Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 28 avril 2020

La Macronie, ce foutoir totalitaire.

deconfinement-ecoles-transports-depistage-les-points-chauds-sur-lesquels-edouard-philippe-est-attendu-1368594.jpg

L'avis de Jean-François Touzé
 
Depuis le début de la crise du COVID-19 l'Exécutif patauge dans la semoule grise, multiplie erreurs, mensonges et approximations, tétanisé à la fois par son idéologie mondialiste, la bureaucratie qui lui sert de tuteur, le poids des lobbies de la santé, les pressions des laboratoires, et les lourdeurs de l'Etat bancal jacobin. 
 
Il n'y avait aucune raison pour que les choses changent. Le confinement fut  une improvisation. Le déconfinement sera hasardeux. 
 
Déconfinement ? Plutôt, si l'on en croit l'intervention ce mardi du Premier ministre devant l'Assemblée nationale, une autre phase de l'enfermement des Français. Car, que l'on ne s'y trompe pas. Les bredouillements du gouvernement et le flou du pouvoir sont lourdement accompagnés par une réelle tentation autoritaire de type néosoviétique qui, par le recours aux contrôles, aux tracages et aux assignations, fait de ce régime une république libéralo-bananière. 
 
Edouard Philippe vient de le confirmer : erratique et pagailleuse, la Macronie est bien  un foutoir.
 
Mais un foutoir totalitaire.

20:07 Publié dans Jean-François Touzé | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (MARDI 28 AVRIL)

TVL CONF.jpg

20:06 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le « Monde d’après » : un Nouveau monde ou une illusion de changement ?

6800c9f2-b1e9-4d68-849f-9548c11727ad.jpg

Bernard Plouvier

On peut espérer que les sujets dotés d’un minimum de jugeote (intelligence + esprit critique) auront compris que nul ne sait ce que sera le Monde d’après la panique stupidement déclenchée par les politiciens de presque tous les pays de l’hémisphère Nord, effrayés par la pandémie de coronavirus exportée de Chine.

L’on imagine que les individus sains d’esprit auront pesé à leur juste valeur les avis « d’experts » en économie comme en médecine, à l’occasion des indécents shows télévisés ou tenus sur le Net. En France – et l’on imagine que ce ne fut pas un cas isolé -, l’on a souri de nos « inexperts » politiques et « techniciens », tous plus perdus les uns que les autres, marchant sans oser l’avouer dans le brouillard le plus opaque.

Leur brillante prestation se soldera par un coût pharaonique, soit une crise économique et financière, non justifiée – loin de là – par une mortalité très modeste si on la compare aux grandes pandémies grippales des XXe et XXIe siècles. Et l’on a même entendu des pitres oser comparer au désastre démographique majeur que fut la Grande Peste du milieu du XIVe siècle  la mortalité de ce Covid-2019, qui est de type sélection naturelle : portant sur des consommateurs âgés et respectant l’écrasante majorité des producteurs potentiels placés stupidement en état de non-activité forcée.

Les honnêtes citoyens feraient mieux de tenter de réfléchir par eux-mêmes que de s’en remettre aux « inexperts » qui ont créé la pagaille et géré au plus mal une situation qu’un minimum de bon sens aurait permis de rapprocher de ce qu’avaient été les épidémies du même type de virus de la première décennie du siècle. Certes, on savait que nos maisons de retraite subiraient un vide démographique, mais il était absurde de paralyser l’économie de l’hémisphère Nord pour cela.

Le « Monde d’après » sera à la fois aussi enthousiasmant au départ et aussi décevant à l’arrivée que les autres « Mondes d’après ». Les politologues et les pitres des media qui, en France, ont parlé d’un remake des espoirs nés lors de la Libération ne croyaient pas si bien dire : en 1944, tout le monde politico-syndical et journalistique parlait de « changement » et l’on mit en place une IVe République aussi inefficace et pourrie de corruption politico-financière et maçonnique que ne l’avait été la IIIe !

L’histoire telle qu’on la connaît tient aux deux grandes conceptions de la fuite du temps : linéaire et cyclique et l’on n’y pourra rien changer !

