au Sud, les évènements de Centrafrique vont immanquablement connaître une contagion dans les régions limitrophes frontalières.- A l’Est, la question du Darfour est toujours brûlante.- A l’Ouest, le Niger apparaît bien fragile.- Au Sud-Ouest, le jihad de Boko Haram s’étend chaque jour un peu plus.- Au Nord, la tâche grise du Sahara libyen s’enfonce à l'intérieur du Tchad par le biais de la question toubou.

Au Mali, après avoir bloqué les colonnes d’Ansar Eddine qui fonçaient sur Bamako, Paris n’a pas voulu conditionner la reconquête de Gao et de Tombouctou à l’acceptation par les autorités maliennes de l’impératif d’un changement constitutionnel qui aurait une fois pour toutes réglé le problème nord-sud. Tous les ingrédients d’un futur conflit demeurent donc.

En Centrafrique, au mois de mars 2013, François Hollande a ordonné à l’armée française présente à Bangui de laisser les pillards du Seléka prendre la ville alors que, depuis plusieurs mois, il aurait été facile de les « traiter » par une opération limitée et ciblée. Résultat : les chrétiens - 95% de la population de souche -, furent persécutés. Début 2014, face au désastre humanitaire, le président français décida finalement d’intervenir, mais en ne donnant à nos forces ni les moyens nécessaires, ni une mission claire et en prenant bien soin de ne désigner ni l’ « ami », ni l’ « ennemi ». Résultat : les bandes  du Séléka se sont repliées vers le Nord avec armes et bagages et adossées au Soudan, elles ont fait du triangle de Birao une zone de déstabilisation de toute la sous-région.

(*) Directeur de L'Afrique réelle. Au sommaire du numéro 52 : Le Nigeria, pays « émergent » ou pays en cours de désintégration ? La Tripolitaine et la Cyrénaïque peuvent être indépendantes, Sahel : le grand retour du Maroc, Génocide du Rwanda : où en est l’historiographie ? et le dossier consacré à Libye, Mali, Centrafrique : trois échecs politiques.

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