Nos grandes ancêtres grecs estimaient que dans la nature tout s’écoule, donc que « l’on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau ». Ils avaient tort : la Terre et son atmosphère forment un ensemble où tout se recycle, sauf énorme catastrophe cosmique, ce qui arrive à peu près une fois par million d’années, enrichissant notre planète d’un énorme dépôt de matériel tombé de l’espace, au prix d’une extinction massive d’espèces animales... et un nouveau cycle débute. 

D’autres estimaient que tourne la roue de la Fortune – au gré des réincarnations, sur lesquelles on ne peut guère que supputer !

L’un des plus grands auteurs de l’humanité eut raison d’écrire qu’il « n’est rien de nouveau sous le soleil ». Les études éthologiques animales et humaines lui ont donné raison. Les comportements animaux étant génétiquement programmés, l’humanité évolue selon des schémas comportementaux déjà expérimentés : seules changent les techniques, les apparences et l’ambiance générale, même ou femelle.

En l’occurrence, chaque nation devra tenir compte de ce qu’elle aura appris de cette pandémie, transformée artificiellement, par la bêtise de nos bons princes et de leurs merveilleux « conseillers », en catastrophe économique et sociale.

Pour l’exemple, français, on pourrait espérer que le comportement immonde de nos gentils immigrés d’origine africaine – noirs et maghrébins mêlés – ouvre les yeux des citoyens. On le sait, Grand Président a voulu profiter de la pandémie pour faire, avec le produit de l’argent public, un geste spectaculaire en faveur du boulet économique et démographique de la planète : l’Afrique, où on produit peu en dehors d’un surplus d’humains, mais où l’on engrange des milliards d’unités de compte mendiés dans les continents où l’on travaille. Le mieux que l’on pourrait offrir à ce continent serait le retour des réserves de productivité d’origine africaine, dont l’on n’a que faire en France... et l’on pourrait généraliser à l’Europe ce devoir de retour.

Certains esprits (très) optimistes évoquent la fin d’une hyperconsommation compulsive, encouragée par les spots publicitaires des media qui comptent (TV, Net). Ce serait, de fait, très souhaitable, mais est-ce réalisable avec les guignols tels que ceux qui sont aux apparences du pouvoir en Occident depuis les années 1980 ? On peut en douter très fortement : avec une constance remarquable, les majorités électorales confient leur avenir aux pions manipulés par les maîtres de l’économie.

En outre, notre société femelle, propre à tous les accommodements, à toutes les transactions & compromissions, est trop veule, trop molle pour mener à bien la vaste opération de nettoyage de la porcherie occidentale.

Partout en Europe, il faudrait que les nations autochtones se trouvent un chef énergique et honnête pour les mener sur un autre chemin que celui de la malhonnêteté, du brassage des races et des cultures... pour se retrouver telles qu’elles étaient avant l’expérience ratée de l’économie globale, qui n’a provoqué que ruines et chômage massif en Europe, avant les pitreries & les crimes de la mondialisation, qui a provoqué une invasion de l’Europe par des étrangers à sa race et à sa culture. 

Parce qu’il faudra bien un jour prendre l’avis des nations sur les grands problèmes de société, ceux qui engagent le futur à court et à moyen termes. Et, contrairement aux inepties de « politologues » et autres Dames Irma ou Sarah, ce n’est en aucun cas d’un Gouvernement Planétaire Unique dont nous avons besoin... cette ineptie, née aux USA dans les années 1940, a conduit au cauchemar globalo-mondialiste dont nous ferions bien de nous éveiller.  

L’expérience populiste qui a pour objectif premier d’élever le niveau culturel du menu peuple, grâce à l’accès à un enseignement de qualité et à une formation professionnelle où l’on encourage l’esprit d’initiative, a fourni d’excellents résultats par le passé, mais toujours de brève durée. Car la redistribution d’une partie des revenus économiques en faveur du Bien commun a toujours paru intolérable aux nantis des régimes capitalistes ou aux nomenklaturistes des sanglantes dictatures communistes.   

Pourtant, au lieu de s’illusionner sur les périls écologiques liés à l’activité humaine – alors que Dame Nature s’inflige des tourments incommensurablement plus grands que ce que peut lui faire la communauté des imbéciles humains -, on pourrait profiter du désastre provoqué par nos énarques et nos politiciens professionnels pour instaurer – ne serait-ce que pour une ou deux décennies – un régime où l’intérêt national primerait sur toute autre considération. 

15:45 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

COVID-19 : MERCI QUI ? LE MONDIALISME !

2020 ENQ SN AU DELA.jpg

Dans ce nouveau volet de notre enquête, Jean-Claude Rolinat, écrivain et grand voyageur, collaborateur régulier à la revue Synthèse nationale, décortique la crise sanitaire actuelle et la crise économique future, avec la vision critique qui est celle du militant aguerri qu'il est aussi.

S.N.

Jean-Claude Rolinat

Jamais la formule « le capitalisme apatride, anonyme et vagabond » n’a claqué au vent avec une telle vérité. Un virus parti du fin fond de la Chine communiste, a grandement perturbé la marche du monde, entrainant dans la mort de dizaines et des dizaines de milliers de terriens. Certains, qualifiés de « complotistes », vont même jusqu’à suspecter la Chine d’avoir volontairement propagé le virus pour s’assurer une domination économique totale ! Tant que nos Dupon(d)t de la CIA, du Mossad, du Mi6 et autre DGSE, n’auront pas tiré les choses au clair dans l’empire de Xi-Jin-Ping, nous nous abstiendrons de prêter l’oreille à pareille rumeur. Sans en complètement fermer la porte… En revanche, il ne serait pas impossible qu’une malheureuse manipulation l’ait ouverte au Covid-19 !

Que peut bien vouloir dire « produire français » ?

Aujourd’hui, les entreprises peuvent passer de mains en mains, être rachetées, disparaitre, renaitre sous une autre forme ailleurs que dans leurs lieux de naissance traditionnels. Les fonds de pensions anonymes sont là, dirigés par des managers dont la seule préoccupation est la rentabilité pour complaire à leurs actionnaires. Lesquels se moquent bien de l’avenir des personnels et des produits, comme de leurs premières chemises, tuniques, ou djellabas : seul compte le profit, le profit à tout prix. Dans ce jeu mortifère, l’humain n’a aucune valeur, il est interchangeable. En dépit de la doctrine marxiste de leur parti unique, les Chinois appliquent un capitalisme implacable, intransigeant pour les travailleurs, simples robots humains sans aucune liberté syndicale ou autre.

Aux manettes de ce capitalisme-là, en rupture totale avec le capitalisme « de papa », entrepreneurial, bref le patronat paternaliste, - comme le fut, par exemple, Michelin -, des « anonymes » apatrides, payés pour obtenir toujours plus des esclaves modernes. Partageant la même religion mondialiste, Il y a des hommes et des femmes qui se réunissent, certains dans l’ombre, comme le groupe Bilderberg, qui prône une « gouvernance mondiale », ou le Club le Siècle, qui rassemble à Paris, autour d’un déjeuner, décideurs, journalistes et politiques. D’autres en pleine lumière, professent la même adoration  des vertus d’une oligarchie mondiale et solidaire, comme le World économic forum de Davos, lancé en janvier 1971 par le professeur Klaus Schwab, ou encore le Council for foreign relations, mieux connu sous le sigle CFR, créé en 1921, ayant son siège à New York. N’oublions pas non plus un individu comme Georges Soros, qui tire, notamment, les ficelles de la Cour européenne des droits de l’homme, en ayant infiltré ses créatures. Une Cour qui rend toujours des jugements allant de plus en plus dans le sens d’un arasement complet des souverainetés nationales. Juif américain, Hongrois de naissance, cet homme-là, emblématique, - comme beaucoup d’autres  moins  ou mieux connus, tels  par exemple le sultan de Bruneï et les princes émiratis ou qataris -, tire les ficelles de multiples ONG, forcément transnationales, au service exclusif d’intérêts privés. Il n’hésite plus à affronter frontalement un État, comme la Hongrie, son pays natal. Le mondialisme ne tient pas compte des spécificités humaines, des cultures, son seul but est de faire de l’argent, de l’argent à tout prix. Pire que l’Avare de Molière ou que l’oncle Picsou de Disney ! La Chine de Pékin est ainsi devenue l’usine du monde, - les jouets à quasiment 100 % ! -, comme le Bangladesh l’est dans la confection, ou l’Inde avec les produits pharmaceutiques. Produire toujours plus et moins cher, importer, par exemple, des haricots verts du Kenya, alors que nos producteurs garderaient les leurs sur les bras ! Et pourquoi faire venir des kiwis de Nouvelle-Zélande alors que l’Europe en produit ? La machine s’est emballée. D’une mondialisation régulée des échanges commerciaux, on est passé à la folle mécanique mondialiste. Dans mon village, l’écluse facilite le passage des péniches d’un niveau de la Seine à l’autre. Les barrières protectionnistes, négociées au coup par coup, pays par pays, produit par produit, devraient jouer ce même rôle, afin d’éviter que nos industries, comme les péniches sur les hauts fonds, ne se fracassent sur l’énorme rocher du différentiel des coûts de production. Sans oublier les « tricheurs » de l’U-E, agissant en toute légalité, comme l’Irlande, qui attirent  les entreprises en raison de leur faible fiscalité. L’Union européenne, à cet égard, ne joue pas ce rôle protecteur et d’harmonisation, qui devrait être le sien. Comment faire participer dans la même compétition, des pays avec une fiscalité, des normes et des régimes sociaux totalement différents ? C’est mettre, sur la ligne de départ, dans les starting block, un coureur avec un boulet au pied face à un autre, libre de ses jambes.

Et vint le Coronavirus

« Gouverner, c’est prévoir », nous enseigne le dicton. Ce gouvernement, comme ses prédécesseurs, dispose d’antennes suffisantes ici ou là, que le commun des mortels n’a pas à sa disposition et qui  l’informent des réalités à l’instant T. L’équipe de Macron peut être légitimement accusée de n’avoir pas su envisager cette vaste pandémie qui, certes,  a surpris tout le bon peuple, mais pas les « sachants ». Dès que l’ampleur du phénomène s’est révélée, d’abord en Chine, - laquelle a menti sur le nombre de personnes touchées et sur les dates de départ de l’épidémie, notamment à Wuhan -, et légèrement plus tardivement chez notre voisin italien, des mesures adéquates auraient dû être prises. Or, rien ou presque, des atermoiements un pas en avant, un pas en arrière. Une folle inconscience, par exemple, en laissant venir le 26 février à Lyon, 3 000 supporters italiens lors d’un match de football, et en n’interdisant pas, pas tout de suite en tout cas, les vols en provenance de Chine tout d’abord, et d’Asie dans son ensemble, ensuite. Une illustration éclatante des méfaits du mondialisme : la liberté totale de circuler sans, quasiment, aucun contrôle. Le fameux « laisser faire, laisser passer », dans toute sa « splendeur ». Sans oublier que, cédant à la pression de TOUS les partis politiques, il faut bien le reconnaitre, - et qui auraient hurlé au « déni de démocratie » en cas contraire -, les autorités françaises, faisant preuve de faiblesse, ont maintenu au 15 mars le premier tour des élections municipales. Avec, comme immédiate conséquence, probablement, la contamination de nombre d’électeurs, d’assesseurs et de futurs élus. À cet égard, le Président du Sénat, Gérard Larcher, comme le Président de l’Association des maires de France, le « jeune » Baroin, ont aussi leur part de responsabilité. Cette épidémie dite covid-19, a été traitée au début, avec légèreté, une quasi insouciance. N’est-ce pas le Président de la République lui-même qui, allant au théâtre avec madame, priait les gens d’avoir une vie normale,  avant, quelques jours plus tard, de faire machine arrière et d’inviter le bon peuple à se calfeutrer ? Pourquoi avoir procédé par étapes, d’abord la fermeture des établissements scolaires, puis celle des lieux publics et ensuite, de ne  décider seulement que fin mars, le confinement total ? Prenant la parole courant mars, le chef de l’État annonçait la fermeture des écoles, mais se refusait à fermer les frontières pour éviter « l’écueil », disait-il, du « repli nationaliste », alors qu’Allemands, Italiens, Suisses et Espagnols bouclaient les leurs, refoulant sans scrupules nos ressortissants ! Pour sa part, son de cloche légèrement dissonant, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education « antinationale », avait affirmé quant à lui, que « nous n’avons jamais envisagé de fermeture totale de toutes les écoles ». Pour, finalement, après fermeture, décider de les rouvrir progressivement en mai. Qui était dans le vrai, qui était dans le faux ? En fait, qui  est le « patron » ? Pagaille à bord !

Lire la suite

15:12 Publié dans Notre enquête sur l'après mondialisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Catastrophe méritée en vue pour une France décadente depuis 45 ans !

ROUSSET M 2.JPGMarc Rousset

Les Bourses, comme en 1929, vont continuer à s’écrouler lentement, après de faux rebonds, tandis qu’un krach ou de fortes baisses de prix dans l’immobilier sont à prévoir en France et aux États-Unis.

Les coûts du confinement pour la France dépassent désormais les avantages sanitaires ; il devient urgent de déconfiner tandis que la lenteur de la reprise du travail inquiète, quitte à réduire l’indemnisation trop généreuse du chômage partiel. C’est la seule façon de diminuer les faillites d’entreprises, les parts de marché perdues à l’export, soit des chômeurs en plus à venir ! Les Français irréalistes et utopiques s’imaginent que c’est l’État abstrait avec Macron qui va financer tout ça, alors que ce sont eux seuls, avec leurs impôts, qui devront rembourser les dettes de l’État.

Le spectre du chômage est d’autant plus inquiétant qu’il guette aussi en Chine où 200 millions de personnes seraient sans emploi, la plupart dans les services, trop de PME tombant en faillite, avec l’épée de Damoclès du retour du virus, comme c’est le cas à la frontière russe, près de Vladivostok. Plus de 10,2 millions de salariés se retrouvent au chômage partiel en France, soit un salarié sur deux du secteur privé, plus 3 millions en arrêt de travail pour garde d’enfants. Le déficit de la Sécurité sociale devrait exploser à 41 milliards d’euros en 2020, soit l’équivalent du budget français de la Défense !

Les hommes politiques du passé sont toujours là pour nous proposer de nouvelles folies à endormir les foules : François Baroin, avec sa tête de jésuite LR annonceur de miracles, tout comme le courtisan Alain Minc, et Mélenchon, autre référence utopique internationale, n’ont rien trouvé de mieux qu’une « monétisation de la dette française » par la BCE avec un système de « dette perpétuelle ». Une dette ne peut être perpétuelle, tout comme les taux d’intérêt ne peuvent pas rester ridiculement bas pour l’éternité ! Placer des dettes irrécouvrables à l’actif de la BCE conduira inéluctablement à la faillite de la BCE et de la France, voilà la réalité.

L’Italie, c’est la France en pire, avec 12 % de faillites des PME prévues en 2020 et une dette publique systémique, à deux crans au-dessus de la catégorie pourrie (« junk »), de 156 % voire 160 % du PIB, en hausse de 20 %, soit 2 600 milliards d’euros, soit 41 000 euros pour chaque Italien. La BCE s’est engagée à acheter jusqu’à 200 milliards d’euros de dettes italiennes irrécouvrables sur les 450 à 500 milliards à lever en 2020, avec un déficit public de 10,4 % du PIB et un taux de chômage de 11,6 %. Le taux moyen actuel d’intérêt est de 2,6 % et l’Italie rêve d’emprunter à 0 % en mutualisant les dettes. Faiblesses structurelles, productivité zéro, sous-investissement depuis 20 ans, banques en quasi-faillite, population vieillissante, telle est la réalité italienne.

La seule façon de nous sauver, ce serait 1 000 milliards d’euros d’emprunts supplémentaires auprès du MES, de la BEI, de la commission, selon Bruno Le Maire, 1 600 milliards selon Thierry Breton, alors que 540 milliards seulement, ce qui est déjà énorme, ont été offerts pour l’instant. L’idée est de se retourner vers la BCE pour trouver le solde impossible à emprunter dans le cadre de l’UE, face à l’opposition justifiée de l’Allemagne et des Pays-Bas. Le « QE » pourrait être augmenté de 500 milliards d’euros, soit une augmentation de 1 500 milliards d’euros pour l’année 2020. Les rachats d’obligations par la BCE auprès des banques et des compagnies d’assurance correspondent en fait à des financements directs de l’Italie, à la violation de ses statuts. S’ils sont logiques avec eux-mêmes, les Allemands et les Hollandais devraient dire encore non, dans les mois prochains, pour éviter la faillite de la BCE. Mais alors, ce seront les économies de la France et de l’Italie qui s’effondreront et ce sera l’explosion de la zone euro !

Il est probable que l’explosion aura lieu fin 2020 ou en 2021, avec retour à une simple monnaie commune, et non plus unique. Il y aura alors retour au franc et dévaluation des monnaies nationales pour rétablir la compétitivité des exportations, inflation pour alléger la dette d’autant et spolier les épargnants d’autant. La dévaluation moyenne des pays de l’Europe du Sud par rapport à l’Allemagne devrait se situer entre 25 % et 43 % selon Jacques Sapir. Les Français et leurs élites irresponsables, en décadence depuis 45 ans, ne l’auront pas volé ! Et il faudra alors qu’ils ne s’en prennent qu’à eux-mêmes, pas à l’Allemagne !

15:09 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Coronavirus : en faire ou pas tout un fromage !

fromages.jpg

La chronique de Philippe Randa

En France, et même s’il ne fait pas forcément l’unanimité, il y a un sujet avec lequel on ne plaisante pas : nos fromages ! C’est donc une partie de notre Patrimoine que l’on aurait juré être pour le moins sacrée ! Et pourtant…

Qu’y eût crû que l’épidémie de Coronavirus aurait sur ce secteur aussi une conséquence pour la moins inattendue : les appellations du Bleu d’Auvergne, du Comté, du Saint-Nectaire et de la Fourme d’Ambert vont être modifiées (Arrêté du 17 avril 2020 publié au JO du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’agriculture et de l’alimentation).

En février 2016, lors d’une réunion consacrée à l’agriculture et à la ruralité, Nicolas Sarkozy en appelait dans une déclaration aux accents des plus identitaires, à se battre pour nos appellations (entre autres celles des fromages) : « C’est la bataille de notre savoir-faire, c’est la bataille de notre identité, c’est la bataille de notre histoire, c’est la bataille de nos terroirs. Et si nous cédons là, nous cèderons sur tout. »

Que pense-t-il aujourd’hui de ce changement d’appellation, certes temporairement, mais tout de même ?

Devant l’urgence des pertes dûes à leurs fabrications, les conditions de préparation, de stockage, d’emprésurage et de conservation de ces fromages sont modifiées pour limiter les pertes de lait.

« Le pic habituel de production laitière printanier – moment où les veaux naissent et où les vaches retrouvent les prairies après un hiver à l’étable – coïncide avec l’écroulement simultané de pans entiers de consommation sous l’effet du confinement obligatoire : fermeture des restaurants et des marchés de plein air et baisse des exportations », nous apprend un article du quoditien Le Monde.

D’où des stocks de lait trop importants en Europe et les ministres de l’agriculture français et allemands de réclamer à la Commission européenne une «ı approche coordonnée et européenne », ainsi que l’autorisation d’un « stockage privé » des denrées excédentaires.

« Comment voulez-vous gouverner un pays où il existe 258 variétés de fromage ? » se plaignait le général De Gaulle… Sil avait sû qu’on en changerait un jour certaines appellations, on imagine quelle aurait été alors son angoisse !

EuroLibertés cliquez ici

2019 12 dico ph randa.jpg

11:16 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |